Table des matières
Introduction général
..............................................................................4
Première Chapitre : La bourse des valeurs
..............................6
Section 1 : Le rôle de la bourse des
valeurs...........................................8
1- Le financement de
l'économie .....................................8
2- Les mutations financières des
entreprises.................8
3- Les acteurs de la bourse
...............................................9
Section 2 : La BVC , réalité
et perspective..............................................9
1- Un aperçu historique
................................................9
2- Les
intervenants.......................................................10
3- Le
marché :.................................................................11
a-La structure du
marché...............................................11
b-Le system de cotation
électronique............................12
c-Les méthodes de cotation
..........................................12
d-La surveillance et le pilotage du
marché....................13
e-Le dénouement des
transactions................................13
4- Le marché des
actions.............................................13
Deuxième Chapitre : La réforme
boursière ........................16
Section 1 : L'évaluation de la
réforme boursière................................17
1- La litharge de la bourse avant la décennie
90......17
2- Les axes de la réforme
boursière :............................22
a-Les nouvelles autorités du
marché ............................22
b-La professionnalisation de
l'intermédiation .............25
boursière
c-Les OPCVM des structures
dédiées a la collecte .......26
de l'épargne
d-La
rénovation des systèmes de cotation et de
..........29
détention des titres
Troisième Chapitre : L'analyse des
facteurs de réticence a l'égard de la
bourse..........................................................................32
Section 1 : Les faiblesse de la réforme
boursière ..............................33
1 - Faiblesse liées
a la réglementation.......................33
2 - Les obligations comptable
et fiscales plus .........33
contraignantes
3 - Les coût
récurrents d'une entreprise ..................33
4 - Exiguïté du
marché financier ..................................34
5 - Effet des taux
d'intérêt et actualisation sur
la
bourse.........................................................................35
6 - L'absence des informations
financiers
suffisantes.....................................................................35
7 - Un marché boursier
par liquide..............................35
8 - Une fiscalité peu
initiative.......................................36
Section 2 : Autre facteurs de réticence a
l'égard de la bourse......37
1- facteurs liés a l'épargnant
............................................................37
2- facteurs liés les entreprises elles
mêmes.................................38
Troisième partie : Cas
pratique....................................................40
Conclusion générale
...........................................................................44
Introduction :
Le champ de la finance englobe des marchés aux
fonctions diversifiées , certains de ces marchés assument un
rôle de financement .Ils constituent des marchés des capitaux ,
c'est-à-dire des lieux sur lesquels des agents qui ont des besoins de
financement peuvent trouvé en face d'eux des agents disposés
à avancer des fonds excédentaires en contrepartie d'une
rémunération appropriée : c'est le rôle que
tiennent le marché financier pour des financements a court terme .
Le marché financier se présente donc comme une
composante de marché des capitaux qui permet le financement de
l'économie , c'est le lieu d'émission et d'échange des
valeurs mobilières , principalement les actions et les obligations.
Le marché financier constitue un circuit de financement
direct : est sa fonction de marché primaire , en outre , il assure
trois fonctions ; celles de marché secondaire de valorisation des
actifs financiers et de mutation des structures industrielles .
En tant que marché primaire , la bourse permet de
transformer l'épargne des ménages en ressources longues pour le
compte des collectivités publiques et privés .
Cette fonction de financement peut être
appréciée au travers de l'évolution des émissions
de valeurs mobilières et de la part qu'elle occupent dans le volume des
investissements .
En tant que marché secondaire , le marché
financier assure la liquidité et la mobilité de l'épargne
.
Le marché financier permet la valorisation des actifs
financier qui y sont cotées , chaque actif financier a un prix qui
dépend des anticipations des investissements sur les revenus futur qu'il
peut rapporter .
Si le marché est efficient , le prix d'un bien
financier est à chaque instant une bonne estimation de sa vraie valeur ,
dans ces conditions , le marché financier donne des indications
concrètes à la fois aux chefs d'entreprises et aux investisseurs
.
Quant à la liquidité qu'assure le marché
boursier , il a déjà été affirmé que :
( sans le marché financier , les valeurs mobilières ne serait
qu'un piége dans lequel l'épargnant
Pourrait entre sans pouvoir en sortir lorsqu'il le
désire ) .
Le marché financier concourt a la mutation des
structure de production des entreprises En effet , celle-ci se modifient entre
autre par l'acquisition d'actif ou par la prise de contrôle d'autre
société .
Les opérations de restructuration par le marché
boursier peuvent s'effectuer sous la forme d'offres publiques d'achat , d'offre
publiques d'échange ou de négociation de bloques de titres .
Le Maroc fut classé par les opérations
financiers internationaux comme un pays au seuil de l'émergence
financière des 1991 et il n'était pas le seuil candidat a cette
promotion puisque pas moins de 16 autres pays en développement
partageaient le même rang et caressaient la même ambition , on sait
cependant que la bourse de Casablanca a beaucoup évaluer depuis ,
consécutivement aux opération de privatisation d'une part et
l'importance réforme du 21 septembre 1993 d'autre part .
Donc notre étude s'intéresse à la
présentation de cette réforme boursier de 1993 , et faire une
évaluation pratique durent la période de 1993 -1994 , puis aux
raisons internes et externes de la faiblesse impact de cette loi .
Donc comment intervenir en bourse ? et comment sont
réalisées les introductions en bourse , notamment les
opérations de privatisation .
Et d'après cette réforme et cette privatisation
, est ce que la bourse des valeurs de Casablanca est capable de financer les
sociétés côtés en bourse et aussi de contribuer
au développement économique ? et qu'elle mesure la bourse
est-elle un baromètre fiable de l'économie ?
