Table des matières
Introduction 2
I- ANALYSE EXPLORATOIRE DE LA CHRONIQUE 2
1- Présentation des données 2
2- Description de l'évolution du prix du mil à
Niamey de 1991 à 2002 3
3- Décomposition de la série 4
a- La tendance 4
b- La saisonnalité 4
c- Modèle de décomposition de la chronique 5
4- Estimation de la tendance et la dessaisonalisation 6
a- Par la méthode MCO 6
b- Dessaisonalisation par les moyennes mobiles 7
5- Prévision empirique à court termes du prix du
mil à Niamey 8
a- Prévisions par le modèle de
décomposition 8
b- Prévision par lissage exponentiel 8
II- MODELISATION STOCHASTIQUE DE L'EVOLUTION DU PRIX DU MIL A
NIAMEY 9
1- Etude de la stationnarité 10
2- Identification du processus générateur 10
3- Estimation des paramètres de modèles 11
4- Validation des modèles 11
5- Prévisions 11
Conclusion 12
Introduction
La sécurité alimentaire est sans nul doute l'un
des défis majeurs auxquels les pays sahélien se confrontent
depuis des décennies. Au Niger, les céréales et
particulièrement « le mil » constituent les produits les plus
utilisés pour les consommations alimentaires. Ainsi la collecte mais
surtout l'Analyse des prix de cette denrée apparait plus que
nécessaire pour mieux orienter des politiques liées au
problème alimentaire.
C'est ainsi que, dans le cadre de ce travail1, nous
sommes intéressés à la chronique des prix du mil dans la
ville de Niamey sur la période 1991-2002. L'objectif de cette
étude est triple. Il s'agit dans un premier temps d'identifier le
mouvement de fond et les caractéristiques fondamentales de la
série. Le deuxième objectif consiste à déterminer
et présenter le processus générateur des prix du mil
à Niamey et enfin de faire de prévision. Autrement dit, notre
étude cherche à répondre à la problématique
suivante :
· Quelle est l'allure générale de
l'évolution du prix du mil à Niamey ?
· Existe t-il un mois particulier dans l'année
où le prix est relativement plus faible et un autre où il est le
plus élevée ?
· Comment se comportera la série des prix à
long terme?
· Quelle est le processus générateur de la
série des prix du mil à Niamey ?
· Quelles peuvent être les prévisions à
des dates futures du prix ?
I- ANALYSE EXPLORATOIRE DE LA
CHRONIQUE
1- Présentation des données
Les données utilisées dans ce travail sont
issues du site,
http://intrants.capitalisationbp.info/doc/base
de donnees/prix cereales+niebe 1990-2002.xls de « Projet
pour la promotion de l'utilisation des intrants agricoles par les organisations
des producteurs » mise en place par le gouvernement
Nigérien en partenariat avec celui de la Belgique et la FAO. Les
données relatives à notre travail se présentent comme suit
:
L'Etude s'inscrit dans le cadre de l'application du Cours «
séries temporelles », dispensé aux IAS3 par M. Jean
Cléophas ONDO, Ph.D
2- Description de l'évolution du prix du mil
à Niamey de 1991 à 2002
L'analyse visuelle de la figure 1
(voir annexe) nous révèle que
le prix du mil à Niamey entre 1991 et 2002 a
varié de façon irrégulière. Ce graphique
nous permet de constater que globalement le prix du mil
à Niamey serait tributaire des conditions climatiqu es et
socio-économique du Niger durant cette période.
En effet
de 1991à 1995 nous constations une
fluctuation relativement identiques pour toutes les
années à savoir
: une hausse relatives du prix durant les mois
de juillet et août et une baisse aux 2 trimestres
extrêmes de l'année
. L'explication de cette situation parait plus
claire si nous faisons un lien avec la pluviométrie au Niger.
En fait, la saison de plus s'étend de juin à
septembre, et les récoltes commencent en octobre et
s'étendent jusqu'au février souvent.
