ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
UNIVERSITE DU CEPROMAD
INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DES AFFAIRES UNIC -
I.S.GE.A
CAMPUS DU NORD - EST
B.P 2824 - BUKAVU
ETUDE ANALYTIQUE DE LA GESTION
DES FINANCES ET DES APPROVISIONNEMENTS DE LA
SINELAC
PAR
KENDA LAYA
Mémoire présenté pour l'obtention du
Diplôme de Licence en Management Faculté de Management
Option : Gestion Financière et Comptable Directeur :
DIASIVI L. MFULAMA
OCTOBRE 1996.
DEDICACE
Pour tant d'amour...
à un père : NKENDA MALESA, à une mère
: LONDA BUEYA,
à mes frères,
à ma soeur unique NKENDA LUSA, à mon
épouse,
à mes enfants,
Je dédie ce mémoire.
REMERCIEMENTS
Cette étude élaborée pour l'obtention du
diplôme de Licence en Management, (Option : Gestion Financière et
comptable) nous a demandée des sacrifices personnels et les concours des
personnes physiques et morales.
Nous remercions cordialement Monsieur DIASIVI L. MFULAMA,
Directeur de ce travail qui a suivi attentivement l'évolution de cette
étude malgré ses nombreuses occupations journalières.
Nos remerciements s'adressent également au Professeur
Ordinaire des Universités, NSAMAN -O - LUTU, Docteur en Management et
Recteur de l'UNICI.S.GE.A qui le souci de former les Managers, à toutes
les autorités, tous les professeurs et formateurs de l'UNIC-I.S.GE.A qui
ont contribué pour notre formation en Management.
Nous disons grand merci à l'Ambassadeur BADIATA MEEH,
ancien Directeur Administratif et Financier de la SNELAC que nous admirons
beaucoup pour sa maîtrise en matière de gestion.
Nous n'oublierons pas de remercier également les
anciens et les nouveaux Directeurs de la SINELAC qui nous ont permis de faire
des recherches au sein de cette entreprise.
Pour terminer, nous tenons à exprimer notre profonde
gratitude à tous les collègues et amis, ainsi qu'à tous
ceux qui ont contribué de près ou de loin à notre
formation de Manager en Gestion Financière et Comptable.
KENDA LAYA
LISTE DES TABLEAUX , FIGURES ET GRAPHIQUE
SCHEMA N° 1 : Circuit Trésorerie-Approvisionnement
TABLEAU N° 1 : Les bilans comptables d'exercices
consécutifs 1992 et 1993. TABLEAU N° 2 : Comptes d'exploitation
générale d'exercices consécutifs 1992 et 1993. TABLEAU
N° 3 : Les bilans comptables d'exercices consécutifs 1993 et 1994
TABLEAU N° 4 : Tableau de formation simplifié de résultat
pour exercices 1993 et 1994
TABLEAU N°5 : Bilans simplifiés successifs de la
SINELAC pour le calcul de la trésorerie TABLEAU N° 6 : Calcul et
évolution de la trésorerie
TABLEAUN° 7 : FR < BFR
TABLEAU N°8 : FR < BFR
TABLEAU N° 9 : FR < BFR
TABLEAU N° 10 : Besoin et consommation des produits
stratégiques en 1994 TABLEAU N° 11 : Liste des critères
d'évaluation d'un fournisseur
FIGURE N° 1 : Influences internes et externes à la
SINELAC
TABLEAU N° 12 : Comparaison des prix et quantités
TABLEAU N° 13 : Rotation de fonds de roulement
FIGURE N° 2 : Structure du bilan financier
TABLEAU N° 14 : Calcul des masses des bilans de la SINELAC
pour les exercices 1992, 1993 et 1994
TABLEAU N° 15 : Présentation des bilans financiers
condensés en valeurs absolues 1992, 1993 et 1994
TABLEAU N° 16 : Présentation des bilans financiers
condensés en pourcentage 1992,1993 et 1994
TABLEAU N° 17 : Structure des bilans financiers d'une
activité donnée.
GRAPHIQUE N° 1 : Graphique triangulaire n°1
GRAPHIQUE N°2 : Graphique triangulaire n°2
GRAPHIQUE N° 3 : Graphique triangulaire n° 3
TABLEAU N° 18 : Calcul des masses des bilans
TABLEAU N° 19 : Présentation des bilans fonctionnels
condensés consécutifs en valeurs Absolues
TABLEAU N° 20 : Présentation des bilans fonctionnels
condensés en pourcentages SCHEMA N° 2 : Fonds de roulement net
global
TABLEAU N° 21 : Fonds de roulement net global
TABLEAU N° 22 : Bilans fonctionnels à 4 masses
GRAPHIQUE N° 4 : Graphique carré n°1
GRAPHIQUE N° 5 : Graphique carré n° 2
GRAPHIQUE N° 6 : Graphique carré n°3
GRAPHIQUE N°7 : Graphique n°4
SIGLES ET ABREVIATIONS
F.R : FONDS DE ROULEMENT
B.F.R : BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT
F.P. : FONDS PROPRES
C.P. : CAPITAUX PROPRES
T.R.S. : TRESORERIE
V.I. : VALEURS IMMOBILISEES
C.S. : ENCAISSE
V.C. : VALEURS CIRCULANTES
T.D.P. : TITRES DE DEPLACEMENT
S. : STOCKS
DLMT : DETTES A LONG ET MOYEN TERME
DCT : DETTES A COURT TERME
CRE : CREDIT
CLT : CLIENT
FSS : FOURNISSEURS
AL : ACTIF LIQUIDE
D... : DEBITEURS DIVERS, CREANCES D'EXPLOITATION A COURT
TERME
ENBE : EMPLOIS NESSECITES PAR LES BESOINS D'EXPLOITATION
REGCE : RESSOURCES GENEREES ÄR LE CYCLE D'EXPLOITATION
CEPGL : COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES PAYS DES GRANDS LACS
EGL : ENRGIE DES PAYS DES GRANDS LACS
D.T.S. : DROITS DE TIRAGE SPECIAUX
UNIC : UNIVERSITE DU CEPROMAD
CEPROMAD : CENTRE DE PROMOTION EN MANAGEMENT ET EN DEVELOP-
PEMENT
I.S.GE.A : INSTITUT SUPERIEUR DE GESTION DES AFFAIRES
SNELAC : SOCIETE INTERNATIONALE D'ELECTRICITE DES PAYS DES GRANDS
LACS
KW : KILOWATT
KWH : KILOWATTHEURE
MW : MEGAWATT
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1 PROBLEMATIQUE
Les entreprises industrielles et commerciales, les
organisations internationales, nationales et privées quelles que soient
leurs dimensions ont besoin des finances pour leurs exploitation et
fonctionnement.
Les approvisionnements s'effectuent correctement lorsqu'il y a
une trésorerie saine au sein de l'entreprise et elle assure son
fonctionnement normal grâce aux approvisionnements bien
réalisés.
Dans les relations clients-entreprises, les premiers doivent
payer leurs factures afin que l'entreprise à son tour s'acquitte de ses
dettes financières, d'exploitation et diverses envers les fournisseurs
et les tiers.
La gestion des approvisionnements à travers diverses
techniques procure à l'entreprise les biens d'investissements,
pièces de rechange, matières, produits consommables, fournitures
de bureau, équipements, prestations diverses, services, etc.
Il s'avère donc que la vie et la survie de l'entreprise
est fonction, dans le cadre de notre étude, de la santé
financière et du mode des approvisionnements. C'est à ce titre
que nous nous demandons :
-si la SINELAC a une trésorerie qui peut lui permettre
de faire une bonne gestion des approvisionnements d'une part et d'autre part
;
-si les aspects financiers de la SNELAC ne présentent pas
le risque d'exploitation ;
-de même, il nous vient à l'esprit de nous
interroger, si la SINELAC en tant qu'entreprise moderne détient tous les
outils de gestion dans le domaine des approvisionnements et des finances.
0.2 HYPOTHESE DU TRAVAIL
La gestion de la trésorerie particulièrement et
de toutes les finances, généralement serait médiocre au
sein de la SINELAC. Cela aurait des conséquences sur les
approvisionnements et d'autres paiements aux tiers. La cause de cet état
de chose, serait-elle une mauvaise gestion financière de l'institution
?
Un travail de recherche scientifique recourt aux méthodes
appropriées en vue de démontrer la façon dont la
vérité est découverte et de mieux la cerner.
D'après J. THEUNISSEN, << la méthode est
l'ensemble des règles à suivre ou des moyens à employer
pour découvrir la vérité ou pour démontrer quand on
la possède »1.
Pour notre travail, nous avons fait usage des méthodes
suivantes : 0.3.1. La méthode analytique
Cette méthode nous a permis de procéder à
l `analyse économique, financière et fonctionnelle des bilans
consécutif ainsi que d'interpréter la gestion des
approvisionnements de la SINELAC.
0.3.1 La méthode historique
C'est la méthode qui était utilisée pour
faire mieux la genèse de cette société.
0.4TECHNIQUES D'INVESTIGATION
Nous avons utilisé différentes techniques pour
collecter les données utiles à notre
travail.
Pour notre étude, nous avons fait recours aux techniques
suivantes :
0.4.1. L'interview
<< C'est une technique qui a pour but d'organiser un
rapport de communication verbale entre deux personnes, l'enquêteur et
l'enquêté, afin de permettre à l'enquêteur de
recueillir certaines informations de l'enquête concernant un objet
précis 2.
A LA SINELAC, nous avons causé avec plusieurs
personnes, notamment les cadres supérieurs et autres. Nous avons suivi
également avec beaucoup d'intérêt, l'interview de Directeur
Administratif et Financier de la SINELAC accordé au journaliste de
l'Office Zaïrois de Radiodiffusion et T2lévision de Kinshasa qui
s'était tenu à Bukavu au mois de mai 1993.
0.4.2 L'observation participante
En notre qualité de Chef des Services
Généraux de la SINELAC, nous vivons ce que nous analysons dans
notre travail.
0.4.3. La technique documentaire
Nous avons consulté plusieurs ouvrages
généraux et spécialisés pour appuyer d'une
façon efficace nos arguments scientifiques.
1 J. THEUNISSEN, L'éducation
intellectuelle,S.E.,Montréal/Canada, 1986, page 12.
2 A. BRIMO, les méthodes en sciences sociales,
Edition Montchrétien, Paris, 1972, page 207.
0.5 JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET ET SON
IMPORTANCE
Lors d'une mission officielle à Bujumbura en
République du Burundi, nous avons connu un problème financier
dans le domaine des approvisionnements. La SINELAC n'avait pas payé les
frais de transport des pièces de rechange en provenance de l'Europe qui
étaient destinées à la Centrale hydroélectrique de
RUZIZI II pour une intervention rapide.
Nous étions obligés de prendre un contact avec
le Transitaire EAST AFRICAN CARGO/BRUXELLES pour demander un crédit en
vue de retirer les pièces de rechange immédiatement.
L'entreprise qui a une unité d production comme la SINELAC
doit être solvable.
Ce travail est un document de référence aux
Managers de la SINELAC et tous ceux qui s'intéressent à la
gestion financière et des approvisionnements.
D'une façon objective
En tant que Managers, ce travail est une consultation
financière pour détecter l'origine des déboires financiers
que nous projetons.
Notre travail peut être thérapeutique à cette
situation.
D'une façon subjective
C'est la curiosité scientifique qui nous amène
à aborder ce thème pour notre satisfaction intellectuelle
personnelle.
0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL
Cette étude s'étale sur une période de
trois ans à savoir : 1992, 1993 et 1994. Cette période nous a
permis de faire l'étude analytique de la gestion des finances et des
approvisionnements à la SINELAC.
0.7 TRAVAUX ANTERIEURS
Au sujet de la SINELAC certains travaux avaient été
élaborés. Ainsi en parcourant les rayons de la
bibliothèque de l'UNIC-I.S.GE.A. , nous avons entre autre
découvert :
1) ANALYSE DU CONTROLE INTERNE DE LA SINELAC par MASSIMANGO
TUNA, Travail de fin d'études pour l'obtention du diplôme de
graduat en Management, option : Comptabilité et études bancaires,
année académique 1993-1994, 60 pages.
2) LE BUDGET COMME OUTIL DE GESTION AU SEIN DE LA SINELAC par
BONIFACE BALISHINGE, travail de fin d'études présenté pour
l'obtention du diplôme de graduat en Management, option :
Comptabilité et études bancaires, année académique
1993- 1994, 48 pages.
3) ESSAI D'INTEGRATION D'UNE COMPTABILITE ANALYTIQUE AUTONOME
DANS UNE SOCIETE DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION
9 D'ELECTRICITE ( CAS DE LA SINELAC ) par NIYITEGEKA
Félix, travail de fin d'études présenté pour
l'obtention du diplôme de graduat en Management, option :
Comptabilité et études bancaires, année académique
1993-1994, 57 pages.
0.8. SOMMAIRE DU TRAVAIL
Notre travail comprend quatre chapitres qui sont
précédés par une introduction générale.
Le premier chapitre traite sur les
généralités, c'est-à-dire la monographie de la
SINELAC.
Les approvisionnements et la trésorerie quant à
leur gestion seront examinés dans le deuxième chapitre.
L'analyses économique et financière des bilans
suivant les principes de la liquidité sera abordée dans le
troisième chapitre.
Le quatrième chapitre va être consacré
à l'analyse fonctionnelle des bilans qui nous permettra d'étudier
la notion de fonds de roulement net global.
Une conclusion sanctionnera ce travail.
CHAPITRE I : GENERALITES
1.0. INTRODUCTION
Dans un premier temps, nous allons présenter la SINELAC
quant à son organisation. Cette présentation sera suivie de celle
des états financiers de la SINELAC et d'une
généralité sur les notions de finances.
1.1. LA SINELAC
1.1.1. HISTORIQUE
La SINELAC était créée par la volonté
des pays membres de la Communauté Economique des Pays des Grands Lacs
(C.E.P.G.L.).
Le but de sa création est de consolider le
développement économique des trois pays membres, à savoir
:
-La République du Burundi ;
-La République Rwandaise et
-La République du Zaïre.
Le 8 février 1982, le Comité de Gestion de
l'organisation de la C.E.P.G.L. avait donné le mandat à l'Energie
des Pays des Grands Lacs (E.G.L.) de superviser le projet RUZIZI II
jusqu'à sa réalisation pour le compte des trois Etats dans
l'intérêt de la communauté.
Sa réalisation avait fait l'objet de conventions de
financement entre les trois Etats contractants et divers organismes financiers
(bailleurs de fonds).
La SINELAC est un établissement de droit international
public à forme de société commerciale, assurant un service
public et possédant un patrimoine propre.
Elle a pour objet de construire et d'exploiter la centrale
hydroélectrique de la RUZIZI
II.
Son siège social est établi à Bukavu, en
République du Zaïre.
Son capital social est représenté par des parts
sociales nominatives souscrit par fractions égales par les trois Etats
contractants, fixés en Droits de Tirage Spéciaux (D.T.S.)
à 12.000.000. de DTS, dont les 300 parts sociales d'une valeur nominale
unitaire de 40.000 DTS sont réparties de la manière suivante :
-100 parts pour le Burundi, soit 4.000.000.DTS -100 parts pour
le Rwanda, soit 4.000.000 DTS -100 parts pour le Zaïre, soit 4.000.000
DTS
Elle est constituée pour une durée de cinquante ans
renouvelables pour les durées égales par tacite reconduction.
Elle possède trois centres d'activités, il s'agit
:
1) du siège de la société qui se trouve
à Bukavu, dans la Région du Sud-Kivu en République du
Zaïre ;
2) de la Centrale hydroélectrique RUZIZI II
située en aval de la Centrale hydroélectrique de la
société National d'Electricité de la République du
Zaïre (S.N.E.L.). Elle se trouve entre les biais de Kiandja et Kitimba
dans la Zone de Kabare, Région du Sud-Kivu en République du
Zaïre. Cette centrale comprend 2 groupes de 14,6 MW , la mise de ces
groupes avait eu lieu en juin 1989. La puissance totale, après
l'installation d'un troisième groupe sera de 44 MW (3 x 14,6) ;
3) du poste d'interconnexion et de distribution (POSTE DE MURURU
II) placé à Mururu dans la préfecture de Cyangugu en
République Rwandaise.
Le poste de Mururu II injecte l'énergie
électrique produite par la Centrale hydroélectrique de la SINELAC
dans les trois réseaux nationaux sur une tension de 110 KV pour le
Burundi et le Rwanda et 70 KV pour le Zaïre.
1.1.2. ORGANISATION DE LA SINELAC
1.1.2.1 ORGANIGRAMME
L'organisation de l'entreprise commence par une structure qui est
exprimée matériellement par un organigramme.
Organigramme est un « graphique représentant la
structure d'une organisation complexe (entreprise, groupement, etc.) avec ses
divers éléments et leurs relations1.
L'organisation consiste à répartir le travail entre
les membres du groupe et à identifier et mettre en place les relations
nécessaires2.
1 PETIT LAROUSSE ILLUSTRE 1990, Librairie Larousse,
1989.
2 GEORGE R. TERRY, Ph. et STEPHEN G. FRANKLIN, Ph. D.,
Les principes du Management, 8è édition, collection Gestion,
Economia, 1985, page 37.
COMITE DE DIRECTION
DIRECTION GENERALE
DG
DAF
DIRECTION ADMINISTRATIVE &FINANCIERE
DIRECTION TECHNIQUE DT
CHEF D'EQUIPE
|
CHEF D'EQUIPE
|
CHEF D'EQUIPE
|
X
|
DE MECANICIENS
|
D'OPERATEURS
|
D'ELECTRONICIENS
|
NEANT
|
CHEF
D'EQUIPE D'OPERATEURS
CHEF DE
|
SECRETARIAT
|
INFIRMERIE
|
CHEF DE
|
CHEF DE
|
SERVICES
|
|
|
SERVICE
|
SERVICE
|
GENERAUX
|
|
|
DU PERSONNEL
|
COMPTABLE
|
CHEF DE
|
CHEF DE
|
|
ELECTRICIENS
|
|
MECANICIENS
|
OPERATEURS
|
|
CHEF DE
|
|
OPERATEURS
|
SERVICE
|
SERVICE
|
|
|
|
|
DE LA CENTRALE
|
|
TRAVAUX
|
|
DE POSTE
|
TRESORERIE
|
BUDGET
|
|
|
|
|
|
|
PUBLICS
|
|
|
CHEF DE L'ADMINISTRATION
CHEF DE DPT DES FINANCES
CHEF D'EQUIPE D'ELECTRICIENS
CHEF DE POSTE
CHEF DE CENTRALE
ORGANIGRAMME DE LA SINELAC
COLLEGE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
CONSEIL D'ADMINISTRATION CA
|
1.1.2.2. DESCRIPTION
La SINELAC a quatre organes de gestion, il s'agit de :
1) Assemblée Générale ;
2) Conseil d'Administration ;
3) Comité de Direction ;
4) Collège des Commissaires aux Comptes.
1. Assemblée Générale
Elle est composée de l'ensemble des associés qui y
sont représentés par les Ministres ayant l'énergie dans
leurs attributions.
L'Assemblée Générale ordinaire se
réunit par an une seule fois au courant du premier semestre, elle statue
sur les comptes de l'exercice précédent, la décharge aux
administrateurs et commissaires aux comptes. Elle a le pouvoir de nommer les
Administrateurs, les Commissaires aux comptes, le Directeur
Général et dans le cas échéant, une
société d'audit.
L'assemblée Générale extraordinaire peut se
réunir à la demande de l'un des associés, du Conseil
d'Administration ou du Collège des Commissaires aux comptes.
Elle statue sur les points à l'ordre du jour comme
prévu aux statuts.
2. Conseil d'Administration
Il est composé de six Administrateurs
désignés à raison de deux personnes par associé.
Le secrétariat est assuré par le Directeur
Générale de la SINELAC ou son représentant et participe
avec voix consultative aux réunions du Conseil. L e directeur
Générale de l'E.G.L. participe également avec voix
consultative aux réunions du Conseil.
Le Conseil a le pouvoir d'élire parmi ses membres un
président et deux viceprésidents, représentant les
différents associés.
Il a le pouvoir de nommer les deux membres du Comité de
Direction autres que le Directeur Général.
Le conseil d'Administration exerce les pouvoirs les plus
étendus.
3. Comité de Direction
Le Directeur Général préside le
Comité de Direction qui se compose de trois membres de
nationalités différentes.
Le Comité de Direction assure la gestion courante de
l'entreprise sous la Direction du Directeur Général.
4. Collège des Commissaires aux Comptes Il
contrôle les opérations de la société.
Il est constitué des trois Commissaires aux Comptes de
nationalités différentes nommés par l'Assemblée
Générale sur présentation des mandats issus de chacun des
pays associés.
Le Collège assure la vérification des comptes et
fait rapport à l'Assemblée Générale
extraordinaire.
Direction Générale
La gestion d'une entreprise ne peut pas être
effectuée par une seule personne. Dans le cas de la SINELAC, le
Directeur Général est le garant de la gestion. Il est
assisté par deux Directeurs de nationalités différentes
qui sont expérimentés dans leur domaine, à savoir :
* Direction Administratif et Financier
Le Directeur Administratif et Financier a la charge de deux
départements distincts, à savoir :
-Le Département de l'Administration qui est
composé de : Services Généraux, Secrétariat,
Infirmerie, et Service du Personnel.
-Le Département des Finances qui panifie, organise
et contrôle le Service de la Comptabilité, le Service de la
Trésorerie et le Service du Budget.
Il y a lieu de noter que les Chefs des départements sont
des cadres supérieurs.
