0. INTRODUCTION
0.1 PROBLEMATIQUE
L'approche socio-économique du 21ème
siècle souligne que l'énergie pétrolière est en
quelque sorte une voie respiratoire et une condition sine qua none du
développement de la plupart des sociétés
modernes.1(*)
Le pétrole est important en tant que produit de base
pour l'industrie manufacturière et en tant que source
énergétique essentiellement utilisée dans le monde2(*).
Durant ces dernières années, le pétrole
produit et échangé dans le monde entier, connaît une forte
volatilité des cours sur le marché international. Cela
entraîne une déstabilisation politique, sociale, économique
du monde en général, de l'Afrique et en particulier de la
République Démocratique du Congo, particulièrement
à cause de différents problèmes qu'elle traverse durant
ces deux dernières décennies.
Les Nations Unies soulignent que la récente
instabilité du marché mondial du pétrole peut s'expliquer
par la récession économique du monde industrialisé, par
l'accroissement des approvisionnements du pétrole provenant notamment de
la mer du Nord, de l'ALASKA, du MEXIQUE, de la CHINE, .... , par le
stockage des produits pétroliers, du pétrole brut et par diverses
mesures de conservation3(*).
La République Démocratique du Congo
malgré ses potentialités en produits pétroliers,
n'exploite pas le pétrole, notamment à cause des
différentes crises qu'a connues le pays depuis les années 1990
jusqu'à nos jours. Ainsi le pays est dans l'obligation d'importer les
différents dérivés du pétrole pour la satisfaction
des besoins de sa population.
Cette importation des produits pétroliers, si elle est
facilitée par le port de Matadi à l'Ouest, la partie Est de la
République Démocratique du Congo est enclavée ;
c'est-à-dire qu'elle ne touche pas sur l'un ou l'autre Océan.
Ainsi, la province du Nord Kivu est obligée de s'approvisionner à
partir des ports de Mombasa et Dar-es- Salem respectivement distant de plus de
2000 Km et 2500 Km du chef lieu de la province du Nord Kivu à savoir
la ville de Goma. Et par conséquent, l'importateur des produits
pétroliers commercialisés sur cette partie du pays ne parvient
pas à satisfaire les problèmes pouvant atténuer les
conséquences des fluctuations desdits produits dans la province et en
particulier dans la ville de Goma.
Cela peut nous pousser à confirmer que la fixation et
la modification des prix du carburant dans la province du Nord Kivu et en
particulier dans la ville de Goma sont sujettes aux facteurs tant
endogènes qu'exogènes, ce qui explique la complexité du
phénomène de la fluctuation du prix du carburant surtout de
l'Essence et de Gasoil. Comptant le nombre des bâtiments abritant les
stations services dans la ville de Goma, nous nous disons que ces
bâtiments et la prolifération de ces stations ne sont pas
égaux ou comparables aux prix des produits pétroliers sur le
marché et ceci est à la base des hausses des prix de transport et
des biens et services. Certains analystes penseraient que la
prolifération des stations services serait un palliatif aux
problèmes quotidiens de transport que vit la population dans la ville
de Goma.
Soulignons également que le prix des produits
pétroliers est soumis à des fluctuations. Les mécanismes
économiques montrent que les analyses en matière de formation
des prix du pétrole s'effectuent en raison du prix à long terme.
Ce dernier est structurellement gouverné par le coût de la source
marginale. Le Moyen Orient à lui seul avait 66% des réserves
mondiales. D'où le droit de veto en matière de
réglementation du marché. Dans cette optique, il s'agit de mise
en commun de tous les pays producteurs du pétrole, tout en
créant des marchés communs dans lesquels ils réglementent
les prix. C'est le cas de l'OPEP »4(*).
Face à cette situation mondiale de la commercialisation
du pétrole des différentes fluctuations qui affectent cette
activité, et au regard des avantages particuliers de celui-ci, les
différents marchés des produits de consommation et des services
dans la ville de Goma connaissent parfois des profonds changements des prix
à la hausse.
Partant de ce qui précède, nous nous posons la
question principale suivante : « Quelle serait l'influence de la
hausse du prix de pétrole sur la vie socio-économique de la
population de la ville de Goma ? »
Cette question nous amène aux interrogations
suivantes :
1. L'augmentation (variation) du prix du pétrole
entraine-t-elle une hausse proportionnelle de prix des produits de
première nécessité et des services sur le
marché ?
2. La hausse de prix de l'Essence et du
Gasoil ne provoque-t-elle pas de changement ou des variations sur la vie
Soci-économique de la population de la ville de Goma ?
Ces deux questions constituent la motivation et le fondement
de notre étude .Et donc la problématique de notre
recherche.
0.2 HYPOTHESE
Etant donné les différentes questions
soulevées dans notre problématique, la présente recherche
est sous-tendue par les hypothèses suivantes :
1. Dès qu'il y a une petite variation du prix des
produits pétroliers, le prix de transport et autres biens et services
varierait non proportionnellement à la variation du prix du
pétrole. D'ou le manque à gagner pour les ménages
consommateurs et le surprofit pour les transporteurs et commerçants de
la ville de Goma ;
2. La hausse du prix de l'Essence et du Gasoil causerait le
changement de comportement des acheteurs en provoquant le manque de confiance
envers les distributeurs locaux et envers le gouvernement.
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET.
Le présent travail a pour objet de tenter de montrer
les conséquences néfastes des fluctuations de prix des
produits pétroliers sur la population citadine de la ville de Goma.
Quand il y a fluctuation de prix des carburants, la variation de prix d'autres
biens de consommation est ou non proportionnelle avec cette fluctuation. Ce qui
cause un manque à gagner pour la population de la ville de Goma. Ces
fluctuations des prix de produits pétroliers ne resteraient-elles pas le
seul facteur qui influencerait la variation de prix des biens et services dans
la ville de Goma.
L'intérêt de ce sujet ne peut résider que
dans le rôle prépondérant que joue le secteur
pétrolier dans la vie des nations, plus particulièrement le
rôle du Gasoil et de l'Essence dans la vie quotidienne de la
société Congolaise.
Ainsi ces différentes raisons nous motivent dans le
choix de ce sujet intitulé : La part de produits pétroliers
dans la fixation des prix des produits de première
nécessité dans la vie socio-économique de la population de
Goma.
0.4 DELIMITATION
SPATIO-TEMPORELLE DU TRAVAIL
Sur le plan temporel, nous avons choisi la période
allant de 2004 à 2008 car c'est une période qu'on peut appeler
de petite stabilité politique après les accords de cessez- le feu
suivie de la mise en place du gouvernement de transition qui aboutira aux
élections libre et démocratique en République
Démocratique du Congo après une décennie des guerres.
Sur le plan spatial, notre étude se limitera à
la République Démocratique du Congo dans la province du Nord Kivu
et plus précisément dans la ville de Goma. Soulignons
également que nous nous limitons sur deux produits à savoir
l'Essence et le Gasoil pour des raisons pratiques d'une part et l'importance
que ces deux produits représentent au niveau de la population de
Goma.
CHAPITRE I ANALYSE
CONCEPTUELLE
Dans ce présent chapitre, nous parlons de
différentes notions sur les produits pétroliers, la production et
le stockage du pétrole dans certains pays du monde et en fin la notion
sur les coûts et prix sans oublier les fluctuations des prix.
I.1. LES PRODUITS
PETROLIERS
Dans cette section, nous parlons d'abord du concept
pétrole et les différents aspects du pétrole.
A. Concept
Comme le souligne DUROUSSET.M « Le
pétrole est d'origine organique, hypothèse confirmée par
des expériences de laboratoire qui ont montré que des
matières organiques animales ou végétales peuvent donner
naissance à des hydrocarbures. Le pétrole dérive de la
substance d'êtres vivants incorporés dans les sédiments
lors de leur dépôt. La matière organique provient
d'organismes vivants en milieu marin, sur les terres voisines et
transportée par les rivières »5(*). Selon l'encyclopedia
universalis, le pétrole est l'huile minérale naturelle, de
couleur très foncée, douée d'une odeur
caractéristique plus au moins prononcée, d'une densité
variant de 0,8 à 0,95 composée en presque totalité
d'hydrocarbures paraffinages, naphténiques et aromatiques et souvent
d'un peu de souffre à l'état de combinaisons organiques et de
traces de composantes oxygénés et azotés6(*).
B. Les différents aspects du pétrole
Ce point parle du pétrole brut, du pétrole
raffiné, de l'essence super et ordinaire, le pétrole lampant ou
kérosène et enfin les carburants.
B.1. Le pétrole brut
Notons que dans cette étude, nous ne faisons pas un
cours de chimie. Seulement la problématique des fluctuations des prix de
pétrole sur la vie socio économique. C'est pourquoi ces
différents aspects sont conceptualisés d'une façon
globale sans beaucoup de détails.
Le pétrole brut est un mélange complexe
d'hydrocarbures des différentes familles, donc paraffiner,
naphténiques et aromatiques associés à des composés
oxygénés, azotés et sulfurés de carbures
saturés.
B.2. Le pétrole Raffiné
Le raffinage du pétrole est l'ensemble des
opérations et procédés industriels mis en oeuvre pour
traiter et transformer le pétrole au moindre coût en produits
finis.
Le raffinage du pétrole est une industrie alors
très lourde qui transforme un mélange d'hydrocarbures
(pétrole brut) en produits énergiques tels que matières
premières pétrochimiques, lubrifiants, paraffines et bitumes.
B.3. L'essence super et ordinaire
Ce sont des types de carburants essentiellement
différenciés par la valeur de leurs indices d'octane, qui est
plus élevée pour l'essence super. La spécification de ces
essences a pour but de caractériser le couple : carburant- moteur
dans ses performances.
B.4. Le pétrole lampant ou Kérosène
C'est une coupe d'hydrocarbure située
immédiatement au dessous des essences. On l'appelle lampant par ce que
on l'utilise pour l'éclairage, mais actuellement, son utilisation est en
train de disparaître dans les grandes villes et il est utilisé
aussi pour la cuisine en remplacement de réchauds électriques.
Dans cette rubrique, nous pouvons y ajouter les produits
pétroliers consommés par les avions à savoir l'AVGAS100 et
le KEROSENE (JP1) utilisé par les avions à turbo-
réacteurs, etc.
B.5. Les lubrifiants
Les lubrifiants du latin « lubricus »
signifient « glissant ». Ce sont des produits qui
interposés entre les surfaces d'un mécanisme, réduisent le
frottement et par voies de conséquences, l'échauffement,
combattent ainsi l'usure des organes en mouvement.
I.2. LA PRODUCTION ET LE STOCKAGE
DU PETROLE DANS CERTAINS PAYS DU
MONDE
I.2.1 La production pétrolière dans
certains pays du monde
Nous essayerons de parler de la production des USA, Moyen
Orient, l'Extrême Orient, l'Océanie et enfin l'Afrique, l'Europe
Occidentale et l'Europe Orientale
I.2.1.1 Les USA7(*)
Depuis les débuts de l'industrie du pétrole, en
1859 jusqu'en 1975, les USA ont été le premier producteur du
monde. Signalons qu'ils ont été dépassés par l'URSS
en 1975, puis par l'Arabie Saoudite en 1980. Aux USA, vingt neuf Etat sont
producteurs ; parmi eux, dix-neuf fournissent plus d'un million de tonnes
par an. Environ 85Mt de la production sont fournis par six d'entre eux
notamment : le Texas 32Mt ; l'Alaska 16,4Mt ; la Louisiane
15,9Mt ; la Californie 13,3Mt ; l'Oklahoma 4,6Mt ; et le Wyoming
4Mt.
En Amérique Latine, le Venezuela, producteur depuis
1917, est rapidement devenu le deuxième producteur du monde
derrière les USA ; rang qu'il a gardé jusqu'à ce que
l'URSS le dépasse en 1961. Après avoir atteint un maximum de
193Mt en 1970, la production Vénézuélienne n'est que de
113Mt en 1980, ce qui le place au cinquième rang mondial.
Le Venezuela exporte actuellement sa production sous forme
brut et sous forme de produits surtout à destination des USA.
I.2.1.2 Le Moyen Orient
Le Moyen Orient est resté depuis 1980 la plus
importante région productrice du pétrole dans le monde (956Mt)
malgré une baisse de 12,4Mt par rapport à 1979, due
essentiellement aux conflits Irako Iraniens .L'Arabie Saoudite est maintenant
le second producteur du monde avec 495Mt, ayant porté sa production au
dessus de l'objectif officiel (425Mt) pour compenser en fait le déficit
des exportations Irakiennes et Iraniennes. Pour ce qui est de la
capacité de raffinage, le Moyen Orient possède 186Mt de la
capacité annuelle, alors que sa consommation actuelle est d'ordre de
80Mt par an.
I.2.1.3 L'Extrême - Orient et Océanie8(*)
La chine, septième producteur du monde, a
stabilisé sa production à 106Mt en 1979 et vers l'année
1980(soit six fois la production de 1970). L'Indonésie faisait partie
des dix premiers producteurs mondiaux vers l'année 1960. En 1980, il
était au treizième rang avec 77,5Mt après avoir atteint un
plafond de 84Mt en 1977. L'Australie où la production n'a
débuté qu'en 1965 était au vingt et unième rang
mondial avec 18,7Mt en 2000.
Parmi les autres régions productrices, on peut citer la
Malaisie, la Brunei, l'Inde, la Birmanie, la Philippine, le Japon, la Taiwan et
la Nouvelle Zélande.
I.2.1.4 L'Afrique9(*)
Notre continent n'a aucune firme qui a fourni une production
pétrolière jusqu'en 1958. C'est la Libye qui a commencé
à produire le pétrole vers les années 1962. Et
actuellement, le Nigeria est le premier producteur africain malgré une
baisse de sa production en 1999 (soit de 114Mt à 101Mt en 1999). Cette
baisse est due à des restrictions de production appliquées par le
gouvernement Nigérien. Actuellement en Afrique, les pays comme
l'Algérie, le Nigeria, le Gabon, la Libye, et autres pays Arabes sont
les plus consommateurs et exportateurs du pétrole.
I.2.1.5 L'Europe Occidentale
En Europe, le Royaume Unie est maintenant le
12ième producteur du monde avec 80Mt, vient ensuite la
Norvège, qui avait 18,3Mt en 1979 ; 23,7Mt en 1980 pour arriver
à 31,7Mt en 1999. Du coté de la mer du Nord, nous pouvons
mentionner la zone Danoise avec une petite production (0,32Mt en 1994) ;
4,6Mt en Allemagne de l'Ouest ; 2Mt en Italie et en France ;
1,6Mt aux Pays Bas ; 1,5Mt en Autriche et en Espagne.
Selon l'Agence Internationale de l'Energie, en 2001, l'Europe
Occidentale constituait une grande région importante du pétrole
au niveau mondial, et elle dispose une capacité de raffinage de un
milliard de tonnes par an qui est sous employée.
I.2.1.6 L'Europe Orientale
Vers les années 1980, l'URSS était le principal
producteur du pétrole au niveau mondial. On a remarqué
très rapidement un accroissement majeur de sa production passant de
603Mt à 610Mt en 1981. La Roumanie dont la production plafonne à
12Mt en 1995 est le deuxième producteur de l'Europe Orientale. La
capacité de raffinage de l'Europe est d'environ 720Mt par an et parait
largement suffisante pour satisfaire la consommation de cette zone.
I.2.1.7 En République Démocratique du Congo
Nous venons de constater que la R.D.Congo ne se situe nulle
part parmi les pays producteurs du pétrole ni sur le plan mondial,
même en Afrique .Malgré la potentialité en produit
pétrolier, le pays est extraverti, en plus il est obligé
d'importer tous les dérivés du pétrole de
l'extérieur par le port de Matadi pour la partie Ouest du pays et par
les ports de Mombasa et Dar-Salam pour la partie Est du pays.
La RDC renferme 6% des réserves
pétrolières de l'Afrique, selon les données disponibles.
Pourtant, l'exploitation pétrolière ne s'y fait jusqu'ici que
dans le bassin côtier, les travaux dans la Cuvette centrale et dans les
bassins de la branche ouest du Rift Est-africain n'étant encore qu'au
stade d'exploration. II faut noter que pour faire exploiter son pétrole,
la RDC pour des accords de concession avec les opérateurs
économiques du secteur qui, pour la plupart, sont des multinationales.
Selon certaines analyses, ce sont ces accords qui sont à la base du
culte de secret qui entoure l'exploitation du pétrole congolais. Les
activités pétrolières en R.D.Congo s'organisent autour de
l'exploration/production, du raffinage, transport-stockage et de distribution
des produits pétroliers.
