Remerciements
A Monsieur Khaldi Khaled
Maitre de conférences en probabilités-statistique
a` l'universitéde Boumerdes et Chef de département de
mathématiques
Directeur de these
Monsieur, je vous exprime mes plus sinceres remerciements pour
avoir encadrer mon travail pendant cette période de these. Je tiens
également a` vous exprimer ma reconnaissance pour votre
disponibilité, votre rigueur scientifique, et vos précieux
conseils qui ont fait progresser ce travail.
A Monsieur Osmanov Hamid
Professeur d'analyses mathématique a`
l'universitéde Boumerdes Directeur de these
Monsieur, je suis tres sensible a` l'honneur que me faites en
acceptant de diriger mon travail pendant cette année de these. Je tiens
également a` vous exprimer ma reconnaissance pour votre
disponibilitéa` tout moment, votre soutien sans faille, soyez
assuréde ma sincere estime.
Aux membres de jury
Je suis touchéde l'honneur que vous me faites en
acceptant de juger ce travail et d'en être rapporteur. Veuillez accepter
mes plus vifs remerciements pour votre présence dans ce jury et soyez
assuréde ma profonde gratitude.
A Madame Meddahi-Monsieur Haneche Enseignants au
département de mathématiques
Je vous adresse ma sincere reconnaissance pour vos aides et
conseils au niveau de la simulation et de la programmation.
A tous mes enseignants de mathématiques, qui m'ont
portéde l'aide et de nombreux conseils m'ont étéd'un
enseignement précieux.
A mes collègues
Je ne terminerai pas mes remerciements sans avoir une
pensésympathique pour mes chers amis Samir, Amer et sans oublier tous
mes collègues qui m'ont encouragétout au long de cette
année.
Je tiens a` exprimer la fiertede mon
père»»Hadj Arab»»ainsi qu'àma mère
»»Oum-El-khheir»», source d'amour et de tendresse, pour
leur soutient sans relâche durant tout mon parcours pedagogique.
A mon très cher frère Achour.
A mes soeurs Nawel et sarah, que j'aime fort bien.
A ma grande soeur Majdouline, son mari Mohamed, qui m'ont portede
l'aide et de soutien.
A l'ange »» Ayate-Errahmane»» qui a
volel'amour de nos coeurs.
Je compterai toujours, pour ma part, au nombre des heurs les
plus douces, les heureuses de ma vie, celles o`u j'ai pu saisir dans l'espace
et étudier sans trêve quelques-uns de ces êtres
géométriques qui flottent en quelque sorte autour de nous.
Gaston Darboux
Tables des matières
1. Résumé 8
2. Partie I 'Equation de Fokker-Planck 10
3. Partie II Rappels sur les processus aléatoires 11
(a) Processus aléatoires 11
(b) Mouvement brownien 11
(c) Processus de Bessel 12
4. Partie III Position du problème 15
(a) Problématique 15
(b) Justification de l'équation de Kolmogorov 16
5. Partie IV Méthode de résolution 18
(a) Problème de Sturm-Liouville 19
6. Partie V Présentation des résultats 21
(a) X(t) est un mouvement brownien 21
i. Résolution de la première équation 21
ii. Résolution de la deuxième équation
24
iii. Solution generale 25
(b) X(t) est un processus de Bessel 27
i. Resolution de la première equation 28
ii. Harmonisation de la solution de la première
equation
et des frontières 30
iii. Resolution de la deuxième equation 33
iv. Harmonisation de la solution de la deuxième
equation
|
et de la première frontière
|
34
|
v. Solution generale
|
36
|
|
A. Première solution
|
37
|
B. Deuxième solution
|
38
|
C. Troisième solution
|
38
|
D. Quatrième solution
|
39
|
|
7. Partie V I Simulation 40
(a) Simulation de Monte-Carlo(rappel) 40
(b) Simulation du mouvement brownien bidimensionnel 41
(c) Simulation du processus de Bessel bidimensionnel 41
8. Conclusion 43
9. Annexe 44
10. Bibliographie 60
R'esum'e
Examinons un processus de diffusion bidimensionnel
X(t) = (X1(t); X2(t)) pour lequel les composantes X1(t) et X2(t)
sont ind'ependantes.
Nous voulons 'etudier le probl`eme physique suivant :
Supposons que ce processus bidimensionnel X(t) se trouve dans une
r'egion rectangulaire D d'efinie par
D = {(x1, x2 ) ? R2 : c1 = x1 = c2;d1 = x2 = d2 },
et que cette r'egion est situ'ee a` l'int'erieur du premier quadrant.
Supposons d'autre part, que le point de d'epart (x1, x2) se
trouve a` l'int'erieur de la r'egion D.
Notre probl`eme consiste a` trouver l'expression analytique de
la probabilit'e d'atteinte du processus X(t) a` la fronti`ere c2 de l'axe x1
avant toute autre fronti`ere c'est-`a-dire :
P (x1, x2 )= P [X1(T) = c2|X1(0) = x1, X2(0) = x2 ],
o`u
T(x1, x2) = inf{t > 0, X1(t) ?/ (c1,c2)ou X2(t) ?/
(d1,d2)|X1(0) = x1, X2(0) = x2},
est appel'e le temps de premier passage a` la fronti`ere en
question. Cette probabilit'e d'atteinte est donn'ee pour des processus de
diffusion
bidimensionnels, parmi eux nous 'etudierons seulement deux : le
mouvement brownien et le processus de Bessel.
Pour trouver ce r'esultat, il s'agit en fait,de r'esoudre
l''equation de Kolmogorov r'etrograde :
?2P ?P
E21{12-
vi(xi) + mi(xj), } = 0,
?4 oxi
o`u mi et vi sont la moyenne et la variance du processus X(t).
Cette derni`ere 'equation est soumise aux conditions fronti`eres de type
Dirichlet, telle que P(x1; x2)est nulle en tout cot'e du rectangle except'e en
x1 = c2 o`u elle 'egale a` 1.
La solution d'ecoulant de la m'ethode de Fourier connue par
m'ethode de s'eparation des variables, est repr'esent'ee sous forme d'une
s'erie de Fourier g'en'eralis'ee.
'Equation de Fokker-Planck
Un processus de diffusion est un processus de Markov a`
trajectoires continues verifiant l'equation d'Itào
Xt = X0 +
|
Rt
0
|
b(s, Xs)ds +
|
Rt
0
|
ó(s, Xs)dWs(1.1)
|
On suppose que b et ó sont des fonctions mesurables,
localement bornees sur Rn.
