INTRODUCTION
0.1. Problématique
L'entreprise est un système complexe dans lequel
transitent de très nombreux flux d'information.
Sans un dispositif de ce flux l'entreprise peut très
vite être dépassée et ne plus fonctionner avec une
qualité et quantité de service satisfaisante.
L'enjeu de toute entreprise, qu'elle soit de négoce,
industrielle ou des services, mémorise, traite et distribue
l'information à un temps record.
La banque est donc une institution dont la principale mission
consiste à mobiliser l'épargne à la fructifier par des
prêts ou crédits qu'elle accorde aux opérateurs qui en
éprouve leurs besoins.
Elle peut autrement être considérée comme
un endroit où l'on achète et on vend une marchandise qu'on
appelle « argent ».
Les épargnants sont libres de retirer leurs
économies, mais comme tous ne se présentent pas au même
moment lors du retrait, la banque peut donc utiliser une partie du capital
constitué pour satisfaire les demandeurs d'argent sous forme des
prêts ou des crédits, de cela, il en découle la mise en
place d'un système de contrôle et de suivi du circuit des
crédits accordés.
Départ la complexité des opérations
effectuées par la banque dont notamment le contrôle et les suivies
d'octroi des crédits qui causent comme problème de gestion au
sein des institutions.
Cependant, nonobstant les avantages incontestables de
l'ordinateur, beaucoup d'entreprises congolaises en général, et
celles de Bukavu en particulier, n'exploitent pas encore cet instrument de
gestion, malgré tout, des grandes entreprises bancaires se trouvent
parmi celles qui ne l'utilisent pas.
C'est autour de cette thématique que nous allons
réfléchir aux différentes interrogations suivantes :
1. Quelle automatisation dans la gestion de la banque en
matière de contrôle et suivi de circuit des lignes des
crédits accordés pour palier à ces difficultés
soulevées ci- haut ?
2. L'informatisation a-t-elle de l'influence sur la gestion
de la banque en matière de crédit et influence-t-elle les
décideurs dans la prise des décisions rationnelles ?
Telles sont les questions auxquelles nous devons chercher
à répondre à travers nos investigations en vue de trouver
une solution aux problèmes posés dans la problématique de
notre sujet.
0.2 Hypothèse
Pour mener à bon port nos recherches, nous nous sommes
proposés provisoirement une série des réponses plausibles
à tester tout au long de notre travail :
1. La conception d'un système d'information serait une
solution à quelques problèmes qui se posent dans une banque et
faciliterait les consultations régulières, les suivis des
crédits, l'établissement des rapports d'octroi et remboursement
des crédits.
2. La mise en place d'un système informatique permettra
d'analyser les données à un temps réduit ainsi fournir aux
décideurs des informations utiles à la gestion de la banque, mais
aussi dans la prise des décisions rationnelles à la politique des
crédits à adopter.
0.3 Délimitation du Sujet
Compte tenu de la complexité des problèmes
liés à la gestion des banques, nous préférerons
nous limiter uniquement à l'étude des mouvements des
crédits accordés par les institutions financières bancaire
et compte tenu de la rareté des institutions financière en
caractère bancaire dans la ville de Bukavu, notre centre d'étude
ne serait limité au deux banque de dépôt existant dont la
Banque congolaise (BC) et la Banque commerciale du Congo (BCDC)
Du point de vue temporel, le présent travail va
s'étendre sur une période allant de l'année 2002 en
Décembre 2006.
0.4 Méthode et Technique Utilisées
A. Méthodes
Nous nous sommes empruntés une voie pour
vérifier nos hypothèses et atteindre les objectifs scientifiques
en rapport avec notre thème de recherche.
C'est pour cette raison que nous avons fait appelle aux
méthodes ci-dessous :
1° L'analyse documentaire qui nous a permis de comprendre
notre sujet et de le situer dans le contexte théorique ;
2° La méthode structuro-fonctionnelle nous a
permis de faire connaissance de la structure organisationnelle des banques et
le fonctionnement des ses différents services ;
3° La méthode Merise qui nous a permis
d'entrée en phase conceptuelle permettant de mettre en place un
modèle sur lequel on va s'appuyer et cette modélisation consiste
à créer une représentation virtuelle de
réalité de telle façon à faire ressortir les points
auxquels on s'intéresse ;
4° La méthode comparative nous a permis
d'établir une comparaison entre l'analyse une gestion des crédits
manuelle et celle informatisée en vue de prendre la décision
selon les avantages et inconvénients de chacune.
B. Techniques
1° L'observation directe et participante nous a permis de
nous rendre compte des réalités relatives aux flux des
crédits accordés par la banque.
2° L'interview nous a permis d'entrée en contact,
d'échanger et de discuter avec certaines autorités de la banque
ainsi que quelques bénéficiaires des crédits
accordés, justifie l'utilisation de la technique
3° la technique documentaire nous a permis d'entrer en
contact avec certains manuels scientifiques en rapport avec notre sujet, des
ouvrages en matière de gestion, informatique et bien d'autres...
0.5 Choix et Intérêt du Sujet
Dans un travail scientifique, les théories ne trouvent
d'intérêt et d'appréciation que lorsqu'on arrive à
les localiser dans un champ d'action bien déterminé.
Cette démarche implique essentiellement deux
éléments préoccupants dans un objet ou domaine et terrain
de recherche.
Partant du constant que la banque occupe une place centrale
dans l'économie et à l'amélioration sociale des citoyens,
vu les difficultés que traverse les banques dans la gestion de ses
crédits accordés, nous avons trouvé mieux d'apporter notre
contribution dans l'amélioration du système bancaire.
0.6 Présentation sommaire du
travail
Hormis l'introduction et la conclusion, notre modeste travail
comprend quatre chapitres dont :
Le premier chapitre porte sur l'approche théorique qui
est un cadre purement théorique nous permettant de préparer notre
analyse
Le deuxième chapitre quant à lui parle de
l'approche analytique qui a consisté à faire une analyse
préalable ou les mécanismes du système existant sont
examinés.
Le troisième chapitre parle de l'étude
conceptuelle. Il s'agit bien de procéder à la formalisation
conceptuelle qui traitera de la modélisation du projet informatique pour
une bonne préparation à sa réalisation.
Le quatrième et dernier chapitre qui parle du
développement du système, consiste à concevoir le
système d'information informatisé, à faire le choix d'un
langage de programmation pour réaliser notre travail, mais aussi
présenter un guide d'utilisateur afin de bien exploiter le programme qui
sera mis sur pied.
0.7 Etats de la question
Le choix de ce sujet est motivé entre autre par son
originalité.
Dans nos investigations, nous n'avons trouvé aucun
travail qui parle de l'informatisation des institutions financières
bancaires.
Néanmoins certains auteurs ont essayés
d'informatiser certaines activés d'informatisation de compte Courant de
l'UBC. C'est le cas de JD. BAZIBUHE Nakahanga dans son travail de fin de cycle
de graduat de l'année académique 2003-2004.
0.8 Difficultés Rencontrées
Un travail scientifique comme toute autre action humaine ne
saurait être épargné de difficultés.
Tout au long de l'élaboration de notre travail nous
nous sommes heurtés aux difficultés liés à
l'accès aux données où certaines données nous ont
été cachées mais aussi fournir avec un grand retard
après plusieurs rendez-vous.
CHAP.I APPROCHE THEORIQUE
I.1 Définition des Concepts
I.1.1 Crédit
Mécanisme par lequel un
débiteur obtient un bien ou de la monnaie d'un créancier en
échange de la promesse d'un paiement différé de la contre
partie majoré d'un intérêt.
Crédit, terme utilisé pour designer des
transactions en natures ou en espèces effectuées en contrepartie
d'une promesse de remboursement dans un délai généralement
convenu par avance.
Le cédant devient alors un créancier et le
cessionnaire un débiteur ; crédit et dette sont donc des
termes qui décrivent une même opération
considérée de deux points de vue opposés :
1° le crédit bancaire sont accordés par les
banques et prennent la forme de prêts, d'opérations d'escompte ou
découvert de compte
2° Obligation en économie, titre de créance
négociable représentant tout une fraction d'un prêt
à intérêt.
Les obligations sont des produits financiers émit par
des sociétés ou des collectivités publiques lors de
l'émission d'un emprunts rémunérée par un
intérêt.
Lorsque la banque accordent des crédits elles tiennent
compte des certaines considération.
Ces considérations sont de 3 types notamment :
- Des considérations de risque d'insolvabilité
de l'emprunteur c'est la raison pour laquelle elles cherchent à calculer
au mieux le risque elles constituent des provisions et prennent des
garanties ;
- Des considérations de liquidité : une
banque fait face à des demandes de remboursement de ses
créanciers et c'est ce type de contrainte qui peut freiner le processus
de transformation, processus par lequel les banques financent par des
ressources courtes des emplois longs ;
- Des considérations de rentabilité qui les
incitent à financer de façon privilégiée des
projets à rendement élevé.
I.1.2 Crédits bancaires
Un crédit bancaire est une
opération par laquelle une banque en vertu de la confiance qu'elle a sur
son Client lui accorde une assistance financière ou un aval compte tenu
des risques encourus par la banquier ;
I.1.3 Gestion
Selon Larousse le terme gestion signifie « l'action
de gérer ». Au sens général, gérer c'est
administré pour son propre compte ou d'une autre personne.
