UNIVERSITE DE GOMA
UNIGOM
B.P. 204 GOMA
FACULTE DE MEDECINE
« PROFIL DES FEMMES CONSULTANT POUR
CONTRACEPTION
CAS OBSERVES AU CSR DE KAHEMBE DU 1ER
JANVIER 2007 AU 31 DECEMBRE 2007 »
Présenté Par :
AMANI BALUME
Daniel
Travail présenté en vue de l'obtention du
grade de gradué en Sciences Biomédicales
Directeur : Prof. Dr. KASEREKA
Raphaël
Encadreur : Ass. Dr. KYEMBWA Michel
Année
Académique 2006 -2007DEDICACE
A toi le Créateur du ciel et de la terre, Dieu des
armées qui donne souffle de vie, intelligence, sagesse et
discernement ;
A mes parents, Alphonse BALUME et Anne NAMWEZI ;
A mon oncle paternel Gaston BAHATI et son épouse Collette
RIZIKI ;
A mes frères et soeurs ;
A mes oncles, tantes, cousins, cousines, neveux et
nièces ;
A mes Grands parents ;
A ma future épouse, mère de ma
progéniture ;
A mes amis et compagnons de l'auditoire,
Je dédie ce travail.
AMANI BALUME Daniel
REMERCIEMENTS
Au seuil de ce travail, nous rendons grâce à
l'Eternel Dieu tout puissant, source inépuisable pour nous avoir
donné la force de devenir ce que nous sommes aujourd'hui. Qu'il soit
loué, car « celui qui crois dans son coeur, Dieu le
déclare juste ; celui qui affirme de la bouche, Dieu le
sauve » (Romains 10 : 10).
Notre sincère reconnaissance s'adresse au Professeur
Dr. Raphaël KASEREKA qui malgré ses multiples occupations a
accepté de diriger ce travail. Nous pensons également à
l'Assistant Docteur Michel KYEMBWA dont les conseils et suggestions nous
été très utiles pour l'élaboration du
présent travail.
Nous ne pouvons omettre le soutien moral et matériel
reçu des familles, Alphonse BALUME, Gaston BAHATI. Qu'elles trouvent ici
l'expression de nos remerciements.
Que tous ceux dont les noms n'ont pas été
cités mais qui ont contribué d'une façon ou d'une autre
à notre formation universitaire, ne se sentent pas oubliés, ils
sont toujours dans notre affection.
AMANI BALUME Daniel
SIGLES ET ABREVIATIONS
CPN : Consultation Prénatale
CPS : Consultation Préscolaire
CS : Centre de Santé
CSRK : Centre de Santé de Référence
Kahembe
COC : Contraceptif Oral Combiné
DIU : Dispositif Intra Utérin
DP : Dépo-provera
FNUAP : Fond des Nations Unies pour la Population
IEC : Information, Education, Communication
ND : Naissance Désirable
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PF : Planning Familial
PMI : Protection Maternelle et infantile
POP : Pilule Oestro Progestative
RDC : République Démocratique du Congo
UNICEF : United Nations Internal Children Found
RESUME
Notre étude est rétrospective et le travail
porte sur le profit des femmes consultant pour contraception ; Cas
observés au CSRK du 1er janvier au 31 décembre
2007.
Les résultats ont révélé ce qui
suit :
- le taux de l'usage de contraceptif est de 91% ;
- une fréquence élevée est
observée dans la tranche de 21 à 30 ans ;
- l'usage du contraceptif est fréquent chez les femmes
habitant le quartier MAPENDO ;
- La plupart des femmes usant les contraceptifs sont des
mariées ;
- Les femmes multipares utilisent plus les
contraceptifs ;
- La pratique des contraceptifs ne dépend pas de la
confession religieuse ;
- Les femmes ménagères et sans profession
useraient plus les contraceptifs ;
- L'espacement de naissances constitue le motif le plus
avancé de la consultation.
SUMMARY
Our survey is retrospective. Work carries on :
" The profil of the women consulting for contraception ." Case
observed in the CSRK of January 1st, 2007 to December 31, 2007.
The diagnostic revealed that the rate of the contraceptive
use is of 91% and depends of the age of the women diagnosed with a frequency
raised in the slice of 21 to 30 years.
Independence exists between the use of the contraceptive and
the district with a rate raised of the women in the MAPENDO district.
Most women using the contraceptives are bridegrooms. The
multiplying women use the contraceptives more.
The practice of the contraceptives doesn't depend on the
religious confession.
The domestic women and without profession would use the
contraceptives more.
The spacement would be the most advanced motive of the
consultation. PLAN DU TRAVAIL
INTRODUCTION
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES CONTRACEPTIFS ET
PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS
CHAPITRE IV : DISCUSSION
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
INTRODUCTION
1. PROBLEMATIQUE
Jadis, le fait d'avoir beaucoup d'enfant était
considéré comme un droit sacré, voire une obligation pour
les groupes humains car plusieurs enfants mourraient dès les bas
âges des malades infectieuses, de malnutrition ou d'autres affections.
D'où, il fallait en avoir beaucoup dans l'espoir que quelques uns
atteindraient l'âge adulte et viendraient remplacer les parents (12).
