Enseignement Superieur et Universitaire
INSTITUT SUPtRIEUR DE STATISTIQUE
Departement d'Informatique de Gestion
B.P. 2471 LUBUMBASHI
CONCEPTION D~UNE APPLICATION WEB DE GESTION DES MATERIELS ET
EOUIPEMENTS DANS UN RESEAU DE SANTE
(Cas du District de Sante de Lubumbashi)
Par : NYAM I NYATE Ruphin
Travail presents et defendu en vue de I'obtention du
grade de Licencie en Informatique de Gestion
Option : Conception des Systèm es
d'Informations
Juillet 2010
`'Je viens de quelque part et je vais
désormais quelque part et J'ai reçu le pouvoir de choisir ma
réponse pour produire un impact
positif.»
`'Ce n'est pas ce qui nous arrive qui nous affecte mais
c'est notre réaction à ce qui nous arrive qui fait la
différence entre la mentalité de gagnants et de perdants
:
· Le gagnant se voit comme étant la cause pour
ce qui lui arrive ;
· Le perdant cherche quelqu'un à blâmer
pour ce qui lui arrive!
· Le gagnant se concentre sur la solution ;
· Le perdant se concentre sur le problème
;
· Le gagnant se concentre sur le futur ;
· Le perdant se concentre sur le passé ;
· Le gagnant se demande qu'est-ce qui peut être
fait ?
· Le perdant se demande qui faudrait-il
accuser».
« Toute chose concourt au bien de ceux
qui aiment Dieu et sont appelés selon son dessein » Romain 8
:22
Épigraphe
Dédicaces
a ma m1(e "Claudine NG OM O " et mon p1(e "Norbert NYATE" en
temoignage de few( affection, few(6 6ac(ifice6 et de few(6 p(iciewx con6eit6
qwi m'ont condwit lc ea (aw66ite dan6 me6 etwde6 ;
a me6 P(1(e6 et 6Ew(6 "John LELE ", "M INENGE M G", ~'Eveline
KINDA" et "M APITSHI" en few( 6owhaitant ea (aw66ite dan6 few(6 etwde6 et dan6
few(6 Uie6,
a me6 t(16 che(6 Oncte6 : D(. Theophile NEM W ANDJARE et
Prospere BUSHAKE pow( towte affection temoignee enoe(6 moi. le fe(ai6 de mon
miewx pow( (e6te( wn 6wjet de ~ie(te lc 0o6 vewx auec ~'e6poi( de ne jamai6
Mow6 deceloi(.
a toi Angel Leome ma &e(~ine pow( not(e amow( et ea
patience, ea ~idetite temoigne 6an6 ce66e ; tw a6 comb& me6 uide6
emotionnet6 comme etant pa(tenai(e dw chemin de ea cie, t(owve ici mon
affection.
CZ me6 )ow6in6 et eow6ine6. Vow6 occwpez de6o(mai6 wne peace
pa(ticwti1(e dan6 mon c~w(. le Mow6 d'die ce t(a aie en Mow6 6owhaitant wn a
eni( (adiewx, peein de (onhew( et de 6wcc16.
Et lc tow6 cewx qwe j'aime et qwi m'aiment.
le dedie ce t(await
aualit-p~~p"
Ce travail a été réalisé dans le
cadre de projet de fin d'études a l'Institut Supérieur de
Statistique de Lubumbashi, en collaboration avec le District de
Santé de Lubumbashi pour l'obtention du diplôm e de Licence en
Conception des Systèmes d'Inform ations.
Le chem in de l'inconnu est toujours pénible , m ais
c'est au pris du sacrifice qu'on y parvient , et cela ne dépend ni de la
volonté de celui qui veut, ni de celui qui court, m ais tout
dépend de la volonté d'EL-SHADAI (Dieu de toute suffisance :
Genese 17 :1-3) , car nom breux ont essayé m ais n'ont pas triom
phé ! Donc rien de sorcier pour en devenir le chef d'orchestre.
Et c'est en aveu du succes de ce long et pénible voyage
plein de m éandres que m es
fervents m ercis se vouent , a M r. Le Chef de Travaux Leon M
USHIND O BUCICI, pour sa serviabilité et ses hautes qualités
morales, pour son soutien et ses conseils avisés.
