Conclusion :
A travers les résultats obtenus concernant
l'évolution de la matière sèche au cours
du cycle, on peut dire que la biomasse produite à tendance à
augmenter suivant les stades de développement du blé (figure 19et
20). Les meilleurs résultats sont obtenus par le Fosfactyl avec 326,48
g/m2 au stade fin tallage, 1015,89
g/m2 au stade floraison et 1505,66
g/m2 à maturité.
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1800
Fin-Tallage Floraison Maturation
Stades de développement
Figure 20. Évolution de la matière
sèche par stades (SSP)
M.S produite (g/m2)
1600
1400
1200
1000
400
800
600
200
0
D1
D2
D3
D4
2000
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1800
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1600
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D1
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1400
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1200
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D2
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1000
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D3
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800
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D4
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600
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400
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200
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0
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Fin-Tallage Floraison Maturation
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Stades de développement
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Figure 19. Évolution de la matière
sèche par stades (Fosfactyl)
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Chapitre III : La nutrition azotée de la plante
:
L'azote est considéré comme le
pivot de toute production végétale en particulier les cultures
céréalières.
La fertilisation azotée doit satisfaire quatre objectifs
principaux à savoir la productivité, la qualité du
produit, le respect de l'environnement et surtout la
rentabilité avec des économies à la clé.
Selon THEVENET (1993), les
exportations sont appréciées à l'aide des
teneurs des organes exportés de la parcelle (grain, plante
entière....).
Pour connaitre l'influence
d'engrais phosphaté apporté sur la nutrition
azotée du blé, nous avons déterminé la teneur en
azote de la partie aérienne de la culture au stade floraison car ce
stade est importante dans la croissance du blé.
Les tableaux de l'analyse de variance de ce
chapitre sont portés dans l'annexe 5. III.1.
Teneur en azote du végétal
Fosfactyl
Les résultats obtenus sont consigné dans le tableau
24.
Tableau 24. Influence des différentes doses de
phosphore sur la teneur en azote du blé (% MS)
Doses Dose 1 Dose 2 Dose 3 Dose 4 C.V% Moy G
Signification
statistique
Moyennes 0,855 0,877 0,862 0,95 8,47 0,88 H.S
Les résultats obtenus par l'analyse de
la variance montrent que le phosphore apporté (Fosfactyl) a
influencé de façon hautement significative la nutrition
azotée de la culture avec un coefficient de variation égale
8,47%.
L'apport du phosphore a
amélioré la nutrition azotée du blé. La teneur la
plus élevée est obtenue au niveau 120 unités de phosphore
avec 0,94% cette teneur dépasse la dose 1(30unités de
P2O5 /ha) de 6,35% (tableau 21).
Les résultats obtenus sont consigné dans le tableau
25.
Tableau 25. Influence des différentes doses de
phosphate sur la teneur en azote du blé (% MS)
Doses Dose 1 Dose 2 Dose 3 Dose 4 C.V% Moy G
Signification
statistique
Moyennes 0,833 0,822 0,857 0,942 8,71 0,86 S
Pour le SSP, les résultats d'analyse
de variance montrent une différence significative entre les traitements
étudiés. Avec un coefficient de variation de 8,71%. La moyenne
générale pour les traitements étudiés est 0,86%.
La teneur en azote de la plante est influencée
significativement par la fertilisation phosphatée. Par ailleurs, on
retrouve la teneur en N la plus élevée dans les parcelles ayant
reçues 120 unités de P2O5.
Selon BAEYENS (1967), une
plante jeune est plus riche en azote qu'une plante vieille
qu'elle est riche en hydrate de C.
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