PREMIERE PARTIE DOCUMENTAIRE
A-PROBLEMATIQUE
A l'instar des autres régions naturelles du
Sénégal, la Casamance naturelle a connu des variations
pluviométriques de 1968 à 1997.
Ces variations pluviométriques peuvent-elles
entraîner une baisse des rendements agricoles ?
Peut-on dire que la diminution des superficies cultivables est
consécutive à la baisse de la pluviométrie ?
Pour avoir de bons rendements agricoles, est-ce qu'il faut
avoir seulement une bonne pluviométrie ? N'y a-t-il pas d'autres
éléments qui peuvent intervenir pour avoir de bons rendements
agricoles ?
L'irrégularité de la pluie peut-elle avoir des
conséquences néfastes sur les sols ?
Quelle est l'importance de la maîtrise du cycle des
différentes spéculations agricoles pour de meilleurs rendements
agricoles ?
Peut-on toujours espérer à une agriculture sous
pluie afin de gagner la bataille de l'autosuffisance alimentaire ?
B-METHODOLOGIE
Nous allons d'abord travailler sur des statistiques
pluviométriques et agricoles.
Les statistiques pluviométriques nous permettront de
calculer la moyenne pluviométrique ou normale au cours des trente
années à savoir de 1968 à 1997.
L'élaboration de courbes décrivant
l'évolution de la pluviométrique en Casamance est d'une
importance particulière parce qu'elle nous permettra de connaître
les différentes phases.
A partir de la normale, nous pouvons maintenant
connaître les années humides et les années sèches.
Nous allons procéder à une périodicité ou bien
à des phases.
Chaque phase dépendra de la quantité de pluies
précipitées. Si nous avons une phase dont la moyenne
pluviométrique est inférieure est la normale, nous avons une
phase sèche. Et quand la moyenne pluviométrique est
supérieure à la normale, nous avons une phase humide.
Pour ce qui concerne les statistiques agricoles, nous allons
nous intéresser aux céréales (maïs, mil et riz), et
aux cultures de rente ou commerciales comme l'arachide et le coton.
Nous allons procéder à une confection de
graphiques pour avoir une bonne lecture des rendements agricoles.
Ainsi les courbes de la pluviométrie et les graphiques
des rendements agricoles sont des données incontournables pour faire une
interprétation, si les variations pluviométriques ont un impact
sur la production agricole.
C- REVUE DOCUMENTAIRE
1- ASECNA-CIEH-ORSTOM, (1976) :
Précipitations journalières des stations de l'origine des
stations à 1965. République du Sénégal Paris
2- ASECNA-CIEH-ORSTOM, (1986) :
Précipitations journalières de 1966 à 1980.
République du Sénégal
3-BOIVIN P. ; LE BRUSQ J.Y.,
(1985) : Désertification et salinisation des terres au
Sénégal :
Problèmes et remèdes. ORSTOM
Côte B 16261 Ex : 1
4-CHAPERON P., (1973) : Quatre
années de sécheresse dans le Sahel
Données pluviométriques et
hydrologiques en Mauritanie et au Sénégal.
Extension géographique et perspective.
ORSTOM Dakar
5- LAMAGAT J.P., (1974) : La
sécheresse dans le sahel ouest africain et ses conséquences sur
les zones inondées dans les bassins du Niger, du Sénégal
et du lac Tchad.
ORSTOM, Bamako (Mali), 15 pages
6- LE BORGNE J., (1988) : La
pluviométrie au Sénégal et en Gambie .Labo. de
climatologie
Département de géographie,
Université Cheikh Anta DIOP DAKAR
7-DACOSTA H., (1989) : Pluies et
écoulements sur le bassin de la Casamance.
Thèse de 3é cycle .278 pages, 54
tableaux, 60 figures
Université Cheikh Anta DIOP Dakar
8-MONTOROI J.P., (1995) : Mise en
évidence d'une séquence de précipitations des sels dans
les sols sulfatés acides d'une vallée aménagée de
Basse Casamance (Sénégal)
Source : Comptes-rendus de l'Académie des Sciences
de Paris Série 2a : Mécanique.., 320(5), p.
395-402
9-NDOUR M, (1992) : La
dégradation récente du climat sénégalais : le
cas de la Casamance.
Mémoire de fin de stage, section
F1AáB
Département Histoire géographie, Ecole
Normale Supérieure
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar
10-FATY O. (1989) : Riziculture du
Sénégal
Mémoire de spécialité, section
F1AB
Département de Sciences naturelles, Ecole
Normale Supérieure
Université Cheikh Anta DIOP de Dakar
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