La matrice (óót)i,j est symetrique et
semi-definie positive
i.e.verifie pour tout x E Rn
in
E,j 0
Soit f une fonction de classe C1,2 admettant des
derivees partielles premi`eres et secondes bornees, et soit Xt une diffusion
verifiant l'equation d'Itào independante du temps [1].
.(1.2)
dXt = b(Xt)dt + ó(Xt)dWt
alors on peut definir l'operateur differentiel
f
2
A f = E i bi(x) f + 1 E .
(óót)
?
xi
2
i
,j
i,j ?xi?xj
?
Une diffusion est caracterisee par : 1. la limite donnant la
derive
limh--0 h
E(Xt+h -- Xt | Xt = x)
= b(t, x).
2. la limite donnant la diffusion
E((Xt+h -- Xt)2 | Xt = x)
= ó2(t, x).
limh--0 h
3. la condition de Dynkin
= 0.
P[|Xt+h -- Xt| > €|Xt = x]
Vc > 0 limh--0 h
A chaque équation de Itào
dXt = b(t, Xt)dt + ó(t, Xt)dWt
correspond une équation aux dérivées
partielles que vérifie la probabilitéde transition ñ(t, x,
y) = ñ . Cette équation est dite équation de Fokker-Planck
ou équation de Kolmogorov progressive.
?ñ
=
?t
|
?2(ó2(t, y)ñ)
1
2 ?y2
|
?(b(t, y)ñ)
?y (1.3).
|
Il existe une autre équation vérifiée par
la densitéde probabilitéqui est appelée équation de
Kolmogorov rétrograde (elle porte sur la variable de départ):
?ñ ?t
|
2ó2(t, x)?2ñ
1 ?x2 + b(t,x)?ñ
?x(1.4).
|
En dimension n on note A l'opérateur suivant
A = >:i: i bi(x) ? + 1 >:i: i,j ói,j(x) ?2
. ?xi 2 ?xi?xj
?ñ ?t
L'équation de Kolmogorov rétrograde
s'écrit
= Añ.(1.5)
Rappels sur les processus
aléatoires
1. En règle générale, il s'agit d'un
processus aléatoire lorsqu'une certaine grandeur aléatoire X(t)
varie dans le temps t. On appellera donc processus aléatoire X = X(t)
une fonction du paramètre t ? T dont les valeurs X(t) pour chaque t sont
des variables aléatoires. En outre, si le passage d'un état
ultérieur n'a de dépendance qu'envers l'état
présent,le processus est dit markovien, et particulièrement de
diffusion si ces changements continuels d'état se font au sein d'un
espace continu d'état.
2. Mouvement brownien
Soit Wt = (W t 1, W t 2) un processus de diffusion
bidimensionnel,telles que ces composantes sont indépendantes.
Nous dirons que (Wt; t = 0) est un mouvement brownien
bidimensionnel si pour tout i = 1, 2 (W t i ; t = 0) est un mouvement brownien
unidimensionnel.
D'efinition:
Le processus (Wt; t = 0) est dit mouvement brownien si:
(a) P(W0 = 0) = 1.
(b) ?s = tWt - Ws N(0,t - s).
(c) ?n,?ti;0 = t0 = ... = tn : (Wtn -
Wtn 1, ..., Wt1 - Wt0) sont indépendantes.
(d) ?t = 0,la fonction t 7? Wt est continue presque surement.
3. Processus de Bessel
Soit une équation différentielle stochastique
Xt = Z + Rt b(s,Xs)ds + Rt a(s,
Xs)dWs, (2.1)
0 0
cette équation est équivalente a`
dXt = b(t, Xt)dt + a(t, Xt)dWt, (2.2)
Xt représente l'unique solution de (2.2) et justifiable le
fait que b et a vérifies le théorème d'existence et
d'unicitédes solutions des E.D.S. Une classe importante des E.D.S. dont
l'existence et d'unicitésont montrées en appliquant des
théorèmes du calcul stochastique1, est la suivante
[16]:
Xt = x + 2 Rt vXsdWs +
8t.(2.3),
0
o`u (Wt; t = 0) est un mouvement brownien standard réel;
x, 8 > 0.
1Théorème 2.1: [16]
supposons que a et b sont a` croissance linéaire,
c'est-à-dire,satisfont la condition de Lipschitz locale, et que
|a(t, x) - a(t, y)|2 = p(|x - y|), Vt = 0 avec p :]0,
+8[-?]0, +8[ est
une fonction borélienne telle que Vå > 0 :
|
Rå
0
|
dz
p2(z) = +8.
|
Alors si Z = x E R l'équation (2.1) admet une solution
forte et unique, c'est-à-dire VB E , Vô E Ft(temps
d'arrêt),Vh = 0 : P[Xô+h E B/Ft] = P[Xt+h E
B/Xô] avec est la tribu des boréliens.
Donc (2.3) admet une unique solution forte. X est
appeléprocessus de Bessel carréde ä-dimension.
Nous allons relier le processus de Bessel au brownien. Soit n = 2
W = (W1, W2) un mouvement brownien bidimensionnel.
Soit X le processus définit par Xt = ||Wt|| alors X2 t =
P2 i=1(Wti)2, et la formule d'Itômontre que
dX2 t = 2 2 i=1 W t i dW t i+ 2dt.(2.4)
Notons (x, y) le produit scalaire des vecteurs x et y, on voit
que le processus â définit par:
? ?
?
|
1 1 P2
dâ = (Wt, dWt) = i=1 W t i dW t i
Xt ||Wt||
â0 = 0
|
(2.5)
|
est une martingale continue, de carréintégrale, et
la formule d'Itômontre que (â2 t - t; t = 0) est une
martingale.
La caractérisation de Paul-Levy montre que (ât; t =
0) est un mouvement brownien [16].
dX2 t = 2(Wt,dWt) + 2dt
s'écrit
dX2 t = 2Xtdât + 2dt
En effet,
dX2 t = 2>2 i=1W t i dW t i= 2(Wt,dWt)+2dt.
or
(Wt, dWt) = Xtdi9t
=dX2 t = 2Xtdi9t + 2dt.
Si on pose Vt = X2 t ,on obtient que V est la solution d'une
E.D.S.de type (2.3)
c'est-à-dire
dVt = 2vVtdi9t + 2dt,
o`u (i9t, t = 0) est un mouvement brownien.
Appliquant de nouveau la formule d'Itôa` (Xt, t = 0) on
obtient
2 - 1dt dt
dXt = di9t + = di9t + .
2 Xt 2Xt
On dit que (Xt; t = 0) est un processus de Bessel de
2-dimensions. Remarques:
(a) Zt = logXt est une integrale stochastique par rapport a`
i9t.
