REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix -Travail - Patrie Peace- Work- Fatherland
UNIVERSITE DE YAOUNDE I UNIVERSITY OF YAOUNDE
I
FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCE
DEPARTEMENT DES SCIENCES DE LA TERRE DEPARTMENT
OF EARTH SCIENCES
LABORATOIRE DE GEOLOGIE DE L'INGENIEUR ET
D'ALTEROLOGIE
ETUDE PIEZOMETRIQUE ET CARACTERISATION
HYDROCHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES DU BASSIN DE LA BIBAKALA (NORD OUEST
DE NGAOUNDERE)
Mémoire rédigé et soutenu en vue de
l'obtention du Diplôme d'Etudes Approfondies (DEA)
en Sciences de la Terre Option : Sciences
Géotechniques et
Hydrotechniques Spécialité : Sciences
Hydrotechniques
Par :
KOUASSY KALEDJE Paulin Sainclair
Maître ès Sciences de la Terre Matricule :
04W589
Sous
La supervision de : La direction de :
Pr. EKODECK Georges Emmanuel Pr. NGOUNOU NGATCHA
Benjamin
Professeur Maître de Conférences
Faculté des Sciences Faculté des Sciences
Université de Yaoundé I Université de
Ngaoundéré
SOMMAIRE
Dédicaces ii
Avant - propos iii
Liste des abréviations v
Liste des figures vi
Liste des tableaux vii
Résumé viii
Abstract ix
Introduction 1
Chapitre I : Cadre naturel et présentation du
bassin de Bibakala 3
I.1. Cadre naturel 3
I.2. Présentation du bassin de Bibakala :
Caractéristiques géométriques 15
Chapitre II : Matériels et méthodes
22
II.1. Matériels et méthodes en hydrodynamique
22
II.2. Matériels et méthodes en hydrochimie des
nappes 24
Chapitre III : Résultats et discussion
28
III.1. Résultats 28
III.2. Interprétation des cartes
piézométriques 33
III.3. Chimie des eaux 45
Conclusion et perspectives 59
Références bibliographiques 61
Table des matières 67
Annexes 70
DEDICACE
Je dédie ce travail :
A mes parents, KALEDJE Charles et
MAKALA Charlotte, qui sont pour moi une source d'encouragement
et de soutien, qu'ils voient dans ce travail la récompense de leur
endurance, de leurs nombreux sacrifices et de mes sincères
remerciements.
A mes frères et soeurs avec qui, tous les jours de ma vie,
je partage les bienfaits de l'Amour de Dieu. Je pense ici à :
AFIBA KALEDJE Rosy Sandrine ;
MOUCHINGAM KALEDJE Séverin Joël ;
NGONMANG KALEDJE Christel Blaise;
DACHIVEE KALEDJE Minette Elisée.
Je vous aime tous d'un Amour sans partage. Puisse Dieu, le
Père de Jésus et le notre, vous accorder ses grâces en
surabondance afin que, tous les jours, vous expérimentés un peu
plus le mystère du sacrifice de la croix.
« La gloire de Dieu c'est l'homme debout »
AVANT-PROPOS
Au moment où j'achève ce mémoire qui a
été réalisé à la Faculté des Sciences
de l'Université de Ngaoundéré pour le compte du
Laboratoire de Géologie de l'Ingénieur et d' Altérologie
au Département des Sciences de la Terre de la Faculté des
Sciences de l'Université de Yaoundé I, il me tient à coeur
dire merci à Dieu sans qui je n'aurai rien pu faire et d'exprimer ma
gratitude à tous ceux, qui d'une manière ou d'une autre, ont
contribuer à sa réalisation.
Au Professeur Georges Emmanuel EKODECK,
Responsable du Laboratoire de Géologie de l'Ingénieur et
d'Altérologie de l'Université de Yaoundé I pour avoir
accepté de m'accueillir dans son unité doctorale et pour la
qualité des enseignements reçus, je voudrais exprimer toute ma
gratitude.
J'exprime mon profond respect et toute ma reconnaissance au
Pr. Benjamin Ngounou Ngatcha, Enseignant/Chercheur,
Maître de Conférences, pour la confiance qu'il m'a
témoignée en acceptant personnellement la direction et le suivi
de mes travaux.
Je tiens à dire ma reconnaissance à tous mes
enseignants du département des Sciences
de la Terre et particulièrement à ceux du
Laboratoire de Géologie de l'Ingénieur et d'Altérologie de
l'Université de Yaoundé I :
- le Professeur Véronique Kabeyene Beyala Kamgang
;
- les Docteurs Mvondo Ondoua, Medjo, Ngo Bidjeck, Bondjé,
Ndam Ngoupayou.
Je n'oublie pas ceux qui m'ont initié dans la
géologie, mes enseignants du
Département des Sciences de la Terre de
l'Université de Ngaoundéré, le Professeur Ngounouno I.,
les Docteurs Tchameni R., Nguetnkam J. P., Nganwa A. A. et Ombolo A.
J'adresse des remerciements particuliers au Directeur de
l'aéroport de Ngaoundéré, aux responsables du Service de
la Météorologie ; de la Section Vents et Radar, et du Parc
Météorologique des installations de l'Agence pour la
Sécurité de la Navigation Aérienne pour l'Afrique et
Madagascar (ASECNA) à Ngaoundéré : les Ingénieurs
Tchassem Kamgang Jean ; Nguekeng Moïse et tous leurs collègues,
pour avoir accepté que nous travaillions dans leurs structures et pour
tout l'aide qu'ils nous ont apporté.
Je pense également à tout le personnel des
différents laboratoires du Ministère de l'Eau et l'Energie
(MINEE) où nous avons effectué nos analyses chimiques pour leur
mansuétude et pour tous leurs conseils.
Ma reconnaissance va aussi à l'endroit de toute ma
famille qui n'a ménagé aucun effort pour me soutenir tout au long
de mes études et en particulier au cours de cette année. Je nomme
ici Madame veuve Mbohou Odette et toute sa famille pour l'accueil,
l'hébergement et le soutien qu'elles m'ont réservé. Je
pense aussi à Madame Nono Pascaline pour tout ce qu'elle ne cesse de
faire pour moi. La même reconnaissance s'adresse aussi au Colonel Efoudou
Jeandot Corard et à son fils Efoudou Hervé Roméo, à
Monsieur Djoko Kouam Patrick et Nyangono Suzane.
Je voudrais également, ici, dire un grand merci
à la communauté catholique de la paroisse « Baptême de
Jésus » de la cité verte (Yaoundé) qui m'a accueilli
et m'a encadré spirituellement et moralement durant mon séjour
à l'Université de Yaoundé I.
Pendant mon séjour à Yaoundé, le Seigneur
m'a béni à travers plusieurs personnes à qui je voudrais
ici, du fond du coeur exprimer ma gratitude, mon affection et ma sincère
reconnaissance. Je pense ainsi à : Ngono Nga Raïssa Carine, Panchut
Lydie Solange, Zeuchi Fondjio Léocadie, Kwedi Arlette Yolande, Nganso
Séverine, Lewa Sara, Garba Roméo, Nana Annie, Amba Sidoine, Mine
Julien Romarick, Zengué Marcelle Gaëlle, Minso'o Edwige, Makam
Fondjio Liliane Claire, Pokarou Jacques Cédric, Goni Abdoulaye
Babatoura, Mekou Nathan Aurel, Marie Chantal, Nnomo Tecle Marlise, Mouliom
Adeline, Belembete Ida, Mabang Emina Gladys. Savoir que tant de personnes
m'aiment et m'aident me rend fort fier.
Mes remerciements s'adressent aussi à tous mes
camarades du Laboratoire de Géologie de l'ingénieur et
d'Altérologie avec qui j'ai partagé de nombreuses
expériences. Je pense particulièrement à Fagny Aminatou,
Fouépé Alain, Kpoumié Amidou, Mendounga Dorothée,
Ngalamo Adélaïde, Ngeuleu Stéphane, Offa Engelbert
Désiré, Nwalal Maouck Jacob, Tedjio Michelle, Tamonkem Roger,
Temoua Djoum, Yowa Léonard.
A tous les membres du jury qui ont daigné laisser leurs
multiples occupations pour se donner la peine d'examiner ce travail, je leur
suis infiniment reconnaissant. Les critiques et
suggestions qu'ils apporteront contribuerons certainement
à rehausser la valeur scientifique de ce travail.
Je ne saurais terminer sans dire ma reconnaissance à
tous mes voisins, ainsi qu'à tous ceux qui de prés ou de loin ont
participé à la réalisation de ce travail et dont les noms
ne figurent pas ici. A tous ces anonymes, je dis un grand merci.
Enfin pour toutes les personnes ci-dessus citées et
pour tous les autres que je porte dans mon coeur, je formule la prière
suivante : « puisse Dieu notre Père, Tout Puissant, Omniscient et
Omniprésent, qui a été témoin de tout ce que vous
avez fait pour moi, vous accorde une récompense plus grande selon sa
volonté. Amen ».
LISTE DES ABREVIATIONS
ASECNA : Agence pour la Sécurité de la Navigation
Aérienne en Afrique et à Madagascar AFNOR : Association
Française des Normes
mg/l : milligramme par litre méq/l :
milliéquivalent par litre
OMM : Organisation Mondiale de la Météorologie
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
pH : potentiel d'hydrogène
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
ppm : partie par million
SNEC : Société Nationale des Eaux du Cameroun
SNV : Société Néerlandaise d'assistance au
Développement
UE : Union Européenne
VMA : Valeurs Maximales Admisses
ìS/cm : micro siemens par centimètre
°C : degré Celsius
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Histogramme de la variation
des précipitations de la période 1991-2005 Figure
2 : Histogramme de l'évolution des précipitations
mensuelles de 1991 à 2005 Figure 3 : Courbes de
variation de la température de 1991 à 2005
Figure 4 : Courbe de variation de
l'évaporation (Piche) pour la période de 1991-2005
Figure 5 : Photographie de la végétation
dans le bassin de Bibakala
Figure 6 : Photographie de la savane
herbacée du bassin de Bibakala
Figure 7 : Esquisse de la géologie
du plateau de l'Adamaoua (d'après Toteu et al., 2001) Figure
8 : Carte du bassin versant de la Bibakala
Figure 9 : Carte de localisation des
points d'échantillonnage
Figure 10 : Carte de positionnement des
points de mesures dans le bassin versant Figure 11 :
Carte piézométrique du bassin de Bibakala en date du 12
août 2005 Figure 12 : Carte
piézométrique du bassin de Bibakala en date du 26 août 2005
Figure 13 : Carte piézométrique du bassin
de Bibakala en date du 02 septembre 2005 Figure 14 :
Carte piézométrique du bassin de Bibakala en date du 29 septembre
2005 Figure 15 : Carte piézométrique du
bassin de Bibakala en date du 07 octobre 2005 Figure 16
: Carte piézométrique du bassin de Bibakala en date du 21 octobre
2005 Figure17 : Courbe des variations de la cote d'eau
au niveau des zones d'alimentations
Figure 18 : Courbe des variations de la
cote d'eau au niveau des zones d'alimentations Figure
19 : Courbe des variations de la cote d'eau au niveau des zones de
drainages Figure 20: Courbe des variations de la
cote d'eau au niveau des zones de drainages
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Récapitulatif des
donnés des paramètres hydroclimatiques pour la période
de
1991 à 2005
Tableau 2: Résultats des mesures
dans le bassin de la Bibakala en ce qui concerne les
coordonnées géographiques.
Tableau 3 : Mesures des niveaux statiques
en mètre des puits pour la période allant du 12 août au 25
nov. 2005
Tableau 4 : Mesures
piézométriques en mètres
Tableau 5 : Masses équivalentes et
facteurs de conversion méq/l - mg/l des principaux ions
Tableau 6 : fiche des résultats de laboratoire
de l'échantillon Bib E 01
Tableau 7 : fiche des résultats de
laboratoire de l'échantillon Bib E 02 Tableau 8
: fiche des résultats de laboratoire de l'échantillon Bib E 03
Tableau 9 : fiche des résultats de laboratoire
de l'échantillon Bib E 04 Tableau 10 : fiche des
résultats de laboratoire de l'échantillon Bib E 05
Tableau 11 : fiche des résultats de laboratoire
de l'échantillon Bib E 06 Tableau 12 : fiche des
résultats de laboratoire de l'échantillon Bib E 07
Tableau 13 : fiche des résultats de laboratoire
de l'échantillon Bib E 08 Tableau 14 : fiche des
résultats de laboratoire de l'échantillon Bib E 09
Tableau 15 : fiche des résultats de laboratoire
de l'échantillon Bib E 10 Tableau 16 : fiche des
résultats de laboratoire de l'échantillon Bib E 11
Tableau 17 : fiche des résultats de laboratoire
de l'échantillon Bib E 12
RESUME
Le bassin versant de la Bibakala est l'un des nombreux bassins
que compte la région de Ngaoundéré. Il se trouve au Nord -
Ouest de la Ville et couvre une superficie de 3, 95 km2. Ce bassin
est soumis à un climat tropical humide. Les formations
géologiques rencontrées, sont des granitoïdes panafricains
sur lesquelles reposent des sols ferrallitiques typiques subdivisés en
deux sous groupes (les sols rouges dérivants des roches
métamorphiques anciennes et les sols rouges formés sur des
basaltes anciens) et des sols hydromorphes.
Du 12août au 25 novembre 2005, une étude visant
la compréhension des phénomènes hydrodynamiques et la
caractérisation des eaux dans le bassin de Bibakala a été
menée. La méthodologie de l'étude est basée sur les
mesures continues et hebdomadaires des battements de la nappe dans les puits.
Le but final de ce travail est la réalisation des cartes
piézométriques de l'aquifère qui permettra une meilleure
compréhension des transfères des filets liquides souterrains
d'une part, la dynamique de quelques paramètres physico-chimiques
indicateurs de la pollution de la nappe.
Des résultats obtenus, on peut dire que :
- dans ce bassin, le comportement hydrodynamique est
étroitement lié aux fluctuations pluviométriques ;
- l'analyse de la morphologie de la surface
piézométrique révèle que les niveaux de l'eau
connaissent une remontée maximale en août et une baisse maximale
en septembre, l'amplitude périodique de la variation des eaux oscille
autour de 1, 09 m ;
- les cartes piézométriques du bassin
révèle deux types d'écoulements : convergents et
divergents. Les puits numéros 1, 2, 3 et 20 se prêtent facilement
aux implantations des ouvrages de captage des eaux souterraines.
- les teneurs des cations et des anions révèlent
que les eaux souterraines de la Bibakala sont de bonne qualité du point
de vu chimique, car la quasi totalité des résultats sont
très largement inférieures aux valeurs maximales admissibles de
Moll (2005) et ainsi qu'à celles de l'OMS (1993) et de l'UE (1998).
Mots clés : Bassin versant de la
Bibakala ; étude piézométrique ; paramètres
physicochimiques ; eaux souterraines.
ABSTRACT
The bide basin of the Bibakala is one of many basins that
Ngaoundere region count. It is found at the North-West of the town and covers a
surface of 3, 95 km2. that basin is submitted to a humid tropical
climate. Geological formations found are the panafricans granites on which are
the typical ferrallitics soils subdivided into two subgroups (red soils
deriving from elders metamorphics rocks and red soils formed on elders basalts)
and the hydromorphes soils.
From 21st august to 25th november 2005,
a study aiming the comprehension of hydrodynamics phenomena and the
characterization of water in the Bibakala basin was carried out. The
methodology of study restful on continuing measures and weekly expanse's
beating of the well. The final aim of this work is the the realisation of
piezometricals maps of aquifer which will permit a better comprehension of
transfer of the underground liquids trickles in one part, the dynamic of some
physicals and chemicals parameters indicators of the expanse's pollution.
From the results obtained, we can say that :
- in that basin, the hydrodynamic behavior is closely link to
pluviometrics fluctuations
;
- the morphology analysis of the piezometrical surface reveals
that water levels kwon a maximal rising in august and maximal drop in
september, periodical amplitude of the variation of water fluctuates around 1,
09 m ;
- piezomotricals maps of basin reveal two type of flows :
convergents and divergents flows. Wells numbers 1, 2, 3 and 20 easily lend
themselves to implantations of harness work of underground water ;
- cations and anions contents reveal that underground waters
of Bibakala are of good quality in chemical's point of view, because almost all
the results are largely inferior to maximal contents acceptable of Moll (2005)
and as well as those of WHO (1993) and EU (1998).
Keys words : Bide basin of the Bibakala ;
piezometrical study ; physicals and chemicals parameters ; underground
waters.
INTRODUCTION
La zone que couvre le bassin de la Bibakala est située
dans la province de l'Adamaoua au Nord-Ouest de la ville de
Ngaoundéré. Elle s'intercale entre les parallèles
7°19.389' et 7°21.254' de latitude Nord et les méridiens
13°34.472' et 13°35.367' de longitude Est. Elle dispose d'une
altitude moyenne qui oscille entre 1050 et 1100 mètres.
Dans le bassin de la Bibakala comme dans la ville de
Ngaoundéré, le problème d'approvisionnement en eau se pose
aussi bien en terme d'accessibilité, qu'en terme de qualité. La
majorité des ménages, parce que non reliés au
réseau urbain de distribution d'eau traitée (SNEC), pour
plusieurs raisons parmi lesquelles l'absence de bornes fontaines publiques,
pour s'approvisionner en eau, se retournent vers les eaux naturelles : puits,
forages, etc. (Ngounou Ngatcha et al., 2006).
En effet, dans le bassin de la Bibakala où la nappe
phréatique est mise à rude contribution et où, les
activités humaines exercées en surface (abattoir ;
décharges de toutes sortes ; maraîchage ; etc.), l'acquisition
d'une eau de bonne qualité en quantité suffisante n'est pas
toujours chose facile. Tenant du fait que les usagers de l'eau pour la plupart
ne tiennent pour critère de qualité de l'eau que son aspect
physique (Tejiogap et al., 2001), alors que même incolore, l'eau est le
véhicule le plus commun et le plus important de transmission des
maladies (Rodier, 1976 ; Lanoix et Roy, 1976 ; Sauwyer et Carty, 1978). Afin de
pouvoir déterminer la variation (fluctuation) de la surface de la nappe
; de déceler l'origine des différentes minéralisations
existantes et leurs teneurs respectives dans les eaux souterraines du bassin de
la Bibakala ce travail a été réalisé.
Notre travail qui porte sur l'étude
piézométrique et la caractérisation hydrochimique des eaux
souterraines du bassin de la Bibakala a pour but de faire une collecte
de données qui permettra à terme : d'une part à travers
les cartes piézométriques établies, de mieux comprendre le
fonctionnement hydrodynamique des eaux souterraines de cet hydrosystème.
Résultats qui permettrons à coup sûr, aux populations des
quartiers (Bibakala ; Baladji I et II ; Champ de prière ; Joli soir ;
Madagascar ; etc.) couverts par le bassin versant de Bibakala de prendre des
précautions lors de l'implantation des ouvrages de captages ; et d'autre
part d'analyser dans ces eaux souterraines, des cations et des anions afin, de
comparer ces résultats à ceux proposés par les normes de
l' OMS, de l'AFNOR et de l'UE. De plus rechercher l'origine de la
minéralisation de ces eaux.
Le présent travail qui est le fruit du traitement des
résultats collectés sur le terrain pour l'étude
piézométrique sur la période du 12 août au 25
novembre 2005 et des analyses
effectuées au Laboratoire du Service des Analyses des
Substances Fluides (MINIMDT) en ce qui concerne la caractérisation
hydrochimique des eaux souterraines, repose sur trois (03) chapitres :
- le chapitre premier fait l'objet de la présentation du
milieu naturel;
- le deuxième chapitre, recense le matériel et les
méthodes;
- le troisième chapitre quant à lui, traite des
résultats et interprétations.
CHAPITRE I : CADRE NATUREL ET PRESENTATION DU BASSIN DE
LA
BIBAKALA
I.1. Cadre naturel
Le cadre naturel du bassin de la Bibakala sera abordé,
dans ce travail, sur sept aspects qui sont : la situation géographique,
le climat, la végétation, la géologie, la
géomorphologie, la pédologie et les activités humaines.
I.1.1. Situation géographique
La ville de Ngaoundéré se trouve entre
7°19.389' et 7°21.254' de latitude Nord et 13°33'40» et
13°35'51» de longitude Est. Elle est située à environ
900 à 1500 m d'altitude en moyenne (Ngounou Ngatcha et al., 2006) sur la
dorsale orographique de l'Adamaoua, d'orientation N 70 ° E, au niveau de
la jonction avec la «ligne du Cameroun» de direction N 30 ° E.
