0.5. ETAT DE LA QUESTION
La documentation pour le traitement de notre d'étude
nous a paru presque inexistante ; ce qui nous a rendu une tâche
difficile dans la récolte des données, surtout celles relatives
à la surdité.
Notre sujet semble être restreint dans la mesure
où il est orienté vers les A.D.S.B. Nous n'avions pas pu
accéder à un nombre important de mémoires et autres
travaux qui traitent de ce sujet. Néanmoins, en vue d'imprimer à
cette étude un angle d'attaque particulier et lui donner un sens
scientifique, nous avons consulté documentation se rapportant au
management, à la comptabilité et aux finances et quelques sites
internet.
KULIMUSHI NABINTU Clémence : son étude a
porté sur « les stratégies de
réintégration et d'assistance sociale des femmes et filles
victimes des viols et violences sexuelles dans leurs milieux d'origine
après la prise en charge médicale : cas de ALT/ BEATIL
(2007-2008) » à travers les associations oeuvrant dans ce
domaine.
Les résultats auxquels elle a abouti sont les
suivants :
· Parmi les FFVVS, il celles qui se sentent en mesure de
retourner à domicile et d'autres ne sont pas d'accord ;
· Les filles ne se sentent pas à l'aise à
cause de leur conjoncture qui les indispose et n'ont pas la chance de
s'attraper un conjoint ;
· Les familiers ne cessent pas de leur pointer de doigt
et leur dire qu'elles étaient contentes de l'acte de barbares ;
· Les causes sont trop nombreuses et on ne saura pas les
énumérer toutes.
HUGUES Leclerg : « L'économie
populaire informelle de Kinshasa, in Congo (Zaïre) Afrique n° 271,
janvier 197 ». L'auteur décrit l'un des avantages que l'on
tirera de cette étude ce sera de trouver des prémisses aux
gouvernants afin de mieux encadrer les artisans informels et de saisir dans les
comptes nationaux le poids des micro-entreprises informelles.
BUHENDWA CISHUGI Faustin : « Etude analytique
du travail des femmes transporteuses dans la Ville de Bukavu et son impact sur
le ménages : cas des femmes transporteuses encadrées par
OPIFET asbl (2007-2008) ». Il dit que le travail qu'exercent les
femmes est un chômage déguisé, une activité nuisible
non seulement pour leurs santés propres, à celles de leurs
enfants mais aussi pour leurs ménages et la communauté
entière. Il poursuit en disant que la source de malheur de la femme
transporteuse à Bukavu dépend de deux facteurs endogènes
et exogènes :
D'un côté le système congolais qui ne
crée pas d'emploi, l'analphabétisme oblige la femme à
s'adonner à n'importe quel type d'activité, même le plus
prohibé par le code du travail pour survivre et d'autre
côté le système capitaliste d'exploitation de l'homme par
l'homme qui fait que les plus nantis à Bukavu utilisent ces femmes
à des moindres coûts.
Notre travail se démarque de tous ceux qui
précèdent par son caractère spécifique portant, non
seulement sur l'intégration de sourd et son impact mais aussi sur le
management, la comptabilité et les finances des organisations des
handicapés auditifs à travers les actions réalisées
par l'Association pour le Développement des Sourds dans la Ville de
Bukavu de janvier 2006 en décembre 2008.
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