0. Introduction
Le stage dans notre cursus médical nous permet de
concilier la pratique médicale à la théorie apprise durant
l'année académique. C'est ainsi, chaque année
académique, dans la faculté de médecine, il est
demandé à tous les étudiants, aspirants médecin
d'effectuer un stage des vacances pour ainsi concilier la théorie
à la pratique et aussi découvrir et s'habituer au monde
médical. Ce stage, devait normalement durer un mois ; les
matières sont conformes au programme de l'enseignement universitaire
à la faculté de médecine de l'université de
Lubumbashi et se fait dans une formation hospitalière du pays
agrée par la faculté.
Ce pour cela, nous avons effectué notre stage de vacances
à l'hôpital militaire de référence « Camp Vangu
», dans la période allant du 05 octobre au 02 novembre 2009 portant
sur les soins infirmiers et techniques médical. Ce stage de soins
infirmiers, destiné aux étudiants ayant terminé la
deuxième année des sciences biomédicals, a pour but
d'initier l'étudiant futurs médecin de :
? connaître les matériels de soins infirmiers,
? connaître les différents soins et techniques
devant être
administré aux malades,
? faire la distinction entre l'acte médical et l'acte
infirmier.
Ensuite, ce stage devait être sanctionné par un
rapport écrit. C'est ainsi dans les lignes qui suivent nous allons
aborder en:
+ I ère partie, La présentation de l'hôpital
militaire de références Camp Vangu,
+ II ème partie, La présentation des
différents soins et techniques effectués au cours de notre
stage,
+ III ème partie, La conclusion, les critiques et les
suggestions vont clore ce présent rapport.
I ère Partie: Présentation du
lieu de stage
I.1. Situation géographique de l'HGR
«MAJOR VANGU »
L'hôpital Militaire de Référence « MAJOR
VANGU »* se situe dans la zone urbaine de kampemba, qui est l'une de sept
institutions politico administratives de la ville de Lubumbashi. Il est
limité à l'Est par le quartier Bangonga du quel est
séparé par l'avenue Des cimetières, à l'ouest
par les installations de la Société nationale de
Chemins de fer du Congo, SNCC en sigle ; au Nord par le Camp Maramba de la SNCC
dont il est séparé par l'avenue des plaines ; et au Sud par le
marché Garage.
I.2. Historique de l'Hôpital militaire de
références « Camp Vangu
»
Au début, cette institution était un foyer social ;
en 1969 il fut
transformé en hôpital militaire pour la
première région militaire
Depuis son existence, il a subit de série de modification
dans son structure
administratif.
A l'entrée de l'AFDL, l'alliance de force de
libération, en 1997, l'hôpital
Commandant de l'hôpital
Secrétaire
Services administratifs généraux
|
Service médical
|
Service de médico technique
|
Service et annexe
|
Administrateur gestionnaire
Service de
maintenance
Mouvement et
réception
Service de
boulangerie
Cuisine
Service
d'entretien
Médecine
interne
Pédiatrie
Chirurgie
Gynéco-
obstretique
Laboratoire
Pharmacie
Kinésithérapie
Anesthésie et
Réanimation
Hygiène et
assainissement
PMI et CPN
passe sous la direction de la 6ème région
militaire
Notons que, en temps de paix, l'hôpital a une
capacité d'accueille de 70 lits et de 210 en temps de guerre.
I.3. Organigramme de l'HMR « Camp
Vangu »
II ème Partie : Présentation
des différents soins et
techniques effectués
Les stages de soins infirmiers nous a permis de fréquenter
le service de médecine interne, de pédiatrie, de chirurgies et de
maternité pour connaître les soins pouvant être
administrés aux malades.
II.1. Techniques
II.1.1. Préparation du lit de malade et les
signes vitaux
Concernant la préparation du lit de malade, elle est
résumée en ce terme, tout en s'assurer au préalable que
tous les draps sont propres et dépouillés de toute infection :
+ Etablir le premier drap sur matelas bien propre + Mettre en
dessus du drap un couvre lit
+ Rabattre le deuxième drap sur le couvre lit
II.2. Le pansement et le bandage
2.1. Le pansement
C'est l'action qui consiste à soigner une plaie en
utilisant un ensemble de compresses (stériles ou non ; sèches ou
humides) imprégnées ou non des
médicaments, dans le but de protéger la plaie, la
guérir ou l'isoler des infections. Il existe deux sortes de pansement
+ le pansement septique pour les plaies infectées, pour
lesquelles on utilise généralement le dakin ;
+ le pansement aseptique pour les plaies non infectées
pour lesquelles on utilise de l'alcool dénaturé. A la fin de
chaque pansement on doit couvrir la plaie d'un bandage.
2.2. Le bandage
C'est une technique appliquée pour maintenir une plaie en
place.
Le bandage est aussi appliqué soit pour
améliorer une partie du corps ou comprimer un membre. Il existe
plusieurs formes de bandages ; celui que nous avons le plus utilisé est
le bandage simple.
Le bandage simple est constitué par de tours de bande qui
peuvent être en tissu, en latex, et se recouvrent entièrement en
entourant la partie du corps concernée. Les bandes sont ici
appliquées de façon circulaire renversée, oblique,
croisée ou spiralée
II.3. Les signes vitaux
3.1. La température (T°)
Evalue la température corporelle dont la normale varie
entre 36 et 37,8, au-delà de cette valeur il y a hypothermie signant un
probable pathologie. Elle se prend à l'aide d'un thermomètre
exprimé en degré Celsius (parfois en Fahrenheit), au niveau des
aisselles, les plus souvent, au niveau rectal, de la buccal, vaginal.