Nous parle aussi de l'administration comme l'action
d'administrer, de diriger les affaires publiques ou privées, de
régir les biens.
Selon Robert, administrer c'est gérer faisant valoir ou
en défendant ses intérêts.
I.1.4 Circuit de l'information
Pour rendre le démonstration plus parlante suivant
toute les opérations de crédit.
Les opérations sont présentées dans
l'ordre chronologique ou elles doivent être effectuées.
Cet ordre chronologique a une raison d'être, il
simplifie ces opérations et en rend la vérification plus
aisée.
I.2. Contexte de l'activité bancaire1(*)
Depuis le lancement du franc congolais (FC)
en 1998, le franc congolais affichait une parité fixe face au dollar
américain. Mais la réforme initiée les 26 mai 2001
instituant le taux de change flottant se traduisant immédiatement par
une constante dépréciation du FC par rapport au dollar,
entraînant une dollarisation croissante de l'économie :
68 % en 2001, 83,30% en 2003, 85% en 2004.
Le dollar est ainsi utilisé comme monnaie refuge car
les salaires continuent d'être versés en monnaie nationale alors
que l'inflation érode un peu plus chaque année leur pouvoir
d'achat.
Le budget de la RDC est financé à plus de 50%
par les bailleurs internationaux essentiellement au travers de prêts en
dollars américains.
La dollarisation tendancielle de la monnaie face au dollar
ainsi que l'inflation qui reste à des niveaux élevés avec
des poussées récurrentes ( + 32% en 2002, + 21,3% en 2005)
contribuent à la détérioration du pouvoir d'achat de tout
le détenteur de la monnaie nationale.
Evolution du cadrage macroéconomique de 2002
à 2007
Legende
Inflation en pourcentage
(%)
Dans un environnement conjoncturel difficile qui lui interdit
dans la pratique une influence réelle sur le cadrage
macroéconomique et le contrôle de la masse monétaire, la
banque centrale du Congo ayant le contrôle sur les autres banques est
chargée pour le secteur bancaire de :
1. Délivrer l'agrément des établissements
de crédits (EC) et leurs dirigeants et commissaires aux comptes
2. Veuillez au respect de dispositions légales et
réglementation applicable aux EC
3. Veuillez au respect de dispositions légales et
réglementaires applicables.
4. Examiner les conditions d'exploitations des EC.
5. Veiller à la qualité de la situation
financière des EC et au respect de la bonne conduite de la profession.
6. Sanctionner les manquements aux dispositions
légales.
En janvier 2002, la loi sur la restructuration du secteur
bancaire à provoqué la mise en liquidation 7 banques sur le 17
alors existantes et la restructuration de 4 autres :
1° Banques restructurées :
Banque Commerciale du Congo (BCDC), Banque Internationale du Congo (BIC) et la
Banque Congolaise (BC).
2° Banque liquidés à partir de
2002 : Africa Trade Bank(ATB), Banque à la Confiance d'Or
(BANCOR), Banque Congolaise du Commerce Extérieur (BCCE), Compagnie
Bancaire de Commerce et de Crédit (COBAC), Banque de Crédit
Agricole (BCA), Nouvelle Banque de Kinshasa (NBK).
L'Union des Banques Congolaises (UBC), dernière en date
de ce vaste mouvement de restructuration est en liquidation depuis 2006.
I.2. Les établissements bancaires en RDC
Dix banques opèrent aujourd'hui sur le marché
Congolais et tous ce banques leur actionnariat et majoritairement
étranger, hormis celui de la BIC.
Voici le tableau de financement des banques :
Rang
|
Banques Commerciales
|
Bilan 2005
(MUSD)
|
Bilan 2006
(MUSD)
|
1
|
Banque Commerciale du Congo
|
186
|
182
|
2
|
RawBank
|
74
|
120
|
3
|
Banque congolaise
|
51
|
117
|
4
|
Banque Internationale du Congo
|
51
|
83
|
5
|
Banque Internationale pour l'Afrique Centrale
|
39
|
71
|
6
|
CitiBank
|
40
|
62
|
7
|
Trust Merchant Bank
|
18
|
57
|
8
|
Stambic Bank Congo
|
49
|
54
|
9
|
Afriland First Bank
|
17
|
23
|
10
|
ProCrédit Bank Congo
|
6
|
7
|
TOTAL Bilan
|
538
|
778
|
Source : BCC et ACB(Association Congolaise de Banque)
Comme cela a été signalé, la
majorité de tout ces banque sont fiancés à plus de 90% par
l'actionnariat étranger à la celle exception de la BIC (Banque
Internationale du Congo).
Cependant les différentes banques sont
formées :
1. Banque Commerciale du Congo (BCDC) : 25% Belgolaise
(Fortis), 25% Etat Congolais, 48% Privés (12% Georges Forest)
2. RawBank : 99% Raw Holding SA
3. Banque Congolaise : 27% Kalubi, 27,5% Roshanali, 43%
Swift Developpment(Delaware), 2% Privés
4. Banque Internationale du Congo : 20% Kinduelo Lumbu,
15% Kinduelo Wantete, 15% Kinduelo N'Somi, 15% Nzumba Lumbu, Kiala Lumbu, 14%
Succession Kabengele, 4% Divers.
5. BIAC : 100% Holding Luxembourgeoise SOFIA
6. Citibank : 99,98% Citibank NA
7. Trust Merchant Bank : 24% Robert Levi, 20% Vittorio
Levi, 21% Nathan Levi, 21,5% Clara Levi, 10% Kabila Kisole, 2% Divers
8. Stambic Bank Congo: 100% Stambic Africa Holdings Limited.
La Stambic a essentiellement pour clientèle les filiales de grands
groupes sud africains.
9. Afriland first Bank : 50% Afriland first Bank ;
15% Central Africa investment corporation (CENAINVEST);
10. Procrédit Bank Congo: 20% Fondation Doen; 65%
Internationale Micro Investitimen AG; 15% Internationale Projekt Consult.
I.2.3. Part de marché des établissements
financiers Congolais
Départ l'analyse des transferts internationaux permet
d'obtenir une vision assez réaliste des parts de marché, la BCDC
restant encore largement en tête.
Les flux entrants et sortants en devise
(MUSD)
Institution
|
Parts
|
Citibank
|
648
|
Stanbic Bank
|
1009
|
Rawbank
|
1267
|
BIAC
|
420
|
BCDC
|
2205
|
BC
|
287
|
BIC
|
527
|
UBC
|
122
|
Les prêts accordés par les banques commerciales
sont en grande part en court terme, souvent 12 mois, 18 mois au plus avec un
taux d'intérêt de 12 à 18% sur dollar.
Il n'y a donc quasiment aucune corrélation entre la
croissance du montant des dépôts et l'évolution des
prêts accordés au secteur économique.
Le système bancaire ne remplit quasiment pas sa
fonction première d'intermédiation financière.
L'activité «prêts à
l'économie » reste ainsi faible au regard des services
bancaires rémunérés sur commissions.
I.3. Etude de garanties dans l'octroi de crédit
L'étude de la date de crédit doit permettre de
limiter les risques, elle ne pourra pas les éliminer tous.
L'étude de garantie s'avère très
importante et représenté un sage précaution. Les garanties
à la disposition de banquier sont de 2 sortes :
- Garantie personnelle et réelle
A. Les garanties personnelles
La garantie personnelle se définie comme étant
un règlement pris un ou plusieurs personnes physiques ou morales qui
s'engagent à procéder au remboursement d'une dette ou
créancier dans le cas où l'emprunteur n'y parvient pas le
délai et aux conditions convenus.
La garantie personnelle se matérialise par l'aval ou
l'acte de cautionnement. L'aval est une garantie du paiement qui porte sur un
effet de commerce, chèque, traite, ... C'est dans cet engagement pris
par un tiers de payer à son échéance un traite en cas de
défaillance du débiteur principal.
Pour s'engager, une signature est opposée sur l'effet
de commerce.
Le cautionnement est un engagement faisant l'objet d' un
écrit par lequel un tiers s'engage à payer la dette du
débiteur principal dans le cas où à
l'échéance ce dernier se trouve dans l'incapacité de payer
une dette.
Le cautionnement ne se limite pas à un seul effet de
commerce pour l'acte de cautionnement précis le montant couvert et la
durée de couverture.
La caution est alors cette personne morale ou physique qui
prend l'engagement de garantir le crédit consenti au débiteur
principal.
Le cautionnement bancaire est un engagement pris par une
banque qui se porte caution d'un client afin que celui-ci puisse
bénéficier d'un crédit auprès d'un tiers.
B. Les garanties réelles
Il s'agit principalement de nantissement de
l'hypothèque et de remboursement. La garantie réelle consiste
à l'affectation de certains tiers en garantie de l'exécution
d'une obligation (remboursement) de l'emprunt contracté dans le cas d'un
crédit bancaire.
Lorsque l'objet pris en garantie est un objet mobilier, il
s'agit d'un nantissement.
Bref, le nantissement est un contrat par lequel un
débiteur émet une chose à son créancier en garantie
de sa dette.
Le gage peut se faire soit avec de possession, soit dans la
dépossession, lorsqu'il s'agit de l'affectation d'un immeuble en
garantie, celui-ci prend le nom de l'hypothèque.
