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Faculté des sciences Juridiques
Économiques et Sociales, Rabat-Souissi
Master
« Echanges Internationaux et OMC »
La libéralisation du secteur de
télécommunications au Maroc dans le cadre de
l'OMC
Rapport pour l'obtention de Diplôme du
Master
Présenté et soutenu publiquement
par :
Rachid Naitdaoud
Membres du jury :
A. GHOUFRAN: Professeur à la Faculté des Sciences
Juridiques, Economiques et Sociales, Rabat- Souissi.
N.BOUBRAHIMI: Conseil National du Commerce Extérieur
(CNCE)
OCTOBRE 2008
Remerciements
En préambule à ce mémoire, je souhaite
adresser ici tous mes remerciements aux personnes qui m'ont apporté leur
aide et qui ont ainsi contribué à l'élaboration de ce
mémoire.
Tout d'abord Monsieur Azzedine GHOUFRANE, encadrant de ce
Mémoire, pour l'aide et le temps qu'il a voulu me consacrer et sans qui
ce travail n'aurait pas vu le jour.
Mr. Nabil BOUBRAHIMI a accepté de m'encadrer, et m'a
encouragée dans mon projet de stage. Pour cela, je tiens à le
remercier, car il a participé à la réalisation de ce
travail. Je le salue également pour ses précieux conseils,
remarques et corrections qui ont permis l'élaboration de ce rapport.
Sommaire
Introduction
Chapitre 1 : L'Accord Général sur le
Commerce des Services ( AGCS)
Section I- Le contexte
historique de la conclusion du l'AGCS
§ 1 Intégration du commerce des services dans
les négociations commerciales multilatérales
§ 2 Historique des négociations sur le
commerce des services
Section II -
portée et principales obligations de L'accord Général sur
le Commerce des Services
§ 1 Les grands principes de l'AGCS
§ 2 Les engagements résultants de
l'AGCS
Section III - Le secteur des
télécommunications dans les négociations commerciales
multilatérales
Chapitre 2 - - les potentialités Du Maroc
dans le secteur de télécommunication
Section I - les
performances majeures du secteur des télécommunications au
Maroc
§ 1 Aperçu sur le secteur au Maroc
§ 1 L'environnement réglementaire du secteur de
télécommunication
Section II - l'offre
Marocain sous l'AGCS
§1 Présentation de l'offre
§2 La nature des restrictions imposées au secteur de
télécommunication
Chapitre 3 - Analyse comparé des engagements du
Maroc et ses partenaires
Section 1 - Une présentation
des engagements des pays partenaires de Maroc
Section 2 - La quantification des
engagements marocains et de ses pays partenaires
§ 1 L'indicateur de
Hoekman
§1 L'indice de Warren
Conclusion
Annexes
SIGLES ET ABRÉVIATIONS
AGCS : Accord Général sur le commerce des
services
GATT: General Agreement on Tariffs and Trade
OMC : Organisation mondiale du commerce
M1 : Mode fourniture transfrontière
M4 : Présence de personnes physiques Mode
fourniture transfrontière
M2 : Consommation à l'étranger
M3 : Présence commerciale
EA : Engagements
additionnels
NTIC : Nouvelles Technologies de l'Information et de la
Communication
UIT : Union Internationale des
Télécommunications
NPF : Nation la Plus Favorisée
ADSL : Asymmetric Digital Subscriber Line
Objet de la recherche
La
finalité de ce Rapport consiste, à étudier l'état
de lieu de secteur des télécommunications au Maroc, en
présentant les performances que notre pays à réaliser, et
analysant surtout les engagements contractés par le Maroc dans le cadre
de l'OMC. Cette analyse s'efforce de traiter les domaines suivants :
· Expliquer les engagements du pays dans le domaine des
services de télécommunications ainsi que les raisons qui motivent
ces engagements
· Mener une étude comparative en présentant
les engagements du Maroc et un ensemble de pays, situés à un
niveau de développement comparable (Jordanie, Tunisie, Egypte,
Turquie)
· Identifier les domaines ou le Maroc pourrait
alléger ses restrictions, le travail présentera en détail
la nature des limitations domestiques qui touchent ce secteur de
télécommunications
· Recourir à des indices de quantifications, en vue
de mesurer le degré de libéralisation de secteur de
télécommunication au Maroc et ses pays partenaires.
Introduction générale
Les services représentent un
secteur qui a du poids dans la plupart des économies et créent le
majeur parti des emplois dans les pays et plus particulièrement dans les
pays avancés. Les activités de services interviennent dans
tous les secteurs économiques. Dans l'ensemble des échanges, les
services représentent le facteur qui croît le plus rapidement, les
services ont une forte incidence sur la croissance et l'efficience au travers
d'un large éventail de secteurs utilisateurs, ainsi que sur les
résultats globaux de l'économie. Des secteurs, tels que les
transports, les télécommunications et les services financiers
jouent par exemple un rôle déterminant dans les conditions de
circulation des personnes, des marchandises et des capitaux.
Pendant la dernière
décennie, le secteur de télécommunications s'est
lancé dans une période de changement profond stimulé par
l'innovation technologique et libéralisation des marchés
nationaux. Historiquement, les opérateurs de
télécommunication étaient sous la domination de l'Etat, en
raison de grands coûts qu'il faut investir, l'activité de fournir
des services de télécommunications a été donc
considérée parmi les fonctions régaliennes de l'Etat.
Cependant, le progrès et l'innovation technologiques ont produit de
nouveaux systèmes de transmission et ont diminué le coût
d'établir l'infrastructure. Par conséquent, l'idée d'un
monopole n'est plus considérée comme valide. En outre,
l'évidence indique que l'absence de la concurrence ne fournit pas des
incitations aux coûts de diminution, ce qui mène à
l'inefficacité. Par conséquent, ce secteur, a été
soumis aux plans de privatisation et de libéralisation depuis le
début des années 90.
Le Maroc, comme la plupart des
autres pays, a mis l'emphase substantielle sur des technologies de
télécommunication et d'information en raison de leur rôle
dans l'âge numérique. Le développement significatif
enregistré pendant la dernière décennie peut être
tracé à deux causes importantes : réformes légales
et institutionnelles de télécommunications et évolutions
technologiques. Ces raisons sont renforcées par le dynamisme qu'a connu
ce secteur de dans le cadre des négociations commerciales
multilatérales et sous l'accord général de commerce des
services.
Le but donc de notre travail est de
répondre aux questions qu'on déjà formulé
dans la note de l'objet de l'étude, on va d'abord rappeler le cadre qui
régit le commerce des services dans le monde à savoir l'AGCS,
ensuite, se concentrer sur le secteur des télécommunications en
essayant de citer le dynamisme que connaît ce secteur dans notre pays.
Le premier chapitre présente l'Accord Générale
sur le Commerce des Services et le secteur de télécommunications
dans le cadre de cet accord. Le deuxième chapitre examine les
potentialités du Maroc dans le secteur de
télécommunications et cela dans une démarche comparative
avec des pays à un niveau de développement comparable. Le dernier
chapitre sera une tentative de quantification des engagements du Maroc et de
d'autres pays partenaires, et cela en recourant à des indices de
mesure.
Chapitre 1 : L'Accord Général
sur le Commerce des Services
L'accord général sur
le commerce des services (AGCS) qui fut négocié lors du Cycle
d'Uruguay, est le premier ensemble de règles multilatérales,
juridiquement contraignantes, qui régissent le commerce international
des services. L'AGCS fonctionne sur trois niveaux : le texte principal
énonce les obligations et principes généraux, et les
annexes contiennent les règles applicables aux différents
secteurs ainsi que les engagements spécifiques contractés par les
différents pays en vue d'assurer l'accès à leur
marché. En plus l'AGCS a un quatrième élément
particulier : les listes indiquant les cas dans lesquels les pays renoncent
provisoirement à l'application du principe de la non-discrimination,
tout en obligeant ces Etats, à en identifier les limitations qui peuvent
empêcher l'application de ce principe.
Section I- Le contexte historique de la
conclusion de l'AGCS
Il sera question dans cette
section, de rappeler un peu d'historique sur les négociations
commerciales qui avaient pour objet de mettre des règles
multilatérales sur le commerce des services
§ 1- Intégration de secteur des
services dans les négociations commerciales
multilatérales :
Les services sont le secteur de
l'économie mondiale qui connaît la plus forte croissance; ils
représentent au niveau mondial les deux tiers de la production, un tiers
de l'emploi et près de 20 pour cent du commerce.
Lorsque l'idée
d'intégrer au système commercial multilatéral des
règles relatives aux services a été évoquée
entre le début et le milieu des années 80, un certain nombre
de pays se sont montrés sceptiques, voire opposés à cette
idée. Ils estimaient qu'un tel accord pourrait nuire à la
capacité des gouvernements de poursuivre des objectifs de politique
nationale et limiter leur pouvoir de réglementation. Toutefois, l'accord
qui a été mis au point ménage une grande
flexibilité, tant dans le cadre des règles que pour ce qui est
des engagements en matière d'accès aux marchés.
La conclusion de l'AGCS,
l'un des principaux résultats du Cycle d'Uruguay, répond à
des objectifs semblables, pour l'essentiel, à ceux du GATT:
améliorer les conditions pour l'accès aux différents
marchés nationaux, au moyen de disciplines convenues au plan
multilatéral, stabiliser les relations commerciales grâce à
des consolidations sur une base NPF et parvenir à une
libéralisation progressive dans le cadre de séries de
négociations ultérieures.
Bien que l'on
ait longtemps considéré que les services offraient moins de
possibilités pour l'expansion du commerce que les marchandises, en
raison de la multitude des barrières techniques, institutionnelles et
réglementaires existantes, cette opinion a été
démentie par l'introduction de nouvelles technologies facilitant la
fourniture de services (par exemple, les communications par satellite, etc.),
l'ouverture dans de nombreux pays de monopoles de longue date (par exemple, la
téléphonie vocale) et la libéralisation progressive de
secteurs jusqu'ici soumis à restrictions, tels que le secteur bancaire
et celui de l'assurance. Ces faits nouveaux, associés aux changements
dans les préférences des consommateurs, ont contribué
à accroître les flux de services internationaux. Cependant, les
enjeux économiques sont tels qu'il existe un risque de frictions et de
distorsions dans le commerce des services et donc un besoin de disciplines
multilatérales semblables à ceux que l'on observe dans le domaine
des marchandises.1
§ 2 -Historique des négociations sur
le commerce des services
Dans le domaine des
services, le cycle de l'Uruguay round n'était qu'une Première
étape d'un processus à long terme qui a permis d'établir
la structure de base de l'accord. En effet, du fait que les négociations
liées aux services n'ont pas toutes pu être achevées dans
le cadre du Cycle d'Uruguay, les membres se sont engagés, à
procéder à des séries de négociations successives
en vue d'élever progressivement le niveau de libéralisation pris
dans le cycle de l'Uruguay round dans certains secteurs et
domaines2.
D'autres questions avaient
également été identifiées par l'AGCS pour faire
l'objet de négociations; cela a été le cas des
«Règles (subventions, marchés publics et sauvegardes) dans
le cadre de l'AGCS; des règles sur les conditions requises pour les
fournisseurs de services étrangers, pour qu'ils puissent opérer
dans un marché donné (groupe de travail sur les services
professionnels). Par ailleurs, en février 2000, dans le cadre de
l'article 19 de l'AGCS, les gouvernements Membres de l'OMC ont engagé
une nouvelle série de négociations visant à promouvoir la
libéralisation progressive du commerce des services.