Je tiens égalem ent a présenter m
es sinceres rem erciem ents a M r. BULA Lucide pour ses précieuses rem
arques qui ont conduit ce travail a sa fin, sa m odestie et sa sym pathie ,
pour ses
Com pétences et ses directives fructueuses qu'il n'a
cessé de m e prodiguer tout au long de ce projet , qu'il soit
avisé ici de m es sinceres m ercis.
J' adresse m a profonde gratitude a M r.
Jacques M UNDA, Chef de Travaux a l'Institut Supérieur de Statistique ,
qui n'a épargné aucun effort pour le bon déroulem ent de
ce travail. Sa disponibilité , ses rem arques et ses conseils ont
été pour m oi d'un grand apport.
J'adresse aussi m a plus vive reconnaissance
a tous m es enseignants de l'ISS Lubumbashi pour la formation qu'ils m 'ont
donnée ainsi qu'aux m em bres de jury qui ont accepté de juger ce
m odeste travail.
A m es Cousins, Cousines , neveux , nieces,
je suis pour vous une preuve de vie apres de sévices , rassurez vous que
l'avenir proche pour notre fam ille.
Quelle ingratitude de notre part si on
passait ce moment sans reconnaitre les sacrifices de la fam ille Dr.
Théophile , en particulier M aman Lydie qui n'a épargné
aucun effort, de pres ou de loin, pour m e perm ettre d'accom plir mon travail
et j'espere que ca sera le bon départ pour le reste de
génération , que Dieu vous bénisse pour votre bonne
maniere de sem er.
Je rem ercie la fam ille GABY et M OBI, pour
m 'avoir secouru pendant les moments difficiles sincerement Que mon Dieu vous
com ble de grace et prolonge vos jours ici bas.
A m es Freres et Sc eurs Toussaint NYAM I, Sa
m ajesté Luc BIPULA, Freddy NGWAM A Pascal IYOL O, Rose, M erda,
Florence pour votre contribution utile dans m a vie.
A tous les Freres, Sc eurs , et hom m es de
Dieu de l'église M ADA qui par une prière l'c euvre est parvenue
a se m atérialiser. Que mon Dieu vous bénisse et qu'il soutienne
son c euvre et amene M ADA a son standard divin.
Je dis merci a la Fam ille Dief NGWAKOY O et
Lycky BI ONG O pour leurs précieux conseils.
A m es com pagnons de lutte >'
Jean Dido YAV M UCHAIL, Lucien KITENTE, Sophie TSHINJI, Bertin LOBO
MINGA, Pyspa BUKASA, M UZOWA MICHEL, ERIC KAMBALE, Patient M UTOBE 4'
pour la franche collaboration, trouvez ici notre expression d'affection , que
Dieu vous bénisse et rendez-vous au som m et.
Nous profitons de cette occasion tém
oigné notre reconnaissance a M r. NSUM BU Mathieu pour sa contribution
utile lors de l'im pression et la polycopie de cette c euvre que
l'éternel Dieu se souvient de vous.
A tous les am is du Zero et en particulier a
M r. NEBRA Mateo le patron du site, M r. Cysboy, pour les compétences et
les formations, publiques conseils dans le dom aine inform atique en ligne qui
ont fait de nous des héros a la place de zeros.
A tous les am is et connaissances Didier
KISANGA, Gilbert ISSABA, Blaise IBANDJI qui ont contribue d'une maniere ou
d'une autre a la realisation de ce travail.
Introduction Générale
0. Generalites.
Notre évolution, depuis nos origines, tend à
nous affranchir de nos contraintes. La révolution industrielle, il y a
environ 150 ans, a permis à l'homme de ne plus fonder ses relations avec
le monde uniquement sur sa propre force physique. La maîtrise des
énergies issues par exemple de la vapeur a permis d'abandonner les
faibles et capricieuses forces animales. Dès qu'il fut
débarrassé de la partie la plus pénible de son labeur,
l'homme pu se consacrer à diverses réflexions et les
conséquences plus au moins directes de la révolution industrielle
furent les émergences de la démocratie, de l'opinion publique, de
l'individualisme et de l'idée que nous avons actuellement de la
démocratie.1
Depuis l'apparition de l'informatique et son introduction dans
le monde économique, les entreprises et les entités publiques
aspirent à optimiser et à rendre fiable la gestion de leur
structure interne.