En RD. Congo, la matérialisation est faite par la
remise au banquier de l'enregistrement d'un certificat dûment
notarié.
Alors que le nantissement poste généralement sur
le bien meuble, l'hypothèque sur les immeubles, elle accorde donc au
créancier un droit sur les immeubles et ceci sans dépossession du
débiteur.
I.3.1 Les opérations de Crédit
Si les entreprises et les particuliers peuvent avoir des
revenus suffisants pour assurer la production et la consommation, voire pour
constituer l'épargne, il peut s'assurer à l'opposer que les
revenus qu'ils disposent que couvrent leurs besoin d'où la
nécessité de recourir au crédit. Avant de voir les
conditions dans l'octroi de crédit, nous allons d'abord connaître
les types de crédit dont on peut bénéficier de la banque.
1. Les différentes formules de
crédit
Ces formules vont répondre aux différentes
natures de financement, il peut s'agir entre autre :
a. Les découverts bancaires
C'est lorsque la banque vous autorise de vendre votre compte
débiteur (négatif, déficitaire).
Ils sont accordés généralement pour une
période plus ou moins longue. Les découverts peuvent être
autorisés pour une clientèle habituelle lorsque celle-ci est en
attente d'une rentrée des fonds et qu'elle souhaite disposer en avance
des fonds attendus.
b. La facilité des caisses ou avance en compte
Elle permet à l'emprunteur d'assurer ces besoins en
trésorerie sur une courte période ; une ou deux semaines.
c. Les crédits à la
consommation
Ce type de crédit permet de réaliser des ventes
à tempérament des produits à l'usage domestique.
d. Les crédits immobiliers
Ce type de crédit est consenti aussi bien pour financer
l'acquisition d'une résidence principale ou secondaire. Le montant
accordé ne doit pas dépasser 80% de l'investissement
projeté car le banquier exige toujours un concours personnel de son
client.
e. Les avances sur titre
C'est un crédit par caisse garantie par titre. Par ce
procédé, le banquier autorise aux clients de rendre son compte
débiteur à la hauteur des titres qui sont remis.
f. Les prêts personnels
Ce type de crédit est consenti plus en
considération de la qualité de l'emprunteur que de l'objet qui
peut varier.
Le banquier limite son concours à un montant dont le
mensualité n'excède pas le ¼ du revenu de l'emprunteur.
g. Le crédit relais
Il s'agit d'une forme de crédit accordé du jour
au jour à des taux préférentiels aux grandes entreprises.
Comme n'importe quelle entreprise. Une banque peut réaliser certains
jours des excédants de trésorerie plutôt que des les garder
elle préfère prêter des fonds pour une durée
indéterminée à un bon client et à un taux
intermédiaire entre le taux des découverts (plus
élevé) et celui du marché monétaire ou
interbancaire.
Condition d'intervention de la banque dans l'octroi de
crédit
La condition primordiale du demandeur de crédit est
qu'il soit d'abord client de la banque et disposer d'un compte en mouvement
(alimenter).
Pour limiter le nombre de risque de non paiement, le banquier
étudie d'abord sérieusement la demande de crédit puis
exigera de garantie pour passer aux défaillances possibles de
l'emprunteur.
A. Etude de la demande de crédit
Dans cette étude, le banquier s'atèle à
examiner la situation patrimoniale, professionnelle et familiale de
l'emprunteur au niveau de la moralité financière de ce dernier.
Dans cette étude, le banquier aura pour objectif de sélectionner
les demandes de crédit afin de minimiser le risque
d'insolvabilité. Deux approches d'analyse non exclusives sont
utilisés
I.3.2 L'approche pragmatique de l'octroi de crédit
Cette approche regroupe quelques études pratiques
d'origine Anglo-saxon :
- La méthode de
« 5C » : cette
méthode se réfère à 5 critères
d'appréciation qui ont tous la propriété, une même
technique de commencer par la lettre C.
v Character (caractère) : il s'agit de
l'honnêteté, de la notoriété de dirigeants de
l'entreprise qui viennent solliciter de crédit.
v Capacity (capacité) : il s'agit de la
compétence des dirigeants de l'entreprise mais aussi la qualification.
v Condition : c'est la capacité de l'entreprise
à faire face à des facteurs économiques conjoncturels qui
conditionnent sa rentabilité.
v Capital : il s'agit de l'étude de la structure
financière de l'entreprise
v Coverage (garantie) : il s'agit de différentes
garanties offertes par l'entreprise.
Tous ce critères montrent qu'on cherche à se
faire une idée de l'entreprise aussi bien partir de ses dirigeants que
de ses propres forces et faiblesse. Il reste que cette méthode est
nettement qualitative, les jugements qui peuvent en résulter sont dont
laissés à la discrétion des analyses et décideurs.
- La méthode de LAPP : Cette méthode est
plus technique que la précédente.
Ø Liquidity (liquidité) : il s'agit de
l'importante du ratio actif circulant sur les dettes à CT.
ou
Ø Activity (actrivité) : il s'agit de
l'analyse du rythme de transactions de l'entreprise sur le volume
d'activité, les ventes, les achats, la rotation de stock.
Ø Profitabilité : ci on essaie d'analyse et
d'évaluer les ratios.
ou
Ø Potentiality : C'est la capacité des
dirigeants à favoriser l'expansion de l'entreprise, la capacité
managériale des dirigeants, la politique de commerce et la
qualité de produire.
I.3.3 L'approche statistique
Cette méthode est apparue durant la crise de 1929.
Cette approche se fonde sur une combinaison de ratio en vue de
déterminer un score global chiffré qui résume la
qualité de l'entreprise au sein de son secteur.
On considère d'abord les 5 ratios avec des
pondérations qui leurs attribues
· Ratio de liquidité =
· Ratio de solvabilité ou indépendance
financière=
· Ratio de rotation des Stocks =
· Ratio de rotation Clients =
· Ratio de financement des Immobilisation=
On applique de ce fait ces différents ratios à
l'entreprise considérée pour analyse d'une propre performance
interne. On détermine pour chaque ration sa valeur type sectorielle qui
est souvent obtenu par la médiane des valeurs obtenues à partir
d'un échantillon d'entreprise rattaché au secteur.
On établit alors les rapports entre la valeur du ratio
de l'entreprise (xi) et la valeur du ratio du secteur (Xi), on précuits
avec des pondérations prédéfinis afin de
déterminer l'indice synthétique (Is) ou encore le score global.
Is=
Ou xi= ratio de l'entreprise
ai= Coefficient de pondération
Xi= ratio du secteur
I.4. Formation du taux d'intérêt
Les taux d'intérêt est l'une des variables
macroéconomique qui préoccupent le plus économistes au
sein des entreprise, des banques et des administration en raison principale de
son lien avec la rentabilité des investissement, le prix des actifs
financiers et le taux de change. Le taux d'intérêt est un taux
d'échange entre des valeurs monétaire futures en d'autres termes
c'est un taux de transformation de la valeur de l'agent dans le temps.
(2(*))
I.4.1. Le contrôle des taux d'intérêt
sur le marché monétaire
D'une manière générale, les banques
centrale fournissent de la liquidité aux banques (et autres
organisations autorisées à intervenir sur le marché
interbancaire) de deux manières :
- soit en accordant des prêts à la demande des
banques dans le cadre de « facilités permanentes »
il s'agit alors d'opérations bilatérales entre une banque
individualisée et la banque centrale.
I.4.2. Intérêt simple, escompte
équivalence
A. Intérêt
Définition
ü L'intérêt : est le prix payé
par l'emprunteur au prêteur pour l'utilisation d'un capital pendant un
temps donnée ; c'est le loyer de la somme prêtée.
ü Valeur nominale : d'un capital est celle retenue
à une date déterminée choisie comme origine des temps.
ü La valeur acquise par un capital est la valeur nominale
augmentée des intérêts acquise pendant le temps connu ou de
la date choisie comme origine du temps.
Valeur acquise = Valeur nominale + Intérêt
ü Valeur actuelle d'un capital : au contraire se
détermine avant sa date d'échéance. L'intérêt
qu'il convient de retrancher de la valeur nominale prend le nom d'escompte.
Valeur actuelle = Valeur nominale - escompte
I.4.3. Calcule de l'intérêt simple
L'intérêt simple est directement
proportionnel :
- aux taux d'intérêt
- à la durée du placement
- au montant du capital placé
- les taux d'intérêt est le loyer de l'argent
pour une unité des temps (généralement pour 360 jours).
Ces taux dépendant de nombreux paramètres
économiques, financiers et politiques et de circonstances propres
à l'opération considérée.
La durée de placement étant exprimée en
jours, la formule de calcul de l'intérêt est la suivante :
I : Intérêt simple
A : La valeur nominale
N : nombre de jours de placement, 360 jours :
année financière,
T : taux d'intérêt
La valeur acquise par le capital « A » au
tour de n jours de placement est alors :
Valeur acquise A' =
Par contre si n représente non plus la durée de
placement, mais une durée d'escompte (parce que l'on place n jours
avant la date d'échéance), la valeur actuelle est donnée
par la relation suivante :
Valeur actuelle a =
Si m désigne la durée en mois, les formules
précédentes deviennent :
Valeur acquise = m= durée de placement
Valeur actuelle =
I.4.4. Les intérêts Composés
Définition
On dit qu'un capital est placé à
intérêt composes lorsqu'à la fin de la première
période l'intérêt simple de cette période est
ajouté à la capital pour produire intérêt à
son tour pendant la période suivante, et ainsi de suite, à la fin
de chaque période l'intérêt simple produit à son
tour un intérêt pendant la période suivante.