A ce jour, les hydrocarbures pour le secteur amont sont
régis par l'Ordonnance loi n° 81-013 du 02 avril 1981 qui
réglemente l'octroi des droits miniers par Convention. Ils sont
accordés uniquement aux personnes morales dont l'objet social est
limité à la reconnaissance, à l'exploitation et au
traitement des hydrocarbures, sans porter préjudice au droit de
propriété de l'Etat sur le sol et le sous-sol congolais. Les
intervenants en amont de la chaîne pétrolière en RDC sont
respectivement, l'Etat qui joue le rôle de régulateur, dicte les
lois et procède également au contrôle de leur
applicabilité et les sociétés multinationales. Celles-ci
sont associées en vue de l'acquisition des permis dans les zones
ouvertes aux activités d'exploration/production sur les trois bassins
sédimentaires (bassin côtier, Cuvette centrale, Grabens Albertine
et du Tanganyika). L'Etat détient dans chacune des
sociétés opérationnelles 20% de participation. A ce jour,
trois conventions pétrolières sont en vigueur dans le seul bassin
en production, le bassin côtier, situé à l'Ouest du pays et
faisant partie intégrante du Bassin du Congo.
La société nationale a, entre autres comme
mandat, l'application de la politique pétrolière nationale dans
ce secteur d'exploration/production. Elle doit développer ses
activités, seule, ou en joint venture. C'est dans ce cadre qu'elle a des
participations dans l'association PERENCO REP-LIREX.
Les sociétés parapétrolières,
constituées principalement d'une pléiade de
sociétés internationales de sous-traitantes, assurent divers
services de soutien à l'activité d'exploration/production dans
les concessions en exploitation.
En aval, les activités obéissent au
régime de droit commun. L'Etat réglemente les activités
économiques en rapport avec la commercialisation des produits
pétroliers. Les prix sont fixés par le ministère de
l'Economie après concertation avec les sociétés
commerciales. Ici, il existe plusieurs catégories d'intervenants : les
filiales multinationales regroupées en GPDPP (Groupement professionnel
des distributeurs des produits pétroliers), COBIL (une SARL née
des cendres de la compagnie MOBIL OIL), CONGO-OIL (une SARL
d'intérêt suisse (X-OIL : 50%) et congolais (COHYDRO :
50%), SONANGOL (une SARL filiale de la société angolaise SONANGOL
dans laquelle l'Etat congolais détient 40% d'actions) et COHYDRO, la
société nationale10(*).
I.2.2 Le stockage Pétrolier 11(*)
Dans ce paragraphe nous nous limitons à définir
la notion du stock, le stockage du pétrole, la fonction essentielle du
stockage et les différents types de stockage.
I.2.2.1 La notion du Stock
Le stock vient du verbe stocker ;
c'est-à-dire : « garder en
réserve »12(*)
Le stock est essentiellement une quantité variable
d'un produit augmenté par les entrées et diminuée par les
sorties. Ainsi, on dira gérer un stock, c'est faire en sorte qu'il soit
constamment apte à répondre aux demandes des utilisateurs.
D'où la notion même de stock de sécurité. Le stock
de sécurité permet d'éviter l'attente et le
dérangement des consommateurs, les délais d'obtention et les
arrêts d'activité des services concernés.
Soulignons également que la hausse des cours,
l'inflation monétaire, la pénurie, justifie aussi l'importance de
la détention du stock.
I.2.2.2 Le stockage du pétrole
Pour les nations industrielles dont la production nationale ne
courre qu'une faible partie de besoins (Europe Occidentale) ou dont la
dépendance des importations est quasi-totale (Japon, Corée du
Sud), le stockage s'est fortement accru par la nécessité vitale
de protéger leur économie contre les crises d'approvisionnement
en créant d'énormes réserves.
Il en est de même aux USA, le Stratégie Program
of Reserves, réalisé presque exclusivement en souterrain, va
porter les stocks de quelques semaines en 1973 à 250 millions de barils
à la fin de 1982, soit 40jours d'importation, et à 750 millions
de barils à la fin de 1985, soit 120 jours d'importation.
I.2.2.3 La fonction essentielle du stockage
Les fluctuations de la demande sont nombreuses et
entraînent souvent des points de consommation :
Soit journaliers : combustibles à usage
domestique
Soit hebdomadaires : carburants automobiles
Soit saisonnières : les combustibles de chauffage,
etc.
I.2.3 Les différents types
de stockage
CHEVALIER, J.M. dira : « actuellement, les
stockages aériens et les stockages souterrains constituent les deux
types de stockage plus utilisés au niveau mondial. Les premiers sont les
plus répandus, en raison de leur aptitude à s'adapter à la
presque totalité des sites.
Les seconds constituent la solution d'avenir. Ils sont
déjà compétitifs pour les grands stockages et ils ont, de
plus, des avantages déterminants sur le plan de l'environnement le
respect du paysage et la préservation des espaces verts, la
sécurité totale »13(*)
I.3 NOTION DES COUTS ET DES
PRIX
La présente section est subdivisée en deux
grandes parties à savoir le coût et le prix. Pour mieux
appréhender la notion du prix, il est préférable de parler
du coût, car le prix de vente par exemple est fonction du coût de
revient.
Ainsi, nous parlerons de différentes approches de
fixation des prix, les types des
coûts, les éléments pris en compte dans la
fixation de prix de vente et enfin la stratégie des prix.
I.3.1 Notion
«Le coût est une expression quantitative ou
qualitative de la valeur d'une chose, d'un service ou d'un fait. Pour arriver
à le qualifier, on utilise l'expression monétaire de la valeur
d'une chose (Transaction) entre pôles ou agents externes à
l'entreprise »14(*)
Les prix sont un mode de communication entre divers agents
économiques. Le principe selon lequel les prix sont
déterminés pour la loi de l'offre et de la demande est l'une des
idées qui ont le plus résisté au temps et la plus
communément admise par les économistes. Sur les marchés
concurrentiels, les prix sont déterminés par la force de la loi
de l'offre et de la demande. Soulignons également que le prix est un
élément déterminant le sort de l'entreprise (le chiffre
d'affaire dépend du niveau de prix fixé) permettant d'expliquer
le comportement du consommateur, utilisé par les distributeurs comme
variable pour attirer les consommateurs, facilitant la différenciation
par le consommateur ; détenant une valeur symbolique.
I.3.2 Les type de coûts
Il existe différents coûts dont les principaux
sont :
- Le coût d'achat : constitue tout ce qu'a
coûté l'élément pour lequel il est calculé,
hors taxes récupérables jusqu'à son entrée en
magasin ou à sa mise en état d'utilisation.
- Le coût de production : est la somme de
coût d'achat majoré de toutes les charges directes et indirectes
de fabrication de l'entreprise dans les opérations de production.
- Le coût de distribution : c'est le coût qui
représente toutes les opérations liées à la vente
(transport, entrepôt)
- Le coût de revient : c'est le dernier stade dans
le calcul des coûts de l'entreprise
Le coût de revient représente tout ce qu'à
coûté un produit. C'est un coût complet dans lequel il
convient de distinguer pour chaque catégorie de produit, le coût
de production, le coût hors production qui regroupe le coût de
distribution, les charges d'administration générale, de gestion
financière, le coût de la recherche-développement, etc.
Comme tout autre coût, le coût de revient peut
être calculé à posteriori (coût de revient
constaté) ou à priori (coût de revient estimé)
En plus, l'expression « coût de
revient » a remplacée celle de « prix de
revient » dans la terminologie officielle du plan comptable
général.
I.3.3 Autres types des coûts
Nous avons deux à savoir : le coût
d'opportunité et le coût marginal.
I.3.3.1 Le coût d'opportunité
Selon Raymond BARRE, le coût d'opportunité est
« le sacrifice en termes réels que subit un sujet
économique qui procède à un choix entre plusieurs
actions »15(*)
Le coût d'opportunité de la production d'un bien
ou d'un service est le coût économique réel associé
au processus de production. Il montre ce à quoi il faut renoncer, en
termes réels, pour produire une unité d'un bien ou d'un
service.
Dans l'ouvrage de BURLAU. A ; « Analyse des
coûts et contrôle de gestion », on définit le
coût d'opportunité comme « le manque à
gagner résultant du renoncement qu'implique tout choix, sa mesure est un
élément important du calcul
économique »16(*)
I.3.3.2 Le coût marginal
La notion du coût marginal constitue un
élément de base de la théorie microéconomique de la
production. Son application en gestion reste limitée, mais permet de
justifier une approche différentielle en analyse des coûts, ainsi
que certaines décisions de tarification et de gamme. Pour une production
donnée, le coût marginal représente la variation de
coût global induite par la dernière unité produite.
Sur base de son analyse des coûts, la théorie
microéconomique préconise d'augmenter la production jusqu'au
niveau pour lequel le coût marginal égale le prix de vente
fixé sur le marché.
Lorsque le prix de vente est supérieur au coût
marginal, chaque unité nouvelle produite par l'entreprise augmente son
profit total de façon (P-CM) xQ
En revanche, lorsque le coût marginal devient
supérieur au prix de vente, chaque unité nouvelle appauvrit
l'entreprise. En conséquence, le profit sera maximum pour la production
Qo qui permet d'assurer l'égalité stricte entre le coût
marginal et le prix de vente.
I.3.4 Différentes sortes de
coûts
A. Les coûts fixes
On appelle le coût fixe, un coût qui ne varie pas
avec le volume de production.
Le coût fixe pour l'entreprise est souvent à ce
qui concerne le loyer, les amortissements des immeubles, les assurances des
véhicules, maisons, le salaire,...
B. Les coûts variables
Les coûts variables sont des coûts qui varient
directement et proportionnellement avec le volume de production. Il s'agit des
coûts telle que la consommation des matières
premières ; la main d'oeuvre directe, les fournitures diverses, les
autres services consommés, etc.
Il arrive parfois que ces coûts dits variables ne
varient pas exactement proportionnellement avec le volume de production, les
employés effectueront des heures supplémentaires ou encore avec
le volume de production accroissant ainsi les coûts de matières
premières de manière plus que proportionnelle.
Néanmoins, il sera exact de dire qu'en
première approximation et pour une variation de production pas trop
importante, l'hypothèse de linéarité reste
vérifiée.
C. Les coûts semi variables ou semi fixes
Les coûts semi variables ou semi fixes sont des
coûts qui varient directement et linéairement avec le volume de
production de manière proportionnelle. A cette catégorie
appartiennent des dépenses des machines, les frais
généraux d'usines, etc.
L'hypothèse de base est qu'un coût tel qu'il
soit, ne peut résulter que de la combinaison de trois
éléments des coûts fixes, les coûts variables, les
coûts semi variables.
I.3 .5 La fixation du prix de vente
Dans ce paragraphe nous parlerons de différentes
approches de fixation des prix de vente et enfin la stratégie des
prix.
I.3.5.1 Approche de fixation des prix
La fixation des prix dans l'entreprise est une décision
importante en marketing. Cette décision constitue dans les nombreux cas
une boite noire, en raison du nombre variable interne et externe à
l'entreprise et de l'incertitude qui affecte la plupart de ces variables.
Ainsi pour comprendre la démarche de la fixation de
prix, nous allons partir de deux approches à savoir : l'approche
traditionnelle et l'approche volontariste.
A. L'approche traditionnelle
«La démarche traditionnelle de fixation de prix de
vente consiste à déterminer le coût de revient du produit
auquel on ajoute la marge souhaitée »17(*)
B. L'approche volontariste
Dans cette approche « l'entreprise n'a pas de
pouvoir sur la fixation du prix ; ce dernier est fixé par divers
acteurs. Le contrôleur de gestion doit alors jouer sur les coûts
afin d'accroître la marge de l'entreprise »18(*). Ici on parle souvent que le
prix est une donnée du marché. Elle est l'approche la plus
utilisée actuellement.
I.3.5.2 Les éléments pris en compte dans la
fixation du prix de vente
La fixation du prix de vente nécessite la prise en
compte :
- du prix de revient,
- de la demande,
- de la concurrence,
- de la réaction du marché,
- de la législation.
Comme nous avons parlé du prix de revient nous
parlerons de ces autres éléments.
A. La demande
Ici, il faut pratiquer le prix du produit à ses
qualités telles que reconnues par le client. Ce prix se situe
obligatoirement entre deux limites ; le prix plancher et le prix
plafond.
B. La concurrence
Les prix ont tendance à se fixer autour de la moyenne
pratiquée par la concurrence sur un segment.
C. De la réaction du marché
La qualité du produit acheté et le type de
consommateur visé, différents niveaux de prix pourront être
pratiqués
D. La législation
Il existe un certain nombre de lois sur les pratiques du
commerce et sur la protection du consommateur, qui réglemente
l'établissement des prix.
I.3.5.2 La stratégie des prix.
La fixation des prix peut se faire de trois
manières :
- La politique d'écrémage qui consiste à
choisir un prix relativement élevé de manière à
toucher, pendant la phase du lancement, une demande limitée. Il s'agit
en effet de pratiquer un prix relativement élevé soit en
s'adressant à des segments particuliers du marché, soit en
présentant des produits aux clients innovateurs.
- La politique de pénétration : pour
réduire un grand nombre de clients potentiels, il convient d'offrir un
produit à un prix bas. Il s'agit de diminuer le prix afin d'augmenter le
chiffre d'affaires et de lutter contre la concurrence. Donc, en pratiquant un
prix inférieur aux prix des produits concurrents, on cherche à
augmenter le volume produit et donc, la part du marché.
- En pratiquant un prix évolutif ; dans un premier
temps, on recherche à récupérer plus rapidement les
investissements consentis en pratiquant un prix d'écrémage.
Ensuite, dès que la particularité du produit s'estompe sous la
pression de la concurrence, on réalisera une baisse de prix en menant
ainsi une politique de pénétration décourageant
l'entrée des concurrents moins expérimentés.
S'agissant de la modification d'un prix d'un produit, la
baisse peut provenir de la réduction des coûts de production
tandis que la hausse des prix peut être motivée par la recherche
d'une rentabilité accrue.
I.4 LA FLUCTUATION DES
PRIX
Les fluctuations économiques sont des mouvements
cycliques de l'activité économique, où alternent des
phases d'expansion et des phases de dépression .La fluctuation du prix,
c'est donc une alternance de hausse et de baisse de prix de l'un ou plusieurs
produits pendant une période bien déterminée. Selon
l'échelle d'observation que l'on adopte, on peut distinguer ; les
fluctuations à longues durées, les fluctuations intra
décimales, les fluctuations saisonnières et les fluctuations
accidentelles, aléatoires ou stochastiques.
I.4.1 La fluctuation à
longues durées
L'activité économique connaît dans le cas
des changements qui vont d'une année à plus au moins cinq ans.
I.4.2 Les fluctuations intra
décimales
Ce sont des mouvements cycliques de l'activité
économique dont les intervalles qui séparent deux minima d'une
courbe varient au moins dix ans. C'est-à-dire que les prix redeviennent
les mêmes tous les dix ans. Dans le domaine économique, il s'agit
de la régularité d'un mouvement sur un cercle et, on parle du
cycle de KITCHIN
I.4.3 Les fluctuations saisonnières
Ce sont des mouvements cycliques de l'activité dont le
relèvement d'une seule notation annuelle qui se fait à
l'intérieur de l'année des variations moyennes de moins à
moins que l'on appelle traditionnellement « variation
saisonnière ».
I.4.4 Les fluctuations
accidentelles, aléatoires ou stochastiques
Ce sont des mouvements cycliques de l'activité
économique qui traitent des écarts subsistants d'une façon
beaucoup plus irrégulière que les trois
précédentes. Elles se reproduisent pendant les moments de guerre
ou des calamités.
Les fluctuations économiques sont constituées
des mouvements conjoncturels qui peuvent se succéder dans le temps et
qui sont l'expansion ; la récession ; la reprise ; la
crise. D'après ces quatre phases de la situation économique, les
fluctuations économiques sont généralement
décomposées par quatre variables. Il s'agit de la variable
saisonnière, la variation conjoncturelle, la variation séculaire
et la variation accidentelle.
A. La variation saisonnière
C'est une variation qui décrit un mouvement qui se
produit chaque année au rythme des saisons.
B. La variation conjoncturelle
C'est une variable qui décrit le mouvement de longue
durée telle que la croissance économique, la récession,
etc.
C. La variation séculaire
Cette variable décrit le mouvement de longue
durée telle que la croissance.
D. La variation accidentelle
Est une variable qui résulte du hasard et
décrit les événements irréguliers que seul le
hasard peut faire intervenir dans le marché des affaires.
Ces différentes variables agissent en même temps
car, un mouvement de reprise d'une variable aléatoire à
s'inscrire dans une période de croissance séculaire et peut se
situer au moment de l'année où intervient la reprise
saisonnière.