C'est dans cette ville que se trouve le bassin de Bibakala objet de notre
étude.
Le bassin de la Bibakala est situé à l'Ouest de
Ngaoundéré et occupe la zone comprise entre les parallèles
7°19'54» et 7°21'06» de latitude Nord et les
méridiens 13°34'06» et 13°35'48» de longitude Est.
Il collecte avec le bassin de Djarendi les eaux de la zone Ouest et Sud de la
ville de Ngaoundéré (fig. 1).
I.1.2. Données climatiques
Les facteurs climatiques que sont : les températures,
les précipitations, et les masses d'air (vents) sont responsables en
partie, de l'originalité du climat camerounais (Seck et Tourzard, 1981;
Sighomnou, 2004 ; Bring, 2005). Le bassin de la Bibakala comme l'ensemble du
bassin de la Vina-Nord présente un climat tropical humide dans un
domaine climatique soudanien tropical, dont l'étendu va du 7° au
10° de latitude Nord environ (Suchel, 1972 ; Seck et Tourzard, 1981 ;
Sighomnou, 2004 ; Bring, 2005).
L'étude des paramètres hydroclimatiques sur les
15 dernières années (de 1991 à 2005) obtenus à la
station météorologique de Ngaoundéré (tableau 1)
montre que, les pluies sont très abondantes et tombent de la mi mars au
mois d'octobre, et la saison sèche a une durée qui est en moyenne
de cinq mois. Elle va de novembre à mars.
Par manque de données sur le bassin de la Bibakala,
l'observation des données hydroclimatiques (pluviométrie,
température, vents, évaporation et évapotranspiration) a
été faite à la station de Ngaoundéré
météorologie dans les installations de l'ASECNA au niveau de
l'aéroport de Ngaoundéré.
Figure 1 : Carte de localisation du
bassin versant de la Bibakala
Tableau 1 : Récapitulatif des
donnés des paramètres hydroclimatiques pour la période de
1991 à 2005
Années
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
Vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Moyennes annuelles
|
Totales annuelles
|
Directions
|
vitesses (m/s)
|
2005
|
15, 4
|
40, 2
|
122, 9
|
1474, 4
|
87, 0
|
N-NE
|
1 à 6
|
2004
|
14, 8
|
39, 7
|
125, 5
|
1506, 4
|
86, 5
|
N-NE, S-SW
|
1 à 6
|
2003
|
14, 8
|
39, 1
|
129, 3
|
1551, 8
|
89, 5
|
S-W
|
1 à 6
|
2002
|
12, 8
|
39, 6
|
120, 0
|
1439, 0
|
86, 2
|
N-NE
|
1 à 7
|
2001
|
11, 5
|
39, 9
|
106, 3
|
1275, 2
|
91, 7
|
N-NE
|
1 à 7
|
2000
|
11, 3
|
40, 1
|
128, 2
|
1539, 0
|
85, 3
|
N-NE, S-SW
|
1 à 6
|
1999
|
12, 4
|
39, 5
|
127, 1
|
1525, 8
|
79, 4
|
NE-E
|
1 à 5
|
1998
|
13, 0
|
40, 1
|
117, 8
|
1413, 1
|
93, 7
|
N-NE, SW-S
|
1 à 4
|
1997
|
12, 4
|
39, 0
|
135, 1
|
1621, 5
|
85, 3
|
NE-N, E
|
1 à 5
|
1996
|
12, 9
|
38, 4
|
116, 9
|
1403, 4
|
83, 2
|
NE-N, SW
|
1 à 5
|
1995
|
12, 8
|
38, 7
|
119, 4
|
1432, 8
|
83, 0
|
NE-N
|
1 à 5
|
1994
|
13, 1
|
38, 2
|
117, 6
|
1411, 2
|
84, 5
|
NW-N
|
1 à 6
|
1993
|
13, 0
|
38, 6
|
120, 1
|
1441, 2
|
84, 1
|
N-NE
|
1 à 7
|
1992
|
12, 6
|
39, 2
|
130, 8
|
1569, 6
|
85, 9
|
N-NE
|
1 à 7
|
1991
|
12, 8
|
38, 4
|
117, 6
|
1411, 2
|
94, 1
|
N-NE
|
1 à 7
|
Source : ASECNA de
Ngaoundéré
I.1.2.1. Pluviométrie
La pluviométrie est le paramètre hydroclimatique
qui joue le rôle majeur dans l'évolution des
écosystèmes de la région (Letouzey, 1986 ; Tsalefac,
1991).
De 1991 à 2005, les précipitations varient tant
en durée (8 mois : mars - octobre pour les années 1996 ; 1997 ;
1999 ; 2000 ; 2002 et 7 mois : avril - octobre pour les autres années) ;
qu'en intensité : elles atteignent le maximum annuel en 1997 avec 1621,
5 mm de hauteur d'eau et le minimum se situe à 1275, 2 mm au cours de
l'année 2001 (fig. 2). La
détermination du régime pluviométrique
passe par la répartition moyenne de la pluviométrie et par le
nombre moyen des jours pluvieux. En août (mois le plus pluvieux pendant
les 15 dernières années), la répartition moyenne est de
353,9 mm entre 1991 et 2005 pour la position géographique 7°21' de
latitude Nord et 13°34' de longitude Est (coordonnées de station
météorologique: ASECNA). La saison pluvieuse oscille entre mars
et octobre, le restant de l'année étant sec (fig. 3).
Les pluies de Ngaoundéré en
général et comme sur le bassin de Bibakala en particulier sont
orageuses (en moyenne 103 à 107 orages par an durant les 15
dernières années). Cela se vérifie facilement quand les
grondements sourds, parfois secs du tonnerre précèdent et ou
accompagnent la plupart des manifestations pluvieuses. Il n'est donc pas
étonnant que la foudre brûle les arbres et incendie
fréquemment la savane comme l'a déjà signalé Suchel
(1972) ; Seck et Tourzard (1981) ; Bring (2005).
Precipitations annuelles (mm)
1800
1600
1400
1200
1000
400
200
800
600
0
Années
Figure 2 : Histogramme de la variation
des précipitations de la période 1991-2005.
Precipitations des moyennes mensuelles (mm)
400
350
300
250
200
150
100
50
0
J F M A M J J A SON D
Années
Figure 3 : Histogramme de
l'évolution des précipitations mensuelles de 1991 à
2005
I.1.2.2. Températures
Le plateau de l'Adamaoua est caractérisé par une
température modérée. Dans la ville de
Ngaoundéré, la température moyenne annuelle se situe
autour de 25 °C. Nous avons noté une augmentation de cette
dernière d'environ 2 °C par rapport à la période
1928-1995 étudiée par Bring (2005) et aux résultats de
Sighomnou (2004) qui l'ont située autour de 22,7 °C et 23,3 °C
respectivement. L'Adamaoua a dans son ensemble, une forte amplitude diurne.
L'exemple nous est donné par la moyenne annuelle de l'amplitude des mois
extrêmes à Ngaoundéré : 17 °C en janvier
(1991-2005) pour l'amplitude la plus forte et 8,8 °C en novembre
(1991-2005) pour celle la plus faible.
La température maximale annuelle la plus
élevée est celle de 2005 : 40,2 °C, alors que celle la plus
basse appartient à l'année 1994 et, est de 38,2 °C. En ce
qui concerne les minima, nous notons également que l'année 2005 a
le minimum le plus élevé : 15,4 °C, tandis que celui le plus
bas correspond à l'année 2001 (fig. 4).
I.1.2.3. Masses d'air : les vents
Les vents ont en général une direction Nord
à Nord-Est et des vitesses allant de 1 à 6 m/s. De novembre
jusqu'en mars, pour toute la période, nous notons une fréquence
excessive de la direction Nord avec, 5,5 m/s de vitesse moyenne. Par contre de
avril à octobre, on note une dominance des vents en direction du
Nord-Est, soufflant en moyenne avec des vitesses légèrement
supérieures aux premières (6 m/s). Ce qui vient une fois de plus
confirmer les résultats de Bring (2005).
Les valeurs des pourcentages ne s'éloignent pas trop de
50 %. Elles sont comprises entre 52 % et 60 %. Cette situation est due, comme
le soulignent Suchel (1988) ; Bring (2005) et le confirme Sighomnou (2004),
à la remarquable vigueur de l'alizé de saison sèche
impulsée par l'anticyclone saharien. Le taux d'humidité relatif
de l'air varie en fonction du calendrier du passage des vents sur la
région.
I.1.2.4. Evaporation et Evapotranspiration
La valeur de l'évaporation dépend du pouvoir
évaporant des paramètres qui la conditionne. Ainsi dans la
région de Ngaoundéré et comme partout ailleurs, par un
ciel clair, lorsque l'intensité solaire est forte,
l'évapotranspiration potentielle annuelle est importante.
L'évolution en dents de scie des valeurs annuelles de
l'évaporation piche de 1991 à 2005, qu'on note, sur la figure 4,
varient de 79,4 mm (1999) à 94,1 mm (1991), pour des pluies
journalières de probabilité annuelle de 60 à 100 mm et
pour un nombre d'heure d'ensoleillement effectif de 2250 à 2750 h par
an. Ces résultats sont également en conformité avec ceux
de Bring, 2005 même-ci, il existe un écart de 1, 5 à 2%.
Temperatures (t)
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
A n n é e s
Tm in. Tm oy . Tm ax .
Figure 4 : Courbes de variation de la
température de 1991 à 2005
Evaporations piche (mm)
100
95
90
85
80
75
70
91-
19
92-
19
93-
19
94-
19
95-
19
96-
19
97-
19
Années
98-
19
99-
19
00-
20
01-
20
02-
20
03-
20
04-
20
05-
20
Figure 5 : Courbe de variation de
l'évaporation (Piche) pour la période de 1991-2005
I.1.2.5. Indice d'aridité
Noté, A, l'indice d'aridité de
De Martonne est un nombre sans unité, qui nous permet grâce
à l'échelle de ce dernier (échelle de De Martonne
ci-dessous) de classer en fonction de son degré d'aridité une
région donnée.
Echelle de De Martonne
A < 10 : Aridité.
10 = A = 20 : Tendance à la
sécheresse. A > 20 : Humidité suffisante.
Il est calculé à l'aide de la formule : A =
P / (T+10)
Pour la station de Ngaoundéré aéroport au
niveau des installations de l'ASECNA, l'indice d'aridité a
été déterminé comme suit :
A = 1539,6 / (26,39 + 10) = 42,39
Cette valeur de A = 42,39 nous permet, de dire
que la ville Ngaoundéré en général se trouve dans
une zone possédant une humidité suffisante car A
> 20.
I.1.3. Végétation
La variation des données climatiques
(pluviométrie, température, vents) des 15 dernières
années, n'est pas sans incidence sur les écosystèmes
environnementaux de la ville de Ngaoundéré (Tsalefac, 1991).
Le bassin de la Bibakala fait partie de la région naturelle de la
savane qui appartient elle-même à l'Adamaoua.
Dans l'Adamaoua en général et
particulièrement à Ngaoundéré où se trouve
le bassin de Bibakala, la végétation est constituée par la
savane arbustive très ouverte (fig. 6) avec la présence
d'espèces comme Adansonia digitata (Baobab), Zizyphus
mauritiana (Jujubier), Tithonia diversifolia, Vitex donania, Annona
senegalis,Piliostigma thoningii,Entada africana (Brey et Mapongmetssem,
2005), provenant du passage latéral de la forêt dense (Sud, Centre
et Est du Cameroun) à la savane graminéenne et herbacée
(fig. 7) constituée d'espèces telles que Manihot esculenta
(Manioc), Cassia javanica, Annona squamosis, Hibiscus
esculentum
(Gombo), Hibiscus sabdarifa (Oseille),
Arachis hypogea (Arachide), Pemsetum penpueum (Brey et
Mapongmetssem, 2005).
Dans le bassin, la hauteur moyenne des plantes
herbacées varie de 15 cm à 1 m. celle des arbustes
présentant des troncs ayant 0,2 à 0,7 m de diamètre est
compris entre 3 à 6 m. Nous pouvons aussi noter la présence
à certains endroits des arbres avec 7 à plus de 10 m de haut,
pour des diamètres de troncs moyens de 0,5 à 1,5 m.
N
Bibakala
Arbustes
2 m
Figure 6 : Végétation
ouverte dans le bassin de Bibakala
N
Figure 7 : Zone marécageuse dans
le bassin de Bibakala
I.1.4. Géologie
L'histoire géologique de Ngaoundéré serait
marquée par trois évènements majeurs :
- une longue période d'érosion continentale allant
du Précambrien au Crétacé, - l'apparition du volcanisme
qui dure du Crétacé au Quaternaire,
- la tectonique du socle ayant joué à plusieurs
reprises et, est responsable de la structure en horst et graben du plateau de
l'Adamaoua, présentée sur la figure 8 (Seck et Tourzard, 1982 ;
Eno Belinga, 1984 ; Ngounouno, 1998 ; Toteu et al., 2001).
Le plateau de l'Adamaoua présente des horsts d'altitude
moyenne de 1100 m sur lesquels sont épanchées de grandes
coulées basaltiques accompagnées de trachytes et de
trachyphonolites (Temdjim, 1986 ; Ngounouno, 1998 ; Ngounouno et al., 2000 ;
Ngounouno et al., 2001). Le centre du plateau est marqué par des formes
molles à peine accentuées et des vallées
marécageuses, comme le bassin de la Bibakala, parsemées de monts
ou « Ngao » et de cônes volcaniques. A l'Ouest de la
ville, nous avons des reliefs montagneux avec les collines encore
appelés « Tchabals » dans la régions de
Ngaoundéré (Seck et Tourzard, 1982 ; Toteu et al., 2000 ;
Ngounouno et al., 2001) et le volcanisme couvre les zones Nord, Est et
Sud (Ngounouno, 1998 ; Ngounouno et al., 2000 ; Ngounouno et
al., 2001). Ce volcanisme est constitué de coulées anciennes et
des émissions récentes. Les coulées basaltiques anciennes,
complètement latéritisées se reconnaissent uniquement
grâce à leur faciès rouge d'altération (Nguetnkam et
al., 2001). En ce qui concerne les coulées basaltiques récentes,
elles se décomposent en trois unités superposées
(coulées inférieures, coulées intermédiaires et
coulées supérieures) rencontrées uniquement dans la zone
Nord (Ngounouno, 1998 ; Toteu et al., 2000 ; Ngounouno et al., 2000 ; Ngounouno
et al., 2001).
Ngounouno (1998), montre que les laves de
Ngaoundéré se localisent sur de grandes fractures panafricaines
(600 Ma) orientées N70°E qui sont le prolongement des failles
océanique de l'Atlantique Sud.
Une étude des formations superficielles dans la ville
de Ngaoundéré a permise de mettre en évidence le socle
granito gneissique panafricain représenté par des granites
d'âge Ordovicien, les granites, les gneiss et les migmatites
panafricains. Elle a également permise de dire que les formations
géologiques que nous rencontrons sont des basaltes, des trachytes et des
phonotrachytes pour la plupart reposantes sur des granites calco-alcalins
concordants et des granites alcalins discordants (Eno Belinga, 1984 ; Tchoua,
1997 ; Ngounouno, 1998 ; Ngounouno et al., 2000 ; Nguetnkam et al., 2001 ;
Ngounouno et al., 2001). On note de même, la présence des
métadiorites (sous forme d'enclaves) du socles
paléoprotérozoïque (Penaye, 1988 ; Penaye et al., 1989 ;
Toteu et al., 1994 ; Toteu et al., 2001 ; Toteu et al., 2004a ; Toteu et al.,
2004b).
I.1.5. Géomorphologie
La région présente la morphologie des hauts
plateaux volcaniques dus à des soulèvements et des effondrements
(affaissements) tectoniques (Lassere, 1961; Vincent, 1970 ; Ngounouno et al.,
2001 ; Tchameni et al., 2001) accompagnés d'intenses émissions
magmatiques. Ces soulèvements qui sont pour la plupart d'âges
secondaires à tertiaires reprennent certaines fractures majeurs du socle
précambrien (Toteu et al., 2001 ; Ngounouno et al., 2000 ; Ngounouno et
al., 2001). Ils s'organisent suivant deux grandes directions :
- la première orientée N30°E plus
fréquente, est celle de la « ligne du Cameroun »,
- la seconde dirigée N70°E et correspond à la
«ligne de l'Adamaoua » ou la « shear
zone de l'Adamaoua » (Penayé et al., 1989 ; Toteu et
al., 1994 ; Toteu et al., 2001 ;
Ngounouno et al., 2001; Tchameni et al., 2001).
Figure 8 : Esquisse de la géologie
du plateau de l'Adamaoua (d'après Toteu et al., 2001)
Les travaux de Moreau et al. (1987) ont montré
également que, s'agissant de la « ligne de l'Adamaoua », on
est en face d'un méga-linéairement de plusieurs centaines de km
de long représentant des rejeux d'anciennes failles d'échelles
lithosphériques (Penayé et al., 1989 ; Toteu et al., 1994 ; Toteu
et al., 2001 ; Ngounouno et al., 2001; Tchameni et al., 2001).
En résumé, la zone compte deux grandes surfaces
:
- le socle volcanique au Nord de Ngaoundéré ;
- la surface post gondwano crétacé avec 1000
à 1100 m d'altitude qui couvre plus de 75% de la région de
Ngaoundéré.
L'analyse du tracé de la rivière
Bibakala, comparativement à un certain nombre de modèles
géométriques (modèle radial, annulaire, centripète,
dendritique et baiollennette), nous montre qu'il s'agit ici d'un bassin versant
de forme dendritique.
I.1.6. Pédologie : les sols
ferrallitiques
La ville de Ngaoundéré de façon
générale et le bassin de la Bibakala de manière
particulière se trouvent sur un plateau. L'individualisation des oxydes
et hydroxydes de fer et d'alumine définie le sous ordre des sols
constitués d'altérites ferrallitiques (Segalen, 1967 ; Segalen,
1994 ; Bilong, 1988 ; Nguetnkam et al., 2002). Le processus se manifestant
seul, ces sols appartiennent au grand groupe des sols ferrallitiques typiques
lui-même subdivisé en deux types (Segalen et al., 1957 ; Segalen,
1994 ; Yongeu-Fouateu, 1986 ; Bilong, 1988 ; Nguetnkam et al., 2002) :
- les sols rouges dérivants des roches
métamorphiques anciennes ;
- les sols rouges formés sur des basaltes anciens.
Les premiers paraissent comprendre une zone moins humide. Le
climat y est encore de type équatorial mais la pluviométrie n'est
plus que de 1200 à 1400 mm par an et la saison sèche plus
marquée. Les sols formés sur basaltes anciens peuvent être
regardés comme l'aboutissement de la série évolutive des
sols formés sur roches volcaniques. La pluviométrie ici est
environ 1550 mm par an (Segalen, 1994 ; Baud et al., 1997 ; Nguetnkam et al.,
2002) et les bases échangeables ne sont présentes en moyenne que
dans l'horizon humifère (Bachelier, 1955 ; Yongeu-Fouateu, 1986 ;
Bilong, 1988 ; Nguetnkam et al., 2001).
Les cuirasses tiennent une place importante dans la
pédologie régionale ; leur nature ferrugineuse est
évidente. Les cuirasses résultent de l'érosion et, sont
d'origine non climatique (Bachelier et Laplante, 1953 ; Yongeu-Fouateu,
1986).
Dans le bassin de la Bibakala comme dans toute la
région de Ngaoundéré, le processus d'individualisation des
oxydes et des hydroxydes de fer et d'alumine peut être accompagné
par le cuirassement ou l'accumulation des matières organiques (MO). Le
bassin comporte également une large bande marécageuse avec ses
sols hydromorphes.
I.1.7. Peuples et activités
On rencontre à Ngaoundéré les Dourou
ou Dïi, Mboum et Gbaya principalement mais aussi,
des Massas, Kotokos, Mousgoums, Toupouris, Peuls et Moundangs
provenant de l'Extrême-Nord du Cameroun, des Bantous (Béti
et Fang-Béti) arrivés avec les grandes migrations
du XVIIe siècle et enfin les Bamilékés et les Bamouns,
principaux maraîchères, qui au XIXe siècle se sont
infiltrés dans tout le Sud-Est de l'Adamaoua (Atlas, 1979).