Etablissement de la formule générale
intérêt composés Désignons par :
a : Le capital initialement placé ;
i : le taux correspondant à la période
n : nombre de période
A : La valeur acquise par le capital au bout de n
périodes.
A= a(1+i)
I.5. Organigramme type des activités bancaires
Cet organigramme types des activités bancaires
distingue le réseau proprement dit de services du siège assurant
un soutien logistique et commercial du type marketing, gestion, recouvrement ou
action commerciale.
Un tel organigramme montre bien l'importance du réseau
de distribution.
Dans de grands établissements, celui-ci est
organisé en direction régionales aux quelles sont rattaches des
succursales, ces dernières coordonnant les agences.
Ces agences ou guichets peuvent être assimilés
à des points de vente : ils réalisent les opérations
classiques des dépôt, de crédit et des mises à
dispositions des moyens de paiement, ainsi que les opérations
financières (3(*))
Direction Générale
Direction de l'exploitation
Direction du siège
Direction du réseau
Direction Cciales
Marketing
Gestion recouvrement
Direction régionale A
Direction régionale B
Direction régionale C
Succursale A1
Succursale A2
Succursale A3
Agence 1
Agence 2
Agence 3
I.6. De la Banque
Jadis les civilisations avaient leurs temples et ceux-ci
étaient un peu partout dispensateurs des prêts grâce aux
trésors et aux biens qu'ils arbitraient. Ceci traduit le fait que
l'idée de la conception d'une banque existait dans une autre forme
depuis les vieux temps.
1. De la Définition
Il est toujours difficile d'énoncer avec
précision et clarté les qualités propres d'un objet
déterminé ; ce qui constitue son essence particulière
et le distingue nettement des autres.
Ainsi, donner une idée exacte et complète de ce
qui est une banque est un travail malaisé, ainsi l'on constaté
des nombreux auteurs qui l'ont entreprises.
Cette difficulté provient d'abord du fait de la grande
variété des opérations effectuées par une banque
ensuite de la diversité des établissements qu'on appelle Banque.
Le terme Banque dérive du mot italien
« Banco » qui signifie table, cela ne nous apprend pas
grand-chose en nous suggérant tout au plus ce qui était le
banquier à l'origine : un homme qui, assis derrière une
table, changeait la monnaie ; activité dérisoire en regard
des multiples attributions qui son celle des banquiers d'aujourd'hui.
Du latin »Argentirius » est plus expressif
car rappelle que l' objet du commerce exercé par le banquier
d'autrefois n'était autre que l'argent, mais comme nous le savons, le
banquier et d'avantage un marchand d'argent.
La Banque est définie des manières
différentes selon les conceptions des divers acteurs :
· La banque est une entreprise qui fait profession
habituelle la collecte des fonds du public sous formes des dépôts
et autrement des fonds qu'elle emploie (4(*))
· La banque est une entreprise qui produit des nombreux
services destinés à sa clientèle. Elle reçoit
d'abord les dépôts des sommes apportées par ses clients,
elle accepte aussi de les garder à la place des particuliers qui
effectuent soit des dépôts à terme (la banque conserve les
fonds pendants un certain délai durant lequel le client ne peut le
retirer) ; soit des dépôts à vue (qui sont des
dépôts exigibles sans formalité à tout moment et ne
portent pas des moyens de paiement) pour le compte des clients.
En outre, selon la loi bancaire du 14/04/1972 au Congo, on
entend par banque : « Toute entreprise qui fait profession
habituelle de recevoir du public des fonds remboursables à vue, à
terme ou à préavis, fonds qu'elle utilise pour son propre compte
à des opérations de crédit ou de paiement (5(*))
I.6.1.Rôle et fonction de la Banque
La banque a pour mission d'aider ses clients à bien
mener leurs opérations de placement de leur octroyer des crédits
et leurs faciliter les opérations d'importation en jouant le rôle
d'intermédiaire.
Tout économie a besoin des ressources pour son
développement, le pays doit alors disposer d'un stock monétaire
nécessaire afin que la production, la circulation et la
répartition des biens se fasse toujours mieux plus commode selon la
conception du niveau adoptée par le pays.
Il arrive de fois que dans un pays, certains agents
économiques détiennent plus de liquidité qu'ils en ont
besoin alors que d'autres se sont dépourvus. Ce qui entraîne un
ralentissement de l'activité économique, raison pour laquelle il
est important de procéder au transfert des fonds des agents en
capacité de financement.
La banque rend des grands services non seulement aux
particuliers mais également aux industriels, aux commerçants et
même au pouvoir public.
I.6.2. Le système bancaire congolais
Le système bancaire congolais a évolué
dans le temps et se complète au fur et à mesure que apparaissent
des nouvelles exigences du pays.
La première banque a ouverte ses portes au Congo en
1909 et s'appelait « la banque du Congo Belge » filiale de
la banque de société générale Belge.
Elle remplissait à la fois son rôle originel de
Banque de dépôt et celui de Banque d'émission ou Banque
centrale, elle fit privilégier et investi le 07 juillet 1911.
Le 10 Août 1911, naissait la Banque commerciale du Congo
qui devait vivre en satellite avec la banque du Congo Belge et se vit interdit
d'émission.
Cette banque du Congo Belge avait pris le nom de la Banque
Commerciale Zaïroise en 1971 (BCZ) et pour le moment avec le retour
à l'ancien nom du pays, elle s'appelle depuis Mai 1997 la BCDC.
Les Banques commerciales sont actuellement regroupées
en un association Congolaise de banques appelé
« ABC » tout en étant de membre de la FEC dont
l'objet est la protection et le développement des intérêts
professionnels ainsi que l'étude des problèmes sociaux concernant
ses membres ; afin d'harmoniser leurs actions.
Banque Centrale du Congo (BCC)
Banques Agréées
Institutions Financières Spécialisées
Institutions bancaires qui ne créent pas la monnaie
scripturale
Institutions bancaires qui créent la monnaie
scripturale
La structure bancaire congolaise comprend d'une part : la
banque centrale, les banques de dépôt et l'office des
chèques postaux y compris les coopératives.
I.6.2. L'octroi et la gestion de crédit
L'idée et le cadre de notre recherche sont de concevoir
un système d'information, qui dans sa conception aura un rôle
essentiel dans la gestion des crédits financiers afin de permettre un
développement.
C'est pour cette raison que nous ne saurons pas avancer sans
pour autant dire un mot sur l'octroi et la gestion de crédit.
Le crédit est une nécessité
économique et l'observation courante a montrée qu'une contraction
de crédit se traduit par une stagnation parallèle et
immédiate des affaires.
La gestion des crédits accordés est de toute
sorte d'une première importance pour permettre à la direction de
connaître constamment le volume des avances consentis, leur
répartition, leur dosage perspectifs par nature de garantie.
Signalons que c'est préposé au crédit,
collaborateur intime de la direction qui s'occupe de la mise au point des
crédits et de la surveillance de ceux-ci.
Son activité se résume en 3 points :
1. Rassembler, vérifier et analyser les informations
qui doivent permettre à la direction de statuer, en connaissance de
cause sur les crédits sollicités ;
2. Informer la clientèle des décisions
prises ; veiller à la rédaction régulière des
contrats et à la constitution dans les formes légales des
garanties présentées ; informer les services internes des
ouvertures ou des modifications apportées aux crédits et, des
conditions auxquelles ils sont consenties ;
3. Enfin, surveiller les opérations ou la gestion
proprement dites visant à :
- Apprécier l'évolution du standing du
crédité ;
- Estimer périodiquement la valeur des garanties ;
- Contrôler les dépassements des crédits
éventuels et poursuivre leur régularisation ;
- Faire réviser périodiquement les avances,
réduction, prorogations et suppression éventuelles,...
Celui-ci doit rédiger toute la correspondance y
relative : procès-verbaux des réunions de la direction qui
ont trait aux crédits et le courrier de l'administration
générale.
Une demande de crédit est formule
généralement à l'aide d'un questionnaire spécial
que remplit le demandeur ou le solliciteur.
Le banquier est aussi informé des particularités
du crédit demandé : montant, destination, durée...
des garanties proposées, de l'importance de l'entreprise, de sa
situation commerciale,... cette demande est éventuellement
accompagnée des derniers bilans est pièces annexes, et, en
général, de tous les documents susceptibles d'éclairer le
banquier.
La première tâche du banquier sera
d'étudier le document transmis ; elle sera d'ailleurs
généralement complétée par des enquêtes tant
internes qu'externes.
Ces investigations seront condensées dans un rapport,
lequel mettre en évidence les principaux points d'appréciation et
l'opinion des enquêteurs ; le dossier comprenant toutes les
pièces et le rapport seront soumis à la direction.
