SIGLES ET ABREVIATIONS
ASBL : Association sans but
lucratif
BIT : Bureau International du
Travail
COOPEC : Coopérative d'Epargne
et de Crédit
COOPECCO : Coopérative d'Epargne
et de Crédit pour le Développement au Congo
CRONGD-NK : Conseil
Régional des Organisations Non Gouvernementales de
Développement.
IMF : Institution de Micro Finance
ISC : Institut Supérieur de
Commerce
MECREGO : Mutuelle d'Epargne et de
Crédit de Goma
ONGD : Organisation Non Gouvernementale de
Développement
RDC : République
Démocratique de Congo
TFC : Travail de Fin de Cycle
0 INTRODUCTION
0.1
PROBLEMATIQUE
Selon les réalités modernes, la vie
coopérative et solidaire est d'ordre général. Aucune
personne ne peut vivre de lui-même quel que soit son rang social. Il en
va de même dans les pays occidentaux réputés pour leur
développement qui, eux aussi, nécessitent l'aide des pays
partenaires dans tel ou tel autre domaine ; surtout le domaine
économique.
C'est dans le cadre de la solidarité et
coopération entre Etats que nous connaissons aujourd'hui les Etats Unis
d'Amérique constitués d'une union des petits états
unissant leurs moyens en vue de s'en sortir de certaines difficultés
pour une auto mise en charge. Faudra-t-il parler aussi de l'Union
Européenne, de l'Union Africaine et que sais-je encore qui, de
même voudront coopérer solidairement.
L'esprit solidaire et coopératif est aussi remarquable
dans notre région. Nous trouvons partout et à plusieurs places
des personnes qui s'unissent en organisation sociales pour une assistance
mutuelle. Ces organisations mutuelles ou sociales interviennent dans plusieurs
domaines : domaine commercial, domaine financier, domaine agricole, pour
ne citer que ceux-ci. Notre étude s'intéressera beaucoup plus ou
domaine commercial.
Ainsi, pour s'entraider, ces personnes s'organisent en groupes
restreints pour une assistance mutuelle en titre de crédit rotatif sans
intérêt au remboursement, la collecte des fonds et l'octroie des
crédites et le remboursement se faisant réciproquement entre les
différents membres dudit groupe. Par ce fait, nous remarquerons que ces
opérations manqueraient de sécurité financière
lesquelles opérations peuvent avoir perte des fonds et
déception comme résultats au moment où l'un des membres,
après qu'il ait bénéficié des fonds des autres,
tomberait dans l'insolvabilité.
Pour palier au problème d'absence de
sécurité financière, dans les opérations dites
« tontines », il y eu naissance des coopératives
d'épargne et de crédit qui procèdent à la collecte
des fonds et l'octroi des crédits comme font aussi les tontines à
la seule différence que pour ces dernières, le remboursement est
conditionné par le remboursement du capital et intérêt.
Malgré que ces institutions se présenteraient
comme une solution au problème ci haut énoncé, nous
remarquerons encore la continuité de la pratique des tontines et
principalement chez les commerçants. Ces coopératives, comme
déjà dit, procèdent à une collecte publique des
fonds sous forme d'épargnes et les distribue sous forme de crédit
rémunéré d'intérêt à leurs membres
respectifs.
Eu égard à ce qui précède, nous
nous posons les questions suivantes:
- Qu'est-ce qui justifierait l'existence de la pratique des
tontines dans le secteur d'activité commerciale de la ville de
Goma ?
- Est-ce que les coopératives d'épargne et de
crédit satisfont-elles les gens (notamment leurs membres
commerçants) pour qu'ils ne recourent plus au système des
tontines qui sembleraient ne pas avoir assez de sécurité
financière ?
- Quelles solutions pouvons-nous proposer pour orienter les
opérateurs économiques (les commerçants) vers un
système financier supposé avoir plus de sécurité
financière ?
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