En outre, la santé de l'enfant dépendra en
majeure partie de celle de la mère, celle-ci se trouvant menacée
par des problèmes liés à la guerres et à
l'accouchement. (11)
Depuis quelques dizaines d'années, le progrès
de la médecine, l'amélioration de niveau de vie et de
l'hygiène ont réduit la mortalité infantile et
amélioré la santé en général. C'est ainsi
que, selon la loi du 28 novembre 1967, le parlement français offrait
pour la première fois aux femmes et aux couples les moyens d'avoir le
nombre d'enfants souhaités et au moment de leur choix en adoptant
après 47 ans d'interdiction de la loi de NEUWIRITH qui autorisait
l'usage des méthodes modernes de contraception (11).
Dès le 14 février 1973 était crée
le conseil national pour la promotion du principe de naissance désirable
en République Démocratique du Congo (13). Les enquêtes
« MICS2 » effectuées en 2001 en RDC, et dans la
ville de Goma par l'UNICEF ont prouvés que l'usage des méthodes
modernes de contraception est encore faible (16).
L'ONG Merlin dans sa branche de planning familial (PF) a
observé qu'environ 57% des femmes dans la ville de Goma utilisent les
contraceptifs avec un taux d'échec élevé. La plupart
d'entre elles sont des femmes instruites utilisant les méthodes
naturelles (16).
En outre, les femmes préféraient les
méthodes naturelles aux méthodes modernes parce qu'elles croient
que les autres méthodes sont sources de plusieurs effets secondaires
(12).
Notre travail tachera donc à répondre aux
questions suivantes :
- Quel pourrait être le profil des femmes qui utilisent
les méthodes modernes de contraception ?
- Quelles sont les méthodes modernes les plus
utilisées ?
2. HYPOTHESES
- L'age, la religion, la provenance seraient les facteurs
influençant la contraception ;
- Le dépoprovera serait le contraceptif le plus
utilisé ;
- L'état civil serait l'un des facteurs
influençant la contraception.
3. OBJECTIFS
a. Objectif général
Déterminer le profil des femmes qui consultent pour
contraception au CSRK.
b. Objectifs spécifiques
- Déterminer la fréquence de la consultation
pour contraception au CSRK ;
- Identifier les méthodes contraceptives les plus
utilisées;
- Proposer quelques recommandations aux animateurs sanitaires
en vue de renforcer leur connaissance sur la technique d'utilisation et la
prescription d'une méthode contraceptive.
4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Les tailles des familles sont très
élevées. Nous avons entrepris ce travail en vue de conseiller aux
femmes de penser à leurs familles et pour la bonne croissance de leurs
familles.
5. DELIMITATION DU SUJET
Notre travail est rétrospectif, s'étendant sur
une période du 1èr Janvier 2007 au 31 Décembre 2007 et
portant sur les femmes d'une tranche de 15 à 45 ans.
6. DIFFICULTES
RENCONTREES
Au cours de la récole des données nous nous
sommes heurtés à des difficultés notamment d'ordre
matériel que financier.
Pendant notre travail nous avons voulu trouver un
échantillon important mais ça n'a pas été possible
ce qui a rendu moindre les données recueillies.
7. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
Hormis la partie introductive, la conclusion et les
recommandations, notre travail s'articule sur quatre chapitres :
Chapitre premier : Généralités sur
les contraceptifs et présentation du milieu d'étude
Chapitre deuxième : Matériel et
méthodes
Chapitre troisième : Présentation des
résultats
Chapitre quatrième : Discussion
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LES CONTRACEPTIFS ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
I.1. GENERALITES SUR LES
CONTRACEPTIFS
I.1.1. Définition des
quelques concepts
a. Contraceptif
On qualifie de contraceptif tout procédé
destiné à empêcher la conception à condition que le
procédé soit temporaire et réversible (7).
Contraception : prévention de la
fécondation ou de la grossesse.
b. Planification familiale
Elle se définit comme un ensemble de mesures permettant
de favoriser les naissances, d'éviter des naissances non
désirées et de donner à chaque couple les moyens de
déterminer le nombre d'enfants qu'il désire. Cette notion englobe
la lutte contre la stérilité et l'infécondité, la
mise en oeuvre des moyens de contraception, d'éducation sexuelle et
familiale.
I.1.2. Classification et
qualification des méthodes contraceptives
D'une manière générale, une
méthode contraceptive peut agir de deux façons :
- En empêchant les rencontres de deux cellules sexuelles
dans les voies génitales de la femme
- En arrêtant provisoirement la production des cellules
sexuelles chez la femme ou chez l'homme de manière
réversible ;
Pour qu'une méthode soit favorable, elle doit remplir
certaines critères tels que :
1. L'efficacité : Elle est appréciée
par l'indice de PEARL qui exprime le nombre de grossesses accidentelles normale
(1)
2. L'innocuité : La contraception ne doit pas
nuire à l'organisme
3. La réversibilité : après la
contraception la femme se retrouve dans la possibilité de concevoir ;
4. L'acceptabilité : la femme doit accepter pour
une bonne adhésion pour qu'il puisse respecter les conditions
d'administration (15).
