Intégration économico-financière de l'association pour le développement des sourds de Bukavu( Télécharger le fichier original )par Valentin ISSANDA NKOKI Université du CEPROMAD - Licence en Management et Sciences économiques 2008 |
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE UNIVERSITE DU CEPROMAD A BUKAVU B.P 2824 BUKAVU Faculté de Management et Sciences Economiques INTEGRATION ECONOMICO-FINANCIERE DE L'ASSOCIATION POUR LE DEVELOPPEMENT DES SOURDS DE BUKAVU. ISSANDA NKOKI Valentin Mémoire présenté est défendu en vue de l'obtention du Diplôme de Licence en Management et Sciences économiques. Option : Gestion Financière et Comptable (GEFICO) Directeur : BISIMWA MULASHE Emmanuel Chef de travaux et Doctorant en sciences économiques.
0. INTRODUCTION0.1. PROBLEMATIQUEL'intégration économico-financière est de nos jours considérée comme un des moyens efficaces pouvant concourir au développement et à la mondialisation. Le développement et la mondialisation concernant toutes les couches de personnes, entendants, handicapés physiques, aveugles, albinos, ou tout autre vulnérable et les sourds, il est important que tout le monde y réfléchisse d'une manière assez profonde et y contribue de manière constructive ; car l'aspect économique ne porte pas sur les catégories de personnes ni sur les races, moins encore sur le sexe.
« Après trente ans des conflits et de mauvaise gouvernance, la situation sociale, de la République Démocratique du Congo, à l'image de son économie, est au plus bas. En effet, le système de santé, d'éducation, d'accès à l'eau potable et à un environnement sain à une protection sociale inexistante commande des actions énergiques et équilibrées. La réhabilitation des infrastructures de base et le rétablissement d'un service de qualité à une population de plus en plus nombreuse appellent la mise en place d'une politique agressive du secteur en partenariat avec les organisations communautaires, les ONG, les églises et la société civile, déjà fortement engagée dans le secteur de l'amélioration des services sociaux et de la réduction de la vulnérabilité. »1(*)
Au Sud-Kivu, la situation est particulièrement critique quand l'on observe l'état socio-économique et financier des vulnérables de la Ville de Bukavu, où les densités élevées des populations, les guerres interminables entraînent les surpopulations des villes, avec aussi l'augmentation des concentrations des victimes de divers cas de violences qui compliquent la lutte pour l'intégration et la promotion des groupes des défavorisés notamment les personnes vivant avec handicap et de l'amélioration des conditions de vie humaine. Selon le Programme des Nations Unies pour l'action relative aux handicapés en 1983, « tous les efforts possibles doivent être faits et encourager la formation d'organisation d'handicapés aux niveaux local, régional et international. L'expérience unique issue de l'expérience de ces organisations est de nature à apposer une contribution significative à la planification des programmes et des services destinés aux handicapés. Leurs débats mettent en évidence des points de vue largement représentatifs de tous les sujets d'intérêt pour les personnes handicapées. Leur influence sur le public leur garantit d'être consultées, et, en tant que force oeuvrant au changement, elles influent de façon significative en faveur de l'octroi d'une haute priorité aux questions liées aux handicaps. »2(*) En France, le Comité d'instruction publique propose, en 1794, la création de six établissements pour faire cesser l'état d'abandon au sein des familles : «tous les enfants appartiennent à la patrie, qui doit s'en saisir pour les tourner à son profit et leur donner une éducation forcée».3(*) La finalité de toutes les organisations non gouvernementales qui sont des associations sans but lucratif, non mandatées par le gouvernement (l'Etat) apolitiques, volontaires, est l'autopromotion des populations de base en vue d'aider celles-ci à se prendre en charge. Néanmoins, on peut remarquer que la population qui est la base de tout développement vit, d'une part, dans une misère et d'autre part, une phase de la mondialisation ou la modernisation, comme pour dire que ne peut tenir que celui qui instaure une véritable autorité d'intégration. Devant ce dilemme « misère-mondialisation » suivi d'un handicap « surdi-mutité » où vient se placer l'Association pour le Développement des Sourds de Bukavu, il est indispensable de comprendre qu'avec des moyens insignifiants, nul ne peut résister. Cependant, nous osons croire que pour mieux réussir, il faut un support d'intégration locale, provinciale, nationale, continentale et internationale, et une politique économique globale de développement. Au vu de ce qui précède, des questions fondamentales surgissent directement autour des aspects suivants: - Pourquoi l'intégration des sourds ? - Comment peut-on intégrer les sourds dans la vie socio-économique ? - Quel est l'impact de l'intégration de sourd sur la vie socio-économique et le rôle joué par l'A.D.S.B dans la Ville de Bukavu ? - Comment peut-on contribuer à l'intégration de sourd pour sa promotion et son développement socio-économique afin d'améliorer positivement ses conditions de vie ? - L'A.D.S.B a-t-elle vraiment une politique économique globale de développement ? - L'A.D.S.B a-t-elle de financements essentiellement autonomes pour tout projet stratégique appelé à servir de support à l'intégration ? - Financièrement, l'A.D.S.B peut-elle prétendre rentabiliser ses ressources et répondre aux exigences de la mondialisation ? - Peut-on s'attendre à une éventuelle intégration économico-financière de l'A.D.S.B en vue de répondre à un développement durable ? * 1 DSCRP RDC ; Pilier 3 : Stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté, Kinshasa, juillet 2006, p.79. * 2 Rapport du Programme des Nations Unies pour l'action relative aux handicapés en 1983. * 3 4 Site Internet ; google.fr |
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