Le District de Santé de Lubumbashi possède plus
de dix (10) Zones de santés possédant chacune de dispositifs
médicaux, matériels de bureaux, équipements qu'il est
difficile de gérer en continu. Et avec l'application de l'art 5,
§1er de loi du 21 Décembre 1998 portant création
de la « Coopération Technique Belge », la CTB se voit,
notamment, confier la responsabilité exclusive sur le terrain des
initiatives prises dans les cadres de coopération bilatérale
directe et de l'engagement de personnel, de moyen pour la mise en oeuvre des
projets et de programmes, de la coopération financière, de
l'appui aux micro entreprises, de bourses et de stages, la situation s`est
davantage compliquée et la tâche de gestion est devenue plus
complexe.
La mondialisation et l'accroissement des échanges et
des communications provoquent une poussée sans précédent
pour l'adoption de normes visant l'assurance et l'amélioration de la
qualité. Alors que l'industrie et le secteur privé adoptent le
plus en plus la normalisation, le monde médical est encore
réticent et associe souvent la normalisation à la lourdeur
administrative certaine et paperasse.2
Il importe que l'information soit considérée
comme une ressource majeure et essentielle à la gestion d'un parc
matériel et équipement ou des dispositifs médicaux, car
elle influe directement à la prise de décision de managers, tout
comme sur la performance administrative de l'ensemble de l'organisation.
1 L. Fieux, Dunod : L'inform atisation : une
&tape pour l'humanite, PP. 9-18.
2 Global Medical Device Nomenclature : http : //w ww
.gm dn.info/
1.
Problématique
La problématique est une construction conceptuelle
thématique mettant en relation un certains nombre de problèmes et
des questions qui dépendent les uns les autres.3
Le District de santé de Lubumbashi utilise certains
matériels ou équipements sans en être propriétaire
durant la vie du projet, c'est pour dire qu'à une date fixe le
propriétaire récupère ses biens. C'est pourquoi le
coût d'utilisation, les amortissements et les affectations de ses biens
nous importent à ce stade.
Il n'existe aucun moment sans que l'on apprenne qu'il
connaît des difficultés sur sa gestion des équipements, des
matériels ou des dispositifs médicaux financés par le
gouvernement ou par un partenaire étranger ou local, ONGD ou un achat
interne..., qui mettent en cause son bon fonctionnement, de telle
manière qu'un patient poursuit un hôpital à causes des
effets graves causés par certains équipements défectueux,
et l'hôpital en son tour tente de poursuivre le réparateur, mais
l'appareil ne possède pas de numéro de série ni
d'inventaire. L'établissement ne peut donc prouver que
l'équipement en cause est celui réparé par la firme en
question. Tel partenaire mécontent de la mauvaise gestion (vol,
destruction, vente, pertes, mauvais entretient...) des équipements
à la fin du projet dont la responsabilité lui revenait.
Dans ce travail, nous nous focalisons sur un examen de savoir
:
comment le District de Santé de Lubumbashi procède
pour organiser la gestion de son parc matériel et équipements
?
la procédure en place a-t-elle permis d'atteindre les
objectifs ?
que doit-il faire pour normaliser une gestion efficace de son
parc matériel et équipement, en assurant les échanges et
la qualité de soin, satisfaire aux demandes d'inventaires
détaillés et certifiés en un temps exempté entre
les partenaires, les patients victimes de dégâts matériels
?
2. Hypothése
L'hypothèse est une opinion qui devient crédible
lorsqu'on aura répondu positivement à une analyse minutieuse.
Elle est l'idée directrice d'une tentative d'explication d'un fait
par
le quel est formulé au débit de la recherche,
souvent destiné à être infirmer ou confirmer après
vérification.4
Ainsi de notre part, supposons qu'il faudrait installer un
système informatique capable de rendre accessible et rapide à
l'information, la consulter, la modifier, la diffuser et la relier à
d'autre document c'est à dire bien contrôler les interactions
observées ou anticipées intervenant dans les différentes
structures tant internes qu'externes.
Le projet que nous proposons nous permettra de faciliter la
gestion des matériels, à travers la conception d'une application
web avec une méthode que nous allons présenter.
Le système issu de cette analyse aura à remplir les
fonctionnalités et répondre aux questions récurrentes :
> La saisie des informations concernant un matériel,
un équipement ou un dispositif médical présent sur le
District.
> Quel équipement, matériels ou dispositif
médicale a été confié à un salarié,
à une structure.
> Quel a été le temps d'utilisation d'un
équipement pendant l'année.
> L'échange ou le partage des informations ente les
travailleurs du métier participant à cette gestion du parc,
(l'agent d'exécution et les partenaires, les différentes
structures).