1. Les « Services Généraux »
-Ils étudient les besoins des différents services,
établissent les projets de budgets de la SINELAC pour les
dépenses de fonctionnement et d'investissement ;
-Ils assurent la gestion des approvisionnements, du charroi et
du patrimoine immobilier de la SINELAC ;
-Ils vérifient toutes les factures, notes de
débit, de crédit, les bordereaux d'expédition, bons de
livraison, les devis, les contrats de travaux, etc. ;
-Ils s'occupent de la surveillance des installations de la
SINELAC ;
-Ils gèrent les magasins des pièces de rechange,
produits consommables, fournitures de bureau, équipements, etc. ;
-Ils définissent les tâches des chauffeurs,
jardiniers et sentinelles ;
-Ils engagent les temporaires pour les travaux manuels en tenant
compte de planning tracé par le Chef des Services Généraux
et effectuent la paie des temporaires ;
-Ils sont chargés de chercher les logements pour les
hôtes ;
-Ils supervisent les travaux de réfection des
bâtiments, maisons, villas qu'ils confient aux entrepreneurs avec
l'accord de la Direction ;
-Ils gèrent la cantine et le cercle
récréatif de la SINELAC;
-Ils assurent la distribution des articles entre divers
utilisateurs ;
-Ils souscrivent l'assurance police flotte pour les
véhicules et les engins lourds de la société ; Ils
procèdent aux formalités de dédouanement et
d'exonération des biens de la société et
d'émigration du personnel ayant le statut diplomatique.
2. Secrétariat
-Il assure l'enregistrement du courrier (entrant et sortant) de
la SINELAC ; -Il expédie et distribue le courrier de la
société ;
-Il affiche des communiqués et les notes de service ;
-Il vérifie les audiences des visiteurs qui veulent
prendre contact avec la Direction ; -Il dactylographie la correspondance de
toute la société.
3. Infirmerie
-Elle soigne tous les agents qui travaillent à la
centrale RUZIZI II et leurs membres de famille ;
-Elle assiste le médecin conseil de la
société ;
-Elle établit les transferts des malades dans les grandes
formations médicales.
4. Service du Personnel
-Il organise le recrutement du personnel ;
-Il répond aux demandes d'emploi ;
-Il fournit aux postulants retenus la liste des documents
pour constituer leur dossier administratif et prépare les lettres
d'engagement et les contrats d'engagement pour les agents ayant terminé
leur essai ou stage ;
-Il établit la lista de paie des agents ;
-Il fait les déclarations d `accident, assure les
cotisations sociales (INSS...) et établit, par trimestre, les bordereaux
de versement pour l'impôt sur revenu et de l'épargne à la
source ;
-Il contrôle les présences, la ponctualité,
les sorties, les absences des agents de la SINELAC ; -Il réalise le
planning des congés du personnel et veille à ce que la permanence
soit assurée à tous les niveaux (des responsables et
exécutants).
5. Service de Comptabilité
-Il tient le facturier d'entrée ;
-Il vérifie les factures, notes de débit, notes de
crédit et déclarations des créances si elles sont
conformes ;
-Il établit les notes de débit et de crédit
;
-Il enregistre toutes les opérations économiques
et financières dans les journaux et livres comptables ;
-Il dégage mensuellement ou trimestriellement la situation
des valeurs actives et passives de la société ;
-Il procède aux ajustements comptables qui sont
proposé par les auditeurs ou les commissaires aux comptes de la SINELAC
;
Il présente la situation comptable et financière
à la fin de l'année ;
-Il fait le suivi des emprunts et subventions ;
-Il tient différents registres (celui des actionnaires,
des immobilisations, des chèques ou ordres de virement, transferts
émis,.....) ;
-Nous avons constaté que les consommations
d'énergie électrique effectuées par les
Sociétés Nationales d'Electricité sont facturées
par le Chef de Département des Finances.
6. Service de la Trésorerie
-Il s'occupe de la gestion des fonds ;
-Le tableau des valeurs échues et des engagements de la
SINELAC sont établis par lui ; -Il exécute les paiements
autorisés par la Direction ;
-Il suit chaque jour les cours de change appliqués sur les
opérations en devises ;
-IL tient les registres des opérations
financières, contrôle la nature des frais prélevés
par les banquiers et effectue le rapprochement entre les opérations
confiées aux banques et leur exécution ;
-Il tient les livres auxiliaires de caisse ;
-Il assure la gestion des découverts et autres
facilités de caisse accordés à la SINELAC ;
-Il contrôle les niveaux d'intérêts
débiteurs et créditeurs relatifs aux facilités de caisse
ou placements ;
-La sécurité des fonds, des titres valant
espèces et autres titres est assurée par lui.
Il sied de signaler que la politique de la trésorerie est
l'apanage de la Direction Administrative et Financière.
7. Service du Budget
-Il diffuse budgets approuvés par le Conseil
d'Administration ;
-Il suit l'exécution du budget de l'exercice ;
-Il informe la hiérarchie et les services concernés
de la situation d'engagement budgétaire pour chaque article
budgétaire ;
-Il assure le suivi budgétaire par l'analyse des
écarts entre les réalisations et les prévisions ; -Il
précise la période de l'élaboration des projets du budget
de l'année à venir.
Les services que nous venons d'énumérer sont
dirigés par des cadres moyens qui ont une expérience
adéquate.
* Direction Technique
Elle exploite la Centrale RUZIZI II. En son sein, elle a :
- l'Equipe d'Electriciens ;
- l'Equipe de Mécaniciens ; - l'Equipe d'Opérateurs
;
- l'Equipe d'Electroniciens ;
Elle commande également les unités de Poste de
Mururu II qui tient une Equipe d'Opérateurs. Le Chef de Centrale RUZIZI
II et le Chef de Poste de Mururu II sont des cadres d'Opérateurs, tandis
que les Chef d'Equipes sont les membres du personnel d'encadrement.
1. Equipe d'Electriciens
Elle intervient lorsqu'il y a un problème dans le
système électrique de la Centrale hydroélectrique.
Elle entretient le circuit électrique et la ligne haute-
tension (H.T.).
2. Equipe de Mécaniciens
Cette équipe s'occupe de tous les problèmes
mécaniques qui peuvent surgir à la Centrale
hydroélectrique.
Elle est dotée d'un atelier mécanique et d'un
garage de la partie mécanique, de la centrale hydroélectrique et
fait l'entretient des engins lourds (compresseurs, motopompe).
3. Equipe d'opérateur de la centrale de RUZIZI II.
Cette Equipe est considérée comme l'oeil de la centrale
RUZIZI II.
Elle sait lire et manipuler le tableau de bord de la salle de
commande de la centrale hydroélectrique tout « en respectant les
instructions de la hiérarchie.
Elle est en contact permanent avec l'Equipe de opérateurs
du poste de MURURU II, pour contrôler l'énergie électrique
produite à chaque heure.
4. Equipe d'Electroniciens
Elle assure le bon fonctionnement de circuit
électronique de la Centrale hydroélectrique qui consiste à
protéger les installations de la Centrale, à maintenir la vitesse
du rotor de la turbine pour éviter les perturbations dans les
réseaux, à déclencher le système d'alarme lorsqu'il
y a une anomalie, à faire fonctionner automatiquement le système
contre l'incendie.
Elle s'occupe aussi de la bonne marche du système des
télécommunications.
5. Services des Travaux Publics
Il effectue les études pour maintenir en bon état
le bâtiment qui abrite les groupes et les ouvrages de génie civil
qui se trouvent en amont de la Centrale hydroélectrique.
6. Equipe d'opérateurs du poste de MURURU II Elle
assure le suivi d'injection d'énergie électrique aux
réseaux nationaux.
Elle contrôle la fréquence de l'ensemble des
réseaux ; prend note de la quantité d'énergie
électrique consommée par chaque réseau national et envoie
les relevés au Département des Finances.
1.2 NOTIONS DES FINANCES
La finance est l'un des piliers du management et la monnaie est
citée parmi les ressources de base du management.
Pour faire fonctionner un système, il faut qu'i y ait les
capitaux pour le personnel, pour les besoins, pour les stocks, pour la
production, pour le fonctionnement, etc.
Les quatre piliers du management :
1) L e marketing ;
2) Les hommes ;
3) La finance ;
4) La production méthodique, planifiée et
contrôlée1.
1.2.1. DEFINITIONS * LE BILAN
Bilan est un mot qui provient de la langue italienne «
bilancio ». Bilancio signifie
balance.
Le bilan est un tableau qui donne la situation d'un
système ou d'affaire à un moment déterminé de sa
vie.
C'est un tableau qui se présente parfois sous forme de T
subdivisé de deux parties. La partie de gauche porte le nom de l'Actif
et celle de droit Passif.
Ces parties peuvent également être
superposées dans un document.
1 MAX MOREAU, Le management pratique de
l'entreprise, 2ème édition, Economique 48, rue
hericart 78015, Paris, page 61.
Le bilan montre la situation de l'affaire à tout moment.
Il indique les résultats de la gestion, bons ou mauvais1.
Pour entreprendre un management qui soit efficace, il est
nécessaire de pouvoir l'évaluer.
Pour ce faire, l'entreprise dispose d'outils précis :
-En comptabilité : (le compte de pertes et profits ainsi
que le bilan permettront de constater clairement la situation financière
de l'entreprise).
-Le calcul économique (les prix de revient devront
être établis pour tous les produits, de même certaines
méthodes de calcul telle que le << calcul de la rentabilité
du capital investi » seront des terrains précieux de la
santé de l'entreprise2.
Classiquement, le bilan est une photocopie à la fin d'un
exercice de la situation du patrimoine de l'entreprise3.
1.2.2. L'UTILITE PRIMORDIALE DES FINANCES
Toutes les activités tournent à l'aide des
finances. En tous les cas, la grande majorité des ressources
financières arrangent beaucoup de problèmes dans les
organisations.
Pour monter une affaire, qu'elle soit grande ou petite, les
promoteurs doivent recourir aux finances, pour son démarrage et durant
la vie de cette affaire les finances doivent toujours intervenir pour qu'elle
puisse survivre.
Les finances sont des ressources de base qui attirent
l'attention particulière de managers par conséquent ils sont
obligés d'appliquer un gestion financière transparente au sein
des systèmes en tenant compte des facteurs influençant
l'environnement.
La gestion financière stratégique est la
clé de réussite dans les affaires et la gestion de la
trésorerie est une partie importante qui consiste à exercer la
gestion financière dans un système.
La gestion de trésorerie est une des composantes
essentielles de la gestion financière de l'entreprise4.
<< Il faut une habile gestion financière pour se
procurer des capitaux, pour tirer le meilleur parti possible des
disponibilités, pour éviter les engagements
téméraires.
Beaucoup d'entreprises qui auraient pu être
prospères meurent de la maladie du manque d'argent. Aucune
réforme, aucune amélioration n'est possible sans
disponibilités ou sans crédit.
Une condition essentielle du succès est d'avoir
constamment sous les yeux la situation financière de l'entreprise
5».
1 RALPH B. TOWER, Manuel de gestion
financière, collection : techniques américaines, centre
régional d'éditions techniques, page 2.
2 C. COLOMBEL, Cours de management et
marketing, Educatel , P.B./11.
3 JEAN-PIERRE ET MICHEL TIROUFLET (PREFACE DE PATRICK
MESSERLIN, professeur à l'Université de Lille),
Eléments d'économie politique, Armand colin,
éditeur, Paris, 1983, page 24.
4 ROBERT OBERT, Les prévisions dans
l'entreprise, plans de financement, budgets et trésorerie,
édition Dunod, Paris 1991, page 153.
5 HENRI FAYOL, administration industrielle et
générale, Dunod, Paris 1966, page 3.
1.2.3LES ETATS FINANCIERS DE LA SINELAC
Tableau n°1
LES BILANS COMPTABLES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1992 ET 1993
BILANS DE LA SINELAC EN DTS
ACTIF
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENTS ET PROVI- SIONS
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
I. ACTIF IMMOBILISE
|
89.222.405,60
|
89.301.834,38
|
19.230.045,52
|
24.621.726,18
|
69.992.360,08
|
64.680.108,20
|
* FRAIS ET VALEURS INCORPORELLES
IMMOBILISES
|
- Frais de premier établissement
|
2.154.635,10
|
2.174.861,29
|
1.508.244,58
|
19.137.171,60
|
846.390,52
|
235.689,69
|
- Frais d'études
|
2.802.246,29
|
2.742.730,75
|
1.961.572,41
|
2.468.457,68
|
840.673,88
|
274.273,07
|
- Intérêt et commissions sur emprunts à Long
terme
|
13.403.740,10
|
13.403.740,10
|
9.382.618,05
|
13.063.366,00
|
4.021.122,05
|
1.340.374,04
|
SOUS-TOTAL
|
18.360.621,49
|
18.321.332,14
|
12.852.435,04
|
16.470.995,34
|
5.508.186,45
|
1.850.336,80
|
* VALEURS CORPORELLES IMMOBILISEES
|
|
|
|
|
|
|
- Immeuble
|
3.603.907,31
|
3.623.526,08
|
449.793,76
|
578.373,67
|
3.154.113,55
|
3.045.152,41
|
- Matériel Roulant
|
317.094,70
|
305.899,00
|
232.738,40
|
274.189,33
|
84.356,30
|
31.709,67
|
- Mobilier
|
131.544,13
|
84.226,12
|
39.958,95
|
34.466,16
|
91.585,18
|
50.459,96
|
- Matériel divers
|
150.043,39
|
168.234,38
|
93.955,91
|
123.190,53
|
56.087,48
|
45.043,85
|
- Outillage
|
420.259,32
|
452.972,98
|
265.005,08
|
354.612,86
|
155.254,03
|
98.360,12
|
- Génie Civil Centrale
|
40.710.323,32
|
40.710.323,32
|
2.849.041,38
|
3.663.247,84
|
37.861.281,94
|
37.047.075,48
|
- Génie Civil Poste
|
1.925.222,61
|
1.925.222,61
|
134.743,21
|
173.247,66
|
1.790.479,40
|
1.751.974,95
|
- Installations hydromécaniques
|
1.860.615,99
|
1.860.615,99
|
195.193,01
|
251.011,49
|
1.665.422,98
|
1.802.604,50
|
- Turbines et auxiliaires
|
5.176.091,46
|
516.272,50
|
543.608,70
|
697.025,88
|
4.632.482,76
|
4.465.246,62
|
- Alternateurs et auxiliaires
|
6.868.822,54
|
6.748.398,31
|
720.068,20
|
910.081,87
|
6.148.754,34
|
5.838.316,44
|
- Equipement Général
|
486.063,79
|
486.063,79
|
51.416,23
|
66.012,74
|
434.647,56
|
420.051,05
|
- Equipement haute tension
|
2.382.487,02
|
2.362.087,22
|
248.654,38
|
317.446,55
|
2.133.832,64
|
2.044.640,67
|
- Equipement de protection et de mesure
|
1.553.260,28
|
1.540.376,20
|
162.117,50
|
207.022,23
|
1.391.142,78
|
1.333.353,97
|
- Ligne 110 KV
|
2.342.038,00
|
23.269.647,81
|
204.928,33
|
207.022,23
|
1.391.142,78
|
2.065.783,49
|
- Equipement de secours
|
1.582.388,42
|
1.579.435,26
|
186.387,44
|
239.617,71
|
1.396.000,98
|
1.339.817,55
|
- Immobilisations litigieuses en service
|
1.332.562,61
|
1.580.005,00
|
0
|
0
|
1.332.562,61
|
158.005,00
|
Sous total
|
70.842.724,68
|
70.917.326,57
|
6.377.610,48
|
8.150.730,84
|
64.465.114,20
|
62.766.595,73
|
ACTIF (SUITE)
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
|
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
VALEURS CORPORELLES IMMOBILISEES
|
|
|
|
|
|
|
EN COURS
|
-Constructions en cours
|
13.443,97
|
59.082,57
|
0,00
|
0,00
|
13.443,97
|
59.082,57
|
Sous total
|
13.443,98
|
59.082,58
|
0,00
|
0,00
|
13.443,98
|
59.082,58
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
|
-Caution et garanties déposées
|
5.615,46
|
4.093,10
|
0,00
|
0,00
|
5.615,46
|
4.093,10
|
-Prêt pour achat véhicules LMT
|
0
|
0
|
0,00
|
0,00
|
0
|
0
|
Sous total
|
5.615,46
|
4.093,10
|
0,00
|
0,00
|
5.615,46
|
4.093,10
|
II ACTIF CIRCULANT
|
13.398.469,14
|
14.536.818,01
|
1.118.785,30
|
1.610.585,96
|
11.279.683,84
|
12.926.242,05
|
*STOCK
|
|
|
|
|
|
|
-Stock pièces de rechange
|
840.381,11
|
837.494,94
|
0,00
|
0,00
|
840.381,11
|
837.494,94
|
-Sous- total
|
840.381,12
|
837.494,95
|
0,00
|
0,00
|
840.381,12
|
837.494,95
|
* VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
|
|
-Fournisseurs et acomptes sur cde
|
53.767,79
|
9.308,23
|
0,00
|
0,00
|
53.767,79
|
9.308,23
|
-Client
|
8.854.908,18
|
12.635.083,62
|
1.118.122,60
|
1.610.575,96
|
7.736.785,58
|
11.024.507,66
|
-Avances et Prêts au Personnel
|
62.385,89
|
89.138,20
|
0,00
|
0,00
|
62.385,89
|
89.138,20
|
-Débiteurs divers
|
90.458,36
|
202.886,65
|
662,7
|
0,00
|
89.795,66
|
205.886,65
|
-Débiteurs notes de débit à
établir
|
15.035,14
|
30.744,94
|
0,00
|
0,00
|
15.035,14
|
30.744,94
|
-Compte de régularisation de l'Actif
|
13.163,61
|
7.921,62
|
0,00
|
0,00
|
13.163,61
|
7.921,62
|
Sous- total
|
9.089.718,97
|
12.978,083,26
|
1.118.785,30
|
1.610.575,96
|
7.970.933,67
|
11.367.507,30
|
*VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
|
|
|
-Banques
|
2.446.578,35
|
1.296.688,30
|
0,00
|
0,00
|
2.446.578,35
|
1.296.688,30
|
-Chèques et /ou O.P. en circulation
|
-78.690,99
|
-607.171,46
|
0,00
|
0,00
|
-78.690,99
|
"-607.171,46
|
-Caisses
|
844,69
|
1.947,34
|
0,00
|
0,00
|
844,69
|
1.947,34
|
-Transfert des fonds
|
99.637,01
|
29.775,63
|
0,00
|
0,00
|
99.637,01
|
29.775,63
|
Sous- total
|
2.468.369,06
|
271.239,81
|
0,00
|
0,00
|
2.468.369,06
|
721.239,81
|
TOTAL DE L'ACTIF
|
101.620.474,74
|
103.838.652,39
|
20.348.830,82
|
26,232.302,14
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
PASSIF
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
I.CAPITAUX PERMANENTS
|
68.815.770,06
|
59.297.089,99
|
1.209.672,24
|
1.55.817,36
|
67.606.097,82
|
57.746.252,63
|
*RESSOURCES PROPRES
|
|
|
|
|
|
|
-Capital souscrit appelé
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
0,00
|
0,00
|
12.000.000.,00
|
12.000.000,00
|
Sous total
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
0,00
|
0,00
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
*RESULTAT (PERTE)
|
|
|
|
|
|
|
-Résultat des exercices antérieurs
|
-20.596.813,97
|
-27.242.795,92
|
0,00
|
0,00
|
-20.596.813,97
|
-27.242.795,92
|
-Résultat de l'exercice
|