L'abondance des céréales sur les marchés
durant ces mois expliquerait la baisse des prix constatés a
ce niveau. Pour ce qui est de la hausse au mois de
juillet août, disons cette période est qualifiée
au Niger de « Période de soudure »
pour illustrer la pénurie des produits agricoles à cette
période, pourquoi ? Cette période correspond au
fait à un moment où les plus souvent les stocks sont
terminés mais la nouvelle récolte n'est pas encore
prête et c'est dans tout le pays. Ceci serai
t la raison des ces pics. En outre, nous constatons
une flambée importante du prix de mil à Niamey
en 1998. Cette hausse serait la résultante de deux
facteurs. Le premier est d'ordre climatique e 23%2 en
: la production du mil a l'échelle nationale a
chuté de plus d
1997 (par rapport à 1996)
, ce qui créerait une rareté de cette
denrée sur les marchés. Le second facteur est d'ordre
politico-économique. Après le coup d'Etat de 1996, les
bailleurs de fonds ont progressivement bloqué l'aide
envers le Niger, ceci a occasionné une
atmosphère relativement pénible
2000. A ce
sur toute la vie de la nation. Cependant on remarque une
baisse brusque entre 1999 et
niveau, nous pouvons dire que les bonnes récoltes
de 1998 et 1999 aurait occasionné cette baisse de prix (hausse
de 77%).3
. Une autre cause de cette baisse de prix serait due
aussi à une baisse générale
des pouvoir d'achat des nigériens en 1999. En
effet, les militaires ont repris les pouvoirs et sur le
9
2 INS-Niger, Annuaire Statistique du
Niger-2009
3
La production s'est accrue de plus de 77%, Op.
cit
mois qui ont suivi, seulement les salaires d'un mois ont
été perçus dans tout le pays. Enfin notons une reprise de
la hausse du prix en 2001.
3- Décomposition de la série
Toutes séries temporelles comportes unes ou plusieurs
composantes qui caractérisent l'évolution dans le temps de cette
dernière. Ici il est question de déterminer ces composantes :
a- La tendance
Elle traduit l'évolution à long terme de la
série. A vue d'oeil du graphique 1, nous ne sommes pas à
même dire la tendance de notre
chronique. la représentation du
nuage de point des moyennes en fonction du temps (graphique 2 en Annexe I). On
constate que le nuage a une forme linéaire, ce qui sous entend que les
moyennes annuelles des prix du mil croissent avec le temps. On peut par
conséquent soupçonner l'existence d'une tendance
déterministe. Mais il subsiste la difficulté de spécifier
le type de fonction qui estime cette tendance, nous y reviendrons plus bas,
après avoir déterminé le schéma de
décomposition de la chronique.
b- La saisonnalité
Pour appréhender de plus prêts cette notion de
saisonnalité, nous nous proposons d'examiner le diagramme des profils.
C'est-à-dire l'évolution des prix mensuels selon les
années. (Voir Figure 3). Les prix les plus élevés sont
observés au mois d'Août pour la plus part des années
d'observations et les plus faibles prix sont observés durant le mois de
Janvier. Donc l'observation de ce patron particulier nous conduit à
affirmer l'existence de pointes et creux saisonniers : la série du prix
de mil à Niamey possède une composante saisonnière
rigide.
Cependant, un graphique n'est jamais une démonstration
et il peut même induire en erreur dans certains cas. Il est donc
recommandé d'effectuer des tests statistiques permettant de confirmer ou
rejeter les idées nées de l'observation graphique. A cet effet,
nous allons faire un test d'Analyse de variance à deux facteurs :
l'année et les mois.
A partir du tableau de Buys-Ballot TABLEAU 1, on exécute
la procédure du test sur Excel et on aboutit au
résultat suivant :
Tableau 4: Test d'analyse de la variance
|
Source des
variations
|
Somme des carrés
|
Degré de
liberté
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Probabilité
|
Valeur critique pour F
|
Lignes
|
261118,85
|
11
|
23738,07706
|
99,029621
|
4,74E-55
|
1,86861485
|
Colonnes
|
26575,266
|
11
|
2415,933282
|
10,0787
|
7,77436E-13
|
1,86861485
|
Erreur
|
29004,527
|
121
|
239,7068355
|
|
|
|
Total
|
316698,64
|
143
|
|
|
|
|
Sources : nos calculs sur Excel
Il ressort d'une part que la série est bien
marquée d'une saisonnalité car la statistique de Fischer
empirique (10,0787) du facteur colonne (mois) est supérieure à la
valeur critique (1,86861485). D'autre part, le Fischer empirique du facteur
ligne (année) est de 99,029621, largement supérieur à la
valeur critique qui est de 1,86861485. On rejette alors l'hypothèse
nulle la série est donc marquée d'une tendance. Donc nos
conjonctures précédentes sont confirmées.