Bien que le Cycle d'Uruguay ait
permis d'établir un ensemble de règles
multilatérales régissant le commerce des services et
l'architecture des futures négociations, on ne s'en souviendra
certainement pas pour sa contribution à la libéralisation du
commerce des services. Et bien que les pays en développement aient
contracté moins d'engagements, en moyenne3, que les autres
membres, nombres d'entre eux ont entrepris de vastes réformes au cours
des dernières années. Comme ces réformes étaient
souvent associées à de profonds changements institutionnels
(comme la suppression des monopoles dans le secteur des
télécommunications), elles pourraient être
irréversibles et partant ne pourraient pas être utilisées
facilement comme monnaie d'échange pour les négociations.
Section II -
Portée et principales obligations de l'AGCS
L'accord
général sur le commerce des services4 consiste en un
texte cadre qui énonce les concepts, principes et règles
généraux qui s'appliquent aux mesures ayant une influence sur le
commerce des services, des annexes qui établissent des principes et
règles applicables à certains secteurs et complètent le
texte, enfin des engagements spécifiques de libéralisation du
commerce dans certains secteurs et sous-secteurs des services
énoncés dans les listes nationales des membres.
§1Les grands
principes de l'AGCS et les modes de fourniture de services
Les principes
les plus importants sont: la règle de la nation la plus favorisée
et la règle de la transparence auxquels il faut ajouter deux autres
principes aussi importants à savoir l'accès au marché et
le traitement national
La règle de la nation la
plus favorisée (NPF) est la règle de base du système
commercial multilatéral. Cela signifie que le traitement le plus
favorable qu'un pays accorde à un partenaire commercial de l'OMC devra
être accordé à tous les autres partenaires commerciaux de
l'OMC. Toute discrimination entre fournisseurs de services d'autres partenaires
de l'OMC est donc interdite.
La règle de la
transparence est le deuxième principe fondamental de l'AGCS : L'AGCS
impose aux Etats membres de l'OMC de publier toutes les mesures pertinentes
relatives au commerce des services, et de créer des points d'information
sur la législation en matière de services
L'accès au marché
comme principe contenu dans l'AGCS, relève plutôt de la
discrétion des membres, du ce fait aucun membre « n'est tenu
d'accorder aux services et fournisseurs de services d'un autre membre le droit
de pouvoir accéder à son propre marché national, celui-ci
peut maintenir les modalités et les limitations de son
choix »5. L'Etat membre devra donc préciser les
diverses limitations quantitatives ou qualitatives affectant ses engagements,
c'est l'exemple de restrictions concernant le nombre total de personnes
physiques pouvant être employés, ou encore restrictions touchant
les types d'entités juridiques autorisées à fournir un
service déterminé.
Le traitement national impose aux
membres l'obligation d'accorder aux services et fournisseurs de services de
tout autre membre, un traitement similaire à celui qu'il accorde
à ses services et ses fournisseurs de services. Il faut noter dans ce
sens que la portée de ce principe est plus large que celle contenue dans
le GATT parce que il couvre également les fournisseurs de services.
Cette spécificité de la notion du traitement nationale (NPF)
provient du faite, que l'obligation s'applique à toute mesure, qui
affecte le commerce des services dans tout secteur visé par l'accord,
que des engagements spécifiques aient été
contractés ou non. Contrairement également aux échanges
internationaux de marchandises qui exigent le passage physique à travers
une frontière, les services peuvent faire l'objet d'une ou plusieurs
modes de fournitures :
· Mouvement transfrontière de
services (mode 1) ; s'entend des flux de
services en provenance du territoire d'un pays et à destination du
territoire d'un autre pays.
· Mouvement des consommateurs vers le pays
fournisseur (mode2) ; s'entend des situations dans lesquelles un
consommateur de services passe sur le territoire d'un pays étranger pour
obtenir un service. Le tourisme, la réparation de navires ou l'entretien
d'aéronefs constituent des services pour lesquels ce mode de fourniture
est adapté.
· Etablissement d'une présence commerciale ( mode 3 )
dans le pays ou le service doit être fourni, La présence
commerciale suppose qu'un fournisseur de services d'un pays
établisse une présence commerciale, y compris en devenant
propriétaire ou locataire de locaux, sur le territoire d'un autre pays,
pour fournir un service. C'est le cas à titre d'exemple des compagnies
d'assurance ou chaînes d'hôtels.
· Mouvement temporaire de personnes physique vers un autre
pays pour y fournir le service sur place (mode 4) Le mouvement de
personnes physiques concerne les citoyens d'un pays qui entrent sur le
territoire d'un autre pays pour y fournir un service. C'est le cas des
comptables, des médecins, des enseignants, etc. qui voyagent à
l'étranger pour des missions d'audit comptable, d'opérations
chirurgicales, de conférence universitaire...
Le graphique 2 ci-dessus
montre clairement ces quatre modes6 et les interactions qu'ils
peuvent entretenir :
Source : Centre de
Commerce international 2002
§2 - Les engagements résultants de
l'AGCS
Les engagements assumés par
un pays sont enregistrés dans sa liste d'engagement annexée
à l'AGCS. Chaque liste est divisée en deux parties, une partie
horizontale et une autre sectorielle. L'engagement horizontal s'applique
uniformément à tous les secteurs de services, tandis que les
engagements sectoriels ne s'appliquent qu'à un secteur ou sous-secteurs
spécifique.
Les mentions portées
sur la liste indiquent le niveau des engagements que le pays a acceptés.
Ces engagements sont énumérés séparément
pour chacun des modes de fourniture internationale des services. La nature des
engagements qui peuvent être assumés par chaque mode peuvent
être décrite comme suit :
· la mention néant ou pas de limitation indiquent que
le pays ne cherche en aucune manière à limiter l'accès u
marché ou le traitement national ou moyen de mesures incompatibles avec
les articles XVI ou XVII de l'AGCS.
· Engagement assorti de limitation. Le pays dans ce cas
décrit en détail les mesures appliquées qui sont
incompatibles avec les règles relatives à l'accès au
marché ou au traitement national et s'engage à ne pas prendre
d'autres mesures incompatibles.
· La mention « non consolidé »
indique que le pays reste libre de maintenir ou d'introduire des mesures
incompatibles avec les règles régissant l'accès au
marché ou le traitement national
· Impossibilité technique de prendre des engagements.
Le pays indique que dans le secteur concerné ; tel ou tel mode de
fourniture ne peut pas être employé pour des raisons
techniques.7
Comme on l'a dit auparavant, les engagements de
libéralisation assumés par les pays sont repris sur la liste
d'engagements de chaque pays, Pour évaluer le degré et les
conditions auxquels les principes fondamentaux de l'AGCS ( accès au
marché, traitement national et traitement NPF ) s'appliquent aux
différents secteurs des services dans un pays donné, il faut
consulter la liste des engagements de ce pays, analyser le régime de
réglementation en vigueur et tenir compte des limitations
éventuelles auxquels les engagements sont subordonnés.
Section
III - Le secteur des télécommunications dans les
négociations commerciales multilatérales
Les télécommunications jouent un double rôle
dans l'économie d'un pays : elles fournissent une infrastructure de
communication et elles constituent un circuit commercial. Par le passé,
en raison de son importance pour le développement des infrastructures et
de sa signification stratégique et politique dans un certain nombre de
pays, l'industrie des télécommunications s'est
développée sous la forme d'un monopole de l'Etat. Toutefois, en
raison des progrès révolutionnaires de la technologie des
télécommunications et de l'information, la
compétitivité des fournisseurs de biens et de services sur le
marché international est tributaire de la disponibilité de
services de communication modernes et peu coûteux. Prenant conscience du
fait que le développement de ce secteur améliorera la
compétitivité, de nombreux pays ont progressivement
privatisé les opérateurs historiques,et ont donc progressivement
commencé un processus de libéralisation, et
éliminent les restrictions visant l'entrée de fournisseurs
étrangers et de leurs produits au sol national . Les
négociations dans le secteur de télécommunication se sont
poursuivies après le cycle d'Uruguay car durant le cycle les
participants, n'avaient fait que peu de progrès dans la
libéralisation du commerce des télécommunications de base.
Pour s'arrêter sur les phases les plus importantes de ces
négociations, on peut citer les négociations qui étaient
postérieurs au Cycle d'Uruguay, durant ces négociations, le
nombre de gouvernements qui avaient présenté des offres dans le
secteur des télécommunications s'élevait à 34 et
c'est également durant ces négociations qu'un organe
chargé des télécommunications a été mis sur
place et était chargé de poursuivre les pourparlers entre les
gouvernements. En 1998 un protocole est entré en vigueur comportant les
listes concernant les services de télécommunications de base et
qui sont devenues une partie intégrante des listes d'engagements
concernant les services annexés à l'AGCS. Un document de
référence a également était mis sur place pour
régir les garanties en matière d'interconnexion, la transparence
des procédures de licences, et l'indépendance des organes
réglementaires , les obligations de service universel8 ainsi
que L'adoption de pratiques transparentes et non discriminatoires en
matière d'octroi de licences.
Les engagements assumés
durant toutes les négociations couvrent toute une gamme de services de
télécommunication de bas qu'on peut subdiviser en deux
catégories9 :
· Les services de télécommunications de base
englobent tout service de transport des télécommunications :
téléphonie vocale, transmission de donné, télex,
télégraphe, télécopie, circuits loués
privé (location ou vente de capacités de transmission) et
services en réseau ;
· Les services à valeur ajoutée sont les
services dans lesquels les fournisseurs « ajoutent la
valeur » à l'information du client, en améliorant sa
forme ou son contenu ou en assurant son stockage et sa
récupération : courrier électronique, échange
de données informatisées, services de télécopie
à valeur ajoutée, compris stockage et transmission ou stockage et
accès, conversion de codes et de protocoles et traitement en ligne de
l'information ou de données( y compris le traitement des
transactions).
Chapitre 2 - - Les potentialités Du
Maroc dans le secteur de télécommunication
Dans ce chapitre, il sera question
de montrer l'importance de secteur de télécommunication pour
l'économie marocaine, ensuite on évoque des indicateurs qui
montreront combien ce secteur connaît une expansion et enfin le champ
réglementaire qui gouverne ce secteur on le citera dans un
troisième point
Section I Les performances majeures du
secteur des télécommunications au Maroc
Le secteur des
télécommunications contribuera à hauteur de 10% au Produit
Intérieur Brut (PIB) du Maroc à l'horizon 201210,
c'est ce que affirment les dernières prévisions des
spécialistes dans ce domaine.
Le chiffre d'affaires du secteur
marocain des télécommunications est passé de 8,5 milliards
de dirhams (1 dollar= 7 dirhams) en 1999 à 30 milliards de dirhams en
2007, soit plus de 7% du PIB11.
Le secteur des
télécommunications emploie directement en 2005
environ 37.000 personnes, il devrai selon des statistiques atteindre en 2012
plus de 10.000 emplois avec un développement important dans l'offshore.
Les télécommunications et les TIC ont généré
plus de 125.000 emplois indirects en 2005
Pour chaque emploi direct
créé dans le secteur des télécommunications et des
TIC au mois 5 a 6 emplois sont générés indirectement Les
investissements directs étrangers en télécommunications
représentent 15.3 milliards de dh en 2005 et ont été
multiplié par 2 depuis 2006. En cumulé sur la période
1999-2005 les IDE dans les télécommunications constituent
quasiment la moitié des IDE totaux12
On a avancé ces chiffres
pour bien montrer combien le secteur est vital pour l'économie marocaine
et combien il faut développer davantage ce secteur des
télécommunication pour en tirer profit de ses retombées
qui ne peuvent être que bénéfiques.