Une bonne prise de température corporelle est très
déterminante dans le suivi d'un patient, dans le traitement d'une
maladie ; toute mauvaise prise pourrait même désorienter le
traitement.
3.2. La fréquence respiratoire (FR)
La fréquence respiratoire se prélève en
observant silencieusement et sans avertir le patient qui est en position fixe,
en comptant le nombre de mouvement aspiration-inspiration pendant une
durée d'une minute soit
soixante secondes et la valeur normale varie de 12 à 14
mouvements par minute. Une diminution de cette valeur s'appelle dyspnée
et une augmentation s'appelle polypnée.
Un chronomètre et un débitmètre sont
utilisés à cet effet.
3.3. La pulsation (P)
Elle se prélève au niveau du radius le plus souvent
et est appelée Pouls radial, peut aussi être prise au niveau de
l'artère carotide , de l'artère humérale, en dessous de
l'angle maxillaire, etc. en plaçant à la main gauche du patient
l'index, le majeur et le majeur sur l'artère concernée.
La valeur normale varie entre 60 à 80 pouls par minute.
Une augmentation traduit une augmentation de la pression artérielle.
3.4. La pression artérielle (TA)
Prélevée au niveau de l'artère
humérale, en plaçant le brassard au niveau de la face
antérieure du pli de coude gauche, traduit la pression avec laquelle le
sang parcours les parois des vaisseaux.
Un tensiomètre est utilisé a cet effet, ce
tensiomètre est fait de deux partie : un stéthoscope et un
manomètre relié à un brassard fait caoutchouc
gonflable.
La valeur énoncée après la prise comporte
deux chiffre exprimé en millimètre de Mercure (mHg) la
première énonce la pression systolique et la deuxième
énonce la diastole ; la normale est de 8/12 mHg
II.4. Injections
L'injection est une introduction d'un produit sous pression dans
l'organisme effectué à l'aide d'une seringue.
Les formes d'injections les plus utilisées sont :
+ Injection en intraveineuse (IV), elle a une action
rapide dans l'organisme puisque tous le produits sont déversés
dans la circulation générale via la veine.
+ Injection en intramusculaire (IM), la plus
utilisée, le produit est Injectés dans le muscle.
+ Injection sous cutanée (ISC), Injection
intradermique (ID), etc.
II.5. La perfusion
La perfusion est aussi une forme d'injections puisqu'elle
procède à l'introduction d'un produit à l'aide d'une
seringue mais la différence est qu'on introduit une quantité trop
important des liquides par rapport à l'injection simple. En plus elle
dure et est lente.
III. Conclusion, Critique et
Suggestion
Le deuxième stage de notre parcourt, après celui
de Santé publique, nous a encore une fois de plus aider à
s'acquérir de réalité du monde médical. Le cent
soixante heures de notre stage de soins infirmiers nous a aider à
connaître (à appliquer) les techniques de soins infirmiers,
à connaître les soins adéquat à administrer aux
malades.
A la fin de stage nous pouvons nous donner le luxe de dire qui
nous avons appliqué ce qui nous avez été enseigné
théoriquement même si cette l'application ne pourrait être
totale.
Nous avons effectué notre stage à l'Hôpital
militaire de références Camp Vangu ; qu'il nous soit permit ici
de remercier les autorités de cet hôpital pour nous avoir
accepté dans cette formation et tous les encadreurs pour nous avoir
guidé, malgré nos insuffisances, à bien mettre en
application la théorie.
Comme toute oeuvre humaine, cet hôpital accueillant et
soucieux d'encadrer les étudiants, a aussi le coté
négatif.
Nos critiques se résument en ces lignes ; Hôpital
militaire de référence Camp Vangu doit:
+ chercher à combler les insuffisances en matériels
de soins dont il subit
+ renforcer l'asepsie dans et (ou) lors de l'administration de
soins + renforcer la prise en charge des malades
+ Renforcer l'encadrement de stagiaire
Pour clore ce rapport, qu'il nous soit permis de remercier les
autorités académiques en générales et les
autorités de la faculté en particulier pour avoir mis à
notre disposition cette occasion utile à notre formation.
Nous remercions Le Très Haut, l'Eternel qui est qui est et
qui vient. Nous remercions également les personnes qui nous soutiennent
de loin ou de près, tant sur le plan financier, matériel,
spirituel, que psychologique qu'ils ne se lassent pas et qu'ils continuent
à nous soutenir sur ce long chemin et d'une manière
particulière à Papa Désiré Mulumba pour son aide
combien louable pour notre formation, La famille Mbuyi et tous les amis de la
promotion.
1
Table de matières
Introduction 1
Chapitre I : Présentation de lieu de stage 2
I.1. Situations géographique de l'HMR «
Camp
Vangu » 2
I.2. Historique de l'HMR « Camp
Vangu » 2
I.3. Organigramme de l'HMR « Camp
Vangu » 3
Chapitre II : Soins et techniques effectués 4
II.1. Les Techniques 4
II.2. Le Pansement et Le bandage 4
II.3. Les Signes vitaux 5
II.4. Les Injections 6
II.5. La Perfusion 7