II.1.1. Préparation du lit de malade et les
signes vitaux
Concernant la préparation du lit de malade, elle est
résumée en ce terme, tout en s'assurer au préalable que
tous les draps sont propres et dépouillés de toute infection :
+ Etablir le premier drap sur matelas bien propre + Mettre en
dessus du drap un couvre lit
+ Rabattre le deuxième drap sur le couvre lit
II.2. Le pansement et le bandage
2.1. Le pansement
C'est l'action qui consiste à soigner une plaie en
utilisant un ensemble de compresses (stériles ou non ; sèches ou
humides) imprégnées ou non des
médicaments, dans le but de protéger la plaie, la
guérir ou l'isoler des infections. Il existe deux sortes de pansement
+ le pansement septique pour les plaies infectées, pour
lesquelles on utilise généralement le dakin ;
+ le pansement aseptique pour les plaies non infectées
pour lesquelles on utilise de l'alcool dénaturé. A la fin de
chaque pansement on doit couvrir la plaie d'un bandage.
2.2. Le bandage
C'est une technique appliquée pour maintenir une plaie en
place.
Le bandage est aussi appliqué soit pour
améliorer une partie du corps ou comprimer un membre. Il existe
plusieurs formes de bandages ; celui que nous avons le plus utilisé est
le bandage simple.
Le bandage simple est constitué par de tours de bande qui
peuvent être en tissu, en latex, et se recouvrent entièrement en
entourant la partie du corps concernée. Les bandes sont ici
appliquées de façon circulaire renversée, oblique,
croisée ou spiralée
II.3. Les signes vitaux
3.1. La température (T°)
Evalue la température corporelle dont la normale varie
entre 36 et 37,8, au-delà de cette valeur il y a hypothermie signant un
probable pathologie. Elle se prend à l'aide d'un thermomètre
exprimé en degré Celsius (parfois en Fahrenheit), au niveau des
aisselles, les plus souvent, au niveau rectal, de la buccal, vaginal.
Une bonne prise de température corporelle est très
déterminante dans le suivi d'un patient, dans le traitement d'une
maladie ; toute mauvaise prise pourrait même désorienter le
traitement.
3.2. La fréquence respiratoire (FR)
La fréquence respiratoire se prélève en
observant silencieusement et sans avertir le patient qui est en position fixe,
en comptant le nombre de mouvement aspiration-inspiration pendant une
durée d'une minute soit
soixante secondes et la valeur normale varie de 12 à 14
mouvements par minute. Une diminution de cette valeur s'appelle dyspnée
et une augmentation s'appelle polypnée.
Un chronomètre et un débitmètre sont
utilisés à cet effet.
3.3. La pulsation (P)
Elle se prélève au niveau du radius le plus souvent
et est appelée Pouls radial, peut aussi être prise au niveau de
l'artère carotide , de l'artère humérale, en dessous de
l'angle maxillaire, etc. en plaçant à la main gauche du patient
l'index, le majeur et le majeur sur l'artère concernée.
La valeur normale varie entre 60 à 80 pouls par minute.
Une augmentation traduit une augmentation de la pression artérielle.
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