A - L'expansion du secteur au Maroc
La croissance du
marché national des télécommunications est
supportée principalement par la téléphonie mobile. La
téléphonie fixe et l'usage de l'Internet n'ont pas
enregistré la progression attendue. Ainsi, le taux de
pénétration de la téléphonie a atteint 35,6 % dont
31,2 % représente l'usage du mobile. La concurrence sur le mobile a
entraîné des baisses tarifaires importantes qui ont touché
plusieurs produits et services au profit des utilisateurs, qu'il s'agisse des
entreprises ou des particuliers.
Le marché en
valeur des services de télécommunications a triplé en 5
ans, pour atteindre 21,5 milliards de DH en 2004, Itissalat Al Maghrib et
MediTelecom ont généré 99,9 % du chiffre d'affaires des
opérateurs titulaires de licences d'exploitants de réseaux
publics de télécommunications
Le Maroc a fourni
d'importants efforts pour moderniser ses équipements de
télécommunication. Dans l'optique d'attirer les entreprises
étrangères désireuses de s'implanter à
l'étranger et dans la dynamique du plan émergence faisant des
métiers de l'offshoring, l'un des piliers de la croissance marocaine, le
secteur s'est libéralisé. Un organe de régulation a
été créé en 1998, l'Agence Nationale de
Réglementation des Télécommunications, et le marché
a été ouvert à la libéralisation.
On donnera quelques chiffres
concernant le marché de téléphonie fixe et mobile ainsi
que les services de l'internet :
· Le marché du Téléphonie fixe
et mobile
Le Graphique montre
l'évolution de la densité téléphonique et de la
pénétration du mobile au Maroc depuis 2003. La
pénétration du fixe reste encore faible. La
pénétration du mobile a continué à augmenter selon
les dernières statistiques de l'ANRT Aujourd'hui, il y a environ 10 fois
plus d'abonnés à la téléphonie mobile au Maroc que
d'abonnés à la téléphonie fixe. Ceci est comparable
est environ 5 fois plus élevé pour les pays voisins comme
l'Algérie et la Tunisie (ANRT).
Source : analyse par
pays pour le secteur de télécommunications », rapport
préparé par Frontier Economics- Février
2007
En dépit de la
libéralisation officielle du marché et de l'ouverture du
marché à la concurrence d'autres fournisseurs, la
pénétration du fixe au Maroc reste faible ; La principale raison
pour laquelle la pénétration du fixe a peu augmenté au
cours de dernières années s'explique par l'intérêt
grandissant accordé au mobile comme moyen de communication.
En effet Au cours de
l'année dernière, il y a eu une évolution importante dans
la structure du marché de la téléphonie fixe par des
opérateurs ayant récemment obtenu la licence dans le
marché marocain de la téléphonie fixe.
Pour le téléphone
mobile a rapidement augmenté au cours des dernières années
pour atteindre 50 pour cent en 2006.
Ce Tableau
énumère les caractéristiques des trois principaux
opérateurs de téléphonie fixe au Maroc -Maroc Telecom,
Méditel et Maroc Connect (Wanna)
|
Date de lancement
|
Licence
|
Type d'accès local
|
Structure de propriété
|
Maroc Telecom -opérateur historique
|
-
|
Local, national et international
|
Câble
|
51% Vivendi
34% Gouvernement 15% public
|
Méditel
|
Mai 2006
|
Local, national et international
|
Boucle locale radio
|
32% Portugal Tel.
32% Telefónica36% Autres*
|
Maroc Connect (wanna)
|
3ème trim.2006
|
Local, mobilité réduite
|
Boucle locale radio
|
France Télécom Omnium Nord
Afrique
|
· Le marché de l'Internet
Ce graphe donne une idée sur la conjoncture
que connaissent les services de l'Internet au Maroc :
Source : « analyse par pays pour le secteur de
télécommunications », rapport préparé par
Frontier Economics- Février 2007
Depuis que Maroc Télécom a
introduit les services ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line le
nombre total d'abonnés internet depuis 2004, période au cours de
laquelle le nombre d'abonnés a presque été
multiplié par. Le graphe montre comment ses services de l'Internet
évoluent en terme de nombres d'abonnés, pour passer 17.000 en
2004 à 345.000 en 2006.
B- L'environnement réglementaire du secteur de
télécommunication au Maroc
Le secteur de
télécommunications au Maroc a enregistré les changements
remarquables pendant la dernière décennie dans son cadre de
normalisation aussi bien que de sa structure du marché. Les
réformes engagées dans ce secteur ont visé principalement
à « doter le secteur des télécommunications d'un
cadre réglementaire efficace et transparent favorisant une concurrence
loyale au bénéfice des utilisateurs des réseaux et
services des télécommunications »13
Avant l'établissement
de la loi 24-96 de 1997, le secteur de télécommunications au
Maroc était dominé par un opérateur historique. La loi 24-
96 a remplacé une législation très ancienne qui retourne
à 1924, qui a réservé un droit exclusif pour le monopole
d'état de la ligne de fil et les télégraphes sans fil et
les téléphones. La loi de 1984 a simplement viré le
même monopole sur des entreprises publiques : le bureau de poste et
Télécommunications.
Le besoin de réforme,
y compris la privatisation et la concurrence dans le secteur de
télécommunication, a commencé vers la fin des
années 80 et a mené à l'adoption par le Parlement marocain
de la loi 24-96 dans 1997 suivant presque sept ans de
délibération. En raison de la loi de
télécommunication de 1997, le bureau de poste et Les
télécommunications a été réorganisé
et deux entités ont été créé en 1998 : Al
d'Itissalat Maghrib (IAM) ou Maroc Telecom SA pour
télécommunications, et Al Maghrib de Barid pour des services
postaux. La loi a également installé l'agence nationale de
règlement de télécommunications (ANRT), une entité
indépendante responsable de régler les services de
télécommunications..
Conformément à
la loi 24-96, des services à valeur ajoutée ont
été également libéralisés et la pleine
concurrence a été présentée dans leur
approvisionnement.. La concurrence existe également pour les services
transmission de données, services d'Internet, et cybercafés.
Cependant le marché des services à valeur ajoutés,
continue également à être excessivement dominé par
l'opérateur historique.
La loi de
télécommunications (24-96) a été modifiée et
accomplie par promulgation de la nouvelle loi (55-01), qui a entré en
vigueur en novembre 2004. Le nouveau cadre juridique vise à favoriser
l'investissement dans divers segments des services de
télécommunications, en aidant à assurer une utilisation
raisonnable de l'infrastructure existante, ainsi que de fournir les moyens
légaux et financiers pour le service universel, qui rend compte de
l'Internet en tant qu'un de ses composants selon la loi.
Selon la nouvelle
législation L'organisme de normalisation (ANRT) a été
également investi de prérogatives plus larges : arbitre des
conflits, et applique des sanctions aux pratiques anticompétitives.
Ces réformes
réglementaires dans le secteur se sont rapidement traduites par un
environnement de plus en plus concurrentiel, car c'est en 2000 que cette
concurrence s'est agrandie avec l'octroi d'une licence mobile. En 2001 c'est la
fin du monopole de l'opérateur historique, ce dernier a
été partiellement privatisé en 2001 et effectivement
commandé par un actionnaire étranger (Vivendi Universal) depuis
2004 ; un deuxième permis des services téléphoniques fixes
a été attribué couvrant en juillet 2005 un réseau
de boucle locale, un réseau interurbain, et un réseau
international ; et finalement on a accordé en novembre 2005 un
troisième permis pour offrir la ligne fixe des services
téléphoniques dans un secteur de 35km .
Les différents
régimes légaux sont en place dans le secteur de
télécommunications (en vertu de la loi 24 - 96 ont
promulgué en 1997 et la loi 55-01 officiellement publié en
novembre 2004) selon la nature des services fournis :
· Le régime d'autorisation s'applique aux
réseaux de télécommunication publique qui se servent dans
un domaine public ou du spectre de radiofréquence. Le régime est
accordé sous décret de gouvernement à toute personne
morale choisie en appel d'offres.
· Le régime d'approbation s'applique à des
équipements terminaux qui sont prévus pour être
reliés à un réseau de télécommunication
publique aux équipements par radio si relié au réseau
public, et aux laboratoires pour l'essai et pour la mesure des
équipements de télécommunications.
· Le régime de déclaration s'applique aux
services à valeur ajoutée. Ces services peuvent être
librement fournis par n'importe quelle personne individuelle ou morale ayant
ensuite soumis une déclaration à l'ANRT. Ce dernier annonce dans
les deux mois, par la suite, son opposition s'il s'avère que le service
offert menace la sûreté, l'ordre public ou s'il est contraire
à la moralité et aux valeurs communes. N'importe quel
approvisionnement en services de télécommunications est soumis
à la présence commerciale. Ainsi n'importe quelles entreprises
étrangères souhaitant fournir les services de
télécommunications ou l'infrastructure doivent établir sa
filiale au Maroc.
La nouvelle législation a
également cité des concepts et leurs définitions :
· Le concept du service universel a été
présenté pour la première fois dans la loi 24-96, qui le
définit comme « la mise à la disposition de tous d'un
service minimum consistant en un service téléphonique d'une
qualité spécifiée à un prix abordable, ainsi que
l'acheminement des appels d'urgence,la fourniture du service de renseignement
et d'un annuaire d'abonnés, sous forme imprimée ou
électronique et la desserte du territoire national en cabines
téléphonique installées sur le domaine public et ce , dans
le respect des principes d'égalité, de continuité,
d'universalité et d'adaptabilité »14. En vertu de
l'article 40, le titulaire (Maroc Telecom) est chargé de fournir le
service universel ainsi que d'autres opérations. Le coût de
service universel, cependant, est partagé entre tous les
opérateurs de télécommunication. Tous les
opérateurs des réseaux publics sont requis d'apporter une
contribution au service universel équivalent à 2 pour cent de
leur chiffre d'affaires des impôts et des honoraires d'interconnexion. Un
fonds spécial consacré au service universel a été
créé par la loi financière de 2005 et
contrôlé par l'organisme de normalisation.
· Le concept de l'interconnexion se réfère
principalement à deux types de services. D'abord, les services
réciproques qui sont offerts par des opérateurs des
réseaux qui sont ouverts de public, qui permettent à tous les
utilisateurs de communiquer librement entre eux, indépendamment du
réseau auquel ils sont attachés ou des services qu'ils emploient.
En second lieu, les services sont offerts par l'opérateur d'un
réseau qui est ouvert de public et d'un fournisseur du service
téléphonique qui est ouvert de public. ANRT a de larges
responsabilités concernant le règlement technique de
l'interconnexion. En particulier, il est responsable de l'approbation technique
et des citations de tarif offertes par des opérateurs
Section II - L'offre Marocain sous l'AGCS
Cette section
présentera les engagements dans le secteur de
télécommunication, que le Maroc a contracté dans le cadre
de l'Accord Générale sur le Commerce des Services
A- Présentation de l'offre
L'engagement marocain
initiale , dans le cadre de l'AGCS en matière de services de
télécommunication, concerne les services à valeur
ajoutée, à l'exclusion du téléphone et du
télex, notamment les services du courrier électronique, services
d'audio messagerie téléphonique, les services directs de
recherche d'informations permanentes et de serveur de bases de
données,les services d'échange électronique de
données, les services à valeur ajoutée
améliorées de télécopie, y compris
l'enregistrement, la retransmission, l'enregistrement et la recherche. Le Maroc
n'a inscrit aucune limitation pour ce qui est de la fourniture de ces services
par le biais des modes 1 et 2 de livraison (commerce transfrontières et
consommation à l'étranger); Toutefois, pour fournir ces services
par le biais de la présence commerciale, il est nécessaire de
passer par l'opérateur public.