(b) Soit v un nombre reel positif :
v2ft ds
Lt = [Xt]vexp(-) est une martingale locale. 2 X2
0 s
(c) Soit l'E.D.S.
8 - 1
dYt = di9t + dt ,
2Yt
(Yt) est un processus de Bessel de dimension 8.
Part III
Position du problème
1. Problématique
Soit un processus de diffusion de dimension 2 : Xt = (X1(t),
X2(t))
dont les composantes X1(t), X2(t) sont indépendantes. Soit
aussi T(x1, x2) la variable aléatoire associée a` l'instant de
premier passage
du processus Xt a` la frontière d'une région
rectangulaire finie D :
D = {(x1,x2 )E R2 : c1 = x1 = c2;d1 = x2 = d2 } .
laquelle région est située a` l'intérieur du
premier quadrant. Supposons que le point de départ (x1, x2) du processus
Xt est nécessairement de cette région.
Nous définissons la probabilitéde premier passage
[2] par
P (x1,x2 )= P [X1(T) = c2|X1(0) = x1,X2(0) = x2 ] cette
probabilitéest donnée par deux processus stochastiques
bidimensionnels, le mouvement brownien et le processus de
Bessel.
Pour arriver a` la concrétisation de P(x1, x2) , il
s'agit en fait de résoudre l'équation de Kolmogorov
rétrograde, qu'on va démontrer plus tard :
P2 i=1{1 2vi(xi)o2P + mi(xi) oP}
= 0, (3.1) ox2 oxi
i
o`u mi(xi) = E(Xi),vi(xi) = V ar(Xi),avec les conditions aux
limites :
P(c1,x2) = 0,x2 E [d1;d2] P(x1 = c2,x2) = 1,x2 E [d1;d2].
La solution de (3.1) découle de la méthode de
séparation des variables ou méthode de Fourier.
On definit l'instant de premier passage par ([2], [5])
T(x1, x2) = infft > 0, X1(t) ?/ (c1, c2) ou X2(t) ?/
(d1,d2)|X1(0) = x1, X2(0) = x2}.
Une facon d'aborder ce type de probl`eme est de
considerer que la fronti`ere d'atteinte est absorbante avec probabilite1. ([5],
[11])
2. Justification de l''equation de Kolmogorov (3.1) : Comme nous
avons dit dans la premi`ere partie l'equation de Fokker-Planck est donnee par
:
~1 ~ ~ ~
?ñ = P2 2Sij(x) ?2ñ + P2 mi(x)
?ñ , (3.2)
i,j=1 i=1
?t ?xixj ?xi
avec ñ limit'ee par les quartes fronti`eres est donn'ee
par
ñ(t , x 1, x2, u, v) = 1
dudv P[X1(t) ? (u, u + du), X2(t) ? (v, v + dv)]
est la densitedu processus Xt.
Puisque les termes de covariances pour X1(t),X2(t) sont nuls,
(3.2) sera equivalente a`
?ñ ?t
~1 ~ ~ ~
= P2 2vi(xi)?2ñ + P2
mi(xi) ?ñ .(3.3)
i=1 ?x2 i=1 ?xi
i
Puisque (3.3) est homog`ene dans le temps.
Supposons que Ö(t) est la fonction de repartition de la
variable aleatoire T(x1, x2), donc
d2 c2I - Ö(t) = P [T (x1, x2) = t = f f ñ (x1, x2, u,
v,t)dudv ,
d1c1
et Ö'(t) = ö(t) notee ö(t/x1, x2) est
la fonction densitede T(x1, x2).
Soit la transformée de Laplace q*(t/x1, x2)
de la fonction q(t/x1, x2) : ö* (s|x1, x2 )= Ee-sT(x1,x2)
= R8 e-stq (t|x1, x2 )dt.
0
D'après le résultat classique de
probabilitéfondamentale cette transformée de Laplace satisfait
P2
+ mi(xi)?ö* i=1{1
2vi(xi)?2ö* } = sq*, (3.4)
?x2 ?xi i
avec les conditions évidentes :
ö* (s|c1, x2 )= ö* (s|c2, x2 )=
ö* (s|x1, d1 )= ö* (s|x1, d2 )= 1,
ö(t|x1, x2) comporte 4 branches correspondant a` autant de
frontières et peut être écrite
q (t|x1, x2 )= öc1 (t|x1, x2
)+öc2 (t|x1, x2 )+öd1 (t|x1, x2
)+öd2 (t|x1, x2 ).
Alors qi (t|x1, x2 ) est la fonction de densitéde
l'instant de premier passage a` la frontière i dont la
probabilitéd'absorption se donne a` la frontière i.
Si le problème est modifiéde facon a`
ce que l'instant ne soit maintenu
que pour la frontière j, la fonction q* sera
posée nulle pour toute autre frontière exceptépour celle
en cause, et la résolution de l'équation (3.4) conduira vers
l'expression de q* j (s|x1, x2 ) .
La limite de cette dernière lorsque s tend vers 0 est la
probabilitéque X(t) soit absorbéa` la frontière j. On
obtient :
P2 i=1{1 2vi(xi)?2P + mi(xi) ?P } = 0.
?x2 ?xi
i
Part IV
M'ethode de r'esolution
Pour le problème d'endroit de premier passage, il n'est
methode de resolution mieux adaptee a` ce type de problèmes
bidimensionnels que celle de Fourier.
Soit l'equation de Kolmogorov retrograde :
2P ?P
Ei 1{21vi (xi) 2 + mi (xi) ,1
= 0. (4.1)
?xi Oxi
La methode de Fourier consiste a` poser :
P(x1,x2) = ?(x1)ø(x2).(4.2) Donc on aura l'equation :
A2 (n(xi)ø (x2) ??(x1)ø (x2)} =
0.
Ei2 { 21 vi (xi) - #177; Tilz
(Xi)
?4 ?xi
En devisant les deux membres de cette equation par
?(x1)ø(x2) on obtient
(x1)?(x1)
2 ?(x1) ?x1)
2 v2(x2)
1 ø(x2)
ø(x2) m1 (x2)
ø(x2) = ë.
II(x1)
1
?
v1x1)
Nous obtenons deux equations differentielles
1
2
1
2
v2(x2)ø"(x2) + m2(x2)ø'(x2)
+ ëø(x2) = 0.(4.3) v1(x1)?0"(x1) +
m1(x1)?'(x1) - ë?(x1) = 0.(4.4)
ë sont appelees valeurs propres auxquelles sont associees
des fonctions propres.