-6.645.981,95
|
-4.125.710,64
|
0,00
|
0,00
|
-6.645.981,95
|
-4.125.710,64
|
Sous total
|
-27.242.795,92
|
-31.368.506,56
|
0,00
|
0,00
|
-27.242.795,92
|
-31.368.506,56
|
*SUBVENTIONS
|
|
|
|
|
|
|
-Subventions d'Equipement Italie
|
7.180.385,39
|
7.180.385,39
|
746.251,93
|
961.663,49
|
6.434.133,46
|
6.218.721,90
|
-Subventions d'étude et de surveillance FED
|
3.141.376,66
|
3.141.376,66
|
430.816,79
|
553.969,95
|
2.710.559,87
|
2.587.406,71
|
-Subvention AFME
|
35.183,92
|
35.183,92
|
32.603,52
|
35.183,92
|
2.580,40
|
0
|
-Sous total
|
10.356.945,97
|
10.356.945,97
|
1.209.672,24
|
1.550.817,36
|
9.147.273,73
|
8.806.128,61
|
*EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME
|
|
|
|
|
|
|
-Emprunts à long terme IDA
|
58.354.041,27
|
54.505.878,38
|
0,00
|
0,00
|
58.354.041,27
|
54.505.878,38
|
-Emprunts à long terme FED
|
13.983.346,74
|
12.653.019,32
|
0,00
|
0,00
|
13.983.346,74
|
13.653.019,32
|
-Emprunts à long terme BDGEL
|
857.996,52
|
643.497,40
|
0,00
|
0,00
|
857.996,52
|
643.497,40
|
-Fournisseurs à plus d'un an
|
506.235,48
|
506.235,48
|
0,00
|
0,00
|
506.235,48
|
506.235,48
|
Sous total
|
73.701.620,01
|
68.308.630,58
|
0,00
|
0,00
|
73.701.620,01
|
68.308.630,58
|
PASSIF (SUITE)
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISEMENTS ET PROVISIONS
|
VALEUR NETTE
COMPTABLE
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
1992
|
1993
|
II. DETTES A COURT TERME
|
13.665.946,10
|
19.860.097,62
|
0,00
|
0,00
|
13.665.946,10
|
19.860.097,62
|
-Fournisseurs locaux
|
11.687,24
|
12.293,08
|
0,00
|
0,00
|
11.687,24
|
12.293,08
|
-Fournisseurs étrangers
|
537,85
|
4.009,58
|
0,00
|
0,00
|
537,85
|
4.009,58
|
-FSS locaux factures à recevoir
|
2.557,97
|
1.689,93
|
0,00
|
0,00
|
2.557,97
|
1.689,93
|
-Fournisseurs étrangers factures à recevoir
|
33.816,96
|
22.446,77
|
0,00
|
0,00
|
33.816,96
|
22.446,77
|
-Fournisseurs étrangers litigieux
|
1.580.005,00
|
1.548.808,51
|
0,00
|
0,00
|
1.580.005,00
|
1.548.808,51
|
-Rémunérations dues
|
3.560,67
|
5.825,61
|
0,00
|
0,00
|
3.560,67
|
5.825,61
|
-Etats et organismes étatiques
|
18.676,35
|
52.227,22
|
0,00
|
0,00
|
18.676,35
|
52.227,22
|
-Subvention à recevoir
|
139.437,96
|
139.437,96
|
0,00
|
0,00
|
139.437,96
|
139.437,96
|
-Emprunts à recevoir
|
0,00
|
46.132,48
|
0,00
|
0,00
|
0
|
46.132,48
|
-Intérêts et commissions à payer
|
4.551.910,54
|
10.844.347,39
|
0,00
|
0,00
|
4.551.910,54
|
10.844.347,39
|
-Créditeurs divers
|
7.968,91
|
25.130,85
|
0,00
|
0,00
|
7.968,91
|
25.130,85
|
-Charges à payer
|
36.560,00
|
44.830,00
|
0,00
|
0,00
|
36.560,00
|
25.130,85
|
-Emprunt à court terme
|
7.279.226,65
|
7.112.918,24
|
0,00
|
0,00
|
7.279.226,65
|
7.112.918,24
|
Sous total
|
13.665.946,10
|
19.860.097,62
|
0,00
|
0,00
|
13.665.946,10
|
19.860.097,62
|
TOTAL DU PASSIF
|
82.481.716,16
|
79.157.167,61
|
1.209.672,24
|
1.550.817,36
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
Source : Les états financiers de la SINELAC N.B :
L'arrangement conçu par nous-même
Tableau n° 2
COMPTES D'EXPLOITATION GENERALE D'EXERCICES
CONSECUTIFS1992 ET 1993
N° CPTES
|
INTITULES DES COMPTES
|
1992
|
1993
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DEBIT
|
CREDIT
|
61
|
*MATIERES ET FOURNITURES
|
|
|
|
|
CONSOMMEES
|
|
-Carburant et lubrifiants
|
18.031,98
|
|
19.150,42
|
|
|
-Eau et électricité bureaux
|
704,61
|
|
1.693,16
|
|
|
-Tenue de travail
|
0,00
|
|
2.017,50
|
|
|
-Produits d'entretien
|
4.778,37
|
|
6323,38
|
|
|
-Imprimés et fournitures de bureau
|
13.810,63
|
|
12.297,02
|
|
|
-Fournitures informatiques
|
794,49
|
|
0,00
|
|
|
-Matériel pour entretien
|
14.733,37
|
|
52.906,77
|
|
|
-Câbles et fils électriques
|
0,00
|
|
3.220,24
|
|
|
-Autres fournitures diverses
|
24.233,27
|
|
0,00
|
|
|
Sous total
|
77.086,72
|
|
97,608,49
|
|
62
|
*TRANSPORT CONSOMMES
|
|
|
|
|
|
-Frais de voyage de mission
|
2.050,64
|
|
1.847,25
|
|
|
-Location véhicules
|
0,00
|
|
5.072,06
|
|
|
Sous total
|
2.050,64
|
|
6.919,31
|
|
63
|
*AUTRES SERVICES CONSOMMES
|
|
|
|
|
|
-Entretien maison d'habitation
|
791,43
|
|
3.240,06
|
|
|
-Entretien véhicules
|
10.992,98
|
|
9.214,90
|
|
|
-Entretien matériel de bureau
|
4.112,51
|
|
4.188,60
|
|
|
-Entretien matériel de maisons
|
856,44
|
|
0,00
|
|
|
-Frais de surveillance
|
2.141,27
|
|
2.969,44
|
|
|
-Frais de P.T.T
|
10.051,59
|
|
9.459,16
|
|
|
-Frais bancaires
|
1.034,02
|
|
739,43
|
|
|
-Frais sur opérations de change
|
4.826,44
|
|
6.189,45
|
|
|
-Indemnité de mission
|
20.712,84
|
|
36.167,07
|
|
|
-Frais d'accueil et de réception
|
3.418,88
|
|
1.577,16
|
|
|
-Frais d'audit externe
|
20.169,13
|
|
15.000,00
|
|
|
-Frais d'assistance technique
|
3.250,51
|
|
7.602,64
|
|
|
-Frais d'annonces et publicités
|
208,89
|
|
1.813,29
|
|
|
-Documentations diverses
|
1.566,44
|
|
1.768,47
|
|
|
(Agences en douanes)
|
1.784,29
|
|
7.657,49
|
|
|
Sous total
|
85.917,66
|
|
107.587,16
|
|
64
|
*CHARGES DIVERSES
|
|
|
|
|
|
-Assurances
|
4.829,85
|
|
2.375,01
|
|
|
-Assemblée générale
|
7.572,14
|
|
9.210,00
|
|
|
-Conseil d'administration
|
20.518,90
|
|
43.197,69
|
|
|
-Collège des commissaires aux comptes
|
8.579,30
|
|
7.451,00
|
|
|
-Réunion des Electriciens
|
149,63
|
|
0,00
|
|
|
-Pertes de change
|
1.586.768,85
|
|
1.422.732,06
|
|
|
-Frais de participation stages et dons
|
50,00
|
|
1.839,83
|
|
|
-Autres charges diverses
|
959,25
|
|
846,76
|
|
|
Sous total
|
1.629.427,92
|
|
1.487.652,35
|
|
65
|
* FRAIS DU PERSONNEL
|
|
|
|
|
|
-Traitement et salaires de base
|
435.165,77
|
|
358.345,09
|
|
|
-Allocations familiales
|
70.775,84
|
|
69.738,01
|
|
|
-Charges patronales
|
16.114,12
|
|
25.585,43
|
|
|
-Frais INPP
|
988,93
|
|
978,09
|
|
|
-Frais médicaux et pharmaceutiques
|
30.483,15
|
|
36.776,62
|
|
|
-Frais médicaux à l'étranger
|
2.548,97
|
|
2.774,52
|
|
|
-Frais de scolarité
|
6.300,78
|
|
3.398,44
|
|
|
-Frais de voyage de congé
|
5.296,31
|
|
9.863,85
|
|
|
-Indemnité de logement
|
24.573,88
|
|
64.115,22
|
|
|
-Loyer des agents logés
|
6.794,87
|
|
0,00
|
|
|
-Indemnité de transport
|
6.512,03
|
|
30.667,75
|
|
|
Eau et électricité
|
252,84
|
|
0,00
|
|
|
-Frais de déménagement
|
225,68
|
|
1.481,07
|
|
|
-Frais de formation personnel
|
1.085,0
|
|
0,00
|
|
|
-Frais du personnel temporaire
|
1.249,63
|
|
1.483,13
|
|
|
-Indemnités de caisse
|
775,9
|
|
775,9
|
|
|
-Frais funéraires
|
818,88
|
|
255,54
|
|
|
-Indemnité de fin de carrière et de
|
|
|
|
|
|
préavis
|
31.733,41
|
|
9.985,19
|
|
|
-Indemnités de décès
|
1.652,28
|
|
0,00
|
|
|
-Indemnités compensatoires de congé
|
4.910,49
|
|
961,25
|
|
|
-Frais de rapatriement
|
2.454,23
|
|
0,00
|
|
|
-Loisirs du personnel
|
27,35
|
|
0,00
|
|
|
Sous total
|
650.740,32
|
|
617.185,08
|
|
|
*CONTRIBUTIONS ET TAXES
|
|
|
|
|
66
|
DIVERSES
|
|
|
|
|
|
-Plaques minéralogiques
|
99,11
|
|
66,67
|
|
|
-amendes de retard CPR
|
533,01
|
|
2.585,47
|
|
|
Sous total
|
632,12
|
|
2.652,14
|
|
67
|
*CHARGES FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
-Intérêts intercalaires IDA
|
6.266.744,95
|
|
7.170.342,32
|
|
|
-Intérêts FED
|
103.488,34
|
|
94.897,64
|
|
|
-Intérêts et commissions BDEGEL
|
106.185,21
|
|
87.471,84
|
|
|
Sous total
|
6.476.418,50
|
|
7.352.711,80
|
|
68
|
*DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS
|
|
|
|
|
|
-Dotations aux amortissements
|
5.532.909,68
|
|
5.497.199,84
|
|
|
-Dotations aux
|
|
|
|
|
|
amortissements provisions
|
0,00
|
|
993.955,11
|
|
|
Sous total
|
5.532.909,68
|
|
6.491.154,95
|
|
71
|
*PRODUCTION VENDUE
|
|
|
|
|
|
-Vente à la REGIDESO
|
|
1.837.256,20
|
|
1.876.266,15
|
|
-Vente à l'ELECTROGAZ
|
|
3.749.562,0
|
|
5.633.276,94
|
|
-Vente à la SNEL
|
|
522.200,87
|
|
2.269.511,85
|
|
Sous total
|
|
6.109.019,07
|
|
9.779.054,94
|
74
|
*PRODUITS ET PROFITS DIVERS
|
|
|
|
|
|
-Intérêts créditeurs
|
|
114.719,83
|
|
89.659,13
|
|
-Intérêts divers
|
|
10.874,22
|
|
399,52
|
|
-Gain de change
|
|
704.072,15
|
|
1.341.537,72
|
|
-Quote-part amortissement des -
|
|
|
|
|
|
subventions
|
|
345.601,50
|
|
341.145,12
|
|
-Reprise sur amortissement et provisions
|
|
0,00
|
|
|
|
Sous -total
|
|
1.175.267,70
|
|
2.352.718,40
|
Classe 6
|
Total des charges (6)
|
14.455.183,56
|
|
16.163.471,28
|
|
Classe 7
|
Total des produits (7)
|
|
7.284.286,77
|
|
12.131.773,34
|
83
84
|
*RESULTAT HORS EXPLOITATION Résultat hors exploitation
Sous -total
|
|
685.673,85 685.673,85
|
93.188,85 93.188,85
|
|
*RESULTAT SUR SESSION
D'IMMOBILISATION
|
|
|
|
|
|
Résultat sur cession d'immobilisation
|
160.759,01
|
|
823,85
|
|
Sous total
|
160.759,01
|
|
823,85
|
|
Total classe 8
|
160.759,01
|
685.673,85
|
94.012,70
|
|
*RESULTAT DE LA PERIODE A AFFECTER (PERTE)
|
|
6.645.981,95
|
|
4.125.710,64
|
TOTAL
|
14.615.942,57
|
14.615.942,57
|
16.257.483,98
|
16.257.483,98
|
Source : Les états financiers de la SINELAC N.B :
L'arrangement conçu par nous même.
Tableau n° 3
LES BILANS COMPTABLES D'EXERCICES CONSECUTIFS 1993 ET 1994
BILANS DE LA SINELAC
ACTIF
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENT ET PROVISIONS
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
I. ACTIF IMMOBILISE
|
89.301.834,38
|
89.819.431,90
|
24.621.726,18
|
28.262.320,80
|
64.680.108,20
|
61.557.11,10
|
* FRAIS ET VALEURS INCORPORELS
|
|
|
|
|
|
|
IMMOBILISES
|
|
|
|
|
|
|
-Frais de premier établissement
|
2.174.861,29
|
2.676.796,77
|
1.939.171,60
|
2.229.859,81
|
235.689,69
|
446.936,96
|
-Frais d'études
|
2.742.730,75
|
2.742.730,75
|
2.468.457,68
|
2.742.730,75
|
274.273,07
|
0
|
-Intérêts et commissions sur emprunts à Long
terme
|
13.403.740,10
|
13.403.740,10
|
12.063.366,06
|
13.403.740,10
|
1.340.374,04
|
0
|
Sous total
|
18.321.332,14
|
18.823.267,62
|
16.470.995,34
|
18.376.330,66
|
1.850.336,80
|
446.936,96
|
*VALEURS CORPORELLES IMMOBILISES
|
|
|
|
|
|
|
-Immeubles
|
3.623.526,08
|
3.627.434,30
|
578.373,67
|
707.542,11
|
3.045.152,41
|
2.919.892,19
|
-Matériel roulant
|
305.899,00
|
305.899,00
|
274.189,33
|
287.711,12
|
31.709,67
|
18.187,88
|
-Mobilier
|
84.926,12
|
84.926,12
|
34.466,16
|
42.907,57
|
50.459,96
|
42.018,55
|
-Matériel divers
|
168.234,38
|
154.340,99
|
123.190,53
|
141.043,33
|
45.043,85
|
13.297,66
|
-Outillage
|
452.972,98
|
470.425,93
|
354.612,86
|
411.682,59
|
98.360,12
|
58.743,34
|
-Génie Civil Centrale
|
40.710.323,32
|
40.710.323,32
|
3.663.247,84
|
4.477.454,31
|
37.047.075,48
|
36.232.869,01
|
-Génie Civil Poste
|
1.925.222,61
|
1.925.222,61
|
173.247,66
|
211.752,11
|
1.751.974,95
|
1.713.470,50
|
-Installations hydromécaniques
|
1.860.615,99
|
1.860.615,99
|
251.011,49
|
306.829,97
|
1.609.604,50
|
1.553.786,02
|
-Turbines et auxiliaires
|
5.162.272,50
|
5.162.272,50
|
697.025,88
|
851.894,05
|
4.465.246,62
|
4.310.378,45
|
-Alternateurs et auxiliaires
|
6.748.398,31
|
6.748.398,31
|
910.081,87
|
1.112.533,83
|
5.838.316,44
|
5.635.864,48
|
-Equipement générale
|
486.063,79
|
486.063,79
|
66.012,74
|
80.594,65
|
420.051,05
|
405.469,14
|
-Equipement haute tension
|
2.362.087,22
|
2.362.087,22
|
317.446,55
|
388.309,16
|
2.044.640,67
|
1.973.778,06
|
-Equipement de protection et de mesure
|
1.540.376,20
|
1.540.376,20
|
207.022,23
|
253.233,51
|
1.333.353,97
|
1.287.142,69
|
-Lignes 110KV
|
2.326.967,81
|
2.326.967,81
|
261.184,32
|
319.358,52
|
2.065.783,49
|
2.007.609,29
|
-Equipement de secours
|
1.579.435,26
|
1.579.435,26
|
239.617,71
|
293.143,31
|
1.339.817,55
|
1.286.291,95
|
-Immobilisations litigieuses en service
|
1.580.005,00
|
1.580.005,00
|
0,00
|
0,00
|
1.580.005,00
|
1.580.005,00
|
Sous total
|
70.917.326,57
|
70.924.794,35
|
8.150.730,84
|
9.885.990,14
|
62.766.595,73
|
61.038.804,21
|
ACTIF (SUITE)
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
VALEURS CORPORELLES IMMOBILISEES EN
|
|
|
|
|
|
|
COURS
|
-Constructions en cours
|
59.082,57
|
67.137,41
|
0,00
|
0,00
|
59.082,57
|
67.137,41
|
Sous total
|
59.082,57
|
67.137,41
|
0,00
|
0,00
|
59.082,57
|
67.137,41
|
IMMOBILISATIONS FINANCIERES
|
|
|
|
|
|
|
-Caution et garanties déposées
|
4.093,10
|
4.232,62
|
0,00
|
0,00
|
4.093,10
|
4.232,52
|
Sous total
|
4.093,10
|
4.232,62
|
0,00
|
0,00
|
4 093,10
|
4 232,52
|
II. ACTIF CIRCULANT
|
14.536.818,01
|
18.772.668,55
|
1.610.575,96
|
1.150.678,77
|
12.926.242,05
|
17.621.989,76
|
*STOCK
|
|
|
|
|
|
|
-Stock pièces de rechange
|
837.494,94
|
803.143,76
|
0,00
|
0,00
|
837.494,94
|
803.143,76
|
Sous total
|
837.494,94
|
803.143,76
|
0,00
|
0,00
|
837.494,94
|
803.143,76
|
*VALEURS REALISABLES
|
|
|
|
|
|
|
-Fournisseurs acomptes sur cde
|
9.308,23
|
71.407,66
|
0,00
|
0,00
|
9.308,23
|
71.407,66
|
-Client
|
12.635.083,62
|
17.534.624,75
|
1.610.575,96
|
1.150.678,77
|
11.024.507,66
|
16.383.945,98
|
-Avances et Prêts au Personnel
|
89.138,20
|
64.174,52
|
0,00
|
0,00
|
89.138,20
|
64.174,52
|
-Débiteurs divers
|
205.886,65
|
184.649,70
|
0,00
|
0,00
|
205.886,65
|
184.649,70
|
-Débiteurs notes de débit à
établir
|
30.744,94
|
2.799,13
|
0,00
|
0,00
|
30.744,94
|
2.799,13
|
-Compte de régularisation de l'actif
|
7.921,62
|
374,11
|
0,
|
0,00
|
7.921,62
|
374,11
|
Sous total
|
12.978.083,26
|
17.858.029,87
|
1.610.575,96
|
1.150.678,77
|
11.367.507,30
|
16.707.351,10
|
*VALEURS DISPONIBLES
|
|
|
|
|
|
|
-Banques
|
1.296.688,30
|
176.860,74
|
0,00
|
0,00
|
1.296.688,30
|
176.860,74
|
-Chèque et /ou O.P. en circulation
|
1.947,34
|
11.940,11
|
0,00
|
0,00
|
1.947,34
|
11.940,11
|
-Caisses
|
29.775,63
|
10.743,06
|
0,00
|
0,00
|
29.775,63
|
10.743,06
|
-Transfert des fonds
|
-607.171,46
|
-88.048,99
|
0,00
|
0,00
|
-607.171,46
|
-88.048,99
|
Sous total
|
721.239,81
|
11.494,92
|
0,00
|
0,00
|
721.239,81
|
11.494,92
|
TOTAL DE L'ACTIF
|
103.838.652,39
|
108.592.100,55
|
26.232.302,14
|
29.412.999,57
|
77.606,350,25
|
79.179.100,88
|
PASSIF
|
VALEUR D'ACQUISIITION
|
AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
I. CAPITAUX PERMANENTS
|
59.297.069,99
|
50.391.151,91
|
1.550.817,36
|
1.868.531,96
|
57.746.252,63
|
48.522.619,95
|
* RESSOURCES PROPRES
|
|
|
|
|
|
|
-Capital souscrit appelé
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
0,00
|
0,00
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
Sous total
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
0,00
|
0,00
|
12.000.000,00
|
12.000.000,00
|
*RESULTAT (PERTE)
|
|
|
|
|
|
|
-Résultat des exercices antérieurs
|
-27.242.795,92
|
-31.368.506,56
|
0,00
|
0,00
|
-27.242.795,92
|
-31.368.506,56
|
-Résultats de l'exercice
|
-4.125.710,64
|
-4.627.613,94
|
0,00
|
0,00
|
-4.125.710,64
|
-4.627.613,94
|
Sous total
|
-31.368.506,56
|
-35.996.120,50
|
0,00
|
0,00
|
-31.368.506,56
|
-35.996.120,50
|
*SUBVENTIONS
|
|
|
|
|
|
|
-Subventions d'Equipement Italie
|
7.180.385,39
|
7.180.385,39
|
961.663,49
|
1.184.763,58
|
6.218.721,90
|
5.995.621,81
|
-Subventions d'Etude et de surveillance FED 3.141.376,66
|
3.141.376,66
|
553.969,95
|
648.584,46
|
2.587.406,71
|
2.492.792,20
|
-Subvention AFME
|
35.183,92
|
35.183,92
|
35.183,92
|
35.183,92
|
0,00
|
0
|
Sous total
|
10.356.945,97
|
10.356.945,97
|
1.550.817,36
|
1.868.531,96
|
8.806.128,61
|
8.488.414,01
|
*EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME
|
|
|
|
|
|
|
-Emprunt à long terme IDA
|
54.505.878,38
|
50.658.715,50
|
0,00
|
0,00
|
54.505.878,38
|
50.657.715,50
|
-Emprunt à long terme FED
|
12.653.019,32
|
12.520.052,59
|
0,00
|
0,00
|
12.653.019,32
|
12.520.052,59
|
-Emprunt à long terme BDEGL
|
643.497,40
|
428.998,28
|
0,00
|
0,00
|
643.497,40
|
428.998,28
|
-Fournisseurs à plus d'un an
|
506.235,48
|
423.560,07
|
0,00
|
0,00
|
506.235,48
|
423.560,07
|
Sous total
|
68.308.630,58
|
64.030.326,44
|
0,00
|
0,00
|
68.308.630,58
|
64.030.326,44
|
PASSIF (SUITE)
|
VALEUR D'ACQUISITION
|
AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS
|
VALEUR NETTE COMPTABLE
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
1993
|
1994
|
II. DETTES A COURT TERME
|
19.860.097,62
|
30.656.480,93
|
0
|
0
|
19.860.097,62
|
30.656.480,93
|
-Fournisseurs locaux
|
12.293,08
|
9.096,10
|
0
|
0
|
12.293,08
|
9.096,10
|
-Fournisseurs étrangers
|
4.009,58
|
107.508,32
|
0
|
0
|
4.009,58
|
107.508,32
|
-FSS locaux factures à recevoir
|
1.689,93
|
0
|
0
|
0
|
1.689,93
|
0
|
-Fournisseurs étrangers factures à recevoir
|
22.446,77
|
0
|
0
|
0
|
22.446,77
|
0
|
-Fournisseurs étranger litigieux
|
1.548.808,51
|
1.548.808,51
|
0
|
0
|
1.548.808,51
|
1.548.808,51
|
-Rémunérations dues
|
5.825,61
|
8.331,84
|
0
|
0
|
5.825,61
|
8.331,84
|
-Etats et organismes étatiques
|
52.227,22
|
46.700,23
|
0
|
0
|
52.227,22
|
46.700,23
|
-Subventions à recevoir
|
139.437,96
|
0
|
0
|
0
|
139.437,96
|
0
|
-Emprunt à recevoir
|
46.132,48
|
0
|
0
|
0
|
46.132,48
|
0
|
-Intérêts et commissions à payer
|
10.844.347,39
|
17.465.853,07
|
0
|
0
|
10.844.347,39
|
17.465.853,07
|
-Créditeurs divers
|
25.130,85
|
320.537,19
|
0
|
0
|
25.130,85
|
320.537,19
|
-Charges à payer
|
7.112.918,24
|
11.104.952,17
|
0
|
0
|
7.112.918,24
|
11.104.952,17
|
-Emprunt à court terme
|
44.830,00
|
44.693,50
|
0
|
0
|
44.830,00
|
44.693,50
|
Sous total
|
19.860.097,62
|
30.656.480,93
|
0
|
0
|
19.860.097,62
|
30.656.480,93
|
TOTAL DU PASSIF
|
79.157.167,61
|
81.047.632,84
|
1.550.817,36
|
1.868.531,96
|
77.606.350,25
|
79.179.100,88
|
Source : Les états financiers de la SINELAC N.B :
L`arrangement conçu par nous même
Nous avons voulu produire à la place des comptes
d'exploitation générale un tableau de formation de
résultat simplifié.