Selon le recensement agricole de 1984, l'activité
agricole occupe 827 ha. La production totale s'élève à
140.000 tonnes et la production par hectare est de 145 tonnes (SNV, 1995).
L'agriculture dans la ville et dans le bassin est aussi marquée par une
importante pratique du maraîchage avec la production de Lycopersicon
esculentum (tomate), Ipomea batatas (patate), Solanum
tuberosum (pomme de terre), la laitue, les carottes, les poivrons, etc.
(Brey et Mapongmetssem, 2005).
Au bord de la Bibakala, les populations font
paître leur bétail (boeufs, moutons, chèvres et vaches).
Les animaux se désaltèrent dans le cours d'eau. Ils laissent
leurs empreintes qui sont souvent les nids des moustiques. Le
piétinement de ces zones utilisées par les troupeaux qui viennent
s'abreuver augmente la dégradation des berges, phénomène
qui peut entraîner l'eutrophisation du cours d'eau (Dejoux, 1988 ; Ta'a
Meka, 1998 ; Satin et Béchir Selmi, 1999).
En résumé, l'occupation du sol dans le bassin
versant de la Bibakala est responsable de la morphologie biophysique du
milieu.
I.2. Présentation du bassin de Bibakala :
Caractéristiques géométriques I.2.1. Notion de bassin
versant
Le bassin versant se définit comme une zone du relief
sur laquelle tous les écoulements des eaux de surface convergent et se
rassemblent en un seul et même point appelé exutoire. Il est
limité physiquement par une ligne fictive : ligne de crête ou
ligne de partage des eaux. Cette limite ainsi définie sépare les
bassins topographiques adjacents (Castany et Margart, 1977 ; Castany, 1998 ;
Foucault et Raoult, 2003).
I.2.2. Aire et Périmètre du bassin versant
de la Bibakala
La surface se mesure à l'aide d'un planimètre
(mécanique ou électronique) ou par la méthode des petits
carrés et, est exprimée en m2 ou km2. C'est
cette dernière méthode que nous avons utilisée pour
déterminer le périmètre et la surface du bassin de la
Bibakala.
Malgré les incertitudes qui sont dues aux erreurs de
lecture, la méthode des petits carrés est acceptable. Les
résultats de cette méthode sont un bon moyen pour effectuer la
planimétrie de la surface d'un bassin.
De cette façon, le bassin de Bibakala couvre une
superficie de 3,95 km2 pour un périmètre de 7, 961 km
ou 7961 m.
La Bibakala a une direction générale
SSW-NNE avec une topographie apparente peu accidentée. Les altitudes
décroissent très faiblement du SSW (source à 1138 m) au
NNE (exutoire dans la Bini à 1103 m), mais aussi du SSE (des
points cotés 1125 m et 1138 m) au NNW (aux points cotés 1091 m
à 1103 m).
I.2.3. Relief
Le bassin de la Bibakala se trouve à l'Ouest de la
ville de Ngaoundéré. Les altitudes sont de plus en plus
élevées, et selon que l'on se dirige de l'exutoire (point le plus
bas) où la Bibakala se jette dans Mambanga, branche de la
Bini au niveau du quartier Sabon-gari vers la source (point le plus
élevé) dans les quartiers de Baladji I et II ; Bamyanga ; etc.
I.2.4. Indice de compacité de GRAVELUS
L'hydrogramme à l'exutoire d'un bassin de forme
très ramassée est très différent de celui d'un
bassin de forme allongée. L'indice de compacité de GRAVELUS est
la valeur qui permet de comparer entre eux, plusieurs bassins de formes
différentes mais, ayant la même surface.
L'indice de GRAVELUS noté k,
s'établit en comparant le périmètre du bassin à
celui d'un cercle de surface identique. Il s'obtient suivant l'équation
ci-après :
k = P / 2 ? ð S
k : indice de GRAVELUS, nombre sans dimension
S : surface du bassin versant (3, 948 km2)
P : périmètre du bassin versant (7, 961 km)
Pour le bassin de la Bibakala, la valeur de l'indice de
GRAVELUS est de : k = 7, 961 / 2 v 3.14 *
3,948
= 1, 129
1, 13
k = 1, 13
I.2.5. Rectangle équivalent
Dans la réalité, les interprétations et les
mesures étant complexes dans les bassins
versants (Shoeller, 1962 ; Anonyme, 2002), pour les rendre
plus simple, en pratique, le bassin versant est assimilé à un
rectangle ayant la même surface et le même périmètre
: c'est le rectangle équivalent. Le rectangle équivalent a pour
longueur le parcours du plus long cours d'eau à la surface du bassin et
cette longueur est donnée selon les équations suivantes :
P = 2 (L + l)
S = L * l. Elles permettent de déterminer
la valeur de L comme suit :
L = [P + v (P2 - 16 S)] / 4
L : longueur du cours d'eau le plus long
P : périmètre du bassin versant S : surface du
bassin versant
En ce qui concerne le bassin de la Bibakala, les
résultats sont les suivants :
L = [7, 961 + v (7, 961)2 - 16 * 3,
948] / 4 = 2, 09
L = 2, 09 km
Sachant que P = 2 (L + l) et S = L * l, posons :
1 / 2 P = L + l et S = L * l, on obtient,
L = 1 / 2 P - l (1)
L = S / l (2)
(1) = (2) ? 1 / 2 P - l = S / l
? (P - 2 l) / 2 = S / l
? P l - 2 l2 - 2 S = 0
En posant l = X, on obtient l'équation suivante :
- 2 X2 + P X - 2 S = 0
En remplaçant S et P par leur valeur respective,
l'équation devient donc : - 2 X2 + 7, 961 X - 7, 996
= 0
Avec la méthode du discriminant, ? = b2
- 4 a c et, tous calculs faits, le bassin de la Bibakala peut
être assimilé à un rectangle ayant pour dimensions les
résultats suivants : Longueur L : 2, 09 km,
Largeur l : 1, 89 km,
Périmètre P : 7, 96 km,
Surface S : 3, 95 km2.
I.2.6. Pente
La pente est le paramètre qui nous permet de
déterminer la vitesse avec laquelle l'eau circule dans le bassin. Elle
se calcule de deux façons :
- P = AH / S
- P = arc sin [AH / L]. C'est cette
deuxième formule que nous avons utilisée pour le calcule de cette
dernière car, en utilisant la méthodes des angles, elle est plus
précise.
P = arc sin [1138 - 1103 / 2100] = 0, 95
P = 0, 95 %
Avec P = 0, 95 %, le bassin versant de la
Bibakala a une faible pente.
I.2.7. Réseau hydrographique
La branche majeure de la Bini est constituée
par une dizaine de rivières parmi lesquelles on peut citer :
Djarendi, Mardok, Soumssoum, Mabanga et Bibakala. C'est dans
le bassin de cette dernière que nous avons effectué notre
étude hydrologique.
Selon Boulton (1954) ; Castany et Margart (1977) ; Castany
(1998) ; Foucault et Raoult (2003), le réseau hydrographique est
l'ensemble formé par les cours d'eau naturels ou artificiels, permanents
ou temporaires par où s'écoulent les eaux de ruissellement de
surface et ou provenant des nappes.
La Bibakala, sur l'ensemble de son parcours, a une
orientation générale SSW- NNE à SW - NE. Elle prend sa
source dans les hautes montagnes de la région de
Ngaoundéré au niveau des quartiers Baladji I et II, et au niveau
de Bamyanga dans les hauts massifs de l'Adamaoua. Son cours traverse une vaste
zone de marécage et une zone de prairie à presque 1080 m
d'altitude. Sa pente est faible (0, 95 %) pour un cours d'eau qui se situe en
tête de bassin (le bassin versant de la Vina du Nord). La
Bibakala circule dans un lit plat sur tout son parcours, ceci se
traduit par l'absence de chutes et de rapides.
Au premier km environ de sa source, la Bibakala
reçoit sur sa rive droite un affluent qui draine les quartiers de
Baladji I et II, avec lequel elle converge vers la Bini.
Au km 2, la Bibakala se divise en deux branches
formant ainsi un delta pour se jeter dans la Bini à l'exutoire.
A ce niveau, son lit s'élargit jusqu'à 150 à 200 m avec
des zones de débordement et d'inondation avant la Bini
où elle se déverse.
L'affluent qu'elle rencontre sur son parcours permet de
calculer quelques coefficients qui nous servirons à mieux
interpréter les résultats des mesures hydrodynamiques et
hydrochimiques effectuées sur le terrain et en laboratoire. On peut
citer comme coefficient :
- la densité de drainage,
- la densité du réseau hydrographique, - le
coefficient de drainage.
I.2.7.1. Densité de drainage
La densité de drainage est le coefficient qui permet de
savoir si le réseau hydrographique est lâche ou serré. Il
est donné par le rapport de la somme des longueurs des cours d'eaux
permanents ou temporaires sur la surface totale du bassin versant. Ce
coefficient est noté Dd.
Dd = ? Li / S
Dd : densité de drainage en km / km2
Li : longueur d'un affluent quelconque en km
S : surface du bassin en km2
Dd = 3, 580 / 3, 948 = 0, 906 km / km2
Dd = 0, 906 km / km2
Avec pour densité de drainage la valeur de Dd = 0, 906
km/km2, le bassin de Bibakala a un réseau hydrographique
très lâche.
I.2.7.2. Densité du réseau
hydrographique
La densité du réseau est donnée par le
rapport du nombre de cours d'eau temporaires ou permanents sur la surface
totale du bassin. Il est noté Dr ; un nombre sans
dimension.
Dr = N / S
Dr : densité du réseau
N : nombre de cours d'eau
S : surface du bassin versant
Dr = 2 / 3, 948 = 5, 065.10-4
Dr = 5, 065.10-4
La valeur de 5, 065.10-4, montre que le bassin de
la Bibakala n'a pas un réseau hydrographique dense (faible
densité du réseau hydrographique). Il se résume à
deux cours d'eau.
I.2.7.3. Coefficient de drainage
Noté d, le coefficient de drainage est
l'expression donnée par le rapport de la surface du bassin versant sur
la longueur totale de tous les cours d'eau qu'ils soient permanents ou
temporaires.
d = S / ? Lid : densité de drainage,
S : surface du bassin versant,
Li : longueur de tous les cours d'eau
d = 3, 948 / 3, 580
d = 1, 102
Ce résultat (d = 1, 102), montre que le
bassin n'est pas suffisamment drainé.
En conclusion, le bassin de la Bibakala, l'un des nombreux
sous bassins qui se trouve dans la ville de Ngaoundéré, Il a une
faible pente (0, 95 %). Il peut être assimilé à un
rectangle dont les dimensions sont les suivants : longueur, 2, 01 km ; largeur,
1, 89 km ; périmètre, 7, 96 km et surface, 3, 95 km. Il n'est pas
suffisamment drainé (d = 1, 102). Il possède un très
lâche réseau hydrographique (Dd = 0, 906 km/km2) et,
une très faible densité (Dr = 5, 065.10-4).
CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES
La réalisation de ce travail demande un matériel
approprié et une méthodologie stricte et rigoureusement
menée tant au niveau de l'étude piézométrique que
de la caractérisation hydrochimique des eaux souterraines. Dans ce
chapitre, nous allons présenter ce matériel et les
différentes méthodes utilisés dans la réalisation
de cette étude.
II.1. Matériels et méthodes en
hydrodynamique II.1.1. Matériels
En hydrogéologie, et dans les études
piézométriques, les outils sont variés et plus
précis les uns que les autres, permettant de faire une étude
(mesure des latitudes, des longitudes, des altitudes et des niveaux
piézométriques) précise. Nous pouvons citer comme
matériel utilisé pour ce travail de terrain :
- Le « global positioning system : GPS » ou le
système de positionnement global
C'est un appareil de pointe qui permet de donner la position
exacte (en 3 dimensions : latitude, X ; longitude, Y et altitude, Z) de
l'ouvrage (le lieu) au niveau duquel on se trouve et où l'on a
effectué la mesure (Foucault et Raoult, 2003).
Le GPS que nous avons utilisé lors de la prise des mesures
dans notre bassin versant est de marque Figawi 3. 1.
- La Sonde
La sonde est un appareil qui permet de mesurer la profondeur
à laquelle se trouve la surface de l'eau dans un puits. Pour la mesure
des niveaux statiques des différents ouvrages de notre bassin, nous
avons utilisé une sonde électrique possédant un voyant qui
s'allume une fois que le bec de la sonde est en contact avec la surface de
l'eau.
La sonde que nous avons utilisée pour la collecte de nos
données est de marque SEBA Hydrométrie série 30482,
à voyant lumineux et bruit sonore.
- La carte topographique
Elle a permis de délimiter le bassin versant et de faire
le report des mesures pour le positionnement des différents ouvrages
(report des coordonnées géographiques) et le report
des différentes cotes d'eau. A partir de ces
données, nous avons tracé les lignes qui relient les points de
même cote d'eau : les hydroisohypses.
Sur la carte topographique, le positionnement exacte des
ouvrages et le report des mesures des différentes cotes d'eau de
façon précise conditionnent la qualité de l'étude
réalisée (Castany et Margat, 1977).
- le matériel informatique
Pour la réalisation de nos différentes cartes, nous
avons expérimenté puis utilisé les logiciels de
cartographie suivants :
Surfer 8 dans sa version 8.0, pour les cartes
piézométriques afin de les comparer à celles
réalisées manuellement grâce à la méthode du
triangle d'interpolation de Castany (1998) ;
Adobe Illustrator, la version
11.0., pour redessiner les cartes piézométriques que
nous avons tracé manuellement, mais aussi, toutes les autres figures qui
nécessitaient un traitement numérique ;
Adobe Photoshop, la version
6.0, pour le traitement de la qualité des images
photographiques ;
Aquachem 3.7 pour l'analyse des données
hydrochimiques.
II.1.2. Méthodes
II.1.2.1. Mesure du niveau
piézométrique
Les mesures des différents niveaux
piézométriques doivent être effectuées dans des
conditions de stabilisation de la nappe pour l'ensemble de la région
cartographiée au cours d'une période la plus courte possible. En
effet Castany (1998) souligne que la surface piézométrique que
nous mesurons, constitue la limite supérieure de la nappe. C'est une
limite hydrodynamique donc en perpétuelle fluctuation. Cette limite
(surface piézométrique) peut s'élever ou s'abaisser
librement dans la formation hydrogéologique perméable. En
principe, dans la pratique, elles sont effectuées dans des
piézomètres. Leur implantation à proximité des
puits que nous voulons étudier étant très onéreuse,
nous avons effectué nos mesures directement dans les différents
ouvrages (puits) sélectionnés.
Pour effectuer la mesure, après la localisation
(détermination des coordonnées satellitaires) de l'ouvrage
à l'aide du GPS, le bec de la sonde est introduit dans l'ouvrage et une
fois que celui-ci atteint la surface de l'eau, la sonde émet un son et
son voyant lumineux
s'allume. On peut alors lire la profondeur à laquelle
se trouve le niveau de l'eau dans l'ouvrage. Ensuite, on mesure la hauteur de
la margelle (surélèvement effectué autour de l'ouvrage
pour le protéger : elle est le plus souvent, dans notre zone
d'étude, constituée d'un mur de parpaing ; d'un empilement de
pneus de camion) pour déterminer le niveau réel de l'eau par
rapport à la surface topographique. Puis on calcul la cote de l'eau dans
l'ouvrage. Enfin dans une grille, on reporte le nom du lieu ou le numéro
du puits de mesure où se trouve l'ouvrage, la hauteur de la margelle, le
niveau piézométrique.
La mesure du niveau piézométrique est donc
l'opération principale de l'inventaire de la ressource en eau
souterraine. Etant l'altitude du niveau d'eau, en équilibre naturel,
dans l'ouvrage, elle est calculée par différence entre la cote du
sol (repère sur l'ouvrage), Z, et la profondeur de l'eau Hp (Walton et
Walker, 1961 in Castany, 1998). Pour les sources, c'est l'altitude de
l'émergence naturelle H = Z. Dans le cas des sondages artésiens,
H = Z + élévation du niveau d'eau au-dessus du sol (Walton et
Walker, 1961 in Castany, 1998).
L'étude des nappes devant passer par la surveillance de
la variation du niveau d'eau s'opérant dans les différents puits
sélectionnés, 46 points bien distincts et repartis dans le bassin
versant ont été répertoriés et
sélectionnés (fig. 9). Ces différents ouvrages ont
été choisi en fonction de leurs proximité par rapport au
cours d'eau mais également, par rapport aux éventuels sources
(abattoir ; décharges ; latrines ; etc.) de pollution des eaux
souterraines.
Nous avons fait le suivi hebdomadaire des 46 points pour
contrôler la variation du niveau d'eau souterraine dans le bassin durant
la période allant du 12 août au 25 novembre de l'année
2005. Un suivi du cours d'eau a aussi été fait grâce
à la mesure des quelques cotes le long de ce dernier. Le tableau 2 nous
présente le résumé des mesures effectuées durant
les travaux de terrain dans le bassin de la Bibakala.
II.1.2.2. Calcul du gradient hydraulique
Par comparaisons entre le dispositif expérimental du
laboratoire de Darcy (Castany, 1998) et le terrain, le gradient hydraulique est
la différence de niveau piézométrique entre deux points de
la surface, par unité de longueur, mesurée le long d'une ligne de
courant (sens d'écoulement des eaux souterraines). Le gradient
hydraulique, i, est assimilable à la pente de la surface
piézométrique (Castany, 1998).
Dans la pratique, le gradient hydraulique est calculé
sur le terrain, à l'aide des niveaux piézométriques
mesurés dans deux ouvrages d'observation, alignés sur une ligne
de courant,
l'un en amont H1, l'autre en aval H2, séparés d'une
distance L (Alaerts, 1990 ; Castany, 1998 ).
Le gradient hydraulique peut aussi être
évalué à partir des puits d'observations. Dans ces
conditions, on mesure la profondeur à laquelle se trouve l'eau dans les
différents ouvrages, on effectue la différence de niveau d'eau,
AH, entre deux puits voisins et, on divise le résultat
par la distance entre les deux puits.
En application au bassin de la Bibakala, pour les puits
numérotés 37 et 42 qui sont sur la même ligne de courant et
distant de 300 m; le 12 août et 11 novembre par exemple, le gradient
hydraulique est :
- le 12 août 2005
i = (1109, 19 m - 1095, 12 m) / 300 m
= 0, 047
- le 11 novembre 2005
i = 1109, 61 m - 1095, 05m) / 300 m
= 0, 048
Ces deux valeurs du gradient pour les périodes
extrêmes nous montrent que même dans le temps, le régime des
eaux souterraines dans bassin est constant. C'est ce qui nous permet de penser
à une alimentation uniforme des nappes et à une circulation
identique des eaux souterraines dans le bassin de la Bibakala.
II.2. Matériels et méthodes en hydrochimie
des nappes
Notre travail, ayant aussi pour but de déterminer les
paramètres physico-chimiques des eaux souterraines du bassin, les
méthodes d'échantillonnage et le matériels utilisé,
sont ceux recommandés par Rodier (1976 ; 1978).
II.2.1. Matériels
Les bouteilles en plastiques de 1,5 litres ont été
utilisés pour le prélèvement des eaux et une
glacière pour la conservation et le conditionnement des
échantillons à analyser.
II.2.2. Choix des points
d'échantillonnage
L'échantillonnage est la procédure de
prélèvement d'une quantité représentative d'eau
à partir d'une rivière, d'un lac ou d'un puits (Rodier, 1976 et
1978).
Le choix des différents points d'échantillonnage
doit répondre à plusieurs critères. Ces points doivent
être représentatifs de la nappe ou du lit du cours d'eau et
basés sur les paramètres suivants :
- la caractérisation du cours d'eau ;
- la recherche d'une source éventuelle de contamination de
la nappe souterraine (dépôt des déchets domestiques et des
produits chimiques) ;
- la sollicitation du point d'eau par les habitants environnant
pour diverses activités (agriculture, blanchissement des
vêtements, cuisson, boisson, etc.).
II.2.3. Méthodes de prélèvement des
échantillons
Selon Moll (2005), il existe plusieurs types
d'échantillons : l'échantillon ponctuel ; l'échantillon
périodique ; l'échantillon composé (pondéré
ou non) et l'échantillon intégré.
L'étude approfondie d'un cours d'eau ou des puits dans un
bassin versant nécessite des prélèvements multiples, selon
un quadrillage prédéterminé (Tardat - Henry, 1992).