I.1.2.1. Présentation
des différentes méthodes de contraception
On peut classer les méthodes contraceptives de
plusieurs façons :
1. En fonction de leur mode d'action ;
2. En fonction de leur efficacité ;
3. En fonction des techniques appliquées (6) ;
a. Classification en fonction de mode
d'action
Pour comprendre le mode d'action des contraceptifs, on se
référera aux cinq conditions de conception :
1. Méthodes empêchant l'arrivée des
spermatozoïdes dans le col (action sur les spermatozoïdes) :
o Vasectomie
o Coït interrompu
o Abstinence périodique
o Méthode de barrière (condom, spermicide, cape,
diaphragme, ...) (6)
2. Méthodes empêchant la progression des
spermatozoïdes dans le col (action sur la glaire) ;
o Pilules progestatives
o Implants et contraceptifs injectables (6)
3. Méthodes empêchant la progression de l'ovule
dans la trompe (action sur les trompes)
o Stérilisation tubaire
4. Méthodes empêchant l'ovulation, (action sur
l'ovaire)
o Pilules oestro progestatives
o Pilule fortement dosée
o Contraceptifs injectables (6)
5. Méthodes empêchant la nidation (action sur
l'endomètre) :
o Dispositif intra utérin (DIU)
o Pilules du lendemain (contraception post coïtale)
o Contraceptifs injectables (progestatifs) (6).
b. Classification des moyens contraceptifs en
fonction de l'efficacité théorique
L'efficacité théorique d'un moyen contraceptif
est la mesure dans laquelle le moyen utilisé de façon parfaite,
permet d'éviter la grossesse (6). L'efficacité pratique (clinique
ou réelle) est mesurée lors d'un emploi réel, avec les
erreurs humaines que cela comporte. (6)
· Méthodes très efficaces :
o Vasectomie
o Stérilisation tubaire
o Contraceptifs injectables
o Implants
· Méthodes efficaces :
o Pilules oestro progestatives
o DIU
o Pilule progestative faiblement dosée
· Méthodes assez efficaces :
o Diaphragme
o Spermicide
o Abstinence périodique
· Méthode très peu efficace :
o Coït interrompu. (6)
c. Classification des comportements et moyens
contraceptifs en fonction des techniques appliquées
· Méthodes basées sur les
comportements :
o Innées : Allaitement maternel (que nous ne
classons pas comme « moyen » contraceptif ou
« méthode » contraceptive : l'allaitement
complet est un comportement naturel qui résulte secondairement en une
ovulation passagère. (6)
o Acquises :
§ Abstinence périodique
§ Coït interrompu
· Méthodes basées sur les techniques
compliquées
o Appareils :
§ Durée courte : condom, diaphragme
§ Durée longue : DIU (1-8 ans)
o Médicaments :
§ Action locale : spermicides
§ Action générale : durée
courte : pilules (1 mois)
§ Durée longue : injectable (2-6 mois)
§ Durée très longue : implant (2-6
ans)
· Chirurgie :
§ Vasectomie
§ Stérilisation (6)
I.1.2.2. Description des
certains moyens contraceptifs
I.2.2.1. Vasectomie
C'est la stérilisation chirurgicale pour l'homme. Elle
consiste à sectionner les canaux différents pour empêcher
les spermatozoïdes de se mélanger avec le liquide séminal et
prostatique au moment de l'éjaculation (9)
I.2.2.2. Stérilisation
tubaire
Elle consiste à aborder chirurgicalement les trompes
chez la femme en les sélectionnant puis en les suturant avec un fil ou
agrafe en plastique pour assurer une stérilisation définitive
(6)
I.2.2.3. Contraceptifs
injectables
Parmi les injectables on peut citer :
· Progestatif retard (Dépo-provera, norestera)
Ce sont des produits à base de progestatif fortement
dosés, injectés en intramusculaire afin d'assurer une
contraception de longue durée. Ces contraceptifs peuvent prolonger leurs
effets secondaires durant un mois, trois mois, six mois, etc.
Avantages :
- Méthode très efficace et sûre,
directement indiquée après accouchement chez les multipares
Inconvénients :
- Troubles des cycles menstruels ;
- Aménorrhée, hémorragies
génitales imprévisibles et grossesse possible 4 à 5 mois
après injection (9)
I.2.2.4. Implant (sous dermiques)
L'implant sous dermique est une méthode de
contraception de longue durée (jusqu'à 5 ans) utilisant un
progestatif ; levonorgestrol, diffusée lentement à travers
la capsule de silastie placée sous la peau du bras de l'utilisatrice. Il
agit en rendant imperméable la glaire cervicale et en bloquant
occasionnellement l'évolution. Il entraîne aussi une
légère atrophie de l'endomètre (4)
I.2.2.3. Pilule
oestro-progestative
Elle agit en supprimant l'ovulation par la présence
d'oestrogène et de progestatifs.
Avantage : Grande efficacité 98
à 99%n application facile indépendante de relation sexuelle,
réduction de pertes mensuelles et régularité des
règles. Elle protège contre les kystes des ovaires et les kystes
bénins du sein.
Inconvénients : Le coût et
les modalités d'administration sont exigeants ; risque de
diminution du lait maternel, nausée, prise de poids, mycoses et varices
vaginales
La pilule oestro-progestative est contre indiquée en
cas de fibrome, de cancer du sein, de diabète, de jaunisse, de prurit,
et en cas d'antécédents thromboemboliques ou vasculaires
cérébraux.
Exigences :
- Prise régulière de la tension
artérielle ;
- Examen périodique des seins ;
- Pratique régulière de Frottis (cervical
utérin)
Contrôle du métabolisme des glucides et des lipides
(8)
I.2.2.6. Le DIU
Mode d'action : le DIU est un petit
appareil en plastique qui est placé dans l'utérus d'une femme.
Tant que l'appareil est en place, l'ovule ou l'oeuf sortira par le vagin et
ainsi la femme ne sera pas enceinte (2)
Il peut rester dans l'utérus pendant 4 à 5 ans.
