Effet de la fertilisation phosphatée sur la nutrition azotée et la productivité d'une culture de blé dur (triticum durum l. var. carioca) (dans la région d'El-Goléa-Ghardaia)( Télécharger le fichier original )par Adil MIHOUB Université de KASDI-MERBAH Ouargla (Algérie) - Ingénieur en sciences agronomiques 2008 |
IntroductionLa recherche de la dose d'engrais optimale pour un rendement maximum reste toujours l'objet principal de plusieurs études. L'étude expérimentale comportera trois parties : la première est réservée aux données bibliographiques et la deuxième partie renferme les matériels et méthodes d'étude et la troisième partie est réservée pour l'interprétation et l'analyse des résultats. A travers notre expérimentation, nous avons essayé de juger l'efficience d'application de deux types d'engrais phosphatés appliqués à différentes doses en relation avec le comportement et le rendement d'une culture de blé dur conduite sous-pivot d'irrigation dans la région d' El-Menia.et son influence sur la nutrition azotée Introduction :Le blé dur (Triticum durum) est une céréale cultivée dans de très nombreux pays surtout sous le climat méditerranéen comme l'Afrique du Nord et les grandes plaines des Etats-Unis. C'est une plante herbacée, annuelle, monocotylédone de hauteur moyenne et dont le limbe des feuilles est aplati, les feuilles sont larges et alternées, la paille souple et fragile, formée d'un chaume portant un épi constitué de deux rangées d'épillets sessiles et aplatis (Source net). I. Biologie du blé :I -1. Caractères botaniques :I -1-1. Les caractères systématiques :D'après (Wilkipèdia, 2008) Le blé dur appartient à la famille des graminées forme un groupe botanique complexe de grande graminées : Règne: Plantæ (végétal). Embranchement: Spermaphytes. Sous-embranchement : Angiospermes. Classe: Liliopsida (monocotylédones). Famille: Poaceae (Graminées). Sous-famille : Hordées. Tribu : Triticées. Genre : Triticum. Espèces : Triticum durum. I -1-2. Les caractères morphologiques :A. Appareil radiculaire :La racine du blé est fibreuse. A la germination la radicule ou racine primaire, et un entre-noeud sub-coronal émergent du grain : cet entre-noeud évolue vers la formation d'un collet près de la surface du sol. Le système racinaire secondaire peut être assez développé, s'enfonçant à des profondeurs atteignant jusqu'à deux mètres. Il apporte les éléments nutritifs à la plante (SOLTNER, 1988). B. Appareil aérien :
Les feuilles sont à nervures parallèles. Le limbe possède souvent à la base deux prolongements aigus embrassant plus ou moins complètement la tige : les oreillettes ou stipules à la soudure du limbe et de la graine peut se trouver une petite membrane non vasculaire entourant en partie la chaume (BELAID, 1986). La feuille terminale a un rôle primordial dans la reproduction (SOLTNER, 1988). C. Appareil reproducteur : Les fleurs sont regroupées en une inflorescence composée d'unités morphologiques de base : les épillets. Chaque épillet compte deux glumes (bractées) renfermant de deux à cinq fleurs distiques sur une rachéole (SOLTNER, 1988). D. Le grain : Le grain de blé (caryopse) montre une face dorsale (arrière) et une face ventrale (avant), un sommet et une base. La face dorsale est creusée d'un profond sillon qui s'allonge du sommet à la base. Le caryopse est surmonté d'une brosse, l'embryon est situé au bas de la surface dorsale. Le grain comporte trois parties : l'enveloppe du grain (péricarpe), l'enveloppe du fruit (assise protéique), l'endosperme (albumen), et le germe ou embryon (SOLTNER, 1988). II. Les exigences agronomiques de la culture du blé (d'après SOLTNER (1988): II-1. Exigences d'une bonne pratique avant la récolte: Les éléments qui devraient êtres pris en considération dans l'établissement d'une bonne pratique agricole sont les suivants :
Une bonne pratique nécessite entre autres, l'utilisation des produits homologués, le respect des prescriptions et conditions optimales d'emploi de ces produits et l'utilisation d'un matériel adéquat. Le traitement de la semence est essentiel. Cette pratique favorise l'état sanitaire de la culture pendant le cycle en améliorant la tolérance par exemple au Fusariose.
Les mauvaises herbes concurrencent les céréales pour l'alimentation hydrique et minérale et affectent le rendement. Il existe deux moyens de lutte: Lutte mécanique : Dès le mois de septembre, effectuer une irrigation des parcelles pour favoriser la germination des grains de mauvaises herbes et du précédent cultural. Après leur levée, procéder à leur enfouissement. Lutte chimique : Se fait à l'aide des désherbants polyvalents. II.2. Exigences pédoclimatiques : L'influence du climat est un facteur déterminant à certaines périodes de la vie du blé.
Les sols qui conviennent le mieux au blé sont des sols drainés et profonds. Des sols limoneux, argilo-calcaires, argilo- siliceux et avec des éléments fins. Du point de vu caractéristiques climatiques, les blés durs sont sensibles au calcaire et à la salinité ; un pH de 6,5 à 7,5 semble indiqué puisqu'il favorise l'assimilation de l'azote (SOLTNER, 1988). III. Développement de la culture: Selon (JONARD, 1952 in PRAT, 1971), le cycle du développement du blé peut se subdiviser en 3 périodes (fig01). III.1. La période végétative: III.1.1. La phase semis - levée: Cette phase peut être accomplie dès que la semence soit capable de germer et que le sol peut lui fournir l'humidité, la chaleur et l'oxygène nécessaire. La teneur minimale en eau qui permet la germination est de l'ordre de 35 à 40%. Lorsque la graine a absorbé de 20 à 25% de son poids d'eau. La température optimale de la germination se situe entre 5 à 22°C, avec un minimum de 0°C et un maximum de 35° C. Figure 1. Cycle de développement du blé (HENRY et DE BUYSER, 2000) III.1.2. La phase levée - tallage : Selon SOLTNER, (1988), C'est un mode de développement propre aux graminées, caractérisé par la formation du plateau du tallage, l'émission de talles et la sortie de nouvelles racines. La durée de cette période varie de 31 à 89 jours pour des températures moyennes de 09 à 32° C respectivement (MEKLICHE, 1983). III.1.3. La phase tallage - montaison : Elle est caractérisée par la formation de talles et l'initiation florale qui se traduit par l'apparition de la future ébauche de l'épi; tout déficit hydrique durant cette période se traduit par une diminution du nombre de grains par épi (MARTIN- PREVEL, 1984). III.2. La période reproductrice : III.2.1. La phase montaison : Elle débute lorsque les entres noeuds de la tige principale se détachent du plateau du tallage, ce qui correspond à la formation du jeune épi à l'intérieur de la tige (BELAID, 1987). COUVREUR (1981), considère que ce stade est atteint quand la durée du jour est au moins de 11 heures et lorsque la culture a reçue au moins 600° C. (base 0° C depuis la levée). |
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