Les prélèvements ont été
effectués le 1er août 2006 sur douze (12) points d'eau
différents (fig. 9). Les échantillons ont été
prélevés dans des bouteilles en plastiques préalablement
lavées au savon puis à l'eau distillée et rincée
à l'eau à analyser. Ils sont conservés dans une
glacière et acheminés pour analyse au Centre des Analyses et des
Essais - Service des Analyses des Substances Liquides au Ministère de
l'Industrie, des Mines et du Développement Technologique.
Les échantillons ponctuels ne renseignant pas
absolument sur la variabilité de l'eau (Tardat - Henry, 1992), nos
échantillons ont été composés et
pondéré en 12 heures pour obtenir un échantillon unique.
On mélange les prises à volume constant effectuées
à 6, 12 et 18 heures (c'est-à-dire à intervalle de 6
heures).
Une fois les prélèvements des
échantillons composés pondérés effectués,
ils ont subis in situ la mesure de la température à l'aide d'un
thermomètre de précisions #177; 1 °C. Les
températures obtenues sont voisines de celle atmosphérique et
égales à 24 °C. Les autres paramètres tels que pH,
température à 25 °C en laboratoire, conductivité,
couleur, dureté calcique et totale, salinité, cations et anions
majeurs et silice, ont été mesurés au laboratoire.
Figure 9 : Carte de localisation des
points de mesure et d'échantillonnage
CHAPITRE III : RESULTATS ET DISCUSSIONS
Ce chapitre est basé sur la présentation et
l'interprétation des différents résultats collectés
sur le terrain et ceux obtenus en laboratoire. Il s'appuie sur les
différentes tableaux, graphiques, cartes piézométriques et
diagrammes hydrochimiques réalisés.
III.1. Résultats
Les résultats qui proviennent du terrain et du laboratoire
sont repartis en plusieurs tableaux et figures. Nous les présenterons en
deux parties :
- les données piézométriques ;
- les résultats des analyses des paramètres
physico-chimiques.
III.1.1. Les résultats des mesures des niveaux
statiques
Le tableau 2 (en annexe) est la synthèse des
coordonnées géographiques (latitudes ; longitudes et altitudes)
des points de mesure des puits (N°1 à 46) et le long du cours de la
Bibakala (de C1 à C4). Les tableaux 3a et 3b, présentent les
niveaux statiques dans les ouvrages. On constate que 11 puits sur les 46, soit
23,91 % ont un niveau compris entre 0 et 3 m. 21 ouvrages, soit 45,65 % se
trouvent entre 3 et 6 m. Entre 6 et 9 m de profondeurs nous avons 12 ouvrages
représentant 26,09 % ; et au delà de 9 m nous notons 2 ouvrages
soit 4,34 %. Ces résultats nous permettent de dire que la surface
piézométrique est située à environ 5,5 m du sol
(fig. 10).
Les données des tableaux 2a et 2b, permettent de faire le
calcul des niveaux piézométriques qui sont consignés dans
les tableaux 3a et 3b.
Nombres
25
20
15
10
5
0
[0-3[ ]3-6[ ]6-9[ ]9-11]
Niveau statique (m )
Figure 10 : Histogramme de la
répartition des ouvrages en fonction de la profondeur
Tableau 2a : Mesures des niveaux
statiques en mètre dans les ouvrages pour la période allant du 12
août au 25 novembre 2005
N° puits
|
Margelle
|
12 août
2005
|
19 août
2005
|
26 août 2005
|
02 sept 2005
|
09 sept 2005
|
16 sept
2005
|
23 sept 2005
|
1
|
0,5
|
6,10
|
6,04
|
6,30
|
6,00
|
6,08
|
6,35
|
6,04
|
2
|
0,42
|
2,09
|
2,01
|
2,12
|
2,01
|
2,10
|
2,12
|
2,09
|
3
|
0,37
|
3,25
|
3,20
|
3,30
|
3,14
|
3,29
|
3,32
|
3,27
|
4
|
0,60
|
5,30
|
5,13
|
5,00
|
4,77
|
4,95
|
4,94
|
4,88
|
5
|
0,40
|
3,21
|
3,17
|
3,26
|
3,14
|
3,29
|
3,34
|
3,18
|
6
|
0,56
|
4,14
|
4,01
|
4,11
|
4,02
|
4,13
|
4,20
|
4,07
|
7
|
0,31
|
1,99
|
1,63
|
2,00
|
1,87
|
2 ,01
|
2,07
|
2,06
|
8
|
0,33
|
4,01
|
3,94
|
3,99
|
3,62
|
3,97
|
4,08
|
3,71
|
9
|
0,41
|
3,39
|
3,42
|
2,88
|
3,21
|
3,43
|
3,50
|
3,45
|
10
|
0,67
|
4,99
|
4,81
|
4,87
|
4,67
|
4,54
|
4,79
|
4,62
|
11
|
0,77
|
4,77
|
4,71
|
4,70
|
4,61
|
4,75
|
4,81
|
4,70
|
12
|
0
|
1,11
|
1,04
|
1,09
|
0,97
|
1,14
|
1,19
|
1,07
|
13
|
0,79
|
1,51
|
1,36
|
1,49
|
1,28
|
1,60
|
1,62
|
1,32
|
14
|
0,59
|
6,36
|
6,30
|
7,87
|
1,28
|
1,60
|
1,62
|
1,32
|
15
|
0,40
|
6,11
|
6,02
|
5,97
|
7,59
|
7,41
|
7,64
|
7,51
|
16
|
0,43
|
5,56
|
5,47
|
5,50
|
5,81
|
5,70
|
5,88
|
5,76
|
17
|
0,60
|
4,80
|
4,69
|
4,78
|
5,32
|
5,49
|
5,57
|
5,38
|
18
|
0,69
|
3,49
|
3,21
|
3,50
|
4,70
|
4,80
|
4,84
|
4,75
|
19
|
0,46
|
0,75
|
0,58
|
0,74
|
3,29
|
3,64
|
3,72
|
3,46
|
20
|
0,47
|
5,80
|
5,63
|
5,84
|
0,42
|
0,77
|
0,78
|
0,62
|
21
|
0,32
|
1,39
|
1,26
|
1,31
|
5,77
|
5,91
|
5,96
|
5,84
|
22
|
1
|
5,10
|
5,02
|
4,85
|
1,10
|
1,39
|
1,42
|
1,06
|
23
|
0,80
|
3,63
|
3,47
|
3,60
|
4,73
|
5,11
|
5,24
|
4,92
|
24
|
0,49
|
7,74
|
7,70
|
7,65
|
3,48
|
3,65
|
3,70
|
3,51
|
25
|
0,40
|
7,05
|
6,98
|
7,09
|
7,48
|
7,63
|
7,71
|
7,77
|
26
|
0,52
|
7,01
|
6,89
|
6,56
|
6,97
|
6,98
|
7,04
|
6,94
|
27
|
0,50
|
4,19
|
4,11
|
4,20
|
6,34
|
6,09
|
6,13
|
6,22
|
28
|
0,70
|
3,50
|
3,42
|
3,80
|
4,13
|
4,30
|
4,41
|
4,21
|
29
|
0,22
|
1,39
|
1,30
|
1,36
|
3,67
|
3,76
|
3,82
|
3,75
|
30
|
0,62
|
1,59
|
1,58
|
1,56
|
1,19
|
1,36
|
1,41
|
1,28
|
31
|
0,75
|
4,17
|
4,06
|
4,15
|
1,32
|
1,60
|
1,63
|
1,46
|
32
|
0,35
|
4,82
|
4,75
|
4,82
|
4,25
|
4,12
|
4,15
|
4,09
|
33
|
0,54
|
2,46
|
2,40
|
2,46
|
4,67
|
4,73
|
4,80
|
4,70
|
34
|
0,60
|
6,61
|
6,54
|
6,65
|
2,39
|
2,47
|
2,50
|
2,42
|
35
|
0,61
|
10,50
|
9,98
|
10,06
|
6,42
|
6,63
|
6,70
|
6,67
|
36
|
0,65
|
4,32
|
4,07
|
4,44
|
9,09
|
8,61
|
9,82
|
8,86
|
37
|
0,72
|
9,43
|
9,18
|
9,56
|
4,28
|
4,42
|
4,53
|
4,34
|
38
|
0,64
|
6,39
|
6,38
|
6,49
|
9,32
|
8,40
|
9,45
|
9,37
|
39
|
0,61
|
8,40
|
8,27
|
8,43
|
6,24
|
6,44
|
6,47
|
6,43
|
40
|
0,62
|
8,29
|
8,18
|
8,46
|
8,39
|
8,37
|
8,44
|
8,34
|
41
|
0,59
|
6,31
|
6,27
|
6,46
|
8,21
|
8,40
|
8,47
|
8,37
|
42
|
0,55
|
2,42
|
2,30
|
2,45
|
6,40
|
5,98
|
6,02
|
6,31
|
43
|
0,17
|
1,70
|
1,64
|
1,72
|
2,29
|
2,31
|
2,45
|
2,32
|
44
|
0,81
|
4,42
|
4,40
|
4,46
|
1,58
|
1,69
|
1,73
|
1,66
|
45
|
0,66
|
3,97
|
3,89
|
4,01
|
4,31
|
4,45
|
4,49
|
4,40
|
46
|
0,50
|
6,39
|
6,27
|
6,41
|
6,37
|
6,40
|
6,45
|
6,37
|
Tableau 2b : Mesures des niveaux
statiques en mètre dans les ouvrages pour la période allant du 12
août au 25 novembre 2005.
N° puits
|
Margelle
|
30 sept 2005
|
07 oct. 2005
|
14 oct. 2005
|
21 oct. 2005
|
28 oct. 2005
|
04 nov. 2005
|
11 nov. 2005
|
1
|
0,5
|
6,17
|
6,27
|
6,24
|
6,30
|
6,37
|
6,33
|
6,41
|
2
|
0,42
|
2,04
|
2,05
|
2,04
|
2,09
|
2,15
|
2,14
|
2,18
|
3
|
0,37
|
3,31
|
3,40
|
3,41
|
3,38
|
3,45
|
3,45
|
3,54
|
4
|
0,60
|
4,90
|
4,80
|
4,77
|
4,71
|
4,73
|
4,70
|
4,74
|
5
|
0,40
|
3,17
|
3,35
|
3,40
|
3,42
|
3,48
|
3,51
|
3,57
|
6
|
0,56
|
4,01
|
4,22
|
4,18
|
4,21
|
4,32
|
4,28
|
4,37
|
7
|
0,31
|
2,94
|
1,99
|
1,96
|
2,00
|
2,07
|
2,10
|
2,16
|
8
|
0,33
|
3,65
|
4,05
|
4,09
|
4,01
|
4,00
|
4,06
|
4,10
|
9
|
0,41
|
3,29
|
3,48
|
3,49
|
3,52
|
3,58
|
3,57
|
3,62
|
10
|
0,67
|
4,52
|
4,81
|
4,79
|
4,73
|
4,75
|
4,80
|
4,87
|
11
|
0,77
|
4,68
|
4,77
|
4,76
|
4,71
|
4,75
|
4,74
|
4,79
|
12
|
0,00
|
1,00
|
1,16
|
1,20
|
1,31
|
1,36
|
1,39
|
1,42
|
13
|
0,79
|
1,43
|
1,58
|
1,49
|
1,46
|
1,48
|
1,45
|
1,56
|
14
|
0,59
|
7,48
|
7,32
|
7,31
|
7,36
|
7,41
|
7,43
|
7,47
|
15
|
0,40
|
5,81
|
5,74
|
5,68
|
5,69
|
5,73
|
5,70
|
5,78
|
16
|
0,43
|
5,42
|
5,57
|
5,60
|
5,56
|
5,54
|
5,49
|
5,57
|
17
|
0,60
|
4,71
|
4,80
|
4,74
|
4,79
|
4,82
|
4,77
|
4,88
|
18
|
0,69
|
3,43
|
3,61
|
3,60
|
3,56
|
3,61
|
3,56
|
3,70
|
19
|
0,46
|
0,46
|
0,75
|
0,79
|
0,71
|
0,78
|
0,74
|
0,85
|
20
|
0,47
|
5,80
|
5,88
|
5,84
|
5,89
|
5,95
|
5,94
|
5,99
|
21
|
0,32
|
1,17
|
1,20
|
1,20
|
1,17
|
1,24
|
1,24
|
1,32
|
22
|
1,00
|
5,01
|
5,13
|
5,17
|
5,24
|
5,36
|
5,31
|
5,43
|
23
|
0,80
|
3,47
|
3,61
|
3,64
|
3,60
|
3,84
|
3,80
|
3,91
|
24
|
0,49
|
7,66
|
7,64
|
7,60
|
7,53
|
7,62
|
7,58
|
7,70
|
25
|
0,40
|
6,92
|
7,00
|
6,89
|
6,87
|
6,91
|
6,84
|
7,00
|
26
|
0,52
|
6,17
|
6,10
|
6,07
|
6,01
|
6,04
|
6,01
|
6,11
|
27
|
0,50
|
4,29
|
4,43
|
4,50
|
4,57
|
4,63
|
4,64
|
4,73
|
28
|
0,70
|
3,71
|
3,79
|
3,75
|
3,78
|
3,84
|
3,81
|
3,95
|
29
|
0,22
|
1,24
|
1,30
|
1,32
|
1,29
|
1,34
|
1,36
|
1,43
|
30
|
0,62
|
1,53
|
1,48
|
1,46
|
1,44
|
1,49
|
1,48
|
1,57
|
31
|
0,75
|
4,12
|
4,17
|
4,20
|
4,21
|
4,28
|
4,20
|
4,37
|
32
|
0,35
|
4,71
|
4,64
|
4,61
|
4,59
|
4,66
|
4,69
|
4,81
|
33
|
0,54
|
2,34
|
2,51
|
2,54
|
2,60
|
2,65
|
2,63
|
2,70
|
34
|
0,60
|
6,61
|
6,71
|
6,68
|
6,64
|
6,63
|
6,60
|
6,67
|
35
|
0,61
|
8,82
|
10,01
|
8,94
|
8,90
|
8,97
|
8,91
|
9,01
|
36
|
0,65
|
4,27
|
4,32
|
4,29
|
4,22
|
4,31
|
4,34
|
4,39
|
37
|
0,72
|
9,31
|
9,60
|
9,64
|
9,67
|
9,70
|
9,61
|
9,74
|
38
|
0,64
|
6,41
|
6,50
|
6,54
|
6,51
|
6,50
|
6,46
|
6,57
|
39
|
0,61
|
8,40
|
8,35
|
8,31
|
8,39
|
8,42
|
8,40
|
8,41
|
40
|
0,62
|
8,31
|
8,49
|
8,44
|
8,47
|
8,47
|
8,43
|
8,49
|
41
|
0,59
|
6,38
|
5,92
|
5,90
|
5,82
|
5,87
|
5,81
|
5,91
|
42
|
0,55
|
2,34
|
2,36
|
2,41
|
2,36
|
2,40
|
2,43
|
2,48
|
43
|
0,17
|
1,69
|
1,57
|
1,63
|
1,58
|
1,61
|
1,56
|
1,67
|
44
|
0,81
|
4,37
|
4,52
|
4,48
|
4,53
|
4,67
|
4,67
|
4,71
|
45
|
0,66
|
3,94
|
3,86
|
3,85
|
3,79
|
3,84
|
3,80
|
3,89
|
46
|
0,50
|
6,41
|
6,39
|
6,40
|
6,31
|
6,42
|
6,38
|
6,47
|
Tableau 3a : Mesures
piézométriques en mètres.
N° puits
|
12 août
2005
|
19 août
2005
|
26 août 2005
|
02 sept 2005
|
09 sept 2005
|
16 sept
2005
|
23 sept 2005
|
1
|
1080,86
|
1080,86
|
1080,71
|
1080,79
|
1080,73
|
1080,71
|
1080,71
|
2
|
1097,68
|
1097,74
|
1097,48
|
1097,78
|
1097,70
|
1097,43
|
1097,74
|
3
|
1092,72
|
1092,80
|
1092,69
|
1092,80
|
1092,71
|
1092,69
|
1092,72
|
4
|
1094,73
|
1094,79
|
1094,68
|
1094,85
|
1094,70
|
1094,67
|
1094,72
|
5
|
1102,72
|
1101,89
|
1103,02
|
1103,25
|
1103,07
|
1103,08
|
1103,14
|
6
|
1098,80
|
1098,84
|
1098,75
|
1098,87
|
1098,72
|
1098,67
|
1098,83
|
7
|
1087,96
|
1088,09
|
1087,93
|
1088,08
|
1087,97
|
1087,90
|
1088,03
|
8
|
1087,22
|
1087,58
|
1087,21
|
1087,34
|
1087,20
|
1087,14
|
1087,15
|
9
|
1101,08
|
1101,15
|
1101,10
|
1101,47
|
1101,12
|
1101,01
|
1101,38
|
10
|
1099,56
|
1099,53
|
1099,57
|
1099,74
|
1099,52
|
1099,45
|
1099,50
|
11
|
1104,95
|
1105,13
|
1105,07
|
1105,27
|
1105,40
|
1105,15
|
1105,32
|
12
|
1102,31
|
1102,37
|
1102,38
|
1102,53
|
1102,33
|
1102,19
|
1102,38
|
13
|
1078,90
|
1078,97
|
1078,92
|
1079,04
|
1078,87
|
1078,82
|
1078,94
|
14
|
1081,57
|
1081,72
|
1081,59
|
1081,80
|
1081,48
|
1081,46
|
1081,76
|
15
|
1111,86
|
1111,92
|
1110,35
|
1110,63
|
1110,81
|
1110,58
|
1110,71
|
16
|
1107,50
|
1107,59
|
1107,64
|
1107,80
|
1107,91
|
1107,73
|
1107,85
|
17
|
1107,58
|
1107,67
|
1107,64
|
1107,82
|
1107,65
|
1107,57
|
1107,76
|
18
|
1103,22
|
1103,33
|
1103,24
|
1103,32
|
1103,22
|
1103,18
|
1103,27
|
19
|
1096,54
|
1096,82
|
1096,53
|
1096,74
|
1096,39
|
1096,31
|
1096,57
|
20
|
1077,56
|
1077,71
|
1077,55
|
1077,82
|
1077,52
|
1077,53
|
1077,67
|
21
|
1096,15
|
1096,32
|
1096,11
|
1096,18
|
1096,04
|
1095,99
|
1096,11
|
22
|
1095,22
|
1095,35
|
1095,30
|
1095,51
|
1095,22
|
1095,19
|
1095,55
|
23
|
1102,07
|
1102,14
|
1102,32
|
1102,44
|
1102,06
|
1101,93
|
1102,35
|
24
|
1082,93
|
1083,09
|
1082,96
|
1083,08
|
1082,91
|
1082,86
|
1083,05
|
25
|
1082,65
|
1082,69
|
1082,74
|
1082,91
|
1082,76
|
1082,68
|
1082,62
|
26
|
1097,47
|
1097,54
|
1097,43
|
1097,55
|
1097,54
|
1097,49
|
1097,58
|
27
|
1110,81
|
1110,97
|
1111,26
|
1111,48
|
1111,73
|
1111,69
|
1111,60
|
28
|
1103,16
|
1103,24
|
1103,15
|
1103,22
|
1103,00
|
1102,94
|
1102,34
|
29
|
1106,60
|
1106,68
|
1106,30
|
1106,43
|
1106,34
|
1106,28
|
1106,35
|
30
|
1083,07
|
1083,16
|
1083,10
|
1083,30
|
1083,10
|
1083,09
|
1083,18
|
31
|
1079,10
|
1079,11
|
1079,13
|
1079,37
|
1079,09
|
1079,06
|
1079,23
|
32
|
1087,77
|
1087,88
|
1087,79
|
1087,89
|
1087,82
|
1087,89
|
1087,85
|
33
|
1105,60
|
1105,67
|
1105,60
|
1105,75
|
1105,69
|
1105,62
|
1105,72
|
34
|
1097,83
|
1097,89
|
1097,83
|
1097,90
|
1097,82
|
1097,79
|
1097,87
|
35
|
1115,39
|
1115,46
|
1115,35
|
1115,58
|
1115,37
|
1115,30
|
1115,33
|
36
|
1110,54
|
1111,06
|
1110,98
|
1111,11
|
1110,66
|
1111,22
|
1112,18
|
37
|
1095,12
|
1095,37
|
1095,00
|
1095,16
|
1095,02
|
1094,91
|
1095,10
|
38
|
1107,53
|
1107,78
|
1107,40
|
1107,64
|
1108,01
|
1107,51
|
1107,59
|
39
|
1102,45
|
1102,46
|
1102,35
|
1102,60
|
1102,40
|
1102,37
|
1102,41
|
40
|
1102,26
|
1102,32
|
1102,23
|
1102,27
|
1102,29
|
1102,22
|
1101,31
|
41
|
1101,40
|
1101,51
|
1101,26
|
1101,48
|
1101,29
|
1101,25
|
1101,32
|
42
|
1109,19
|
1109,23
|
1109,04
|
1109,10
|
1109,52
|
1109,48
|
1109,19
|
43
|
1095,31
|
1095,43
|
1095,28
|
1095,44
|
1095,42
|
1095,28
|
1095,41
|
44
|
1079,83
|
1079,89
|
1079,81
|
1079,95
|
1079,84
|
1079,80
|
1079,87
|
45
|
1102,41
|
1102,43
|
1102,37
|
1102,52
|
1102,38
|
1102,34
|
1102,43
|
46
|
1094,80
|
1094,88
|
1094,76
|
1094,85
|
1094,79
|
1094,77
|
1094,80
|
Tableau 3b : Mesures
piézométriques en mètres.