Après l'analyse de ces différents concepts, nous
venons de comprendre ce à quoi nous voulons étudier, à
savoir les conséquences de la variation des prix des produits
pétroliers dans la vie socio-économique des ménages de la
ville de Goma. Ainsi nous voulons aborder la façon dont se fait la
distribution de ces produits à Goma.
CHAPITRE II : LA DISTRIBUTION
DES PRODUITS PETROLIERS A GOMA
Après une brève introduction, nous parlerons de
l'importation des produits pétroliers en République
Démocratique de Congo, les principaux produits pétroliers
commercialisés à Goma, le processus d'importation des produits
pétroliers à Goma, la pénurie des produits
pétroliers dans la ville et en fin les difficultés que
rencontrent les importateurs de ces produits dans la ville de Goma.
II.1 INTRODUCTION
La province du Nord Kivu connaît d'énormes
problèmes qui entravent l'épanouissement de l'activité
économique. Ces problèmes sont entre autres les guerres
ethniques, civiles que traverse le pays en générale et des
problèmes politiques et la mégestion du pays, le mauvais
état des routes qui enclave certaines régions et certaines villes
ou village.
Jadis dans notre pays, il existait une entreprise
pétrolière de l'Etat appelée « PETRO CONGO
(ZAIRE) qui avait pour mission d'importer et de commercialiser les produits
pétroliers sur l'ensemble du territoire national. Suite à la
mauvaise gestion de celle-ci et à d'autres problèmes d'ordre
techniques, elle n'a pas atteint son objectif. C'est ainsi que des entreprises
multinationales obtinrent l'autorisation de s'implanter dans le pays.
De nos jours, les entreprises pétrolières
existantes au pays sont de deux catégories : les entreprises
multinationales (SHELL, FINA, TEXACO, MOBIL, ELF) et les entreprises
pétrolières nationales, c'est-à-dire de nationalité
congolaise (JAMBO SAFARI, TMK, CONGO TRADING COMPAGNY, ......)
Toutes ces entreprises importent des produits
pétroliers à partir du port de MOMBASA via OUGANDA et RWANDA pour
atteindre la ville de Goma.
II.2 L'IMPORTATION DES
PRODUITS PETROLIERS EN R.D.CONGO
Dans cette section nous soulignerons beaucoup plus le circuit
de distribution des produits pétroliers et les contraintes de
l'importation des produits pétroliers et les contraintes de
l'importation des produits pétroliers en R.D.Congo ainsi que sa
commercialisation.
II.2.1 Organisation d'importation
des produits pétroliers en R.D.Congo
Les entreprises pétrolières se retrouvent dans
une organisation appelée « Organisation des Pétroliers
du Congo ». Celle-ci a été créée pour
faire le pont entre le ministère des finances et les entreprises
pétrolières.
En théorie, cette organisation n'est formée que
par les entreprises pétrolières multinationales. Ces
dernières n'autorisent pas aux privés (aux nationaux) de
prospérer dans l'importation et la commercialisation des produits
pétroliers. Ainsi, elle a accouché la Société
S.E.P/Congo (Service des Entreprises Pétrolières/Congo) qui a
pour mission d'entreposer et par ricochet, d'analyser les produits
pétroliers.
En pratique, suite à l'immensité du territoire
national et suite à d'autres difficultés d'ordre technique, les
entreprises privées font partie de l'Organisation des Pétroliers
du Congo. Pour qu'une entreprise privée bénéficie des
services de S.E.P/Congo, elle doit être couverte par une entreprise
multinationale. Ceci se fait seulement en province, car dans la capitale, les
entreprises multinationales couvrent tout le marché.
Signalons qu'il existe un secteur informel dans la
commercialisation des produits pétroliers, c'est-à-dire qu'il
existe des entreprises ou des agents économiques non identifiés
par les services étatiques qui importent et commercialisent les produits
pétroliers sans payer les taxes. Celles-ci troublent les lois du
marché quelquefois.
II.2.2 Les prix des produits en R.D.Congo
Le prix est fixé par le ministère des Finances,
après concertation avec l'Organisation des Pétroliers du Congo.
Une structure de prix donne le prix à la pompe des produits
pétroliers. Ceci, c'est dans le cadre des bureaux d'étude du
ministère des Finances et celui de l'Energie qui font des analyses dans
le domaine énergétique, des hydrocarbures et contrôlent le
prix sur le marché. Il s'agit de la commission nationale de
l'énergie, SOCIR qui sont des branches spécialisés du
ministère de l'énergie chargées de faire des analyses et
des recherches dans le domaine de production de l'énergie et des
hydrocarbures, le comité de suivi structure qui est une branche du
ministère des Finances chargée de faire respecter le prix,
d'étudier l'évolution des prix, d'étudier les conditions
du marché et de proposer des nouveaux prix.
II.2.3 Circuit de
distribution des produits pétroliers en R.D.Congo
Dans ce paragraphe, nous parlons d'abord de ce qu'on attend
par circuit de distribution, et en fin nous parlerons du circuit de
distribution proprement dit du pétrole en R.D.Congo.
II.2.3.1 Circuit de distribution
La distribution recouvre l'ensemble des opérations par
lesquelles un bien sortant de l'appareil de production est mis à la
disposition des consommateurs ou des utilisateurs finals. Le circuit de
distribution est constitué alors par l'ensemble des canaux
utilisés pour distribuer le bien.
Il convient de dire encore que le circuit de distribution est
le chemin suivi par un produit ou un service pour aller du stade de la
production à celui de la consommation. Cet itinéraire est fait
d'un ensemble des personnes ou d'entreprises que l'on appelle les
intermédiaires comme l'indique le schéma ci-dessous :
Figure n°1 : Circuit de distribution d'un
Produit19(*)
Central d'achat
Producteur
Vente directe
Hypermarché
Consommateurs
Détaillants
Grossiste
La distribution consiste donc à rendre les produits
disponibles chez celui qui les consomme. Elle doit être envisagée
comme le processus qui dirige donc les produits à leur destination
finale appelée les consommateurs.
Cependant, pour qu'un canal de distribution puisse parvenir
à satisfaire le consommateur, il faudra que chacune des entreprises
composant le canal agisse sous la direction d'un leader comme la figure
ci-après le montre20(*) :
Fabrication
Entreprises grossistes
Entreprises détaillantes
Consommateur
Figure n°2
Signalons que la concurrence extrêmement serrée
sur divers marchés exige le maintien des relations harmonieuses au sein
des canaux de distribution.
Dans le circuit de commercialisation, il y a ce qu'on appelle
circuit de commercialisation qui est une succession d'intermédiaires des
marchés par laquelle passent les produits depuis les producteurs
jusqu'aux consommateurs. D'où, il existe deux circuits de
commercialisation à savoir :
- le circuit long qui prend plusieurs intermédiaires
entre les producteurs et les consommateurs,
- le circuit court, qui comprend un seul agent
intermédiaire entre le producteur et le consommateur.
II.2.3.2 Circuit de distribution en R.D.Congo
Les activités pétrolières en
République Démocratique du Congo s'organisent autour de
l'exploration/production, du raffinage, du transport -stockage et de
distribution des produits pétroliers. A ce jour, les hydrocarbures pour
le secteur amont sont régis par l'Ordonnance loi n° 81-013 du 02
avril 1981 qui réglemente l'octroi des droits miniers par convention.
Ils sont accordés uniquement aux personnes morales dont l'objet social
est limité à la reconnaissance, à l'exploitation et au
traitement des hydrocarbures, sans porter préjudice au droit de
propriété de l'Etat sur le sol et le sous-sol congolais.
Les intervenants en amont de la chaîne
pétrolière en République du Démocratique Congo sont
respectivement, l'Etat qui joue le rôle de régulateur, dicte les
lois et procède également au contrôle de leur
applicabilité et les sociétés multinationales. Celles-ci
sont associées en vue de l'acquisition des permis dans les zones
ouvertes aux activités d'exploration/production dans trois bassins
sédimentaires (bassin côtier, cuvette centrale, grabens Albertine
et du Tanganyika). L'Etat détient dans chacune des
sociétés opérationnelles 20% de participation. A ce jour,
trois conventions pétrolières sont en vigueur dans le seul bassin
en production, le bassin côtier, situé à l'Ouest du pays et
faisant partie intégrante du bassin du Congo. La société
nationale a, entre autres comme mandat, l'application de la politique
pétrolière nationale dans ce secteur d'exploration/production.
Elle doit développer ses activités, seule, ou en joint venture.
C'est dans ce cadre qu'elle a des participations dans
l'association PERENCO REP-LIREX. Les sociétés
parapétrolières constituées principalement par une
pléiade de sociétés internationales de sous traitantes,
elles assurent divers services de soutien à l'activité
d'exploration/production dans les concessions en exploitation. Pour le secteur
aval, les activités obéissent au régime de droit commun.
L'Etat réglemente les activités économiques en rapport
avec la commercialisation des produits pétroliers. Les prix sont
fixés par le Ministère de l'Economie après concertation
avec les sociétés commerciales. On distingue plusieurs
catégories d'intervenants en aval: les filiales multinationales
regroupées en GPDPP (Groupement Professionnel des Distributeurs des
Produits Pétroliers), COBIL (une SARL née des cendres de la
compagnie MOBIL OIL), CONGO-OIL (une SARL d'intérêt suisse [X-OIL
: 50%] et congolais [COHYDRO : 50%], SONANGOL (une SARL filiale de la
société angolaise SONANGOL dans laquelle l'Etat congolais
détient 40 % d'actions) et COHYDRO, la société nationale.
En ce qui concerne les fournisseurs des produits pétroliers, les
opérateurs nationaux généralement constitués de PME
ou PMI, dotés d'une assiette financière assez significative qui
leur permet de s'incruster dans le circuit d'approvisionnement des produits
pétroliers constituent la première catégorie
d'opérateurs. Toutefois leur importance est marginale.
La société de raffinage dont l'activité
du raffinage du pétrole brut est actuellement exercée par la
SOCIR. C'est une SARL dotée d'une participation paritaire (50%) entre
l'Etat et X-Oil. Sa capacité nominale est de 16.000 barils/jour. Elle
est en arrêt depuis dix ans et ne sert plus qu'au stockage transitaire
des produits pétroliers importés. Les sociétés de
transport - stockage réalisent les activités de service aux
entreprises pétrolières. SEP Congo une société
à économie mixte dans laquelle l'Etat congolais détient,
par le biais de COHYDRO, 36,6%, assure pour le compte des entreprises
pétrolières, l'exploitation des dépôts et la mise en
place des produits pétroliers à travers le réseau des
dépôts et les moyens de transport jusqu'aux structures de
distribution. Les autres actionnaires sont: ARISTEA (36,6%), SHELL (13,0%),
COBIL (7,6%), SCP (6%). Un droit de passage est exigé aux autres
utilisateurs non associés. Alors que l'exploration bat son plein dans
plusieurs provinces, le Bas-Congo reste le seul producteur de pétrole du
pays. Il présente aussi un potentiel minier confortable. Et de nombreux
projets liés aux industries extractives. Toutefois, Moanda peut se
prévaloir d'être le centre pétrolier du pays, et le
Bas-Congo d'être, pour le moment, sa seule province productrice d'or
noir.
À Moanda, la filiale locale du groupe français
PERENCO produit plus de 22000 barils/jour, dont 12000 offshore. En
partenariat avec l'américain Chevron et le japonais Teikoku, la
compagnie opère 6 champs offshore (rachetés à Chevron
en 2004) et 4 onshore (rachetés à Fina en 2000).
Étant donné que ses blocs ont des réserves suffisantes
pour maintenir un bon niveau de production, PERENCO se limite à
l'exploitation et, pour renouveler ses réserves, investit quelque
100 millions de dollars par an. L'exploration pétrolière est
donc, quant à elle, assurée par d'autres compagnies, qui
opèrent sur la base de contrats de partage de production. Dans le bassin
côtier, au large de Banana, la SOCO-RD Congo (filiale de la
multinationale SNEUDER Oil Corp., basée à Londres) prospecte sur
le bloc NGANZI, ENERGULF AFRICA (filiale de l'américain ENERGULF
RESOURCES Inc.) explore le bloc LOTSHI, tandis que SURESTREAM-RDC (filiale de
la britannique SURESTREAM-PETROLEUM Ltd.) se concentre sur ceux de YEMA,
MATAMBA-MAKANZI et NDUNDA. Enfin, dans la zone d'intérêt commun
Angolo-Congolaise (couloir maritime de 375 km de long et 10 km de
large qui couvre l'offshore profond), c'est le britannique NESSERGY qui
prospecte, en partenariat avec la COHYDRO (Congolaise des hydrocarbures), dont
les premiers barils devraient être livrés en 2009. Le Bas-Congo
est aussi actif dans l'aval pétrolier. Moanda abrite la
Société congolaise des industries du raffinage, la SOCIR, dont le
capital est réparti entre l'État congolais et XRD, filiale du
suisse GLENCORE.
La SOCIR a cessé ses activités de raffinage
depuis 1999. Le redémarrage de la raffinerie est conditionné,
entre autres, par le changement du système de contrôle,
actuellement analogique, l'achat d'un groupe électrogène et de
deux chaudières. Soit un investissement de 5 à 6 millions de
dollars. L'entreprise n'a pas fermé ses portes pour autant.
Célèbre pour son laboratoire, la SOCIR est chargée de
l'analyse des produits et de la certification de leur qualité, elle
assure aussi la réception et l'allègement des cargaisons de
produits pétroliers importés, ainsi que leur stockage et leur
acheminement, par barges ou tankers, de Moanda à Matadi, où le
relais est pris par la Société congolaise d'entreposage des
produits pétroliers (SEP-CONGO), entreprise d'économie
mixte.21(*)
II.3 LES PRINCIPAUX PRODUITS
PETROLIERS COMMERCIALISES A GOMA
Pour ce qui concerne la consommation des produits
pétroliers dans la ville de Goma, nous pouvons dire qu'elle est
caractérisée par les produits ci-dessous :
- L'essence ; Gasoil ; Jet A1 et
Kérosène
Notons que ces produits sont achetés par les
entreprises pétrolières de Goma par intervenant Kenya (Entreprise
de Kenya) qui livre directement le produit à l'acheteur congolais qui
à son tour passe le produit aux consommateurs finals, les
propriétaires des engins mobiles, les ménages, les
« Kadhafi », les sociétés qui utilisent de
machines de production comme les grues, groupes électriques, les
machines d'imprimerie, etc.
II.4 LE PROCESSUS D'IMPORTATION
DES PRODUITS PETROLIERS A GOMA
Dans cette section, nous parlons des voies d'acheminement et
les moyens d'approvisionnement et de stockage de ces produits à Goma.
II.4.1. Les voies d'acheminement des produits
pétroliers à Goma
Notre pays regorge des gisements de pétrole. Mais ces
gisements exploités au Bas Congo produisent un pétrole brut qui
est exporté pour être raffiné en Italie.
Pour faire face à la demande des produits
pétroliers, les opérateurs économiques de la province du
Nord Kivu et de la ville de Goma trouvent une seule
solution : « l'importation ».
L'importation permet à la province du Nord Kivu et de
la ville de Goma en particulier d'avoir des produits pétroliers
relativement à un bon prix car le transport de Mombasa à Goma est
généralement moins cher s'ils étaient amenés du Bas
Congo. Ainsi, avant de parler des voies d'acheminement des produits
pétroliers à Goma, disons un petit mot sur l'ensemble du
territoire.
A. Les voies d'acheminement des produits
pétroliers sur le territoire national
Basée à Matadi, la société des
entreprises pétrolière (S.E.P CONGO) où débarquent
environ 700.000 m3 de produits pétroliers par an, soit 80 % de
la consommation nationale, Sep-Congo dispose de 33 réservoirs,
d'une capacité de stockage de 68.000 m3, au terminal
pétrolier ANGO-ANGO. Deux pipelines évacuent les produits vers
Kinshasa, d'où ils sont acheminés vers la province voisine du
Bandundu, vers l'Équateur, le Kasaï occidental et la province
Orientale.22(*)
B. Les moyens d'approvisionnement des produits
pétroliers dans la ville de Goma
Les produits pétroliers importés à Goma
sont d'origine Asiatique. Les entreprises pétrolières de Goma les
achètent au Kenya ou en Tanzanie.
