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Les relations de travail entre « djoulatchès » et chauffeurs de « wôrô-wôrô » : cas des chauffeurs exerçant sur la ligne Treichville gare de Bassam-Gonzagueville.

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par Gada Yao Anicet, Gbalou Douan Narcisse et Koffi Julien
 - Licence de Sociologie et Anthropologie 2008
  

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III-) LA REVUE DE LA LITTERATURE

Dans le cadre de l'étude, nous avons consulté des documents de méthodologie, des revues spécialisées, des articles et ouvrages.

MICHEL GOUSSOT11(*) (1998), aborde le transport d'une manière générale dans son ouvrage. Il montre que l'étude du transport dans le monde intéresse tout un chacun à l'heure de la mondialisation des économies et d'une mobilité accrue. Il analyse par la suite les grandes mutations passées et actuelles des transports dans le monde en présentant les perspectives à venir.

Un aspect important de l'ouvrage est consacré par ailleurs au transport urbain dans les pays du tiers monde, où l'auteur met l'accent sur le sous équipement et la croissance démographique qui engendrent de nouveaux problèmes de circulation dans la plupart de ces pays. Au delà de tous ces aspects, ceux relatifs à la relation de travail entre les principaux acteurs du transport ne sont pas relevés et le cadre du transport informel dans les pays du tiers monde n'est pas assez approfondi.

XAVIER GODARD12(*) (2006), met l'accent d'abord sur la nécessité de la mobilité dans l'accès aux services urbains (par exemple : l'emploi, la santé, l'éducation, les échanges sociaux). Ensuite il établit un diagnostic du rôle important du secteur artisanal dans de nombreuses villes en développement tout en notant également la baisse ou disparition progressive des grandes entreprises de transports publics notamment en Afrique. Outre les avantages de ce secteur, l'auteur montre les coûts externes en termes de congestion du trafic, insécurité, pollution, consommation d'énergies et émission de gaz à effet de serre.

PATRICK BULTYNCK13(*) (1999), révèle en effet que le secteur des transports urbains en Afrique subsaharienne évolue dans un environnement de forte croissance démographique. Il souligne ainsi l'extrême pénibilité des conditions de déplacements dans ces métropoles surtout pour les populations les plus défavorisées. Concernant ces conditions difficiles de déplacements, il montre à cet effet l'importance de la marche à pied (Abidjan 24%, Dakar 38%, Ouagadougou 42%, Bamako 60%) et la prédominance du secteur privé dans l'offre de transport urbain.

Quant à JEAN-MICHEL CUSSET14(*) (1995), après la présentation de la ville de Ouagadougou et de son système de transport, il analyse la mobilité quotidienne et les usages des différents modes de transports dans cette ville. Cette étude a la particularité de s'attarder sur un mode de transport non motorisé en l'occurrence le vélo. En axant donc son étude sur la bicyclette, l'auteur veut déterminer les caractéristiques de son usage et de ses utilisateurs. Ainsi les appréciations du vélo par la population sont abordées à travers les résultats des enquêtes auprès des ménages, d'individus et de leaders d'opinion. La situation d'une ville comme Koudougou est comparée à celle de la capitale. L'auteur tente finalement de voir si le vélo peut avoir un avenir à Ouagadougou, avec ou sans une politique volontariste d'incitation à son usage dans la ville.

L'article d'AMAKOE ADOLEHOUME et ALAIN BONNAFOUS15(*) (2001), nous a édifié. Ils mettent l'accent sur la disparition progressive des grandes entreprises publiques à la suite des différents plans de restructuration, de liquidation et à l'essor des entreprises artisanales (informelles) qui ont peu à peu occupé l'espace laissé vacant par les entreprises structurées. Les auteurs ont relevé la place centrale de la Société des Transports Urbains (SOTRA), place qui est de plus en plus contestée par le secteur informel constitué des transports en communs que sont les « gbakas »et les« wôrô-wôrô ».

Aussi ont-ils relevé le circuit de financement du secteur artisanal de transport et les externalités négatives auxquelles ce secteur est confronté (accroissement de la congestion du trafic, niveau élevé d'accidents, pollution atmosphérique).

L'étude montre son importance en mettant en exergue les différents moyens de transport dans la ville d'Abidjan et le circuit de financement du secteur informel.

ANDREA BROUGHTON16(*) (2005), à travers une étude comparative examine d'abord les relations industrielles dans le transport aérien des États membres. Selon l'auteur, le transport aérien européen a connu un certain nombre de bouleversements et de changements en raison de la libéralisation du marché et de la création ultérieure de compagnies aériennes à bas tarifs. Cela a eu un impact considérable sur l'emploi et sur les relations de travail dans le secteur. Ensuite il examine la situation des entreprises nationales de transport aérien, les principaux syndicats et associations patronales, la structure et le contenu des négociations collectives, ainsi que l'impact des compagnies aériennes à bas prix sur les relations du travail.

Il ressort de toutes nos lectures que le transport informel d'une manière générale a été abordé. En effet, ces différents ouvrages nous ont permis d'avoir de plus amples informations sur le transport informel dans plusieurs pays ainsi que les avantages et autres aspects négatifs de ces types de transports. Cependant les informations relatives aux relations de travail entre acteurs et principalement entre « Djoulatchès » et chauffeurs de « wôrô-wôrô » ne sont pas relevées. C'est donc à ces questions que notre étude tente d'apporter des éclaircissements.

* 11 MICHEL GOUSSOT (1998), Les Transports dans le monde, Arman Colin, 1998.

* 12 XAVIER GODARD (2006), Øl'accès à la ville pour tous les groupes sociaux, quels systèmes de mobilités/ transport dans les villes en développementØ, IDDRI, juin 2006

* 13 PATRICK BULTYNCK (1999), Øspécificités des transports urbains en Afrique subsaharienneØ, Banque Mondiale, bulletin de la coopération Française pour le développement, l'habitat et l'aménagement, n°44, juin 1999

* 14 JEAN-MICHEL CUSSET (1995), ØLes transports urbains non motorisés en Afrique sub-saharienne : le cas du Burkina FasoØ, SITRASS (Edition)

* 15 AMAKOE ADOLEHOUME et ALAIN BONNAFOUS (2001), Micro-entreprise de transport urbain à Abidjan, juillet 2001

* 16 ANDREA BROUGHTON,  Ø Relation du travail dans le secteur du transport aérienØ, sur le site web de European Fondation for the improvement of living and working conditions (adresse url : http://www.eurofound.europa.eu/eiro/2005/08/study).

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