Il s'agit en fait, de resoudre le problème de
Sturm-Liouville.([20], [22])
1. Problème de Sturm-Liouville
Soit l'équation de Sturm-Liouville
~ ~
d p(x)dy - q(x)y + Ar(x)y = 0.(4.5)
dx dx
x ? [a,b],p > 0,r > 0,q = 0.
Toute équation différentielle d'ordre 2 peut
être mise sous la forme (4.5). Nous construisons la solution de (4.5)
vérifiant les conditions frontières :
? ???
???
(4.6)
c1y'(a) + c2y(b) = 0 â1y'(a) +
â2y(b) = 0 c2 1 + c2 2 =6 0 â21 +
â2 2 =6 0
La recherche des nombres A et des fonctions y(x) non
identiquement nulles, solutions de (4.5) et vérifiant (4.6) , s'appelle
problème de Sturm-Liouville.
Proposition 4.1. [21]
Il existe une suite infinie de valeurs propres (0 peut ne pas
être valeur propre)formant une suite croissante:
-8 = A0 = A1 = ... = An...
avec limn?8 An = +8.
Proposition 4.2. [22]
Les fonctions propres y1(x), ..., yn(x) forment un
système orthogonal par rapport a` la fonction poids r(x)
Rb a
|
{ 0 si k =6 m
r(x)yk(x)yn(x)dx = u2 n si k = m (4.7)
|
Proposition 4.3. [21]
Si les conditions aux limites telles que
p(x)y(x)y'(x) |b a= 0
alors toutes les valeurs propres sont strictement positives.
Proposition 4.4. [22]
N'importe quelle 'equation diff'erentielle d'ordre 2
A(x)y" + B(x)y0 + (ëC(x) - D(x))y(x) =
0, peut se ramener a` la forme (4.5) si A(x) =6 0.
En effet,
On multiplie cette 'equation par ñ(x), et on suppose
que
xcr, B(t)
B - A' ñ(x) = exp (J A(t)
- A' (t) dt .
)
ñ =
(Añ)' = B ñ A
ñ
Dans ce cas notre 'equation de d'epart s''ecrit :
(Añy')' + (ëCñ -
Dñ)y = 0
On pose A(x)ñ(x) = p(x), C(x)ñ(x) = r(x),
D(x)ñ(x) = q(x). On obtient donc
(p(x)y0(x))' + (ër(x) - q(x))y = 0.
111
Revenons a` l''equation (4.2) si celle-ci est multipli'ee par
x2 )
ñ(x2) = exp (f 2m2 (x2) dx2
0 v2(x2)
alors on obtient l''equation de Sturm-Liouville :
? ? ~x2R ~
2m2(x2)
~x2R ~ 2ëexp ø
? 2m2(x2) ? v2(x2) dx2
? ?exp ø0 ? 0 + 0
v2(x2) dx2 = 0 ,
? v2(x2)
0
Alors par identification :
(x27.( 2m2(x2)
dx2)
p(x2) = exp
0 v2(x2)
q(x2) = 0,
r(x2) =
|
2exp (xf 2m2(x2)dx2) 0
v2(x2)
|
2p(x2) = v2(x2) .
|
v2(x2)
|
Part V
Presentation des resultats
1. X(t) est un mouvement brownien:
Pour ce processus stochastique on a :
mi(xi) = ui E R vi(xi) = ó2 i strictement positive. La
méthode de Fourier conduit aux deux équations:
ø00 + 2u2 ø, + 2ë ø
= 0.(5.1)
ó2 ó2
2 2
+ ?
ó2 1
2ë
0 - ? = 0.(5.2)
ó2 1
00
?
2u1
(a) Resolution de la premi`ere equation Soit l'équation
différentielle :
ø00 + 2u2 ø, + 2ë ø
= 0.
ó2 ó2
2 2
+
2u2
00
ù
0 +
ó 2
ù
2
2ë
Posons x2T = x2 - d1 E [0, d2T] avec d2T =
d2 - d1 et ø(x2) = ù(x2T). De cela, il vient que:
ù = 0
ó2 2
L'équation caractéristique est :
2u2 2ë
K2 + K + = 0.(5.3)
ó2 ó2
2 2
admet comme solution
K1,2 = -u2 #177;
ó2 2
|
1 \/ u2 2 - 2Aó2 2.
ó2 2
|
Il est facile de voir qu'il y a 3 cas a` analyser 1)u2 2 >
2Aó2 2, 2)u2 2 = 2Aó2
2, 3)u2 2 < 2Aó2 2.
(1).u2 2 > 2Aó2 2
On distingue deux racines réelles K1 et K2 alors
ù(x2T) = C1eK1x2T + C2eK2x2T.
Vérifions les conditions aux limites
ù(x2T = 0) = C1 + C2 = 0 = C1 = -C2. ù(x2T =
d2T) = C2(eK1d2T - eK2x2T) = 0
ceci n'est réalisable que si ,d'une part, C2 = 0, ou si
, d'autre part, K1 = K2, ce qui contredit le fait que K1 =6 K2. Donc cette
solution est bien rejetée.
(2).u2 2 = 2Aó2 2
La solution paraàit comme suit :
u2x2T
-
ù(x2T) = C1e
u2x2T
2
ó 2 .
-
ó2 2 + C2x2T e
On vérifie les conditions aux limites on obtient :
ù(x2T = 0) = C1 = 0,
u2d2T
ù(x2T = d2T) = C2d2Te
|
ó22 = 0,
|
ce qui est possible seulement si d2T = 0 ou C2 = 0, donc cette
solution est aussi bien refusée.
(3). u2 2 < 2Aó2 2.
Il y a deux racines complexes conjuguées:
K1,2 = -u2 #177; i
ó2 2
|
1 \/2Aó2 2 - u2 2 = a2 #177; ib2. ó2 2
|
-u2
avec a2 =
ó 2
.
2
De sorte que ù(x2T) = ea2x2T
{C1 cos(b2x2T) + C2 sin(b2x2T)}. Verifions les
conditions aux limites:
ù(x2T = 0) = C1 = 0, ù(x2T = d2T) =
C2ea2d2T sin(b2d2T) = 0.
Si C2 =6 0 donc sin(b2d2T) = 0 ? b2d2T = nð, n ? {1, 2, 3...}
Donc la solution est
~ nð ~
ù(x2T ) = C2ea2x2T sin x2T .
d2T
Maintenant pour C2 = 1
~ nð ~
ù(x2T ) = ea2x2T sin x2T .
d2T
Maintenant pour la constante ë on a :
,2 { n2ð2 112
2 + 2
2 AT #177; ó2 }
ën = " ,n ? {0, 1, 2, ...}.