Le Plan Comptable Général Zaïrois
était conçu de façon que la formation du résultat
dégage dix soldes successifs tels que la marge brute, la valeur
ajoutée, le résultat brut d'exploitation, le résultat brut
hors exploitation, le résultat net d'exploitation, le résultat
net hors exploitation, les résultats sur cession d'immobilisations et de
titres à court terme, le résultat avant contribution sur les
résultats, le résultat net de la période à affecter
et le cash flow.
Le tableau e formation de résultat (TFR) simplifie que
nous avons produit à dégagé trois soldes de gestion pour
les exercices 1993 et 1994.
Le solde de gestion « marge brute >> n'était
pas nécessaire pour les autorités de la SINELAC parce que ses
activités n'ont pas une prédominance commerciale.
Au niveau du tableau de formation du résultat les
simplifications sont les suivantes :les agents économiques
concernés ont la faculté de ne pas distinguer l'exploitation de
hors exploitation. Les résultats sur cessions d'immobilisations et de
titres à court terme sont présentés
séparément dans le tableau, dans une rubrique appelée
« Autres résultats >>. Cette rubrique reçoit aussi les
pertes et profits exceptionnels et sur exercices antérieurs quand leur
importance le justifie et quand les agents économiques désirent
les séparer des éléments de la gestion
courante1.
1 Conseil permanent de la Comptabilité au
Zaïre, Secrétariat Général de la Comptabilité,
Plan Comptable Général Zaïrois, 1èEdition,
1978, page 193.
Tableau n° 4
TABLEAU DE FORMATION DU RESULTAT SIMPLIFIE POUR EXERICES 1993 ET
1994
N° CPTES
|
DESIGNATION DES COMPTES
|
1993
|
1994
|
DEBIT
|
CREDIT
|
SOLDES DE GESTION
|
DEBIT
|
CREDIT
|
SOLDES DE GESTION
|
71
|
PRODUCTION VENDUE
|
|
9.779.054,94
|
|
|
7.653.192,56
|
|
61
|
MATIERES ET FOURNITURES CONSOMMEES
|
97.608,49
|
|
|
69.051,94
|
|
|
62
|
TRANSPORTS CONSOMMES
|
9.619,31
|
|
|
4.082,20
|
|
|
63
|
AUTRES SERVICES CONSOMMES
|
107.587,16
|
|
|
64.687,53
|
|
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
|
9.566.939,98
|
|
|
7.515.370,89
|
81
|
VALEUR AJOUTEE
|
|
9.566.939,98
|
|
|
7.515.370,89
|
|
74
|
PRODUITS ET PROFITS DIVERS
|
|
1.431.596,37
|
|
|
425.871,03
|
|
|
REPRISES SUR AMORTISSEMENTS ET
|
|
|
|
|
|
|
78
|
PROVISIONS
|
|
921.122,03
|
|
|
777.611,79
|
|
64
|
CHARGES ET PERTES DIVERSES
|
1.487.625,35
|
|
|
1.244.551,64
|
|
|
65
|
CHARGE DE PERSONNEL
|
617.185,08
|
|
|
675.445,91
|
|
|
66
|
CONTRIBUTIONS ET TAXES
|
2.625,14
|
|
|
0
|
|
|
67
|
INTERETS
|
7.352.711,80
|
|
|
6.907.715,28
|
|
|
68
|
DOTATION AUX AMORTISSEMENT ET PROVI.
|
6.491.154,95
|
|
|
4.791.273,39
|
|
|
82
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
|
|
(4.031.697,94)
|
|
|
(4.900.132,51)
|
83
|
RESULTAT NET D'EXPLOITATION
|
4.031.697,94
|
|
|
4.900.132,51
|
|
|
84
|
AUTRES RESULTATS
|
94.012,70
|
|
|
24.461,16
|
296.979,73
|
|
86
|
CONTRIBUTION SUR LE REVENU PROFES
|
|
|
|
|
|
|
|
SIONNELS ET LOCATIFS
|
|
|
|
|
|
|
87
|
RESULTAT NET DE LA PERIODE A AFFECTER
|
|
|
(4.125.710,64)
|
|
|
(4.627.613,94)
|
Nota : Le signe ( ) représente des chiffres
négatifs. Source : Conçu par nous-même.
CHAPITRE II : LES APPROVISIONNEMENTS ET LA
TRESORERIE
INTRODUCTION
Avant de commencer ce chapitre, il sied de connaître
quelques notions sur les approvisionnements et la trésorerie.
La gestion des approvisionnements consiste à pourvoir
le système en matières premières, produits d'entretien et
consommables, équipements, matériels, les services
nécessaires, etc., en assurant la distribution rationnelle et la gestion
des stocks pour sa bonne marche.
La trésorerie représente la possibilité
qu'un système détient en vue d'être solvable à court
terme. La trésorerie est l'ensemble des facultés de paiement
à court terme d'une entreprise, en face des obligations à court
terme1.
La trésorerie a également pour objectif de
prendre de précaution pour le bon fonctionnement du système pour
qu'il n'y ait pas des inconvénients dans l'exploitation, par exemple le
remplacement urgent d'une pièce défectueuse qui nécessite
la bonne marche d'une machine de production.
Selon la théorie Keynésienne, la détention
d'une trésorerie a trois objectifs : un motif de transaction, un motif
de précaution et un motif de spéculation2.
Les valeurs financières qui proviennent de la
trésorerie permettent au système de s'approvisionner en
matières premières, produits consommables et autres pour
réaliser la production ou le service (bien) qu'il va vendre pour obtenir
un fonds dépensé avec profit ou perte qui rentrera à la
trésorerie, cela se présente par le schéma ci-après
:
Schéma n°1 : Circuit Trésorerie -
Approvisionnement
FONDS OU CASH FLOW
VALEURS FINANCIERES
PRODUCTION MARCHANDISE SERVICE
Source : Conçu par nous même
Pour qu'il y ait un bon fonctionnement dans le système, le
circuit que nous avons représenté doit faire une boucle.
Il faut retenir :
Deux grandes fonctions de l'approvisionnement :
-les achats ;
-la gestion des stocks3.
1GEORGES PETIT-DUTAILLIS avec collaboration de HENRI
BERNARD, Le crédit et les banques, l'économique n°16,Paris,
édition Sirey, page 277.
2 MICHEL LEVASSEUR, la gestion de la trésorerie
: nature et difficulté du problème, analyse
financière,4è trimestre, Paris,1974, page 87.
3 LIONEL COLLINS, GERARD VALIN, audit et
contrôle interne aspects financiers, opérationnels et
stratégiques, Dalloz, 4è édition, 1992, page 215.
Nous allons distinguer également la différence qui
existe entre la trésorerie, le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds
de Roulement.
Les problèmes liés à la trésorerie,
recouvrement et à la gestion des approvisionnement seront
étudiés dans ce chapitre.
2.1. LA TRESORERIE AU SEIN DE LA SINELAC
La trésorerie peut se présenter sous forme de solde
entre le Fonds de Roulement et le Besoin en Fonds de Roulement.
Notre démarche consiste à expliquer la
trésorerie de la manière suivant :
-Le Fonds de Roulement est d'une part la différence
entre les capitaux permanents et les valeurs immobilisées et d'autre
part la différence qui se dégage entre les valeurs circulantes et
les dettes à court terme ;
-Le Besoin en Fond de Roulement est l'ensemble des stocks,
crédits clients (valeurs réalisables) diminué de
crédit fournisseurs ;
-La trésorerie est la différence qui existe
entre les actifs liquides et les crédits de trésorerie ainsi que
d'autres dettes à court terme d'une part et d'autre part par la
différence qui se dégage entre le Fonds de Roulement et le Besoin
en fonds de Roulement.
Michel Levasseur considère « Le Besoin en Fonds de
Roulement comme la différence entre les emplois nécessités
par les besoins de l'exploitation (stocks, crédit clients) et les
ressources générées par le cycle d'exploitation
(crédit fournisseurs) ;
- La trésorerie, comme la différence entre les
actifs liquides (titres de placement, encaisse) et les crédits de
trésorerie 1».
1 MICHEL LEVASSEUR, op. cit.,page 84.
SINELAC
BILANS SIMPLIFIES SUCCESSIFS POUR LE CALCUL DE LA
TRESORERIE
VALEUR EXDPRIMEE EN DTS
ACTIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
PASSIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
VALEURS IMMOBILISEES NETTES
|
|
|
|
(CAPITAUX PROPRES)
FONDS PROPRES
|
|
|
|
|
|
|
69.992.360,08
|
64.680.108,20
|
61.557.111,10
|
-6.095.522,19
|
-10.562.377,95
|
-15.507.706,49
|
|
|
|
|
|
|
STOCKS
|
|
|
|
DETTES A LONG ET MOYENS TERMES
|
|
|
|
840.381,11
|
837.494,94
|
803.143,76
|
73.701.620,01
|
68.308.630,58
|
64.030.326,44
|
|
|
|
|
|
|
VALEURS REALISABLES CLIENTS DEBITEURS DIVERS
|
|
|
|
FOURNISSEURS
|
|
|
|
7.970.933,67
|
11.367.507,30
|
16.707.351,10
|
1.628.605,02
|
1.589.247,87
|
1.665.412,93
|
|
|
|
|
|
|
TITRE DE DEPLACEMENT
|
|
|
|
CREDITS DE TRESORERIE ET AUTRES DETTES A COURT TERME
|
|
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
|
|
|
|
|
ENCAISSE
|
|
|
|
12.037.341,08
|
18.270.849,75
|
28.991.068
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2.468.369,06
|
721.239,81
|
111.494,92
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
791.791.100,88
|
TOTAL
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
791.791.100,88
|
Manager KENDA LAYA
Tableau n° 5
BILANS SIMPLIFIES SUCCESSIFS DE LA SINELAC POUR LE CALCUL DE LA
TRSORERIE
VALEUR EN DTS
|
|
ACTIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
PASSIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
VALEURS
IMMOBILISEES NETTES
|
69.992.360,08
|
64.680.108,20
|
61.557.11,10
|
(CAPITAUX PROPRES) FONDS PROPRES
|
-6.095.522,19
|
-10.562.377,95
|
-15.507.706,49
|
STOCKS
|
840.381,11
|
837.494,94
|
803.143,76
|
DETTES A LONG
ET MOYEN TERMES
|
73.701.620,01
|
68.308.630,58
|
64.030.326,44
|
VALEURS
REALISABLES
CLIENTS DEBITEURS DIVERS ETC
|
7.970.933,67
|
11.367.507,30
|
16.707.351,10
|
FOURNISSEURS
|
1.628.605,02
|
1.589.247,87
|
1.665.412,93
|
TITRE DE PLACEMENT
|
|
|
|
CREDITS DE TRESORE RIE ET AUTRES DETTES
A COURT TERME
|
12.037.341,08
|
18.270.849,75
|
28.991.068
|
ENCAISSE
|
23.468.369,06
|
721.239,81
|
111.494,92
|
|
|
|
|
TOTAL
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
79.179.100,88
|
TOTAL
|
81.272.043,92
|
77.606.350,25
|
79.179.100,88
|
Dans notre étude nous utilisons le DROIT DE TIRAGE SPECIAL
(DTS) qui est d'usage à la SINELAC comme unité monétaire
pour ses opérations.
2.1.1. LA TRESORERIE ET L'EXPLOITATION DE LA SINELAC
1. EQUATION D'EQUILIBRE DE
TRESORERIE
[ ( FP+DLMT) - VI ] - [ (S+CRE CLT + D...) - CRE FSS] = [ ( TDP+
CS) - CRE DE TRS] [ CP - VI ] - [ ENBE - RGCE ] = [ AL - CRE DE TRS ET AUTRES
DCT ]
FR - BFR = AL - CRE DE TRS ET AUTRES DTC
TRS = TRS
|
|
|
FR > BFR
|
- TRS = -TRS
|
FR < BFR
|
0 = 0
|
|
FR = BFR
|
Au cas où la trésorerie est positive notre
équation d'équilibre se présente de la manière
suivante : ( VI + BFR ) + TRS = (FP + DL MT)
AR + TRS = C.P.
TRS = CP -AR
Cela veut dire que FR > BFR
Au cas où la trésorerie est négative notre
dernière équation d'équilibre sera :
( VI + BFR ) = ( FP + DL MT) + TRS AR = CP + TRS
-TRS = CP -AR1
Cela veut dire que FR < BFR
La trésorerie est équilibrée lorsque les
membres qui se trouvent de part et d'autre du signe de l'égalité
présente une valeur numérique nulle, notre équation
d'équilibre n'est alors :
( VI + BFR ) + 0 = ( FP + DL MT )
AR + 0 = CP
0 = CP - AR
Cela revient à dire que FR = BFR
Un déséquilibre de trésorerie résulte
d'une évolution du fonds de roulement insuffisant pour couvrir le
financement de l'exploitation1.
1 1 JOSEPH IFERGAN, Les difficultés des
entreprises, diagnostic et plan de redressement, centre de librairie et
d'éditions techniques C.L.E.T. ; 1985, page 61.
Comme nous avons terminé à démontrer notre
équation d'équilibre de trésorerie, il y a lieu de passer
à l'application concrète dans le cas de la SINELAC.
2.CALCUL ET EVOLUTION DE TRESORERIE
Tableau n° 6
DESIGNATION
|
1992
|
1993
|
1994
|
FR
|
- 2.386.262,26
|
- 6.933.855,57
|
- 12.034.491,15
|
BFR
|
7.182.709,76
|
10.615.754,37
|
15.854.081,93
|
FR - BFR
|
- 9.568.972,02
|
- 17.549.609,94
|
- 28.879.573,08
|
AL
|
2.468.369,06
|
721.239,81
|
111.494,92
|
CRE DE TRS ET AUTRE DCT
|
12.037.341,08
|
18.270.849,75
|
28.991.068
|
AL - CRE DE TRS ET AUTRES DCT
|
- 9.568.972,02
|
- 17.549.609,94
|
-28.879.573,08
|
Source : Conçu par nous même.
3. EQUATION D'EQUILIBRE DE TRESORERIE APPLIQUEE A LA
SINELAC DEMONSTRATION POUR 1992
[ (- 6.095.522,19 + 73.701.620,01) - 69.992360,08 ]- [ (
840.381,11 + 7.970.933,67) - 1.628.605.02] = [ (0 +2.468.369,06) -
12.037.341,08]
[ 67.606.097,82 - 69.992.360,08 ] - [ ( 8.811.314,78) -
1.628.605,02 =
[ (0 + 2.468.369,06) - 12.037.341,08 ]
[ - 2.386.262,26 ] - [ 7.182.709,76 ] = [ 2.468.369,06 -
12.037.341,08 ]
- 9.568.972.02 = - 9.568.972,02
( 69.992.360,08 + 7.182.709.76) = ( - 6.095.552,19 +
73.701.620,01) +9.568.972,02
77.175.069,84
|
=
|
67.606.097,82
|
+ 9.568.972,02
|
- 9.568.972.02
|
=
|
67.606.097,82
|
- 77.175.069 ,84
|
- TRS = 67.606.097,82 - 77.175.069,84
- TRS = - 9.568.972,02
|
FR < BFR
|
Tableau n° 07
ACTIFS RISQUES
|
CAPITAUX
|
77175169,84
|
PERMANENTS
|
67606097,82
|
TRESORERIE
|
9568972,02
|
Source : conçu par nous même Commentaires
Nous avons remarqué que notre équation est bien
équilibrée, cela prouve que nous ne nous sommes pas
trompés pour avoir le résultat final de la trésorerie de
la SINELAC. Ce résultat démontre qu'en 1992 la trésorerie
de la SINELAC était négative pour un montant de DTS
(9568972,02).
Pour notre cas, le Fonds de Roulement est inférieur au
Besoin en Fonds de Roulement. Les Actifs Risqués représentent le
montant de DTS 77175069,84 et les Capitaux Permanents sont en concurrence de
DTS 67606097,82.
En 1992, la trésorerie de la SINELAC n'était pas
aisée. Une trésorerie très aise peut être signe
d'une stratégie de croissance externe1.
Ce risque de la trésorerie que nous avons observé
peut sans doute entraîner le risque d'exploitation.
Il y a moins de chance pour acheter les pièces de
rechange, les produits d'entretien et les articles divers pour le
fonctionnement convenable de la SINELAC.
Sa trésorerie est négative mais elle peut
continuer à fonctionner en achetant soit au comptant, à
crédit ou en instaurant un procédure de cessation partielle ou
momentanée de paiement des certains engagements ou dettes à court
terme. Cette situation n'est pas à entretenir.
Il est souhaitable que la SINELAC sollicite le crédit de
trésorerie auprès des banquiers pour résorber le
déficit.
DEMONSTRATION POUR 1993
[(10.562.377,95 + 68.308.630,58) - 64.690.108,20 1 - [ (
837.494,94 + 11.367.507,30)- 1.589.247,871= [ (0 + 721.239,81) -
18.270.849,75]
[ 57.746.252,63 -646.801.108,20 ] - [ ( 12.205.002,24) -
1.589.247,87]=
[ ( 0 + 721.239,81) - 18.270.849,75]
[ - 6.933.855,57] - [ 10.615.754,371 = [ - 17.549.609,94]
- 17.549.609,94 = - 17.549.609,94
1 MICHEL LEVASSEUR, op.cit., page 84.
(64.680.108,20 + 10.615.754,37) = ( - 10.562.377,95 +
68.308.630,58) + 17.549.609,94
75.2955.862,57 = 57.746.252,63 + 17.549.609,94
- 17.549.609,94 = 57.746.252,63 - 75.295.862,57
- TRS = 57.746.252,63 - 75.295.862,57
-TRS = 17.549.609,94
|
FR < BFR
|
Tableau n° 08 FR < BFR
ACTIFS RISQUES
75295862,57
|
CAPITAUX PERMANENTS
57746252,63
|
|
TRESORERIE
17549609,94
|
Source : conçu par nous même Commentaires
Notre équation d'équilibre de trésorerie
pour l'année 1993 est balancée. Cela veut dire que les
opérations ne sont pas erronées.
La valeur négative de la trésorerie de la
SINELAC s'élève à DTS ( 17.549.609,94), les actifs
risqués sont de l'ordre de DTS 75.295.862,57, les capitaux permanents
représentent la valeur de DTS 57.746.252,63.
Nous remarquons que la trésorerie de la SINELAC a connu
une régression, elle passe de DTS (9.568.972,02) en 1992 à DTS (
17.549609,94) en 1993, la situation de la trésorerie est donc
précaire.
Les capitaux permanents ont été absorbés,
ils passent de DTS 67.606.097,82 en 1992 à DTS 57.746.252,63 en 1993.
DEMONTRATION POUR 1994
[ (- 15.507.706,49 + 64.030.326,44) -61.557.111,10 ]- [ (
803.143,76 + 16.707.351,10)-1665412,93]= [(0+ 1110494,92) - 28.991068]
[ 48.522.619,95 - 61.557.111,10] - [17.510.494,86 - 1.665.412,93]
=
[111.494,92 - 28.991.068 ]
[ - 13.034.491,15] - [15.845.081,93 ] = [ 111.494,92 -
28.991.068]
- 28.879.573,08 = - 28.8793573,08
(61.557.111,10 + 15.845.081,93) = ( - 15.507.706,49 +
64.030.326,44 + 28.879.573,09
77.402.193,03 = 48.522.619,95 + 28.879.573,08
- 28.879.573,08 = 48.522.619,95 - 77.402.193,03
-TRS = 48.522.619,95 - 77.402.193,03
- TRS = - 28.879.573,08
|
FR < BFR
|
|
|
41
|
ACTIFS RISQUES
77402193,03
|
CAPITAUX PERMANENTS
48522619 ?95
|
|
|
TRESORERIE
|
|
|
28879573,08
|
|
Source : conçu par nous même Commentaires
Il est inquiétant de constater que la SINELAC n'arrive
pas à effectuer de profit dans ses activités. Les capitaux
permanents ne font que chuter, l'institution fonctionne sans qu'il y ait
rentabilité à court terme. Une des solutions est que le Conseil
d'Administration revoit la tarification de vente d'énergie
électrique auprès de ses partenaires (Sociétés
Nationales d'Electricité).
La valeur des capitaux permanents a dégringolé de
DTS 57.746.252,63 en 1993 et de DTS 48.522.619,95 en 1994, il y a lieu de
sonner l'alarme pour sauver cette entreprise.
La trésorerie est de plus en plus négative, le
Conseil d'Administration doit également instaurer un système
efficace de recouvrement.
La trésorerie est passée de DTS (17.549.609,94) en
1993 de DTS (28.879.573,08) en 1994.
CONCLUSION PARTIELLE
En tant que GESTIONNAIRE Financier, nous sommes en face d'une
entreprise malade qui risque de mourir si des mesures appropriées ne
sont pas prises, alors qu'il y a encore moyen de pouvoir la sauver.
Nous avons constaté que notre étude
démontre que la SINELAC n'a pas d'équilibre financier à
court terme. Pour qu'il y ait équilibre financier à court terme
le Fonds de Roulement doit être égal ou supérieur au Besoin
en Fonds de Roulement ( FR = BFR) ou ( FR > BFR).
Alors que pour la SINELAC le fonds de roulement est
inférieur au besoin en fonds de roulement pour les trois années
successives à savoir : 1992, 1993, 1994.
Le principe de la trésorerie Zéro n'est pas
d'application à la SINELAC pour qu'il y ait une gestion de
trésorerie efficace, il est souhaitable que ce principe soit
utilisé pour la bonne marche de la trésorerie.
Lors de la réalisation du projet, le tarif
économique était fixé à 7,2 DTS pour 100 KWH mais
à la mise en service, il était appliqué le tarif non
économique de 2,5 DTS pour 100 kWh.
Si la SINELAC avait appliqué le tarif de 7,2 DTS ou 6 DTS
pour 100 KWH, la trésorerie allait être positive pour les
années 1992, 1993, 1994 ainsi de suite.
42 d'affaires. Autre mesure de redressement, il est important que
le Conseil d'Administration de la
SINELAC mette sur pied une technique efficace de recouvrement
pour garantir la bonne marche de cette entreprise.
2.1.2. RECOUVREMENT
Le recouvrement est la perception des sommes dues. Cette
opération peut s'effectuer avec courtoisie et méthode en vue
d'amener les clients débiteurs à payer leurs dettes sans
regret.