N° puits
|
30 sept. 2005
|
07 oct. 2005
|
14 oct. 2005
|
21oct. 2005
|
28 oct. 2005
|
04 nov. 2005
|
11 nov. 2005
|
1
|
1079,80
|
1080,66
|
1081,71
|
1080,68
|
1080,62
|
1080,64
|
1080,59
|
2
|
1097,61
|
1097,51
|
1097,53
|
1097,48
|
1097,41
|
1097,45
|
1097,37
|
3
|
1092,77
|
1092,76
|
1092,71
|
1092,72
|
1092,66
|
1092,67
|
1092,63
|
4
|
1094,68
|
1094,59
|
1094,58
|
1094,61
|
1094,54
|
1094,54
|
1094,45
|
5
|
1103,12
|
1103,22
|
1103,25
|
1103,31
|
1103,29
|
1101,32
|
1103,28
|
6
|
1098,84
|
1098,66
|
1098,61
|
1098,59
|
1098,53
|
1098,50
|
1098,44
|
7
|
1088,09
|
1087,88
|
1087,92
|
1087,85
|
1087,78
|
1087,82
|
1087,73
|
8
|
1087,27
|
1087,22
|
1087,25
|
1087,21
|
1087,14
|
1087,11
|
1087,05
|
9
|
1101,44
|
1101,04
|
1101,00
|
1101,08
|
1101,07
|
1101,03
|
1100,99
|
10
|
1099,66
|
1099,47
|
1099,46
|
1099,43
|
1099,25
|
1099,38
|
1099,33
|
11
|
1105,42
|
1105,13
|
1105,15
|
1105,21
|
1105,19
|
1105,14
|
1105,07
|
12
|
1102,40
|
1102,31
|
1102,32
|
1102,37
|
1102,34
|
1102,34
|
1102,29
|
13
|
1079,01
|
1078,85
|
1078,81
|
1078,79
|
1078,65
|
1078,62
|
1078,59
|
14
|
1081,65
|
1081,50
|
1081,59
|
1081,62
|
1081,60
|
1081,63
|
1081,51
|
15
|
1110,74
|
1110,90
|
1110,91
|
1110,88
|
1110,81
|
1110,79
|
1110,74
|
16
|
1107,80
|
1107,87
|
1107,93
|
1107,92
|
1107,88
|
1107,91
|
1107,84
|
17
|
1108,15
|
1107,57
|
1107,54
|
1107,58
|
1107,60
|
1107,65
|
1107,57
|
18
|
1103,31
|
1103,22
|
1103,28
|
1103,23
|
1103,20
|
1103,25
|
1103,16
|
19
|
1096,60
|
1096,42
|
1096,43
|
1096,47
|
1096,42
|
1096,47
|
1096,33
|
20
|
1077,83
|
1077,54
|
1077,50
|
1077,58
|
1077,51
|
1077,55
|
1077,44
|
21
|
1096,15
|
1096,07
|
1096,11
|
1096,06
|
1096,00
|
1096,01
|
1095,99
|
22
|
1095,44
|
1095,41
|
1095,43
|
1095,44
|
1095,37
|
1095,37
|
1095,29
|
23
|
1102,16
|
1102,04
|
1102,00
|
1101,93
|
1101,81
|
1101,86
|
1101,74
|
24
|
1083,09
|
1082,95
|
1082,92
|
1082,96
|
1082,72
|
1082,76
|
1082,65
|
25
|
1082,73
|
1082,75
|
1082,79
|
1082,86
|
1082,77
|
1082,81
|
1082,69
|
26
|
1097,60
|
1097,52
|
1097,63
|
1097,65
|
1097,61
|
1097,68
|
1097,52
|
27
|
1111,65
|
1111,72
|
1111,75
|
1111,81
|
1111,76
|
1111,81
|
1111,72
|
28
|
1102,26
|
1102,12
|
1102,85
|
1102,78
|
1102,72
|
1101,91
|
1101,82
|
29
|
1086,36
|
1086,31
|
1086,35
|
1086,32
|
1086,26
|
1086,29
|
1086,15
|
30
|
1083,22
|
1083,16
|
1083,14
|
1083,17
|
1083,12
|
1083,10
|
1083,03
|
31
|
1079,16
|
1079,21
|
1079,23
|
1079,25
|
1079,20
|
1079,21
|
1079,12
|
32
|
1087,82
|
1087,77
|
1087,74
|
1087,75
|
1087,66
|
1087,74
|
1087,58
|
33
|
1105,11
|
1105,78
|
1105,81
|
1105,83
|
1105,76
|
1105,73
|
1105,61
|
34
|
1097,95
|
1097,78
|
1097,75
|
1097,69
|
1097,64
|
1097,66
|
1097,59
|
35
|
1115,39
|
1115,29
|
1115,32
|
1115,36
|
1115,37
|
1115,40
|
1115,33
|
36
|
1112,22
|
1111,93
|
1112,10
|
1112,14
|
1112,07
|
1112,13
|
1112,03
|
37
|
1095,17
|
1094,99
|
1095,15
|
1095,22
|
1095,13
|
1095,10
|
1095,05
|
38
|
1107,65
|
1107,36
|
1107,32
|
1107,29
|
1107,26
|
1107,35
|
1107,22
|
39
|
1102,43
|
1102,34
|
1102,30
|
1102,33
|
1102,34
|
1102,38
|
1102,27
|
40
|
1102,26
|
1102,31
|
1102,35
|
1102,27
|
1102,24
|
1102,26
|
1102,25
|
41
|
1101,38
|
1101,20
|
1101,25
|
1101,22
|
1101,22
|
1101,26
|
1101,20
|
42
|
1109,12
|
1109,58
|
1109,60
|
1109,68
|
1109,63
|
1109,69
|
1109,61
|
43
|
1095,39
|
1095,37
|
1095,32
|
1095,37
|
1095,33
|
1095,30
|
1095,25
|
44
|
1079,84
|
1079,96
|
1079,90
|
1079,95
|
1079,92
|
1079,97
|
1079,86
|
45
|
1102,46
|
1102,31
|
1102,35
|
1102,30
|
1102,16
|
1102,16
|
1102,12
|
46
|
1094,89
|
1095,57
|
1094,95
|
1094,98
|
1094,93
|
1094,97
|
1094,88
|
III.1.2. Présentation des résultats du
laboratoire
Les résultats de l'analyse des échantillons sont
présentés dans le tableau 5.
L'analyse chimique correcte présente un
équilibre entre la somme des cations et des anions en méq/l,
appelé balance ionique. Mais cette exactitude est rarement atteinte et
il existe presque toujours un écart entre les deux sommes, dû aux
erreurs d'analyse et ou aux éléments non dosés.
D'après le tableau 5b, on trouve que sur la
totalité des échantillons analysés (12), 5 (41,66 %)
présentent un déséquilibre supérieur à 5 %.
La meilleure balance est obtenue pour l'échantillon E11 avec 3,1 % de
déséquilibre. Cela peut être relié à une plus
forte concentration des eaux à ce niveau.
Les éléments statistiques (moyenne,
écart-type, minimum et maximum des valeurs chimiques) des
échantillons des eaux souterraines de la Bibakala sont consignés
dans le tableau 6.
III.2. Interprétation des cartes
piézométriques
L'interprétation globale des cartes
piézométriques (Castany et Margat, 1977 et Castany, 1998) aboutie
a l'identification des zones privilégiées pour l'implantation des
ouvrages de captage. Elle permet de déterminer les différentes
nappes qui constituent l'aquifère ainsi que les zones de recharge de la
nappe. Cette analyse contribue également à la prescription des
mesures de protection de la qualité des eaux souterraines captées
pour l'alimentation humaine.
Les courbes hydroisohypses matérialisent la morphologie
de la surface de la nappe. Toutes nos cartes ont une équidistance de 2
m. Elles ont été réalisées pour plusieurs
périodes allant du 12 août au 25 novembre de l'année 2005
(fig. 11 à 16) afin de comprendre l'évolution spatiale et
temporaire des nappes.
Tableau 4a : Fiche récapitulative
des analyses des paramètres physiques
Paramètres
|
T °C
|
pH à 25°C
|
Conductivité (uS / cm)
|
Dureté calcique
|
Dureté totale
|
Couleur (CVU)
|
Echantillons
|
terrain
|
laboratoire
|
E 01
|
24
|
24, 6
|
6, 07
|
22
|
< 0, 1
|
< 0, 1
|
< 20
|
E 02
|
24
|
24, 6
|
6, 01
|
140
|
57, 5
|
57, 8
|
< 20
|
E 03
|
24
|
24, 5
|
6, 05
|
19
|
< 0, 1
|
< 0, 1
|
< 20
|
E 04
|
24
|
24, 6
|
5, 82
|
18
|
< 0, 1
|
< 0, 1
|
< 20
|
E 05
|
24
|
24, 7
|
6, 10
|
54
|
54
|
5, 7
|
< 20
|
E 06
|
24
|
24, 1
|
5, 96
|
94
|
2, 5
|
2, 5
|
< 20
|
E 07
|
24
|
24, 6
|
6, 80
|
13
|
< 0, 1
|
0, 3
|
< 20
|
E 08
|
24
|
24, 5
|
6, 05
|
63
|
< 0, 1
|
< 0, 1
|
< 20
|
E 09
|
24
|
24, 6
|
6, 39
|
46
|
2, 8
|
3, 0
|
< 20
|
E 10
|
24
|
24, 4
|
5, 99
|
87
|
0, 1
|
< 0, 1
|
< 20
|
E 11
|
24
|
24, 3
|
6, 07
|
54
|
0, 1
|
0, 1
|
< 20
|
E 12
|
24
|
24, 6
|
6, 40
|
102
|
0,1
|
0,1
|
< 20
|
Tableau 4b : Fiche récapitulative
des analyses des paramètres hydrochimiques
NB : V.M.A = Valeurs Maximales
Admisses
Paramètres
|
|
Cl-
|
|
|
SO42-
|
|
|
PO42-
|
|
HCO3
|
-
|
|
NO3-
|
|
NO2-
|
|
|
NH4+
|
|
|
Na+
|
|
|
K+
|
|
|
Ca2+
|
|
Mg2+
|
|
|
Fe2+
|
Mn2+
|
|
Ó+ -
|
Echantillons
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
mg/l
|
méq/l
|
méq/l
|
E 01
|
< 0,
|
1
|
< 0,
|
003
|
<
|
5
|
< 0,
|
104
|
<
|
1
|
< 0,
|
032
|
10
|
0,
|
146
|
<
|
1
|
< 0,
|
016
|
< 0,02
|
<
|
0,001
|
< 0,
|
02
|
< 0,
|
001
|
1,
|
1
|
0,
|
048
|
0,
|
9
|
0,
|
023
|
< 0,
|
1
|
0,
|
001
|
< 0,1
|
0,
|
005
|
<
|
0,02
|
< 0, 008
|
< 0,02
|
0,
|
001
|
0,18
|
E 02
|
< 0,
|
1
|
< 0,
|
003
|
<
|
5
|
< 0,
|
104
|
<
|
1
|
< 0,
|
032
|
88
|
1,
|
443
|
<
|
1
|
< 0,
|
016
|
< 0,02
|
<
|
0,001
|
< 0,
|
02
|
< 0,
|
001
|
2,
|
2
|
0,
|
096
|
0,
|
7
|
0,
|
018
|
23
|
|
0,
|
001
|
0, 1
|
1,
|
148
|
<
|
0,02
|
0, 008
|
< 0,02
|
0,
|
001
|
0,25
|
E 03
|
< 0,
|
1
|
< 0,
|
003
|
<
|
5
|
< 0,
|
104
|
<
|
1
|
< 0,
|
032
|
15
|
0,
|
246
|
<
|
1
|
< 0,
|
016
|
< 0,02
|
<
|
0,001
|
< 0,
|
02
|
< 0,
|
001
|
0,
|
8
|
0,
|
035
|
0,
|
3
|
0,
|
008
|
< 0,
|
1
|
0,
|
001
|
< 0,1
|
0,
|
005
|
<
|
0,02
|
< 0, 008
|
< 0,02
|
0,
|
001
|
0,29
|
E 04
|
< 0,
|
1
|
< 0,
|
003
|
<
|
5
|
< 0,
|
104
|
<
|
1
|
< 0,
|
032
|
15
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0,
|
246
|
<
|
1
|
< 0,
|
016
|
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|
<
|
0,001
|
< 0,
|
02
|
< 0,
|
001
|
0,
|
3
|
0,
|
130
|
0,
|
5
|
0,
|
013
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|
1
|
0,
|
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|
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0,
|
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<
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0,02
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|
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|
1
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|
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<
|
5
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|
104
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<
|
1
|
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|
032
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10
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146
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<
|
1
|
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|
016
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|
<
|
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|
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|
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3,
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1
|
0,
|
014
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1,
|
7
|
0,
|
044
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2
|
|
0,
|
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0, 2
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<
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|
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- 0,03
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E 06
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|
1
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|
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<
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5
|
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|
104
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<
|
1
|
< 0,
|
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20
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|
328
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<
|
1
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|
<
|
0,001
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|
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|
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1,
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4
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0,
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1
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|
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1
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0,
|
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<
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E 07
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1
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< 0,
|
003
|
<
|
5
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|
104
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<
|
1
|
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|
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10
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|
146
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<
|
1
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|
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|
<
|
0,001
|
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|
02
|
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|
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|
4
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0,
|
010
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|
1
|
0,
|
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|
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|
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<
|
0,02
|
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|
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E 08
|
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|
1
|
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|
003
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<
|
5
|
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|
104
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<
|
1
|
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|
032
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17
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|
279
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<
|
1
|
< 0,
|
016
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|
<
|
0,001
|
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|
02
|
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|
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|
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9
|
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039
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|
7
|
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|
018
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5
|
|
0,
|
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|
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|
250
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|
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|
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|
001
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0,18
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E 09
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|
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|
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|
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<
|
5
|
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|
104
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|
1
|
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|
032
|
14
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|
230
|
<
|
1
|
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|
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|
<
|
0,001
|
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|
02
|
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|
001
|
2,
|
3
|
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|
100
|
0,
|
8
|
0,
|
021
|
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|
1
|
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|
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|
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|
0,
|
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<
|
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|
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|
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|
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|
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|
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|
E 10
|
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|
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|
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|
003
|
<
|
5
|
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|
104
|
<
|
1
|
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|
032
|
13
|
0,
|
226
|
<
|
1
|
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|
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|
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|
<
|
0,001
|
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|
02
|
< 0,
|
001
|
1,
|
7
|
0,
|
067
|
1,
|
2
|
0,
|
038
|
2
|
|
0,
|
001
|
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|
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|
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<
|
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|
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|
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|
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|
001
|
0,11
|
E 11
|
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|
1
|
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|
003
|
<
|
5
|
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|
104
|
<
|
1
|
< 0,
|
032
|
10
|
0,
|
146
|
<
|
1
|
< 0,
|
016
|
< 0,02
|
<
|
0,001
|
< 0,
|
02
|
< 0,
|
001
|
1,
|
1
|
0,
|
048
|
0,
|
9
|
0,
|
023
|
< 0,
|
1
|
0,
|
001
|
< 0,1
|
0,
|
005
|
<
|
0,02
|
< 0, 008
|
< 0,02
|
0,
|
001
|
0,18
|
E 12
|
< 0,
|
1
|
< 0,
|
003
|
<
|
5
|
< 0,
|
104
|
<
|
1
|
< 0,
|
032
|
15
|
0,
|
246
|
<
|
1
|
< 0,
|
016
|
< 0,02
|
<
|
0,001
|
< 0,
|
02
|
< 0,
|
001
|
0,
|
3
|
0,
|
130
|
0,
|
5
|
0,
|
013
|
< 0,
|
1
|
0,
|
001
|
< 0,1
|
0,
|
005
|
<
|
0,02
|
< 0, 008
|
< 0,02
|
0,
|
001
|
0,30
|
V.M.A.
|
250
|
|
|
|
250
|
|
|
|
0,
|
2
|
|
|
50
|
|
|
50
|
|
|
|
0, 1
|
|
|
250
|
|
|
|
12
|
|
|
|
100
|
|
|
|
30
|
|
|
|
0, 2
|
|
|
|
0, 1
|
|
0, 2
|
|
|
|
811.6
811.4
811.2
810.8
810.6
810.4
810.2
811
~ 250 m
1- Courbes hydroisohypses ; 2 - Cours d'eau ; 3 - Sens
d'écoulement des eaux souterraines
4 - Contour du Bassin Versant Equidistance : 2 m
342.6 342.8 343 343.2 343.4 343.6 343.8
- 1 - 2 - 3
12 août. 2005
- 4
811.6
811.4
811.2
811
810.8
810.6
810.4
810.2
- 4
26 août 2005
~ 250 m
1- Courbes hydroisohypses ; 2 - Cours d'eau ; 3 - Sens
d'écoulement des eaux souterraines
4 - Contour du Bassin Versant Equidistance : 2 m
342.6 342.8 343 343.2 343.4 343.6 343.8
- 1 - 2 - 3
Figure 12 : Carte
piézométrique du bassin de Bibakala en date du 26 août
2005
811.6
811.4
811.2
810.8
810.6
810.4
810.2
811
mi 250 m
1- Courbes hydroisohypses ; 2 - Cours d'eau ; 3 - Sens
d'écoulement des eaux souterraines 4 - Contour du Bassin Versant
Equidistance : 2 m
342.6 342.8 343 343.2 343.4 343.6 343.8
- 1 - 2 - 3
- 4
02 sept. 2005
Figure 13 : Carte
piézométrique du bassin de Bibakala en date du 02 septembre
2005
811.6
811.4
811.2
810.8
810.6
810.4
810.2
811
~ 250 m
1- Courbes hydroisohypses ; 2 - Cours d'eau ; 3 - Sens
d'écoulement des eaux souterraines 4 - Contour du Bassin Versant
Equidistance : 2 m
342.6 342.8 343 343.2 343.4 343.6 343.8
- 1 - 2 - 3
- 4
23 sept. 2005
Figure 14 : Carte
piézométrique du bassin de Bibakala en date du 23 septembre
2005
811.6
811.4
811.2
810.8
810.6
810.4
810.2
811
mi 250 m
1- Courbes hydroisohypses ; 2 - Cours d'eau ; 3 - Sens
d'écoulement des eaux souterraines
4 - Contour du Bassin Versant Equidistance : 2 m
342.6 342.8 343 343.2 343.4 343.6 343.8
- 1 - 2 - 3
- 4
07 oct. 2005
Figure 15 : Carte
piézométrique du bassin de Bibakala en date du 07 octobre 2005
811.6
811.4
811.2
810.8
810.6
810.4
810.2
811
~ 250 m
1- Courbes hydroisohypses ; 2 - Cours d'eau ; 3 - Sens
d'écoulement des eaux souterraines
4 - Contour du Bassin Versant Equidistance : 2 m
342.6 342.8 343 343.2 343.4 343.6 343.8
- 1 - 2 - 3
- 4
21 oct. 2005
Figure 16 : Carte
piézométrique du bassin de Bibakala en date du 21 octobre 2005
III.2.1. zones d'alimentation des eaux
souterraines
Dans cet aquifère du bassin versant de la Bibakala, la
nappe qui se situe à l'Ouest de la carte et entre les deux bras de la
Bibakala est la plus vaste de l'aquifère. Dans cette zone, où se
sont les ouvrages qui drainent le cours d'eau, le grand point d'alimentation,
pour le 12 août, est située au niveau du NW de la carte (1108 m).