2
Remarquons que (ën) ? et que limn,
ën = +cc, d'apr`es le theor`eme de Sturm-Liouville, on
correspond des fonctions propres ùn a` chaque
ën
~ nð ~
ùn(x2T ) = C2ea2x2T sin x2T , n = 0.
d2T
(b) R'esolution de la deuxi`eme 'equation
Soit l'equation differentielle :
+
2u1
00
?
2 ? 1
2ën
0 - 2? = 0.
ó1
Comme precedemment, on pose x1T = x1 - c1 ? [0, c2T ] , avec c2T
= c2 - c1.
En outre, on pose ?(x1) = ù*(x1T) on aura
l'equation
ù*,, + 2u1 ù*0 - 2ënù* =
0.(5.4),
ó2 2
ó1
ainsi, l'equation caracteristique reliee a` cette derni`ere
expression
2u1 2n= 0,
K2 + 2 K
2
ó1 ó1
laquelle admet les solutions reelles:
#177;
u1
K1,2 = -2
ó1
Donc la solution est
|
12 Vu21+ 2ënó = a1
1
|
ù*(x1T) = AneK1x1T +
BneK2x1T = ea1x1T {Aneb1x1T + Bne-b1x1T}
n ? {1,2,3...}.
Verifions la condition fronti`ere x1T = 0
ù*(x1T = 0) = An + Bn = 0
= An = -Bn.
Donc
ù*(x1T) = Bnea1x1T {e-b1x1T
-eb1x1T} = -2Bnea1x1T sh (b1x1T).
(c) Solution g'en'erale
Nous avons poseP(x1, x2) = ?(x1)ø(x2) ce qui revient a`
dire que P(x1, x2) = ù*(x1T)ù(x2T). Donc la solution
generale est une serie de Fourier generalisee de la forme :
~ nð ~
P (x1T , x2T) = E8n=1 --2Bnea1x1T sh
(b1x1T) ea2x2T sin x2T .(5.5)
d2T
Pour trouver le coefficient de Fourier, on evalue P
(x1T , x2T) a` la fronti`ere
c2T.
P (x1T = c2T, x2T) =
( nð ~
E8n=1 --2Bnea1c2Tsh (b1c2T)
ea2x2T sin x2T = 1.
d2T
Exhibons tous les termes independants de n :
~ nð ~
e-a2x2T = E8n=1
--2Bnea1c2Tsh (b1c2T) sin x2T .
d2T
(n ,ð
Multiplions les deux membres par : sin x2T , et en integrant
sur
d2T
(0, d2T), on a :
d2T
0
~n,ð ~
e-a2x2T sin x2T dx2T =
d2T
d2Tf 0
|
~ 2 nð sin
d
n' --2Ba1c2Th (b )
nesic2T sin 7 x2T sin x2T)
x2T
d2T d2T
|
Supposons que la serie a` droite est uniformement convergente
donc integrable terme a` terme.
En tenant compte de l'orthogonalitedes fonctions sinus on obtient
:
d2Tf
0
|
(n0ð
e sin x2T)dx2T
--a2x2T i ,..7
Ct2T
|
=-2Bn,ea1c2Tsh (b1c2T)
|
d2Tf
0
|
sin2 (nd x2T) dx2T =
uv2T
|
(b
1c2T
)
2
.
-2Bn,ea1c2Tsh d2T
Le coefficient de Fourier est liea` l'integrale qui prec`ede de
la facon suivante :
2 d2T n ð
-2Bn, ea1c2T
(b1c2T) = d f e-a2x2T sin x2T)dx2T
w2T 0 d2T
En calculant cette integrale, on obtient :
Bn =
|
-nð {(-1)n+1e-a2d2T + 1}
|
|
(a22d22T + n2ð2)
ea1c2Tsh(b1c2T).
|
Donc la solution generale dans le syst`eme des references
originales
x2T = x2 - d1; x1T = x1 - c1 est :
P (x1, x2) =
En8 Cnea1(x1-c1)sh [b1 (x1 - c1)]
ea2(x2-d1)sin [ mr d2 - d1 (x2 - d1)] ,
o`u
Cn =
|
2nð {(-1)n+1e-a2(d2-d1) + 1}
(a22(d2 - d1)2 +
n2ð2)
ea1(c2-c1)sh(b1(c2 - c1));
|
a1 = -u1 ó12 ;
b1 = 12 Vu21 +
2ënó21;
1
ó2 ( n2ð2
ën = .
(d2 - d1)2 + u2 2 2 ó2 2
2.X(t) est processus de Bessel:
Le processus de Bessel en est un qui représente la
distance euclidienne a` l'origine d'un mouvement brownien multidimensionnel.
Ainsi si l'équation de Kolmogorov rétrograde est
établie de façon a` ce que : [5]
ái - 1
mi(xi) = , (ái = 0) et vi(xi) = ó2 i > 0,
2xi
alors elle caractérise un processus du Bessel, et les
équations différentielles
ø00 + á2 - 1 ø, + 2ë
ø = 0, (5.6)
ó2 2x2 ó2 2
et
00
?
|
á1 - 1 + ?
ó2 1x1
|
2ë
0 - ? = 0, (5.7)
ó2 1
|
sont celles obtenues par la méthode de Fourier.
D'efinition:
Une frontière est dite accessible si la
probabilitéqu'elle soit atteinte par le processus en un temps fini est
supérieure a` zéro, sinon elle est dite inaccessible.
On admet que la dénomination aux frontières
régulières et de sortie est maintenue.
Donc ces dernières sont accessibles dans le sens o`u
l'atteinte de celle-ci par le processus en un temps fini est une
éventualité.
En opposition, sont qualifiées d'inaccessibles les
frontières d'entrée et les frontières naturelles.
Supposons aussi que l'origine est un point pour le processus
de Bessel dont l'atteinte ou non par ce processus dépend du lien de
grandeur qui unit les paramètres á et ó2.
D'autre part, si ái = ó2 i + 1 pour i = 1, 2
alors tout point est accessible incluant l'origine, particulièrement, si
1 - ó2 i = ái = ó2 i + 1, zéro est une
frontière d'entrée et manifestement inaccessible. [4]
(a) R'esolution de la premi`ere 'equation:
Soit l'équation
ø00 + á2 - 1 ø, + 2ë
ø = 0. ó2 2x2 ó2 2
Il parait que deux cas sont a` analyser: ë = 0 et ë =6
0.
Si ë = 0
ø00 + á2 - 1 ø, = 0. ó2 2x2
Posons u = øi u' =
ø00. On aura u' + á2 - 1 u = 0.