Il faut aussi signaler que, Le
Maroc est signataire du quatrième protocole annexé à
l'AGCS en 1997 et portant sur les télécommunications de base. En
1997, le Maroc a amélioré son offre de l'Uruguay Round en
matière d'accès aux marchés. Ainsi, le Maroc a permis
l'établissement sur son territoire, d'entreprises qui puissent fournir
des services de télécommunications de base notamment les services
de téléphonie vocale entre points fixes et les services de
télex, L'ISDN (Integrated Services Data Network) a également fait
l'objet d'engagement; l'engagement marocain précisait que la fourniture
de ces services par le biais du commerce transfrontières serait possible
à travers le réseau de IAM; et la fourniture de ces services par
le biais de la présence commerciale devait rester l'exclusivité
de IAM jusqu'en décembre 2001; Les réseaux de transmission de
données et les télécommunication mobiles furent
également concernés par cette offre. Ces derniers couvrent la
téléphonie mobile, la radio messagerie, la transmission de
données et le système PCS. La seule condition fixée pour
accéder au marché marocain dans ces domaines, est l'obtention
d'une licence d'exploitation après soumission à un appel d'offres
A. La nature des restrictions imposées
Par restriction on n'entend
pas les obstacles qui peuvent entraver le secteur de
télécommunication au Maroc c'est-à-dire sur le terrain,
mais on entend plutôt les diverses limitations que notre pays a inscrites
sur sa liste d'engagements spécifiques sous l'AGCS et pour le secteur
des télécommunications. Ces restrictions qui peuvent toucher
l'accès au marché et le traitement national sont
résumés dans ce tableau :
Accès au
marché
|
Secteur ou sous secteur
|
Traitement national
|
Possible à travers le réseau de
télécommunication d'IAM
|
Service de téléphonie vocale entre points fixes
|
Respecter les
Principes de réglementation
-Procédures d'octroi de licences, de blocs de
numéros et d'attribution des fréquences
-Agrément
-Interconnexion
|
Reste sous monopole de IAM (suspendue depuis 2001)
|
S service télex
|
Respecter les mêmes conditions que les services de
téléphonie vocale
|
Reste sous monopole de IAM (suspendue depuis 2001)
|
Réseau numérique à intégration de
services (ISDN)
|
Respecter les mêmes conditions que les services de
téléphonie vocale
|
Présence commerciale requise: seuls les opérateurs
disposant déjà d'une présence commerciale peuvent par
ailleurs offrir des services selon le mode 1.
Soumis à une licence d'établissement et
d'exploitation si l'opérateur installe sa propre infrastructure de
transmission
Soumis à déclaration si les capacités de
transmission sont louées à d'autres opérateurs
|
Services de transmission de données avec commutation par
paquets (TDCP)
|
Pas de restriction pour ces services
|
Même restriction que les services de transmission de
données.
|
Services de Frame relay
|
Pas de restriction pour ces services
|
En plus de ces restrictions qui
touchent l'accès au marché marocain et le traitement national, le
Maroc a contracté d'autres engagements horizontaux, c'est-à-dire
les engagements qui s'appliquent à l'ensemble des offres sectorielles,
ces engagements horizontaux concernent la présence au Maroc des
personnes physiques des autres pays membres de l'OMC pour la fourniture des
services. L'engagement contracté par le Maroc à cet égard
se rapporte aux personnes physiques suivantes :
· Le personnel employé par une société
et transféré dans une société constituée au
Maroc appartenant, contrôlée ou filiale de la première,
dans les catégories suivantes ; les directeurs, les cadres
supérieurs et les spécialistes ayant des connaissances
essentielles dans la fourniture du service ;
· Les représentants commerciaux pour une
période de séjour limitée à 90 jours.
Pour assurer la présence
physique au Maroc, l'obtention du permis de travail est subordonnée
à la conclusion d'un contrat de travail.
Chapitre 3 - Analyse comparé des
engagements du Maroc et ses partenaires dans le secteur des
télécommunications
L'objectif de ce chapitre
est d'abord d'avoir une idée sur les offres proposées dans le
secteur des télécommunications par les Etats sur lesquels portent
notre analyse, ensuite on tentera de quantifier ces offres et cela en recourant
à des indices et des méthodes diverses et l'objectif étant
de faciliter la comparaison des engagements et en tirer les renseignements
qu'il faut.
Section 1 - Une présentation des
engagements des pays partenaires de Maroc
Il sera question dans cette section
de présenter les offres respectives des Etats avec lesquels le Maroc
entretienne des relations économiques :
1- La
Tunisie :
L'offre de la Tunisie dans le cadre de l'AGCS en matière de
services de télécommunication touche les services à
valeur ajoutée comme le télex et le téléphone,, ,
services de radiomessagerie , les services de distribution
téléphonique vocale, e recherche d'informations permanentes et de
serveur de bases de données,les services. La Tunisie n'a fait
aucune limitation pour ce qui est de la fourniture de ces services par le biais
des modes 2 et 3 de livraison (commerce transfrontières et consommation
à l'étranger); Toutefois, pour fournir ces services par le biais
du mode 1, il est obligé de respecter l'engagement qui stipule que ces
services sont possibles seulement à travers le réseau public
tunisien de télécommunications. Pour les services de distribution
téléphonique locale et dans le mode 3 l'offre de la Tunisie
affirme que la fourniture de ces services nécessite l'obtention
l'obtention d'une autorisation de mise en oeuvre et d'exploitation
délivrée en fonction des besoins nationaux en matière de
développement et dans l'ensemble des services de
télécommunications la Tunisie oblige les opérateurs
à fournir les services de télécommunications de
détresse.
2- La
Jordanie :
Les engagements de la Jordanie en
ce qui concerne les services de télécommunications concernent les
services à valeur ajoutés y compris
télécopie, services télégraphiques, services
loués privés, service de courrier électronique, d'autres
services font l'objet de l'engagement de la Jordanie c'est l'exemple des
services de radiomessagerie.
Précisant que la Jordanie a
retiré ses limitations concernant l'accès aux marchés qui
ont trait à la disponibilité du spectre, compte tenu d'une note
datée du février 1997. Et dans un document de
référence la Jordanie s'engage à respecter la transparence
nécessaire en matière d'interconnexion et de confier le
règlement des litiges à un organe indépendant et pour ce
qui de service universel, la Jordanie souligne que tout membre a le droit de
définir le type d'obligations en ce de service
3- L'Egypte :
Les licences pour la fourniture de
tous les services de télécommunication en Egypte sont
accordées par une autorité de réglementation des
télécommunications et l'offre égyptien souligne que c'est
sur la base d'un examen des besoins économiques que seront
accordées ces licences juste pour les sociétés
immatriculées en Egypte, ce qui constitue déjà une
limitation pour ce qui du mode 3 (la présence commerciale).
L'offre de l'Egypte concerne les
services internationaux et nationaux fournis par un moyen technologique, c'est
le cas de télex, de télégraphe, télécopie et
services de ligne loués privés, pour la revente de ces services
sous le mode 3 des accords d'entente avec Telecom Egypte sont obligatoires. Les
engagements dans les services de télécommunications touchent
également aux services de téléphonie mobile et la
transmission de données
4- La
Turquie :
Les engagements de la Turquie pour
les services de télécommunication sous l'AGCS concernent les
services de téléphonie vocale, circuits loués
privés, les services de télégraphes qui sont assorties
d'une limitation dans le mode 3 et 1 car c'est la direction
générale des postes turque qui reste le fournisseur exclusif de
ces services . D'autres services font l'objet d'engagements de la part de la
Turquie : services de radio recherche sur lesquels s'appliquent une
limitation dans le mode 1 et 3 qui stipule que « Le
Ministère des transports et des communications peut accorder à
des sociétés privées des licences et des autorisations aux
fins de l'exploitation de réseaux, le public ayant accès aux
critères en matière de licences. L'interconnexion entre
sociétés privées est interdite. Les licences et
autorisations sont réservées aux sociétés
fournissant les services visés par la licence et immatriculées en
Turquie. La part totale du capital détenue par des ressortissants
turcs ne doit pas être inférieure à 51 pour
cent. »15 Les autres services qui font l'objet
d'engagements sont : courrier électronique qui reste sous monopole
public sous le mode 1 et 3, service d'échanges électroniques de
données assortie de la même limitation et enfin les services de
transmission de données avec commutation par paquets , ces services
restent sous une limitation dans les deux modes : 1 et 3, la
limitation stipule que « Ce secteur fait l'objet d'un monopole
public. Cependant, la formule de "partage des recettes" peut être
appliquée à la fourniture en Turquie de services à valeur
ajoutée. Dans ce cas, l'entreprise intéressée
fournit le matériel et installe le système en prenant à sa
charge tous les frais d'investissement. L'entreprise remet ensuite le
système aux PTT turcs avant sa mise en service. L'exploitation et
l'entretien du système sont alors sous la responsabilité des
PTT. L'entreprise perçoit certaines recettes du service durant une
période donnée, conformément à un accord
spécial conclu avec les PTT turcs » 16
Section 2 - La
quantification des engagements Marocains et de ses pays partenaires
Dans cette section on essayer de
mener une étude comparative , tout en quantifiant les engagements pris
parle Maroc , ainsi que de d'autres pays avec lesquels notre pays est
situé dans un même niveau de développement. La
quantification des engagements sera faite à l'aide de deux
indices : l'indice de Hoekman et celui de Warren :
A. L'indice de
Hoekman
Les recherches pour mesurer les
obstacles au commerce des services sont relativement récentes. En
général, ces mesures sont analogues à celles
déjà élaborées pour mesurer les barrières
non tarifaires (BNT) au commerce des marchandises, et on peut par
conséquent les classifier en utilisant des termes déjà
utilisés dans les études portant sur les BNT : on parlera entre
autres de mesures de fréquence, de mesures axées sur la
quantité et de mesures axées sur le prix.. Les mesures de
fréquence les plus communément utilisées sont celles
élaborées par Hoekman (1995) à partir des listes
d'engagements des pays membres qui sont annexées à l'AGCS.
Hoekman classifie ces engagements en trois catégories et assigne un
score numérique à chaque catégorie :
1. Si aucune restriction n'est
appliquée pour un mode de prestation donné dans un secteur
donné, une valeur de 1 est assignée.
2. Si aucune politique ne
régit un mode de prestation donné dans un secteur donné,
une valeur de 0 est assignée.
3. Si des restrictions sont
répertoriées pour un mode de prestation donné dans un
secteur donné, une valeur de 0,5 est assignée.