Son mode d'action est controversé mais on peut affirmer que :
- Son effet mécanique provoque une irritation chronique
endométriale qui empêche la nidation ;
- Son action sur l'endomètre qui rend les
spermatozoïdes incapables de féconder l'ovule ;
- Son action sur la mobilité de la trompe empêche
la fécondation ; (1)
On note 3% d'échec provenant d'expulsion
spontanée du DIU qui est passé inaperçu (13).
I.2.2.7. Pilule progestative à faible dose
ou micropilule
L'invasion des micropilules a été utile pour
éviter les inconvénients passés par les
oestrogènes, surtout à certains âges. Les pilules sont
formées de progestatifs seuls à très faible dose et de
façon interrompue. Elles présentent un progrès de
contraception surtout chez les femmes de plus de 40 ans, celles qui ne
tolèrent pas les oestrogènes ou les produisent en excès.
Elles agissent sur la glaire cervicale sans inhiber l'ovulation (17).
I.2.2.8. Condom ou préservatif
masculin
C'est une enveloppe protectrice en latex (caoutchouc)
contenant le lubrifiant, que l'homme place sur le pénis en
érection avant l'acte sexuel. Pour faciliter son application, il est
conditionné, enroulé sur lui-même et on le déroule
au moment de la pause. Il empêche les spermatozoïdes de
pénétrer dans le vagin.
Avantages :
- Efficacité à 85 - 90%
- Innocuité totale
- Protège contre les maladies sexuellement
transmissibles et il est moins coûteux.
Inconvénients :
- Trouble les activités sexuelles et atténuent
le plaisir sexuel ;
- Il y a une rupture lors d'une mauvaise utilisation (16)
I.2.2.9. Le diaphragme
Est un capuchon féminin à caoutchouc obstruant
le col utérin en arrêtent ainsi le passage des spermatozoïdes
dans les voies utérines. Son application est toujours accompagnée
de prolapsus (descente des organes génitaux), de lésion du col,
d'étroitesse du vagin, de grossesse récente, de cystite et autres
cas que le médecin déterminera (10).
Avantages :
- Efficacité à 80 - 55% employé avec
spermicide
- Protection contre les maladies transmissibles
Inconvénients :
- Echec de 30 à 80% en fonction de mode d'emploi
difficile à manipuler
I.2.2.10. Les spermicides
Placés au fond du vagin, ils assurent dans les
conditions requises d'utilisation la mort rapide ou l'immobilisation
irréversible des spermatozoïdes. En vente sous forme d'ovule, de
crème, de tampon spermicide, ils ont une durée d'action
différente. L'ovule placé 10 minutes avant l'acte sexuel, son
action dure 4 heures ; la crème placée vingt minutes avant
l'acte, son action dure dix heures.
Les tampons spermicides ont une action immédiate et la
durée d'action est de vingt quatre à trente six heures (17).
Avantages :
- Efficacité 60 à 70%
- Fiabilité satisfaisante
Inconvénients :
- Taux d'échec élevé 10 à 30%,
coût élevé
I.2.2.11. Coït interrompu
Cette méthode consiste à retirer le
pénis du vagin avant l'éjaculation qui se produit ainsi en dehors
de la vulve.
Inconvénients :
- Peu efficace avec un taux d'échec de 15 à
20%
- Insatisfaction des couples (6)
I.2.2.12. L'absence périodique ou
méthode naturelle
Elle consiste à ne pas avoir des rapports sexuels
lorsque la femme est en période ovulatoire. On utilise divers moyens
pour la prédilection de la période fertile : le calendrier,
la température, l'observation des pertes vaginales (17).
1. La méthode d'ogino et knauss
Elle s'appuie sur la notion de ponte ovulaire et de
validité de cellules productrices. Dans cette méthode, il est
considéré que la femme n'est fécondée que quelques
jours par mois car la vie de l'ovule est trop courte entre vingt quatre
à quarante huit heures. Pour ogino, quatre jours avant et après
la date probable de l'ovulation, pour un cycle de 28 jours, les rapports sont
interdits du dixième au dix huitième jour du cycle. Pour Knauss,
il faut éviter les rapports sexuels 3 jours avant et après la
date présumée de l'ovulation. Les rapports sont interdits du
onzième au dix septième jour du cycle (6)
Avantage : Innocuité faible mais
convient mieux pour les convictions religieuses interdisant les autres
méthodes.
Inconvénient : non fiable en cas
d'irrégularité du cycle.
2. Le calendrier
On observe six cycles ou plus si on veut une grande
précision.
L : est le nombre de jours du cycle le plus long
C : est le nombre de jour du cycle le plus court
La période fertile (rapports interdits) (20 à
L10)
Plus les cycles sont irréguliers, moins il y a des
jours où les rapport sont permis. Toute femme peut, de temps à
autre, avoir un cycle anormal. C'est fréquent après grossesse, ou
en période de stress physique ou psychique ou de maladie (9).
3. Méthode de température
On s'abstient d'avoir des rapports depuis le premier jour des
règles jusqu'au troisième jour de température
élevée. La progestérone lutéale élève
la température de 0,2 à 0,6°C. L'ovulation a lieu, en
principe, le dernier jour de la température basse avant la
moitié. Il faut prendre la température le matin avant de se laver
; en intra-vaginal et bien noter les chiffres et la date du début des
règles pour interpréter les feuilles de température a
posteriori (9)
Avantages :
- Innocuité totale
- Ne coûte rien, l'aspect naturel de cette
méthode convient aux couples motivés par les convictions
religieuses
Inconvénient :
- Inapplicabilité en cas d'irrégularité
du cycle
I.2. PRESENTATION DU
MILIEU D'ETUDE
Sur le plan géographique, le CSRK est implanté
dans la RDC, province du Nord Kivu, ville de Goma, commune de KARISIMBI, dans
le quartier KAHEMBE/BIRERE. Il a la capacité d'accueil de 38 lits
dont : 13 lits dans la maternité, 11 lits en médecine
interne, 6 lits en pédiatrie, 4 lits en clinique et 4 lits en isolement.