Figure n°3: Modèle opérationnel des
approvisionnements des produits pétroliers à Goma
Revendeur Kenya ou Tanzanie
Congo SEP
Goma
OFIDA
Installation et dépôts des stations
Compagnie d'aviations
Kadhafi
Entreprises privées
Entreprises publiques
Ménages
Taximan
Les firmes Asiatiques approvisionnent les entreprises Kenyanes
et Tanzaniennes. Celles-ci redistribuent aux entreprises Congolaises qui par le
canal de la S.E.P/Congo en collaboration avec l'OFIDA Goma perçoivent
les différent impôts et taxes pour le compte du trésor
public. Après cette opération, on décharge le carburant
dans les installations et dépôts des différentes
entreprises pétrolières de la place. Celles-ci vont vendre aux
entreprises publiques, aux privées et aux Kadhafi qui font la même
chose aux Taximen (voiture, moto, mini bus, camions, etc.) et dans les
ménages.
Signalons que les produits pétroliers utilisés
par les avions, seule S.E.P/Congo a le monopole de sa distribution (vente), en
plus pour le Kérosène, les stations vendent ce dernier aux
ménages, plutôt les ménages de Goma s'approvisionnent dans
de mesure de 20Litres (bidons) déjà emballé.
II.4.2 Le stockage des produits
pétroliers à Goma
Arrivé à Goma par route dans le camion ou
bidons, les produits pétroliers qui transitent au Kenya ou à
Tanzanie sont soumis au contrôle de la qualité à la
société S.E.P/Congo, à l'exception de ceux
distribués en dehors de la ville. Après le contrôle, le
carburant d'aviation stocké chez S.E.P/Congo et le carburant terrestre
dans les installations ou dépôts privés où ils
peuvent être distribués par jets fûts ou bidons.
II.5. LES ENTREPRISES DE
DISTRIBUTION DES PRODUITS PETROLIERS A GOMA
Nous considérons comme entreprises de distribution
pétrolières à Goma toutes les entreprises intervenant dans
l'acquisition finales des produits pétroliers. Elles sont
subdivisées en deux catégories :
II.5.1. Les groupes
professionnels
Ce sont les multinationales ou des firmes internationales qui
opèrent dans le secteur pétrolier dont les filiales à
vocation commerciale sont en R.D.Congo. Il s'agit notamment des
sociétés : SHELL, TEXACO, FINA, MOBIL OIL, ELF
La seule condition d'être admis comme membre est le
consentement à la condition nationale.
II.5.2. Les secteurs
indépendants
Sont les groupes des sociétés locales ou
nationales qui opèrent dans le secteur pétrolier. Ce groupe des
sociétés servait de dépannage quand le groupement
professionnel défaillit à leur mission d'approvisionnement des
produits pétroliers en R.D.Congo dans un premier temps. Actuellement
leur mission n'est pas seulement limitée à ce point. Ils
opèrent même au-delà de leur limite, néanmoins ne
commercialisent pas le JET A1. Il s'agit des sociétés
privées dans le secteur pétrolier telles que les stations
services.
Voici quelques stations services dans la ville de Goma.
Tableau I Les stations pétrolières de
la ville de Goma
N°
|
Station Service
|
Capacité de stockage/m3
|
Produits stockés/m3
|
Année de création
|
Gasoil
|
Essence
|
Pétrole
|
1
|
TMK
|
30
|
30
|
0
|
0
|
1985
|
2
|
Mobil
|
122
|
51
|
71
|
0
|
1995
|
3
|
Shell
|
230
|
150
|
80
|
0
|
1986
|
4
|
Jambo Safari I
|
230
|
90
|
90
|
50
|
1998
|
5
|
Jambo Safari II
|
70
|
20
|
30
|
20
|
2006
|
6
|
Simba I
|
120
|
65
|
55
|
0
|
2004
|
7
|
Simba II
|
150
|
74
|
76
|
0
|
2006
|
8
|
Ni Yetu
|
69
|
43
|
26
|
0
|
2007
|
9
|
Congo Pétrole
|
200
|
80
|
120
|
0
|
2007
|
10
|
Amani I
|
80
|
30
|
50
|
0
|
2006
|
11
|
Amani II
|
75
|
29
|
46
|
0
|
2007
|
12
|
Amani III
|
110
|
76
|
34
|
0
|
2008
|
13
|
La Victoire
|
175.9
|
59.3
|
116.6
|
0
|
2008
|
14
|
K.S
|
150
|
60
|
60
|
0
|
2006
|
15
|
IBB I
|
87
|
37
|
50
|
0
|
2004
|
16
|
IBB II
|
200
|
105
|
50
|
45
|
2005
|
17
|
Fakam
|
214
|
114
|
100
|
0
|
1996
|
18
|
Congo Oil
|
78
|
35
|
43
|
0
|
1998
|
19
|
Ihusi
|
297.5
|
178.5
|
119
|
0
|
2009
|
20
|
CPK
|
163
|
108
|
55
|
0
|
2009
|
21
|
La Commette
|
178.5
|
119
|
59.5
|
0
|
2008
|
22
|
KJM
|
75
|
30
|
25
|
20
|
2004
|
23
|
New NSS
|
117
|
72
|
45
|
0
|
2005
|
24
|
SIPET
|
165
|
78
|
60
|
27
|
2007
|
25
|
Sylkas Oil
|
180
|
87
|
76
|
17
|
2008
|
26
|
Munsad P.
|
122
|
51
|
71
|
0
|
2005
|
27
|
Africom
|
290
|
170
|
120
|
0
|
1998
|
28
|
NR
|
110
|
75
|
30
|
5
|
2008
|
29
|
AERO
|
120
|
60
|
60
|
0
|
2008
|
30
|
Koweit
|
65
|
40
|
25
|
0
|
2007
|
31
|
Grâce à la groire
|
128
|
66
|
62
|
0
|
2005
|
32
|
Bravo
|
120
|
60
|
60
|
0
|
2007
|
33
|
Super.Statio.Service
|
105.1
|
54.6
|
16.5
|
34
|
1994
|
Source : Rapport APENOKI Avril 2009
Ce dernier temps on remarque une prolifération des
entreprises pétrolières dans la ville de Goma. Ces entreprises
sont soumises à une réglementation pour une exploitation
légale. Elles importent des produits pétroliers et sont soumises
à un permis d'ouverture et d'exploitation dont les frais sont ainsi
répartis23(*):
A l'ouverture du dossier : payer une autorisation
d'importation des produits pétroliers de 100$ US et une autorisation de
commercialisation des produits pétroliers de 50$ US. Une caution pour
autorisation d'importation des produits pétroliers de 500$ US et une
autorisation de commercialisation des produits pétroliers de 215$ US.
Ces deux formalités sont à remplir à la division
provinciale de l'Energie à l'ouverture. Une taxe annuelle pour
autorisation d'importation des produits pétroliers de 1000$ US et une
autorisation de commercialisation des produits pétroliers de 430$ US
à payer aux trésors publics sur son compte de la banque centrale
au taux officiel du jour.
Le dossier doit comporter en plus :
- Une demande écrite en trois exemplaires à
adresser au ministère des terres, mines et énergies avec copies
au chef de division de l'énergie et hydrocarbures ;
- Un numéro de registre de commerce ;
- Un numéro d'identification nationale ;(le
numéro de la personne physique coûte 200$ US et celui de la
personne morale 70$ US ;
- Autorisation d'import-export délivrée à
la division du commerce extérieur.
En fin de l'exercice, l'entreprise est soumise aux paiements
des contributions sur le revenu professionnel, dont le taux est de 40%ou35%
selon qu'il s'agit d'une société ou d'un individu.
La catégorie informelle est constituée des
revendeurs communément appelés « Kadhafi ».
Ce nom a été attribué aux revendeurs depuis la
deuxième république, puisque les produits consommés durant
cette période étaient en majorité importés de la
Libye. Ils sont à l'origine de files d'attentes qui s'observaient
lorsqu'il y avait pénurie du carburant et surtout lorsque PETRO CONGO
avait le monopole avec les multinationales qui avaient des filiales en
R.D.Congo. Ces revendeurs sont éparpillés partout dans la ville
de Goma et contribuent à la simplification de distances qui
séparent les stations du lieu où la panne sèche a
été constatée. Selon eux, chacun a son fournisseur avec
qui il s'arrange pour jouer sur le prix d'achat en vue de lui permettre de
générer un bénéfice. C'est pourquoi, de fois l'on
observe une égalité de prix à la station tout comme chez
le Kadhafi ; de fois un prix inférieur chez le Kadhafi par rapport
à la station (pompe). En période de pénurie, chose
étonnante, à la pompe ordinaire il n'y a pas souvent du
carburant, mais les Kadhafi distribuent avec un prix initial de la station
majoré de plus de 50%, cela se fait aussi lorsque les pétroliers
(entreprises) sont en grève. Avec leur association A.P.PE.NOKI
(Association des Petits Pétroliers du Nord Kivu), celle de Goma
étant appelée A.KA.GO (Association des Kadhafi de Goma) les
réunissent pour défendre leurs intérêts.
II .6 LA FIXATION DU PRIX DES
PRODUITS PETROLIERS A GOMA
Dans cette section, nous allons parler de la manière
dont se fixent les prix de vente des produits pétroliers légers
à Goma. Mais avant d'en arriver, rappelons quelques principes
généraux sur la formation des prix.
En effet, il importe de signaler les principaux facteurs qui
contribuent à cette formation. Nous pouvons en citer quatre
ci-joint :
· les facteurs de l'offre et de la demande : on se
sert souvent de ces deux expressions pour parler du marché. La demande
ne se confond pas à l'achat ni avec la consommation, pas plus que
l'offre ne s'identifie avec la vente ni la production.
· La formation des prix à partir des
coûts : elle consiste à ajouter une marge au prix de revient
pour fixer le prix de vente,
· La fixation du prix par l'Etat : l'Etat intervient
dans la fixation de certains prix, par ce que les marchés auxquels ils
correspondent revêtent une importance particulière et qu'il
souhaite corriger les conséquences, en terme de revenu pour les
producteurs et en terme d'achat pour le consommateur, de la rareté ou de
l'abondance relative qui existe sur le marché,24(*)
· La formation de prix en situation de concurrence :
deux situations de concurrence peuvent se retrouver sur le marché lors
de cette formulation du prix ; la concurrence parfaite, chaque firme ne
doit se préoccuper que de la quantité d'out put qu'elle
désire produire.25(*)
En concurrence parfaite l'une ou l'autre condition de la
concurrence parfaite n'est pas réalisée : atomicité
de l'offre et de la demande et de la fluidité du marché.26(*)
Pour ce qui est des produits pétroliers, leur formation
est fixée par l'Etat Congolais. Leur formation est fixée par
l'Etat congolais. Leurs composantes sont les suivantes : les prix moyens
frontières, les frais de distribution, la parafiscalité et les
fiscalités. Leur définition ainsi que leur clé de
répartition sont représentées dans la partie suivante.
II.6.1. L'exploitation de la
structure des prix des produits pétroliers légers
consommés à Goma
Dans ce paragraphe, il sera question d'énumérer
les charges liées à l'importation des produits pétroliers
dans la ville de Goma, de même que les charges liées à
l'exploitation des entreprises pétrolières, un tour d'horizon
sera effectué sur le prix à la pompe.
A. Les types des charges liées à
l'importation des produits pétroliers légers
en ville de Goma
Lors de l'élaboration de la structure des prix des
produits pétroliers, l'on a souvent considéré que tous les
frais jusqu'à la frontière congolaise sont pris en charge par le
vendeur. C'est ainsi que dans notre étude, nous avons
considéré comme prix CIF, les prix moyens frontières qui
sont les prix des produits pétroliers légers dès le lieu
d'approvisionnement (lieu d'achat) jusqu'à la frontière finale du
pays avant incorporation des impôts et taxes ainsi que les charges
locales de l'importateur sont considérées alors comme
chargés liés au prix CIF des produits pétroliers
légers consommés à Goma :
A.1. Les prix d'achat
Le prix d'achat est le prix d'acquisition des produits
pétroliers ; le prix pour lequel l'entrepreneur paie ces produits
sur le marché d'approvisionnement. Il varie suivant la politique
commerciale des pays producteurs regroupés au sein de l'OPEP.
A.2. Le transport
C'est le frais du camionnage. Dans tous les cas, les frais de
trous sont constitués des frais d'allocation du tank (camion citerne)
pour l'embarquement, les frais d'entretien du véhicule en cours de route
(frais de dépannage), le prix payé au chauffeur
d'équipage. L'état des routes des pays en transit est important
pour leur fixation.
A.3. L'assurance
Les frais d'assurance sont des valeurs calculées sur
base d'oscillation de 2,5% et de 2% de la valeur de la sommation du prix
d'achat et le transport pour les quatre produits.
A.4. Les frais bancaires
Réservés aux transferts d'argents ; sont
compris entre 0,95%et2% de la valeur de la sommation du prix d'achat et du
transport.
A.5. Le coulage et l'évaporation
Sont des frais de compensation de la perte due à
l'évaporation et au coulage des produits pétroliers légers
lors de l'acheminement. Leurs valeurs sont estimées entre 0,7 et 1% du
prix d'achat pour les produits pétroliers légers terrestres et
0,5 et 0,7% pour les produits pétroliers aériens.
B. Les charges considérées comme des
impôts à l'importation
De part les caractéristiques de l'impôt ainsi
que ses actions, nous pouvons relever les charges considérées
comme les impôts à l'importation dans la structure des prix des
produits pétroliers légers consommés en ville de Goma
B.1. L'OFIDA
A part le droit d'entrée, l'OFIDA perçoit aussi
le droit d'accise ou le droit à la consommation des produits
pétroliers. Le d'accise était fixé à 15% des prix
moyens frontières de quatre produits.
B.2. Le prix moyen frontière fiscal
Est un, impôt qui frappe l'importation des produits
pétroliers et qui intervient à la rémunération des
services affiliés au pouvoir public, à l'intervention de l'Etat
dans l'activité économique ainsi qu'à la
rémunération de fonctionnaires et agents du secteur public, des
magistrats, des militaires aussi des médecins.
C. Les charges considérées comme des
taxes lors de l'importation
Nous avons deux catégories : la surtaxe de
transport qui était payée comme voiries (péage) route,
maintenant cette taxe n'existe plus d'autant plus que les entreprises
pétrolières importent libéralement ce produit ; et la
taxe parafiscale qui est une taxe qui permet d'assurer le financement des
ministères et des divisions de tutelle ainsi que le financement de la
province pour la reconstruction des avenues, des quartiers ainsi que la
desserte en courant électrique et en eau potable.
La sommation de transport et de la parafiscalité donne
le total de la parafiscalité ou des charges considérées
comme des taxes à l'impôt des produits pétroliers
légers consommés à Goma.
II.6.2. Les charges liées
à l'exploitation des entreprises pétrolières ou charges de
distribution
Pour les entreprises exploitant le secteur pétrolier
à Goma, toutes les charges liées à l'exploitation
constituent les coûts ou frais de distribution. Celles-ci constituant la
réalisation de cette rubrique à Goma sont : la
société commerciale du secteur pétrolier ou la marge
bénéficiaire ainsi que les charges d'exploitation de l'entreprise
sont prises en compte ; la Commission Nationale de l'Energie (CNE), les
charges de distribution de la société S.E.P/Congo, le
fonctionnement de la PETRO Congo et le comité de suivi de structure de
prix que nous avons considéré comme des sociétés
intermédiaires.
II.6.3. Le prix à la
pompe
Le prix moyen frontière augmenté du total de la
fiscalité, ainsi que du total de la fiscalité de la
parafiscalité et les frais de distribution donne le prix à la
pompe. Le prix A la pompe est le prix de vente par excellence ou le prix de
référence réel pour les unités de mètre cube
et prix de référence appliqué pour les unités par
mesure d'un litre. Le comité de suivie de structure de prix au niveau de
chaque territoire devra veiller au strict respect de la structure en
vigueur.
Notons que les clefs de répartition sont les
mêmes pour des régimes politiques ainsi que pour des genres des
charges exception faite de temps d'urgence. Il nous faudra retenir que hormis
le prix moyen frontière qui est à la charge de l'entreprise
exploitant dans le secteur pétrolier, toutes les charges sont
payées par les consommateurs, mais versées auprès des
tutelles par l'entrepreneur servant de recouvrement direct.
II.6.4. La pénurie des
produits pétroliers et les difficultés que rencontrent les
importateurs de Goma
II.6.4.1 La pénurie des produits
pétroliers à Goma
Elle est caractérisée par :
- la perturbation du marché mondial du pétrole,
- la pénurie des devises à l'importation,
- les crises dans les pays de transit (Ouganda, Rwanda,
Kenya,...) ;
- insuffisance des moyens de transport des produits
pétroliers (pas de pipe line servant la ville, mauvais état des
routes, etc.) ;
- les coupeurs des routes ;
- la crise financière actuelle ;
- etc.
Le ministère du commerce procède alors à
l'encadrement de la distribution des produits pétroliers (Essence et
Gasoil) par le truchement d'une commission mise en place par le
ministère. Cette commission doit vérifier si chaque
station-service respecte les instructions données.