Hoekman nomme ces scores les
facteurs d'ouverture et les facteurs contraignants. Comme nous l'avons
déjà mentionné, la liste de classification de
l'AGCS recense 155 secteurs de services indépendants et il
existe pour chaque secteur quatre modes de prestation; par
conséquent, on obtient au total 620 facteurs d'ouverture et facteurs
contraignants pour chaque pays membre. À l'aide de ces facteurs, Hoekman
calcule trois indicateurs sectoriels de couverture
(désignés ci-après comme les « indices
de Hoekman »). Le premier est calculé d'après le nombre
d'engagements énoncés par un pays dans sa liste annexée
à l'AGCS, divisé par les 620 facteurs maximum possibles.1 Le
second, que Hoekman appelle « la couverture moyenne » correspond
à la somme des secteurs et des modes de prestation
répertoriés en tant que partie du maximum possible,
pondérée par les facteurs d'ouverture et les facteurs
contraignants.2 Le troisième est également un taux de
fréquence. Il représente la part des engagements « aucune
restriction », soit (a) par rapport à la totalité des
engagements pris par le pays, soit (b) par rapport aux 155 secteurs
possibles. Bien qu'à l'origine, l'objectif de ces indicateurs
de couverture ait été de quantifier les engagements pris dans le
cadre de l'AGCS,3 Hoekman insiste sur le fait qu'ils fournissent des
renseignements sur le degré de restriction des politiques
régissant les industries de services. En effet, d'après
Hoekman, le champ couvert par la liste de chaque pays est un indicateur de sa
position stratégique : plus la couverture est importante, plus les
politiques seront ouvertes. Ces taux de couverture peuvent être
utilisés à cette fin de deux manières. La première
consiste à mesurer le degré de restriction des politiques d'un
pays dans un secteur donné en établissant
l'équivalence avec les taux précités (1- les indices de
Hoekman).4 Par exemple, si un pays a pris des engagements dans 10 p. 100 des
620 secteurs et modes de prestation possibles et que l'on utilise le premier
indice de Hoekman, on obtient un score de 0,9 quant à son degré
de restriction, ce qui signifie que 90 p. 100 de ses secteurs et de ses modes
de prestation sont fermés.
C'est cette
démarche qu'on va donc suivre pour calculer l'indice de Hoekman pour le
secteur des télécommunications des pays du Maroc et les autres
pays partenaires qu'on a déjà présenté
précédemment et tous cela dans une démarche benchmarking
qui vise en premier lieu à comparer le degré de
libéralisation de ces secteurs de télécommunications.
On va d'abord commencer à
présenter l'indice de Hoekman pour les 5 pays en terme de couverture des
sous secteurs des services de télécommunications pour les 4 modes
de fournitures (Mouvement transfrontière de services, consommation
à l'étrange, présence commerciale et mouvement des
personnes physiques)
Comme on peut le constater à
travers ce graphe, la Jordanie et en tête des 5 pays en terme de
couverture des engagements dans le secteur des télécommunications
et cela avec un score de 0.39 quant à son degré de restriction,
ce qui signifie que 61 % de ses sous secteurs dans les services de
télécommunications et de ses modes de fournitures sont
fermés. La Jordanie est suivie par le Maroc avec0.34 % puis la Turquie
avec 0.26%, la Tunisie est le pays qui n'a pas pris beaucoup d'engagements dans
les services de télécommunications car son offre ne couvert que
12 % qui veut dire , que 88 pour cent de ces services de
télécommunications sont fermés.
Après avoir qu'on
calculé l'indice de Hoekman pour ces pays et dans les 4 modes de
fournitures, il sera question de calculer le même indice pour chaque
colonne à savoir l'accès au marché et le traitement
national :
Pour l'accès au
marché on constate encore que la Jordanie a pris plus d'engagements que
les autres pays avec 39 %d'ouverture dans les services des
télécommunications et dans les 4 modes de prestation. Le Maroc a
un score de 37 % pour ces mêmes services, la Tunisie est toujours dans
une position inférieure par rapport aux autres pays et cela avec 11 %
d'engagement, ce qui signifie que ce pays ferme 90 % de son marché des
services de télécommunications devant les concurrents
étrangers en terme d'accès au marché tunisien
Pour ce qui concerne la colonne du traitement national, la Jordanie est en
tête suivie par la Turquie qui enregistre 38 % pour les engagements des
services de télécommunications dans la colonne du traitement
national, l'Egypte avec 24 % et le Maroc 37 % de ces politiques dans les
services de télécommunications sont ouvertes.
On passe maintenant à
calculer le même indice pour chaque pays à part
1. l'Egypte :
Pour l'Egypte on fait la même
démarche sera utilisée, ce qui veut dire qu'on va quantifier
l'accès au marché dans les 4 modes puis le traitement
national :
Graphe 1 : Accès au marché pour
l'Egypte dans les 4 modes
On remarque que l'Egypte dans la
colonne du l'accès au marché a pris plus d'engagements dans le
mode 2 ( consommation à l'étranger ) et que le mouvement des
personnes physiques et le mode de présence commerciale souffrent encore
de plusieurs restrictions, car l'Egypte n'as pris que 18 % pour ces deux
derniers modes, à lire dans la liste d'engagements de l'Egypte pour les
services de télécommunications que Les licences ne sont
accordées qu'aux sociétés immatriculées en
Égypte et que Les licences pour la fourniture de tous les services
de télécommunication en Égypte doivent être
accordées par l'Autorité de réglementation des
télécommunications et que c'est principalement sur la base d'un
examen des besoins économiques que seront accordées les
licences.
Pour le traitement national le
graphe 2 montre la réalité du marché Egyptienne dans les 4
modes et toujours pour les services de
télécommunications :
Graphe 2 : traitement national pour
l'Egypte dans les 4 modes :
Comme on peut le constater
à travers ce graphe l'Egypte n'a pris 20 % des engagements pour ce qui
concerne les modes 2 (consommation à l'étranger) et le mode 4
(présence commerciale) alors que le score assigné aux deux autres
modes reste plus élevé et cela pour traduire une politique de
transparence et d'égalité dans les services de
télécommunications en ce qu'elle portent d'incitation à
encourager l'investissement direct étrangers dans ce secteur des
télécommunications.
2. La Turquie :
On applique la même
méthode pour ce pays, on calcule d'abord l'indice pour l'accès au
marché puis le traitement national t toujours pour les 4 mode de
prestation des services des télécommunications :
Graphe1- L'accès au marché pour la
Turquie dans les 4 modes
La Turquie a pris
39 % d'engagements pour le mode 2 ce qui veut dire que pour ce pays 60 % des
secteurs de télécommunications pour ces modes sont fermés.
Pour le mode 4 les engagements sont faibles et c'est le cas aussi pour le mode
3 et encore le mode 1, à lire dans les engagements turques que :
L'interconnexion entre sociétés privées est interdite et
que Les licences et autorisations sont réservées aux
sociétés fournissant les services visés par la licence et
immatriculées en Turquie et que La part totale du capital
détenue par des ressortissants turcs ne doit pas être
inférieure à 51 pour cent et pour les services de
télégraphe par exemples et dans le mode 3 on trouve que : La
Direction générale des Postes est le fournisseur exclusif de
services.
Ces restrictions montre que les
engagements pris par la Turquie dans les 4 modes pour l'accès au
marché restent encore faible et nécessitent un
élargissement et plus spécifiquement pour ce qui concerne le
mouvement des personnes physiques.
Les quatre modes dans la colonne du
traitement national sont expliqués par ce graphe :
Graphe 2 :
le traitement national pour la Turquie dans les 4
modes
La
notion du traitement national en ce qu'elle implique de l'absence de toutes les
mesures discriminatoires susceptibles de modifier les conditions de la
concurrence au détriment de services ou fournisseurs étrangers,
cette notion se trouve dans la plupart des cas respectée par les pays
qui ont pris des engagements dans des listes nationales et sous l'AGCS.
Les engagements de la Turquie pour
les 4 modes et dans la colonne du traitement national sont faibles (25 % de
couverture pour le mode 3 et 28 % pour le mouvement des personnes physiques le
mode 2 couvre quant à lui 49 %des engagements de la Turquie pour les
services de télécommunications)
3- La Tunisie
La même méthode on
l'applique sur le cas tunisien
graphe1 : Accès au
marché pour la Tunisie dans les 4 modes
La
Tunisie a pris des engagements dans les services de
télécommunications pour l'accès au marché et pour
le mode 2 d'un score de 14 %et 10 % pour le mode 3 ce qui veut dire, que
respectivement 85 %et 90 % des engagements dans ces deux modes ne sont pas
couverts, ce qui constituent un faible indice. Parmi les limitations qui
s'appliquent par exemple sur le mode 3 dans les services de :
Téléphone mobile et la transmission de données on trouve
que ces deux services sont Possible à travers le réseau public
tunisien de télécommunications.
Pour le traitement national graphe 2 va nous
expliquer la réalité de secteur des
télécommunications en Tunisie :
Graphe
2 : traitement national pour la Tunisie dans
les 4 modes
La Tunisie dans la colonne du
traitement nationale pour le mode 2 n'a pris que 14 % et dans le mode 3
seulement 7 %d'engagements ce qui veut dire que plus de 90 % des sous secteurs
ne sont pas couverts par ce mode ce qui donc à penser combien le
marché tunisien est encore fermés. Ce qui exige de revoir l'offre
actuelle et de l'améliorer davantage pour qu'il puisse donner plus de
visibilité aux opérateurs étrangers qui auront l'intention
d'investir dans ce secteur de télécommunication en Tunisie
4-La Jordanie :
La méthode on l'applique sur
la Jordanie, qui a marqué le plus élevé score parmi les
cinq pays de l'échantillon :
Graphe1 : les
quatre modes de fourniture pour l'accès au marché
Pour la Jordanie les 4 modes couvre un taux qui reste plus
élevé si on le compare avec le autres pays, c'est le cas du mode
1 dont la Jordanie a pris plus de 45 %d'engagements ;c'est le cas aussi du
mode 2 avec le même score. Un marché Jordanien donc plus ouvert et
plus accessibles en terme de diversifications du l'offre.
Le traitement national traduira
-t-il la même dynamique ?c'est ce que le graphe 2 va
expliquer :
Graphe2 les quatre modes de fourniture pour le traitement
national
C'est exactement la même
situation qui se répète avec des taux qui avoisine les 45 %,
c'est le cas des deux modes 1 et 2 et c'est aussi le cas de mode 3. Le
marché Jordanien donne donc plus de visibilité, plus de
transparence et plus que ça une diversification des secteurs couverts
dans le domaine des télécommunications à excepter les
services à valeur ajoutés qui sont pas consolidés par
l'offre de la Jordanie.
5-Le Maroc
On va faire la même
démarche avec l'offre marocaine dans le secteur des
télécommunications, le Maroc s'est positionné modestement
parmi les pays étudiés quant on a calculé l'indice global
du Hoekman :
Comme expliqué par ce graphe
l'offre marocain dans le secteur des télécommunications est
encore plus équilibré,et plus élevé par rapport aux
autre pays de l'échantillon, c'est que montre par exemple, les scores,
réalisés par les modes 1 et 2 en terme de couverture des
engagements.
Les engagements, que le Maroc a pris dans la
colonne du traitement national, traduisent la même position que
l'accès au marché, mais cette fois-ci avec un couverture plus
faible, des engagements, liées au mode 3
Mais dans tous cas, l'offre marocain, comme on vient
de le voire, en recourant à l'indice de Hoekman, cet offre reste plus
libérale,plus ouvert, si on le compare avec d'autres pays d'un
même niveau de développement et plus exactement avec les pays de
l'échantillon. A part la Jordanie, qui réalise des taux de
couverture, respectivement élevés, les autres pays, comme la
Tunisie et la Turquie, n'ont que des taux plus faibles et qui se
différentient entre l'accés au marché et le traitement
national, et entre les quatre modes de fourniture de services de
télécommunications.