Le CSRK compte au total 25 agents dont : un médecin
généraliste, 14 infirmiers, un technicien de labo, un comptable,
un caissier, un réceptionniste, un auxiliaire, un aumônier, deux
sentinelles et deux filles de salle.
Il organise les services ci-après :
- Service de consultation
- Service d'hospitalisation qui comprend :
o La pédiatrie ;
o La médecine interne ;
o L'isolement ;
o La maternité.
CHAPITRE II : MATERIEL
ET METHODES
II.1. MATERIEL
Ce travail porte sur le profil des femmes consultant pour
contraception au Centre de Santé de Référence de KAHEMBE
de Goma.
L'échantillon est constitué de 100 femmes
sélectionnées au cours de séances de CPN et CPS. Mais
parmi les femmes sélectionnées, il y a celles qui utilisent
celles qui sont venues demander conseil sur l'espacement des naissances et
l'utilisation des contraceptifs.
II.2. METHODES
Notre étude est rétrospective et
expérimentale. Nous avons utilisé les registres et fiches de
consultation pour la récolte des données suivie de quelques
questions posées au personnel soignant de ce centre de santé pour
bien interpréter les documents consultés.
Les paramètres suivants ont été retenus
et analysés :
- L'âge de la femme
- La résidence ou le quartier ;
- Le contraceptif utilisé ;
- l'Etat civil ;
- Le motif de consultation ;
- La source d'apprentissage ;
- Le nombre d'enfants ou la parité.
Pour l'analyse et l'interprétation des données,
nous avons fait recours :
- Au calcul de pourcentage
CHAPITRE III :
PRESENTATION DES RESULTATS
III.1. REPARTITION DE L'UTILISATION DES CONTRACEPTIFS
SELON L'AGE
Tableau I :
Répartition de l'utilisation des contraceptifs selon l'âge
Usage
Age
|
Femmes utilisant
|
Femmes n'utilisant pas
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Total
|
%
|
15-20 ans
|
13
|
14,2
|
3
|
33,3
|
16
|
16
|
21-25 ans
|
42
|
46,1
|
1
|
11,1
|
43
|
43
|
26-30 ans
|
24
|
26,3
|
2
|
22,2
|
26
|
26
|
31-35 ans
|
5
|
5,4
|
3
|
33,3
|
8
|
8
|
36-40 ans
|
5
|
5,4
|
0
|
0
|
5
|
5
|
41-45 ans
|
2
|
2,1
|
0
|
0
|
2
|
2
|
Total
|
91
|
100
|
9
|
100
|
100
|
100
|
De l'analyse de ce tableau 1 il ressort que la tranche
d'âge de 21-25 ans est plus concernée par l'usage des
contraceptifs, soit 46,1%. Par contre l'usage des préservatifs est moins
observé chez les femmes âgées de 31 à 35 ans, soit
33,3%.
III.2. REPARTITION DE L'UTILISATION DES CONTARCEPTIFS
SELON LA PROVENANCE
Tableau
II. Répartition de l'utilisation des contraceptifs selon la
provenance
Usage
Résidence
|
utilisation
|
non utilisation
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Total
|
%
|
Q. MAPENDO
|
32
|
35,1
|
4
|
44,4
|
36
|
36
|
Q. KAHEMBE
|
29
|
31,8
|
4
|
44,4
|
33
|
33
|
Q. BUJOVU
|
18
|
19,7
|
1
|
11,1
|
19
|
19
|
Q. KATINDO
|
1
|
1,0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Q. OFFICE
|
7
|
7,6
|
0
|
0
|
7
|
7
|
Q. NDOSHO
|
1
|
1,0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Q. MABANGA
|
2
|
2,1
|
0
|
0
|
2
|
2
|
GISENYI
|
1
|
1,0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
Total
|
91
|
100
|
9
|
100
|
100
|
100
|
L'analyse de ce tableau 2 montre que les contraceptifs sont
plus utilisés par les femmes provenant des quartiers MAPENDO et KAHEMBE,
soit respectivement 35,1% et 31,8%.
III.3. REPARTITION DES FEMMES SELON LA METHODE
CONTRACEPTIVE UTILISEE
Tableau III.
Répartition des femmes selon la méthode utilisée
Méthode ou Contraceptifs
|
Effectif
|
%
|
Collier du cycle
|
4
|
4
|
POP
|
9
|
9
|
Dépo-provera
|
56
|
56
|
COC
|
11
|
11
|
Stérilet DIU
|
8
|
8
|
Duofem
|
2
|
2
|
Naturelle
|
1
|
1
|
Aucun
|
9
|
9
|
Total
|
100
|
100
|
Il découle de ce tableau 3 que plus de la
moitié des femmes enquêtées utilisent le
Dépo-provera comme contraceptif, soit 56%.
III.4. REPARTITION DE L'UTILISATION DES CONTRACEPTIFS
SELON
L'ETAT- CIVIL
Tableau IV.