> La mis à jour des informations concernant un
équipement ;
> Inventaire par type de matériel ;
> Inventaire par mission (programme, site, chantier,
unité de soin etc.;
> Inventaire par bailleur ou contrat de financement.
> Inventaire du matériel importé au pays et
ayant bénéficié d'une exonération de taxe.
> Rapport mensuel des matériels (courses de service,
courses divers, consommations (fuel, réparation, entretien),
kilométrages (finals, départs);
> Les matériels en intervention ;
> L'établissement l'envoi des différents
rapports liés à cette gestion du parc matériel et
équipement.
4
ALPHA ONE N'SULU : Methode de Recherche en Science Inform
atique , Cours Inedit G2 Info ISC-ILEBO 2006- 2007
3.
Choix Et Inter~t Du Sujet
Le choix de notre sujet intitulé « La Conception
d'une application Web de Gestion de matériels et équipements dans
un réseau de Santé (District de Lubumbashi) s'inscrit dans le
cadre de recherche en informatique de gestion.
La préoccupation majeure qui nous a propulsés est
de combattre la lourdeur sur la gestion de parc en y introduisant les avantages
d'une gestion informatisée.
Le District de Santé de Lubumbashi en tant
qu'intermédiaire d'une part entre la Division Provinciale de la
Santé, la Province et les structures de santé (zones de
santés, Centres de santé de Références), et d'autre
part garant entre les financeurs et les structures de santé est
impérativement censée connaître pour chaque
équipement, outil, matériel financé ou acheté au
fonds propres les multiples contraintes et aspects (contractuels,
économiques, juridiques et temporel) afin de satisfaire les parties dont
il joue le rôle d'intermédiaire.
En plus le District de Santé de Lubumbashi doit :
affecter les matériels à de zones et Centres de santé,
dont il doit préalablement identifier et en faire le suivi pour se
rendre compte de (s) entretiens, usages, vol, destruction, aliénation,
dégâts.... Il est le responsable des approvisionnements (en
consommables, équipements), des affectations, des inventaires des
matériels par site géographique, projet, structure, une
unité de soin et en suite dresser un rapport périodique aux
Financeurs (partenaires), aux instances compétentes à un temps
exempté.
4. Delimitation Du Sujet
La délimitation spatiale concernera l'informatisation des
tâches ou des opérations de la direction logistique de District de
Santé de Lubumbashi.
En outre notre étude s'est déroulée dans
un concept très limité du point de vue temps, donc la
période allant de 2008 à 2010 étant donné que la
gestion du parc matériel se synchronise avec le moment présent,
telle qu'elle s'opère actuellement.
5. Methodes Et Techniques De Recherche
Pour l'élaboration de tout travail qui se veut être
scientifique, on doit avoir une méthode et des techniques.
5.1 Methode
Selon le Disco Encarta, le mot `' Méthode»
signifie un ensemble des principes théoriques et pratiques sur lesquels
se fondent l'application ou l'enseignement d`un art ou d'une
science.5
Nous avons opté pour une méthode analytique.
Nous sommes partis du principe que le site web de gestion des matériels
et équipements du District de Santé de Lubumbashi peut aussi bien
être utilisés par d'autres sociétés ayant une
chaîne logistique ou un parc matériel et équipements
chargés d'affaires.
5 .2 Technique
La technique est un moyen qui permet au chercheur
d'acquérir les informations de sa recherche et les utiliser pour arriver
à expliquer son objet d'étude.
La méthode seule ne suffit pas pour atteindre le but, il
faut toujours l'adjoindre aux techniques. C'est pourquoi dans le cadre de notre
travail nous avons les techniques suivantes :
a. L'interview libre
L'interview libre est un procédé au cours du
quelle le premier (inter viveur), pose des nombreuses questions, non
structurée à l'avance ; c'est à dire une interrogation
orale d'une personne à une autre.6
Elle nous aidé de bien avoir les informations au sein
du District de Santé de Lubumbashi, plus précisément au
département de logistique en posant de questions aux travailleurs du
métier, et aux différents entretiens pour une vue claire et nette
sur notre domaine d'étude.
b. Technique documentaire
Elle nous a permis à l'assemblage des notes relatives au
sujet et de documents ainsi que des ouvrages nécessaires afin de mieux
cerner le contour de notre travail.
5 ·
Disco Encarta 2009.