B. l'indice de
Warren
Une autre méthode sur
laquelle on peut se baser pour calculer le degré du
libéralisation dans le secteur des télécommunications
s'est développé par Warren
Les renseignements utilisés
par Warren (2001a) proviennent d'une enquête réalisée par
l'Union Internationale des télécommunications (UIT)
L'enquête,Telecommunication Reform 1998, contient des
renseignements sur les politiques gouvernementales réellement
appliquées à l'égard de l'industrie des
télécommunications dans 136 pays (Warren [2001a], page76).
À partir de ces renseignements, Warren établit cinq indices
distincts, dont trois sont destinés à rendre compte des
restrictions appliquées à tous les nouveaux venus potentiels sur
le marché (accès au marché), alors que les deux indices
restants sont destinés à rendre compte des restrictions
appliquées à d'éventuels nouveaux venus étrangers
sur le marché (traitement national). À l'intérieur de
chacun de ces deux groupes, Warren établit des indices
séparés pour le commerce et les investissements. Pour chaque
indice, Warren conçoit un système de pondération et de
notation fondé sur son évaluation de l'importance relative des
restrictions à la concurrence. Par exemple, pour l'indice
intitulé « MA/Invest (fixed) », qui rend compte des politiques
discriminatoires à l'égard de tous les nouveaux venus potentiels
cherchant à fournir des services de réseau fixe par le biais
l'investissement dans un pays donné, Warren utilise un système de
pondération et de notation fondé sur les réponses aux
trois questions suivantes :
(a) Le
marché est-il concurrentiel? Un score de 1 à 3 est
attribué en fonction du nombre de concurrents présents sur le
marché. Le score de 3 est assigné à un marché
comptant trois concurrents ou plus.
(b) Les politiques
autorisent-elles la concurrence sur le marché? Un score de 1 est
attribué si la libre concurrence est autorisée, la concurrence
partielle rapporte un score de 0,5 et le score de 0 est assigné en cas
de situation de monopole.
(c) Le fournisseur
local établi est-il privatisé? Un score de 0 à 1 est
assigné en fonction de la fraction du fournisseur local établi
qui est privatisée. À partir de cette évaluation de leur
importance relative, Warren attribue des coefficients de pondération de
3, 2 et 1 aux trois questions précitées, respectivement. L'indice
représente par conséquent une moyenne pondérée de
ces scores. Une valeur plus élevée de l'indice est le signe d'un
régime plus libéral.
Warren (2001b) élabore une
mesure axée sur la quantité pour les services de
télécommunications. Il utilise un modèle
économétrique pour évaluer l'incidence des obstacles au
commerce et aux investissements sur la quantité des services de
télécommunications consommées. Cette étude vise
aussi bien les services fixes que les services mobiles. Les variables
explicatives de ce modèle sont le revenu par habitant, la qualité
des réseaux, les listes d'attente, la densité des foyers, la
densité Démographique et, ce qui nous intéresse plus
particulièrement ici, les obstacles au commerce et aux investissements.
Pour mesurer les entraves au commerce et aux investissements, Warren utilise
les indices de fréquence élaborés dans l'étude de
Warren (2001a). Les résultats issus du modèle de
régression sont ensuite utilisés pour évaluer l'incidence,
sur le plan de la quantité, des obstacles au commerce et aux
investissements dans le secteur des services de
télécommunications de 136 économies. Ces estimations de la
quantité sont également converties en équivalences de
tarif en se servant de l'élasticité de la demande par rapport au
prix.
Indice de restriction dans les services de
télécommunication du Maroc et de ses
partenaires selon Warren
|
Maroc
|
Egypte
|
Tunisie
|
Turquie
|
Restrictions au droit d'établissement
|
Restrictions à l'investissement direct aux services de
réseau fixe
|
AM/INTV
fixe
|
0.1667
|
0.1667
|
0.1667
|
0.1667
|
Restrictions aux IDE dans les services du
téléphonie mobile
|
AM/INV
mobile
|
0.1667
|
0.0667
|
0.1667
|
0.1000
|
Restrictions au droit d'établissement
Total
|
AM/INV
|
0.3333
|
0.2333
|
0.3333
|
0.2667
|
limites aux opérations en cours
|
Restrictions aux échanges transfrontaliers
|
AM/Commerce
|
0.1667
|
0.2000
|
0.2000
|
0.2000
|
Limites sur opérations en cours
TOTAL
|
|
0.1667
|
0.2000
|
0.2000
|
0.2000
|
L'indice national
TOATL
|
|
0.5000
|
0.4333
|
0.5333
|
0.4667
|
Limites d'investissement direct en capital fixe et mobile des
services de réseau
|
TN/IDE
|
0.5333
|
0.2333
|
0.5333
|
0.3987
|
Restrictions au droit d'établissement
TOTAL
|
|
0.5333
|
0.2333
|
0.5333
|
0.3987
|
Restrictions au droit d'établissement
|
Restrictions aux les échanges transfrontaliers
commerce
|
TN/Commerce
|
0.3667
|
0.4000
|
0.4000
|
0.4000
|
Limites sur opérations en cours
TOTAL
|
|
0.3667
|
0.4000
|
0.4000
|
0.4000
|
L'indice étranger
TOTAL
|
|
0.9000
|
0.6333
|
0.9333
|
0.7987
|
Ce
tableau indique que le degré de restrictions pour le commerce des
services de télécommunications au le Maroc est
extrêmement haut. L'index prend le value de 0.9 comparé à
0.9333 pour la Tunisie, à 0.7987 pour l'Egypte.
Cependant, en prenant en
considération les changements spectaculaires enregistrés
dans la télécommunication au Maroc au cours des dernières
années, il ne serait pas approprié de considérer 1997
comme année de base. La loi de télécommunication a
été passée en 1997 et puis accomplie en 2004 ; l'organisme
de normalisation indépendant a été créé en
1998 ; le deuxième permis de GSM a été attribué en
1999 et des services à valeur ajoutée ont été
entièrement libéralisés ; l'opérateur
historique a été partiellement privatisé en 2001 et
effectivement commandé par un actionnaire étranger (Vivendi
Universal) depuis 2004 ; un deuxième permis des services
téléphoniques fixes a été attribué couvrant
en juillet 2005 un réseau de boucle locale, un réseau
interurbain, et un réseau international ; et finalement on a
accordé en novembre 2005 un troisième permis pour offrir la ligne
fixe services téléphoniques dans un secteur de 35km..
L'index de restriction
calculé par Warren en se basant sur les données de
1997données était beaucoup plus haut, parce que toutes les
réformes de libéralisation dans le secteur de
télécommunications au Maroc ont été mises en
application après 1997, comme a on a déjà indiqué.
Cependant, le degré de restriction dans des services de
télécommunications au Maroc est encore plus haut une fois
comparé aux pays européens. Selon Warren (2000a), les index de
restriction en 1997 pour la Finlande et le R-U étaient (0.00), les Pays
Bas et le Danemark (0.03), l'Allemagne (0.05), l'Autriche (0.13), l'Italie
(0.14), le Luxembourg (0.17), la Belgique (0.20), et la France (0.21)
Conclusion
Le but de ce travail
était de présenter les développements principaux
enregistrés dans le secteur de télécommunications au
Maroc, de mesurer l'ampleur des restrictions existantes. La mesure des
échanges des services est très cruciale pour les décideurs
de la politique commerciale en raison de l'importance que ces services
revêtent, puisqu'ils entrent en tant qu'entrées
intermédiaires dans d'autres activités.
Alors, que les conclusions qu'on a
pu tiré, permettent de que le secteur de
télécommunications au Maroc, a réalisé, des
étapes décisives en ce qui touche aux efforts de
libéralisations, il demeure encore nécessaire de pousser la
libéralisation dans ce secteur, en élargissant la portée
des régimes d'autorisation et octroyant d'autres licences
d'exploitations aux opérateurs étrangers. Renforcer davantage
l'offre du Maroc, dans le secteur des télécommunications, ne peut
que donner une prévisibilité aux opérateurs
étrangers et ainsi encourager des investissements dans ce secteur vital
pour l'économie national. La concurrence demeure, de ce fait, le
meilleur levier pour améliorer le rapport qualité prix des
produits et services offerts aux clients. Il est également,
nécessaire, de signaler que le régulateur national, ne doit pas
freiner l'évolution de la technologie et il ne doit pas constituer une
barrière pour l'innovation et la concurrence entre opérateur
national et étranger. Les consommateurs ne sont satisfaits ; les
investissements ne sont encouragés, que dans le cadre d'un
marché, ou il y'a compétition entre les opérateurs.
Table des
Matières :
Bibliographie
· Les Rapports et textes juridiques
1. Les Rapports d'activités 2005 et 2006 de l'Agence
Nationale de Réglementation des Télécommunications
(ANRT)
2. Etude sur le potentiel à l'export des membres de la
Fédération des technologies d'informations, de
télécommunications et de l'offshoring - 2005
3. La réglementation des télécommunications-
cas du Maroc- L'Union International de Télécommunications-
2005
4- Analyse par pays pour le
secteur de télécommunications », rapport
préparé par Frontier Economics- Février
2007
4. L'OMC : textes juridiques- l'Accord
Général sur le Commerce des Services
5. Les listes spécifiques des Pays de : Maroc,
Egypte, Tunisie, Turquie et Jordanie ; telles qu'ils sont
présentées et modifiées sous l'Accord
Général Sur le Commerce des Services.
6- Gouvernement du Maroc- La loi
24-96 régissant la poste et télécommunications et la Loi
55-01 qui a modifié la première Loi
· les ouvrages
1. Dominique Carreau et Patrick Julliard , Droit international
économique, Editions Delta-1998
2. Publications de Cahiers Français, Mondialisation et
commerce international Année 2005, Numéro 314
3. Serge Coudellier, la mondialisation au-delà des mythes
- Editions la Découverte- 2000
4. Guide à l'intention des entreprises : le
système commerciale mondiale- 2 éditions- Centre du commerce
international-2003
5. Commerce des services- OMC- Documents de Base- 2006
6. Commerce des services : questions et enjeux des
négociations-OCDE-2004
7. L'évaluation de l'AGCS- Hoekman- 2005
8. L'identification des entraves au commerce de services de
télécommunications- Warren- les Etudes de Routledge- 2000
· Des Articles
1. Reda Lmrini, « L'AGCS et la position du
Maroc » - Centre Islamique pour le commerce international- 1998
2. Mohamed Horani, « Compétitivité
des exportations Marocains » le Matin du 20 Décembre 2007
3. Lhcen Achy , « l'impact de la libéralisation
du secteur de télécommunication au Maroc »-
-INSEA-2005
Annexes
Les engagements des pays étudiés, dans le
secteur de télécommunications dans le cadre de l'AGCS
· Egypte :
Secteur ou
sous-secteur
|
Limitations concernant l'Accès au marché
|
Limitations concernant le traitement national
|
Engagements additionnels
|
Services de télécommunication
La présente liste comprend pas les services de
télécommunication fournis en vue de la transmission de programmes
radiophoniques ou télévisuels reçus directement par les
consommateurs.
|
3) a) Les licences pour la fourniture de tous les services
de télécommunication en Égypte doivent être
accordées par l'Autorité de réglementation des
télécommunications. C'est principalement sur la base d'un
examen des besoins économiques transparent et non discriminatoire que
seront accordées les licences jusqu'au 31 décembre
2005.17
b) Les licences ne sont accordées qu'aux
sociétés immatriculées en Égypte.
c) Telecom Égypte bénéficie de droits
exclusifs pour la fourniture de services de transmission transfrontières
en provenance ou à destination de l'Égypte, par quelque moyen
technologique que ce soit, pour une période qui prendra fin au plus tard
le 31 décembre 2005. Les titulaires de licences
fournissant des services internationaux de communication de données
doivent louer des lignes privées internationales auprès de
Telecom Égypte, pendant toute la période d'exclusivité.