Les clients sont informés par une lettre de suite
réservée à leur demande. Si celle-ci est favorable, l'avis
du client est rédigé sous forme d'une ouverture de crédit
qui mentionne plus particulièrement : la nature du crédit,
son montant, son échéance, les conditions qui lui seront
appliquées, les clauses contractuelles, et les garanties.
En l'occurrence, cette lettre de confirmation est
accompagnée des actes à signer par les intéressés.
Le client est avisé, le cas échéant, de
l'augmentation, de la diminution, voire de la suppression de son crédit.
Les clients marquent leur accord en renvoyant, signe, le
duplicata de la lettre.
I.7. Mission de la Banque
La banque a comme mission d'aides ses clients à bien
mener leurs opérations de placement de leur octroyer des crédits
et leur faciliter les opérations d'importation en jouant le rôle
d'intermédiaire.
I.7.1. Structure Bancaire
o La direction générale
La banque est supervisée par trois organes de gestion
à savoir :
- Le conseil d'administration qui comprend le président
délégué général (PDG) et sept
administrateurs nommés par l'assemblée générale.
- Le comité de Direction, il est composé de 4
membres qui sont des gestionnaires courants.
- Les commissariats aux comptes
o Les agences
Dans l'ensemble l'organisation administrative de la banque se
relie une hiérarchie allant de la direction générale
jusqu'aux agences.
Pour les agences en provinces, elle sont dirigée
par :
- Un gérant qui a pour mandant de gestion courante de
l'agence, il prend contact avec les dirigeants des activités bancaires
et engage la banque au regard du mandant lui confère par la
hiérarchie. Le gérant centralise toute les opérations et
prend la décision finale de la maison.
- Le gérant adjoint s'occupe de l'administration du
personnel contrôle tout le personnel et lie le gérant à son
personnel, il coordonne tous les services à savoir :
· Service Clientèle
· Service caisse (en monnaie nationale et en monnaie
étrangère)
· Service comptable
· Service des crédits
· Service Western Union
· Service d'archive
· Service d'intendance.
Conclusion Partielle
Tout au long de ce chapitre qui parle ici d'un survol de la
réalité économique congolaise à laquelle nous
voulons apporter une contribution constructive ; c'est ainsi que nous
avons passé en revue l'aspect bancaire tout en renseignant sur la
définition, la typologie, le mode de fonctionnement mais aussi certains
aspects pouvant fixer l'opinion sur le secteur bancaire congolais.
Nous avons allons maintenant aborder notre deuxième
chapitre qui est un aspect peu pratique de notre étude, nous serons
disposer à embrasser une approche analytique où nous allons aussi
définir les concepts d'usage qui donnera l'image de notre institution.
CHAPITRE II APPROCHE ANALYTIQUE
II.1. Introduction
Léon F. Wegnez dit qu'il est important de bien situer
l'analyse dans l'ensemble des opérations qui vont résulter de la
décision de procéder au traitement automatique des
données. Il arrive fréquemment qu' à la suite d'une
mauvaise connaissance de la succession des tâches qui s'inscrivent dans
le cadre du traitement proprement dit, confondant de la sorte cette fonction
avec l'examen des résultats fournis par l'ordinateur(6(*))
II.2. Définition
L'approche analytique est l'un des paliers dont le but est de
précise quelle fonction réalisera mes applications, de quelle
manière et avec quels moyens pratiques et techniques et répondra
au problème posé (7(*))
II.3. Objectif
Cette analyse a pour objectif la définition de la
logique et la nature du système à traiter, elle fini par
déterminer des moyens matériels et humains. Cette phase de
l'étude est d'une importance capitale, car elle permettra de proposer
une solution bureautique bien adaptée au travail effectué dans
l'installation.
II.4. Analyse de l'existant
L'étude du système existant fournit une base
d'analyse pour identifier les éléments du problème.
L'étude du circuit suivit par une information permet de
savoir qui l'émet, la reçoit, la transforme, l'utilisé ici
est un tableau qui comporte, le service des crédits joue un rôle
de recherche et de la gestion quotidienne des activités des
crédits qui lui est confié.
Dans cette analyse que nous avons mener sur le système
d'information (SI) existant et futur de la banque. Le système existant
de la banque est traité d'une manière manuelle malgré la
présence des matériels informatiques dont notamment les
ordinateurs est ses accessoires qu'on exploite que pour la saisie et la
sommation simple de valeur, tandis que le Système d'information futur
sera automatique et pour donner à tous moment la situation des
remboursement de chaque client mais aussi avec la possibilité de les
avoir sous support imprimé.
II.5. Analyse de la structure existant des Banques
Gérant
Gérant Adjoint
Caisse
Clientèle
Archives
Phone
Pool dactylo
Intendance
Caisse
Comptabilité
Caisse payement
Caisse recettes
VTR
Courriers
Visa
Opération PC
Comptabilité
Générale
Département étranger
Import Export
Marchandise étrangère
II.6. Analyse de poste de travail
A. le Gérant
- Il centralise toutes les opérations et prend la
décision finale de l'agence
- Il dirige les activités de la banque au niveau de
l'agence
- Il contrôle et vérifie chaque jour les
mouvements des fonds. C'est-à-dire, il gère la banque au sens de
l'administration telle qu'elle est conçue par Fayol ;
c'est-à-dire qu'il constitue le cerveau moteur qui prévoit,
organise, coordonne, commande et contrôle les activités de la
banque.
B. Le Gérant Adjoint
Le Gérant adjoint assure les responsabilités
suivantes :
- Il contrôle tout le personnel et lie le Gérant
à sont personnel
- Il coordonne tous les services
- Il assure l'intérim du gérant à son
absence
C. Le service caisse
Ce service est subdivisé en deux branches dont la
caisse monnaie nationale et la caisse en monnaie étrangère. Ces
deux branches sont aussi subdivisées chacune en caisse recettes qui
reçoit l'argent des versements en faveur des comptes des clients ;
et en caisse paiement qui chargée de payer les chèques.
D. Les services Clientèle
Ce service est subdivisé en deux branches dont le
service de visa et le service de virement et transfert (VTR).
Le service de visa est composé d'un guichetier qui est
chargé de fournir les renseignement au public ou encore aux clients qui
se présentent en banque, et le service de virement et transfert qui
comprend un préposé chargé des ouvertures des comptes en
monnaie nationale tout comme en monnaie étrangère. Ce service met
en relation le Client et la banque.
A part le préposé, nous avons un positionniste
qui est chargé de vérifier la situation des comptes des clients
à l'émission d'un chèque ou d'un chèque ou d'un
ordre du paiement.
Le service clientèle comprend à son
sein :
- La chambre de compensation qui sert de liaison entre la
banque et la banque centrale du Congo (BCC) pour compensation des comptes entre
la BCC et la banque. Elle facilite l'opération de trésorerie.
- Le virement et transfert qui traite les transferts
reçus et ceux à envoyer dans d'autres agences. Il traite aussi
les opérations de l'émission des chèques bancaires en
faveur des clients qui voyagent dans d'autres agences ou en faveur du
trésor public ; mais ce service s'occupe aussi de l'octroi des
crédits.
E. Le service d'archivage
Celui - ci a pour tâche de conserver tout les documents
et pièces bancaire.
F. Le service phonie
Ce service a pour rôle de recevoir et renvoyer les
messages d'autres agences ou banques.
G. Le service pool dactylo
Ce service s'occupe de la dactylographie de toutes les notes,
les correspondances possibles de la maison avec les clients ou avec d'autres
agences ou banques.
H. Service courrier
Ce service a pour rôle de recevoir et transférer
tous le courriers.
I. Le service d'intendance
S'occupe de l'administration des équipements et
matériels de la banque en les entretenant et en se chargeant du
ravitaillement.
J. Le département étranger
Ce service traite les opérations, relatives à
l'importation et l'exportation ainsi que les opérations relatives aux
marchandises à l'étranger.
K. Le service de comptabilité
Il centralise toutes les opérations comptables et sort
les situations comptables enfin de journée de tout les comptes des
clients et tout les comptes internes.
II.7. Etude des documents de gestion utilisé au sein
des banques
v Document d'entrée d'information
Les documents d'entrée des informations « les
intrants » sont des documents sur bases des quels on établit
les documents des états des synthèses (8(*))
1. La lettre de demande d'ouverture de crédit :
cette demande exprime le client d'ouvrir un compte au sein de la banque et nous
renseigne sur toute l'identité du client.
2. Le bordereau récapitulatif des avis de
crédit : c'est un bordereau qui intervient lorsqu'on crédite
le compte d'un client ou lorsqu'on alimente en fonds le compte des clients par
l'opération de compensation.
3. L'ordre de paiement : C'est un document qui intervient
lorsqu'on effectue des transferts de fonds dans d'autres agences ou lors des
virements bancaires.
4. Relevé de compte : c'est un document qui
s'occupe de l'enregistrement et de présentation sommaire du mouvement du
client ; la situation de flux.
v Document des sorties ou état synthèse
Ces documents seront établit pendant la période
de crédit, il s'agit de :
- La fiche de crédit : comporte des rubriques qui
contiennent des informations les plus importantes du client appelée
encore fiche d'amortissement. Les informations portent sur les remboursements
du principal de l'emprunt, la durée de remboursement, les
intérêts dus, la mensualité ainsi que la dette restant due.