2.1.2.1 LES CREDITS CLIENTS ET CREDITS
FOURNISSEURS
Dans le cadre de l `équilibre de trésorerie, il y a
lieu d'analyser :
-les données brutes et
-la structure des besoins en fonds de roulement, l'analyse de
l'évolution des éléments constitutifs du besoin en fonds
de roulement permet d'apprécier la stabilité de crédit mis
en oeuvre dans l'entreprise (par les partenaires commerciaux de l'entreprise
elle-même)1.
Dans un système, il est souhaitable en matière
de la gestion de trésorerie que la durée moyenne du crédit
fournisseurs soit supérieure à la durée moyenne du
crédit clients. Les fournisseurs ne doivent pas infliger les conditions
plus draconiennes au système.
Le Gestionnaire Financier doit faire attention lorsque la
durée moyenne du crédit fournisseurs et celle du crédit
clients sont trop élevées, il peut vérifier pour savoir si
le recouvrement s'effectue convenablement.
Pour le cas de la SINELAC, la situation est la suivante :
DUREE MOYENNE DU CREDIT CLIENTS EN 1992
360 jours x Clients + Effets à recevoir et autres
débiteurs Ventes
12 mois x Clients + Effets à recevoir et autres
débiteurs Ventes
360 x 7970933,67 = 469.72 jours
6109019,07
12 x 7970933,67 = 15,66 mois
6109019,08
DUREE MOYENNE DU CREDIT FOURNISSEURS EN 1992
360 jours x Fournisseurs + Effets à payer et autres
créditeurs Achats + dépenses diverses
12 mois x Fournisseurs + Effets à payer et autres
créditeurs Achats + dépenses diverses
360 x 13665946,10 =551,40 jours
8922273,88
ou = 1 an et 53 jours
12 x 13665946,1 = 18,38 mois
8922273,88
ou = 1 an et 53 jours
Commentaires
En 1992, la SINELAC avait accordé du crédit
à ses clients dont le délai moyen de recouvrement est d'une
année et 31 jours contre une année et 53 jours de la durée
moyenne du crédit obtenu par elle auprès de ses fournisseurs.
Elle n'avait donc pas de trésorerie
équilibrée pouvant lui permettre d'honorer rapidement ses
engagements à court terme.
Le délai moyen de recouvrement est très long et
cela a occasionné un très grand retard de paiement des
fournisseurs et autres dettes à court terme.
DUREE MOYENNE DU CREDIT CLIENTS EN 1993
360 x 11367507,30 = 418,48 jours
9779054,94
ou = 1 an et 16 jours 12 x 11367507,30 = 13,95
mois 9779054,94
ou = 1 an et 16 jours
DUREE MOYENNE DU CREDIT FOURNISSEURS
360 x 19860097,62 = 738,98 jours
9675016,33
ou = 2 ans et 6 jours
12 x 19860097,62 = 24,64 mois 9675016,33
ou = 2 ans et 6 jours
Commentaires
En 1993, la SINELAC avait accordé du crédit
à ses clients dont le délai de recouvrement est d'une
année et 16 jours contre deux ans et 6 jours de la durée moyenne
du crédit obtenu par elle auprès de ses fournisseurs.
La marge de la sécurité pour la gestion de
trésorerie de la SINELAC est erronée parce que la durée de
recouvrement est trop longue. La SINELAC gèle à cet effet les
paiements parce que sa trésorerie est en difficulté.
DUREE MOYENNE DU CREDIT CLIENTS EN 1994
360 x 16707351,10 = 1.231,98 jours
7653192,56
= 2 ans et 19 jours
12 x 16707351,10 = 26,20 mois 7653192,56
= 2 ans et 19 jours
DUREE MOYENNE DU CREDIT FOURNISSEURS EN 1994
360 x 30656480,93 = 1.230,98 jours
8965534,5
= 3 ans et 42 jours
12 x 30656480,93 = 41,04 mois 8965534,5
= 3 ans et 42 jours
Commentaires
En 1994, le délai moyen de recouvrement est d'une
durée de deux ans et 19 jours contre trois ans et 42 jours de la
durée moyenne du crédit obtenu par elle auprès de ses
fournisseurs.
L'ensemble des facultés de paiement à court terme
de la SINELAC, en face de ses obligations à court terme ne fait que
détériorer.
Cette entreprise qui est encore jeune a besoin de vivre pendant
longtemps pour qu'elle puisses contribuer à la croissance
économique des Pays de Grands Lacs.
Normalement, la durée du crédit fournisseurs varie
entre 60 à 90 jours. Lorsque les délais de règlement des
factures de la clientèle sont longs, il y a blocage d'exploitation.
Le Conseil d'Administration de la SINELAC a le noble devoir de
revoir les conditions de paiement de la clientèle et les
possibilités de mobiliser les créances nées des ventes
d'énergie électrique.
Les Managers savent que les bons résultats de la gestion
apportent avantages et satisfactions aux individus, aux groupes, à
l'institution et à la communauté toute entière.
2.1.2.2. TECHNIQUE DE RECOUVREMENT
Dans la pratique les techniques de recouvrement sont nombreuses
mais nous proposons à la SINELAC ces différentes techniques ci-
dessous :
1. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN AVIS DE
COUPURE
Cette technique consiste à rappeler les clients qu'ils
doivent payer leurs factures avant une date précise si les clients
n'arrivent pas à régler leurs factures, la SINELAC peut
établir des avis de coupure pour interrompre la fourniture
d'énergie électrique dans les 8 jours qui suivent.
2. RECOUVREMENT SUR BASE D'ESCOMPTE
L'escompte se présente comme l'achat au comptant d'une
créance matérialisée par une effet de commerce, voire une
facture peut être transformée en liquide à une date
d'échéance bien déterminée.
C'est le banquier qui achète la créance, mais
« sauf bonne fin ». Au cas où il n'est pas réglé
par le tiré (client de la SINELAC) le banquier va se retourner à
son cédant (SINELAC) pour réclamer le remboursement.
3. RECOUVREMENT SUR BASE DE CAUTIONNEMENT OU
GARANTIE BANCAIRE
La SINELAC peut demander à ses clients de demander
auprès de ses banquiers le cautionnement ou (garantie bancaire) pour le
règlement rapide de ses créances.
Le cautionnement est un prêt de signature au terme duquel
la banque prend l'engagement de payer la dette de son client, débiteur
principal envers tiers, au cas où il ne la réglerait pas
lui-même1.
A cette condition, il faut qu'il y ait le contrat de fourniture
d'énergie électrique qui doit être synallagmatique.
4. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN
DISPOSITIF
La SINELAC peut installer un système
électronique au Poste de Mururu II qui consiste à alimenter les
réseaux nationaux moyennant l'introduction d'une carte de crédit
acheté au Département des Finances. Cette carte donne droit
à la consommation d'une quantité prévue de KWH.
Si elle arrive au niveau de la consommation prévue, le
réseau se déclenche automatiquement, mais avant de se
déclencher, elle une marge de quelques jours pour signaler qu'elle
arrive vers la fin de sa consommation prévue. A ce moment là,
l'opérateur peut introduire une autre carte de crédit pour
éviter le déclenchement au réseau national
concerné.
Ce système n'est pas nouveau, il existe
déjà dans les domaines des finances et des
télécommunications.
Pour la banque, elle augment son réseau de service
grâce à la carte de crédit, ou est arrivé à
un self service bancaire, notamment avec l'usage des appareils
électriques que certains qualifient de banque à la rue.
Ces appareils permettent de retirer un certain montant par
jour pour bénéficier d'un découvert mais aussi d'un
crédit automatique d'un certain montant qui fonctionne comme un
crédit de caisse, renouvelable selon un principe de crédit
revolving2.
5. RECOUVREMENT SUR BASE DE
NEGOCIATION
Le recouvrement sur base de négociation est une
technique très souple qui consiste à contacter les clients pour
les persuader qu'ils sont des partenaires commerciaux qui doivent contribuer
aussi au bon fonctionnement de l'entreprise. Si elle ferme, ils risquent
également de connaître les répercussions en tant que
clients et partenaires commerciaux.
Toutefois, cette technique ne donne pas toujours de bons
résultats.
CONCLUSION PARTIELLE
Le ralentissement des recouvrements immobilise le capital et peut
entraîner la faillite.
1 MICHEL CHARLIER, cours de « les
opérations de banque », Université Lovanium de Kinshasa,
page 47.
2 Cours d'opération des banques et de bourse,
inédit, UNIC-ISGEA, Campus nord-est Bukavu, 1994 - 1995.
Normalement, lorsque l'entreprise remarque que des
créances clients accusent un retard chronique dans leurs paiements, il
est souhaitable de se débarrasser de ces clients parce qu'ils absorbent
les bénéfices de l'entreprise et doivent être
remplacés par des nouveaux clients qui sont en mesure de régler
rapidement leur dû.
Pour le cas de la SINELAC, le Conseil d'Administration doit faire
comprendre aux Sociétés Nationales d'Electricité d'honorer
rapidement leurs factures.
Même si la SINELAC applique les différentes
techniques de recouvrement énumérées
précédemment, nous avons constaté qu'elle a besoin
d'augmenter son Fonds de Roulement pour la bonne marche de ses
activités.
Nous examinerons le problème de fonds de roulement lorsque
nous étudierons la gestion des approvisionnements.
2.2. LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS
INTRODUCTION
La gestion des approvisionnements consiste à commander
et à acheter les matières, les produits d'entretien, les
matériels, l'équipement, les fournitures de bureau, etc., ainsi
que les services nécessaires d'une part et d'autre, à
gérer les stocks en amont d'un système.
L'acheteur traditionnel, bon technicien, et bon
négociateur qui est souvent bloqué par de décisions
préétablies doit se transformer en Manager.
Le Manager dirige les opérations avec l'environnement
pour obtenir un bon résultat. Dans ce contexte, le Manger aborde le
marché fournisseurs (les marchés - amont) en mettant en
application le marketing des fournisseurs, le marketing des achats et la
politique fournisseurs.
« Pour déterminer où doit aller l'entreprise,
il faut tenir compte des points suivants :
1. La compétence de ses dirigeant en matière de
production, marketing, finance et approvisionnement1.
2.2.1. PROCEDURE D'ACHAT ET GESTION DE LA COMMANDE 2.2.1.1.
PROCESSUS D'ACHAT
Plusieurs études et enquêtes ont admis de distinguer
quatre phases principales dans le processus d'achat.
1° La phase de besoin qui peut se présenter de
la manière suivante : - l'origine du besoin ;
- la précision de ce besoin ;
- la vérification de son utilité.
2° La phase d'instruction du dossier qui consiste
à prospecter le marché-fournisseur, d'évaluer et de
sélectionner le fournisseur.
3° La phase de décision d'achat qui concerne
la négociation, la prise de décision technique et
financière ainsi qu'à l'achat proprement dit qui doit être
matérialisé par une passation d'une commande.
4° La phase d'utilisation est le suivi même
d'achat et de contrôle de l'utilisation du bien acheté.
Ce processus formel est souvent pratiqué lorsque
l'achat est exceptionnel et non répétitif mais c'est une
référence pratique à manipuler et parfaitement adaptable.
Tout achat doit être précédé par de étapes en
séquence.
A la SINELAC, ces étapes sont respectées. Des
nombreuses études et enquêtes ont permis de distinguer quatre
phases principales dans un tel processus1.
Ces études et enquêtes étaient menées
par :
PHILIPE HAYMANN, 1973.
Groupe d'étudiants HEC sous la direction de PHILIPE
HAYMANN, 1970.
JACQUES LAPARRA, Acheteurs, Février 19972.
DENIS DAUMONT, 19722.
Le domaine des achats dans le système s'occupe de
l'acquisition de tous les biens, produits et services utiles pour la bonne
marche de l'organisation.
2.2.1.2. LES BESOINS
2.2.1.2.1. ORIGINES DES BESOINS
Pour qu'il y ait achats, les besoins doivent se faire sentir.
Les besoins peuvent être définis au budget de
l'exercice par lequel nous distinguerons d'une part les dépenses
d'investissement et d'autre part les dépenses de fonctionnement. Ces
dépenses seront effectuées convenablement lorsqu'il y a les
recettes qui doivent les couvrir.
Les besoins naissent également à partir des pannes,
des accidents et autres imprévues.
Les besoins s'expriment à travers les documents qui
s'intitulent REQUISITION
BUDGETAIRE, REQUISITION SPONTANEE, LETTRE DE DEMANDE
D'ACHAT,...
2.2.1.2.2. PLANIFICATION TACTIQUE DES BESOINS
La planification tactique identifie les grandes activités
qui sont nécessaires pour atteindre les objectifs
stratégiques3.
La stratégie est à la fois pensée et
prévisionnelle, à l `opposé da la tactique qui consiste
à s'adapter sur le terrain pendant les opérations4.
Pour le Général BEAUFRE : « La
stratégie est l'art d'employer les forces pour atteindre les buts
fixés par la politique »5.
1 OLIVIER BRUEL, Politique d'achat et gestion des
approvisionnements, Dunod, entreprise, Bordas, Paris, 1991, page 49.
2 OLIVIER BRUEL, op.cit.,page 42.
3 GEORGES R. TERRY PH. D., ET STEPHEN G. FRANKLIN, PH.
D., Les principes du management, collection gestion, RICHARD D. IRWIN series in
management, Economica, Paris, 1985, page 187.
4 C.COULOMBEL, Management et marketing, Educatel,
Liège, 1990,p.b/16.
5 M. COHEN, La dynamique commerciale, application aux
produits industriels, collection la vie de l'entreprise, Dunod, Economie, 1969,
page 43.
Les Services Généraux, sur base du budget de
l'exercice précisent les objectifs en vue d'établir le programme
d'achats qui ont été déterminés, en tenant compte
d'une part des besoins qui se font sentir pour le fonctionnement ou
l'exploitation et d'autre part les besoins qui concernent l'investissement.
Ces besoins peuvent se présenter de la manière
suivante :
-1° les besoins qui ont trait au fonctionnement de
l'Appareil Administratif de la SINELAC ; -2° les besoins pour entretenir
les installations, les machines, les bâtiments, les maisons, etc ;
-3° les besoins pour l'exploitation de la SINELAC ;
- 4° les besoins pour l'acquisition de nouveaux
matériels, équipements, appareils, outils, etc.
L'acquisition d'un bien ou d'un service arrive à
satisfaire certains besoins des utilisateurs ou demandeurs. Les Services
Généraux organisent des réunions de concertation avec les
utilisateurs pour évaluer les besoins exacts et sur base de ces
réunions, ils fixent les priorités en prenant en
considération les détails qui ont été
déterminés dans le budget de l'exercice.
Lors de la planification tactique des besoins, les Services
Généraux proposent parfois la substitution pour éviter le
blocage de l'exploitation.
Un budget doit être un guide, et n'entraîner ni
sclérose ni liberté exagérée1.
Pour le cas de carburant qui est un produit
stratégique, en 1994, la SINELAC avait besoin de 20.000 litres soit
20m3 pour son exploitation dont 15 m3 d'essence et
5m3 de gasoil. Dans la pratique, nous avons constaté que la
SINELAC avait consommé en 1994, 15.555,90 litres d'essence, soit
15,5559m3 et 5.676 litres de gasoil, soit 5.676m3.
Tableau n° 10 : Besoins et consommation des produits
stratégiques en 1994
PRODUIT
|
BESOIN
|
CONSOMMATION
|
ECARTS
|
Quantité prévue en
|
Dépense prévue en
|
Quantité consommée
|
Dépens effectuée en
|
Ecart en
quantité
|
Ecart en valeur
|
Ecart en %
|
|
1994
|
1994
|
en 1994
|
1994
|
|
(DTS)
|
|
ESSENCE
|
15.000 L
|
9.000 DTS
|
15.555,90 L
|
9333,54 DTS
|
555,92 L
|
333,54
|
3,7
|
|
15 m3
|
|
15.5559 m3
|
|
0,5559 m3
|
DTS
|
|
GASOIL
|
5.000L
|
3.000 DTS
|
5.676 L
|
3.405 DTS
|
676 L
|
405
|
13,5
|
|
5 m3
|
|
5,676 m3
|
|
0, 676 m3
|
DTS
|
|
TOTAL
|
20.000 L
|
12.000 DTS
|
21.231,9 L
|
12.738,54
|
1231,9 L
|
738,54
|
6,15
|
|
20 m3
|
|
21, 2319 m3
|
DTS
|
1,2319 m3
|
DTS
|
|
Source :conçu par nous même.
Le besoin concernant ce produit stratégique,
l'étude n'avait pas pris en considération les imprévus.
En 1994, la SINELAC avait eu des instructions du Conseil
d'Administration pour que H
2.2.1.2.3. PRECISION DE BESOINS ET VERIFICATION DE SON
UTILITE
LES Services Généraux arrivent à constater
que dans une entité ou centre d'activité, certains services ou
certaines équipes expriment le même besoin. Lors de la
réunion de concertation, les Services Généraux demandent
avec précision la manière dont le besoin se présente en
vue de dresser le rapport au Comité de Direction.
La précision de besoin a pour but d'éviter le
double emploi. Parfois, une même équipe ou un service exprime un
besoin deux fois dans un exercice par mégarde, dans ce cas les Services
Généraux font un remarque écrite pour annuler le second
besoin formulé par mégarde.
Les Services et Equipes doivent justifier l'utilité de
besoin en tenant compte du budget de l'exercice. Lorsque les Services
Généraux constatent que l'utilité de besoin ne cadre pas
avec l'objectif fixé, ils demandent au client interne de préciser
l'utilité du besoin.
Si le client n'arrive pas à justifier correctement
l'utilité du besoin, les Services Généraux
procèdent à son annulation. Après, la précision de
besoin et la vérification de son utilité, les Services
Généraux peuvent entamer le processus qui consiste à faire
l `évaluation et la sélection des fournisseurs.
2.2.2. EVALUATION ET SELECTION DES FOURNISSEURS
Pour sélectionner les fournisseurs d'une façon
plus efficace, il y a lieu de faire appel aux notions de marketing
fournisseurs, de marketing achats, de politique d'achat qui consistent à
affronter les marchés fournisseurs que les Manager appellent parfois les
marchés amont.
Il convient d'arrêter une stratégie
d'approvisionnement pour aboutir à la conquête des
marchés
amont.
« La stratégie d'approvisionnement découle de
la politique générale de l'entreprise et de sa stratégie
commerciale »1.
Dans ce contexte, le Responsable des approvisionnements est
considéré comme un Manager sur les marchés fournisseurs
(marchés amont) et il doit être en mesure de préparer une
contre-stratégie pour satisfaire les besoins des utilisateurs de son
organisation.
2.2.2.1. LE MARKETING ET LES ACHATS
A la SINELAC, le produit qui est proposé par l'utilisateur
doit être avant l'achat ou la passation de commande.
Les Services Généraux doivent savoir si le
produit demandé peut satisfaire l'utilisateur, si c'est un produit
nouvellement lancé sur le marché et qui n'est pas bien connu.
Dans ce cas, la SINELAC ne saura pas le maintenir pour son utilisation parce
que le produit doit être connu et fiable.
Le prix attire l'attention des Services Généraux,
le nouveau fournisseur baisse souvent le prix pour vendre facilement son
produit.
Le prix peut varier avec les quantités. Lorsqu'on
commande une petite quantité le prix unitaire peut augmenter. Au
contraire, lorsqu'il s'agit d'une grande quantité, le prix unitaire peut
connaître une diminution ; dans ce cas, il s'agit de la remise sur
quantité.
Le prix unitaire augmente également lorsque le
produit est beaucoup demandé sur le marché.
La SINELAC s'arrange pour que le prix ne soit pas
chargé de contribution sur chiffre d'affaires (C.C.A.) parce qu'elle est
exemptée de toutes taxes conformément aux articles 8 et 10 de la
convention portant création de la SINELAC et à l'article 22 de la
convention sur les privilèges et immunités de la CEPGL et ses
organismes spécialisés.
Le produit qui a un prix unitaire exorbitant peut être
commandé ou acheté si le fournisseur qui l'offre n'a pas beaucoup
de concurrents. Le produit qui coûte moins cher ne donne pas tellement de
garantie. Au cours d'un exercice, les Services Généraux avaient
opter pour acheter des tondeuses mécaniques fabriquées en
Allemagne, mais le Comité de Direction estimait acheter celles qui
étaient fabriquées en Chine parce qu'elles coûtaient moins
cher mais après un mois elles étaient
déclassées.
La distribution du produit doit être rapide, pour le
produit importé, la SINELAC souhaite qu'il soit expédié
par avion.
Les délais de livraison du produit influencent la
SINELAC pour retenir le fournisseur. La SINELAC propose aux fournisseurs
d'utiliser les transitaires efficaces pour l'expédition rapide des
produits ; elle demande aux fournisseurs d'expédier la commande à
un endroit précis tels que BUKAVU, BUJUMBURA ou KIGALI.
LA SINELAC se préoccupe beaucoup des actions
publicitaires et promotionnelles des fournisseurs. Les nouvelles marques posent
de temps à autre de problèmes au niveau des utilisateurs ; pour
cette raison, elle fait attention lors de la sélection des fournisseurs
pour qu'elle ne puise pas tomber sur un fournisseur qui est en train de faire
la promotion d'un nouveau produit qu'elle ne connaît pas très
bien.
G.W. DICKSON a fait une étude empirique sur les
critères auprès de 273 responsables d'achat aux USA, dont le but
était de déterminer les facteurs leur permettant de choisir leurs
fournisseurs et de les comparer entre eux1.
Nous proposons la liste ci-dessous que nous avons
travaillée pour les critères d'évaluation d'un fournisseur
à la SINELAC.
Tableau n° 11 : Liste des critères
d'évaluation d'un fournisseur
N°
|
CRITERES
|
%
|
1.
|
Qualité de fournisseur
|
10,817
|
2.
|
Livraison (respect des dates de livraison)
|
10,539
|
3.
|
Performance passée (respect de la qualité et de la
quantité)
|
9,240
|
4.
|
Garanties
|
8,777
|
5.
|
Capacité de production
|
8,561
|
6.
|
Prix (prix d'achat, les conditions de paiement)
|
8,499
|
7.
|
Capacité technique
|
7,850
|
8.
|
Capacité financière
|
7,757
|
9.
|
Système de communication
|
7,479
|
10.
|
Réputation
|
7,448
|
11.
|
Capacité managériale
|
6,848
|
12.
|
Suivi du dossier client
|
6,185
|
|
|
|
100
|
Source : conçu par nous même.