d) Les
sociétés opérant dans le secteur des
télécommunications doivent former des ressources humaines
locales.
|
|
|
Services internationaux et nationaux fournis à l'aide de
tout moyen technologique:
2.C.a. Services de téléphonie vocale
2.C.d. Services de télex
2.C.e. Services de télégraphe
Services de télécopie
2.C.g.services de lignes louées privées (uniquement
internationales)
|
1) Non consolidé jusqu'au
31 décembre 2005. Après cette date,
néant.18
2) Néant
3) a) Telekom Égypte a l'exclusivité de la
fourniture des services jusqu'au
31 décembre 2005 au plus tard. Après cette date,
néant.
b) La revente de services est autorisée dans le cadre des
accords conclus avec Telecom Égypte.
c)Telecom Égypte procède actuellement à la
privatisation d'une partie de son capital au moyen d'une introduction en bourse
ou d'une cession à un investisseur stratégique. Par la
suite, Telecom Égypte pourra continuer à privatiser son capital
jusqu'à concurrence de 49 pour cent
d) Cabines téléphoniques
à prépaiement: Néant
|
1)Néant
2)Néant
3) Néant
|
|
|
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
|
Services internationaux fournis à l'aide de tout moyen
technologique:
2.C.b. et c. Services de transmission de données
2.C.o. Services Internet
|
1) Non consolidé. jusqu'au
31 décembre 2005. Après cette date,
néant.2
2) Néant
3) Néant
4) ) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux»
|
1) Néant
2) Néant
3) Néant
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux»
|
|
Services nationaux fournis à l'aide de tout moyen
technologique:
2.C.b et c. Services de transmission de données
2.C.g. Services de lignes louées privées
2.C.o. Services Internet
|
1) Non consolidé jusqu'au
31 décembre 2005. Après cette date,
néant.2
2) Néant
3) Néant
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
1) Néant
2) Néant
3) Néant
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
|
Autres services:
2.C.o. Services de téléphonie mobile
(numériques uniquement)
|
1) Non consolidé jusqu'au
31 décembre 2005. Après cette date,
néant.2
2) Néant
3) Deux opérateurs GSM900 ont des licences pour la
fourniture de services en Égypte, assorties d'un droit
d'exclusivité jusqu'au 30 novembre 2002. Après
cette date, néant.
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
1) Néant
2) Néant
3) Néant
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux »
|
|
Autres services fournis à l'aide de tout moyen
technologique:
2.C.o. Services de radiorecherche
2.C.o. Microstations
2.C.h. et n. Services à valeur ajoutée
|
1) Non consolidé jusqu'au
31 décembre 2005. Après cette date,
néant.2
2) Néant
3) Néant
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
1) Néant
2) Néant
3) Néant
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux
|
|
· LA JORDANIE/
Secteur ou
sous-secteur
|
Limitations concernant l'Accès au marché
|
Limitations concernant le traitement national
|
Engagements additionnels
|
a)Services téléphoniques (CPC 7521)
d) Services télex (CPC 7523)
|
1) Les services de rappel international ne sont pas
autorisés. Néant, à compter du 31
2) Néant décembre 2004 au
plus tard.
|
1) Les services de rappel international ne sont pas
autorisés. Néant, à compter du
31 décembre 2004 au plus tard.
2) Néant
|
La Jordanie s'engage à respecter les obligations
décrites dans le document de référence qu'il a
contracté
|
e) Services télégraphiques (CPC 7522)
f) Services de télécopie (CPC 7521 + 7529)
g) Services de circuits loués privés (7522 +
7523)
|
3) La Société jordanienne des
télécommunications détient des droits exclusifs jusqu'au
31 décembre 2004. Néant, à compter du
31 décembre 2004 au plus tard.
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
3) Non consolidé. Néant, à compter du
31 décembre 2004.
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
|
b) Services de transmission de données avec commutation
par paquets (CPC 7523)
|
1) Néant
2) Néant
|
1) Néant
2) Néant
|
|
c) Services de transmission de données avec commutation de
circuits
(CPC 7523)
Services à valeur ajoutée:
h) Services de courrier électronique (CPC 7523)
|
3) Les services ne sont fournis qu'au moyen de circuits
loués par la Société jordanienne des
télécommunications. Néant, à compter du
31 décembre 2004 au plus tard
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
3) Néant
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
|
i) Services d'audio messagerie
téléphonique (CPC 7523)
|
|
|
|
j) Services directs de recherche d'information permanente et de
serveur de bases de données (CPC 7523)
|
|
|
|
k) Services d'échange électronique de
données (CPC 7523)
|
|
|
|
l) Services à valeur
ajoutée/améliorés de télécopie
(CPC 7523)
|
|
|
|
m) Conversion de codes et de protocoles
|
|
|
|
n) Services de traitement direct de l'information et/ou de
données (y compris traitement de transactions) (CPC 843)
|
|
|
|
Services Internet (à l'exclusion des services
téléphoniques et des services de télécopie)
|
|
|
|
Services mobiles de téléphonie vocale et de
transmission de données
|
1) Néant
2) Néant
3) Le duopole sera maintenu jusqu'au
31 décembre 2003. La présence commerciale
étrangère est subordonnée à une participation
maximale au capital de 51 pour cent. Néant, à compter
du 31 décembre 2004 au plus tard.
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
1) Néant
2) Néant
3) Non consolidé. Néant, à compter du
31 décembre 2004 au plus tard.
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
|
1) Néant
2) Néant
3) Le nombre total de fournisseurs de services autorisé
est fonction d'un examen des besoins économiques. Néant,
à compter du 31 décembre 2004 au plus tard.
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
1) Néant
2) Néant
3) Néant
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
|
1) Les services de rappel international ne sont pas
autorisés. Néant, à compter du 31 décembre
2004 au plus tard.
2) Néant
3) Le nombre total de fournisseurs de services autorisé
est fonction d'un examen des besoins économiques. Néant,
à compter du 31 décembre 2004 au plus tard.
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
1) Les services de rappel international ne sont pas
autorisés. Néant, à compter du
31 décembre 2004 au plus tard.
2) Néant
3) Néant
4) Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
|
|
|
|
La Turquie :
Secteur ou
sous-secteur
|
Limitations concernant l'Accès au marché
|
Limitations concernant le traitement national
|
Engagements additionnels
|
C.Services de
télécommunication19
a.Services de téléphonie vocale
b.Services de transmission de données avec commutation par
paquets
c.Services de transmission de données avec commutation de
circuits
d.Services de télex
f.Services de télécopie
|
1) 3)Türk Telekomünikasyon A._. est l'exploitant
exclusif. Le droit d'exclusivité s'éteindra au plus tard le
31 décembre 2005, sous réserve de l'adoption de la
législation pertinente par le Parlement.
2)Néant
4)Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
1) 3) L'interconnexion entre sociétés
privées est interdite. Les licences et autorisations sont
réservées aux sociétés fournissant les services
visés par la licence et immatriculées en Turquie. La part
totale du capital détenue par des ressortissants turcs ne doit pas
être inférieure à 51 pour cent.
|
1) 3)Néant, sauf comme indiqué dans la colonne
relative à l'accès aux marchés
2)Néant
4)Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
1) 3)Néant, sauf comme indiqué dans la colonne
relative à l'accès aux marchés
|
-Indépendance de l'organe réglementaire
L'organe réglementaire est distinct de tout fournisseur de
services de télécommunication de base et ne relève pas
d'un tel fournisseur. Les décisions des organes
réglementaires et les procédures qu'ils utilisent seront
impartiales à l'égard de tous les participants sur le
marché.
Les fonctions de réglementation et d'exploitation sont
séparées. La Direction générale des
communications, qui relève du Ministère des transports et des
communications, s'acquitte des tâches suivantes:
|
g.Services de circuits loués privé
e.Services de télégraphe
|
2)Néant
4)Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
1)La Direction générale des Postes est le
fournisseur exclusif de services
2)Néant
3)La Direction générale des Postes est le
fournisseur exclusif de services
4)Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
2)Néant
4)Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
1)Néant, sauf comme indiqué dans la colonne
relative à l'accès aux marchés
2)Néant
3)Néant, sauf comme indiqué dans la colonne
relative à l'accès aux marchés
4)Non consolidé, sauf comme indiqué sous
"Engagements horizontaux"
|
|
o)Autres services
-Services mobiles cellulaires analogiques/numériques
-Services de radiorecherche
-Télévision par câble
|
1) 3)Le Ministère des transports et des communications
peut accorder à des sociétés privées des licences
et des autorisations aux fins de l'exploitation de réseaux, le public
ayant accès aux critères en matière de licences.
L'interconnexion entre sociétés privées est
interdite. Les licences et autorisations sont réservées aux
sociétés fournissant les services visés par la licence et
immatriculées en Turquie. La part totale du capital détenue
par des ressortissants turcs ne doit pas être inférieure à
51 pour cent.
2) néant
4) non consolidé sauf ce qui est indiqué dans la
section horizontal
|
1) 3)Néant, sauf comme indiqué dans la colonne
relative à l'accès aux marchés
2) néant
4) non consolidé sauf ce qui est indiqué dans la
section horizontal
|
|
h) Courrier électronique
(CPC 7523)
|
1),3) Monopole public. La formule du partage des recettes
peut être appliquée.
|
1),3) Néant
|
|
i)Courrier téléphonique
(CPC 7523)
|
2)Néant
|
2)Néant
|
|
j)Services directs de recherche d'informations permanente et de
serveur de bases de données
(CPC 7523)
|
4)Non consolidé sauf pour ce qui concerne le personnel
durant la mise en place du système en cas d'application de la formule du
partage des recettes
|
4)Néant
|
|
k)Echange électronique de données
(CPC 7523)
|
1),3) Monopole public
2)Néant
|
1),3) Monopole public
2)Néant
|
|
l)Services à valeur ajoutée/améliorés
de télécopie, y compris enregistrement et retransmission et
enregistrement et recherche
(CPC 7523)
|
4)Non consolidé
|
4)Non consolidé
|
|
m)Codes et protocoles
|
1),3) Monopole public
2)Néant
4)Non consolidé
|
1),3) Monopole public
2)Néant
4)Non consolidé
|
|
|
1),3) Monopole public. La formule du partage des recettes
peut être appliquée.
2)Néant
|
1),3) Monopole public
2)Néant
|
|
|
4)Non consolidé sauf pour ce qui concerne le personnel
durant la mise en place du système en cas d'application de la formule du
partage des recettes
|
4)Néant
|
|
|
1),3) Monopole public. La formule du partage des recettes
peut être appliquée.
2)Néant
4)Non consolidé sauf pour ce qui concerne le personnel
durant la mise en place du système en cas d'application de la formule du
partage des recettes
|
1),3) Néant
2)Néant
4)Néant
|
|
|
1),3) Monopole public. La formule du partage des recettes
peut être appliquée.
|
1),3) Néant
|
|
|
2)Néant
|
2)Néant
|
|
|
4)Non consolidé sauf pour ce qui concerne le personnel
durant la mise en place du système en cas d'application de la formule du
partage des recettes
|
4)Néant
|
|
n)Services de traitement direct de l'information et/ou de
données
(CPC 843)
|
1),3) Monopole public
2)Néant
4)Non consolidé
|
1),3) Monopole public
2)Néant
4)Non consolidé
|
|
La Tunisie :
Secteur ou
sous-secteur
|
Limitations concernant l'Accès au marché
|
Limitations concernant le traitement national
|
Engagements additionnels
|
2. CServices de télécommunication
a. Distribution téléphonique locale entre points
fixes
b. Transmission de
données par commutation de paquets
(Desserte locale)
|
1) Possible à travers le réseau public tunisien de
télécommunications
3) La fourniture des services n'est réalisable que par le
biais du réseau public de télécommunications.