Dans ce qui suit, on procédera successivement à
l'extraction de l'effet saisonnier de la série puis, à
l'élimination de la tendance. Mais déterminons d'abord le
schéma de la décomposition de notre série.
c- Modèle de décomposition de la
chronique
L'examen de la figure 1 nous montre que les amplitudes des
oscillations dues à l'effet saisonnier sont variables. En effet, par le
traçage de deux bandes passant par les minima et les maxima de la courbe
on une bande en entonnoir. Ceci nous laisse soupçonner une
décomposition multiplicative. Afin de vérifier cela, nous allons
analyser l'évolution des moyennes et des écart-types annuels de
la valeur de la série. Ceci s'effectue à l'aide du tableau de
Buys-Ballot. Le principe de Buys-Ballot consiste en une régression
linéaire simple des écart-types annuels sur les moyennes
annuelles.
Les résultats de la régression sont
présentés en annexe. Le modèle est globalement
significatif, (Pvaleur=0,002), le coefficient de la moyenne est
significativement différent de 0 (0,218) et le coefficient de
détermination vaut 0,64. Ces résultats montrent que les
dispersions annuelles des valeurs de notre série sont dépendantes
des valeurs moyennes annuelles, nous concluons donc : le schéma de
décomposition de la série est un modèle multiplicatif.
En somme, les points essentiels qui ressortent de cette
parties de notre travail sont : la série des prix du mil à Niamey
est gouvernée par une tendance déterministe, possède une
composante saisonnière ces composantes sont illustrées suivant un
modèles de décomposition multiplicatif.
On a : Pt = Tt x St x
Et ; t=1,..., 144,
· Tt est la composante de tendance
déterministe
· St la composante
saisonnière
· åt la composante
résiduelle
Par la suite nous rendrons cette écriture linéaire
en lui appliquant le logarithme népérien et on a :
LnPt = LnTt + LnSt + LnEt
4- Estimation de la tendance et la
dessaisonalisation
a- Par la méthode MCO
Après l'essai de plusieurs régressions
(linéaires, polynomiales, quadratiques...) nous avons
constaté que l'ajustement exponentiel correspond le mieux à
notre chronique. C'est-à-dire Tt = aeflt
ceci revient à écrire : LnTt = Lna + [3
* t
Le modèle retenu ici est le suivant :
lnPt = lna + [3 * t + EL=, yidit +
lnet Où
· lna et [3 sont les paramètres
réels inconnus associés à la tendance déterministe
;
· yi, i=1 ...12 sont des coefficients
saisonniers inconnus ;
· lnet, t=1...n sont des perturbations
aléatoires, bruits blancs.
· dit pend la valeur 1 si la date
correspond au mois i (i?12), -1 si i=12 et 0 ailleurs.
Après exécutions du processus sous le progiciel
SPSS, il ressort que le modèle est globalement significatif au seuil de
5% mais le test de Durbin-Watson révèle une auto
corrélation des résidus (voir Annexe 1). C'est pourquoi nous
optons pour une procédure d'estimation en présence d'auto
corrélation, le principe est le suivant 4:
4 Régis BOURBONNAIS, Econométrie,
5ème Edition DUNOD, Paris
Ainsi, à l'étape 1, le modèle est
significatif de même que le coefficient p , (voir
annexe). Nous passons donc à l'étape 2. A ce niveau nous avons
obtenus les résultats suivants : le modèle est globalement
significatif ainsi que 10 coefficients sur 12. Par ailleurs l'hypothèse
de non auto corrélation des erreurs n'est pas rejetée et les
résidus sont bruit blanc.(voir annexe)
0,2838
Nous obtenons le modèle suivant , avec (a0 =
4,2075)
1-0,93254 254
--
1nP 0 = (4, 3456 + 0, 44557 *
0-0,1039*d1t-0,0499*d2t-
0,0052*d3t+0,0483*d4t+0,0612*d5t+0,0764*d6t+0,1366*d7t+0,1566*d8t+0,0377*d9t-0,1089*d10t-0,1290*d11t
Ayant estimé la tendance, nous devons l'éliminer de
la chronique pour avoir les prévisions des valeurs futurs proches de la
réalité.