A ce niveau, les cotes moyennes de ces ouvrages sont les plus hautes et les
flèches matérialisant les sens d'écoulement des eaux
montrent que, c'est au niveau de ce point qu'est alimentée la branche
principale de la Bibakala à cet endroit en amont et les autres
puits du bassin en aval. Son affluent quant à lui est alimenté au
niveau du Sud (à 1098 m) par les ouvrages de la zone. Les
précipitations étant présentes et abondantes (353,9 mm),
on pense ici, à une recharge des eaux souterraines par infiltration de
l'eau de pluie. Dans nappe qui se trouve à l'Est de la carte, le cours
d'eau alimente les ouvrages. A ce niveau, les cotes d'eau décroissent et
atteignent les 1088 m. La nappe qui se trouve au NE de la carte présente
un fonctionnement identique à la première (celle située
à l'Ouest de la carte entre les deux branches de la Bibakala).
Durant le mois de septembre, la cote d'eau dans tous les
ouvrages baisse avec la réduction du régime pluviométrique
(253, 2 mm) qui sévie dans la région. Mais, les points
d'alimentation des eaux souterraines restent les mêmes car la chute du
niveau d'eau est générale. Du 23 au 30 septembre, les courbes
croissent légèrement pour redescendre à partir du 07
octobre, preuve d'une alimentation des eaux souterraines par les eaux de
précipitations (infiltration) d'une part et par les écoulements
souterrains d'autre part. En effet, les ouvrages de ces zones ont les cotes les
plus élevées du secteur, montrant de ce fait même,
l'uniformité de l'alimentation de la nappe de façon constante. On
constate également une baisse générale du niveau des eaux
souterraines due à l'arrêt momentanée des pluies pendant
cette période (du 07 octobre au 28 octobre).
Malgré la nature du terrain (alluvions sur socle
cristallin), et un éventuel sous-sol accidenté (présence
de plusieurs nappes), les zones d'alimentation des nappes et du cours d'eau
étant les mêmes d'août à novembre avec des courbes de
niveaux concentriques à ces endroits, on peut dire que les sens
d'écoulements sont uniformes dans les nappes du bassin de la Bibakala et
la fluctuation de la surface piézométrique est uniforme sur tout
le bassin (fig. 17).
III.2.2. Les zones de drainages des eaux
souterraines
Lieux de convergences des eaux souterraines provenant des
zones d'alimentations des nappes, les zones de drainages que nous avons
identifiées par l'analyse de la morphologie de nos cartes se situent
d'août à novembre dans les secteurs Nord-Est, Centre, Est et Sud
des
cartes réalisés mais surtout, au niveau du cours
d'eau la Bibakala qui draine la quasi totalité des eaux du
bassin vers l'exutoire (la Bini).
Niveaux piezomztriques
1114
1112
1110
1108
1106
1104
1102
1100
1098
1096
1094
Période d'étude
P9 P11 P42 P15
Figure 17 : Fluctuations de la surface
piézométrique au niveau des points d'alimentation de
l'aquifère.
Les figures 18 et 19 montrent également la variation du
niveau d'eau dans les nappes au niveau de chaque ouvrage, et nous
amènent à dire que la variation de la surface
piézométrique des nappes dans la région est
dépendante de la variation des précipitations et des venues des
eaux souterraine. Ainsi on constate que le niveau d'eau est bas dans les
ouvrages pendant le début du mois de septembre et, ce niveau remonte
à partir du 23 septembre avec le retour d'intenses précipitations
qui rechargent les nappes par le phénomène d'infiltration. Tous
ses niveaux piézométriques restent toujours plus
élevés que les cotes du cours d'eau que se soient aux niveaux des
zones d'alimentations ou même des pointes de dépressions de la
nappe.
Nous constatons que le sens d'écoulement des eaux
souterraines est le même tout au long de la période d'étude
(sur toutes les cartes réalisées).
Puits et Cours d'eau
Niveaux piezometriques
(m)
P 28 P 29 P 39 Cours
d'eau
P 05 P 09 P 38
12-août-05
11 nov. 2005
1110
1105
1100
1095
1090
1085
Figure18 : Courbe de variation de la cote
d'eau au niveau des zones d'alimentations
Puits et Cours d'eau
Niveaux piezometriques
(m)
P 25 P 30 Cours
d'eau
P 01 P 14 P 24
12-août-05
11 nov. 2005
1084
1083
1082
1081
1080
1079
1078
Figure 19 : Courbe de variation de la
cote d'eau au niveau des zones de drainages
III.2.3. Relations eaux de surface et eaux
souterraines
L'analyse de toutes les cartes réalisées nous
montre la variation identique de la morphologie de la surface
piézométrique. On constate que cette variation ne se fait pas
indépendamment du régime pluviométrique. Les
différents niveaux piézométriques atteignant tous les
minima en saison sèche et les maxima en saison de pluies, on pense
à une recharge des eaux souterraines par les eaux de surface et celles
atmosphériques à travers les infiltrations de ces
dernières et les écoulements souterrains.
En somme, l'analyse de la surface piézométrique du
bassin de la Bibakala à la lumière de la configuration des
courbes hydroisohypses fait ressortir les points suivants :
- les zones à axes d'écoulement centrifuges sont
des aires d'alimentation ou de recharge des nappes ;
- les zones à axes d'écoulement
centripètes, constituent des zones de drainage des nappes ; ces lieux
présentent l'avantage d'être toujours alimentés. Elles
constituent de bons sites d'implantation des ouvrages de captage. Cependant se
sont également de zones à risque, car l'eau souterraine peut
véhiculer les substances nocives pouvant nuire à la santé
humaine. Alors, il faut les protéger des différentes sources de
pollution.
III.3. Chimie des eaux
L'eau des puits possède des caractéristiques
physico-chimiques qui lui sont propres, ce sont la température, la
couleur, le pH, la conductivité et la teneur en éléments
chimiques dissous (Tron, 1982). Toutes ces caractéristiques sont
fonctions de nombreux paramètres tels que :
- l'eau de pluie initiale ;
- la présence ou non de couvert végétal et
de zones d'altérations ;
- la nature chimique du réservoir ;
- la profondeur de la nappe.
La connaissance des caractères physico-chimiques des
eaux permet d'apprécier la qualité des eaux souterraines de la
zone d'étude, mais aussi de compléter les résultats
obtenus par l'étude piézométrique (Benziada, 1994).
L'étude hydrochimique des eaux souterraines du bassin de la Bibakala
s'appuie sur les eaux collectées et analysées au mois
d'août 2006.
III.3.1. Représentation graphique des eaux de la
nappe de la Bibakala
Les eaux souterraines de l'aquifère de la Bibakala, on
été divisées en trois types comme indiqué sur le
diagramme semi-logarithmique de Schoeller-Berkaloff (fig. 20). Les
eaux analysées les plus représentatives dans cette étude
sont toutes du type carbonaté bicarbonaté (tableau 7), avec une
très forte prédominance de ces ions.
Dans le tableau 7, on peut remarquer qu'a eux seuls, les ions
HCO3 - et SO42- représentent 60,18 % de la
minéralisation globale. L'ion Ca2+ quant à lui
possède 20,35 % : ceci à cause de l' échantillon E 02 qui
a une concentration 26 fois plus élevée que la moyenne des 11
autres échantillons (0,9 mg/l). Elévation due à la
présence de cet échantillon sur un terrain argileux avec une
faible perméabilité. Les autres ions se partagent les 19,47 %
restant.
Tableau 7 : Composition moyenne des eaux
du Bassin de la Bibakala
Ions
|
mg/l
|
méq/l
|
% de la minéralisation
|
HCO3 -
|
18,9
|
0,304
|
45,06
|
SO42-
|
5
|
0,104
|
15,12
|
Ca2+
|
2,8
|
0,140
|
20,35
|
Na+
|
1,28
|
0,055
|
7,99
|
PO42-
|
1
|
0,032
|
4,65
|
K+
|
0,72
|
0,018
|
2,62
|
NO32-
|
1
|
0,016
|
2,32
|
Mg2+
|
0,1
|
0,008
|
1,16
|
Cl-
|
0,1
|
0,003
|
0,44
|
NO2 -
|
0,02
|
0,001
|
0,14
|
NH4 +
|
0,02
|
0,001
|
0,14
|
Le diagramme de Piper (fig. 21) nous permet de comparer les eaux
des différents échantillons entre eux. Nous constatons :
- une grande similitude dans la composition chimique des eaux.
Les points matérialisant les échantillons se trouvent à
10, soit 83,33 % dans la zone du faciès carbonatée
bicarbonatée. Ce qui montre que les eaux des 12 échantillons
proviennent bien d'une même aquifère (Tron, 1982).
- que les eaux de l'échantillon E 02 se
caractérisent par sa teneur très élevée en
Ca2+ mais aussi en sel. Pour cet échantillon, la
salinité qui est de 114 mg/l, est 7,5 fois supérieure à la
moyenne qui se situe autour des 15,20 mg/l.
III.3.2. Les paramètres physiques
- Température
La température des eaux sur le terrain est la
même (24 °C), mais on peut noter, en laboratoire, une
légère variation en dixième de cette dernière (24,1
°C à 24,7 °C). Les températures les plus faibles sont
celles des échantillons E 06 et E 12 ; et la plus élevée
est en E 05. Les normes internationales de référence (AFNOR, OMS
et l'UE), préconisent des valeurs seuils de température pour les
eaux de boisson à 25 °C. Sur le bassin de la Bibakala, toutes les
valeurs obtenues sont inférieures au seuil et donc acceptables.
La connaissance de la température des eaux sur le
terrain et en laboratoire permet l'ajustement des valeurs de la
conductivité, du pH et aussi d'avoir une idée sur l'origine plus
ou moins profonde des eaux.
- pH
Exception faite de échantillon E 07 (pH : 6,80), les
valeurs du pH des échantillons analysés dans le bassin de la
Bibakala oscillent entre 5, 82 et 6, 10. Plus de 90% des pH mesurés sont
dans une plage non comprise dans les domaines recommandés tant par l'UE
(6,5 - 9) que par l'OMS (6,5 - 8,5). Toutes ces eaux fortement acides (pH <
6,5) sont déconseillées pour la consommation humaine.
En effet, cette acidité du pH peut trouver une
explication par le lessivage des minéraux (les feldspaths potassiques
présents dans les roches ignées) et aussi par l'oxydation de la
matière organique qui produit le CO2 entraînant de ce fait
même, une baisse du potentiel d'hydrogène (Matsindjou Djoumessi,
2004).
Le pH est un critère de qualité de l'eau et
conditionne la possibilité de la vie aquatique et de bien des usages de
l'eau. Cette acidité favorise la formation des composés toxiques
(Lanoix et Roy, 1976) et altère la qualité de l'eau.
- ConductivitéLa conductivité de
l'eau permet une estimation directe de la minéralisation totale de
celle-ci. Elle est exprimée en ìS/cm. Les eaux du
bassin de la Bibakala ont des valeurs de conductivité qui oscillent
entre 13 et 140 ìS/cm. On constate que ces eaux sont très peu
chargées d'éléments minéraux
solubles. On peut également dire que les eaux brutes du bassin de la
Bibakala pour cette étude, ont une faible minéralisation et que
ces minéraux solubles, même en petite quantité, ont une
influence nette sur la qualité des eaux.
Figure 20 : Diagramme de Schoeller -
Berkaloff des eaux souterraines de la Bibakala
- Couleur
Lors du prélèvement de nos différents
échantillons, nous avons noté visuellement qu'ils sont tous
incolores. Les analyses de laboratoire indiquent que tous ses
échantillons (12) présentent des valeurs inférieures
à 20
ppm.pt. Sur ce plan, elles sont acceptables
par les normes de l'OMS et l'UE comme le montre Moll (2005).
III.3.3. Les paramètres chimiques III.3.3.1. les
cations
> Sodium
Les teneurs en sodium varient de 0,1 mg/l pour les eaux de
l'échantillon E 07 à 3,1 mg/l pour celles de l'échantillon
E 05. Pour des eaux de bonne qualité, Moll (2005) recommande pour le
sodium des teneurs inférieures à 150 mg/l. Ces teneurs
très faibles à sensiblement nulles montrent que la nappe n'est
pas exposées aux différentes activités de surface
(maraîchage ; abattoir ; etc.).
Ce cation est associé aux minéraux argileux
(illites et montmorillonite). Les teneurs en sodium que nous notons
proviendraient donc de la décomposition des minéraux comme les
silicates de sodium et d'aluminium de l'aquifère (Rodier, 1978) et mais
aussi de l'eau de pluie et de celle de lessivage des couches de terrain (Tron,
1982).
> Potassium
Au niveau des eaux du bassin de la Bibakala, la teneur en
potassium varie de 0,1 mg/l pour l'échantillon E 06 à 1,7 mg/l
pour celui E 05. Ces valeurs sont elles aussi inférieures aux maximales
admisses par l'OMS et l'UE (12 mg/l) et par l'AFNOR (10 mg/l).
Les quantités de potassium (très faibles)
proviendraient, comme le sodium, de la dissolution des roches ignées. En
effet, dans les roches ignées la teneur en potassium est aussi
importante que celle du sodium et peut atteindre jusqu'à 1 à 5
mg/l dans les eaux naturelles. Valeurs qui n'offrent pas d'inconvénients
pour la santé des populations (Rodier, 1978).
> Calcium
Comprise entre 0,1 mg/l dans les échantillons E 01 ; E
03 ; E 04 et E 07 ; et 23 mg/l dans l'échantillon E 02, les teneurs en
calcium des eaux du bassin de la Bibakala sont inférieures aux valeurs
maximales admisses et recommandées par l'OMS et l'EU (100 mg/l) et par
l'AFNOR (200 mg/l). Ainsi, les eaux du bassin sont toutes pauvres en calcium.
En raison de leur faible dureté, les eaux analysées sont douces,
ce qui est en conformité avec les valeurs du pH de ces eaux. Le calcium
et le pH ont une influence sur l'agressivité des eaux (Gilberet et al.,
1990).
La carte de teneur en calcium (fig. 22) montre une forte
zonalité caractérisée par une plage située au Nord
Est du bassin au niveau des quartiers Champ de Prière, Sabon Gari, Joli
Soir et Madagascar (à l'embouchure de cours d'eau et de la Bini).
La présence de calcium dans les eaux souterraines peut
s'expliquer de deux manières :
- soit par l'apport du calcium est assuré par les eaux
ayant lessivé le matériel rocheux, en effet il y aurait une
superposition avec la carte des sulfates ;
- soit par une circulation des eaux dans la zone de contact
entre le différentes nappes. C'est ce qui crée cette augmentation
de la teneur du calcium de la source vers l'exutoire car, l'enrichissement en
Ca2+ se fait dès les premiers mètres du sol.
> Magnésium
Les titres magnésiques présentent des valeurs
qui oscillent autour de 0,1 mg/l. Les eaux du bassin ne sont pas riches en
magnésium. Elles ont des teneurs inférieures à celles
maximales recommandés par l'OMS (30 mg/l) et l'UE (50 mg/l). Comme pour
les puits de Moll (2005) à Grenoble, la teneur en magnésium ne
dépasse pas 4,2 mg/l pour le titre magnésique (TMg). Il faut
noter que l'excès de magnésium donne un goût
désagréable et les irritations gastrointestinales en
présence des sulfates (Rodier, 1978).
> Fer et Manganèse
Le fer et le manganèse présentent des teneurs
constantes et inférieures à 0,02 mg/l. Dans les deux cas, ces
valeurs sont très basses et inférieures aux normes
internationales acceptables par les organismes tel que l'OMS et l'UE (0,2 pour
le fer et 0,1mg/l pour le manganèse) et l'AFNOR (0,3 mg/l pour le fer).
Les eaux analysées restent dans les normes. La présence de ces
traces dans les eaux du bassin serrait liée aux terrains
rencontrés par la nappe lors de son battement. Ces terrains renferment
des ferromagnésiens qui sont érodés et du coup
minéralisent les eaux.
En conclusion, l'analyse des résultats des cations des
eaux souterraines de notre zone d'étude montre que ces eaux sont
très faiblement minéralisées et par conséquent les
cations identifiés ne sont pas un véritable risque et ou une
source de pollution chimique.
III.3.3.2. les anions
> Chlorures
Les eaux analysées sont toutes très pauvres en
chlorures, elles possèdent des valeurs inférieures à 0,1
mg/l. Ici également, on peut noter que la présence même des
structures comme l'abattoir municipal, les dépôts d'ordures de
toutes sortes près de certains sites d'échantillonnages n'a pas
d'influence négative sur les eaux souterraines. Il faut aussi noter que
la présence des teneurs élevées en chlorures dans l'eau
dépend du type de terrain traversé par la nappe. Les
présentes valeurs restes très largement dans les normes
internationales des valeurs maximales admissibles à savoir : 50 mg/l
pour l'AFNOR et 250 mg/l pour l'OMS et l'UE. En effet, l'abondance des
chlorures provoque des effets indésirables tels que le goût
désagréable ; la corrosion des conduites d'eaux chaudes (Rodier,
1978).
Ils proviennent essentiellement des rejets humains et de l'eau de
pluie (Tron, 1982).
> Sulfates
Selon les normes AFNOR ; celles de l'OMS et de l'UE, les
teneurs maximales admissibles en sulfates dans les eaux naturelles sont de 250
mg/l. Pour les eaux du bassin de Bibakala, les teneurs obtenues sont
très faibles et inférieures à 5 mg/l, elles sont dans les
normes des différents organismes ci-dessus cités et donc, sur ce
plan, dite de bonne qualité. Par ailleurs il faut noter qu'en
présence du magnésium ou du sodium, les sulfates provoquent une
irritation gastro-intestinale (Rodier, 1978).
Ils peuvent être l'indice de pollution par les engrais ou
les produits de traitement des jardins (traitement au sulfate de cuivre :
CuSO4) de part et d'autre du lit de la Bibakala.
> Phosphates
L'OMS et l'UE ne donnent pas de seuil pour les phosphates.
Selon l'AFNOR, les teneurs en phosphates recommandées sont
inférieures à 0,2 mg/l dans les eaux. Les résultats
obtenus sont 5 fois supérieurs à cette norme car, ils avoisinent
tous 1 mg/L. les phosphates sont facilement fixés par le sol et leur
présence dans les eaux naturelles est liée à la nature des
terrains traversés par les eaux. Dans cette zone de maraîchage
où l'agriculture se caractérise essentiellement par l'utilisation
excessive des engrais phosphatés (environ 10 kg pour 1 ha), ces engrais
pourraient à la longue devenir la cause d'une pollution liée
à l'augmentation de la concentration en phosphate.
> Hydrogénocarbonates
Les valeurs obtenues varient de 10 mg/l pour la
majorité des échantillons à 88 mg/l pour
l'échantillon E 02. Elles sont largement inférieures aux seuils
de 305 mg/l fixés par Moll (2005). Les hydrogénocarbonates ne
sont donc pas un risque de pollution pour les eaux du bassin de la Bibakala.
C'est l'élément le plus abondant dans tous les
échantillons.
Les plus fortes teneurs sont situées au niveau de Joli
Soir (de 30 à 80 mg/l), alors que les concentrations les plus faibles (5
à 10 mg/l) se localisent dans la zone de Bamyanga (fig. 23). Dans ces
endroits, le matériel rocheux grossier est très important. Ce qui
faciliterait la circulation des eaux souterraines pour le quartier Joli Soir
où on note une concentration importante de nitrate avec la
présence des décharges et autres rejets.
> Nitrates et Nitrites
Si l'AFNOR ne fait pas de différence dans le seuil
fixé pour les nitrates et les nitrites (10 mg/l), l'OMS et l'UE ont
fixé respectivement 50 mg/l pour les nitrates et 0,1 mg/l pour les
nitrites.