Répartition de l'utilisation des contraceptifs selon l'Etat- civil
Usage
Etat civil
|
utilisation
|
non utilisation
|
Total
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
|
|
Célibataires
|
13
|
14,2
|
2
|
22,2
|
15
|
15
|
Mariées
|
78
|
85,7
|
2
|
77,7
|
85
|
85
|
Total
|
91
|
100
|
9
|
100
|
100
|
100
|
Nous constatons dans ce tableau 4 que les femmes
mariées utilisent plus les contraceptifs, soit 85,7%.
III.5. REPARTITION DE L'UTILISATION DES CONTRACEPTIFS
SELON
LA PROFESSION
Tableau V. Répartition de l'utilisation des
contraceptifs selon la profession
Usage
Profession
|
utilisation
|
Non utilisation
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Total
|
%
|
Commerçantes
|
9
|
9,8
|
1
|
11,1
|
10
|
10
|
Débrouillards
|
18
|
19,7
|
3
|
33,3
|
21
|
21
|
Cultivatrices
|
2
|
2,1
|
0
|
0
|
2
|
2
|
Domestiques
|
30
|
32,9
|
3
|
33,3
|
33
|
33
|
Ménagères
|
32
|
32,9
|
3
|
33,3
|
33
|
33
|
Total
|
91
|
100
|
9
|
100
|
100
|
100
|
Les ménagères et sans professions (35,9% +
32,9%) sont les plus concernés par l'usage des contraceptifs. Alors que
les débrouillard et les sans professions sont les plus concernées
par le non usage des contraceptifs.
III.6. REPARTITION DE L'UTILISATION DES CONTRACEPTIFS
SELON
LA RELIGION
Tableau VI.
Répartition de l'utilisation des contraceptifs selon la religion
Usage
Religion
|
utilisation
|
Non utilisation
|
Total
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Total
|
%
|
Catholique
|
31
|
34
|
3
|
33,3
|
34
|
34
|
Protestante
|
32
|
35,1
|
2
|
22,2
|
34
|
34
|
Musulmane
|
22
|
24,1
|
2
|
22,2
|
24
|
24
|
Autres
|
06
|
6,5
|
2
|
22,2
|
24
|
24
|
Total
|
91
|
100
|
9
|
100
|
100
|
100
|
L'analyse de ce tableau 6 montre que les contraceptifs sont
beaucoup plus utilisés par les femmes protestantes, soit 35,1% ;
viennent ensuite les femmes catholiques, 34%.
III.7. REPARTITION DE L'UTILISATION DES CONTRACEPTIFS
SELON
LA PARITE
Tableau VII.
Répartition selon le nombre d'enfant ou la parité
Usage
Parité
|
utilisation
|
non utilisation
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Total
|
%
|
Primipare
|
12
|
13,1
|
1
|
11,1
|
13
|
13
|
Multipare
|
79
|
86,8
|
8
|
88,8
|
17
|
87
|
Total
|
91
|
100
|
9
|
100
|
100
|
100
|
Il se dégage de ce tableau 7 que l'usage des
contraceptifs est plus observé chez les multipares, soit 86,8%.
III.8. REPARTITION DE L'UTILISATION DES CONTRACEPTIFS
SELON
LE MOTIF DE CONSULTATION
Tableau VII.
Répartition des femmes selon le motif de consultation
Motif
|
Effectif
|
%
|
Information
|
9
|
9
|
Espacement
|
91
|
91
|
Total
|
100
|
100
|
Il découle de ce tableau 8 que les femmes consultant
pour raison d'espacement de naissance présentent un effectif
considérable, soit 91%.
III.9. REPARTITION DE L'UTILISATION DES CONTRACEPTIFS
SELON
LA SOURCE D'INFORMATION
Tableau IX. Répartition des femmes selon la
source d'information
Usage
Source
|
utilisation
|
non utilisation
|
|
Effectif
|
%
|
Effectif
|
%
|
Total
|
%
|
Hôpital/CS
|
40
|
43,9
|
3
|
33,3
|
43
|
43
|
Ecole
|
7
|
7,6
|
2
|
22,2
|
9
|
9
|
Séminaire de PF
|
10
|
10,9
|
1
|
11,1
|
11
|
11
|
Documentation
|
6
|
6,5
|
0
|
0
|
6
|
6
|
Média
|
28
|
30,7
|
3
|
33,3
|
31
|
31
|
Total
|
91
|
100
|
9
|
100
|
100
|
100
|
Les Hôpitaux et les Centres de Santé constituent
les sources d'informations les plus importantes pour les femmes qui utilisent
les contraceptifs, soit 43,3%.
CHAPITRE IV :
DISCUSSION
.
IV.1. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET AGE
Il ressort du tableau I que les femmes âgées de
21 à 25 ans sont plus représentées et utilisent plus les
contraceptifs soit 46,1%, suivie de la tranche de 26 à 30 ans avec un
taux de 26,3%. Ces résultats rejoignent ceux de l'enquête mondiale
sur la fécondité qui prouve qu'en Afrique l'âge de 25
à 35 ans est le plus fécond (3).
KABUYANGA K. a également trouvé un effectif
élevé dans la tranche d'âge de 15 à 35 ans dans son
travail.(16)
IV.2. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET QUARTIER
Dans notre étude, nous avons constaté que le
quartier MAPENDO est le plus représenté dans l'usage des
contraceptifs (soit 35,1%), suivi du quartier KAHEMBE (31,8%).