ó2 2x2
Donc la solution est
1 - á2
u = ùx 2 ó2 2 =
ø'.
= ø(x2) = ù1x2â2
2 + ù2,
avec â2 =
ó2 2 - á2 + 1
.
2ó2 2
Cette dernière est valable ó2 2 =6 á2 -
1.
Dans le le cas contraire on a :
ø(x2) = ù1log(x2) + ù2.
'Evaluons les solutions aux fronti`eres :
* pour la premi`ere solution :
ø(x2 = d1) = ù1d1 2â2 + ù2 = 0
ceci n'est vrai que si ù2 = -ù1dr2.
Ainsi
ø(x2 = d2) = ù1(d2â2
2 - d2â2
1 ) = 0
et puisque
d1 =6 d2,et â2 =6 0 = ù1 = ù2 = 0
Donc cette solution est rejetée. *pour la deuxi`eme
solution :
ø(x2 = d1) = ù1log(d1) + ù2 = 0 = ù2
= -ù1log(d1).
ø(x2 = d2) = ù2(log(d1) - log(d2)) = 0
et puisque d1 =6 d2 donc
ù1 = ù2 = 0 .
Donc la solution est rejetée, et par extension ë =6
0.
Soit ë =6 0 la solution générale est : [9]
ø(x2) = 42 fù1Jv(vb2x2) +
ù2Yv(vb2x2)}, (5.8) 2ë
22 - á2
oii. v = |â2| ? R+ , b2 = ó2 , â2
=
.
0
2 2ó2+ 1
2
Les fondements du problème imposent que A > 0. Car
dans le cas contraire vb2 serait purement imaginaire, la solution ferait donc
appel aux fonctions de Bessel modifiées, lesquelles n'admettent des
zéros, d'une part, qu'àx = 0 pour la fonction Iv(x),
et d'autre part, qu'àx ? 8 pour la fonction Kv(x), ces
fonctions n'ont pas le caractère oscillant exigé.
(b) Harmonisation de la solution de la premiere 'equation et des
frontieres:
Soit les formes limites des fonctions de Bessel pour des
arguments se rapprochant de zéro et pour ç réel et
fixé: [17]
(x ~ç
1
Jç(x) ' F(ç + 1) 2
|
,ç =6 -1,-2,...(5.9)
|
(2 )ç
-1 F(ç) si ç =6 -1, -2...
ð x
log(x), si ç = 0
2
ð
(5.10)
? ??
??
Yç(x) '
cas oüd1 = 0
Nous avons â2 = v lesquelles valeurs sont strictement
positives de sorte que 0 = a2 < O2 2 + 1.
~ W1 (vb2x 2 ~v ( 2
)v}
- W2
limx2?0 (x2) = limx2?0 xv ð F(v)
2 vb2x2
F(v + 1) 2
( 2 )v
-W2
= F(v) vb2 .(5.11)
ð
~ 2 )v
-W2
Donc (x2 = 0) = F(v) vb2 = 0 = W2 = 0.
ð
On obtient
ø(x2) = ù1xv
2Jv(vb2x2).(5.12).
'Evaluons a` la frontiere x2 = d2
Ù
ø(x2 = d2) = ù1dv2Jv(vb2d2) = 0 ?vb2 =
Kvn = , v > 0,n ? {1, 2, ..}
dn2
Remarque:
Utilisant le resultat connu sur Jv(kx) =
0,Ùvn est la ni`eme racine de la fonction de Bessel de
premiere espece d'ordre v et le nombre de ces racines est infini.
Puisque vb2 = Ùvn
d2 ó2 ó2
= =
\/ 2ë v2ë
2 .
Alors ë se trouve en un nombre infini, on les notes
ën qui peuvent notes
par
D'apres le probleme de Sturm-Liouville,on fait correspondre a`
chaque valeur propre ën une fonction propre
øn(x2).
Donc
Ù
øn(x2) = xv2J
vnv(Kvnx2) = 4,4( j x2), n = 1.
a2
cas o`u d1 > 0
Si 0 = á2 = ó22 + 1, alors
â2 = v(6= 0),d1 peut àetre positif, par contre,si á2 =
ó22 + 1 ,â2 est negatif et est de signe
opposea` v lequel peut àetre nul. d1 n'est alors autrement que positif,
donc l'evaluation de la solution aux frontieres conduit a` un systeme dont les
constantes ù1 et ù2 de la solution constituent les termes
variables.
1
ù1Jv(vb2d1) + ù2Yv(vb2d1) = 0
ù1Jv(vb2d2) + ù2Yv(vb2d2) = 0 (5.13)
Le syst`eme admet une solution non triviale, pour ù1,
ù2, si et seulement si le determinant :
Ä = ~~~~
Jv(Vb2d1) Yv(Vb2d1) Jv(Vb2d2) Yv(Vb2d2)
|
~~~~
|
soit egale a` zero,
et les racines positives de cette equation transcendante
determinent les valeurs propres.
Acceptons que
--Yv(Vb2d1)
Jv(Vb2d1)
Jv(Vb2d2) .(5.14)
ù1
=
ù2
--Yv(Vb2d2)
Notons le rapport multipliepar --1 des fonctions Yv et
Jv par R(d1,d2)
2,v .
Donc la solution est
n
R11,- 42) Tv /1, \ \
\
ø(x2) = ù242 d (v u2x2)+
v(Vu2x2)} .(5.15).
Designons les racines Vb2 du determinant Ä par
KÄvn, il resulte que
KÄ
vn
,n E {1, 2,...}.
V
2ë
ó2
Puisque ën sont infinis = KÄvn le
sont. Posons
ó2 2(KÄ vn)2
ën =
2
Donc la solution generale est
|
.(5.16)
|
nøn (x2) = ù242 ,d2) Jv
(KvÄnx2)
Yv(KvÄnx2)} .(5.17).
øn(x2) =xâ2
2 Fv(KÄvnx2).(5.18).
(c) R'esolution de la deuxi`eme 'equation:
II
?
|
á1 - 1
+ 2 ?
ó1x1
|
0 2ë
- ? = 0.
ó21
|
La solution de cette équation différentielle est
donnée par : [9]
?(x1) = 4.1 fAnJs(vb1x1) +
BnYs(vb1x1)} , (5.19)
o`u s = |â1| ? R+,b1 =
-2ë 2
ó1 - á1 + 1
,
1
2 2ó2
1
â1 =
ó
v2ën
.
