V-2.4 Least Queue Depth (Longueur minimale de file
d'attente)
Elle compense les charges non uniformes, en
répartissant proportionnellement davantage de demandes d'E/S sur les
chemins d'accès de traitement dont la charge actuelle est la plus
faible.
V-2.5 Weighted Paths (Stratégie des
chemins d'accès mesurés)
Le weighted paths policy permet à l'utilisateur de
spécifier à chaque chemin d'accès une charge de traitement
relative. Un nombre élevé représente une priorité
faible du chemin d'accès.
VI- ETUDE D'UNE SOLUTION ADAPTEE AUX PME: Le SAN sur iSCSI
Dans cette section, nous avons pour objectif de décrire
les principales étapes à suivre dans l'implémentation d'un
réseau SAN. Dans le souci de mieux illustrer l'ensemble notre travail,
nous allons partir d'un réseau SAN en générale, pour
arriver au cas particulier d'un SAN prenant en charge le protocole iSCSI.
VI-1 CONCEPTION DU RÉSEAU PHYSIQUE STORAGE AREA NETWORK
D'une manière générale,
l'implémentation d'un Storage Area Network passe par les étapes
suivantes:
Considérons un LAN classique
hétérogène
Sur notre réseau de type DAS, nous allons intégrer
un Storage Area Network. 1- Mise en place d'une unité de disques
Figure 19: Installation d'une baie de disque
La baie de disques représente le coeur du SAN, elle
stockera toutes les données des différents serveurs
associés.
2- Liaisons Commutateur SAN
Figure 20: Connexion d'un commutateur au SAN
Les interfaces média Fibre Channel utilisent le
système Bit Error Rate (BER) qui fournit un taux d'erreur acceptable
pour les trames transmises. Ce taux d'erreur est estimé à
10-12 c'est-à-dire que, au maximum une trame sera
erronée sur 10 12.
3- Fonctionnement de la baie de disques
Les LUNs permettent de découper des disques physiques en
volumes logiques.
Figure 21 : Schéma fonctionnel d'une baie
4- Liaisons serveurs/LUNs
Le trafic sur un SAN est très similaire aux principes
utilisés pour l'accès aux disques durs internes d'un ordinateur:
chaque serveur voit l'espace disque d'une baie SAN auquel il a accès
comme son propre disque dur.
Les données du serveur sont stockées sur son
LUN
La taille de chaque LUN peut être augmentée
à tout moment.
La baie gère le clustering entre serveurs.
Figure 22 : Liaison LUN-Serveur
5-
Clustering entre serveurs sur un même LUN
Les sauvegardes se font au sein du SAN libérant
totalement le LAN.
D'où la notion de « LAN FREE ».
Intégration d'un robot de sauvegarde
6- Administration du SAN
La console d'administration permet la gestion de tout le
réseau SAN.
Figure 23 : Client d'administration SAN
Sur le plan logiciel, l'enjeu le plus important se situe au
niveau du choix du logiciel d'administration. L'administrateur doit donc
définir très précisément les LUN (les unités
logiques) et le zoning, pour qu'un serveur Unix n'accède pas aux
mêmes ressources qu'un serveur Windows utilisant un système de
fichiers différent.
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