6 C.T. Paulin NDJONDO : Initiation a la recherche
scientifique , Cours inédit ISC-Ilebo 2007-2008
6. Presentation Sommaire Du Travail
Abstraction faite à l'introduction et la conclusion
générale, notre travail comportera Trois chapitres :
Chapitre I : ANALYSE DU METIER.
Section I : Présentation du district de sante de
Lubumbashi et de la démarche informatique XP
Cette section fera l'objet d'une présentation du
District de Santé de Lubumbashi c'est à dire son histoire et sa
cartographie, son objectifs social, son organigramme et la démarche
informatique (XP) c'est-à-dire les définitions
des différents concepts utilisés dans ce document, que nous
ferons routes ensemble afin d'amener notre projet à apocalypse.
Section II : Analyse du métier
C'est ici que nous allons appliquer la méthode
XP au problème de la Gestion des Matériels et
Equipements en respectant les phases suivantes :
ü 1 : l'Etude préliminaire
Etude préliminaire ou (pré-étude) est la
toute première étape de notre processus de développement.
Elle survient à la suite d'une décision de démarrage de
projet, et consiste à effectuer un premier repérage des besoins
fonctionnels et opérationnels, en considérant le système
comme une boite noire, afin d'étudier sa place dans le système
métier plus global de l'entreprise.
ü 2 : Capture de besoins
fonctionnels
Cette section traite du rôle que tient UML pour
compléter la capture des besoins fonctionnels ébauchés
durant l'étude préliminaire. La technique des cas d'utilisation
est la pierre angulaire de cette étape. Elle nous permettra de
préciser l'étude du contexte fonctionnel du système, en
décrivant les différentes façons qu'auront les acteurs
d'utiliser le futur système.7
Chapitre II. Analyse du Systeme Informatique
ü 1. Recueil de besoins du Système
Informatique
Identifie les besoins du système informatique capable
d'aboutir à une solution informatique.
7 Pascal Rogues : UM L en action, écl.
Eyrolles , 2003 P. 59-61.
ü 2. Identification des Classes Participantes
ü 3 Découpage catégorie
ü 4. Développement du modèle
statique
Elle décrit et illustre le travail d'analyse
détaillée de la structure de classes.
ü 6 Développement du Modèle
dynamique.
À ce niveau nous ressortirons les classes
réactives.
Chapitre III : CONCEPTION DE L'APPLICATI ON
ü 1 : Conception détaillée.
ü 2 : La Persistance
Elle illustre la modélisation des solutions en appliquant
les différents design patterns (patrons de conception), suivant les
couches que l'on désire réaliser.
ü 3 : Architecture de l'Application
ü 4 : Architecture Matériel
ü 5 Déploiement du Système
ü 6 : Le Design Patterns
Il nous aidera à constituer un petit ensemble de
classes aptes à offrir une solution la plus efficace à un
problème qui donnera le Design Patterns « MVC » du
modèle vue contrôleur.
ü 6 : Codage C'est à ce niveau que se
transformera notre modèle objet en code.
C HAPITRE I : ANALYSE DU METIER
Section I : presentation du district de sante de Lubumbashi et
de la demarche inform atique XP.
I.1. Présentation du District de Santé de
Lubumbashi.
1.1.1 : Situation Geographique
Au niveau intermédiaire du Ministère de la
Santé à l'instar de la Division Provinciale de la Santé,
le District de Santé de Lubumbashi est situé dans la ville
portant le même nom c'est à dire sa sphère s'étend
selon la juridiction de la ville, la quelle ville est enclavée dans le
territoire de Kipushi au Sud et est subdivisée en sept (7) Communes
administratives.
Ses bureaux sont situé au 2èm
étage du Bâtiment de l'Hôtel de ville de Lubumbashi,
précisément au croisement des avenues Tabora et Lomani.
Le District sanitaire de Lubumbashi est limité au Nord,
au Sud et à l'Est par le District du Haut Katanga, et à l'Ouest
celui de Likasi. Il compte une population de 1.404.272 habitants
répartis sur Onze (11) Zones de Santé d'une superficie
estimée à 385 Km2.
1.1.2. Apercu historique.
Étant donné que la position du District de
Santé est fonction de l'entité Ville de Lubumbashi, son histoire
est embarquée avec les limités de la ville de Lubumbashi.
a. Avant l'Indépendance.