II.6.4.2 Les difficultés que
rencontrent les importateurs
Les difficultés majeures sont le paiement de leurs
approvisionnements à cause du manque de confiance que leur
témoignent leurs fournisseurs étrangers. En effet, ces derniers
exigent à leurs clients Congolais de payer en avance ou par moyen de
crédit documentaire confirmé par les banques
étrangères. Ce genre de paiement (crédit documentaire)
engendre des frais considérables dont notamment ; les frais
d'ouverture de crédit, les frais de confirmation, les frais de
négociation, les frais bancaires ainsi que les taux
d'intérêts élevés. Actuellement, il n'y a pas de
politique imitant les fournisseurs étrangers à alléger
complètement les conditions de paiement accordées à
certains clients Congolais.
En plus de ces difficultés, nous pouvons souligner la
situation politique que traverse la R.D.Congo ; le blocage des routes par
les inciviques armés ; les mauvais états des routes et la
dépréciation monétaire de la monnaie locale. A cela, le
problème majeur reste aussi le pouvoir d'achat du citoyen Congolais, qui
reste parmi les plus faibles de la planète accompagné par la
corruption des services de douane et l'insolvabilité des administrations
publiques.
III.1. Objectifs De
l'enquête
Dans ce chapitre nous voulons présenter :
Les causes de la hausse du prix du carburant ;
L'attitude des opérateurs économiques et agents
sociaux face à la hausse du prix du carburant ;
Les conséquences de la fluctuation du prix de carburant
au près des opérateurs économiques et agents sociaux de la
ville de Goma ;
La part du gouvernement dans la fixation du prix du
carburant ;
Les éléments qui perturbent souvent le prix de
biens et services en cas de la hausse du prix du carburant ;
La considération du prix de carburant dans le
déterminant de prix de vente de biens et services dans la ville de
Goma ;
III.2. Méthodologie
de l'enquête
a. Déroulement de l'enquête
Nos enquêtes ont été
réalisées de 26 août au 15 septembre 2009 sur
différents sites localisés dans la ville de Goma
précisément dans les quartiers : Les volcans, Mikeno,
Mapendo, Himbi, Kahembe, Katindo, Katoyi, Mabanga Nord, Murara, Kyeshero,
Ndosho, Virunga.
b. Echantillonnage de l'enquête
Nous avons utilisé la technique
d'échantillonnage aléatoire stratifié qui consiste
à diviser les populations en sous groupes ou strates et à
effectuer un tirage aléatoire simple d'un échantillon en groupes.
L'échantillon de notre enquête a été
constitué de 136 individus que nous présentons les détails
dans le tableau n°2
TABLEAU n°2: Répartition de
l'échantillon par sites et par opérateurs économiques dans
la ville de Goma
N°
|
Enquêtés
Quartiers
|
Commerçant détaillant
|
Commerçant grossiste
|
Armateur
|
Maître d'hôtel et bar
|
Commerçant des produits
pétroliers
|
Kadhafi
|
Autres
|
TOT
|
1
|
Les volcans
|
3
|
2
|
-
|
6
|
-
|
-
|
4
|
15
|
2
|
Mikeno
|
4
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
4
|
3
|
Mapendo
|
7
|
4
|
-
|
-
|
-
|
7
|
-
|
18
|
4
|
Himbi
|
9
|
-
|
-
|
-
|
3
|
4
|
8
|
24
|
5
|
Kahembe
|
4
|
-
|
3
|
-
|
-
|
-
|
-
|
7
|
6
|
Katindo
|
8
|
-
|
5
|
-
|
4
|
2
|
5
|
24
|
7
|
Katoyi
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
6
|
6
|
8
|
Mabanga Nord
|
-
|
-
|
-
|
-
|
4
|
-
|
-
|
4
|
9
|
Murara
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
2
|
2
|
10
|
Kyeshero
|
6
|
-
|
4
|
-
|
-
|
-
|
3
|
13
|
11
|
Ndosho
|
4
|
-
|
-
|
-
|
4
|
3
|
4
|
15
|
12
|
Virunga
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
4
|
4
|
Tot
|
-
|
45
|
6
|
12
|
6
|
15
|
16
|
36
|
136
|
%
|
-
|
33
|
4.45
|
8.8
|
4.45
|
11
|
11.8
|
26.5
|
100
|
Source : Résultats de nos
enquêtes
Le tableau n°2 montre que : 45 soit 33% sont des
Commerçants détaillants enquêtés, 6 soit 4.45% sont
des commerçant grossistes, 12 soit 8.8% sont des armateurs et
transporteurs, 6 soit 4.45% sont des maîtres d'hôtel et bar, 15
soit 11% sont des commerçants des produits pétroliers, 16 soit
11.8% sont des Kadhafi( Petit commerçants pétroliers) et 36 soit
26.5% sont ceux qui représentent autres activités commerciales et
services libéraux.
c. Techniques de collecte des
données
Nous avons proposé un questionnaire comprenant 8
questions. Parmi ces questions ; 2 sous questions sont du type
fermé et 6 questions sont semis ouvertes. Nous avons
procédé à l'interview et à l'entretien avec les
enquêtés pour tirer l'essentiel de réponses aux questions
posées. Il n'y a pas eu des questions appropriées à des
catégories des enquêtés.
d. Etude comparative de la variation des prix des biens
de première nécessité et la variation du prix de
carburant dans la ville de Goma
Dans cette section nous voulons passer en revue la situation
de l'évolution de prix des biens sur le marché en comparaison
avec l'évolution de prix des produits pétroliers sur le
marché de la ville de Goma.
Notre étude s'étend sur la période allant
de 2004 à 2008. Les statistiques que nous allons présenter dans
le tableau n° 3 sont les résultats de l'évolution de prix
des biens dits de première nécessité ou biens de
consommation que nous avons tiré sur la liste de 45 biens choisis par la
division de l'économie. Ces statistiques sont des structures de prix
annuel présentés par les moyennes semestrielles telles que nous
présenté par la division de l'économie. Nous allons
essayer de faire une étude sur les variations de certains biens de
consommation par rapport à la variation de prix de produits
pétroliers dans la ville de Goma.
Les tableaux et graphiques ci dessous nous présentent
les variations de prix des biens choisis sur la liste du tableau n°3
où nous présenterons les variations de prix des produits
pétroliers (Gaz oil, Essence, Pétrole), des produits
importés (locaux (Haricots multicolore, Haricots Soja et Riz local)
Tableau n°3 :
Structure de prix des biens de consommation dans la
ville de Goma 2004-2208
Produits
|
Unités
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
1er
Semestre
(Frc)
|
2ième Semestre (Frc)
|
1er Semest (Frc)
|
2ième Semestre (Frc)
|
1er Semestre (Frc)
|
2ième Semestre
(Frc)
|
1er Semestre (Frc)
|
2ième Semestre (Frc)
|
1er
Semestre (Frc)
|
2ième Semestre (Frc)
|
Gaz oil
|
Litre
|
320
|
330
|
377
|
493
|
510
|
593
|
655
|
641
|
797
|
685
|
Essence
|
Litre
|
320
|
330
|
377
|
473
|
485
|
588
|
655
|
641
|
803
|
805
|
Pétrole
|
Litre
|
240
|
240
|
362
|
388
|
385
|
569
|
646
|
634
|
786
|
730
|
Pétrole lampant
|
Bouteille
|
249
|
275
|
360
|
433
|
510
|
|
692
|
850
|
800
|
900
|
Haricots multicolores.
|
Sac100kg
|
8673
|
8375
|
20317
|
22600
|
17528
|
21818
|
25298
|
23248
|
35075
|
77880
|
Haricots soja
|
Sac100kg
|
11702
|
14539
|
24933
|
22950
|
24455
|
40100
|
40637
|
47167
|
46833
|
54167
|
Huile de Palme
|
Bouteille
|
-
|
-
|
258
|
267
|
283
|
331
|
467
|
572
|
683
|
600
|
huile Végétale
|
5litres
|
|
|
467
|
492
|
422
|
558
|
7333
|
8267
|
7260
|
6090
|
Omo
|
Verre
|
|
|
100
|
100
|
100
|
110
|
130
|
120
|
137
|
242
|
Savon de ménage
|
Pièce
|
159
|
145
|
105
|
118
|
127
|
138
|
167
|
185
|
250
|
300
|
Savon Moganga
|
Pièce
|
|
|
117
|
310
|
113
|
130
|
165
|
187
|
200
|
250
|
Sucre
|
1kg
|
329
|
440
|
535
|
533
|
-
|
|
667
|
720
|
742
|
627
|
Sel marin
|
Sachet
|
97
|
87,5
|
100
|
100
|
107
|
120
|
135
|
160
|
250
|
240
|
Riz importé
|
50kg
|
15500
|
19850
|
17773
|
18400
|
15972
|
18275
|
1941
|
19877
|
28833
|
40833
|
Riz local
|
100kg
|
25100
|
35667
|
36900
|
40200
|
31210
|
35800
|
33900
|
34600
|
51500
|
75800
|
Pomme de terre
|
Tas
|
35
|
59
|
90
|
97
|
77,5
|
97,5
|
150
|
150
|
135
|
192
|
Farine de froment
|
50kg
|
13827
|
13455
|
17557
|
19117
|
16563
|
17453
|
19583
|
22587
|
26482
|
35200
|
Farine de maïs
|
1kg
|
122
|
120
|
225
|
200
|
200
|
241
|
250
|
250
|
217
|
433
|
Maïs en graine
|
100kg
|
4868
|
8476,8
|
12720
|
14503
|
10758
|
14051
|
35042
|
14733
|
16992
|
23880
|
Source : Archive de la division de
l'Economie de la province du Nord Kivu (rapports 2004-2008)
N.B : Ce tableau présente les
moyennes semestrielles des structures de prix, l'évolution mensuelle des
prix des biens est reprise en annexe de ce travail
Tableau de variation Prix des produits pétroliers
partie Est de la R.D.Congo
Produits
|
Unités
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Gaz oil
|
Litre
|
320
|
330
|
377
|
493
|
510
|
593
|
655
|
641
|
797
|
685
|
Essence
|
Litre
|
320
|
330
|
377
|
473
|
485
|
588
|
655
|
641
|
803
|
805
|
Pétrole
|
Litre
|
240
|
240
|
362
|
388
|
385
|
569
|
646
|
634
|
786
|
730
|
Source : Archives division de l'Economie Nord Kivu
Ce tableau nous présente l'évolution de prix des
produits pétroliers sur la partie Est de la République
Démocratique du Congo
Nous remarquons une variation de presque 3% ; 14% ;
24% pour une période moyenne respectivement pour les semestres allant
entre les années 2004 ; 2005 et 2008. Au contraire une variation vers la
baisse de 1.9% et de 2.1% pour la période semestrielle moyenne entre le
premier et le second semestre de l'année 2007 respectivement pour les
produits Pétrole et les deux autres produits (Gaz oil et Essence)
Graphique n° 1
Sur ce graphique nous constatons une variation de prix des
produits pétroliers (gaz oil, Essence et Pétrole) que nous
présentons pour les semestres des années 2004 jusqu'à
2008. Nous remarquons une baisse de prix à un certain niveau pour
certains produits comme aussi une hausse de prix pour les autres suivant les
périodes moyennes.
Dans le tableau suivant nous essayons de comparer la variation
de prix de biens de consommation importés à la variation du prix
de produits pétroliers où nous avons remarqué une hausse
comme une baisse suivant les périodes précitées.
Tableau variation prix des biens de consommation
importés dans la ville de Goma
Produits
|
Unités
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Riz importé
|
50kg
|
19598
|
17773
|
18400
|
15972
|
18275
|
19417
|
19877
|
28833
|
40833
|
16000
|
Farine de froment
|
50kg
|
13455
|
17557
|
19117
|
16563
|
17453
|
19583
|
22587
|
26482
|
35200
|
13827
|
Source : Archives division de l'Economie Nord Kivu
Graphique n° 2
Tableau de variation prix de Biens de consommation
produits localement
Produits
|
Unités
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Haricots multicolores
|
Sac
100kg
|
8673
|
8375
|
20317
|
22600
|
17528
|
21818
|
25298
|
23248
|
35075
|
77880
|
Haricots soja
|
Sac
100kg
|
11702
|
14539
|
24933
|
22950
|
24455
|
40100
|
40637
|
47167
|
46833
|
54167
|
Riz local
|
1kg
|
25100
|
35700
|
36900
|
40167
|
31060
|
35766
|
33933
|
34600
|
51500
|
75800
|
Source : Archives division de l'Economie Nord Kivu
Nous constatons une variation vers la hausse de 64% et
16% pour les semestres de l'année 2006 et les semestres de
l'année 2008 pour le prix de haricots multicolore et ; pour le riz
local une variation vers la hausse de prix de 42.2% et 47.2% respectivement
pour les semestres des années 2004 et 2008. A contrario, nous constatons
une variation vers la baisse pour les semestres de l'année 2005 de 22.7%
pour le produit Riz local et de 3.5% pour le produit Haricots multicolore sur
les semestres de l'année 2004 et 7.9% pour les semestres 2005-2006 le
produit Haricots Soja.
Graphique n°3
Commentaires :
Dans les graphiques précédents nous avons
remarqué que les prix des produits ne varient pas proportionnellement
les uns par rapport aux autres, la hausse comme la baisse des prix sont des
variables liées à une cause qui ne dépend pas de
l'influence que les produits pétroliers ont sur les autres biens de
consommation qui sont produits localement ou importés.
Par exemple dans le graphique n°3, la baisse du prix du
riz produit localement au premier semestre de l'année 2006 n'est pas
liée à la variation du prix de produits pétroliers
à la même période.
Les prix moyens d'un sac
de haricots multicolores a varié à la hausse de 21818Frc
jusqu'à atteindre 77880Frc pour la période allant du
deuxième semestre de l'année 2006 au deuxième semestre
2008 ; ce qui donne une évolution des prix de plus de 26% ; ce
qui n'est pas le cas pour l'évolution des prix des produits
pétroliers avec l'exemple du Gaz Oil où les prix moyens par litre
ont évolué de 593Frc jusqu'à atteindre 685Frc ; ce
qui donne une moyenne de 15.5%. Nous avons une différence presque de
10% d'évolution des prix entre ces deux produits pris comme exemple. Cet
exemple peut être élargi aux autres produits comparés aux
produits pétroliers.
III.3 Présentation
des résultats portant sur le questionnaire
TABLEAU n°4 : Résultats de la question
relative à ce qui cause la hausse du prix du carburant
Quartier
|
Hausse des taxes et impôt
|
Hausse du baril
|
Vouloir du commerçant
|
Coût de transfert
|
Total
|
Les volcans
|
6
|
4
|
0
|
4
|
14
|
Mikeno
|
3
|
0
|
0
|
0
|
3
|
Mapendo
|
14
|
0
|
0
|
3
|
17
|
Himbi
|
18
|
4
|
5
|
0
|
27
|
Kahembe
|
8
|
0
|
0
|
0
|
8
|
Katindo
|
11
|
5
|
9
|
0
|
25
|
Katoyi
|
0
|
0
|
4
|
0
|
4
|
Mabanga Nord
|
0
|
0
|
5
|
0
|
5
|
Murara
|
0
|
0
|
3
|
0
|
3
|
Kyeshero
|
12
|
0
|
0
|
0
|
12
|
Ndosho
|
14
|
0
|
0
|
0
|
14
|
Virunga
|
4
|
0
|
0
|
0
|
4
|
Total
|
90
|
13
|
26
|
7
|
136
|
%
|
66.17
|
9.56
|
19.12
|
5.15
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête.
Il ressort du tableau n°4 :
Parmi les 136 personnes ayant répondu à notre
préoccupation de savoir les causes de la hausse du carburant ; 90
personnes soit 66.17% des enquêtés pensent que la hausse des taxes
et impôts est la cause de la hausse du prix du carburant ; 13
personne soit 9.56% des enquêtés pensent que la hausse du prix du
carburant est causée par la hausse du baril au niveau mondial ; 26
personnes soit 19.12% des enquêtés pensent que le vouloir du
commerçant d'augmenter le profit serait à la base de la hausse du
prix du carburant ; 7 personnes 5.15% des enquêtés
prétendent que le coût de transfert influence la hausse du prix du
carburant dans la ville de Goma.
Ceci peut se résumer dans le tableau que nous
présentons dans le tableau ci-dessous :
TABLEAU n°5 : Ce qui cause la hausse du prix du
carburant
Variables
|
Fréquences
|
%
|
Hausse des taxes et impôt à l'importation
|
90
|
66.17
|
Hausse du baril au niveau mondial
|
13
|
9.56
|
vouloir du commerçant d'augmenter la marge
bénéficiaire
|
26
|
19.12
|
coût de transfert
|
7
|
5.15
|
Total
|
136
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête.