Ces résultats rejoignent ceux de l'enquête
africaine sur le planning familiale qui prouve qu'au Maroc 36% des femmes
utilisent les contraceptifs (6). Au cours de nos récoltes ; il a
été constaté que les femmes des quartiers KATINDO, NDOSHO,
KISENYI et MABANGA n'utilisent pas plus des contraceptifs, pour des raison
d'éloignement du centre de planning familiale, aussi par manque de
formation et dans ces quartiers les fausses rumeurs concernant les
contraceptifs circulent beaucoup. (17)
IV.3. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET L'ETAT CIVIL
Les résultats du tableau IV montrent que la
majorité utilisant les contraceptifs sont les femmes mariées
(celles partageant le lit conjugal avec leur mari) soit 85,7%.
Ceci se rencontre avec les résultats trouvé par
REHEMA : « les femmes célibataires (filles-mères)
utilisent moins les contraceptifs ». Les femmes célibataires
n'utilisent pas plus les contraceptifs à cause des fausses rumeurs qui
circulent partant que les contraceptifs rendent celles qui les utilisent
stérile.(16)
IV.4. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET PROFESSION, MOTIF DE CONSULTATION ET PARITE
Au cours de notre étude, nous avons observés que
les femmes ménagères (celles s'occupant des travaux de la maison)
utilisent plus les contraceptifs. Selon le tableau V, ces femmes
ménagères représentent 35,1%, suivie des femmes sans
profession représentant aussi 32,9%. Et cela parce que ces femmes sont
plus exposés à plus des grossesses.
Quant au tableau VII, les femmes multiparts utilisent plus les
contraceptifs (soit 86,8%) pour l'espacement de leurs naissances. Portant de ce
tableau nous voyons que l'usage des contraceptifs est indépendant de la
parité des femmes diagnostiquées.
Partant aussi du motif de consultation, le tableau VIII,
ressort que plus des femmes viennent à la consultation pour motif
d'espacement de naissance et de bonne croissance de leu famille (soit 92%).
Tandis que le taux des femmes venant à la consultation pour raison
d'information est très bas.
Rockefeller a crée une organisation indépendante
sans but lucratif pour étudier les liens qui existe entre la
démographie, la physiologie reproductive et le planning familiale et en
plus pour lutter contre la croissance trop rapide de la population dans les
pays sous développés, en voie de développement et les pays
développés. (4)
VI.5. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET CONVICTIONS RELIGIEUSES
Partant des résultats du tableau VI, nous avons
observé qu'il existe une indépendance entre l'usage des
contraceptifs et la conviction religieuse avec un taux élevé chez
les protestantes (soit 35,1%), suivie des catholiques (34%), les musulmans
24,1%. Tandis que chez les autres sectes ou religions le taux est bas, ceci
s'expliquerait par le fait que la foi de ces autres religions ou sectes
considère comme péché l'usage de contraceptifs, sauf les
méthodes naturelles quoi qu'ayant un taux d'échec
élevé et moindre efficacité. Chez les protestantes, les
catholiques et les musulmanes, l'usage est facultative pourvue que la
méthode de choix ne nuisent pas à la santé de
l'utilisatrice.(17)
VI.6. USAGE DES
CONTRACEPTIFS ET SOURCES D'APPRENTISSAGE
Dans notre travail, les résultats du tableau IX
montrent que la majorité des femmes qui utilisent les contraceptifs
l'ont appris à l'Hôpital/Centre de santé. Ainsi, pour
vérifier la grossesse le recours à la contraception doit
débuter quelques semaines après l'accouchement (8).
Nos résultats coïncident avec ceux
rapportés en 1986, dans « population report » :
En ce qui concerne l'Afrique, l'Asie, le Moyen Orient, l'Amérique latine
et les Caraïbes, on obtenait les informations sur le planning familiale
surtout dans les hôpitaux et centre de santé publics qu'au lieu
d'hôpitaux privés » (3). Selon LONGA M :
« Nous savons bien qu'en ce qui concerne l'usage des
contraceptifs, toutes les informations qui viennent des amies, des familles ou
d'une autre source autre que du personnel soignant, ne sont pas bonnes à
mettre en pratique quand elles ne viennent pas du personnel
soignant ».(17)
CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
Notre étude rétrospective sur le profil des
femmes consultant pour contraception au CSRK du 1er janvier
2007 au 31 décembre 2007 a abouti aux conclusions suivantes :
- la tranche d'âge de 21-25 ans est plus
concernée par l'usage des contraceptifs, soit 46,1% ;
- les contraceptifs sont plus utilisés par les femmes
provenant des quartiers MAPENDO et KAHEMBE, soit respectivement 35,1% et
31,8% ;
- plus de la moitié des femmes enquêtées
utilisent le Dépo-provera comme contraceptif, soit 56% ;
- les femmes mariées utilisent plus les contraceptifs,
soit 85,7% ;
- Les ménagères et les domestiques (35,9% +
32,9%) sont les plus concernés par l'usage des contraceptifs.
- Les contraceptifs sont beaucoup plus utilisés par les
femmes protestantes, soit 35,1%, et les femmes catholiques, 34% ;
- l'usage des contraceptifs est plus observé chez les
multipares, soit 86,8% ;
- les femmes consultant pour raison d'espacement de naissance
présentent un effectif considérable, soit 91% ;
- Les Hôpitaux et les Centres de Santé
constituent les sources principales d'informations pour les femmes qui
utilisent les contraceptifs, soit 43,3%.