Néant de:
L'année 1999 pour:
-Télex
-Transmission de données par commutation de paquets
L'an 2000 pour:
-Téléphonie mobile
-Services de relais de trame
-Radiomessagerie
-Téléconférence
L'an 2003 pour :
-Distribution téléphonique locale
4) Néant en dehors des mesures horizontales
régissant le séjour des étrangers en Tunisie
Conditions d'obtention des autorisations:
-être une personne morales
être régi par le droit tunisien
-avoir un capital détenu à 51% par des tunisiens
La participation étrangère au capital de Tunisie
Télécom est autorisée à compter de l'an 2002, dans
la limite de 10%.
|
3)/Néant en dehors des dispositions réglementaires
relatives à la structure du capital des sociétés
opérant dans le secteur des télécommunications.
Conditions d'obtention des autorisations:
-être une personne morales
être régi par le droit tunisien
-avoir un capital détenu à 51% par des tunisiens
La participation étrangère au capital de Tunisie
Télécom est autorisée à compter de l'an 2002, dans
la limite de 10%
. 4/) Néant en dehors des mesures horizontales
régissant le séjour des étrangers en Tunisie
|
Pour la libéralisation de ces services, la Tunisie oblige
tout fournisseur de services de télécommunications à:
-la fourniture de services de télécommunications de
détresse
|
Le Maroc :
Secteur ou
sous-secteur
|
Limitations concernant l'Accès au marché
|
Limitations concernant le traitement national
|
Engagements additionnels
|
a)Service de téléphonie vocale entre points
fixes
d)Service télex
o)Réseau numérique à intégration de
services (ISDN)
|
1)Possible à travers le réseau de
télécommunication d'IAM20
2)Aucune
3)Ces services restent sous monopole d'IAM jusqu'au 31
décembre 2001
Participation étrangère au capital d'IAM: non
consolidé
4)Non consolidé, sauf comme indiqué dans les
engagements horizontaux
|
1)Aucune
2)Aucune
3)Non consolidé
4)Non consolidé, sauf comme indiqué dans les
engagements horizontaux
|
Principes de réglementation
-Procédures d'octroi de licences, de blocs de
numéros et d'attribution des fréquences
-Agrément
-Interconnexion
|
b)Services de transmission de données avec commutation par
paquets (TDCP)
o)Services de Frame relay
|
1)Présence commerciale requise: seuls les
opérateurs disposant déjà d'une présence
commerciale peuvent par ailleurs offrir des services selon le mode 1.
2)Aucune
3)Soumis à une licence d'établissement et
d'exploitation si l'opérateur installe sa propre infrastructure de
transmission
Soumis à déclaration si les capacités de
transmission sont louées à d'autres opérateurs
4)Non consolidé, sauf comme indiqué dans les
engagements horizontaux
|
1)Aucune
2)Aucune
3)Non consolidé
4)Non consolidé, sauf comme indiqué dans les
engagements horizontaux
|
|
o)Services de téléphonie mobile
o)Services de radiomessagerie
o)Les systèmes PCS
o)Services mobiles de transmission de données
|
1)Présence commerciale requise: seuls les
opérateurs disposant déjà d'une présence
commerciale peuvent par ailleurs offrir des services selon le mode 1.
2)Aucune
3)Réservé à des opérateurs
sélectionnés par appel d'offres (soumission publique) dont le CPS
est élaboré par l'ANRT21
Sujette à une licence d'exploitation et
d'établissement.
4)Non consolidé, sauf comme indiqué dans les
engagements horizontaux
|
1)Aucune
2)Aucune
3)Non consolidé
4)Non consolidé, sauf comme indiqué dans les
engagements horizontaux
|
|
g)Service par circuits loués privés
|
1)Présence commerciale requise: seuls les
opérateurs disposant déjà d'une présence
commerciale peuvent par ailleurs offrir des services selon le mode 1.
2)Utilisation nécessaire des capacités disponibles
des réseaux publics de télécommunications existants
3)Aucune
4)Non consolidé, sauf comme indiqué dans les
engagements horizontaux
|
1)Aucune
2)Aucune
3)Non consolidé
4)Non consolidé, sauf comme indiqué dans les
engagements horizontaux
|
|
Services à valeur ajoutée (hors
téléphone et télex)
-Services du courrier électronique
Services d'audio-messagerie téléphonique
-Services directs de recherche d'informations permanentes et de
serveur de bases de données
-Services d'échange électronique de
données
-Services à valeur ajoutée améliorés
de télécopie, y compris enregistrement et retransmission et
enregistrement et recherche
|
1) Aucune
2) Aucune
3)Fourniture du service par le biais du réseau
exploité par l'opérateur public
4)Non consolidé à l'exception de ce qui est
indiqué à la section horizontale
|
1) Aucune
2) Aucune
3) aucune
4) non consolidé
|
|
Les tableaux du calcul de l'indice de Hoekman pour les 5
pays y compris le Maroc
Le Maroc
Secteur et sous
secteurs
|
Accés au marché
|
Traitement national
|
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
Services de téléphone
|
0.5
|
1
|
1
|
0.5
|
1
|
1
|
0
|
0.5
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
paquets
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
0
|
0.5
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
circuits
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
.services de télex
|
0.5
|
1
|
1
|
0.5
|
1
|
1
|
0
|
0.5
|
Services de télégraphe
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de télécopie
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services par circuits loués privé
|
0.5
|
0.5
|
1
|
0.5
|
1
|
1
|
0
|
0.5
|
Services de courriers électroniques
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
0
|
0.5
|
Services d'audio messagerie électronique
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
0
|
0.5
|
Services directs de recherche d'informations permanentes et de
serveur de données
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services à valeur ajoutée/améliorés
de télécopie, y compris enregistrement et retransmission et
enregistrement et recherche
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services de traitement directs de l'information et ou de
données y compris enregistrement et retransmission et enregistrement et
recherche
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
0.5
|
0
|
Services de conversions de codes et de protocoles
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de traitement direct de données y compris le
traitement de transaction.
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Autres services
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Réseau numérique à intégration de
services ( ISDN)
|
0.5
|
1
|
1
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
Services de fram relay
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
Services de téléphonie mobile
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
Services mobiles de transmission de données.
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
1
|
1
|
0
|
0
|
indice de hoekman
|
|
|
|
0.36
|
|
|
|
0.32
|
Indice global de Hoekman pour les services de
télécommunication
|
|
|
|
0.34
|
|
|
|
|
La Tunisie
Secteur et sous
secteurs
|
Accés au marché
|
Traitement national
|
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
Services de téléphone
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
paquets
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
circuits
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
.services de télex
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services de télégraphe
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de télécopie
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services par circuits loués privé
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
|
Services de courriers électroniques
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services d'audio messagerie électronique
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services directs de recherche d'informations permanentes et de
serveur de données
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services à valeur ajoutée/améliorés
de télécopie, y compris enregistrement et retransmission et
enregistrement et recherche
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de traitement directs de l'information et ou de
données y compris enregistrement et retransmission et enregistrement et
recherche
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de conversions de codes et de protocoles
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de traitement direct de données y compris le
traitement de transaction.
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Autres services
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Réseau numérique à intégration de
services ( ISDN)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de fram relay
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de téléphonie mobile
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services mobiles de transmission de données.
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
indice de hoekman
|
|
|
|
0.11
|
|
|
|
0.11
|
Indice global de Hoekman pour les services de
télécommunication
|
|
|
|
0.11
|
|
|
|
|
La Jordanie
Secteur et sous
secteurs
|
Accés au marché
|
Traitement national
|
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
Services de téléphone
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
paquets
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
circuits
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
.services de télex
|
0.5
|
0.5
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services de télégraphe
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services de télécopie
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services par circuits loués privé
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services de courriers électroniques
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services d'audio messagerie électronique
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services directs de recherche d'informations permanentes et de
serveur de données
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services à valeur ajoutée/améliorés
de télécopie, y compris enregistrement et retransmission et
enregistrement et recherche
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de traitement directs de l'information et ou de
données y compris enregistrement et retransmission et enregistrement et
recherche
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de conversions de codes et de protocoles
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de traitement direct de données y compris le
traitement de transaction.
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Autres services
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Réseau numérique à intégration de
services ( ISDN)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de fram relay
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de téléphonie mobile
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services mobiles de transmission de données.
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
indice de hoekman
|
|
|
|
0.39
|
|
|
|
0.39
|
Indice global de Hoekman pour les services de
télécommunication
|
|
|
|
0.39
|
|
|
|
|
La Turquie
Secteur et sous
secteurs
|
Accés au marché
|
Traitement national
|
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
Services de téléphone
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
paquets
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
circuits
|
0.5
|
0
|
0.5
|
0
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
.services de télex
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services de télégraphe
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services de télécopie
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services par circuits loués privé
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services de courriers électroniques
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0.5
|
Services d'audio messagerie électronique
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
0
|
0
|
Services directs de recherche d'informations permanentes et de
serveur de données
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
Services à valeur ajoutée/améliorés
de télécopie, y compris enregistrement et retransmission et
enregistrement et recherche
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Services de traitement directs de l'information et ou de
données y compris enregistrement et retransmission et enregistrement et
recherche
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
0.5
|
1
|
1
|
0
|
Services de conversions de codes et de protocoles
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Services de traitement direct de données y compris le
traitement de transaction.
|
0.5
|
1
|
0.5
|
0
|
1
|
1
|
1
|
1
|
Autres services
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Réseau numérique à intégration de
services ( ISDN)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de fram relay
|
0
|
0
|
0
|
0.5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de téléphonie mobile
|
0
|
0
|
0
|
0.5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services mobiles de transmission de données.
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
indice de hoekman
|
|
|
|
0.22
|
|
|
|
0.33
|
Indice global de Hoekman pour les services de
télécommunication
|
|
|
|
0.27
|
|
|
|
|
L'Egypte
Secteur et sous
secteurs
|
Accès au marché
|
Traitement national
|
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
M1
|
M2
|
M3
|
M4
|
Services de téléphone
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
paquets
|
0
|
1
|
0
|
0.5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de transmissions de donnés avec commutation par
circuits
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
.services de télex
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services de télégraphe
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de télécopie
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services par circuits loués privé
|
1
|
1
|
0.5
|
0.5
|
1
|
1
|
1
|
0.5
|
Services de courriers électroniques
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services d'audio messagerie électronique
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services directs de recherche d'informations permanentes et de
serveur de données
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services à valeur ajoutée/améliorés
de télécopie, y compris enregistrement et retransmission et
enregistrement et recherche
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Services de traitement directs de l'information et ou de
données y compris enregistrement et retransmission et enregistrement et
recherche
|
0.5
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0.5
|
Services de conversions de codes et de protocoles
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de traitement direct de données y compris le
traitement de transaction.
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Autres services
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Réseau numérique à intégration de
services ( ISDN)
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Services de fram relay
|
0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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Services de téléphonie mobile
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0
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1
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1
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0.5
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1
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1
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1
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0
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Services mobiles de transmission de données.
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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0
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indice de hoekman
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0.190
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022
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Indice global de Hoekman pour les services de
télécommunication
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0.21
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