TABLEAU n°6 : Résultats
relatifs à la question sur l'attitude face à la hausse du prix du
carburant
Quartier
|
Augmentation de la production
|
Suspendre les activités
|
Changer le secteur d'exploitation
|
Adapter la politique de vente
|
Appliquer la spéculation
|
Total
|
Les volcans
|
0
|
0
|
0
|
12
|
3
|
15
|
Mikeno
|
0
|
0
|
0
|
4
|
0
|
4
|
Mapendo
|
0
|
0
|
0
|
18
|
0
|
18
|
Himbi
|
0
|
0
|
0
|
20
|
4
|
24
|
Kahembe
|
0
|
0
|
0
|
5
|
2
|
7
|
Katindo
|
2
|
0
|
0
|
20
|
2
|
24
|
Katoyi
|
0
|
0
|
0
|
0
|
6
|
6
|
Mabanga Nord
|
0
|
2
|
0
|
2
|
0
|
4
|
Murara
|
0
|
0
|
0
|
2
|
0
|
2
|
Kyeshero
|
0
|
4
|
0
|
9
|
0
|
13
|
Ndosho
|
0
|
2
|
0
|
10
|
3
|
15
|
Virunga
|
1
|
0
|
0
|
0
|
3
|
4
|
Total
|
3
|
8
|
0
|
102
|
23
|
136
|
%
|
2.2
|
5.9
|
0
|
75
|
16.9
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête.
Il ressort dans ce tableau que 3 personnes soit 2.2% des
enquêtés pensent augmenter leur production en cas de la hausse du
prix du carburant ; 8 personnes soit 5.9% des enquêtés
pensent suspendre leurs activités quand il y a hausse du prix du
carburant ; 0% de enquêtés pensent changer le secteur
d'exploitation quand intervient une hausse du prix de carburant dans la ville
de Goma ; 102 personnes soit 75% des enquêtés adaptent la
politique de vente à la situation du marché au moment de la
hausse du prix du carburant ;23 personnes soit 16.9% des
enquêtés appliquent la spéculation des produits de vente
à la période de la hausse du prix du carburant ; Ce qui se
résume dans le tableau n°7 ci après :
TABLEAU n°7 : Résultats relatif
à la question sur l'attitude des enquêtés face à la
hausse du prix de carburant
Variables
|
Fréquences
|
%
|
Augmentation de la production
|
3
|
2.2
|
Suspendre les activités
|
8
|
5.9
|
Changer le secteur d'exploitation
|
0
|
0
|
Adapter la politique de vente à la situation du
marché
|
102
|
75
|
Appliquer la spéculation des produits de vente
|
23
|
16.9
|
Total
|
136
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête.
TABLEAU n°8 : Résultats relatifs
à la question portant sur l'application de la spéculation des
produits de vente
Quartiers
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Les volcans
|
8
|
7
|
15
|
Mikeno
|
4
|
0
|
4
|
Mapendo
|
12
|
6
|
18
|
Himbi
|
16
|
8
|
24
|
Kahembe
|
2
|
5
|
7
|
Katindo
|
7
|
17
|
24
|
Katoyi
|
0
|
6
|
6
|
Mabanga Nord
|
4
|
0
|
4
|
Murara
|
2
|
0
|
2
|
Kyeshero
|
10
|
3
|
13
|
Ndosho
|
10
|
5
|
15
|
Virunga
|
3
|
1
|
4
|
Total
|
78
|
58
|
136
|
%
|
57.4
|
42.6
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête.
De ce tableau n°8, il ressort ce qui suit : 78
personnes soit 57.4% de nos enquêtés ont répondu oui
à la question relative à l'application de la spéculation
des produits de vente quand il y a hausse du prix du carburant et 58
personnes soit 42.6% des enquêtés ont répondu non à
la question relative à l'application de la spéculation des
produits de vente quand il y a hausse du prix du carburant.
Ceci est repris dans le tableau n°9 ci
après :
TABLEAU n°9: Résultats
relatifs à la question portant sur l'application de la
spéculation des produits de vente
Variables
|
Fréquences
|
%
|
Oui
|
78
|
57.4
|
Non
|
58
|
42.6
|
Total
|
136
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
TABLEAU n°10 : Résultats relatifs
à la question portant sur la fluctuation des prix et la perte dans les
opérations de vente
Quartier
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Les volcans
|
11
|
4
|
15
|
Mikeno
|
3
|
1
|
4
|
Mapendo
|
16
|
2
|
18
|
Himbi
|
16
|
8
|
2
|
Kahembe
|
4
|
3
|
7
|
Katindo
|
18
|
6
|
24
|
Katoyi
|
6
|
0
|
6
|
Mabanga Nord
|
4
|
0
|
4
|
Murara
|
1
|
1
|
2
|
Kyeshero
|
10
|
3
|
13
|
Ndosho
|
12
|
3
|
15
|
Virunga
|
4
|
0
|
4
|
Total
|
105
|
31
|
136
|
%
|
77.2
|
22.8
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
Ceci nous donne des éclaircissements suivants :
105personnes soit 77.2% des enquêtés ont accepté que la
fluctuation des prix de carburants (essence et gasoil) leur entraine une perte
dans opérations de vente et 31personnes soit 22,8% des
enquêtés qui ont dit non à la question relative à la
perte que peut entrainer la fluctuation des prix de carburant dans les
opérations de vente.
Ceci est résumé dans le tableau n°11 ci
après :
TABLEAU n°11 :
Résultats relatifs à la question portant sur la
fluctuation des prix et la perte dans les opérations de
vente
Variables
|
Fréquences
|
%
|
Oui
|
105
|
77.2
|
Non
|
31
|
22.8
|
Total
|
136
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
TABLEAU n°12 : Résultats relatifs
à la question sur ; En quoi le gouvernement aide en matière
de fixation de prix de vente des carburants
Quartier
|
Aide à convaincre les consommateurs
|
Défendre les commerçants
|
Rien du tout
|
Total
|
Les volcans
|
5
|
0
|
10
|
15
|
Mikeno
|
0
|
1
|
3
|
4
|
Mapendo
|
6
|
0
|
12
|
18
|
Himbi
|
2
|
2
|
20
|
24
|
Kahembe
|
3
|
0
|
4
|
7
|
Katindo
|
6
|
0
|
18
|
24
|
Katoyi
|
2
|
1
|
3
|
6
|
Mabanga Nord
|
0
|
1
|
3
|
4
|
Murara
|
1
|
0
|
1
|
2
|
Kyeshero
|
3
|
1
|
9
|
13
|
Ndosho
|
3
|
1
|
11
|
15
|
Virunga
|
1
|
0
|
3
|
4
|
Total
|
32
|
7
|
97
|
136
|
%
|
23.5
|
5.2
|
71.3
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
De ce tableau il ressort ce qui suit : 32personnes soit
23.5% des enquêtés ont signalé que l'Etat leur aide
à convaincre les consommateurs en matières de la fixation du prix
du carburant ; 7personnes soit 5.2% des enquêtés ont dit que
le Gouvernement défend les commerçant au près des
autorités publiques en cas de difficultés et 97personnes
soit 71.3% des enquêtés ont répondu que le Gouvernement ne
fait rien du tout en matières de la fixation du prix du carburant.
Ceci est repris dans le tableau ci-dessous :
TABLEAU n°13 :
Résultats relatifs à la question sur ; En quoi le
gouvernement aide en matière de fixation de prix de vente des
carburants
Variables
|
Fréquences
|
%
|
Aide à convaincre les consommateurs
|
32
|
23.5
|
Défendre les commerçants
|
7
|
5.2
|
Rien du tout
|
97
|
71.3
|
Total
|
136
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
TABLEAU n° 14 : Résultats relatifs
à la question de la perturbation de prix de vente en cas de hausse du
carburant
Quartier
|
La hausse de frais de transport
|
La carence des produits pétroliers
|
La non flexibilité sur le marché
|
La concurrence moins flexible sur le marché
|
Total
|
Les volcans
|
8
|
4
|
3
|
0
|
15
|
Mikeno
|
3
|
0
|
1
|
0
|
4
|
Mapendo
|
6
|
12
|
0
|
0
|
18
|
Himbi
|
8
|
16
|
0
|
0
|
24
|
Kahembe
|
2
|
5
|
0
|
0
|
7
|
Katindo
|
8
|
16
|
0
|
0
|
24
|
Katoyi
|
4
|
2
|
0
|
0
|
6
|
Mabanga Nord
|
0
|
4
|
0
|
0
|
4
|
Murara
|
1
|
1
|
0
|
0
|
2
|
Kyeshero
|
8
|
5
|
0
|
0
|
13
|
Ndosho
|
10
|
4
|
1
|
0
|
15
|
Virunga
|
2
|
2
|
0
|
0
|
4
|
Total
|
60
|
71
|
5
|
0
|
136
|
%
|
44.1
|
52.2
|
3.7
|
0
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
De ce tableau il ressort ce qui suit ; 60personnes soit
44.1% des enquêtés pensent que la hausse de frais de transport est
un élément qui perturbe le prix de vente en cas de hausse du prix
du carburant ; 71personnes soit 52.2% des enquêtés pensent
que la carence des produits pétroliers est l'élément
perturbateur du prix de vente des biens et services en cas de la hausse du prix
du carburant ; 5personnes soit 3.7% des enquêtés ont
répondu que la non flexibilité sur le marché est
l'élément qui perturbe le prix de vente en cas de la hausse du
prix du carburant et 0personnes soit 0% des enquêtés ont
répondu que la concurrence moins flexible sur le marché est
l'élément qui perturbe le prix de vente en cas de la hausse du
prix du carburant.
Nous le traduisons dans le tableau n° 15
ci-après :
TABLEAU n°15 : Résultats relatifs
à la question de la perturbation de prix de vente en cas de hausse du
carburant
Variables
|
Fréquences
|
%
|
La hausse de frais de transport
|
60
|
44.1
|
La carence des produits pétroliers
|
71
|
52.2
|
La non flexibilité sur le marché
|
5
|
3.7
|
La concurrence moins flexible sur le marché
|
0
|
0
|
Total
|
136
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
TABLEAU n°16 : Résultats relatifs à
la question du prix du carburant comme référence à la
détermination du prix de vente de produit ou service
Quartier
|
Oui
|
Non
|
Total
|
Les volcans
|
13
|
2
|
15
|
Mikeno
|
4
|
0
|
4
|
Mapendo
|
15
|
3
|
18
|
Himbi
|
20
|
4
|
24
|
Kahembe
|
7
|
0
|
7
|
Katindo
|
21
|
3
|
24
|
Katoyi
|
5
|
1
|
6
|
Mabanga Nord
|
4
|
0
|
4
|
Murara
|
2
|
0
|
2
|
Kyeshero
|
12
|
1
|
13
|
Ndosho
|
12
|
3
|
15
|
Virunga
|
3
|
1
|
4
|
Total
|
118
|
18
|
136
|
%
|
86.8
|
13.2
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
Il ressort de ce tableau; 118 personnes soit 86.8% des
enquêtés qui estiment que le carburant est considéré
comme référence à la détermination du prix de vente
de produits ou services dans la ville de Goma et 18personnes soit 13.2%
des enquêtés qui ont répondu « Non »
à la question du prix du carburant comme référence du prix
de vente de produits ou de services.
Ce qui est représenté dans le tableau n°17
ci-dessous :
TABLEAU n°17 : Résultats relatifs
à la question du prix du carburant comme référence
à la détermination du prix de vente de produit ou
service
Variables
|
Fréquences
|
%
|
Oui
|
118
|
86.8
|
Non
|
18
|
13.2
|
Total
|
136
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
TABLEAU n°18: Résultats relatifs à
la question de la proposition à ajouter en matière de
règlement de prix de carburant
Quartier
|
Stabilisation de la monnaie
|
Renforcement des relations
économiques
|
Contingentement douanier de certains
produits
|
Libéralisation des prix
|
Taxation moyenne
|
Total
|
Les volcans
|
3
|
0
|
7
|
0
|
3
|
13
|
Mikeno
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4
|
Mapendo
|
10
|
0
|
0
|
0
|
5
|
15
|
Himbi
|
11
|
0
|
0
|
3
|
6
|
20
|
Kahembe
|
7
|
0
|
0
|
0
|
0
|
7
|
Katindo
|
13
|
4
|
0
|
0
|
4
|
21
|
Katoyi
|
5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5
|
Mabanga Nord
|
4
|
0
|
0
|
0
|
0
|
4
|
Murara
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
2
|
Kyeshero
|
6
|
2
|
4
|
0
|
0
|
12
|
Ndosho
|
7
|
0
|
0
|
0
|
5
|
12
|
Virunga
|
2
|
1
|
0
|
0
|
0
|
3
|
Total
|
72
|
7
|
11
|
4
|
24
|
118
|
%
|
61
|
5.9
|
9.4
|
3.4
|
20.3
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
Il ressort de ce tableau 72 personnes soit 61% des
enquêtés proposent la stabilisation de la monnaie comme ajout en
matière de réglementation du prix du carburant ; 7personnes
soit 5.9% des enquêtés proposent le renforcement des relations
économiques en matière de réglementation du prix du
carburant ; 11 personnes soit 9.4% des enquêtés proposent
ajouter le contingentement douanier de certains produits en matière de
réglementation du prix du carburant ; 4personnes soit 3.4% des
enquêtés proposent ajouter la libéralisation des prix
en matière de réglementation du prix du carburant et 24
personnes soit 20.3% des enquêtés pensent ajouter à la
réglementation du prix du carburant la taxation moyenne.
Ceci est repris dans le tableau n°19 ci :
TABLEAU n° 19 : Résultats relatifs
à la question de la proposition à ajouter en matière de
règlement de prix de carburant
Variables
|
Fréquences
|
%
|
Stabilisation de la monnaie
|
72
|
61
|
Renforcement des relations économiques
|
7
|
5.9
|
Contingentement douanier de certains produits
|
11
|
9.4
|
Libéralisation des prix
|
4
|
3.4
|
Libéralisation des prix
|
24
|
20.3
|
Total
|
118
|
100
|
Source : Nos résultats d'enquête
III.4 Interpretation des
Résultats
A l'issue de notre enquête, les principaux
résultats que nous pouvons retenir en rapport avec la part des produits
pétroliers dans la fixation des prix de vente des biens et services dans
la ville de Goma sont les suivant :
Dans les douze quartiers où nous avons mené
notre enquête, nous avons été en contact avec
différentes personnes qui ont comme activités principales les
commerces de biens et services et qui sont composées des
commerçants détaillant et grossistes des articles divers, des
armateurs et transporteurs, des maîtres d'hôtel et bar, des
commerçants des produits pétroliers et des Kadhafis et enfin
autres fournisseurs des services (pharmaciens ; menuisiers ; services
libéraux...)