La ville de Lubumbashi, jadis Élisabethville fut
fondée en 1910 lorsque les colonisateurs choisirent le plateau et la
bourgade qui domine la rivière Lubumbashi et au moment de
l'entrée du rail venant du Sud. C'est toujours en 1910 que le
siège fut transféré à côté de la Mine
de l'Etoile à la Ruashi et deviendra le Chef lieu de la Province du
Katanga.
C'est par l'ordonnance loi n° 298/AIMO du 25 Juin 1945 que
Lubumbashi obtiendra le statut de ville. (2ème Ville
après Léopoldville).
b. Après Indépendance.
Sur le plan politique, la ville de Lubumbashi qui est le chef
lieu de la Province du Katanga n'a pas changé de statut sauf qu'elle
continue à dépendre du pouvoir central.
Le premier Maire fut Monsieur MWEPU Boniface de 1960 - 1964.
L'actuel Maire est le vingt-cinquième depuis l'accession du pays
à l'indépendance.
Il convient donc de revenir dire que le District de Santé
de Lubumbashi est ceinturé par la Commune Annexe, elle même
encastrée dans tous les points par le territoire de Kipushi.
Ainsi, l'histoire de la ville de Lubumbashi est liée
à celle du District de Santé de Lubumbashi.
1.1.3. Organigramme du District de Santé de Lubumbashi.
M édecin Chef de District
Chef de la lere Cellule
Chef de la 2eme Cellule
Pharmacien du District
Chef de la 3eme Cellule
Superviseur Nutrition
Chef de la 4eme Cellule
Chef du Personnel
Technicien de Développement
Technicien d'assainissemen
Source : Secrétariat District
Secrétaria
Loeisticien
Informatique
Superviseur L - TBC
M édecin chef
1.1.4. Structure.
6. La
Jère Cellule : Coordonne les activités
liées à la gestion de ressources humaines, matérielles et
financière du réseau sanitaire.
6. La 2ème
Cellule : Coordonne les activités liées à la
qualité des soins. C'est dans ce
cadre que l'inspection des établissements des soins et
pharmaceutique est faite.
4. La 36me Cellule
: Coordonne les activités liées à l'animation sanitaire,
l'hygiène, la nutrition et le développement.
6* La 46me Cellule
: Chargée de la Coordination des activités pédagogiques
des ITM/IEM de la place.
1.2 Présentation de la dém arche inform atique
XP
Le processus que nous avons opté de suivre pour le
développement d'applications web se situe à mi-chemin entre
UP (Unified Process), un
cadre général très complet de processus de
développement, et les méthodes agiles en vogue actuellement,
telles que XP (eXtrême Programming). Il s'inspire également des
bonnes pratiques prônées par les tenants de la modélisation
agile (Agile Modeling).
1.2.1 : le processus unifie
La complexité croissante des systèmes
informatiques a conduit les concepteurs à s'intéresser aux
méthodes de développement. Ces dernières ont toujours
essayé d'apporter un contrôle continu sur un projet tout au long
de son processus de vue.
Bien que des méthodes de développement existent
depuis 30 ans (Merise, SADT), nous ne pouvons constater aujourd'hui l'existence
d'une règle qui soit à la fois formelles et commune à
toutes les cultures.
Le Processus Unifié (PU ou
UP en anglais pour Unified
Process) est une méthode de développement
logiciel construite sur UML ; elle est
itérative et incrémentale, centrée
sur l'architecture, conduite par les cas d'utilisation et pilotée par
les risques.
· Itérative et
incrémentale : la méthode est dite itérative
dans le sens où elle permet de faire des itérations lors de
différentes phases, ceci garantit que le modèle construit
à chaque phase ou étape soit affiné et
amélioré. Chaque itération peut servir d'ajouter de
nouveaux incréments.
· Conduite par les cas
d'utilisation : elle est orientée utilisateur pour
répondre aux besoins de ce dernier.
· Centrée sur
l'architecture : tout système complexe doit être
décomposé en parties modulaires afin de permettre une maintenance
et une évolution facilité c'est-à-dire les grandes
mailles, l'architecture de type qui sera retenu pour le développement,
l'implémentation et en suite le déploiement du
système8.
· Pilotée par les risques
: en définissant les priorités pour chaque fonctionnalité,
on peut minimiser les risques d'échec du projet.
