3.3) Ouvrages sur les Beaux Arts sous la IIIe
République et le Front populaire
Alain, «Système des Beaux arts », in
Les arts et les dieux, Pléiade, édition Gallimard,
Paris, 1958.
Durupty M., L'Etat et les Beaux arts, thèse,
Bordeaux 1964.
Genet-Delacroix -M.C, Arts et État sous la IIIe
République : le système des beaux-arts : 1870-1940,
Publications de la Sorbonne, Paris, 1992.
L'Etat a depuis toujours entretenu avec l'art un rapport
privilégié. Mais l'Etat républicain se veut respectueux de
la liberté de la création -artistique et intellectuelle- :
peut-t-il avoir une politique de l'art, voire une esthétique qui inspire
son mécénat ? C'est à travers cette interrogation que
l'auteur décortique le fonctionnement institutionnel, les moyens et les
actions des Beaux-arts, très « impérial »
sous la IIIe République.
Genet-Delacroix M.C, « Le Conseil supérieur des
Beaux-arts : histoire et fonctions, 1875-1940 », Le Mouvement
social, 1993, no 163
Genet-Delacroix M.C, « La richesse des Beaux- Arts
républicains » dans Rioux Jean-Pierre et sirinelli Jean-
François (dir.), Pour une histoire culturelle, Paris, Seuil,
1997
Hautecoeur L., Les beaux arts en France,
éditions Picard, Paris, 1948.
Laurent J., La République et les Beaux-Arts,
édition Julliard, Paris, 1955.
Laurent J., Arts et pouvoirs en France : de 1793 à
1981, histoire d'une démission artistique, CIEREC,
Saint-Étienne, 1983.
À contrario du précédent ouvrage,
celui-ci constitue une critique véhémente envers le
système des Beaux-arts. L'auteur critique l`archaïsme et la
tyrannie de cette institution sur l'art moderne qui n'a pu se développer
selon elle dans sa plus grande liberté.
Monnier G., L'art et ses institutions en France : de la
Révolution à nos jours, Gallimard, Paris, 1995
3.4) Ouvrages sur Jean Zay, ses idées politiques et
ses projets
Abdi N., droit d'auteur : Jean Zay le visionnaire,
libération.fr, article datant du 23 Juillet 2009.
Aguinalin P-O. maîtrise sous la direction d`Antoine
Prost, « le barreau au service d'une ambition politique :
maître Jean Zay à Orléans dans les années
trente », Paris, 2000.
Bersntein S., les radicaux, in Becker J-J., Candar G.,
Histoire des gauches en France. Volume 2 . XXe siècle, à
l'épreuve de l'histoire, la Découverte, Paris,
2005.
Grisard E., sous la direction de Halperin J.-L., La
société des gens de lettres sous le front populaire et le projet
de loi du ministre Jean Zay sur le droit d'auteur et le contrat
d'édition, Lyon, 1995.
Peyrouzere F., sous la direction de Monnier G., Le
musée en partage : État et musée sous le ministère
Jean Zay (1936-1939), Paris, 1999.
Prost A. (dir.), Jean Zay et la gauche du
radicalisme, Presses de Sciences Po, Paris, 2003.
Aujourd'hui que le radicalisme est en passe de
disparaître de l'échiquier politique français, il est
particulièrement important de rappeler le rôle de premier plan
qu'il a joué dans l'édification de la démocratie
française. Le recueil d'articles publié sous la direction
d'Antoine Prost, révoquant les images d'Épinal et les vulgates,
fait apparaître le radicalisme de l'entre-deux-guerres sous un jour
renouvelé. La troisième partie de l'ouvrage touche directement le
thème de ma recherche en mettant en lumière la figure de Jean Zay
qui est, selon Antoine Prost, la « figure emblématique d'une gauche
authentique ». De fait, on y retrouve son parcours politique, ses
idées et son rôle majeur au sein du Parti radical.
Prost A., Jean Zay, in Sirinelli J-F, Dictionnaire
historique de la vie politique française au XXe siècle,
PUF, Paris, 1995.
Ruby M., la vie et l'oeuvre de Jean Zay, Librairie
gedalge, Paris, 1969.
Cette thèse, éditée en 1969, est la seule
et unique biographie complète sur Jean Zay. De ses premières
années en politique à son avènement à la tête
du ministère de l'Éducation jusqu'à ses années
d'emprisonnements et sa mort, Marcel Ruby retrace sa vie. Malheureusement, son
rôle et ses actions à la tête du secrétariat des
beaux arts se sont décrits que dans une partie assez minime du livre.
Le Front populaire et l'art moderne : hommage à
Jean Zay, catalogue de l'exposition au Musée des beaux-arts du 11
mars au 31 mai 1995, Orléans 1995.
|