b- Dessaisonalisation par les moyennes
mobiles
En appliquant le filtre de moyenne mobile à la
série LnPt, nous avons les coefficients saisonniers suivants :
Période
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
10
|
11
|
12
|
Coefficient saisonnier
|
-,1059
|
-,0478
|
-,0089
|
,0511
|
,0705
|
,0818
|
,1351
|
,1502
|
,0327
|
-
,1025
|
-
,1338
|
-
,1225
|
Sources : traitement sur SPSS
Nous constatons doc que ces coefficients ne sont très
différents de ceux obtenus par la méthode MCO.
5- Prévision empirique à court termes du
prix du mil à Niamey
a- Prévisions par le modèle de
décomposition La formule pour ce faire est donnée comme
suit :
tnPn+h = 4,2075 + 0,00776 * (n + h) +
Sn+h
Nous par la suite nous obtenons les valeurs prédites
Pn+hen appliquant la fonction exponentielle
à rnPn+h, les prévisions seront de
courte durée : 10 mois. La superposition entre la série
prédite et l'originale nous montre que le PIC de 1998 serait
véritablement externe au processus normal qui génère la
chronique, n'étant pas observables sur les valeurs prédites (voir
annexe). Sur ces estimations, les prix du mil à Niamey durant le 6
premiers mois de l'an 2003 seraient :
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mais
|
Juin
|
186,57
|
198,45
|
210,23
|
222,36
|
227,00
|
232,27
|
|
b- Prévision par lissage exponentiel
La présence de la tendance et de la saisonnalité
conduit à opter pour le lissage exponentiel de WINTER. Le principe est
le suivant :
2
4
3
1
IDENTIFICATION DU PROCESSUS GENERATEUR
ESTIMATION DES PARAMETRES
ETUDE DE LA STATIONNARITE
VALIDATIONS DU MODELES
PREVISIONS
Après l'exécution de l'algorithme sous SPSS, nous
obtenons les constantes suivantes :
a = 0,899; y = 0,999; 6 = 1,053'
Par ailleurs, nous constatons que les résidus sont normaux
et les erreurs sont bruit blanc. Les valeurs prédites obtenus pour les 6
mois en 2003 suivants mois sont :
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mais
|
Juin
|
192,63
|
201,06
|
206,80
|
215,29
|
214,89
|
220,47
|
II- MODELISATION STOCHASTIQUE DE
L'EVOLUTION DU PRIX DU MIL A NIAMEY
Il s'agit ici d'identifier et de modéliser le processus
qui génère les prix du mil dans la capitale nigérienne
à l'aide de la méthodologie de Box et Jenkins. Les
différentes étapes de celle-ci peuvent se résumer comme
suit :
1- Etude de la stationnarité
Le corrélogramme simple de la série LnPt
révèle une décroissance lente de la fonction
d'auto corrélation, avec des valeurs très
différentes de zéro. Donc notre série
n'est pas stationnaire. (Voir les graphiques en annexe).
Pour pallier à cela, nous allons enlever la comp osante
déterministe de la série :
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2t = lanPt -- 14,2075 + 0, 00776
|
|
|
|
* t). Néanmoins, les
résultats conduisent aux mêmes conclusions
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
différence
qu'avec la série brute (Voir Annexe).
Nous appliquons par la suite un filtre de
première :11 -- L)11nPt2 pour en
éliminer la composante stochastique . Le
corrélogramme de la série ainsi obtenue (figure)
nous permet de penser que cette série est stationnaire.