Pour nos échantillons, les teneurs sont voisines de 1
mg/l pour les premiers, et d'environ 0,02 mg/l pour les seconds. Ces valeurs
sont, dans les deux cas, en dessous de celles maximales admissibles. La
présence des nitrates et des phosphates qui est déjà
responsable de l'eutrophisation des eaux de surface provoque des troubles
graves chez les jeunes vertébrés par dégradation de
l'hémoglobine du sang et la production de méthahémoglobine
toxique. Ils peuvent également provoquer l'hypertension et sont les
précurseurs de nitrosamines cancérigènes (Goudman et
Gilman, 1975).
Comme pour les cations, l'étude des anions dans les
eaux du bassin de la Bibakala montre que pour tous les échantillons et
pour chacun des éléments à l'exception des phosphates, les
différentes valeurs obtenues sont toutes largement en dessous de celles
maximales admissibles par l'AFNOR ; l'OMS et l'UE. Ces eaux sont très
faiblement minéralisées.
En résumé, sur le plan des paramètres
physiques, bien que les valeurs de la conductivité électrique, la
température et la couleur soient dans les normes internationales
requises ; les valeurs acides des pH rendent les eaux des puits de bassin de la
Bibakala impropres à la consommation humaine. Ce résultat
coïncide avec ceux de Ngounou Ngatcha et al. (2006) obtenus sur les autres
sites (Mbideng ; Baladji I et II ; Bini ; Dang ; etc.) de la ville de
Ngaoundéré qui sont tous situés dans des
zones où le lessivage des sols contribue à la
minéralisation des eaux. Sur le plan des paramètres chimiques,
les valeurs des ions sont très basses et respectent pour tous les
échantillons et pour chacun des paramètres analysés, les
normes de qualité de l'OMS et de l'UE en matière d'eau de boisson
pour les hommes.
Figure 21 : Diagramme de Piper
(composition chimique des échantillons)
811.2
811.1
810.9
810.8
810.7
810.6
810.5
810.4
810.3
811
342.9 343 343.1 343.2 343.3 343.4 343.5 343.6 343.7
Carte des teneurs en Calcium des eaux souterraines (03 août
2006)
10 Courbe d'Isovaleur de Ca en mg/l
250 m
Figure 22 : Carte des teneurs en Calcium
des eaux souterraines de la Bibakala
811.6
811.4
811.2
810.8
810.6
810.4
810.2
811
342.6 342.8 343 343.2 343.4 343.6
Carte des teneurs en Bicarbonates des eaux souteraines de la
Bibakala
30 Courbe d'Isovaleur de HCO3 en mg/l
250 m
Figure 23 : Carte des teneurs en
Bicarbonates des eaux souterraines de la Bibakala
III.3.4. Rapports caractéristiques
Les représentation graphiques révèlent que
toutes les eaux sont bicarbonatées sodiques ou calciques. Leur
classement dépend des cations Ca++, Mg++ et
Na+.
Pour suivre leur évolution chimique, et les relations eau
- roche, nous avons établi les rapports caractéristiques suivants
(tableaux 18 en annexe) :
- r (Mg2+ / Ca2+) ;
- r (Ca2+ / Na+) ;
- r (Na+ / K+) ;
- r (SO42- / Cl-).
III.3.4.1. Rapport r (Mg2+ /
Ca2+)
Ce rapport est le plus faible dans les nappes de la Bibakala
(alluvions sur socle). Il varie de 0,004 à 1 dans les nappes et on peut
noter son augmentation dans la direction des écoulements souterrains de
l'amont vers l'aval, parallèlement à une très
légère augmentation de silice. On observe, également une
teneur constante en Mg, ce qui doit être probablement en relation avec la
nature argileuse du terrain.
III.3.4.2. Rapport r (Ca2+ /
Na+)
Des rapports supérieurs à 1 sont
enregistrés pour 33,33 % des eaux du bassin tandis que les 66,67 %
restant ont des rapports inférieurs à 1. Les eaux souterraines du
bassin sont donc sodiques. La faiblesse de ce rapport peut être
liée à l'existence des échanges de base entre le Na et le
Ca.
III.3.4.3. Rapport r (Na+ /
K+)
Ce rapport montre la prédominance du sodium sur le
potassium dans les eaux des nappes du bassin de la Bibakala (75 % soit 9
échantillons sur 12 ont un rapport supérieur à 1 comme le
montre le tableau II.1 en annexe). Ce rapport varie de 0,25 à 14.
Les faibles valeurs de ce rapport peuvent être
liées à un échange de base plus faible pour Na+
. Le potassium peut quant à lui provenir d'une altération des
feldspaths potassiques (montmorillonites) dans les matériaux (Tardy,
1969 in El Tayed, 1993).
III.3.4.4. Rapport r (SO42- /
Cl-)
Nous avons déjà constaté que les eaux des
nappes sont dominées par les faciès bicarbonatés. Les
sulfates et le chlorures apparaissent en très faibles teneurs (moins de
1 mg/l
pour Cl- et moins de 5 mg/l pour SO42-).
Dans les nappes, les valeurs sont constantes (50). Ainsi le sulfate est plus
abondant que le chlore.
En somme, les analyses chimiques ont permis de mettre en
évidence les caractères acides (fig. 24) des eaux ainsi que leur
faible minéralisation soulignée par les valeurs de
conductivité variant entre 13 uS/cm au niveau de l'échantillon E
07 et 140 uS/cm au niveau de l'échantillon E 02 (fig. 25). Cette
acidité est liée à l'intense activité biologique
dont la conséquence est la libération du CO2 d'origine
biogénique qui contribue à la mise en solution d'ions
H+ et HCO3 - (Joseph et al ; 1990 ; Savane et Soro, 2001 in
Ngounou Ngatcha et al., 2006).
La présence de la phase gazeuse assurerait la
réalimentation de la nappe en CO2. L'hydratation de CO2 engendre l'acide
carbonique suivant les réactions : CO2 + H2O ~ H2CO3 - lequel contribue
à la mise en solution des ions H+ et HCO3 - ; on a donc H2CO3
- ~ H+ + HCO3 - (Ngounou Ngatcha et al.,2006). Il reste toujours important de
signaler que, seul un véritable traitement de ces eaux pour corriger le
pH et rendre les eaux plus douces est d'une nécessité
avérée pour quelles soient dites de bonne qualité : eaux
potables (Djeuda et Tanawa, 1999).
Pour conclure, on remarque que le rapport Mg2+ / Ca2+ est plus
important dans les plages les moins perméables là où les
échanges sont susceptibles de se réaliser du magnésium de
la phase solide vers l'eau interstitielle.
Laboratoire de Géologie de l'Ingénieur et
d'Altérologie
pH
7
6,5
pH a 25 C
6
5,5
5
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Echantillons
Figure 24 : Répartition des pH des
eaux dans le bassin de la Bibakala
conductivite (pS/cm)
150
100
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Echantillons
conductivité
Figure 25 : Répartition de la
conductivité des eaux dans le bassin de la Bibakala
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
Situé au Nord Ouest de la ville de
Ngaoundéré, le bassin versant de la Bibakala se localise entre le
7°19, 389' et 7°21, 254' de latitude Nord et 13°34, 472» et
13°35, 367' de longitude Est.
Les caractéristiques environnementales rencontrées
dans le bassin sont identiques à celles de la ville de
Ngaoundéré à savoir :
- un climat chaud et humide, caractérisé par
deux saisons bien marquées (une saison sèche et une saison
humide) d'inégale importance ; les températures sont presque
constantes néanmoins, l'on note, pour la période de 1991 à
2005, une maximale de 40,2 °C en 2005 et en 1998, une minimale de 38,2
°C pour une amplitude thermique de 2 °C au cours des quinze
dernières années. La pluviométrie est assez importante ;
l'histogramme de variation des hauteurs de pluies tracée à partir
des données recueillies pour la même période à la
station météorologique de l'aéroport de
Ngaoundéré (ASECNA), montre les maxima de pluies aux mois de juin
et août avec une moyenne inter annuelle de 1509 mm ;
- le relief présente des horsts et des grabens
parsemés sur un plateau d'altitude moyenne 1100 m ; et des
vallées marécageuses. Le réseau hydrographique du bassin
versant de la Bibakala est très peu développé et se
réduit au cours principal de la rivière de la Bibakala plus son
unique affluent qui le rencontre au premier km environ ;
- les formations géologiques composant le socle du
bassin versant de la Bibakala sont constituées uniquement de migmatites
(granites et gneiss) d'âges panafricain : 550 #177; 50 Ma. Ces formations
sont recouvertes par endroits par des sols constitués d'
altérites ferrallitiques typiques subdivisés en deux sous groupes
(les sols rouges dérivants des roches métamorphiques anciennes et
les sols rouges formés sur des basaltes anciens) et des sols
hydromorphes. Le couvert végétal assez dégradé est
remplacé par les formations issues des activités anthropiques.
L'étude du comportement hydrodynamique des eaux
souterraines du bassin de la Bibakala au cours du 12 août au 25 novembre
2005, révèle qu'il est directement lié aux rythmes des
fluctuations pluviométriques. De même le comportement de la nappe
phréatique durant cette période ne diffère pas selon la
position topographique, les courbes de variation du niveau de l'eau dans le sol
obtenues ici, sont concordantes et la variation piézométrique est
uniforme. Ces éléments nous laissent supposer l'existence d'une
seule et unique nappe dans le bassin versant de la Bibakala. De plus
l'étude montre la disponibilité d'une ressource facilement
exploitable à l'aide des ouvrages de captage souterrains.
L'examen des cartes piézométriques des eaux
souterraines du bassin versant fait ressortir que :
- les écoulements souterrains sont de deux types
(convergents et divergents).
- les puits situés au SW et au NW de la carte où
les courbes sont très lâches, constituent des aires d'alimentation
de la nappe tandis que, ceux placés au S ; au Centre et au NW de part et
d'autre du cours d'eau se prêtent facilement aux implantations des
ouvrages de captage.
L'étude des paramètres physico-chimiques des
eaux de douze (12) ouvrages d'approvisionnement (puits) dans le bassin versant
a montrée que la contamination de ces eaux est essentiellement d'origine
physique. Les eaux du bassin sont acides et très inférieure
à la moyenne (5, 82 à 6, 80), les valeurs obtenues sont largement
inférieures à celles de Moll (2005) et également à
celles recommandées par l'OMS (1993) et l'UE (1998).
Au vu des résultats obtenus, ces eaux sont
déconseillées à la boisson pour les humains, sauf
après des traitements chimiques. L'apport du NaCl pour élever le
pH pourraient les rendre plus douces et donc de bonne qualité pour
être consommées par les ménages.
A la fin de ce travail qui avait un double objectif
(comprendre le fonctionnement du dynamisme des écoulements dans le
bassin de Bibakala ; et d'autre part, évaluer les
caractéristiques hydrochimiques des eaux souterraines de ce bassin vis -
à - vis de leur usage conformément aux normes prescrites par
l'OMS et l'UE après avoir recherché leurs origines), il n'en
demeure pas moins que beaucoup reste encore à faire.
En somme, cette étude dans le bassin de la Bibakala,
nous montre qu'il existe une seule nappe et que la pollution chimique de cette
dernière n'est pas encore une réalité préoccupante
dans la ville de Ngaoundéré, mais l'on devrait y penser afin de
préserver une eau de meilleure qualité.
L'amélioration de ce travail, pourrait se traduire par
:
- la réalisation des simulations hydrodynamiques sur le
bassin versant de la Bibakala en particulier et en général dans
tous les bassins de la ville de Ngaoundéré afin de permettre une
évaluation de la recharge en tout point de la nappe ;
- une étude quantitative des phénomènes
de recharge de la nappe par le biais d'une analyse isotopique associée
à l'étude piézométrique dans l'ensemble du bassin
de la Vina - Nord ;
- une étude biologique et bactériologique des eaux
souterraines pour connaître la composition microbienne des eaux
souterraines et les origines de ses microbes.
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faciès de cuirassements ferrugineux des gneiss migmatiques de la
région de Yaoundé. Thèse, 3eme cycle, Université
Yaoundé, 214 p.
TABLE DES MATIERES
Titres Pages
Sommaire i
Dédicaces ii
Avant - propos iii
Liste des abréviations vi
Liste des figures vii
Liste des tableaux viii
Résumé ix
Abstrat x
Introduction 1
Chapitre I : Cadre naturel et présentation du
bassin Bibakala 3
I.1. Cadre naturel 3
I.1.1. Situation géographique 3
I.1.2. Données climatiques 3
I.1.2.1. Pluviométrie 5
I.1.2.2. Températures 6
I.1.2.3. Masses d'air : les vents 6
I.1.2.4. Evaporation et Evapotranspiration 7
I.1.2.5. Indice d'aridité 9
I.1.3. Végétation 9
I.1.4. Géologie 10
I.1.5. Géomorphologie 13
I.1.6. Pédologie : les sols ferrallitiques 13
I.1.7. Peuples et activités 14
I.2. Présentation du bassin de Bibakala :
Caractéristiques géométriques 15
I.2.1. Notion de bassin versant 15
I.2.2. Aire et Périmètre du bassin versant de la
Bibakala 15
I.2.3. Relief 15
I.2.4. Indice de compacité de GRAVELUS 16
I.2.5. Rectangle équivalent 16
I.2.6 Pente 17
I.2.7. Réseau hydrographique 17
I.2.7.1. Densité de drainage 18
I.2.7.2. densité du réseau hydrographique 19
I.2.7.3. Coefficient de drainage 19
Chapitre II : Matériels et méthodes
22
II.1. Matériels et méthodes en
hydrodynamiques 22
II.1.1. Matériels 22
II.1.2. Méthodes 23
23
II.1.2.1. Mesure du niveau piézométrique
II.1.2.2. Calcul du gradient hydraulique 24
II.2. Matériels et méthodes en hydrochimie
des nappes 24
II.2.1. Matériels 25
II.2.2 Choix des points d'échantillonnage 25
II.2.3. Méthodes de prélèvement des
échantillons 26
Chapitre III : Discussions 28
III.1. Résultats 28
III.1.1. Les résultats des mesures des niveaux statiques
28
III.1.2. Présentation des résultats du laboratoire
33
33
III.2. Interprétation des cartes
piézométriques
III.2.1. zones d'alimentation des eaux
souterraines 42
III.2.2. Les zones de drainages des eaux souterraines 42
III.2.3. Relations eaux de surface et eaux souterraines 45
III.3. Chimie des eaux 45
III.3.1. Représentation graphique des eaux de la nappe de
la Bibakala 45
III.3.2. Les paramètres physiques 47
- Température 47
- pH 47
- Conductivité 47
- Couleur 48
III.3.3. Les paramètres chimiques 49
III.3.3.1. Les cations 49
- Sodium 49
- Potassium 49
- Calcium 49
- Magnésium 50
- Fer et Manganèse 50
III.3.3.2. Les anions 51
- Chlorures 51
- Sulfates 51
- Phosphates 51
- Hydrogénocarbonates 52
- Nitrates et Nitrites 52
III.3.4. Rapports caractéristiques 56
III.3.4.1. Rapport r (Mg2+ / Ca2+) 56
III.3.4.2. Rapport r (Ca2+ / Na+) 56
III.3.4.3. Rapport r (Na+ / K+) 56
III.3.4.4. Rapport r (SO42- / Cl-) 56
Conclusion et perspectives 59
Reférences bibliographiques 61
Table des matières 67
Annexes 70
ANNEXE I
Tableau I.1 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 2005
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
9,4
|
40,6
|
/
|
144,7
|
NE/E
|
1 à 6
|
Février
|
15,3
|
43,8
|
0,2
|
161,1
|
N/NE
|
1 à 8
|
Mars
|
17,5
|
44,8
|
0,7
|
154,8
|
N/NE-SW
|
1 à 7
|
Avril
|
18,4
|
44,4
|
126,2
|
107,7
|
SW
|
1 à 6
|
Mai
|
17,8
|
41,5
|
157,2
|
47,4
|
E/SE, SW
|
1 à 7
|
Juin
|
17,8
|
41,5
|
289,8
|
34,7
|
S/SW
|
1 à 5
|
Juillet
|
17,1
|