En ce qui concerne les causes de la hausse du prix du
carburant, 66.7% des personnes contactées estiment que c'est la hausse
des taxes et impôts serait à la base, par rapport à 9.56%,
19.12% et 5.15% qui pensent respectivement que cette hausse serait due à
la hausse du baril sur le marché mondial, du vouloir de
commerçant d'augmenter le profit et enfin du coût de transfert qui
pousse les commerçants à se conformer aux réalités
économiques aux quelles ils sont soumis ( cfr tableau n°5)
Dans le tableau n°6 ; 75% de personnes
contactées pensent adapter la politique de vente à la situation
du marché tandis que 16.9% pensent appliquer la spéculation des
produits de vente quand il y a hausse de prix des produits pétroliers,
aucune personne ne pense changer le secteur d'exploitation à cette
période et enfin 5.9% et 2.2% pensent respectivement à suspendre
les activités et à l'augmentation de la production. En ce qui
concerne l'application de la spéculation des produits de vente ;
57.4% pensent le faire proportionnellement à la hausse ou à la
baisse des prix des produits pétroliers et 42.6% disent passer à
une majoration presque de 20% de leur prix de vente quand il y a 10% de
l'augmentation du prix du carburant (cfr tableau n°9); 77.2% de
personnes que nous avons contactées ont estimé que la fluctuation
des prix du carburant leur occasionne une perte dans les opérations de
vente et ceci pour des raisons différentes découlant de
l'instabilité provoquer par cette fluctuation ; tandis que 22.8%
ont donné un avis contraire. Pour eux la fluctuation des prix de
carburant n'occasionne guère de perte dans les opérations de
vente (cfr tableau n°11). En ce qui concerne l'intervention du
gouvernement les personnes contactées ; 71.3% estiment que le
gouvernement ne fait rien du tout en matière de fixation de prix de
vente des carburants ; 5.2% estiment que le gouvernement est là
pour défendre les commerçants tandis que 23.5% pensent que le
gouvernement aide à convaincre les consommateurs quand il y a
fluctuation des prix des carburants. (cfr tableau n°13)
A la question que nous avions soumise à nos
enquêtés relative aux éléments qui perturbent
souvent le prix de vente en cas de hausse du prix du carburant nous avons
les proportions de réponses suivantes ; 44.1% sont ceux qui
pour la hausse de frais de transport comme la cause principale ; 52.2%
nous montrent que la carence des produits pétroliers est la base de la
perturbation de prix de vente en cas de hausse du prix du carburant et enfin
3.7% et 0% estiment respectivement que la non flexibilité sur le
marché et la concurrence moins flexible sur le marché influencent
ou non la perturbation de prix de vente en cas de hausse du prix du carburant
(voir tableau n°15). 86.8% des personnes contactées pensent que le
prix du carburant fait référence à la détermination
du prix de vente des biens et services tandis que 13.2% estiment non
réelle la pensée selon laquelle le prix du carburant serait la
référence de la détermination du prix de vente des
produits ou services (cfr tableau n°17)
Nous nous sommes intéressés à la question
relative en matière de réglementation du prix du carburant et
quelle serait l'apport des nos enquêtés à la
matière ; 72% de personnes contactées estiment qu'il
faudrait une stabilisation de la monnaie ; 5.9% pensent ajouter le
renforcement des relations économiques dans la réglementation de
prix du carburant ; 9.4% et 3.4% proposent respectivement le
contingentement douanier de certains produits et la libéralisation des
prix dans ce règlement. (cfr tableau n°19)
CONLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui a pour titre
« La part des produits pétroliers dans la fixation de prix des
biens et services dans la ville de Goma ». L'augmentation (variation)
du prix du pétrole qui entrainerait une hausse non proportionnelle de
prix des produits de première nécessité et des services
sur le marché ainsi que la hausse de prix de l'Essence et du Gaz oil
qui provoquerait de changement ou des variations sur la vie
socio-économiques de la population de la ville de Goma ;
voilà deux préoccupations qui nous ont intéressées
pendant notre étude.
Exprimées sous forme de problèmes ce qui
précède, nous a menés à des hypothèses que
nous avons exprimées à ces termes : dès qu'il y a une
petite variation du prix du pétrole, le prix de transport et autres
biens varieraient non proportionnellement à la variation du prix du
pétrole d'où le manque à gagner pour les
ménages consommateurs et le surprofit pour les transporteurs, et en plus
de ceci, la hausse du prix de l'Essence et du Gasoil causerait le changement de
comportement des acheteurs en provoquant le manque de confiance envers les
distributeurs locaux et envers le gouvernement, Ces hypothèses peuvent
être infirmées ou confirmées, soit nuancés selon les
données d'enquête sur terrain.
Pour bien mener nos enquête sur terrain, nous avons
utilisé les méthodes documentaire appuyées des techniques
d'observation libre et d'interview ; un questionnaire a été
soumis à nos enquêtés regroupés dans les douze
quartiers de la ville de Goma pris comme échantillon.
Au cours de ces travaux réalisés, nous avons
remarqué les résultats suivants :
- Une variation à la hausse de prix des produits
pétroliers (Gaz oil et Essence) 3% ; 14% ; 24% pour une
période moyenne respectivement pour les semestres allant entre les
années 2004 ; 2005 et 2008 mais aussi une variation vers la baisse de
1.9% et de 2.1% pour la période semestrielle moyenne entre le premier et
le second semestre de l'année 2007 respectivement pour les produits
Pétrole ainsi que le Gaz oil et Essence.
- Une variation vers la hausse de 64% et 16% pour les
semestres de l'année 2006 et les semestres de l'année 2008 pour
le prix de haricots multicolore et ; pour le riz local une variation vers
la hausse de prix de 42.2% et 47.2% respectivement pour les semestres des
années 2004 et 2008. A contrario, nous remarquons une variation vers la
baisse pour les semestres de l'année 2005 de 22.7% pour le produit Riz
local et de 3.5% pour le produit Haricots multicolore sur les semestres de
l'année 2004 et 7.9% pour les semestres 2005-2006 le produit Haricots
Soja.
Ces résultats recueillis nous prouvent à
suffisance qu'il n'y a pas une variation proportionnelle de prix de produits
pétroliers par rapport aux variations des prix de biens de consommation
dans la ville de Goma.
Concernant les réponses recueillies sur terrain nous avons
à confirmer les hypothèses répondant aux deux questions de
notre problématique s'appuyant aux idées
évoquées ; la hausse du prix de l'Essence et du Gasoil
causerait le changement de comportement des acheteurs en provoquant le manque
de confiance envers les distributeurs locaux et envers le gouvernement et en
plus de ceci, dès qu'il y a une petite variation du prix du
pétrole, le prix de transport et autres biens varieraient non
proportionnellement à la variation du prix du
pétrole d'où le manque à gagner pour les
ménages consommateurs et le surprofit pour les commerçants et
transporteurs. Les principaux résultats que nous pouvons retenir en
rapport avec la part des produits pétroliers dans la fixation des prix
de vente des biens et services dans la ville de Goma sont les suivant :
En ce qui concerne les causes de la hausse du prix du
carburant, 66.7% des personnes contactées estiment que c'est la hausse
des taxes et impôts serait à la base, par rapport à 9.56%,
19.12% et 5.15% qui pensent respectivement que cette hausse serait due à
la hausse du baril sur le marché mondial, du vouloir de
commerçant d'augmenter le profit et enfin du coût de transfert qui
pousse les commerçants à se conformer aux réalités
économiques aux quelles ils sont soumis. 75% de personnes
contactées pensent adapter la politique de vente à la situation
du marché tandis que 16.9% pensent appliquer la spéculation des
produits de vente quand il y a hausse de prix des produits pétroliers.
À ce qui concerne l'application de la spéculation des produits de
vente ; 57.4% pensent le faire proportionnellement à la hausse ou
à la baisse des prix des produits pétroliers et 42.6% disent
passer à une majoration presque de 20% de leur prix de vente quand il y
a 10% de l'augmentation du prix du carburant.
77.2% de personnes que nous avons contactées ont
estimé que la fluctuation des prix du carburant leur occasionne une
perte dans les opérations de vente et ceci pour des raisons
différentes découlant de l'instabilité provoquer par cette
fluctuation ; tandis que 22.8% ont donné un avis contraire. Pour
eux, la fluctuation de prix de carburant n'occasionne guère de perte
dans les opérations de vente ;
En ce qui concerne l'intervention du gouvernement; 71.3% des
personnes contactées estiment que le gouvernement ne fait rien du
tout en matière de fixation de prix de vente des carburants ; 5.2%
estiment que le gouvernement est là pour défendre les
commerçants tandis que 23.5% pensent que le gouvernement aide à
convaincre les consommateurs quand il y a fluctuation des prix des carburants.
Par rapport aux éléments qui perturbent souvent
le prix de vente en cas de hausse du prix du carburant ; 44.1% sont ceux
qui sont pour la hausse de frais de transport comme la cause principale ;
52.2% montrent que la carence des produits pétroliers est la base de la
perturbation de prix de vente en cas de hausse du prix du carburant.
86.8% des personnes contactées pensent que le prix du
carburant fait référence à la détermination du prix
de vente des biens et services tandis que 13.2% estiment non réelle la
pensée selon laquelle le prix du carburant serait la
référence de la détermination du prix de vente des
produits ou services.
72% de personnes contactées estiment qu'il faudrait une
stabilisation de la monnaie en matière de réglementation du
prix du carburant.
De tout ce qui précède, l'analyse des
résultats des nos enquêtés et l'hypothèse de
réponse à la deuxième question posée dans notre
problématique ; selon laquelle dès qu'il y a une petite
variation du prix du pétrole, le prix de transport et autres biens
varieraient non proportionnellement à la variation du prix du
pétrole d'où le manque à gagner pour les
ménages consommateurs et le surprofit pour les commerçants et les
transporteurs. Il existerait d'autres facteurs qui influencent la fluctuation
des prix des biens et services sur le marché à part celle qui
dépendrait de la variation de prix des produits pétroliers.
Ainsi, Cette question pourrait être approfondie et
élargie à d'autres biens qui, la fluctuation de leurs prix
pourraient influencer la variation non proportionnelle des autres biens ;
nous laissons à d'autres chercheurs qui peuvent continuer et enrichir ce
sujet de recherche.
ANNEXES
ANNEXE 1
QUESTIONNAIRE D ENQUETE
INSTITUT SUPERIEUR
D'INFORMATIQUE
ET DE GESTION
ISIG/ GOMA
BP : 841 GOMA
Concerne : Questionnaire d'Enquête
Madame, Mademoiselle, Monsieur ;
Nous avons l'honneur de vous adresser le présent
questionnaire dans le but de récolter auprès de vous certaines
données pouvant nous permettre d'élaborer notre travail de
recherche (Mémoire de licence en gestion de développement) qui a
pour titre : « La part des produits pétroliers
dans la fixation des prix de vente des biens et services dans la ville de
Goma »
Soyez rassuré d'avance que les avis et opinions que vous
aurez à nous communiquer seront traités avec plus d'anonymat
possible.
Tout en
vous remerciant de votre franche collaboration, nous vous assurons, Madame,
Mademoiselle, Monsieur, l'expression de nos sentiments distingués.
L'étudiant
Guy BISENGIMANA Rwachinihuzi.
I. IDENTITE
Quartier :
Quel est votre Etat civil :
Marié(e) : ------- Célibataire :
-------- Divorcé(e) : --------- Veuf (ve) :-----------
Profession :
- Commerçant détaillant
- Commerçant grossiste
- Transporteur/Armateur
- Maître de Restaurant et Bar
- Commerçant des produits
pétroliers
- Kadhafi
- Distributeur d'essence
- Fonctionnaire de l'Etat
- Fonctionnaire d'entreprise privée
- Autres :
---------------------------
Quel est votre âge :
- Entre 15 - 25 ans, - Entre 26 -35 ans, -
Entre 36-45 ans, - Entre 46-55 ans,
- Supérieur à 55 ans
Depuis combien d'années exercez-vous votre
activité :
1 an , 2 ans, 3ans, 4ans, Plus de 5 ans
II.QUESTIONNAIRE PROPREMENT DIT
1. Selon vous, qu'est ce qui cause la hausse du prix du
carburant ?
Réponse :
- La hausse des taxes et impôts à
l'importation,
- La hausse du baril au niveau mondial,
- Le vouloir du commerçant d'augmenter la marge
bénéficiaire,
- Le coût de transfert,
2. Quelle est votre attitude face à la hausse du prix du
carburant :
-Augmentation de la production,
-Suspendre les activités,
-Changer le secteur d'exploitation,
-Adapter la politique de vente a la situation du
marché,
-Appliquer la spéculation des produits de vente.
3. a Si vous appliquez la spéculation des produits de
vente, le faites-vous proportionnellement à la hausse ou à la
baisse remarquée sur le marché
Oui ou Non
b. Si non, de combien de pourcentage majorez-vous le prix
de vente de votre produit, par exemple, si le prix de carburant augmente de 10
pourcent
4. La fluctuation des prix de carburants (essence et gasoil) ne
vous -est-elle pas de perte dans les opérations de vente. OUI ou
NON
Pourquoi :
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
5. En quoi le Gouvernement vous aide en matière de
fixation de prix de vente des carburants :
- Aide à convaincre les consommateurs
- Défendre les commerçants auprès des
autorités publiques en cas de difficultés
- Rien du tout
6. Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui
perturbent souvent votre prix de vente en cas de hausse du prix du
carburant :
-La hausse des frais de transport,
- La carence des produits pétroliers,
- La non flexibilité sur le marché,
-La concurrence moins flexible sur le marché.
7. a. Pensez-vous que le prix du carburant fait
référence à la détermination du prix de vente de
votre produit ou services :
OUI ou
NON
b. Si Oui, que pensez-vous ajouter en matière de
règlement de prix de carburants qui est votre référence
dans la détermination des prix de revient :
- Stabilisation de la monnaie
- Renforcement des relations économiques
- Contingentement douanier de certains produits
- Libéralisation des prix
- Taxation moyenne
8. Que pensez-vous de cette recherche que nous entamons par
rapport à l'activité économique que vous exercez
Réponse :
--------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------
----------------------------------------------------------------------------------------------------
Merci
ANNEXE 2
2004
Produits
|
Unités
|
Janv.
|
Févr.
|
Mars
|
Avril.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Pétrole lampant
|
Bouteille
|
225
|
225
|
325
|
225
|
225
|
270
|
255
|
245
|
233
|
300
|
306.7
|
340
|
Haricots multicolores
|
Sac100kg
|
8425
|
9375
|
9250
|
8495
|
7995
|
8500
|
6750
|
10000
|
13866.7
|
20133.3
|
18266.7
|
19666.7
|
Haricots soja
|
Sac100kg
|
11200
|
11340
|
12500
|
12180
|
10190
|
12800
|
10400
|
11900
|
8735
|
19800
|
17900
|
18500
|
Huile de Palme
|
Bouteille
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
huile Végétale
|
5litres
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Omo
|
Verre
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Savon de ménage
|
Pièce
|
130
|
115
|
140
|
270
|
140
|
117.5
|
118
|
167
|
150
|
146.7
|
136.7
|
136.7
|
Savon Moganga
|
Pièce
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sucre
|
1kg
|
313.3
|
305
|
330
|
335
|
345
|
357.5
|
377.5
|
322.5
|
343.33
|
383.33
|
383.33
|
440
|
Sel marin
|
Sachet
|
82.5
|
85
|
105
|
105
|
105
|
85
|
85
|
90
|
73.33
|
103.33
|
106.7
|
123.33
|
Riz importé
|
1kg
|
300
|
300
|
326.7
|
326.7
|
330
|
336.7
|
360
|
366.7
|
400
|
350
|
425
|
450
|
Riz local
|
1kg
|
112.5
|
230
|
260
|
255
|
260
|
247.5
|
247.5
|
280
|
303.3
|
320
|
403.33
|
470
|
Pomme de terre
|
Tas
|
35
|
37.5
|
52.5
|
36.7
|
37.7
|
38.3
|
47.5
|
55
|
60
|
70
|
60
|
50
|
Farine de froment
|
50kg
|
13400
|
13740
|
13740
|
13160
|
15980
|
12940
|
12940
|
12340
|
13530
|
11960
|
14960
|
15000
|
Farine de maïs
|
1kg
|
107.5
|
87.5
|
102.5
|
95
|
185
|
85
|
97.5
|
93.3
|
120
|
133.33
|
153.33
|
143.33
|
Maïs en graine
|
100kg
|
3625
|
3700
|
5505
|
5540
|
5415
|
5425
|
5450
|
6950
|
9613.3
|
10507
|
11000
|
9433.33
|
2005
Produits
|
Unités
|
Janv.
|
Févr.
|
Mars
|
Avril.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Pétrole lampant
|
Bouteille
|
320
|
320
|
320
|
400
|
400
|
400
|
400
|
400
|
400
|
500
|
400
|
500
|
Haricots multicolores.
|
Sac100kg
|
19500
|
19200
|
20000
|
21000
|
21100
|
21100
|
20000
|
22000
|
22000
|
22000
|
20000
|
29600
|
Haricots blancs
|
Sac100kg
|
23000
|
21000
|
25000
|
26800
|
26900
|
26900
|
26900
|
28000
|
28000
|
26000
|
26000
|
2800
|
Huile de Palme
|
Bouteille
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
300
|
300
|
250
|
300
|
250
|
250
|
250
|
huile Végétale
|
1litre
|
400
|
400
|
400
|
500
|
550
|
550
|
450
|
500
|
500
|
500
|
500
|
500
|
Omo
|
Verre
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Savon de ménage
|
Pièce
|
100
|
100
|
100
|
100
|
120
|
110
|
110
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
Savon Moganga
|
Pièce
|
100
|
100
|
100
|
120
|
140
|
140
|
150
|
150
|
120
|
1200
|
120
|
120
|
Sucre
|
1kg
|
500
|
480
|
550
|
560
|
560
|
560
|
560
|
560
|
560
|
560
|
480
|
480
|
Sel marin
|
Sachet
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
Riz importé
|
50kg
|
16000
|
15360
|
16000
|
19760
|
19760
|
19760
|
19000
|
19000
|
19000
|
18000
|
17200
|
18200
|
Riz local
|
100kg
|
30000
|
38800
|
38000
|
38200
|
38200
|
38200
|
39000
|
39000
|
39000
|
39000
|
39000
|
46000
|
Pomme de terre
|
Tas
|
80
|
90
|
90
|
90
|
95
|
95
|
150
|
150
|
90
|
90
|
50
|
50
|
Farine de froment
|
50kg
|
16500
|
15840
|
16840
|
18720
|
18720
|
18720
|
18720
|
19500
|
20000
|
20000
|
18240
|
18240
|
Farine de maïs
|
1kg
|
200
|
250
|
250
|
250
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
Maïs en graine
|
100kg
|
12000
|
10560
|
13000
|
13520
|
13620
|
13620
|
15000
|
15500
|
15500
|
15000
|
13520
|
12500
|
2006
Produits
|
Unités
|
Janv.