Nous avons quantifié les valeurs de ces critères en
considérant leurs moyennes. Les critères qui peuvent
intéresser la SINELAC ont été repris sur la liste
précitée.
Lorsqu'on fait la comparaison entre les différents
fournisseurs, c'est le fournisseur qui obtient le pourcentage
élevé qui doit être retenu. Il ne suffit pas de retenir le
fournisseur, les Services Généraux qui assurent les achats
à la SINELAC se substituent à ses fournisseurs pour qu'ils
puissent être en mesure de faire la contre-stratégie en vue de
satisfaire les utilisateurs. Tel que le montre si bien la figure n°1, les
Services Généraux assurent la communication entre la SINELAC et
son environnement. A l'intérieur de la SINELAC, ils précisent des
besoins, participent aux décisions d'achat. A l'extérieur, les
Services Généraux gèrent le système d'informations
sur les fournisseurs, dirigent le système d'évaluation et de
sélection, les négociations qui aboutissent à des
engagements fermes.
MARCHE FOURNISSEUR
SINELAC
n° 01 : influences internes à la SINELAC
DIRECTION TECHNIQUE
VENDEURS
PRODUCTEURS
ENTREPRENEURS
INFLUENCES EXTERNES
SERVICES GENERAUX (ACHETEURS)
INFLUENCES INTERNES
DIRECTION GENERALE
DIRECTION ADMINISTRATIVE
ET FINANCIERE
Source : conçu par nous même.
Pour qu'il y ait évaluation et sélection des
fournisseurs, les Services Généraux procèdent aux appels
d'offres.
La politique d'achat autrement dit politique fournisseurs est
très importante pour la sélection des fournisseurs.
2.2.2.2. POLITIQUE D'ACHAT
Pour réaliser la politique d'achat nous devons tenir
compte de :
-stratégie- produits ;
-stratégie-sources ;
-stratégie-prix ;
-stratégie-communication.
1. Stratégie-produits :
Conformément à cette stratégie, les produits à
sélectionner chez les fournisseurs doivent être disponibles, dans
le cas échéant, il y a lieu de considérer les produits de
substitution qui se trouvent chez le fournisseur.
2. Stratégie-sources :
Il est possible dans ce cas de considérer les besoins
exprimés précédemment, ceux qui se font sentir pour la
première fois et les besoins qui sont susceptibles de se faire sentir
dans un avenir proche.
En accord avec le Comité de Direction, les Services
Généraux orientent la stratégie-sources vers la politique
fournisseurs qui peut convenir.
Dans cette condition, on effectue le choix entre la politique de
répartition. 2.1. Politique d'exclusivité
Les Services Généraux retiennent, un seul
fournisseur, un type de produits, il s'agit de mono-
source.
Pour le problème qui concerne le Génie Civil (lot
1), la SINELAC contacte l'entreprise COGEFAR qui se trouve à
MILAN-ITALIE.
Pour le problème de vannes et conduite forcée (lot
2), elle préfère traiter avec l'entreprise SALVATORE TRIFONE
& FIGLI qui se trouve à MAGENTA- ITALIE.
En ce qui concerne le problème des turbines (lot 3), la
SINELAC prend contact avec l'entreprise MEYRPIC qui est implantée
à GRENOBLE-FRANCE.
S'il y a panne au niveau des alternateurs (lot 4), la SINELAC
demande dans un premier temps à l'entreprise ANSALDO qui est
située à GENES- ITALIE.
Pour le problème d'équipements électriques
internes (lot 5A), la SINELAC s'adresse à l'entreprise MARELLI (ABB SAE
SADELMI SpA) installée à MILAN - ITALIE.
Pour le problème qui se pose au niveau
d'équipements électriques externes (lot 5B) la SINELAC se dirige
vers l'entreprise ABAY dont le siège est à BRUXELLES
(BELGIQUE).
Les entreprises précitées sont également
appelées attributaires à la SINELAC. Ces attributaires
maîtrisent convenablement leur domaine.
La SINELAC aborde également la politique de
répartition.
2.2 La politique de répartition
Lorsqu'il y a plusieurs sources d'approvisionnement, il y a lieu
de trouver facilement la quantité et la qualité demandée
pour les utilisateurs. Le fournisseur unique peut provoquer une plus grande
inertie ou lourdeur dans la gestion des approvisionnements.
La politique de répartition est flexible, elle laisse une
grande liberté pour sélectionner les fournisseurs.
3. Stratégie-prix
Les Services Généraux cherchent à acheter
les produits aux prix pratiqués sur le marché. Les prix sont
comparés pour sélectionner les fournisseurs.
Pour le même produit, les prix peuvent être
différents chez différents fournisseurs.
La conjoncture influence considérablement sur le prix, il
y a certains fournisseurs qui pratiquent le dumping pour vendre plus à
l'étranger.
<< DUMPING : pratiques qui tendent à ce que les
marchandises puissent être offertes sur des marchés
étrangers, soit à un prix inférieur à celui qu'est
pratiqué sur le marché national,soit à un prix
inférieur à leur coût de production
>>1.
<< DUMPING : pratique commerciale qui consiste à
vendre une marchandise sur un marché étranger à un prix
inférieur à celui pratiqué sur le marché
intérieur >>2.
Les conditions financières pratiquées par les
fournisseurs jouent également sur les prix.
Comme le bon achat consiste à mettre en couverture
plusieurs fournisseurs en vue de sélectionner le meilleur selon de
critères prédéterminés, il y a lieu de comparer
également les pris et les quantités offerts par les
différents fournisseurs.
A la SINELAC, les Services Généraux dressent les
tableaux de comparaison.
1 JACQUES SIMON, Vocabulaire économique,
éditions i.n.e.p/continent, Leopoldville, page 49.
2 PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, Librairie Larousse,
1989.
Tableau n° 12
COMPARAISON DES PRIX ET QUANTITES PRIX EXPRIMES EN
DTS
PRODUITS
|
FOURNISSEUR J
|
FOURNISSEUR K
|
FOURNISSEUR L
|
OBSERVATIONS
|
|
|
Q.D.
|
Q.O.
|
P.U .
|
P.T.
|
Q.D.
|
Q.O.
|
P.U.
|
P.T.
|
Q.D.
|
Q.O.
|
P.U .
|
P.T.
|
PRODUIT 1
|
600
|
300
|
9
|
2700
|
600
|
600
|
9
|
5400
|
600
|
600
|
12
|
7200
|
Pour le produit 1, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 2
|
30
|
30
|
100
|
3000
|
30
|
20
|
120
|
2400
|
30
|
10
|
105
|
1050
|
Pour le produit 2, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 3
|
15
|
15
|
200
|
3000
|
15
|
15
|
190
|
2850
|
15
|
15
|
210
|
3150
|
Pour le produit 3, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 4
|
50
|
40
|
70
|
2800
|
50
|
20
|
70
|
1400
|
50
|
50
|
45
|
2250
|
Pour le produit 4, le fournisseur L est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 5
|
100
|
100
|
8
|
800
|
100
|
100
|
5,5
|
550
|
100
|
1000
|
9,5
|
9500
|
Pour le produit 5, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 6
|
1600
|
1600
|
3,5
|
5600
|
1600
|
1600
|
3,8
|
6080
|
1600
|
1600
|
3,2
|
51200
|
Pour le produit 6, le fournisseur L est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 7
|
80
|
80
|
50
|
4000
|
80
|
80
|
70
|
5600
|
80
|
80
|
40
|
3200
|
Pour le produit 7, le fournisseur L est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 8
|
5
|
5
|
400
|
2000
|
5
|
5
|
400
|
2000
|
5
|
5
|
400
|
2000
|
Pour le produit 8, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 9
|
10
|
10
|
800
|
8000
|
10
|
10
|
750
|
7500
|
10
|
10
|
900
|
9000
|
Pour le produit 9, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 10
|
45
|
20
|
24
|
500
|
45
|
45
|
30
|
1350
|
45
|
45
|
27
|
1215
|
Pour le produit 10, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 11
|
10
|
10
|
65
|
650
|
10
|
10
|
72
|
720
|
10
|
10
|
68
|
680
|
Pour le produit 11, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 12
|
70
|
70
|
35
|
2450
|
70
|
70
|
30
|
2100
|
70
|
50
|
35
|
1750
|
Pour le produit 12, le fournisseur K est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 13
|
200
|
200
|
1,5
|
300
|
200
|
200
|
2
|
400
|
200
|
200
|
1,8
|
360
|
Pour le produit 13, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
PRODUIT 14
|
1
|
1
|
466
|
466
|
1
|
1
|
480
|
480
|
1
|
1
|
500
|
500
|
Pour le produit 14, le fournisseur J est
sélectionné
|
|
|
Source : conçu par nous même. Q.D : QUANTITE DEMANDE
PAR L'UTILISATEUR
Q.O. : QUANTITE OFFERTE PAR LE FOURNISSEUR P.U. : PRIX
UNITAIRE
P.T. : PRIX TOTAL
Lorsque l'on procède à la sélection des
fournisseurs suivant le tableau comparatif des prix et quantités, les
Services Généraux tiennent compte de la disponibilité de
produit qui se trouve chez les fournisseurs et les prix qui sont
pratiqués sur le marché fournisseur.
4. Stratégie-communication
Les Services Généraux qui s'occupent des achats
à la SINELAC n'attendent pas que les fournisseurs puissent venir
à la SINELAC.
Pour obtenir les résultats escomptés les Services
Généraux lancent les demandes d'offres auprès des
fournisseurs en s'appuyant sur les actions publicitaires, promotionnelles et
informatives.
Pour que la politique d'achat ou la politique fournisseur soit
efficace, elle doit s'inscrire dans un « purchasing mix ».
Après avoir sélectionné les fournisseurs les
Services Généraux peuvent procéder à la passation
de la commande.
2.2.3. PASSATION DE LA COMMANDE ET SUIVI
2.2.3.1. PASSATION DE LA COMMANDE
La passation de la commande s'effectue lorsque le fournisseur
réunit toutes les conditions qui peuvent lui permettre de vendre un
produit donné.
A la SINELAC, la commande est faite en remplissant une
série de formulaires par les Services Généraux, en faveur
d'un fournisseur local pour un ou plusieurs produit en précisant les
quantités, les prix et le délai de livraison, si c'est
possible.
Le bon de commande est établi en cinq exemplaires à
la SINELAC :
-l'original du bon de commande et le deuxième exemplaire
sont destinés au bénéficiaire ; toutes fois, il doit
joindre l'original du bon de commande à la facture ;
-le troisième exemplaire est remis au Département
des Finances ;
-le quatrième exemplaire est gardé aux Services
Généraux ;
-le cinquième exemplaire est la souche qui reste dans le
carnet.
La commande peut également se présenter comme
une lettre par laquelle les Services Généraux s'expriment pour
commander un ou plusieurs produits chez un fournisseur étranger
sélectionné au préalable.
Le bon de commande et la lettre de commande doivent être
rédigés avec beaucoup de soin et une grande attention parce
qu'ils constituent, après acceptation par les fournisseurs, les contrats
qui lient les parties.
Le bon de commande a la valeur d'un contrat qui lie les deux
parties. Elle doit exprimer clairement les intentions du client et du
fournisseur.
Pour le fournisseur étranger et lointain, la SINELAC
envoie la commande par courrier, mais pour éviter le retard, elle
préfère envoyer la commande par télécopie.
Les conditions générales d'achat précisent
les termes généraux du contrat liant le client et le
fournisseur
Dans ce cas, un exemplaire de bon de commande sert au
fournisseur comme accusé de réception, ce qui signifie que les
conditions générales d'achat de la SINELAC sont acceptées,
ce n'est qu'à ce moment-là qu'il est précisé que le
contrat est véritablement signé.
Le SINELAC évite souvent de passer une commande par
téléphone. 2.2.3.2. MARCHES ET COMMANDES
OUVERTES
Les marchés et commandes ouvertes ne sont pas
appliquées à la SINELAC.
La commande ouverte est celle qui porte sur plusieurs
articles, fournitures et produits pour lesquelles le fournisseur est
obligé de respecter certaines conditions (prix en particulier).
L'acheteur de son côté fait l'estimation des quantités
approvisionnées et des désignations précises,
périodiques ou non dans ce cadre il y aura des liaisons directes
établies entre utilisateurs et fournisseurs.
Le service d'achat ne peut intervenir qu'en cas de litiges. A ce
moment l'acheteur ne traite qu'avec les fournisseurs qui sont capables de
respecter toutes les conditions exigées.
Si c'est possible, la SINELAC peut appliquer la commande
ouverte avec les articles, fournitures et produits tels que : HUILE
DIELECTRIQUE POUR TRANSFOS DE PUISSANCE (DIEKAN 1.500 P.) ; HUILE BAKOLA 68 ;
FINASOL ; HYPOCHLORITE DE CALCIUM ; SILICAGEL ; LUBRIFIANT...
2.2.3.3. SUIVI DE LA COMMANDE
La SINELAC, même si le fournisseur n'a pas renvoyé
l'accusé de réception de la commande, exige une réponse
pour justifier l'accord du fournisseur.
Lorsque le fournisseur ne répond pas vite, les Services
Généraux relancent la commande. Ce n'est qu'au moment où
le fournisseur répond favorablement que la SINELAC peut juger que la
commande est acceptée par celui-ci.
Il n'est rentable et préférable d'effectuer le
suivi que pour les commandes importantes en quantité ainsi qu'en valeur,
parce que la procédure de suivi entraîne des frais.
Lors du suivi de la commande, les Services Généraux
conservent les traces écrites pour tous les contacts pris avec le
fournisseur.
En ce qui concerne la relance de la commande, les Services
Généraux ne fixent pas la date de relance appropriée pour
une commande mais ils font le jugement et l'appréciation sur la nature
de la commande.
L'informatique est un outil efficace qui permet de relancer
automatiquement une commande.
C'est pour cette raison également que nous recommandons
à la SINELAC de procéder à l'informatisation des
achats.
Il arrive également qu'une commande soit modifiée,
pour cette raison la SINELAC informe le fournisseur en lançant une
nouvelle commande qui annule et remplace la précédente.
2.2.4. RECEPTION DE LA COMMANDE
La réception des biens commandés est
organisée par les Services Généraux. Au niveau local,
lorsqu'on dépose le bon de commande pour les fournitures de bureau ou
articles divers à
Après la réception de bon de commande, le
fournisseur prépare les fournitures et les articles commandés,
ensuite il établit un bordereau d'expédition ou un bon de
livraison ; il peut également procéder à deux ou trois
livraisons, cela dépend de la quantité commandée.
Au niveau international et pour les fournisseurs lointains, il
y a lieu de recevoir au préalable des avis d'arrivée en
provenance des transitaires, des magasins généraux, les copies
des lettres de transport aérien.
Lorsque le matériel arrive par exemple à
l'aéroport de Bujumbura, de Kigali ou de Kavumu, les Services
Généraux établissent une attestation d'exonération
sur base de l'avis d'arrivée, lettre de transport aérien,... pour
faciliter le passage frontalier et l'entrée de ce matériel en
République du Zaïre.
Si les frais de transport de matériel n'étaient
pas payés à la commande, le transitaire étranger qui a
supporté ces frais va demander à son correspondant d'exiger le
paiement des frais de transport avant que la SINELAC puisse
récupérer le matériel.
Les Services Généraux organisent également
le transport de matériel à partir de l'aéroport
jusqu'à la SINELAC.
Pour le matériel qui nécessite l'urgence, le
Chef des Services Généraux prend contact avec la Direction
Régionale de l'Office d' Accises et de Douanes (OFIDA) pour
l'établissement d'une demande d'enlèvement d'urgence.
L'Office Zaïrois de Contrôle (OZAC) procède
à la vérification qualitative et quantitative.
Les Services Généraux vérifient
également la conformité des documents avec le matériel
expédié et ils font entrer le matériel au magasin du
siège..
Après, ils établissent le bon de sortie et un
bordereau d'expédition pour envoyer le matériel chez
l'utilisateur qui doit à son tour aussi contrôler la
quantité et la qualité.
L'utilisateur accuse réception sur le bordereau
d'expédition pour le renvoyer ensuite aux Services
Généraux.
Au cas où il n'y a rien à signaler, l'utilisateur
ne met pas des annotations sur le bordereau d'expédition.
Nous conseillons à la SINELAC l'utilisation des bons de
réception qui précisent l'identité du fournisseur, le
numéro de la commande, la quantité reçue, la
quantité éventuellement rejetée (abîmée dans
le transport).
2.2.5. VERIFICATION DE LA FACTURE ET REGLEMENT
Nous avons constaté qu'à la SINELAC, il y a des
fournisseurs locaux qui ne demandent pas souvent d'acompte. Par contre, les
fournisseurs étrangers demandent 100 % de la valeur de la commande
à la commande.
2.2.5.1. FOURNISSEURS LOCAUX
En ce qui concerne la facture fournisseur local, les Services
Généraux observent dans un premier temps si le bon de commande
est annexé à la facture, en deuxième lieu, ils examinent
si le bon d'entrée était établi pour les fournitures,
articles, produits repris sur la facture.
Il y a également des achats qui se font sur base des
bons provisoires à justifier. Cette procédure est
enclenchée lorsque les fournisseurs ne sont pas bien connus au
préalable, lorsque l'urgence s'impose et il s'agit des achats
groupés.
Les Services Généraux confient une provision
à un technicien ou à un administratif qui achète les
fournitures, articles, produits, matériel, etc. précis, ensuite
les Services Généraux vérifient si la facture est conforme
aux fournitures, articles, produits, matériels achetés.
La provision doit être justifié en principe dans
les 48 heures qui suivent le retrait des fonds à la caisse ou à
la banque. Ce principe est à revoir parce que lorsque l'acheteur est en
mission officielle le délai précité n'est pas
respecté.
2.2.5.2. FOURNISSEURS ETRANGERS
Lorsque les fournisseurs demandent 100 % à la commande,
les Services Généraux s'arrangent pou initier les
règlements sur base des offres ou des factures pro forma qui permettent
à la comptabilité de débiter le compte « FOURNISSEURS
ACOMPTE SUR COMMANDES » et créditer un des comptes financiers.
Les fournisseurs font accompagner les factures définitives
avec les commandes lors des expéditions.
D'autres fournisseurs préfèrent envoyer
également les factures définitives après la
réception des commandes même si les factures avaient
accompagné les commandes.
Les Services Généraux établissent les
demandes de paiement de régularisation pour que le Service de
comptabilité puisse créditer le compte « FOURNISSEURS
ACOMPTE SUR COMMANDES » et débiter un des comptes concernés
d'immobilisation, de stocks, de charges et pertes diverses (comptes de la
classe 6).
2.2.5.3. CAS DE DEMANDE DE PAIEMENT
PERMANENTE
C'est un principe qui consiste à regrouper les fonds en
une seule demande de paiement,les dépenses d'une même nature
pendant une année. Chaque mois l'acheteur désigné sur la
demande de paiement permanente est obligé de prélever un montant
bien déterminé à l'avance qu'il doit justifier
après un mois.
Le montant global doit être initialement prévu au
budget de l'exercice. Dans ce cas la justification de fonds se fait
après pour renouveler la provision qui va permettre à l'acheteur
d'effectuer les achats et les dépenses pour le mois prochain.
Il est souhaitable de mettre sur pied l'informatisation des
achats pour qu'il y ait l'efficience dans la gestion des approvisionnements.
2.2.5.4. UTILISATION DES BIENS
Les Services Généraux doivent se rendre compte de
l'utilisation des fournitures, articles, produits, matériel
expédiés auprès des utilisateurs.
Le Magasinier de la Centrale RUZIZI II informe chaque mois le
Chefs des Services Généraux pour qu'il puisse suivre
l'utilisation des pièces de rechange et des produits d'entretien.
2.3. LES FONDS DE ROULEMENT
Le fonds de roulement peut être défini comme
étant égal aux valeurs circulantes diminuées des
engagements à court terme (dettes à court terme).
Pour financer ses opérations, toute entreprise a besoin
de fonds de roulement. Le fonds de roulement peut augmenter lorsqu'il y a une
augmentation des ventes ou du chiffre d'affaires, cette augmentation se fait au
niveau des recettes qui doivent être supérieures par rapports aux
dépenses engagées.
Dans notre cas, nous devons faire savoir que la production que la
SINELAC réalise ne peut pas être stockée.
L'énergie électrique ne doit pas être
stockée en vue d'être vendue après une période
donnée. Les stocks de la SINELAC ne peuvent pas être
transformés en actif liquide.
2.3.1. ROTATION DU FONDS DE ROULEMENT DE LA
SINELAC
Pour avoir une rotation du fonds de roulement, il y a lieu de
connaître le chiffre d'affaires annuel ou les ventes nettes annuelles
ainsi que le fonds de roulement de l'exercice.
Ventes nettes annuelles = Rotation du fonds de roulement
net
Fonds de roulement de l'exercice
2.3.2. CALCUL DE ROTATION DE FONDS DE ROULEMENT NET DE LA
SINELAC POUR EXERCICES 1992, 1993,1994
Le tableau ci-dessous démontre que les fonds de roulement
nets de la SINELAC pour exercices 1992, 1993 1994 sont négatifs, ce qui
le témoigne d'une structure financière
déséquilibrée.
Tableau n° 13 : Rotation des fonds de roulement
ANNEES
|
CHIFFRE D'AFFAIRES
|
FONDS DE ROULEMENT
|
ROTATION DE FONDS DE ROULEMENT NET
|
1992
|
6.109.019,07
|
- 2.386.262,26
|
- 2,56
|
1993
|
9.779.054,94
|
- 6.933.855,57
|
- 1,41
|
1994
|
7.654.192,56
|
-13.034.491,15
|
- 0,58
|
Nous constatons que les fonds de roulement de trois exercices
successifs ne sont pas excédentaires. La SINELAC est insolvable pour ces
trois exercices. Elle doit faire attention parce qu'elle ouvre la voie à
la faillite.
Selon les statistiques industrielles, les taux de rotation
typiques sont de l'ordre de 4 à 6 fois par
an1.
2.4. RISQUE D'EXPLOITATION
Une mauvaise gestion financière peut se répercuter
sur la gestion des approvisionnements qui est un risque au niveau
d'exploitation.