38,1
|
163,5
|
36,5
|
NW
|
1 à 5
|
Août
|
17,5
|
37,4
|
353,9
|
29,3
|
SW/W/NW
|
1 à 5
|
Septembre
|
17,2
|
36,7
|
253,2
|
35,8
|
NE/E
|
1 à 6
|
Octobre
|
15,8
|
36,6
|
129,7
|
44,3
|
E/NE
|
1 à 6
|
Novembre
|
11,6
|
38,7
|
/
|
112,1
|
E/NE
|
1 à 8
|
Décembre
|
10,3
|
38,5
|
/
|
135,4
|
N/NE
|
1 à 6
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
185,2
|
482,6
|
1474,4
|
1043,8
|
|
|
Moyennes
|
15,4
|
40,2
|
122,9
|
87,0
|
|
|
Tableau I.2 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 2004
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
10,5
|
36,9
|
/
|
151,7
|
NW/NE
|
1 à 6
|
Février
|
10,9
|
40,2
|
/
|
173,2
|
N/NE
|
1 à 6
|
Mars
|
14,0
|
45,7
|
/
|
186,0
|
N/NE
|
1 à 7
|
Avril
|
18,3
|
42,6
|
128,2
|
70,2
|
SW
|
1 à 8
|
Mai
|
17,8
|
39,7
|
234,7
|
54,0
|
SW
|
1 à 6
|
Juin
|
16,7
|
40,1
|
188,2
|
37,0
|
S/SW
|
1 à 5
|
Juillet
|
16,6
|
38,7
|
302,6
|
34,3
|
N/SW
|
1 à 5
|
Août
|
17,0
|
37,6
|
247,4
|
32,1
|
S/SW
|
1 à 6
|
Septembre
|
16,5
|
36,8
|
300,9
|
33,7
|
NE/E/S/SW
|
1 à 5
|
Octobre
|
16,5
|
37,7
|
65,3
|
52,6
|
SE/S/SW
|
1 à 5
|
Novembre
|
14,2
|
39,4
|
39,1
|
78,2
|
NE/E
|
1 à 5
|
Décembre
|
8,5
|
41,1
|
/
|
134,4
|
NE/E
|
1 à 6
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
177,5
|
476,5
|
1506,4
|
1037,4
|
|
|
Moyennes
|
14,8
|
39,7
|
125,5
|
86,5
|
|
|
Tableau I.3 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 2003
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
8,9
|
41,5
|
/
|
171,8
|
NW/N/NE
|
1 à 7
|
Février
|
12,4
|
42,8
|
/
|
171,8
|
N/NE
|
1 à 7
|
Mars
|
15,3
|
44,7
|
1,2
|
190,1
|
N/NE
|
1 à 6
|
Avril
|
17,5
|
41,3
|
210,6
|
72,9
|
SW/W
|
1 à 5
|
Mai
|
17,2
|
41,0
|
191,8
|
70,7
|
SW
|
1 à 5
|
Juin
|
16,4
|
36,6
|
223,7
|
34,1
|
SW
|
1 à 6
|
Juillet
|
16,9
|
38,8
|
224,6
|
34,6
|
SW
|
1 à 6
|
Août
|
17,2
|
37,4
|
320,5
|
34,0
|
SW
|
1 à 6
|
Septembre
|
16,1
|
35,9
|
238,9
|
33,1
|
N/S/SW
|
1 à 7
|
Octobre
|
16,6
|
37,7
|
113,6
|
48,1
|
E/SE
|
1 à 10
|
Novembre
|
13,0
|
35,6
|
26,9
|
84,0
|
NNE
|
1 à 6
|
Décembre
|
9,8
|
35,5
|
/
|
128,8
|
NNE
|
1 à 6
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
177,3
|
468,7
|
1551,8
|
1074
|
|
|
Moyennes
|
14,8
|
39,1
|
129,3
|
89,5
|
|
|
Tableau I.4 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 2002
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
5,83
|
38,5
|
/
|
149,1
|
N/NE
|
1 à 7
|
Février
|
7,5
|
40,4
|
/
|
155,6
|
N/NE
|
1 à 7
|
Mars
|
13,8
|
42,2
|
8,9
|
164,0
|
NW/NE
|
1 à 6
|
Avril
|
16,0
|
41,6
|
57,1
|
86,2
|
N/NE/SW
|
1 à 7
|
Mai
|
15,6
|
40,3
|
222,0
|
55,6
|
SE/S/SW
|
1 à 6
|
Juin
|
15,3
|
39,2
|
233,0
|
36,0
|
E/SE/S/SW
|
1 à 7
|
Juillet
|
14,9
|
39,2
|
223,9
|
32,3
|
SW/WSW/N
|
1 à 7
|
Août
|
14,3
|
38,5
|
224,4
|
48,4
|
SE/SW-NW
|
1 à 6
|
Septembre
|
13,6
|
38,8
|
315,3
|
34,1
|
SE/S/SW
|
1 à 7
|
Octobre
|
15,5
|
37,2
|
149,4
|
41,8
|
NE/N/NW
|
1 à 6
|
Novembre
|
11,8
|
39,7
|
5,0
|
96,0
|
N/NE
|
1 à 7
|
Décembre
|
9,1
|
37,7
|
/
|
136,0
|
N/NE
|
1 à 7
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
153,2
|
474,9
|
1439
|
1035,1
|
|
|
Moyennes
|
12,8
|
39,6
|
120,0
|
86,2
|
|
|
Tableau I.5 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 2001
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
3,0
|
39,8
|
/
|
165,5
|
N/NE
|
1 à 7
|
Février
|
5,6
|
41,7
|
/
|
159,5
|
N/NE
|
1 à 7
|
Mars
|
11,8
|
44,3
|
4,5
|
178,2
|
N/NE
|
1 à 7
|
Avril
|
15,1
|
42,1
|
114,7
|
91,2
|
S/W
|
1 à 8
|
Mai
|
15,1
|
41,4
|
169,6
|
54,8
|
S/SW
|
1 à 7
|
Juin
|
14,9
|
41,8
|
172,1
|
38,4
|
SW
|
1 à 4
|
Juillet
|
15,7
|
40,3
|
238,7
|
34,5
|
N/NW
|
1 à 6
|
Août
|
16,5
|
36,7
|
324,8
|
32,3
|
SW/NW/N
|
1 à 6
|
Septembre
|
15,9
|
35,1
|
154,1
|
32,4
|
N/E
|
1 à 6
|
Octobre
|
13,6
|
35,8
|
96,7
|
59,3
|
N/NE
|
1 à 5
|
Novembre
|
5,8
|
40,4
|
/
|
110,4
|
N/NE
|
1 à 7
|
Décembre
|
4,6
|
40,1
|
/
|
144,1
|
N/NE
|
1 à 7
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
137,6
|
479,5
|
1275,2
|
1100,3
|
|
|
Moyennes
|
11,5
|
39,9
|
106,3
|
91,7
|
|
|
Tableau I.6 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 2000
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
3,5
|
40,5
|
/
|
147,6
|
NE
|
1 à 6
|
Février
|
2,9
|
40,6
|
/
|
148,4
|
NNW
|
1 à 6
|
Mars
|
10,2
|
43,5
|
22,9
|
170,9
|
N/NE
|
1 à 6
|
Avril
|
15,6
|
42,1
|
227,1
|
58,6
|
SE/E/W
|
1 à 6
|
Mai
|
14,5
|
42,7
|
101,3
|
48,9
|
S/SW
|
1 à 7
|
Juin
|
15,6
|
42,7
|
275,6
|
35,3
|
SW
|
1 à 5
|
Juillet
|
15,6
|
38,4
|
300,6
|
33,7
|
S-W
|
1 à 5
|
Août
|
16,0
|
38,3
|
317,6
|
32,2
|
S-W
|
1 à 5
|
Septembre
|
14,9
|
37,2
|
200,6
|
34,4
|
SE
|
1 à 6
|
Octobre
|
14,0
|
36,0
|
93,3
|
57,7
|
N/NE
|
1 à 5
|
Novembre
|
7,7
|
39,3
|
/
|
116,7
|
N/NE
|
1 à 7
|
Décembre
|
4,8
|
39,9
|
/
|
138,8
|
N/NE
|
1 à 7
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
135,3
|
481,2
|
1539
|
1023,2
|
|
|
Moyennes
|
11,3
|
40,1
|
128,2
|
85,3
|
|
|
Tableau I.7 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 1999
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
5,9
|
40,0
|
/
|
146,9
|
NE/E
|
1 à 5
|
Février
|
7,9
|
41,9
|
3,6
|
148,9
|
N/NE
|
1 à 6
|
Mars
|
10,9
|
44,6
|
11,4
|
140,2
|
N/NE
|
1 à 5
|
Avril
|
12,9
|
42,3
|
96,2
|
83,7
|
SW
|
1 à 3
|
Mai
|
14,5
|
38,8
|
288,4
|
46,2
|
E-SE
|
1 à 5
|
Juin
|
14,9
|
41,8
|
191,8
|
39,6
|
NE-S
|
1 à 5
|
Juillet
|
16,2
|
39,8
|
157,9
|
30,8
|
SW-W
|
1 à 5
|
Août
|
16,7
|
37,2
|
298,5
|
32,8
|
SW-W
|
1 à 4
|
Septembre
|
16,3
|
36,7
|
237,5
|
29,4
|
NE
|
1 à 5
|
Octobre
|
16,6
|
35,5
|
240,5
|
36,8
|
NE/E
|
1 à 4
|
Novembre
|
11,1
|
39,7
|
/
|
91,7
|
NE/E
|
1 à 5
|
Décembre
|
4,6
|
40,3
|
/
|
125,3
|
NE/E
|
1 à 5
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
148,5
|
474,1
|
1525,8
|
952,3
|
|
|
Moyennes
|
12,4
|
39,5
|
127,1
|
79,4
|
|
|
Tableau I.8 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 1998
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
5,6
|
39,7
|
/
|
167,3
|
NE/E
|
1 à 6
|
Février
|
9,1
|
42,3
|
/
|
187,5
|
N/NE
|
1 à 6
|
Mars
|
10,9
|
44,8
|
/
|
199,3
|
N/NE
|
1 à 5
|
Avril
|
15,1
|
45,2
|
149,4
|
117,3
|
SW
|
1 à 4
|
Mai
|
15,3
|
38,6
|
199,7
|
52,8
|
S-SW
|
1 à 6
|
Juin
|
16,3
|
40,1
|
191,8
|
36,3
|
SW
|
1 à 3
|
Juillet
|
16,7
|
37,7
|
217,9
|
30,4
|
SW
|
1 à 3
|
Août
|
17,2
|
37,3
|
349,6
|
30,3
|
SW-W
|
1 à 3
|
Septembre
|
16,8
|
38,9
|
249,0
|
29,7
|
SW/W
|
1 à 3
|
Octobre
|
15,8
|
39,3
|
58,7
|
46,1
|
N/NE
|
1 à 6
|
Novembre
|
10,4
|
38,7
|
/
|
102,6
|
N/NE
|
1 à 7
|
Décembre
|
7,5
|
39,0
|
/
|
124,5
|
NE
|
1 à 6
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
156,7
|
481,6
|
1413,1
|
1124,1
|
|
|
Moyennes
|
13,0
|
40,1
|
117,8
|
93,7
|
|
|
Tableau I.9 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 1997
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
5,1
|
38,1
|
/
|
164,5
|
NE
|
1 à 6
|
Février
|
6,1
|
38,6
|
/
|
169,7
|
NE/E
|
1 à 6
|
Mars
|
10,2
|
43,3
|
32,3
|
180,9
|
NE/E
|
1 à 5
|
Avril
|
13,1
|
39,8
|
296,6
|
62,6
|
SE/S/SW
|
1 à 5
|
Mai
|
15,1
|
40,5
|
261,6
|
44,5
|
NE-SE
|
1 à 5
|
Juin
|
15,8
|
39,8
|
157,3
|
35,9
|
E/SE-S
|
1 à 4
|
Juillet
|
16,4
|
38,2
|
275,3
|
36,1
|
SW
|
1 à 3
|
Août
|
16,3
|
38,1
|
249,9
|
31,1
|
SW-NW
|
1 à 4
|
Septembre
|
16,1
|
39,6
|
209,0
|
38,5
|
NE
|
1 à 7
|
Octobre
|
16,3
|
37,4
|
127,4
|
39,0
|
E-SE
|
1 à 4
|
Novembre
|
11,7
|
38,7
|
12,1
|
91,5
|
N/NE
|
1 à 5
|
Décembre
|
6,1
|
37,7
|
/
|
128,7
|
NE-N
|
1 à 5
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
148,3
|
467,9
|
1621,5
|
1024
|
|
|
Moyennes
|
12,4
|
39,0
|
135,1
|
85,3
|
|
|
Tableau I.10 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 1996
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
5,7
|
38,6
|
/
|
158,3
|
N/NE
|
1 à 5
|
Février
|
8,8
|
40,7
|
/
|
172,4
|
N/NE
|
1 à 6
|
Mars
|
14,6
|
40,7
|
54,6
|
126,4
|
NE-SW
|
1 à 5
|
Avril
|
16,9
|
40,7
|
210,6
|
63,3
|
SE, S/SW
|
1 à 4
|
Mai
|
16,5
|
39,5
|
191,4
|
49,6
|
SW
|
1 à 4
|
Juin
|
16,0
|
38,7
|
154,1
|
34,9
|
SW
|
1 à 4
|
Juillet
|
16,6
|
37,1
|
132,9
|
37,3
|
WSW-W
|
1 à 6
|
Août
|
15,9
|
37,2
|
232,9
|
33,5
|
W
|
1 à 6
|
Septembre
|
15,8
|
37,4
|
219,9
|
34,5
|
S-SW
|
1 à 3
|
Octobre
|
15,2
|
35,1
|
207,0
|
44,1
|
NE/E
|
1 à 5
|
Novembre
|
7,8
|
36,7
|
/
|
101,2
|
NE/E
|
1 à 5
|
Décembre
|
4,7
|
38,0
|
/
|
143,5
|
NE/E
|
1 à 5
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
154,5
|
460,4
|
1403,4
|
999
|
|
|
Moyennes
|
12,9
|
38,4
|
116,9
|
83,2
|
|
|
Tableau I.11 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 1995
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
8,9
|
41,5
|
/
|
171,8
|
NW/N/NE
|
1 à 7
|
Février
|
12,4
|
42,8
|
/
|
171,8
|
N/NE
|
1 à 7
|
Mars
|
13,5
|
42,7
|
1,2
|
190,6
|
N/NE
|
1 à 6
|
Avril
|
17,0
|
40,5
|
210,6
|
72,9
|
W/SW
|
1 à 6
|
Mai
|
17,2
|
41,0
|
193,8
|
70,3
|
SW
|
1 à 5
|
Juin
|
16,2
|
35,8
|
220,7
|
34,8
|
SW
|
1 à 6
|
Juillet
|
16,8
|
38,2
|
224,9
|
34,1
|
SW
|
1 à 6
|
Août
|
17,2
|
37,4
|
320,5
|
34,0
|
SW
|
1 à 6
|
Septembre
|
16,1
|
35,9
|
238,9
|
33,5
|
N/S/SE
|
1 à 7
|
Octobre
|
16,6
|
37,7
|
113,6
|
48,1
|
E/SE
|
1 à 10
|
Novembre
|
13,0
|
35,6
|
26,9
|
84,2
|
NNE
|
1 à 6
|
Décembre
|
9,8
|
35,4
|
/
|
128,8
|
NNE
|
1 à 6
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
135,3
|
481,2
|
1539
|
1023,2
|
|
|
Moyennes
|
11,3
|
40,1
|
128,2
|
85,3
|
|
|
Tableau I.12 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 1994
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
10,5
|
36,9
|
/
|
151,7
|
NW/NE
|
1 à 6
|
Février
|
10,9
|
40,2
|
/
|
173,2
|
N/NE
|
1 à 6
|
Mars
|
14,0
|
45,7
|
/
|
186,0
|
N/NE
|
1 à 7
|
Avril
|
18,3
|
42,6
|
128,2
|
70,2
|
SW
|
1 à 8
|
Mai
|
17,8
|
39,7
|
234,7
|
54,0
|
SW
|
1 à 6
|
Juin
|
16,7
|
40,1
|
188,2
|
37,0
|
S/SW
|
1 à 5
|
Juillet
|
16,5
|
38,2
|
299,6
|
37,5
|
N/SW
|
1 à 5
|
Août
|
17,0
|
37,6
|
244,4
|
32,1
|
S/SW
|
1 à 6
|
Septembre
|
16,5
|
36,8
|
301
|
33,7
|
NE/E/S/SW
|
1 à 5
|
Octobre
|
16,5
|
37,7
|
65,3
|
52,6
|
SE/S/SW
|
1 à 5
|
Novembre
|
14,2
|
39,4
|
39,1
|
78,2
|
NE/E
|
1 à 5
|
Décembre
|
8,5
|
41,1
|
/
|
134,4
|
NE/E
|
1 à 6
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
156,7
|
481,6
|
1413,1
|
1124,1
|
|
|
Moyennes
|
13,0
|
40,1
|
117,8
|
93,7
|
|
|
Tableau I.13 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 1993
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
10,5
|
40,0
|
/
|
164,5
|
NW/N/NE
|
1 à 7
|
Février
|
10,9
|
41,9
|
/
|
169,7
|
N/NE
|
1 à 7
|
Mars
|
14,0
|
44,6
|
1,2
|
180,9
|
N/NE
|
1 à 6
|
Avril
|
18,3
|
42,3
|
210,6
|
62,6
|
W/SW
|
1 à 6
|
Mai
|
17,8
|
38,8
|
193,8
|
44,5
|
SW
|
1 à 5
|
Juin
|
16,7
|
41,8
|
220,7
|
35,9
|
SW
|
1 à 6
|
Juillet
|
16,5
|
39,8
|
224,9
|
36,1
|
SW
|
1 à 6
|
Août
|
17,0
|
37,2
|
320,5
|
31,1
|
SW
|
1 à 6
|
Septembre
|
16,5
|
36,7
|
238,9
|
38,5
|
N/S/SE
|
1 à 7
|
Octobre
|
16,5
|
35,5
|
113,6
|
39,0
|
E/SE
|
1 à 10
|
Novembre
|
14,2
|
39,7
|
26,9
|
91,5
|
NNE
|
1 à 6
|
Décembre
|
8,5
|
40,3
|
/
|
128,7
|
NNE
|
1 à 6
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
149,5
|
474,1
|
1617,5
|
1024
|
|
|
Moyennes
|
12,8
|
39,5
|
129,1
|
85,3
|
|
|
Tableau I.14 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 1992
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
5,6
|
39,7
|
/
|
167,3
|
NE/E
|
1 à 6
|
Février
|
9,1
|
42,3
|
/
|
187,5
|
N/NE
|
1 à 6
|
Mars
|
10,9
|
44,8
|
/
|
199,3
|
N/NE
|
1 à 5
|
Avril
|
15,1
|
45,2
|
149,4
|
117,3
|
SW
|
1 à 4
|
Mai
|
15,3
|
38,6
|
199,7
|
52,8
|
S-SW
|
1 à 6
|
Juin
|
16,3
|
40,1
|
191,8
|
36,3
|
SW
|
1 à 3
|
Juillet
|
16,7
|
37,7
|
217,9
|
30,4
|
SW
|
1 à 3
|
Août
|
17,2
|
37,3
|
349,6
|
30,3
|
SW-W
|
1 à 3
|
Septembre
|
16,8
|
38,9
|
249,0
|
29,7
|
SW/W
|
1 à 3
|
Octobre
|
15,8
|
39,3
|
58,7
|
46,1
|
N/NE
|
1 à 6
|
Novembre
|
10,4
|
38,7
|
/
|
102,6
|
N/NE
|
1 à 7
|
Décembre
|
7,5
|
39,0
|
/
|
124,5
|
NE
|
1 à 6
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
156,7
|
481,6
|
1413,1
|
1124,1
|
|
|
Moyennes
|
13,0
|
40,1
|
117,8
|
93,7
|
|
|
Tableau I.15 : Paramètres hydroclimatiques
pour l'année 1991
Mois
|
Paramètres hydroclimatiques
|
Températures (°C)
|
Précipitations (mm)
|
Evaporations (mm)
|
vents
|
Minima (T min)
|
Maxima (T max)
|
Directions
|
Vitesses (m/s)
|
Janvier
|
5,1
|
38,1
|
/
|
164,5
|
NE
|
1 à 6
|
Février
|
6,1
|
38,6
|
/
|
169,7
|
NE/E
|
1 à 6
|
Mars
|
10,2
|
43,3
|
32,3
|
180,9
|
NE/E
|
1 à 5
|
Avril
|
13,1
|
39,8
|
296,6
|
62,6
|
SE/S/SW
|
1 à 5
|
Mai
|
15,1
|
40,5
|
261,6
|
44,5
|
NE-SE
|
1 à 5
|
Juin
|
15,8
|
39,8
|
157,3
|
35,9
|
E/SE-S
|
1 à 4
|
Juillet
|
16,4
|
38,2
|
275,3
|
36,1
|
SW
|
1 à 3
|
Août
|
16,3
|
38,1
|
249,9
|
31,1
|
SW-NW
|
1 à 4
|
Septembre
|
16,1
|
39,6
|
209,0
|
38,5
|
NE
|
1 à 7
|
Octobre
|
16,3
|
37,4
|
127,4
|
39,0
|
E-SE
|
1 à 4
|
Novembre
|
11,7
|
38,7
|
12,1
|
91,5
|
N/NE
|
1 à 5
|
Décembre
|
6,1
|
37,7
|
/
|
128,7
|
NE-N
|
1 à 5
|
|
|
|
|
|
|
|
Totales
|
148,3
|
467,9
|
1621,5
|
1024
|
|
|
Moyennes
|
12,4
|
39,0
|
135,1
|
85,3
|
|
|
ANNEXE II
Tableau II.1 : Rapports caractéristiques
des différents ions
Echantillons
|
R (Mg/Ca)
|
R (Ca/Na)
|
R (Na/K)
|
R (SO4/Cl)
|
E01
|
1
|
0,09
|
1,22
|
50
|
E02
|
0,004
|
10,4
|
3,14
|
50
|
E03
|
1
|
0,10
|
2,66
|
50
|
E04
|
1
|
0,30
|
0,60
|
50
|
E05
|
0,10
|
0,64
|
1,82
|
50
|
E06
|
1
|
0,71
|
14
|
50
|
E07
|
0,01
|
1
|
0,25
|
50
|
E08
|
1
|
5,55
|
1,28
|
50
|
E09
|
1
|
0,04
|
2,87
|
50
|
E10
|
0,05
|
1,17
|
1,41
|
50
|
E11
|
1
|
0,09
|
1,22
|
50
|
E12
|
1
|
0,30
|
0,60
|
50
|
ANNEXE III
Tableau III.1 : Masses équivalentes et
facteurs de conversion méq/l - mg/l des principaux ions
Cations
|
méq
|
méq/l=mg/l*
|
Anions
|
méq
|
méq/l=mg/l*
|
Al3+
|
8.99
|
0.1110
|
Br-
|
79.90
|
0.0125
|
Ba2+
|
68.7
|
0.0146
|
Cl-
|
35.45
|
0.0282
|
Ca2+
|
20.0
|
0.0499
|
CO32-
|
30
|
0.0333
|
Cr2+
|
17.3
|
0.0577
|
CrO42-
|
58
|
0.0172
|
Cu2+
|
31.8
|
0.0315
|
F-
|
19
|
0.0526
|
Fe2+
|
27.9
|
0.0358
|
HCO3 -
|
61
|
0.0164
|
Fe3+
|
18.6
|
0.0537
|
HSO4 -
|
97.10
|
0.0103
|
H+
|
1.008
|
0.9920
|
I-
|
126.9
|
0.0078
|
K+
|
39.1
|
0.0256
|
NO2 -
|
46
|
0.0217
|
Mg2+
|
12.16
|
0.0823
|
NO3 -
|
62
|
0.0161
|
Mn2+
|
27.5
|
0.0364
|
OH-
|
17
|
0.0588
|
Na+
|
23.0
|
0.0435
|
PO43-
|
31.70
|
0.0316
|
NH4 +
|
18.0
|
0.0554
|
S2-
|
16
|
0.0624
|
Pb2+
|
103.6
|
0.0096
|
SiO32-
|
38
|
0.0263
|
Zn2+
|
32.7
|
0.0306
|
SO42-
|
48
|
0.0208
|
ANNEXE IV
Quelques observations de la surface piézométrique
des nappes du bassin versant de la Bibakala en trois dimensions (3D) :
simulation à l'aide du logiciel Surfer 8.0
Figure IV.1 : Simulation de la surface
piézométrique du bassin de la Bibakala au 12 août 2005
Figure IV.2 : Simulation de la surface
piézométrique du bassin de la Bibakala au 02 septembre 2005
Figure IV.3 : Simulation de la surface
piézométrique du bassin de la Bibakala au 07 octobre 2005
|
|