SOMMAIRE
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Dédicace
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2
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Remerciements
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3
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Sigles et acronymes
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4
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Liste des tableaux
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8
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Liste des figures
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9
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Résumés...........................................................................
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11
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INTRODUCTION
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15
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I-
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CADRE THEORIQUE ET APPROCHE METHODOLOGIQUE
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19
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1-
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Cadre théorique
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20
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2-
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Approche méthodologique
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34
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II-
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PRESENTATION DES RESULTATS ET ANALYSE...............
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43
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1-
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Caractères généraux des institutions de
financement présentes dans la Commune de Lokossa
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44
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2-
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Les conditions de financement des initiatives des jeunes dans
la Commune de Lokossa
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78
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3-
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Les problèmes relatifs au financement des jeunes dans la
Commune de Lokossa
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90
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III-
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SUGGESTIONS POUR UNE AMELIORATION DU SYSTEME DE FINANCEMENT DES
JEUNES ....................................
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111
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1-
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Le système de financement
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112
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2-
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Les initiatives entrepreneuriales
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116
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CONCLUSION
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119
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Références bibliographiques
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122
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Table des matières
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128
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Annexes
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132
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INTRODUCTION
L'homme, pour satisfaire ses besoins fondamentaux, est
obligé de travailler. Deux possibilités s'offrent alors à
lui : travailler pour le compte d'un autre (emploi salarié) ou
travailler à son propre compte (emploi indépendant). Ainsi,
partout dans le monde, l'homme se soumet à cette règle sociale.
Dans ses journaux intimes, Baudelaire (1887) disait qu' « il
faut travailler, sinon par goût, au moins par désespoir, puisque,
tout bien vérifié, travailler est moins ennuyeux que
s'amuser ».
Aussi, l'homme travaille-t-il pour éviter
l'« ennui de l'amusement ». En Afrique et plus
particulièrement au Bénin, la propension à l'emploi
salarié est et reste encore importante. Elle a été
soutenue par une stratégie de développement adoptée entre
1975 et 1982 et fondée sur l'intervention massive de l'Etat dans
l'activité économique. Selon Davodoun (1996),
« l'une des caractéristiques de l'économie
béninoise des années 70, 80 est que l'Etat a longtemps
joué le rôle du seul acteur du développement du
pays ». Cette stratégie a connu des difficultés
au point où la croissance économique a enregistré un taux
négatif de -2% en 1989. Afin de remédier à cette situation
qui a paralysé les rouages de l'économie béninoise, le
gouvernement a pris des mesures dont notamment la réforme de la fonction
publique, la liquidation et la privatisation des entreprises publiques, la
révision du système comptable et l'imposition des banques,
l'augmentation des prix au producteur et la fourniture régulière
d'intrants pour la filière coton. Ces mesures n'ont pas donné les
résultats escomptés et ont amené le gouvernement à
s'engager entre 1989 et 1999 dans trois Programmes d'Ajustement Structurels
(PAS) consécutifs appuyés par les institutions de Bretton Woods
et d'autres bailleurs de fonds (BAD, 2003).
Depuis 1987, le recrutement dans la fonction publique a
été gelé. Ce gel a rendu plus étroite la porte
d'accès au travail dans le secteur public, laissant les chercheurs
d'emploi jeter leur dévolu d'abord sur l'emploi salarié dans le
secteur privé, puis sur l'emploi indépendant. Les
déterminants qui ont oeuvré en faveur de cette huée vers
la fin des années 80 sont le cortège des licenciements massifs,
la banqueroute généralisée, la cessation de paiement des
salaires par l'Etat aux agents permanents, le chômage répandu,
l'économie en totale déliquescence... Une vingtaine
d'années après, l'étau continue de se resserrer sur les
opportunités d'emploi aussi bien dans le secteur public que dans le
secteur privé. Leur disponibilité contraste
disproportionnellement avec le nombre de postulants. La tendance actuelle est
à l'entrepreneuriat qui est financé en grande partie par la
microfinance. Ainsi, « la microfinance apparaît aujourd'hui
comme un maillon important de l'économie béninoise. Il constitue
le meilleur canal de drainage de fonds vers les couches
défavorisées » (Azocli & Adjibi, 2007,
p.1).
La présente étude se propose de
s'intéresser à une frange particulière de cette couche
défavorisée : la jeunesse. En effet, la jeunesse rencontre
aujourd'hui beaucoup de problèmes dans le secteur de l'emploi, surtout
indépendant. C'est pour cette raison que nous avons décidé
de nous intéresser à la situation des jeunes à travers le
sujet intitulé « financement des initiatives
entrepreneuriales des jeunes au Bénin : cas de la Commune de
Lokossa ». Plusieurs études se sont
préalablement intéressées au secteur de la microfinance et
au financement des initiatives privées. Cependant, l'originalité
de la présente investigation réside dans le fait qu'elle tente
d'ancrer ces études globalisantes dans le contexte de la Commune de
Lokossa et de voir le bénéfice qu'en tirent les jeunes. Le but de
notre étude est de comprendre les déterminants qui
caractérisent le financement des initiatives entrepreneuriales
aujourd'hui chez les jeunes afin de proposer des solutions aux faiblesses qui
le gangrènent.
Ainsi, dans une première partie intitulée
« cadre théorique et approche
méthodologique », nous présentons d'abord la
problématique du sujet et déterminons les hypothèses de
recherche avant d'exposer les objectifs poursuivis avec ce sujet relatif au
financement des jeunes. Nous procédons ensuite à une revue de la
littérature qui nous permet de faire un état des lieux sur la
question de la microfinance au Bénin en général et
à Lokossa en particulier. Elle nous a également permis de baliser
la compréhension et la perception des notions-clé de notre
recherche. Dans le cadre de la recherche scientifique sur le terrain, nous
avons circonscrit le cadre sociogéographique de notre étude et
précisé la population sur laquelle porte notre investigation. A
ce niveau, nous avons fait cas des techniques et outils d'investigation
auxquels nous avons recouru dans la collecte des données recueillies.
Nous avons également décrit les techniques utilisées pour
l'échantillonnage le dépouillement et le traitement des
informations collectées.
Dans une deuxième partie intitulée
« présentation des résultats et analyse »,
nous avons d'abord rendu compte de ce qui caractérise les institutions
de financement dans la zone de l'étude avant d'aborder les conditions et
les problèmes de financement des initiatives des jeunes : il s'est
essentiellement agi de présenter et d'analyser les résultats des
données empiriques obtenues.
Dans une troisième partie intitulée
« suggestions pour une amélioration du système de
financement des initiatives entrepreneuriales des jeunes », nous
avons fait des propositions concrètes par rapport au système de
financement et par rapport aux initiatives entrepreneuriales.
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