- L'extrait de compte : permettant de voir la position
financière du client départ ses mouvements au sein de la
banque
- Extrait des clients : la représentation d'un
extrait reprenant toutes la situation de la clientèle de l'institution.
- Rapport graphique : représentation graphique de
l'octroi des crédits décrivant toute l'évolution d'une
manière graphique ou schématique.
II.8. Critique de l'existant
Au niveau manuel, nous avons observé que les moyens mis
à la disposition des services des crédits sont suffisants et
efficaces.
En effet, ils permettent d'atteindre les clients et suivre
l'évolution du dossier des crédits.
Départ l'analyse que nous avons menés sur les SI
existant et futur de la banque est purement manuel malgré la
présence des certains outils informatique.
La circulation d'information est manuel comme présenter
dans le schéma ci-dessous :
II.8.1. Circulation des informations
Client
Réception de la Banque
Réception de la Banque
Demande des crédits
Demande refusée
Service des Caisses
Remise de fonds crédit au client Ordre d'octroi
Service financier
Remboursement du crédit
Transmission rapport de remboursement
GRAPHE DE FLUX
Demande d'emprunt
Demande refusée
Fond disponible
Remise de fonds au Client
Demande de crédit acceptée
Crédit octroyé
Fiche de crédit
Demande en différée
Appui des actionnaires
Refinancement
II.8.2. Proposition des solutions
a) Solution manuelle améliorée (Sur le plan
manuel)
La banque est une instituions qui se doit de servir
aisément et rapidement sa clientèle vue l'importance de
fréquentation par cette dernière.
Cependant, toutes les opérations commerciales, le
facteur premier pour les opérations commerciales, le facteur pour les
réaliser c'est le temps, la banque a l'obligation de tenir compte de ce
facteur et revoir tant soit peu la circulation des informations d'un service
à un autre.
Sur ceux, en améliorant son système, la banque
privilégie une bonnes tenues des comptes et de gestion des
crédits de ses clients, ce qui peut entraîner une
amélioration de placement des fonds et une attirance de la
clientèle.
b) Solution informatique
Afin de répondre aux besoins de traitement des
informations relatives à la gestion des crédits clients, notre
proposition serait de mettre à la disposition du service
clientèle d'un outil informatique conçue et programmée
afin de faciliter la gestion des crédits accordés au clients de
la banque mais rendra aussi la tâche à exécuter par les
agents des services concernés facile et éviterait des retards
d'exécution des tâches.
C'est ainsi l'implantation d'un système
automatisée d'information (SAI).
Le SAI est un sous-ensemble du système d'information
(SI) dont les événements ou informations entrées
permettent de déterminer par programme les événements ou
informations conséquents comme dans la figure ci-dessous :
EXTERIEUR
S.A.I
Saisie d'information
Accès aux informations
TRAITEMENTS AUTOMATIQUES
Conservation des informations
CHAPITRE III. ETUDE CONCEPTUELLE
Introduction
Avant la réalisation d'un projet informatique, il faut
pratiquer une analyse informatique. Cette analyse consiste à comprendre
et modéliser le système d'information sur lequel on travaille.
La conception du système d'information fonctionnel
reflétant une réalité physique. Il s'agit donc de valider
une à une chacune des étapes en prenant en compte les
résultats de la phase précédente. D'autres part, les
données étant séparées des traitements afin de
vérifier que toutes les données nécessaires aux
traitements sont présentes et qu'il n'y a pas des données
superflues(9(*))
III.1 Concepts de Base (10(*))
Entité : est un concept qui
regroupe des données qui ont un rapport précis en elles. C'est
l'objet que l'on décrit à l'aide d'un ensemble des
propriétés ayant une existence propre dans le système.
Propriété : est une
information élémentaire, c'est-à-dire non
déductible d'autres informations, qui présente un
intérêt pour domaine étudié.
Identifiant : c'est la
propriété principale, lorsqu'on affecte une valeur quelconque
à cette donnée, l'on est certain qu'elle ne correspond qu'en une
seule entité.
Occurrence d'entité ou individu :
d'après la définition d'une entité, on sait que la
connaissance d'une valeur de la rubrique identifiante détermine la
connaissance des valeurs des autres rubriques de l'entité.
Association : appelée aussi
relation est un lien sémantique entre plusieurs entités.
Cardinalités : les
cardinalités d'un objet dans une relation mesurent, lorsque l'on
parcourt l'ensemble des occurrences de cet objet, le minimum et le maximum de
leur participation à la relation. Ainsi on peut avoir les
cardinalités ci-après :
(0,1) : une occurrence de l'objet ne participe jamais
plus d'une fois à la relation ;
(1,1) : une occurrence de l'objet participe toujours une
et une seule fois ;
(1,n) : une occurrence de l'objet ne participe au moins
une fois à la relation ;
(0,n) : aucune précision quant à la
participation des occurrences de l'objet à la relation.
Un couple de cardinalités placé entre une
entité E et une association A présente le nombre minimal et
maximal d'occurrence de l'association A qui peuvent être
« ancrées » à une occurrence de l'association
E. Le tableau ci-après récapitule les valeurs que peut prendre ce
couple.
Illustration :
0,1
E
A
|
Pour chaque occurrence de E, le modèle admet :
- Soit absence de lien
- Soit présence d'un seul lien
|
1,1
E
A
|
Pour chaque occurrence de E, le modèle admet :
- la présence d'un et seul lien
|
1,n
E
A
|
Pour chaque occurrence de E, le modèle admet :
- La présence d'un seul ou plusieurs liens
|
0,n
E
A
|
Pour chaque occurrence de E, le modèle admet :
- Soit absence de lien
- Soit présence de plusieurs liens
|
Système d'information (SI) : est
un domaine dans lequel MERISE s'applique, il est compose des moyens (humains
et techniques) nécessaires au stockage et au traitement de l'information
d'une organisation.
Le système d'information doit décrire le plus
fidèlement possible le système opérant.
Pour se faire, il doit intégrer une base d'information
dans laquelle seront mémoriser les descriptions des objets des
règles et des contraintes du système opérant. Cette base
étant sujette à des évolutions, le système
d'information doit être doté d'un mécanisme destiné
à piloter et à contrôler ces changements.
Le processus d'information produit des changements dans la
base d'information à la réception d'un message, un message
contient des informations et exprime une commande décrivant l'action
à entreprendre dans la base d'information.
Les processus d'information interprète la commande et
effectue le changement en respectant les contraintes et les règles.
Parmi les informations qui appartiennent au système
d'information, certaines doivent ou peuvent faire l'objet d'un traitement
automatisé grâce aux outils d'information.
Système (11(*))
Il existe plusieurs définitions du mot
système :
- Joël de ROSNAY définit le système comme
étant un ensemble d'élément en interaction
structuré poursuivant un but commun.
- J.L. LEMOINE, quant à lui souligne que le
système c'est quelque chose (n'importe quoi identifiable) qui fait
quelque chose pour quelque chose et évolue dans le temps.
- Le Professeur M'VIBIDULU, définit le système
comme un ensemble en interaction structuré dynamique poursuivant un but
selon les objets prédéfinis.
Système de Gestion de Base des Données
(SGBD)
Un SGBD est un ensemble de programmes assurant la gestion et
l'accès à une base des données. Un SGBD héberge
généralement plusieurs base des données, qui sont
destinées à des logiciels ou des thématiques
différentes (12(*))
Access (13(*))
Fondamentalement, Access est une système de gestion de
base des données comme d'autres produits de sa catégorie ACCESS
enregistre et retourne des données, présente des informations
comme la tenue de comptes, du contrôle d'inventaire, grâce à
ACCESS on peut développer facilement des formulaires simples et
pratiques, on peut également traiter les informations saisies et en
tirer des états attrayants.
III. 2. Modèle conceptuel des données
(MCD)
Il s'agit ici d'un diagramme entité associations (ou
individu relation) permettant de modéliser le système
d'information sans prendre en compte les aspects physiques et organisationnels.
Le MCD est l'élément le plus connu de MERISE et certainement le
plus utile. Il permet d'établir une représentation claire des
données du SI et définit les dépendances fonctionnelles
de ces données entre elles.
III.2.1 Etablissement du MCD
N° Client
Nom et postnom
Date Naissannce
Numcarte
Nationalité
Etat civil
Addresidence
Addresse postal
Profession client
Nom parrain
Num téléphone
Nom employeur
Nom mandataire
Sexe
Raison sociale
CLIENT
N° Client
N°Compteclient
Nom et postnom
DateOpération
LibelléOpération
Montant
Somme
Date versement
COMPTE
Code Demande
Libellé
Date demande
DEMANDE CREDIT
Catégorie
Taux annuel
Taux mensuel
TAUX D'OCTROI
N° Client
NumcompteC
Nom et postnom
Libellé garanti
Valeur garantie
Montant octroi
Echéance
Date octroi
Taux octroi
CREDIT
OUVRIR
PASSER
ACCEDER
OCTROYER
(1,n)
(1,n)
(1,1)
(1,1)
(1,1)
(1,1)
(1,1)
(1,n)
(1,n)
Commentaire du schéma MCD
· ASSOCIATION1 : Cette association
met en relation l'entité CLIENTS et l'entité COMPTES, le verbe
d'association pour ces deux entités est
« OUVRIR » ; de ce fait pour cette association, la
cardinalité de gauche (1,n) signifie que le client peut ouvrir un
à plusieurs comptes et cardinalité de droite (1,n) signifie
qu'un compte est ouvert par au moins un client.