8 Joseph Gabay, David Gabay : UM L 2 Anayse et
Conception, ed. Dunod, Paris, 2008 ISBN 978-2-10-053567-5, pp
113 - 115
UP répète un certain nombre de
fois une série de cycle qui s'articulent sur 4 phases :
1. Préétude (Inception) ou
Analyse de besoins : c'est à ce niveau qu'on
évalue l'un petit plus à ajoutée du développement
et la capacité technique à le réaliser (étude de
faisabilité). L'analyse de besoins donne une vue du projet comme un
produit fini et surtout elle fait face aux questions suivante :
Que va faire le système ? par rapport aux utilisateurs
principaux, quel service va-t-il rendre ?
Quelle va être l'architecture générale
(cible) de ce système ?
Quels vont être : les délais, les coûts, les
ressources, les moyens à déployer.
2. Elaboration : c'est ici que sera
confirmée la concordance parfaite du système aux besoins des
utilisateurs et à livrer l'architecture de base ou
stable9.
3. Construction : sert à livrer
progressivement toutes les fonctions du système c'est-àdire
l'architecture de référence se métamorphose en un produit
complet ayant tous les cas d'utilisations mis en place.
4. Transition : déployer le
système sur des sites opérationnels, et le produit étant
en version beta, d'autres erreurs peuvent être détectées
par les utilisateurs d'où le nécessité d'une formation, la
mise en place de l'assistance et correction d'erreurs.
Le résultat de chacune d'itérations de phase
précédentes, est un système testé,
intégré et exécutable. L'approche itérative est
fondée sur la croissance et l'affinement successifs d'un système
par le biais d'itérations multiples. Le système croît avec
le temps de façon incrémentale, itération par intention,
et c'est pourquoi l'acronyme de méthode itérative et
incrémentale. Il s'agit là d'un principe primordial et la devise
même du Processus Unifié.
Toutes ces activités du processus de
développement sont définies par six (6) disciplines qui
décrivent la capture des besoins, la modélisation
métier, l'analyse et la conception, l'implémentation, et en fin
le test de déploiement.
Signalons aussi que ces différentes étapes peuvent
se dérouler à travers plusieurs
phases.
Le processus unifié doit donc être compris comme
une trame commune des meilleures pratiques de développement.
Par ailleurs des méthodes séquentielles comme
celles se basant sur le cycle en V, ont vite révélé leur
limite dans un environnement régi par des changements réguliers,
impliquant un quasi impossibilité de revenir en arrière, et de ce
fait laissant une très petite marge d'erreur.
91.Gabay, D.Gabay : Op.Cit. pp. 115 - 116
Avec l'innovation de l'orienté objet, des nouvelles
méthodes sont apparues et différentes notations ont
étés établies. UML a ouvert la porte de l'unification en
fusionnant ces notations et en apportant précision et rigueur à
la définition des concepts introduits.
Ce pendant nous retrouvons devant l'embarras de choix devant le
nombre de méthodes disponibles, les questions que se poser souvent le
chef du projet lors du démarrage sont :
· Comment vais-je organiser les équipes de
développement ;
· Quelles tâches attribuer à qui ;
· Quel temps faudrait-il pour livrer le produit ;
· Comment faire participer le client au
développement afin de capter les besoins de celui-ci ;
· Comment éviter des dérives et de mauvaises
estimations qui vont allonger les coûts et le temps de
développement.
· Comment vais-je procéder pour que le produit soit
évolutif et facilement maintenable.
Ainsi nous pouvons citer à ce propos les méthodes
objet suivantes : 2TUP, RUP,
XP, AUP et OpenUP.
Notre choix est orienté vers la méthode
XP, du fait de son approche nouvelle et originale.
Notre projet est basé sur un processus de
développement bien défini qui prend sa source de la
détermination de besoins fonctionnels attendus du système
jusqu'à la conception et le codage final.
1.2.2 : le processus xp
L'UP est une trame de meilleures pratiques de
développement, il doit être utilisé comme un guide pour
réaliser un projet et non comme l'arme ultime et universelle de
développement. Ainsi nous optons pour XP dans le cadre
ce travail vu son agilité et ses souples principes.
L'eXtreme Programming (XP) est un ensemble de
pratiques qui couvre une grande partie des activités de la
réalisation d'un logiciel, de la programmation proprement dite à
la planification du projet, en passant par l'organisation de l'équipe de
développement et les échanges avec le client.10
10 Pascal Rocques : les cahiers du program m
eur, eme ed. Eyrolles , 2002 , 2007 , 2008 pp. 11 - 12
Le XP a été mis en oeuvre pour la
première fois en 1996 sur le projet C3, Chrysler Compréhensive
Compensation System. Les pères de la méthode, Ward Cunningham et
Kent
Beck définissent eXtrême Programming comme «
une méthode basée sur des pratiques quisont autant
des boutons de contrôle poussés.