Puisque ën > 0, alors vb1 = i
ó1
Donc
óT,vó1
?(x1) = xP- {AnJs(i x1) +
BnYs(i x1)} .(5.20)
ëën
?(x1) = xli'.1
{AnJs(iNAb1|x1) +
BnYs(i,\Ab1|x1)} .(5.21) Remarquons qu'une
valeur réelle de x1 peut résulter en une évaluation
complexe de la fonction.
Raisonnons autrement comme suit :
Si xP- Js(i V |b1|x1) est solution de
l'équation différentielle alors i-s 41 Js
(i V|b1|x1) l'est aussi.
Or, cette derniere expression est une fonction réelle pour
tout x1 réel, et contient la fonction de Bessel modifiée de
premiere espece notée Is : c'est-`a-dire on substitue le
terme 41Js(iV |b1|x1) par
41Is(V|b1|x1).
D'une facon analogue, si 41Ys(iV
|b1 |x1) est une solution , donc 41
Ks(V|b1|x1) l'est aussi. Ks est la fonction
de Bessel modifiée de deuxieme espece.
Sachant que :
ðis+1
xP-Ks( V |b1|x1) = 2 xâ1 {Js(iNAb1|x1) +
iYs(iV|b1|x1)} .(5.22)
1
Finalement, la solution est :
?(x1) = xP- {AnIs(V |b1|x1) +
BnKs(V |b1|x1)} .(5.23)
(d) Harmonisation de la solution de la deuxi`eme 'equation et
de la premi`ere fronti`ere :
Soient les formes limites des fonctions de Bessel modifi'ees :
[17]
Iç(x) ,-, 1 (x)ç
, si ç =6 -1, -2, ...(5.24)
(ç + 1) 2
Kç(x) ,-'
|
{
|
-log(x) ,si ç = 0
2(ç) (2)ç, si ç > 0
(5.25) x
|
cas o`u c1 = 0
Ceci est permis que si 0 = á1 =
ó21 + 1, et alors â1 = s(> 0et =6 0).
limx1_>.0 ?(x1) = limx1_>.0 xâ1
1
|b1|
2s(s + 1)x1 n s
An
{
s
2
s + B 2s-1(s)
|b1|2 xs1
}
B 2s-1(s) = -"n s
|
> 0.
|
|
{
|
ó2Kvn
|
si d1 = 0 si d1 > 0
|
avec V|b1 | =
|
ó1 ó2KÄvn
ó1
|
|b1| 2
Donc ?(x1 = 0) = Bn 2s-1(s) s = 0 Bn = 0
|b1| 2
?(x1) =
Anxs1Is(V|b1|x1).(5.26)
cas o `u c1 > 0
Si 0 < á1 < ó21 + 1,
alors â1 et s sont strictement positifs et sont égaux, (c1 peut
àetre positif).
Ainsi, dans le cas o`u á1 >
ó21 + 1, â1 et s sont égaux en valeur
absolue et inférieurs ou égaux a` zéro.(c1 n'est autre que
positif)
L'évaluation a` la première frontière
conduit au résultat :
co(x1 = c1) = 41 { AnIs(V |b1|c1) +
BnKs(V |b1|c1)} = 0
....
|
An
|
--Ks(V| b1 | c1)
|
= R(c1)
1,s .(5.27).
|
|
|
_
Bn
|
IsMb1 | c1)
|
Ceci justifie l'expression
co(x1) = BnxP- {
R(17,19)
Is(NAb1|x1) + Ks(NAb1|x1)}
= BnxP-Gs(V|b1|x1).(5.28).
|
{
|
ó2Kvn
|
si d1 = 0 si d1 > 0
|
avec V|b1 | =
|
ó1 ó2KÄvn
ó1
|
(e)Solution g'en'erale pour le processus de Bessel :
Avant de donner les formes de la solution générale,
voici quelques propriétés essentielles:
Proposition 5.1.(Orthogonalitédes fonctions de
Bessel)[17][24]
l
f
0
|
xJp(k1x)Jp(k2x)dx =
|
{
|
0 si k21 =6 k22 P2
2 ( l2 -- -k2) Jp2(kl) si k1 = k2
|
o`u k1, k2 sont des racines de Jp(kl) = 0.
Proposition 5.2.(Orthogonalitédes fonctions
cylindriques)[1] Soit Fç(KÄçnx) une
fonction telle que
Fç(KÄx) =
ù1Jç(KÄçnx) +
ù2Yç(KÄçnx), ç c R.(5.28)
Si
Fç(KÄçnl1) =
Fç(KÄçnl2) = 0 pour l1,l2
=6 0
alors
o`u
F (KÄ x) = R(l1,l2)
JÄ+ V (
ç çn ç(Kçn71 çnx).
= 41,l2) = ù1
--17-77(KçÄnl1)
--17-77(KçÄnl2)
J(KAl1) Jç(KÄçnl2)
et les racines KÄçn sont telles que
~~
A = ~~
|
Jç(KÄçnl1)
Yç(KÄçnl1) Jç(KÄçnl2)
Yç(KÄçnl2)
|
~~~~
|
= 0
|
Dans ces conditions :
l2
R
l1
|
xFç(K;?i'x)Fç(K7tx)dx
= 21 [l3 (Fç+1(Kçnl2))2 -- l?
(Fç+1(K,,nl1))2] äij.(5.29)
|
äij est le symbole de Kronecker. Concernant les
intégrales :
Th'eor`eme 5.1.[1]
Soit Uç(x) une combinaison linéaire
de fonctions de Bessel de premi`ere esp`ece et de seconde esp`ece, ainsi que de
fonctions de Hankel. Ces fonctions d'ordre ç ayant x pour argument,
alors :
pour ç c R
f x1-çUç(x)dx =
--x1-çUç-1(x).(5.30) R
x1+çUç(x)dx =
xç+1Uç+1(x).(5.31)
1. Premi`ere solution (c1 = d1 = 0)
P(x1, x2) = En8=1 Anxs1Is (ó2Kvn x1)
xv2Jv(Kvnx2).(5.32)
ó1
En c2 la probabiliteegale a` 1.
On extrait le terme xv2 independant de n
:
(ó2Kvn
ó1
x-v
2 = E8n=1 Ancs2Is
Trouvons le coefficient An de la serie de Fourier
generalisee. Multiplions l'equation precedente par
x2Jv(Kvn0x2) et integrant de 0 a`
d2
d2
R
0
|
x2 1-v Jv(Kvn0x2)dx2 =
|
d2
R
0
|
(ó2 Kvn
En8
Ancs2I c2)
x2Jv(Kvnx2)Jv(Kvn, x2)dx2.