· ASSOCIATION2 : met en relation
l'entité CLIENTS et l'entité DEMANDE CREDIT, le verbe
d'association pour ce deux entités
est « INTRODUIRE » , la cardinalité de gauche
(1,1) signifie que le client ne peut introduire qu'une et une seule demande de
crédit et la cardinalité de droite (1,1) signifie qu'une et une
seule demande ne peut être introduite par un client.
· · ASSOCIATION 3 : Cette
association met en relation l'entité CLIENTS et l'entité CREDITS,
le verbe d'association pour ces deux entités est
« ACCEDER » ; de ce fait pour cette association, la
cardinalité de gauche (1,1) signifie qu'un et un seul client peut
accédé qu'à un seul crédit et cardinalité
de droite (1,n) veut dire qu'un crédit peut être
accédé par un plusieurs clients.
· ASSOCIATION 4 : met en relation
l'entité CREDITS et l'entité TAUX D'OCTROI. Le verbe
d'association est « OCTROYER », la cardinalité de
gauche (1,1) signifie qu'un crédit peut être octroyé
qu'à un seul taux et la cardinalité de droite (1,n) signifie
qu'un taux peut être octroyé à un ou plusieurs
crédit.
III.3. Modèle Organisationnel de Données
(MOD)
Dans cette partie, il est question de représenter sous
forme de grille les données du MCD tout en cochant celles
informatisable. Cependant toutes les données du MCD étant
informatisables, nous en déduisons que le MCD égal au MOD.
III. 4. Modèle Conceptuel des Traitements (MCT)
(14(*))
Les traitements représentent les diverses
« manipulations » qu'il va falloir subir aux données
afin d'obtenir les résultats attendus.
Le MCT nous permet de représenter les différents
traitements à exécuter dans le temps, sans tenir compte des
contraintes d'organisation ni des moyens logiciel ou matériels à
employer pour arriver à réaliser ce traitement.
Ainsi le MCT permet de répondre aux questions Quoi et
Quant sans tenir compte des qui, comment, ou... dans la question principale
« Quoi faire ? »
Concepts de MCT
OK KO
|
Ce symbole représente ce qu'on appelle un
événement. Il représente aussi le résultat d'une
opération. Ici dans notre schéma, le premier symbole est un
événement tandis que les autres symboles suivant sont des
résultats
|
|
Ce symbole représente l'OPERATION. Cette
dernière est une suite d'actions qui ne peut être interrompue.
Cette suite d'actions est réalisée suer les données en
réaction à l'événement déclencheur, en vue
d'y apporter une réponse appropriée. Ainsi on appelle
opération toute action (ou ensemble d'actions) déclenchée
pour réagir à un événement.
|
|
C'est un symbole de synchronisation. La synchronisation est la
condition logique (condition booléenne) à satisfaire
préalablement au déclenchement de l'opération lors de
l'apparition de l'événement. Elle est appliquée dans le
cas où l'opération court son déclanchement
nécessaire de deux ou plusieurs événements
|
III.3.1 Etablissement du MCT
Le client introduit une demande de crédit
OP2 : PREPARATION DU DOSSIER
TJRS
OP1 : IDENTIFICATION DU CLIENT
OK KO
Demande Acceptée
Demande en Attente
OP3 : DISPONIBLISATION FONDS
TJRS
Demande Refusée
Crédit possible
Etablissement du fiche de crédit
Demande de financement
OP4 : RECHERCHE DE FONDS
TJRS
Enregistrement des informations sur client
a et b
a
b
III.4 Le Modèle Organisationnel de Traitement
(MOT)
Le MOT est issu du MCT, dont il reprend la
représentation de base, et surtout de l'organisation choisie à la
fin de l'étude préalable.
Le schéma organisationnel de traitement permet
d'identifier les différents services intervenants dans la
réalisation des différentes tâches et le temps maximal
d'exécution en identifiant si une tâche sera automatique ou non.
La représentation du MOT utilise un tableau dont les
colonnes sont les intervenants, acteurs et lieux, et où les lignes
apportent la notion de temps ; il se présente de la manière
suivante :
TEMPS
|
ENCHAINEMENT
|
INTERVEANTS
|
NATURE TRAITEMENT
|
OP1 : IDENTIFICATION DU CLIENT
OK KO
Le client introduit une demande de crédit
Demande acceptée
Demande refusée
|
Le secrétariat Administratif
|
TM/TR
|
|
OP2 : PREPARATION DU DOSSIER
TJRS
Crédit possible
Demande en Attente
OP3 : DISPONIBILISATION FONDS
TJRS
Etablissement de fiche de Crédit
Enregistrement des informations client
a et b
OP4 : RECHERCHE DE FONDS
TJRS
Demande de financement
|
Service de Finances
|
TM/TR
|
|
Légende des abréviations
utilisées dans le schéma :
TM/TR : Traitement Manuel par temps réel
TA/TR : Traitement Automatisé par temps
réel
III.5 Le Modèle Logique des Données
(MLD)
Le Modèle logique des données est un diagramme
qui permet de décrire la structure des données utilisée
sans faire référence à un langage de programmation.
La description conceptuelle a permis de représenter le
plus fidèlement possible les réalités de l'univers
à informatiser. Mais cette représentation ne peut être
directement manupilée et acceptée par un système
informatique.
Il est donc nécessaire de passer de niveau conceptuel
au second niveau plus proche des capacités des systèmes
informatique.
Les concepts manupilés dans le MLD sont les
suivants :
· Relation : appelée plus couramment Table
· Triple : éléments d'un produit
cartésien appelé plus couramment lignes d'une table
· Attribut : Colonne d'une relation
caractérisée par un nom
· Clé d'une relation : un ou plusieurs
attributs donc les valeurs permettent de définir de manière
unique les triples de la relation.
Voici le MLD :
III.6 Le Modèle Physique des données
Le modèle physique des données s'obtient
à partir du modèle logique, notamment le schéma
relationnel du MLD.
Le but de ce modèle, est l'implantation physique de la
base des données dans un logiciel SGBD. Les travaux à
réaliser en vue de faciliter l'implantation sont :
· La définition de différents chemins de la
table ;
· La définition de type de champ ;
· La définition de la taille ;
Voici la représentation du modèle physique des
données :
TABLE 1 : F-CLIENT
Table 2 : F-CREDIT
Table 3 : F-COMPTE
III.7 Configuration du matériel
III.7.1 Hardware
Nous appelons hardware les parties matérielles,
palpables de l'ordinateur ainsi que toute les périphérique ou
appareil qui peuvent être connecté à lui.
· Matériels proposés
La liste n'étant pas exhaustive :
- Un ordinateur avec lecteur CD ou Graveur, dont le processeur
est un Pentium III ou de préférence IV ayant une mémoire
de 256 ou 512 Mo de RAM et avec un disque dur de 40 Go.
- Une imprimante
III.7.2 Software
Nous appelons software les parties immatérielles qui
assurent le bon fonctionnement de l'ordinateur et gèrent les
différents matériels.
Il représente l'ensemble de programmes qui tournent sur
la machine (le système d'exploitation et les applications).
Quant à ce qui concerne notre application, elle peut
tourner sous Windows 2000 ou ultérieure, produit office 2000, XP,2003 ou
une version ultérieure sont nécessaire mais aussi un protocole de
sécurité des données indispensable pour la
sécurité des données : Antivirus.
CHAPITRE IV. DEVELOPPEMENT DU SYSTEME
Le système d'information informatisé est le
passage des solutions d'organisation à des solutions informatiques.
Dans le présent parti nous allons présenter la
phase de conception d'un système d'information informatisé pour
mieux exploiter les potentialités de notre système d'information
de gestion de crédits par les institutions financière
bancaire.
IV.1 la programmation
Étant une procédure et d'une
suite d'information qui implique la conception d'un programme informatique
susceptible de répondre rapidement au dessins de l'utilisateur
d'après Léon f.WEGNEZ que la programmation consiste à
rédiger les instructions que l'ordinateur exécutera en vue de
l'objectif à atteindre, puisque le programme se compose finalement d'une
série d'instruction qui vont commander les différentes fonction
de la machine.
IV. 1. 2 Choix du langage de
programmation
Après
avoir pris connaissance avec plusieurs langages existants nous avons
opté pour le langage de programmation avec Access sous VBA.
VBA est désormais le langage de programmation commun
aux différentes applications Microsoft. Nous les retrouvons dans tous
les composants de la suite office (Access, Excel, Word, PowerPoint et
outilook). Il est également présent dans visual Basic et Projet.
VBA est un langage moderne structuré offrant aux
programmeurs la plupart d'outils auxquels ils sont habitués.
A l'aide de fenêtre module vous pouvez créer
modifier du code ou une procédure VBA. Chaque procédure est
composée d'une suite d'instruction réalisant chacune une
opération ou un calcul.
Il existe deux types de procédures.
Dans ce travail nous avons opté au système de la
programmation événementielle, afin de faciliter les utilisateurs
de notre application.
L'application visual Basic permet d'accéder rapidement
aux information dont on a besoin permet d'optimiser le temps d'exécution
des tâches.