Cela semble être confirmé par le diagramme
séquentiel qui fluctue autour de la valeur nulle. E noute, le
test de Philip Perron montre qu'ils n'y a pas d'auto
corrélation
Source :
traitement sur stata 9.0
2- I dentification du processus
générateur
La présence de la saisonnalité dans
notre série implique que le processus se modélisera par un
modèle du type SARIMA (p, d, q) (P, D, Q). Les
corrélogrammes ci - dessus nous conduisent à
soupçonner que les modèles suivants : SARIMA(0
,1,0)(1,0,1) , SARIMA(0,1 ,1)(1,0,1) et SARIMA(1,1,0)(2,0,0) serai
ent potentiels pour la suite de notre travail. Les estimations
pour ces trois modèles sont présentées
en annexes. Au niveau des tous les modèles, les erreurs sont
normales et pas d'auto corrélation. Cependant il
ressort que le modèle qui minimise le critère d'AKAIKE (AIC) est
le suivant : SARIMA (0,1, 1) (1, 0,1) sans constantes.
3- Estimation des paramètres de modèles
Les paramètres du SARIMA (0,1, 1) (1, 0,1) sans constante sont
comme suit :
Paramètres du modèle ARIMA
|
|
|
|
|
|
Estimation
|
SE
|
t
|
Sig.
|
lnPt2- Modèle_1
|
lnPt2
|
Aucune transformation
|
Différence
|
1
|
|
|
|
MA
|
Lag 1
|
-,195
|
,083
|
-2,339
|
,021
|
AR, Saisonnier
|
Lag 1
|
,996
|
,026
|
37,676
|
,000
|
MA, Saisonnier
|
Lag 1
|
,937
|
,233
|
4,023
|
,000
|
Source : traitement avec SPSS
4- Validation des modèles
Nous observons que les erreurs sont bruits blancs et il n'existe
pas d'auto corrélations (à travers les digrammes
séquentiels, le Q-Q-plot et corrélogrammes).
Donc la série des prix du mil à Niamey est
généré par un processus SARIMA (0, 1, 1,) (1,0,
1).
5- Prévisions
Nous allons donc utiliser ce modèle SARIMA (0, 1,
1,) (1,0, 1).pour effectuer des prévisions. D'après la
formule d'un modèle SARIMA (p, d, q) (P,D,Q) qui est :
Øp(L)Øp(~K)Yt = t +
Hq(L)HQ(LK)Et
Nous obtenons : (1 - L)(1 - L12)1nP2t = (1 +
0,196~)(1 - 0,923L12)et
/
|
/
|
Dans un premier temps nous estimons la série
lnP
|
2t, puis on obtient la série
/nPten y ajoutant la
|
tendance déterministe retranchée plus haut. Pour
avoir le prix proprement dit, on applique la fonction
/
exponentielle à 1nPt, c'est-à-dire
:
rnP2t = /nP2t_1 - 0,995 * /nP2t_12 + 0,995 * /nP2t_13 -
0,181 * Et_13 + 0,923 * Et_12 +
0,196 * Et_i + Et
pt = elnP
2t+4,2075+0,00776*t
/
Selon ces prévisions, les prix en 2003 seraient comme
suit:
|
Prévisions
|
Intervalles de confiances (seuil d'erreur : 5%)
|
Armee 2003
|
Janvier
|
187,85
|
162,33
|
217,39
|
Février
|
198,13
|
157,84
|
248,69
|
Mars
|
207,35
|
155,71
|
276,11
|
Avril
|
219,09
|
156,69
|
306,34
|
Mai
|
222,7
|
152,64
|
324,93
|
Juin
|
226,84
|
149,64
|
343,86
|
Sources : Modélisations sur SPSS
Conclusion
La description de la chronique des prix au consommateur du mil
à Niamey de 1991 à 2002 nous a montré que ces prix
fluctuent avec le temps. Nous avons par ailleurs identifié les faits que
la série présente une tendance exponentielle et que les prix du
mil à Niamey sont influencés par les saisons. Les plus faibles
prix s'observent aux mois Janvier tandis que les plus grandes hausses
surviennent aux mois d'Août.
La modélisation de la chronique par la
méthodologie de BOX et JENKINS nous a révélé
qu'à Niamey le prix du mil au consommateur est
généré par un Processus Saisonnier Autorégressif
Moyennes Mobiles Intégré d'ordre (0, 1,1) (1, 0,1), en
abrégé : SARIMA (0, 1,1) (1, 0,1).
Enfin, nous avons effectués des prévisions pour
les 6 premiers mois de l'année 2003. Ces prévisions seraient
mieux appréciées en les comparant aux prix réellement
observés durant cette année, mais nous ne disposons pas de ces
prix.
|