ó1
|
D'après l'orthogonalitedes fonctions de Bessel, on obtient
:
d2
x2 Jv(i
1-v Tz
vn, x2 )dx2
cd22I,s (ó2K vn' c2)
Jv+1(Ùvn,))2 ó1
An, =
2 0
c2) Jv(Kvnx2).
.(5.33)
Calculons I1 =
|
d2
R
0
|
x2 1-vJv (Kvn, x2)dx2 .
dx = Kvn, dX2
|
1
=
K2-0v vn
|
Ùvn
|
0
|
|
f
|
|
x1-vJv(x)dx.
|
Effectuons le changement de variables suivant :
x = Kvn,x2 = Alors
|
Ùvn,x2 d2
|
|
D'après le theorème 5.1.
~ I1 = K2-,v 2v-1(v)
1 1
Ù1-, vJv-1(Ù
vn
vn
Cela on considerons que v > 0
x1-v Jv 1(x) _>
I 2v-P(v), x ? 0.
Alors
ó2 Kvn
2v-2(v)Ùv77,v*Vs( ó1
.(5.34)
An =
1 -
2v-1(v)R1,77,vJv-1(Ùvn)
c2)(Jv+1(Ùvn))2
2. La deuxi`eme solution:(c1 > 0, d1 = 0)
P(x1, x2) = En=8 1 Bn41x'2'Gs ( ó2Kvn
x1 ) Jv(Kvnx2).(5.35)
ó1
De la màeme facon on trouve
1 - 2v-1(v)Ùvnt4-1(Ùv1n v)
2Gs(ó2Kvn
2v-2(v)Ù2-v vn câ1
2 dv
ó1
Bn =
.(5.36)
c2)(Jv+1(Kvnd2))2
3. La troisi`eme solution:(c1 = 0, d1 > 0)
P(x1, x2) = En8=1 Anxs142
Is (ó2Ke'n
ó1
|
vn,)] .
x1) Fv(KÄvnx2).(5.37)
|
Toujours comme precedemment:
P(x1 = c2, x2) = 1 et on extraire xâ2
2 independant de n
x2 â2 = EZ_1 Ancs1Is
(ó2Ke.nc1) Fv(KÄvnx2)
ó1
En multipliant cette expression par
x2Fv(KÄ,x2), et en int'egrant de
vn
d1 a` d2 et en tenant compte le fait que les fonctions
cylindriques sont orthogonales, on obtient :
2
An =
|
d2
d1
|
x2 1-â2Fv(Ke'nx2)dx2
(ó 2 K vÄn A
Is c2) ilân
ó1
|
(*)
|
.(5.38)
|
avec Ëân = d2
{Fv+1(KÄvnd2)}2 -- di
{Fv+1(KÄvnd1)}2 .
4. La quatri`eme solution:(c1 > 0, d1 > 0)
K
Ä
âi (
P(x1, x2) = En°°=1 Bnx1 x2 02 Gs
ó2 vn x1)
Fv(KÄvnx2).(5.39).
ó1
De la màeme facon on trouve ais'ement
d2 x2 1-â2 Fv(KÄvnx2)dx2 (**)
d1
er re-Ä .(5.40).
c2 Gs
â1 vn A
ó1 c2) ilân
2
Bn =
avec Ëân = d2
{Fv+1(KvÄnd2)}2 -- di
{Fv+1(KÄvnd1)}2 .
Remarque: Pour le calcul des int'egrales(*) et (**) en utilise le
r'esultat du th'eor`eme (5.1.).
Part VI
Simulation
Dans cette partie nous présentons des programmes de
simulation pour le mouvement brownien et le processus de Bessel
bidimensionnels, ainsi que la probabilitéde premier passage pour des cas
choisit.
1.Simulation de Mont'e-Carlo (rappel)
Soit X une variable aléatoire construite sue l'espace
probabiliste (Ù, F, P). Nous pouvons déterminer la loi de X en
considérant sa fonction de répartition
FX(x) = P(X),Vx E R
Soit g : R -+ R une fonction. Vous voulons estimer
l'espérance de g(X):
E(g(X)).
A l'aide d'un ordinateur,nous allons réaliser une suite
de tirages de la variables aléatoires X selon la loi F en utilisant un
générateur de nombres pseudoaléatoires. Si Xi
représente le résultat du ii`em tirage et que l'on
effectue m tirages alors
g(X1),...g(Xn)
représentent un échantillon aléatoire
simple. Supposons que
V ar(g(X)) < 00
1 m
Dans ce cas la loi forte des grands nombres nous permet de
conclure que Pn i=1 g(Xi) -+ E(g(X))p.s.
lorsque
m + 00.
De plus le théorème limite central montre que la
loi de
1
n 2
n
1 Pn i=1 g(Xi) - Eg(X) V arg(X)
converge vers la loi N(0, 1).
Nous sommes donc en mesure de calculer un intervalle de confiance
pour Eg(X)
[
Pn
1 i=1 g(Xi) - zá
n 2
|
(V arg(x))1 2 >n (V arg(x) ~1 2 ]
; 1 i=1 g(Xi) + zá
n n 2 n
|
pourvu que le nombre de trajectoires simulées soit
grand.
Lorsque la variance V arg(X) n'est pas connue, on l'estime par la
variance empirique.
2.Simulation d'un mouvement brownien bidimensionnel
Soit W = (W1; W2) un mouvement brownien
bidimensionnel, dont les composantes sont indépendantes.
Soit T la matrice de corrélation de dimension 2 * 2.
Nous voulons construire un mouvement brownien bidimensionnel B =
(B1; B2) tel que
Corr(Bi t, Bjt) =
ñij, Vt
o`u ñij est l'élément de T.
3.Simulation du processus de Bessel bidimensionnel
Considérons une équation différentielle
stochastique de la forme
dXt = b(t, Xt)dt + ó(t, Xt)dWt X0 = x0.
La premi`ere étape consiste a` assurer qu'il existe bien
une solution a` cette équation différentielle stochastique.
Nous appliquons ensuite la méthode d'Euler :
X* 0 = x0
X* (n+1)Ät = X* nÄt + b(nÄt, X* nÄt)Ät +
ó(nÄt, X* nÄt)(W * (n+1)Ät - W * nÄt)
Soit une E.D.S.
1
dXt = dWt + dt, X0 = 0.
2Xt
1
On a b(t,Xt) = , ó(t, Xt) = 1.
2Xt
Le schéma d'Euler est :
X* 0 = 0.
1
X* (n+1)Ät = X* nÄt + 2X* nÄt
|
Ät + (W * (n+1)Ät - W * nÄt).
|
Remarque:
Les programmes MATLAB sont donnés dans l'annexe.
|