L'eXtrême Programming (XP) est une méthodologie
légère qui met l'accent sur l'activité de programmation et
qui s'appuie sur les valeurs suivantes : communication,
simplicité, feedback et le courage. Elle est bien
adaptée pour des projets de taille moyenne où le contexte
(besoins des utilisateurs, technologies informatiques) évolue en
permanence.
1. Communication :
L'absence de la communication est certainement l'un de
défaut les plus grave qui mettent en péril un projet. Les
pratiques de XP tendent à rendre la communication
omniprésente entre tous les intervenants.
Toutes ces pratiques ont pour but de permettre à
chacun de se poser de bonnes questions et de partager l'information.
2. Simplicité :
XP encourage toujours de développer
un système simple qu'on aura engagé de nouveau frais plus tard
pour ajouter de nouvelles fonctionnalités supplémentaires donc de
s'orienter vers la solution la plus simple qui puisse satisfaire les besoins du
client ; plutôt que de concevoir dés le départ un
système très compliqué dont on risque de n'avoir plus
besoin dans un avenir proche.
3. Feedback :
Le retour est immédiat pour les développeurs
grâce aux tests unitaires. Pour les clients le retour se fait à
l'échelle de quelques jours grâce aux tests fonctionnels qui leur
permettent d'avoir une vision globale du système.
Le feedback est indispensable pour que le projet puisse
accueillir le changement.
4. Courage :
Pour mener à bien un projet XP, le client doit avoir du
courage de donner un ordre de priorité à ses exigences, de
reconnaître que certains de ses besoins ne sont pas toujours bien clairs.
De son côté, le développeur doit avoir le courage de
modifier l'architecture même si le développement a suffisamment
avancé, de jeter du code existant et d'accepter qu'il est parfois plus
rapide et efficace de réécrire une portion de code à
partir du zéro plutôt que de bricoler un code existant.
1.2.3 : Un processus de rnodélisation avec UM L
Le processus XP s'appuie sur UML tout au long
du cycle de developpement, car les differents diagrammes de ce dernier
permettent de part leur facilite et clarte, de bien modeliser le système
à chaque etape.
« Unified Modeling
Language » : UML se definit comme
un langage de modelisation graphique et textuel destine à comprendre et
decrire des besoins, specifier, concevoir des solutions et communiquer des
points de vue. (Pitman, 2006)
UML s'articule autour de treize types de
diagrammes, chacun d'eux etant dedie à la representation des concepts
particuliers d'un système logiciel. Ces types de diagrammes sont
repartis en deux groupes : structurels et les diagrammes comportementaux.
Six diagrammes structurels
ü Diagramme de classes : Il montre les
briques de base statiques : classes, associations, interfaces, attributs,
operations, generalisations, etc.
ü Diagramme d'objets : Il montre les
instances des elements structurels et leurs liens à l'execution.
ü Diagramme de packages : Il montre
l'organisation logique du modèle et les relations entre packages.
ü Diagramme de structure composite : Il
montre l'organisation interne d'un element statique complexe.
ü Diagramme de composants : Il montre des
structures complexes, avec leurs interfaces fournies et requises.
ü Diagramme de déploiement : Il
montre le deploiement physique des « artefacts » sur les ressources
materielles.
Sept Diagrammes comportementaux
ü Diagramme de cas d'utilisation : Il
montre les interactions fonctionnelles entre les acteurs et le système
à l'etude.
ü Diagramme de vue d'ensemble des
interactions : Il fusionne les diagrammes d'activite et de sequence
pour combiner des fragments d'interaction avec des decisions et des flots.
ü Diagramme de séquence : Il montre
la sequence verticale des messages passes entre objets au sein d'une
interaction.
v' Diagramme de communication : Il montre la
communication entre objets dans le plan au sein d'une interaction.
v' Diagramme de temps : Il fusionne les
diagrammes d'états et de séquence pour montrer l'évolution
de l'état d'un objet au cours du temps.
v' Diagramme d'activité : Il montre
l'enchaînement des actions et décisions au sein d'une
activité.
v' Diagramme d'états : Il montre les
différents états et transitions possibles des objets d'une
classe.
Quelques uns seront utilisés tout au long de notre projet
vue l'agilité de notre démarche adoptée.
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