3.2.3. L'épargne
Que ce soit à la FUCEC, à l'IDH ou à
ILEMA, les commerçants ont au moins un compte épargne dans ces
trois institutions d'épargne. Ils cotisent aussi parallèlement
à ces épargnes les tontines. Ils cotisent par jour entre 100 et
1000
F CFA compte tenu de leurs chiffres d'affaires. Ces
cotisations, appelées tontines, les aident à faire des
prêts pour pouvoir relancer leurs activités. En contrepartie, ces
ONG vivent aux dépens des frais de tenue de compte. Elles emploient les
jeunes filles désoeuvrées pour la collecte des fonds
auprès des commerçants, ce qui réduit en partie le
problème de chômage à Atakpamé.
A part les tontines, ces commerçants contribuent à
l'économie urbaine en payant leurs taxes municipales.
3.2.4. Les taxes municipales
Ces taxes sont de 50 F CFA par jour pour les
commerçants ambulants. 500 F CFA par mois pour les gérants de
boutiques ou de cafétérias. Les bars-restaurants et les
hôtels quant à eux payent les impôts annuels allant de
12.000 à 100.000 F CFA.
Ces taxes perçues quotidiennement, mensuellement ou
annuellement au carrefour d'Agbonou rentrent dans le budget de la commune
d'Atakpamé et de l'Etat.
Ce commerce, malgré son rôle primordial de
créateur d'emploi à la population urbaine, est
sérieusement confronté à de nombreux problèmes
auxquels il convient de trouver des solutions.
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