2.4.1. RISQUE AU NIVEAU DES INPUTS ET OUPUTS
L'énergie électrique ne demande pas la combinaison
des matières premières pour qu'elle soit produite. En d'autres
termes, on n'achète pas des matières premières en vue
d'obtenir l'énergie électrique.
Par contre, pour qu'il y ait une bonne production, les
machines doivent être bien entretenues. Pour que l'entretien puisse se
faire convenablement, la SINELA doit acheter les pièces de rechange et
les produits d'entretien d'une part et d'autre part le personnel doit
être soigné et rémunéré.
Le fonds de roulement nous démontre que la SINELAC
n'est pas capable e financer correctement ses opérations. Le risque
d'exploitation réside au niveau des inputs qui peuvent provoquer la
chute de la production.
Il y a lieu de noter qu'au moment où la SINELAC ne sera
plus à la hauteur de remplacer les pièces vétustes qui
peuvent mettre hors usage les machines qui produisent l'énergie
électrique, cette
société va connaître un blocage sans
précédent et dans ce cas, il n'y aura plus des outputs qui vont
générer les recettes.
Comme les machines tournent encore, il y a lieu de prendre des
précautions pour que la gestion financière de cette entreprise
soit bonne.
CHAPITRE III : ANALYSE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU
BILAN SUIVANT PRINCIPES DE LA LIQUIDITE
3.1. LE BILAN FINANCIER CONDENSE
La structure du bilan financier condensé pour
apprécier la solvabilité de l'entreprise au terme d'une
année doit se présenter de la manière suivante 1:
Figure n° 02 : Structure du bilan financier
ACTIF PASSIF
ACTIF IMMOBILISE NET
|
CAPITAUX PROPRES
|
DETTES A LONG ET A MOYEN TERMES ( PLUS D'UN AN )
|
STOCKS
|
DETTES A COURT TERME (A MOINS D'UN AN)
|
VALEURS REALISABLES A COURT TERME ET DISPONIBLES
|
ACTIF CIRCULANT
|
|
CAPITAUX
PERMANENTS
Source : Méthodes de gestion.
Pour obtenir cette structure, des reclassements et des
retraitements des postes et des rubriques du bilan comptables sont
indispensables.
L'analyse économique et financière ne sera
effectuée convenablement que lorsque le bilan comptable va subir les
retraitements qui vont permettre d'obtenir le bilan financier
condensé.
1 M. DEPREZ, M. DUVANT, Méthodes de gestion,
Tome 2, techniques et outils de gestion,1993, page 69.
3.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC POUR
LES EXERCICES 1992, 1993 ET 1994
BILAN FINANCIERS DE LA SINELAC
CALCUL DES MASSES DES BILANS
VALEURS EXPRIMEES EN DTS
MASSES DE L'ACTIF
|
ANNEE
|
1992
|
1993
|
1994
|
ACTIF IMMOBILISE NET
|
|
|
|
*VALEUR NETTE DU BILAN
|
69992360,08
|
64680108,2
|
61557111,1
|
Frais de premier établissement (actif fictif)
|
846390,52
|
235689,69
|
446936,96
|
Frais d'études (actif fictif)
|
840673,88
|
274273,07
|
0
|
Intérêts et commissions sur emprunts à long
terme
|
4021122,05
|
1340374,04
|
0
|
Stock outil
|
0
|
0
|
0
|
|
64284173,63
|
62829771,4
|
61110174,14
|
STOCKS
|
|
|
|
*VALEUR AU BILAN
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
Stock outil
|
0
|
0
|
0
|
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
VALEURS EALISABLES A COURT TERME
|
|
|
|
Créances (nettes)
|
7957770,06
|
11359585,68
|
16706976,99
|
Comptes de régularisation de l'actif
|
13163,61
|
7921,62
|
374,11
|
Disponibilités
|
2468369,06
|
721239,81
|
111494,92
|
|
10439302,73
|
12088747,11
|
16818846,02
|
MASSES DU PASSIF
|
ANNEE
|
|
|
|
CAPITAUX PROPRES
|
|
|
|
Total du bilan
|
12000000
|
12000000
|
12000000
|
Résultats des exercices antérieurs
(bénéfices)
|
|
|
|
Résultats des exercices antérieurs (pertes)
|
20596813,97
|
27242795,92
|
31368506,56
|
Résultat de l'exercice (bénéfice)
|
|
|
|
Résultat de l'exercice (perte)
|
6645981,95
|
4125710,64
|
4627613,94
|
Frais de premier établissement (actif fictif)
|
846390,52
|
235689,69
|
446936,96
|
Frais d'études (actif fictif)
|
840673,88
|
274273,07
|
0
|
Intérêts et commissions sur emprunts à long
terme
|
4021122,05
|
1340374,04
|
0
|
Subventions
|
-11803708,64
|
-12412714,75
|
-15954643,45
|
EMPRUNTS ET DETTES A LONG TERME
|
|
|
|
*VALEUR AU BILAN
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
DETTES A COURT TERME
|
|
|
|
*VALEUR AU BILAN
|
13665946,1
|
19860097,62
|
30656480,93
|
RESULTAT A DISTRIBUER
|
0
|
0
|
0
|
|
136654946,1
|
19860097,62
|
30656480,93
|
- L'actif immobilisé net :
Cette masse représente des valeurs immobilisées
nettes du bilans comptable mais diminuées des frais
d'établissement (actif fictif) et des valeurs à moins d'un an et
augmentées éventuellement d'une partie des stocks
considérés comme des immobilisations (STOCK OUTIL).
- Les capitaux propres
Cette masse représentez le montant des capitaux du
bilan comptable majoré des provisions pour risques et charges sans objet
réel (c »est ce que l'on appelle des réserves occultes) et
réduits des résultats à distribuer et des actifs fictifs
»1.
Nous avons considéré les frais de premier
établissement, les frais d'études, les intérêts et
commissions sur emprunts à long terme comme les actifs fictifs.
Malgré l'amortissement des frais d'établissement
(actif fictif) dans le bilan comptable, sa valeur nette était totalement
diminuée lors de calcul des masses du bilan financier2.
Dans le même ordre d'idées, nous présumons
que les actifs fictifs sont imaginaires, n'ont rien de réel, ils
n'existent au bilan comptable que par convention et ils sont amortis de la
même façon.
Lorsque les Gestionnaires Financiers font les retraitements du
bilan comptable, ils ne doivent pas tenir compte des actifs fictifs, c'est pour
cette raison qu'ils sont totalement diminués.
3.2 PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES
D'EXERCICES CONSECUTIFS 1992,1993 ET 1994.
Les bilans d'exercices consécutifs en valeurs absolues et
en pourcentage nous aideront d'étudier l'évolution de la
SINELAC.
3.2.1. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES EN
VALEURS ABSOLUES DES ANNEES 1992,1993 ET 1994.
ACTIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
EVOLUTION
1992- 1993
|
EVOLUTION
1993-1994
|
ACTIF IMMOBILISE NET
|
64284173,6
|
62829771,4
|
611100174
|
-1454402,23
|
-1719597,26
|
STOCKS
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
- 2886,17
|
- 4354,18
|
VALEURS REALISABLES A COURT TERME ET DISPONIBLES
|
10439302,7
|
12088747,1
|
16818846
|
1649444,38
|
4730098,91
|
|
75563857,5
|
75756013,5
|
78732163,9
|
192155,98
|
2976150,47
|
PASSIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
EVOLUTION
1992-1993
|
EVOLUTION
1993-1994
|
CAPITAUX PROPRES
|
-11803708,6
|
-12512714,8
|
-15954643,5
|
- 609006,11
|
- 3541928,7
|
DETTES A LONG ET MOYEN TERMES
|
73701620
|
68308630,6
|
64030326,4
|
- 5392989,43
|
- 4278304,14
|
DETTES A COURT TERME
|
13665946,1
|
19860097,6
|
30656480,9
|
6194151,52
|
10796383,3
|
|
75563857,5
|
75756013,5
|
78732163,9
|
192155,98
|
2976150,47
|
3.2.2. PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES EN
POURCENTAGES
ACTIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
EVOLUTION 1992 1993
|
EVOLUTION 1993 1994
|
ACTIF IMMOBILISE NET
|
85,07%
|
82,94%
|
77,62%
|
- 2,26%
|
- 2,74%
|
STOCKS
|
1,11%
|
1,11%
|
1,02%
|
- 0,34%
|
- 4,10%
|
VALEURS REALISABLES A COURT TERME ET DISPONIBLES
|
13,82%
|
15,96%
|
21,36%
|
15,80%
|
39,13%
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
|
|
PASSIF
|
ANNEE 1992
|
ANNEE 1993
|
ANNEE 1994
|
EVOLUTION 1992 1993
|
EVOLUTION 1993 1994
|
CAPITAUX PROPRES
|
- 15,62%
|
- 16,39%
|
- 20,26%
|
5,16%
|
28,53%
|
DETTES A LONG ET MOYEN TERMES
|
97,54%
|
90,17%
|
81,33%
|
- 7,32%
|
- 6,26%
|
DETTES A COURT TERME
|
18,09%
|
26,22%
|
38,94%
|
45,33%
|
54,36%
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
|
|
3.2.3. LA STRUCTURE DES BILANS FINANCIERS D'UNE ACTIVITE
DONNEE
Lorsqu'une entreprise est prospère, la structure des
bilans financiers se présente de la manière suivante :
Tableau n° 17 :
actif
|
%
|
PASSIF
|
%
|
ACTIF IMMOBILISE
|
30 à 50
|
CAPITAUX PROPRES
|
60 à 80
|
|
|
DETTES A LONG ET MOYEN
|
|
STOCKS
|
20 à 30
|
TERME (DETTES FINANCIERES
|
20 à 10
|
DETTES REALISABLES A COURT
|
|
DETTES A COURT TERME
|
|
TERME ET DISPONIBLES
|
|
(DETTES D'EXPLOITATION ET
|
|
(CREANCES ET DISPONIBLES)
|
50 à 20
|
DUVERSES)
|
20 à 10
|
|
100-100
|
|
100-100
|
Il y a lieu de faire visualiser des bilans financiers aux
moyens de diagrammes à barres, de diagrammes circulaires, de graphiques
triangulaires mais la visualisation des bilans au moyen de graphiques
triangulaires se fait lorsqu'elle permet de représenter les
données dépendantes de trois variables. Comme la SINELAC n'a plus
des capitaux propres, cette étude ne nous permettra pas de faire une
visualisation de graphiques triangulaires des bilans au niveau des passifs.
3.3. VISUALISATION DES BILANS
3.3.1. VISUALISATION DES BILANS DE LA SINELAC AU MOYEN DE
GRAPHIQUES TRIANGULAIRES
Le graphique triangulaire permet de présenter des
données dépendantes de trois variables1.
1 M. DEPREZ, M. DUVANT, op.cit., page 72
67
Si la santé de la SINELAC était bonne, les segments
de droite (en rouge) devraient se rencontrer sur l'aire de tolérance que
nous avons coloré.
3.4. L'ANALYSE DU BILAN
3.4.1. GENERALITES SUR LES RATIOS
L'analyse des ratios consiste à mesurer les situations
financières ainsi que les changements qui interviennent dans ces
situations. Un ratio indique le rapport entre deux termes.
Un ratio est un rapport combinant deux valeurs
caractéristiques extraites des documents comptables d'une entreprise. Le
ratio n'est significatif que s'il est comparé à ceux des
exercices précédents ou à ceux des entreprises
concurrentes1.
Les ratios permettent de faire l'analyse financière qui
démontre la situation financière d'une entreprise qui peut
être favorable ou défavorable.
3.4.2 . LE RATIO DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS DE LA
SINELAC
|
|
CAPITAUX PERMANENTS
|
|
|
|
|
|
La formule :
|
|
ACTIF OMMOBILISE
|
|
Ce ratio permet au gestionnaire financier ou aux experts de
connaître la façon dont les investissements ont été
financés.
|
Le chiffre à obtenir à l'issue de calcul doit
être égal ou supérieur à 1.
|
1992 :
|
61.897.911.37
|
=
|
0,96
|
|
64.284.173,63
|
|
|
1993 :
|
55.895.915,83
|
=
|
0,89
|
|
62.829.771,40
|
|
|
1994 :
|
48.075.682,99
|
=
|
0,79
|
|
61.110.174,14
|
|
|
La situation de la SINELAC n'est pas satisfaisante, elle ne
semble pas non plus être en amélioration.
1 M. DEPREZ ET M. DUVANT, op.cit., page 70.
3.4.3. LE RATIO D'AUTONOMIE FINANCIERE
La formule :
|
|
CAPITAUX PROPRES
|
|
|
|
|
|
|
|
DETTES
|
|
Ce ratio sert à mesurer le degré
d'indépendance financière de l'entreprise.
Pour une entreprise prospère, indépendante, les
capitaux propres doivent être supérieurs aux dettes.
1992 : -11.803.708,64 = -0,14
87.367.566,11
1993 : - 12.412.714,75 = -0,14
88.168.728.20
1994 : - 15.954.643,45 = - 0,17
94.686.807,37
Si la SINELAC dépend énormément de ses
créanciers, la situation ne semble pas être en voie
d'amélioration, au contraire.
3.4.4. LE RATIO DE LIQUIDITE GENERALE DE LA
SINELAC
La formule :
|
ACTIF CIRCULANT DETTES A COURT TERME
|
Le rôle de ce ratio est de déterminer la
dépendance de l'entreprise vis-à-vis des rentrées de
trésorerie. Lorsque le ratio est important, l'entreprise est moins
exposée, ce ratio doit être égal ou supérieur
à 1.
1992 :
|
11.279.683,84
|
=
|
0,83
|
|
13.665.946,10
|
|
|
1993 :
|
12.926.242,05
|
=
|
0,65
|
|
19.860.097,78
|
|
|
1994 :
|
17.621.989,78
|
=
|
0,57
|
|
30.656.480,93
|
|
|
Si la SINELAC ne peut pas faire face à ses dettes à
court terme avec son actif circulant, la SINELAC est dans une situation
financière critique.
N.B. : Les stocks de la SINELAC sont constitués
essentiellement des pièces de rechange.
3.4.5. LE RATIO DE TRESORERIE GLOBALE DE LA
SINELAC
La formule :
|
Valeurs réalisables à court terme et disponibles
Dettes à court terme
|
Ce ratio sert à indiquer la situation de
trésorerie de l'entreprise, ce ratio doit être voisin de 1 pour
que l'entreprise ne puisse pas avoir des difficultés financières
plus précisément de trésorerie, disons mieux, de
paiement.
1992 :10.439.302,73 = 0,76
|
13.665.946,10
|
|
|
1993 :
|
12.088.747,11
|
=
|
0,61
|
|
19.860.097,62
|
|
|
1994 :
|
16.818.846,02
|
=
|
0,55
|
|
30.656.480,93
|
|
|
La situation de la trésorerie de la SINELAC est
préoccupante. D'une année à une autre, elle ne
s'améliore pas.
Une règle empirique donne pour ce ratio une valeur
souhaitable1.
3.4.6. LE RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE DE LA
SINELAC
La formule :
|
Valeurs disponibles (disponibilités) Dette
à court terme
|
|
Ce ratio sert à mesurer la solvabilité à
vue ou immédiate de l'entreprise.
|
1992 :
|
2.468.369,06
|
=
|
0,18
|
|
13.665.946,10
|
|
|
1993 :
|
721.239,81
|
=
|
0,04
|
|
19.860.097,62
|
|
|
1994 :
|
111.494,92
|
=
|
0,004
|
|
30.656.480,93
|
|
|
Le niveau très faible du ratio démontre les
difficultés de paiement des dettes à court terme
immédiatement exigibles au sein de la SINELAC.
Nous avons étudié seulement les ratios qui
étaient en train de nous préoccuper pour procéder à
l'analyse économique et financière du bilan de la SINELAC. Il y a
lieu également de procéder à l'analyse fonctionnelle du
bilan.
CHAPITRE IV : L'ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN : NOYION
DE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL
L'analyse de type fonctionnel consiste à étudier
la structure d'un système et les risques qui en découlent. Cette
analyse n'est pas bien connue dans les milieux financiers. Pour arriver
à faire l'analyse fonctionnelle, il faut établir le bilan
fonctionnel condensé à partir du bilan comptable.
Le proposé par le bilan comptable général
se prête à une analyse de type fonctionnel dont le fondement est
le classement des créances et des dettes d'après leur origines
sans tenir compte des échéances. Il s'agit d'étudier la
structure de l'entreprise et les risques qui en
découlent2.
L'analyse de type fonctionnel n'est apparue que
récemment, mais elle es susceptible de se développer dans les
prochaines années étant donné qu'elle utilise directement
les documents de synthèse du plan comptable
général3.
1 GEORGE R. TERRY, Ph. D. ET STHEPHEN G. FRANKIN , Ph.
D., Les principes du management, Collection gestion, Richard D. Irwin, Inc,
Economica,1985, pour traduction française, page531.
4.1 . BILAN FONCTIONNEL CONDENSE
La structure du bilan fonctionnel condensé qu'on
établit à partir du bilan comptable se présente de la
manière suivante :
Figure n° 3 : Structure du bilan fonctionnel1.
BESOINS
STABLES
RESSOURCES STABLES
ACTIF IMMOBILISE BRUT
|
FINANCEMENTS PROPRES
|
STOCKS
|
DETTES FINANCIERES
|
DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES
|
CREANCES ET DISPONIBILITES
|
Source : Méthodes de gestion.
Pour les masses du bilan fonctionnel condensé, nous
distinguons au passif les ressources qui sont constituées :
*des financements propres qui regroupent les fonds
destinés à financer des besoins stables qui ne sont pas à
la date du bilan, dus à des tiers.
FINANCEMENTS PROPRES = RESSOURCES PROPRES + AMORTISSEMENTS
RESSOURCES PROPRES = CAPITAUX PROPRES + PROVISIONS
|
« Les capitaux propres regroupent toutes les sommes
portées au bilan comptable y compris le résultat de l'exercice.
Les provisions sont toutes reprises quelles qu'elles soient enregistrées
à l'actif ou au passif »2.
*des dettes financières qui regroupent également
les capitaux mis à la disposition du système en vue de financer
des besoins stables.
FINANCEMENTS PROPRES + DETTES FINANCIERES = RESSOURCES STABLES
* des dettes d'exploitation et dettes diverses qui sont
destinées à financer les éléments d'exploitation ou
hors exploitation.
A l'actif, nous distinguons les besoins qui sont constitué
s :
* des actifs immobilisés bruts qui regroupent les actifs
immobilisés hors exploitation et d'exploitation ; dans ce cas il s'agit
des besoins stables du système.
Les valeurs obtenues doivent correspondre aux valeurs initiales
des moyens mis en oeuvre dans le système.
*des stocks qui correspondent à la valeur brute, les
provisions sont portées au passif.
* des créances et disponibilités, les comptes de
régularisation doivent être ajoutés quelle que soit leur
échéance.
Figure n°03 : Structure du bilan fonctionnel1
BESOINS
STABLES
RESSOURCES STABLES
ACTIF IMMOBILISE BRUT
|
FINANCEMENTS PROPRES
|
|
STOCKS
|
DETTES FIANANCIERES
|
|
DETTES D'EXPLOITATION DETTES DIVERSES
|
ET
|
CREANCES ET DISPONIBILITES
|
Source : Méthodes de gestion.
Pour les masses du bilan fonctionnel condensé, nous
distinguons au passif les ressources qui sont constituées :
*des financements propres qui regroupent les fonds
destinés à financer des besoins stables qui ne sont pas à
la date du bilan, dus à des tiers.
FINANCEMENTS PROPRES = RESSOURCES PROPRES + AMORTISSEMENTS
RESSOURCES PROPRES = CAPITAUX PROPRES + PROVISIONS
|
« Les capitaux propres regroupent toutes les sommes
portées au bilan comptable y compris le résultat de l'exercice.
Les provisions sont toutes reprises quelles qu'elles soient enregistrées
à l'actif ou au passif »2.
* des dettes financières qui regroupent également
les capitaux mis à la disposition du système en vue de financer
des besoins stables.
FINANCEMENTS PROPRES + DETTES FINANCIERES = RESSOURCES STABLES
* de dettes d'exploitation et dettes diverses qui sont
destinées à financer les éléments d'exploitation ou
hors exploitation.
A l'actif, nous distinguons les besoins qui sont
constitués :
* des actifs immobilisés bruts qui regroupent les actifs
immobilisés hors exploitation et d'exploitation ; dans ce cas il s'agit
des besoins stables du système.
Les valeurs obtenues doivent correspondre aux valeurs initiales
des moyens mis en oeuvre dans le système.
* des stocks qui correspondent à la valeur brute, les
provisions sont portées au passif.
* des créances et disponibilités, les comptes de
régularisation doivent être ajoutés quelle que soit leur
échéance.
4.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC POUR
EXERCICES 1992, 1993,1994
Tableau n°18
VALEUR EXPRIMEE EN DTS
CALCUL DES MASSES DES BILANS
|
MASSES DE L'ACTIF
|
ANNEE
|
1992
|
1993
|
1994
|
ACTIF IMMOBILISE BRUT
|
89222405,6 1209672,24
|
89301834,38
1550817,36
|
89819431,9 1868531,96
|
Total des immobilisations au bilan (brut) Provisions
STOCKS
|
90432377,84
|
90852651,74
|
91687963,86
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
Valeur au bilan
CREANCES ET DISPONIBILITES
|
840381,11
|
837494,94
|
803143,76
|
9076555,36 2468369,06 13163,61 11558088,03
|
12970161,64 721239,81 7921,62 13699323,07
|
17857655,76 111494,92 374,11 17969524,79
|
Créances clients et comptes rattachés (brut)
Disponibilités
Charges constatées d'avance
|
11558088
|
13699323,07
|
17969524,79
|
MASSES DU PASSIF
|
ANNEE
|
1992
|
1993
|
1994
|
FINANCEMENTS PROPRES
|
6095522,19
|
10562377,95
|
15507706,49
|
Capitaux propres (montant figurant au bilan)
Provisions:
Provisions pour risques
Provisions pour dépréciations
Ressources propres
Amortissement (y compris des frais d'établissement)
FINANCEMENTS PROPRES
|
-6095533,19
|
-10562377,95
|
-15507706,49
|
1209672,24
1118785,3
|
1550817,36 1610575,96
|
1868531,96 1150678,77
|
2328457,54
|
3161393,32
|
3019210,73
|
|
|
|
-3767064,65
|
-7400984,63
|
-12488495,76
|
19230045,52 19230045,52
|
24621726,18 24621726,18
|
28262320,8 28262320,8
|
DETTES FINANCIERES
|
15462980,87
|
17220741,55
|
15773825,04
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
Emprunts et dettes financières
DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES
|
DIVERSES
|
Dettes fournisseurs et comptes rattachés Dettes fiscales
et sociales
Autres dettes
Produits constatés d'avance
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
1632165,69
18676,35 11875666,1 139437,96
|
1595073,48 52227,22 18073358,96 139437,96
|
1673744,77 46700,23 28936035,93 0
|
13665946,1
|
19860097,62
|
30656480,93
|
4.1.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES
CONSECUTIFS DE LA SINELAC EN VALEURS ABSOLUES ET EN POURCENTAGES POUR
EXERCICES1992, 1993 ET 1994.
