Commutation dure et commutation
douce
La montée en fréquence des convertisseurs
statiques entraîne une augmentation des pertes par commutation dans les
interrupteurs. Ces pertes peuvent être réduites, mais surtout
délocalisées par l'adjonction de circuit d'aide à la
commutation (CALC) sans modifier le principe de fonctionnement du
convertisseur. Une autre possibilité consiste à modifier la
nature des interrupteurs pour qu'ils réalisent une commutation
spontanée, dite aussi commutation douce car les pertes sont nulles, mais
aussi celle des convertisseurs qui doivent alors créer les conditions de
commutations. Ces convertisseurs sont dits convertisseurs (quasi)
résonnants.
Deux types d'interrupteurs peuvent être utilisés,
conduisant à deux types de commutations douces :
· Interrupteur à amorçage commandé
et blocage spontané, comme le thyristor. Le blocage est alors
réalisé au passage à zéro du courant, nommé
ZCS (Zero Current Switching) en anglais.
· Interrupteur à blocage commandé et
amorçage spontané. Le blocage est alors réalisé au
passage à zéro de la tension ou ZVS (Zero Voltage Switching) en
anglais.
Pour parvenir au passage à zéro de l'une des
grandeurs il est nécessaire d'ajouter un circuit oscillant dans le
montage, d'où leur nom de convertisseurs quasi résonnants.
Quelques dispositifs
On distingue généralement quatre grandes
fonctions de convertisseurs dans l'électronique de
puissance : Conversion continu - continu, alternatif - continu, continu
- alternatif et alternatif - alternatif.
Mais en plus de ces dénominations purement
fonctionnelles, des noms particuliers ont été donnés
à certains convertisseurs.
· Conversion continue - continue
o Hacheurs
o
Convertisseurs à pompe de charge
· Conversion alternative - continue
o Redresseurs
o
Alimentations à découpage
· Conversion continue - alternative
o Onduleurs
· Conversion alternative - alternative
o Gradateurs
o
Alimentations sans interruption (ASI)
o
Cycloconvertisseur
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