|
Févr.
|
Mars
|
Avril.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Pétrole lampant
|
Bouteille
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Haricots multicolores
|
Sac100kg
|
17120
|
17120
|
17130
|
16800
|
18500
|
18500
|
16500
|
19160
|
18200
|
23400
|
23400
|
30250
|
Haricots blancs
|
Sac100kg
|
19200
|
19200
|
17130
|
19200
|
36000
|
36000
|
33800
|
36800
|
36200
|
37200
|
41600
|
55000
|
Huile de Palme
|
Bouteille
|
250
|
250
|
300
|
300
|
300
|
300
|
300
|
300
|
330
|
330
|
330
|
400
|
huile Végétale
|
1litre
|
400
|
200
|
450
|
480
|
500
|
500
|
500
|
500
|
550
|
600
|
600
|
600
|
Omo
|
Verre
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
100
|
120
|
120
|
120
|
Savon de ménage
|
Pièce
|
120
|
120
|
130
|
130
|
130
|
130
|
130
|
130
|
140
|
140
|
140
|
150
|
Savon Moganga
|
Pièce
|
100
|
100
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
130
|
130
|
140
|
140
|
Sucre
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Sel marin
|
Sachet
|
100
|
100
|
100
|
100
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
Riz importé
|
50kg
|
14840
|
14840
|
15750
|
16800
|
16800
|
16800
|
17500
|
17500
|
18200
|
18200
|
19000
|
19250
|
Riz local
|
100kg
|
30080
|
30080
|
32000
|
33000
|
30100
|
31100
|
33100
|
34500
|
36500
|
36000
|
36000
|
38500
|
Pomme de terre
|
Tas
|
70
|
70
|
70
|
75
|
90
|
90
|
90
|
100
|
95
|
100
|
100
|
100
|
Farine de froment
|
50kg
|
16840
|
17840
|
17840
|
15360
|
15750
|
15750
|
16750
|
16750
|
17420
|
17420
|
17680
|
18700
|
Farine de maïs
|
1kg
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
250
|
250
|
250
|
300
|
Maïs en graine
|
100kg
|
9900
|
9900
|
10350
|
11000
|
11700
|
11700
|
12000
|
12500
|
13000
|
13000
|
14560
|
19250
|
2007
Produits
|
Unités
|
Janv.
|
Févr.
|
Mars
|
Avril.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Pétrole lampant
|
Bouteille
|
600
|
650
|
650
|
750
|
750
|
750
|
750
|
800
|
800
|
850
|
950
|
950
|
Haricots multicolores.
|
Sac100kg
|
24200
|
24640
|
25650
|
25650
|
25650
|
26000
|
26000
|
19760
|
19760
|
19760
|
19760
|
34450
|
Haricots blancs
|
Sac100kg
|
43000
|
44800
|
34200
|
34220
|
46000
|
41600
|
41600
|
41600
|
41600
|
41600
|
58300
|
58300
|
Huile de Palme
|
Bouteille
|
400
|
400
|
500
|
500
|
500
|
500
|
550
|
550
|
550
|
580
|
600
|
600
|
huile Végétale
|
5litres
|
6000
|
6000
|
8000
|
8000
|
8000
|
8000
|
8000
|
8500
|
8500
|
8200
|
8200
|
8200
|
Omo
|
Verre
|
120
|
120
|
150
|
150
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
120
|
Savon de ménage
|
Pièce
|
150
|
150
|
200
|
200
|
150
|
150
|
150
|
160
|
200
|
200
|
200
|
200
|
Savon Moganga
|
Pièce
|
140
|
150
|
200
|
200
|
150
|
150
|
160
|
160
|
200
|
200
|
200
|
200
|
Sucre
|
1kg
|
600
|
600
|
700
|
700
|
700
|
700
|
700
|
700
|
730
|
730
|
730
|
730
|
Sel marin
|
Sachet
|
120
|
120
|
120
|
150
|
150
|
150
|
160
|
160
|
120
|
120
|
200
|
200
|
Riz importé
|
50kg
|
19360
|
19300
|
19360
|
19360
|
19300
|
19760
|
19760
|
19700
|
19760
|
19760
|
20140
|
20140
|
Riz local
|
100kg
|
33000
|
33600
|
33600
|
34200
|
34200
|
35000
|
35000
|
35000
|
35000
|
35000
|
33800
|
33800
|
Pomme de terre
|
Tas
|
150
|
150
|
150
|
150
|
150
|
150
|
150
|
150
|
150
|
150
|
150
|
150
|
Farine de froment
|
50kg
|
19250
|
19600
|
19900
|
19900
|
19300
|
19550
|
18720
|
20800
|
20800
|
20800
|
27200
|
27200
|
Farine de maïs
|
1kg
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
Maïs en graine
|
100kg
|
137500
|
14000
|
12500
|
14250
|
17500
|
14500
|
14560
|
14560
|
14560
|
15600
|
14560
|
14560
|
2008
Produits
|
Unités
|
Janv.
|
Févr.
|
Mars
|
Avril.
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Pétrole lampant
|
Bouteille
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
1000
|
1000
|
1000
|
Haricots multicolores.
|
Sac100kg
|
35750
|
35750
|
35750
|
34200
|
34200
|
34800
|
34800
|
75400
|
78000
|
78000
|
78000
|
80000
|
Haricots blancs
|
Sac100kg
|
40000
|
41000
|
50000
|
50000
|
50000
|
50000
|
50000
|
50000
|
50000
|
55000
|
60000
|
60000
|
Huile de Palme
|
Bouteille
|
800
|
800
|
700
|
600
|
600
|
600
|
500
|
500
|
750
|
500
|
500
|
750
|
Huile Végétale
|
5litres
|
7770
|
7200
|
7200
|
7800
|
7500
|
6090
|
6090
|
6090
|
6090
|
6090
|
6090
|
6090
|
Omo
|
Verre
|
130
|
130
|
130
|
130
|
150
|
150
|
300
|
180
|
180
|
300
|
250
|
300
|
Savon de ménage
|
Pièce
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
300
|
300
|
300
|
300
|
300
|
300
|
Savon Moganga
|
Pièce
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
200
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
Sucre
|
1kg
|
650
|
750
|
850
|
600
|
800
|
800
|
600
|
580
|
580
|
600
|
600
|
800
|
Sel marin
|
Sachet
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
250
|
200
|
250
|
250
|
250
|
Riz importé
|
50kg
|
24000
|
24000
|
30000
|
30000
|
35000
|
30000
|
40000
|
40000
|
40000
|
40000
|
40000
|
45000
|
Riz local
|
100kg
|
45000
|
45000
|
45000
|
58000
|
58000
|
58000
|
72000
|
75000
|
72000
|
75000
|
72000
|
85000
|
Pomme de terre
|
Tas
|
120
|
120
|
120
|
150
|
150
|
150
|
200
|
150
|
200
|
200
|
200
|
200
|
Farine de froment
|
50kg
|
19800
|
19800
|
26950
|
30780
|
30780
|
30780
|
30780
|
34800
|
34800
|
37000
|
34700
|
34700
|
Farine de maïs
|
1kg
|
200
|
200
|
200
|
200
|
250
|
250
|
300
|
300
|
500
|
500
|
500
|
500
|
Maïs en graine
|
100kg
|
15400
|
15400
|
14300
|
14250
|
18800
|
23800
|
23200
|
23200
|
31200
|
33000
|
16000
|
16000
|
Source : Division de l'Economie Nord Kivu
à Goma
BIBLIOCRAPHIE
OUVRAGES
BARRE.R, Economie Politique, P.U.F, Paris, 1956
BOUQUIN H., Comptabilité de gestion, éd. Girey,
s.d, 1999
BURLAU.A., Analyse des coûts et contrôle de gestion,
Lib. Ibert, Paris, 1981
CHEVALIER.J.M Le nouvel enjeu Pétrolier, 108 Perses,
3éd. 1970
CHOLLET de M. Le marketing-mix, éd. Bordas, Paris, 1976
DACOZ J.P Monnaie, encyclopédie
universalis, corpus 12, Paris, 1986
Dictionnaire méthodique, LE ROBERT METHODIQUE 107,
avenue Parmentier, Paris 1986
DURAND. D., La politique pétrolière
internationale, 3ième éd., PUF, Paris, 1970
DUROUSSET M. Le marché du Pétrole, Ellipses,
éd Marketing S.A, Paris 1999
DUROUSSET M. Les Plastiques aujourd'hui, Ellipses,
éd. Marketing S.A, Paris 1995
EINSETLER. J.C., Gestion commerciale, éd. Foucher, Paris,
1998
Encyclopedia Universalis, corpus 17, Paris, 1992
LENDEVI LINDON, Mercator, 5ième éd. Dallor, Paris,
1997
SAMUELSON, L'économie 2, Nouvelle éd. Armand
Colins, Paris, 1984
VARIAN R. Introduction à l'analyse micro
économique, éd. Nouvel horizon, Bruxelles, 1992
ARTICLES DE REVUE ET
PUBLICATIONS
BAERE D., Les produits pétroliers en
R.D.Congo, du 22 avril 2008, disponible sur
www.digitalcongo.net, consulté
le 27 juin 2009
Jeune Afrique Par : Muriel Devey RD Congo - Economie
pétrole(179)
-
mines(44)
-
matière
première(20) -
Bas
Congo(17) 08/12/2008
O.N.U, L'énergie dans les années
2000, Siège de l'O.N.U 14-18 décembre 1999
Archives de la commission nationale de l'énergie à
Goma
TRAVAUX DE FIN DE CYCLE
KABILA-MBALI BWALE R., Impact des filières
d'approvisionnement de la ville de Goma en produits vivriers sur la Province du
Nord Kivu, Travail de fin cycle de licence, inédit, option Gestion de
Développement ISIG, 2004-2005
MUMBERE SIKIMINYWA J. G., La proliferation des Stations
Pétrolières et son impact sur la vie socio- économique et
environnementale dans la ville de Goma, Travail de fin cycle de licence en
Développement Rural, inédit, option Planification
Régionale, ISDR-GL/Goma, 2007-2008
NOTES DE COURS
KASUKU KAHUYEGE J.P, Notes de cours
de Planification Régionale et Nationale, inédit, ISIG,
2008-2009
KISANGANI ENDANDA, Cours de Politique et Stratégie des
Entreprises, cours inédit, ULPGL GOMA 2005-2006
TABLE DES MATIERES
Dédicace
.......................................................................................................................i
Remerciements...............................................................................................................ii
Sigles et abréviations
.....................................................................................................iii
0. INTRODUCTION
1
0.1 PROBLEMATIQUE
1
0.2 HYPOTHESE
3
0.3 CHOIX ET INTERET DU SUJET.
3
0.4 DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU TRAVAIL
3
CHAPITRE I ANALYSE CONCEPTUELLE
5
I.1. LES PRODUITS PETROLIERS
5
I.2. LA PRODUCTION ET LE STOCKAGE DU PETROLE DANS
CERTAINS PAYS DU MONDE
6
I.2.1 La production pétrolière
dans certains pays du monde
6
I.2.3 Les différents types de
stockage
10
I.3 NOTION DES COUTS ET DES PRIX
11
I.3.1 Notion
11
I.3.2 Les type de coûts
11
I.3.3 Autres types des coûts
12
I.3.4 Différentes sortes de
coûts
13
I.3 .5 La fixation du prix de vente
14
I.4 LA FLUCTUATION DES PRIX
15
I.4.1 La fluctuation à longues
durées
16
I.4.2 Les fluctuations intra
décimales
16
I.4.3 Les fluctuations saisonnières
16
I.4.4 Les fluctuations accidentelles,
aléatoires ou stochastiques
16
CHAPITRE II : LA DISTRIBUTION DES
PRODUITS PETROLIERS A GOMA
18
II.1 INTRODUCTION
18
II.2 L'IMPORTATION DES PRODUITS PETROLIERS EN
R.D.CONGO
18
II.2.1 Organisation d'importation des produits
pétroliers en R.D.Congo
18
II.2.2 Les prix des produits en R.D.Congo
19
II.2.3 Circuit de distribution des produits
pétroliers en R.D.Congo
19
II.3 LES PRINCIPAUX PRODUITS PETROLIERS
COMMERCIALISES A GOMA
23
II.4 LE PROCESSUS D'IMPORTATION DES PRODUITS
PETROLIERS A GOMA
23
II.4.1. Les voies d'acheminement des produits
pétroliers à Goma
24
II.4.2 Le stockage des produits
pétroliers à Goma
25
II.5. LES ENTREPRISES DE DISTRIBUTION DES PRODUITS
PETROLIERS A GOMA
26
II.5.1. Les groupes professionnels
26
II.5.2. Les secteurs indépendants
26
II .6 LA FIXATION DU PRIX DES PRODUITS
PETROLIERS A GOMA
29
II.6.1. L'exploitation de la structure des prix
des produits pétroliers légers consommés à Goma
30
II.6.2. Les charges liées à
l'exploitation des entreprises pétrolières ou charges de
distribution
31
II.6.3. Le prix à la pompe
32
II.6.4. La pénurie des produits
pétroliers et les difficultés que rencontrent les importateurs de
Goma
32
CHAPITRE III PRESENTATION DE
L'ENQUETE ET DES RESULTATS
34
III.1. OBJECTIFS DE L'ENQUÊTE
34
III.2. MÉTHODOLOGIE DE L'ENQUÊTE
34
III.3 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS
PORTANT SUR LE QUESTIONNAIRE
42
III.4 INTERPRETATION DES RÉSULTATS
42
CONLUSION GENERALE
42
ANNEXES
42
BIBLIOCRAPHIE
42
TABLE DES MATIERES
42
* 1 DURAND D., La
politique pétrolière Internationale, 108 Perses, 3éd.
1970
* 2
DUROUSSET M. Les Plastiques aujourd'hui, Ellipses, éd. Marketing
S.A, Paris 1995 p15.
* 3 O.N.U,
L'énergie dans les années 2000, Siège de l'O.N.U 14-18
décembre 1999
* 4 O.N.U,
Op.cit.
* 5 DUROUSSET M. Le
marché du Pétrole, Ellipses, éd Marketing S.A, Paris 1999,
p8
* 6 Encyclopedia
Universalis, clopus 17
* 7 Encyclopedia
Universalis, corpus 17, P 990- 991
* 8 MAHMOUD, M, Z.
op cit p62
* 9 Ibidem
* 10 BAERE D., Les produits
pétroliers en R.D.Congo, du 22 avril 2008, disponible sur
www.digitalcongo.net, consulté
le 27 juin 2009.
* 11 DURAND. D., La politique
pétrolière internationale, 3ième éd., PUF, Paris,
1970, p47
* 12 Dictionnaire méthodique,
LE ROBERT METHODIQUE 107, avenue Parmentier, Paris 1986
* 13 CHEVALIER.J.M
Le nouvel enjeu Pétrolier, éd. Dalloz, Paris, 1993, p.
302.
* 14 EINSETLER.
J.C., Gestion commerciale, éd. Foucher, Paris, 1998, p120.
* 15 BARRE.R, Economie
Politique, P.U.F, Paris, 1956, p. 509
* 16 BURLAU.A., Analyse des
coûts et contrôle de gestion, Lib. Ibert, Paris, 1981, p.123.
* 17 BOUQUIN H.,
Comptabilité de gestion, éd. Girey, s.d., p43
* 18 Idem.
* 19 LENDEVI LINDON, Mercator,
5ième éd. Dallor, Paris, 1997, p.332
* 20CHOLLET de M.
Le marketing-mix, éd. Bordas, Paris, 1976, p.18
* 21 RD Congo - Economie
pétrole(179)
-
mines(44)
-
matière
première(20) -
Bas
Congo(17)
08/12/2008 13:02:02 | Jeune Afrique | Par : Muriel Devey
* 22 Ibidem
* 23 Archives de la
commission nationale de l'énergie à Goma
* 24DACOZ J.P Monnaie,
encyclopédie universalis, corpus 12, Paris, 1986, p1001
* 25 VARIAN R. Introduction
à l'analyse micro économique, éd. Nouvel horizon,
Bruxelles, 1992, p 384
* 26 SAMUELSON,
L'économie 2, Nouvelle éd. Armand Colins, Paris, 1984, p178.
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