RECOMMANDATIONS
a) Aux agents de santé et éducateurs du planning
familial :
- De doter les CS des méthodes diversifiées et
suffisantes afin de permettre aux femmes de faire le choix libre de la
méthode préférée ;
- De renforcer l'information, l'éducation et la
communication (IEC) de l'usage des contraceptifs ;
b) Aux autorités politico sanitaires :
- De disponibiliser les ressources suffisantes pour la
promotion de la santé materno infantile ;
- Intégrer le planning dans le programme d'enseignement
de l'école secondaire ;
c) Aux responsables de média :
- Assurer une diffusion plus large des informations sur le
planning familial dans la communauté ;
- Renforcer le système d'IEC par des émissions
radio télévisées et diffuser des conférences en
matière de la santé de reproduction.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
1. AGUILAR I et GABLES H ; Guide de la vie
familiale, vol 2, 3e éd., France, octobre 2000
2. ANONYME, consultation de contraception en Afrique,
1998
3. ANONYME, Enquête sur la fécondité et
sur le planning familial : Elément nouveau, population report,
série n°8, octobre 1986
4. CRDI, Choix et défis, la recherche d'implants
contraceptifs, un effort mondial, CDRI, 1999
5. ROZENBAUM H, Guide pratique de gynécologie, la
puberté, le cycle menstruel, trouble des règles, la grossesse, la
contraception, la stérilité, et la ménopause,
Paris-Solar, 1984
6. ELISABETH W. et Marcel V., Pratique et gestion de la
planification familiale dans les pays de développement, De Boeck,
Université, 1995
7. Quevauvilliers J et Abe F., Dictionnaire
médical, 3e éd., Masso, France, 1985
8. KLEINMAN R.L, Manuel de planning à l'usage de
sage femmes infirmière, IPPF, Londres, 1986
9. LABAMA, L., Obstétrique du praticien, UNIKIS,
2005
10. Laurence PERNOUD, J'attends un enfant, éd.
Paris- Pierre, 1987
11. MERGER J. LEVY et all, Précis
d'obstétrique, 6e éd., France, 2002
12. ROSTART DE HARTAING et J. COURTE JOIE, Maternité
et santé, notion d'obstétrique, éd. Kangu Mayumbe,
1998
13. SOUMATH H.G, Quelques considérations sur les
problèmes de limitation de naissance en pays sous équipés
d'Afrique noire, cahier économique et sociaux, Tom XX, n°3 et
4, Kinshasa, 1973
14. WILKIN, sémiologie gynécologique, PCM
ULB, 1981
NOTES DE COURS
15. Michel KYEMBWA, cours de physiologie de la
reproduction, UNIGOM, G3 BM, 2007
MEMOIRE ET MONOGRAPHIES
16. AYUBU REHEMA, Evaluation de l'usage des méthodes
modernes de contraception chez les femmes en âge de procréer dans
la ville de Goma, Monographie, inédit, UNIKIS : CUEG, 2004
17. LONGA MIEZI, Etude sur la connaissance, l'attitude et
la pratique du planning familial dans la ville de Goma, monographie,
inédit, UNIKIS, CUEG, 2004
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
I
REMERCIEMENTS
II
SIGLES ET ABREVIATIONS
III
RESUME
IV
SUMMARY
V
PLAN DU TRAVAIL
VI
INTRODUCTION
1
1. PROBLEMATIQUE
1
3. OBJECTIFS
2
6. DIFFICULTES RENCONTREES
3
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
3
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES CONTRACEPTIFS
ET PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
4
I.1. GENERALITES SUR LES CONTRACEPTIFS
4
I.1.1. Définition des quelques concepts
4
I.1.2. Classification et qualification des
méthodes contraceptives
4
I.1.2.1. Présentation des différentes
méthodes de contraception
5
I.1.2.2. Description des certains moyens
contraceptifs
7
I.2. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE
14
CHAPITRE II : MATERIEL ET METHODES
15
II.1. MATERIEL
15
II.2. METHODES
15
CHAPITRE III : PRESENTATION DES RESULTATS
16
Tableau I : Répartition de
l'utilisation des contraceptifs selon l'âge
16
Tableau II. Répartition de
l'utilisation des contraceptifs selon la provenance
17
Tableau III. Répartition des femmes selon la
méthode utilisée
18
Tableau IV. Répartition de l'utilisation des
contraceptifs selon l'Etat- civil
18
Tableau VI. Répartition de l'utilisation des
contraceptifs selon la religion
19
Tableau VII. Répartition selon le nombre
d'enfant ou la parité
20
Tableau VII. Répartition des femmes selon le
motif de consultation
20
CHAPITRE IV : DISCUSSION
22
IV.1. USAGE DES CONTRACEPTIFS ET AGE
22
IV.2. USAGE DES CONTRACEPTIFS ET QUARTIER
22
IV.3. USAGE DES CONTRACEPTIFS ET L'ETAT CIVIL
22
IV.4. USAGE DES CONTRACEPTIFS ET PROFESSION, MOTIF
DE CONSULTATION ET PARITE
23
VI.5. USAGE DES CONTRACEPTIFS ET CONVICTIONS
RELIGIEUSES
23
VI.6. USAGE DES CONTRACEPTIFS ET SOURCES
D'APPRENTISSAGE
24
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
25
CONCLUSION
25
RECOMMANDATIONS
26
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
27
TABLE DES MATIERES
29
|