4.1.2.1. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES
EN VALEURS ABSOLUES
Tableau n° 19
ACTIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
ACTIF IMMOBILISE BRUT
|
90432077,84
|
90852651,74
|
91687963,86
|
STOCKS
|
840381,11
|
837994,94
|
803143,76
|
CREANCES ET DISPONIBILITES
|
11558088,03
|
13699323,07
|
17969524,79
|
|
102830546,98
|
105389469,75
|
110460632,41
|
PASSIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
FINANCEMENTS PROPRES
|
15462980,87
|
17220741,55
|
15773825,04
|
DETTES FINANCIERES
|
73701620,01
|
68308630,58
|
64030326,44
|
DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES
|
13665946,10
|
19860097,62
|
30656480,93
|
|
102830546,98
|
105389469,75
|
110460632,41
|
4.1.2.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES
CONSECUTIFS EN POURCENTAGES
Tableau n° 20.
ACTIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
ACTIF IMMOBILISE BRUT
|
87,94%
|
86,21%
|
83,01%
|
STOCKS
|
0,82%
|
0,79%
|
0,73%
|
CREANCES ET DISPONIBILITES
|
11,24%
|
13,00%
|
16,27%
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
PASSIF
|
ANNEE
1992
|
ANNEE
1993
|
ANNEE
1994
|
FINANCEMENTS PROPRES
|
15,04%
|
16,34%
|
14,28%
|
DETTES FINANCIERES
|
71,67%
|
64,82%
|
57,97%
|
DETTES D'EXPLOITATION ET DETTES DIVERSES
|
13,29%
|
18,84%
|
27,75%
|
|
100%
|
100%
|
100%
|
Les bilans fonctionnels condensés consécutifs
vont nous permettre de faire l'étude de fonds de roulement net global de
la SINELAC pour les exercices 1992, 1993 et 1994 en vue de constater, si les
besoins structurels seront financés par des ressources non stables ; ce
qui peut constituer pour la SINELAC un risque important.
4.2. LE FONDS DE ROULEMENT NET
GLOBAL
Le fonds de roulement net global est la différence
dégagée entre les ressources stables et les besoins stables.
Le fonds de roulement net global se présente de la
manière suivante :
-lorsqu'il y a excédent des ressources stables, nous
pouvons présumer que celles-ci sont mises à la disposition du
fonctionnement de l'entreprise à l'actif circulant.
-lorsqu'il y a insuffisance des ressources stables, il y a
lieu d'avancer que celles-ci ne peuvent pas être en mesure de financer
les besoins stables, dans cette condition les besoins structurels sont
financés par les ressources non stables.
Le fonds de roulement net global ne peut être obtenu
qu'à partir d'un bilan fonctionnel condensé.
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = RESSOURCES STABLES - BESOINS
STABLES
Le fonds de roulement net global peut être mis en
évidence sur les schémas suivant :
RESSOURCES STABLES
Schéma n° 2
BESOINS
STABLES
ACTIF IMMOBILISE BRUT
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL
FINANCEMENT PROPRES
DETTES FINANCIERES
3Le fonds de roulement net global est constitué : soit de
l'excédent des ressources stables mises à la disposition du
fonctionnement de l'entreprise à l'actif circulant ;
Soit de l'insuffisance des ressources stables pour financer
les besoins stables : dans ce cas les besoins structurels sont financés
par des ressources non stables, ce qui peut constituer pour l'entreprise un
risque important »1.
4.2.1. CALCUL DE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL DE LA
SINELAC POUR LES EXERCICES 1992,1993 ET 1994.
4.2.1.1. CALCUL POUR L'EXERCICE 1992 Ressources
stables pour 1992 :
1 M. DEPREZ ET M. DUVANT, op.cit., page 81.
Financement propres + Dettes financières
15.462.980,87 + 73.701.620,01= 89.164.600,88
Besoins stables pour 1992 : Actif immobilisé brut
90.432.077,84 = 90.432.077,84
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = - 1.267.476,96
4.2.1.2. CALCUL POUR L'EXERCICE 1993
Ressources stables pour 1993 :
Financement propres + Dettes financières
17.220.741,55 + 68.3083630,58 = 85.529.372,13 Besoins stables
pour 1993 :
Actif immobilisé brut
90.852.651,74 = 90.852.651,74
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = - 5.323.279,61
4.2.1.3. CALCUL POUR L'EXERCICE 1994
Ressources stables pour 1994 :
Financements + Dettes financières
5.773.825,04 + 64.030.326,44 = 79.804.151,48
Besoins stables pour 1994 : Actif immobilisé brut
91.687.963,86 = 91.687.963,86
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL = - 11.883.812,38
Tableau n° 21 : Fonds de roulement net global
d'exercices 1992, 1993,1994
ANNEE
|
RESSOURCES STABLES
|
BESOINS STABLES
|
FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL
|
1992
|
89.164.600,88
|
90.432.077,86
|
- 1.267.476,96
|
1993
|
85.529.372,13
|
90.852.651,74
|
- 5.323.279,61
|
1994
|
79.804.151,49
|
91.687.963,86
|
- 11.883.812,38
|
Nous avons remarqué qu'en 1992, l'insuffisance des
ressources stables pour financer les besoins stables était de l'ordre de
- 1.267.476,96 DTS.
En 1994,la situation devient encore plus défavorable ;
nous avons noté le montant de - 11.883.812,38 DTS.
Les besoins structurels sont financés par des ressources
non stables et cela démontre que la SINELAC est en train de courir un
risque important.
Il y a lieu de prendre des précautions pour changer
positivement la situation financière de la SINELAC.
4.2.1.4. VISUALISATION DES BILANS FONCTIONNELS AU MOYEN
DU GRAPHIQUE CARRE
Pour nous permettre de visualiser les bilans fonctionnels au
moyen du graphique carré, il s'avère nécessaire de
présenter les bilans fonctionnels condensés consécutifs de
la manière suivante :
ACTIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
PASSIF
|
1992
|
1993
|
1994
|
ACTIF IMMOILISE BRUT
|
87.94
|
86.21
|
83.01
|
FINANCEMENTS PROPRES
|
15.04
|
16.34
|
14.28
|
ACTIF CIRCULANT
|
12.06
|
13.79
|
16.89
|
DETTES
|
84.94
|
83.66
|
85.72
|
|
100
|
100
|
100
|
|
100
|
100
|
100
|
Le graphique sert à représenter par un point qui
se trouve à l'intérieur du carré un ensemble en des sous
ensembles de même montant, par conséquent les bilans doivent
être exprimés en pourcentages.
Graphique carré n° 4 Graphique carré n°
5
100 100 100 100
87.94
0
0 Passif total 100 Passif total
Actif immobilise brut
Point du bilan
Actif total 0 Actif total
15.04
Financements propres
Actif immobilise brut
86.21
Point du bilan Point du bila
16.34
Financements propres
Pour exercice 1992 Pour exercice 1993
Graphique carré n° 6
100 100
14.28
83.01
Actif immobilise brut
Financements propres
0 Passif total 100
100 Actif total 0
Pour exercice 1994.
Pour les exercices 1992, 1993 et 1994 nous avons
constaté que l'aire de tolérance est trop déplacée
vers le bas et le côté droit,le point du bilan n'est pas
normalement situé dans la zone définie et cette constatation
démontre que la santé financière de la SINELAC n'est pas
bonne.
__
__ __
__ __
__
Point du bilan
__
Actif immobilise brut
__ __
Financements propres
0
0
Graphique carré n° 7
100
100
80
__
__
__ __
50
Si la santé financière de la SINELAC était
bonne le point du bilan devrait se situer sur l'aire de tolérance que
nous avons coloré sur le graphique ci-dessus.
79
Passif total
0 100
100 Actif total 0
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui justifie la fin de notre
cycle universitaire de Licence en Management.
Notre mémoire est comme qui dirait une consultation
financière qui nous a amené à connaître
l'état de santé financière de la SINELAC en tenant compte
de la gestion des approvisionnements.
Le premier chapitre était constitué de
généralités Et avait donné une idée
générale sur l'organisation de la SINELAC.
Quelques notions des finances étaient abordées et
les états financiers de la SINELAC ont été
présentés.
Le deuxième chapitre nous a permis de focaliser notre
attention sur les approvisionnements et la trésorerie. Cela nous a
amené à constater que la gestion de la trésorerie de la
SINELAC n'était pas adéquate et que la gestion des
approvisionnements risque de connaître un blocage qui peut entraver le
fonctionnement normal de toute la société.
L'examen des fonds de roulement d'exercices consécutifs
nous a fait voir que la SINELAC n'est pas en mesure de financer convenablement
ses opérations, même si elle procédait au recouvrement.
Le troisième chapitre était consacré
à l'analyse économique et financière du bilan suivant les
principes de la liquidité. Dans ce chapitre, nous avons eu l'occasion de
présenter les bilans financiers de la SINELAC à partir des
retraitements des bilans comptables.
La visualisation des bilans au moyen des graphiques a
montré que la santé financière de la SINELAC
n'était pas bonne.
L'analyse du bilan par les ratios renseigne que :
-la SINELAC dépend énormément de ses
créanciers, elle ne peut pas faire face à ses dettes à
court terme avec son actif circulant ;
-la situation de trésorerie de la SINELAC est
préoccupante pour les gestionnaires ;
-la SINELAC ne fait que perdre sa capacité de faire face
à ses dettes à courts termes immédiatement exigibles.
Dans le quatrième chapitre, nous avons
procédé à l'analyse fonctionnelle. Nous avons
établi les bilans fonctionnels à partir des bilans comptables
pour obtenir les fonds de roulement nets globaux.
Les besoins structurels de la SINELAC sont financés par
des ressources non stables, cela veut dire que cette société est
en train de courir un risque important.
En notre qualité de Managers, nous pensons qu'il y a
lieu de procéder au redressement qui peut sauver cette
société. Si la SINELAC parvient à appliquer les principes
du management à travers les Managers compétents ou d'autres
Gestionnaires avertis, elle arrivera à remonter ses difficultés
au niveau de la gestion financière qui entrave la gestion des
approvisionnements qui risque de bloquer complètement la bonne marche de
son fonctionnement.
Le Comité de Direction peut attirer l'attention de
l'Assemblée Générale par le biais du Conseil
d'Administration pour la recherche des capitaux et mettre en place la
stratégie qui va permettre à la SINELAC de réaliser le
profit et de résorber ses dettes.
La SINELAC doit fournir un effort considérable pour
effectuer convenablement le recouvrement de ses créanciers. Elle doit en
outre informatiser sa gestion des approvisionnements.
Bref, outre les mesures de redressement proposés par-ci
par-là dans notre travail, un diagnostic financier surtout est
nécessaire pour la SINELAC.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. A. BRIMO, Les méthodes en sciences sociales,
édition Montchrétien, Paris, 1972.
2. CONSEIL PERMANENT DE LA COMPTABILITE AU ZAIRE, SECRETARIAT
GENERAL DE LA COMPTABILITE, Plan Comptable Générale
zaïrois, 1ère édition, 1978
3. GEORGES PETIT-DUTAILLIS AVEC LA COLLABORATION DE HENRI
BERNARD, Le crédit et les Banques, L'économique n°
16, édition Sirey, Paris.
4. GEORGES R. TERRY ET STEPHEN G. FRANKLIN, Les principes du
Management, 8è édition, Collection Gestion, Economica, Paris,
185.
5. HENRI FAYOL, Administration industrielle et
générale , Dunod, Paris, 1966.
6. JACQUES SIMON, Vocabulaire économique,
éditions INEP/CONTINENT, Léopoldville.
7. JEAN PIERRE ET MICHEL TIROUFLET, Eléments
d'économie politique, Armand colin, éditeurs, Paris, 1983.
8. JOSEPH IFERGAN, Les difficultés des entreprises,
diagnostic et plan de redressement, Centre de Librairie et
d'éditions techniques C.L.E.T., 1985
9. J.TEUNISSEN, L'éducation intellectuelle, S. e.
Montréal/Canada, 1986.
10. LIONEL COLLINS ET GERARD VALIN, Audit et contrôle
interne, aspects financiers, opérationnels et stratégiques,
Dalloz, 4è édition, 1992.
11. MAURICE PETITJEAN, Gestion analytique et
budgétaire, Librairies Techniques, Paris1er ,1972.
12. MAX MOREAU, Le management pratique de l'entreprise,
2ème édition.
13. M. COHEN, La dynamique commerciale. Application aux
produits industriels, collection la vie de l'entreprise, Dunod Economie,
1969.
14. M. DEPREZ ET M. DUVANT, Méthodes de gestion,
Tome2, Techniques et outils de gestion, Paris, 1993.
15. MICHEL LEVASSEUR, La gestion de la trésorerie
: nature et difficulté du problème, Analyse
Financière, 4ème trimestre, Paris, 1974.
16. OLIVIER BRUEL, Politique d'achat et gestion des
approvisionnements, Dunod Entreprise, Bordas, Paris, 1991.
17. PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, Librairie Larousse, Paris, 1991.
18. RALPH B. TOWER, Manuel de gestion financière,
Collection : Techniques Américaines, Centre régional
d'éditions techniques.
19. ROBERT OBERT, Les prévisions dans l'entreprise,
plans de financement, budgets et trésorerie, édition Dunod,
Paris, 1991.
II. COURS
1. C.COULOMBEL, Management et marketing, Educatel,
Liège, 1990.
2. DIASIVI L. MFULAMA, Diagnostic d'entreprises,
Inédit, UNIC - I.S.G.E.A., Campus Nord-Est, Année
académique 1994-1995.
3. Les opérations des Banques et des Bourses,
Inédit, UNIC-I.S.G.E.A., Campus Nord-Est, Année académique
1994-1995.
4. MICHEL CHARLIER, Les opérations de Banque,
Université Lovanium de Kinshasa.
N.B : Les annexes seront présentées incessamment
ANNEXES
TABLES DES MATIERES
DEDICACE 2
REMERCIEMENTS 3 Cette étude élaborée pour
l'obtention du diplôme de Licence en Management, (Option : Gestion
Financière et comptable) nous a demandée des sacrifices
personnels et les concours des
personnes physiques et morales. 3
LISTE DES TABLEAUX , FIGURES ET GRAPHIQUE 4
SIGLES ET ABREVIATIONS 5
0. INTRODUCTION GENERALE 6
0.1 PROBLEMATIQUE 6
0.2 HYPOTHESE DU TRAVAIL 6
0.3 METHODES DU TRAVAIL 6
0.4TECHNIQUES D'INVESTIGATION 7
0.5 JUSTIFICATION DU CHOIX DU SUJET ET SON IMPORTANCE 8
0.6 DELIMITATION DU TRAVAIL 8
0.7 TRAVAUX ANTERIEURS 8
0.8. SOMMAIRE DU TRAVAIL 9
CHAPITRE I : GENERALITES 9
1.0. INTRODUCTION 9
1.1. LA SINELAC 9
1.1.1. HISTORIQUE 9
1.1.2. ORGANISATION DE LA SINELAC 10
1.1.2.1 ORGANIGRAMME 10
1.1.2.2. DESCRIPTION 13
1.2 NOTIONS DES FINANCES 17
1.2.1. DEFINITIONS 17
1.2.2. L'UTILITE PRIMORDIALE DES FINANCES 18
1.2.3LES ETATS FINANCIERS DE LA SINELAC 19
CHAPITRE II : LES APPROVISIONNEMENTS ET LA TRESORERIE 33
2.1. LA TRESORERIE AU SEIN DE LA SINELAC 34
2.1.1. LA TRESORERIE ET L'EXPLOITATION DE LA SINELAC 37
1. EQUATION D'EQUILIBRE DE TRESORERIE 37
2.CALCUL ET EVOLUTION DE TRESORERIE 38
3. EQUATION D'EQUILIBRE DE TRESORERIE APPLIQUEE A LA
SINELAC38
2.1.2. RECOUVREMENT 42
2.1.2.1 LES CREDITS CLIENTS ET CREDITS FOURNISSEURS 42
2.1.2.2. TECHNIQUE DE RECOUVREMENT 44
1. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN AVIS DE COUPURE 44
2. RECOUVREMENT SUR BASE D'ESCOMPTE 44
3. RECOUVREMENT SUR BASE DE CAUTIONNEMENT OU GARANTIE
BANCAIRE 45
4. RECOUVREMENT SUR BASE D'UN DISPOSITIF 45
5. RECOUVREMENT SUR BASE DE NEGOCIATION 45
2.2. LA GESTION DES APPROVISIONNEMENTS 46
2.2.1. PROCEDURE D'ACHAT ET GESTION DE LA COMMANDE 46
2.2.1.1. PROCESSUS D'ACHAT 46
2.2.1.2. LES BESOINS 47
2.2.1.2.1. ORIGINES DES BESOINS 47
86 2.2.1.2.2. PLANIFICATION TACTIQUE DES BESOINS 47
2.2.1.2.3. PRECISION DE BESOINS ET VERIFICATION DE SON
UTILITE48
2.2.2. EVALUATION ET SELECTION DES FOURNISSEURS 49
2.2.2.1. LE MARKETING ET LES ACHATS 49
2.2.2.2. POLITIQUE D'ACHAT 51
1. Stratégie-produits 52
2. Stratégie-sources 52
2.1. Politique d'exclusivité 52
2.2 La politique de répartition 52
3. Stratégie-prix 53
4. Stratégie-communication 55
2.2.3. PASSATION DE LA COMMANDE ET SUIVI 55
2.2.3.1. PASSATION DE LA COMMANDE 55
2.2.3.2. MARCHES ET COMMANDES OUVERTES 56
2.2.3.3. SUIVI DE LA COMMANDE 56
2.2.4. RECEPTION DE LA COMMANDE 57
2.2.5. VERIFICATION DE LA FACTURE ET REGLEMENT 58
2.2.5.1. FOURNISSEURS LOCAUX 58
2.2.5.2. FOURNISSEURS ETRANGERS 58
2.2.5.3. CAS DE DEMANDE DE PAIEMENT PERMANENTE 59
2.2.5.4. UTILISATION DES BIENS 59
2.3. LES FONDS DE ROULEMENT 59
2.3.1. ROTATION DU FONDS DE ROULEMENT DE LA SINELAC 59
2.3.2. CALCUL DE ROTATION DE FONDS DE ROULEMENT NET DE LA
SINELAC POUR EXERCICES 1992, 1993,1994 60
2.4. RISQUE D'EXPLOITATION 60
2.4.1. RISQUE AU NIVEAU DES INPUTS ET OUPUTS 60
CHAPITRE III : ANALYSE ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU BILAN
SUIVANT
PRINCIPES DE LA LIQUIDITE 62
3.1. LE BILAN FINANCIER CONDENSE 62
3.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC POUR LES
EXERCICES 1992, 1993 ET 1994 63
3.2 PRESENTATION DES BILANS FINANCIERS CONDENSES D'EXERCICES
CONSECUTIFS 1992,1993 ET 1994. 64 3.2.1. PRESENTATION DES
BILANS FINANCIERS CONDENSES EN VALEURS
ABSOLUES DES ANNEES 1992,1993 ET 1994. 65 3.2.2. PRESENTATION
DES BILANS FINANCIERS CONDENSES EN
POURCENTAGES 65 3.2.3. LA STRUCTURE DES BILANS FINANCIERS
D'UNE ACTIVITE DONNEE66
3.3. VISUALISATION DES BILANS 66 3.3.1. VISUALISATION DES
BILANS DE LA SINELAC AU MOYEN DE
GRAPHIQUES TRIANGULAIRES 66
3.4. L'ANALYSE DU BILAN 68
3.4.1. GENERALITES SUR LES RATIOS 68
3.4.2 . LE RATIO DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS DE LA
SINELAC68
3.4.3. LE RATIO D'AUTONOMIE FINANCIERE 69
3.4.4. LE RATIO DE LIQUIDITE GENERALE DE LA SINELAC 69
3.4.5. LE RATIO DE TRESORERIE GLOBALE DE LA SINELAC 69
3.4.6. LE RATIO DE LIQUIDITE IMMEDIATE DE LA SINELAC 70
CHAPITRE IV : L'ANALYSE FONCTIONNELLE DU BILAN : NOYION DE FONDS
DE
ROULEMENT NET GLOBAL 70
4.1 . BILAN FONCTIONNEL CONDENSE 71
4.1.1. CALCUL DES MASSES DES BILANS DE LA SINELAC POUR
EXERCICES
1992, 1993,1994 73
4.1.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES
CONSECUTIFS DE LA SINELAC EN VALEURS ABSOLUES ET EN
POURCENTAGES POUR EXERCICES1992, 1993 ET 1994. 74
4.1.2.1. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS CONDENSES EN
VALEURS ABSOLUES 74 4.1.2.2. PRESENTATION DES BILANS FONCTIONNELS
CONDENSES
CONSECUTIFS EN POURCENTAGES 74
4.2. LE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL 75
4.2.1. CALCUL DE FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL DE LA SINELAC
POUR LES EXERCICES 1992,1993 ET 1994. 75
4.2.1.1. CALCUL POUR L'EXERCICE 1992 75
4.2.1.3. CALCUL POUR L'EXERCICE 1994 76
4.2.1.4. VISUALISATION DES BILANS FONCTIONNELS AU MOYEN DU
GRAPHIQUE CARRE 77
CONCLUSION GENERALE 80
BIBLIOGRAPHIE 82
ANNEXES 84
|
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