4.2. LES APPROCHES DE SOLUTIONS
Dans ces approches de solutions, nous avons jugé bon de
situer la responsabilité de chacun des acteurs du développement
de ce quartier dynamique. Nous avons entre autre l'Etat, la
municipalité, les diverses associations et la population
elle-même.
4.2.1. Les actions dévolues à l'Etat
4.2.1.1. Création d'infrastructures
routières
Pour déboucher sur un système de transport viable
dans le quartier, il conviendrait de respecter un certain nombre de
paramètres.
- Prévoir un plan de voirie et d'espace libre, ce qui veut
dire qu'il faut
repenser les normes de conception et de construction des rues
dans le quartier.
- Chercher à élargir la couverture du réseau
viaire à Agbonou tout en
entretenant l'existant.
4.2.1.2. Amélioration des conditions de
circulation
- La construction des trottoirs s'avère nécessaire
pour les piétons pour
éviter les accidents.
- L'élargissement des trottoirs pour augmenter l'espace
affecté à la circulation des automobiles et à leur
stationnement.
- L'amélioration des conditions de circulation des deux
roues s'inscrit également dans toutes stratégies visant à
diminuer le nombre des accidents de circulations au carrefour.
Pour améliorer la sécurité sur la N°1,
il sera nécessaire de procéder aussi :
- au gravillonnage de trous qui ont pu se produire dans le
revêtement de la route,
- à un aménagement d'un parking pour les remorques
vers le sud (Talo par exemple) pour dégager la route;
- à la création d'un espace pour les
commerçants où les véhicules
viendraient vers les commerçants pour stationner et payer
les vivres. Cela éviterait les accidents dus à la
traversée anarchique de la population active ;
- à un contrôle régulier du respect des
règles de la circulation par la police qui doit multiplier les amendes
aux contrevenants ;
- à l'élargissement et à
l'aménagement du pont du carrefour sur la rivière
Eké (photo N°8).
Photo n°8: Etat du pont sur Eké
à Agbonou
Cliché : K. G. FAGBEDJI, 2009.
Le pont d'Agbonou à l'heure actuelle est incontournable
dans la liaison entre la capitale, Lomé, et le reste des villes de
l'hinterland et même avec les pays sahéliens. Ce n'est pas ici que
nous allons rappeler l'importance de la route dans le processus de
développement d'un pays comme le Togo ouvert aux autres parties du monde
à travers son port en eau profonde. Pour conclure à ce niveau,
disons que ce pont doit être aménagé avant qu'il ne soit
trop tard, surtout avec les pluies diluviennes, dues aux réchauffements
climatiques, qui ne font pas de cadeaux aux ponts. L'exemple du pont
d'Amakpamé sur la rivière Haho, qui a sauté en 2008 nous
en dit mieux.
La municipalité aussi a sa partition à jouer dans
le développement d'Agbonou.
4.2.2. Les actions dévolues à la
municipalité La municipalité doit :
- organiser des campagnes de salubrité des quartiers en
collaboration des agents du Service d'Hygiène et d'Assainissement de la
ville avec quelque fois une incitation aux concours de « quartier le plus
propre ».
- construire des dépotoirs publics, des latrines publiques
avec l'argent des taxes municipales prisent dans le quartier,
- assurer un éclairage public sur la RN°1 surtout aux
deux carrefours d'Agbonou,
- assurer une vulgarisation de l'ensemble du code de la route,
- mettre des infrastructures d'adduction d'eau au service de la
population. Les diverses associations de la ville ne seront pas du reste.
|