Pour répondre aux exigences de notre application nous
réaliserons les tâches suivantes :
· La création de l'interface ;
· La définition des
propriétés ;
· La création des codes programmation ;
· La création des fichiers d'enregistrement, de
lecture ou d'exécution
IV.2 Guide de l'utilisateur
Notre guide d'utilisateur dans la partie ci-dessous, donne
juste une image des principaux menus de l'interface de notre modeste
application.
I. Lancement du programme
Aller à l'emplacement de l'icône
« CREBANK » se trouvant soit dans le menus démarrer
ou sur le bureau et une fois trouver faire un double clique sur l'icône
et s'afficher une page d'accueil qui présente l'application et
l'avancement d'initialisation.
Après la page d'accueil ci -dessus qui disparaitra
après quelque seconde d'initialisation verra apparaître un
masque de saisie mot de passe avec la possibilité de modification de mot
de passe dont voici :
Une fois le mot de passe le nom de l'utilisateur saisie,
cliquez sur le bouton « OK » pour confirmer et si vous avez
oublié le mot de passe ou le nom de l'utilisateur, le programme vous
permet seulement d'essayer 3 fois après le programme s'arrêtera
automatiquement dans le cas où ils sont tous corrects se
présentera le « MENU GENERAL » dont voici :
Dans le « MENU GENERAL » nous avons les
menus : Gestion Clients, Opérations sur les clients, Evaluation des
entreprises, Institution d'exploitation et Gestion crédits. C'est ainsi
nous présentons :
1° Gestion Clients
Après avoir choisit ce menu dans sa case à
cocher, une interface s'affiche où vous devez faire le choix de
l'opération à réaliser.
Si c'est sur ajouter un nouveau client voici l'interface :
Si c'est sur modifier un client :
Si c'est sur supprimer un client :
2° Opération sur les comptes
Si ouverture d'un compte :
3° Gestion crédits
Si c'est sur Octroi des Crédits :
4° Evaluation des Entreprises
5° Institution d'exploitation
Ici il s'agit de remplir le nom de l'institution qui exploitera
l'application afin que ses états de sortie puissent être
conformes aux attributions de l'institution financière.
6° Etats Synthèses
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail portant sur la
« conception d'un système d'information de gestion des
crédits accordés par les institutions financières
bancaires : Cas de la ville de Bukavu »
Le choix de ce sujet a été motivé par le
souci d'apporter une contribution au développement technologique et
économique du Sud - Kivu en particulier et de la RDC en
général.
C'est après une observation soutenue que nous avons
constaté que la situation structurelle et fonctionnelle de gestion des
crédits des institutions financières bancaires du Sud - Kivu en
particulier devenait de plus en plus précaire et la quasi -
totalité des opérations sont tenu d'une manière
manuelle.
C'est ainsi qu'étant donné que toute recherche
se voulant scientifique doit utiliser pour la collecte, le traitement,
l'analyse et l'interprétation des informations ; des
méthodes et des techniques de recherche afin de bien cheminer vers
l'objectif préalablement défini ; nous avons eu à
recourir à certaines méthodes et techniques suivantes :
1° L'analyse documentaire qui nous a permis de comprendre
notre sujet et de le situer dans le contexte théorique ;
2° La méthode structuro-fonctionnelle nous a
permis de faire connaissance de la structure organisationnelle des banques et
le fonctionnement des ses différents services ;
3° La méthode Merise qui nous a permis
d'entrée en phase conceptuelle permettant de mettre en place un
modèle sur lequel on va s'appuyer et cette modélisation consiste
à créer une représentation virtuelle de
réalité de telle façon à faire ressortir les points
auxquels on s'intéresse ;
4° La méthode comparative nous a permis
d'établir une comparaison entre une gestion des crédits manuelle
et celle informatisée en vue de prendre la décision selon les
avantages et inconvénients de chacune
A ces méthodes nous avons associé les
techniques suivantes :
1° L'observation directe et participante nous a permis de
nous rendre compte des réalités relatives aux flux des
crédits accordés par la banque.
2° L'interview nous a permis d'entrée en contact,
d'échanger et de discuter avec certaines autorités de la banque
ainsi que quelques bénéficiaires des crédits
accordés justifie l'utilisation de la technique
3° la technique documentaire nous a permis d'entrer en
contact avec certains manuels scientifiques en rapport avec notre sujet, des
ouvrages en matière de gestion, informatique et bien d'autres...
Notre travail a été subdivisé en quatre
chapitres hormis l'introduction et la conclusion où le premier chapitre
a porté sur l'approche théorique traitant ici les
généralités sur le système bancaire et ses
différents agrégats ;
Le deuxième chapitre quant à lui a traité
de l'approche analytique qui analyse le système existant pour palper la
réalité dans laquelle est tenu la gestion des crédits
bancaires ;
Le troisième chapitre constituant l'étude
conceptuelle s'est engagé dans une phase conceptuelle où la
modélisation consisterai à créer une représentation
virtuelle de la réalité pour faire sortir les points auxquels on
s'intéresse, et afin ;
Le quatrième chapitre a porté sur le
développement du système traitant de la mise en place du
système informatique et du Guide d'utilisateur.
De ce travail nous avons dégagé les
résultats suivants :
En rapport avec notre première préoccupation,
nous avons réalisés une réelle possibilité
d'implantation de notre application appelée
«CREBANK » car elle améliorerait les
conditions de conservation, de traitement et de consultation des informations
nécessaires à la gestion des crédits qui apparaît
encore complexe pour nos institutions, grâce à VBA.
De ce qui est de la deuxième préoccupation, la
mise en place du système d'information, permet de fournir aux
décideurs des informations utiles à la gestion de la banque, mais
aussi dans la prise des décisions rationnelles.
Quand bien même nous nous sentons satisfaits par nos
recherche suite à son intérêt technologique, nous ne serons
pas convaincu d'avoir fait de ce travail une parole d'évangile, c'est
pourquoi nous resterons ouvert à toute remarque constructive et nous
présentons nos excuses pour des coquilles qui se seraient
glissées dans ce travail.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
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gestion bancaire et financier,éd. Revue banque, Paris,2002
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d'intérêt, éd la découverte, Paris, octobre
2003
4. F. Cabriol, Mathématiques commerciales et
financières actualisation, éd. Fouchier, Paris, 1980
5. Léon F. W. Introduction à l'informatique,
éd. Destiné, Canada, 1980
6. Jacques S. Guide de l'analyse, éd.
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7. C.D. Echaudemaison, dictionnaire d'économie et de
science sociale, éd. Nathan, Espagne 2000
8. J. Bessis, Gestion des risques et gestion actif Passif
des banques, Dalloz, Paris, 1995
9. B. Soussi-Roubi, lexique de banque et de bourse,
Dalloz, Paris 1990
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12.BCC. Plan stratégique du développement de la
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13. J. P. PIROU, Lexique des sciences économiques et
sociales, la découverte, Paris 1999
14. P. PRISHERT, économie monétaire et
bancaire, Davier, Paris 1990
II. MEMOIRE
1. CISHIBANJI Gervais (2005 - 2006), Utilisation des ratios
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Bukavu, mémoire, IG, ISP-BUKAVU
2. KIKANDA SADIKI(2004-2005), Evaluation d'un projet de banque
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III. JOURNAUX ET PUBLICATIONS
1. Journal officiel de RDC, loi n°003/002 du 02
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établissements de crédits, Kinshasa, Mai 2002
2. Mission économique, fiche synthèse, Kinshasa
juillet 2007
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1. Augustin MUTABAZI N., Gestion des institutions
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2. Kaluyit M'VIBIDULU J., Informatique de Gestion, L2 IG,
ISP-BUKAVU 2006-2007
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1.
www.commentcamarche.Com
2.
www.wikipedia.com
3.
www.atlavista.com
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synthèse, le secteur bancaire, RDC-Juillet 2007
* 2 Michel L. et Aimable Q.,
finance : collection gestion, 2ème Ed. Economica, Paris,
1997
* 3 Michel R. et Gérard
N., le contrôle de gestion bancaire et financier, éd. Revue
banque, Paris 2002
* 4 TSASSA, opérations
des banques et des Bourses, inédit G3 FIN ISC/GOMA 2000-2001
* 5 J. PROUVOST, mots de
l'économie, éd. Economica, 2002
* 6 Léon F., introduction
à l'informatique, éd. Destinée au Canada 1980
* 7 Jacques S, Guide de
l'analyse :les éditions d'organisation, Paris 1985
* 8 Kyenda S., Cours de
méthodologie d'analyse informatique, inédite. G2 IG ISP-BUKAVU
2003-2004
* 9 Prof.M'VIBIDULU,Cours de
questions approfondies d'informatique de gestion, inédit,L1 IG
ISP/BUKAVU 2006 - 2007
* 10 Prof, Idem
* 11 Prof.M'VIBIDULU, Cours
d'informatique de gestion, inédit, ISP-BUKAVU, 2006-2007
* 12
Http//www.Wikipedia.org(URL du 24Novembre 2007)
* 13 C.T. KASELE L.
Coursd'Access,Inédit, G2 IG, ISP-BUKAVU, 2004-2005
* 14 Prof.
M'VIBIDULU,Opcit
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