En conséquence , et dans une première partie ,
nous tenterons tout d'abord présenter la bourse des valeurs de
Casablanca comme une vecteur de la politique économique du pays , puis
sa modernisation a partir a la loi de 1993 .
La deuxième partie consacrer a l'étude de la
contribution de la réforme boursier à la re dynamisation du
marché boursier a partir de l'analyse des résultats .
Le Premier chapitre
La bourse des valeurs
Introduction a la première
partie :
La bourse des valeurs est le marché officiel et
organisé sur lequel s'échangent les valeurs mobilières
françaises et étrangères admises aux négociations
par les autorités compétentes.
Le fonctionnement du marché financier repose sur
l'activité de deux compartiments dont les fonctions sont
différentes et complémentaires : le marché primaire
et le marché boursier ou marché secondaire.
Le marché primaire est celui des émissions de
titres. Il met en relation les agents à déficit de financement
c'est-à-dire les entreprises, les collectivités locales et l'Etat
qui émettent des produits financiers (actions, obligations et autres
produits), et les agents à surplus de financement, les
épargnants, essentiellement les ménages, qui les souscrivent. Ce
compartiment remplit une fonction de financement, d'allocation du capital.
Le marché secondaire ne concerne que l'échange
des valeurs mobilières déjà émises. Par exemple, un
épargnant ayant souscrit à une émission d'obligations
d'Etat peut souhaiter revendre ce titre acheté à l'Etat ;
c'est sur le marché secondaire qu'il pourra réaliser cette
opération. C'est donc sur ce marché secondaire que varient les
prix des valeurs mobilières, appelés cours. Ces cours peuvent
alors s'écarter considérablement du cours d'émission
fixé par l'émetteur de valeur mobilières (marché
primaires). Sur le marché secondaire, qui correspond au terme de
« Bourse », l'émetteur n'intervient plus (sauf s'il
souhaite racheter ses propres actions) puisque seules les offres et les
demandes de titres déterminent les cours. A la Bourse, les titres
déjà émis s'échangent contre de l'argent
liquide.
Marché primaire
=
Marché financier
=
Emission de nouvelles valeurs mobilières
|
Marché secondaire
=
Bourse
=
Echange et cotation des valeurs mobilières
déjà émises
|
On remarque toutefois que les termes de marché
financier et de bourse sont souvent pris comme synonymes pour désigner
l'ensemble des deux compartiments.
Marché primaire et marché secondaire sont des
marchés indissociables car un épargnant n'achètera des
valeurs lors de leur émission que s'il dispose de la possibilité
de s'en défaire à de bonnes conditions (sans perte) sur le
marché secondaire. La bonne santé de la Bourse (cours à la
hausse) est donc une condition pour attirer l'épargne vers ceux qui ont
besoin de capitaux (marché primaire).
Section 1 : Le rôle de la bourse des
valeurs au Maroc :
1 -Le financement de
l'économie
C'est le rôle du marché primaire d'assurer la
rencontre directe entre de nouveaux épargnants et les agents
économiques (entreprises, Etats, organismes publics) recherchant des
fonds. Le marché financier remplit donc sa fonction lorsqu'il parvient
à attirer une épargne nouvelle. Le marché financier
facilite donc le développement des entreprises.
Sur le marché primaire, les épargnants
individuels interviennent surtout de façon indirecte car ce sont
plutôt les organismes gérant leur épargne investie à
la Bourse (les OPCVM, gérant SICAV et FCP) qui participent aux
émissions de valeurs mobilières (augmentations de capital des
sociétés par exemple).
Plus généralement, ce sont les
« investisseurs institutionnels » qui jouent un rôle
important sur ce marché en raison de leur puissance financière.
Appelés aussi « zinzins », ils sont
constitués par les compagnies d'assurances, les caisses de retraite, la
caisse des dépôts et consignations et les organismes de placement
collectifs crées par l'ensemble des institutions financières et
bancaires. Ils peuvent aussi intervenir massivement sur le marché
secondaire pour réguler les cours (éviter une trop forte baisse
par exemple), si bien qu'on les désigne aussi comme étant les
« gendarmes » de la Bourse.
2 -Les mutations financières des
entreprises
La bourse (marché secondaire) permet de faciliter les
changements dans la structure financière des grandes entreprises
cotées, c'est-à-dire dans la répartition de leur capital
entre les différents actionnaires. La Bourse permet ainsi les alliances,
les restructurations, les fusions et les rachats d'entreprises.
L'offre publique d'achat (OPA) est une opération
financière qui permet à une entreprise de prendre le
contrôle d'une autre en proposant publiquement aux actionnaires de cette
dernière de racheter leurs actions à un prix plus
élevé que les cours du marché. Une OPA peut se faire avec
l'accord (OPA « amicale ») ou non (OPA
« inamicale ») des dirigeants. L'entreprise qui cherche
à prendre le contrôle d'une société cotée
peut aussi lancer une offre publique d'échange (OPE) en offrant en
rémunération ses propres actions au lieu de paiement en
espèces.
Les OPA sont très sévèrement
réglementées, d'autant que des raiders sont apparus. Ces derniers
lancent des OPA sur des sociétés affaiblies non pour en prendre
le contrôle et en assurer la gestion mais pour réaliser des
plus-values financières ; une OPA conduit souvent en effet à
une bataille boursière où société attaquante et
société attaquée cherchent à obtenir le maximum
d'actions, ce qui produit automatiquement une hausse des cours.
Les privatisations d'entreprises publiques,
réalisées grâce à la vente par l'Etat des titres de
sociétés dont il était propriétaire, ont permis de
modifier totalement la structure financière de nombreuses entreprises.
3-Les acteurs de la Bourse :
Les sociétés de bourse sont les acteurs de base
de la Bourse. Ce sont des organismes financiers, souvent filiales
d'institutions bancaires importantes, chargés de la négociation
et de la cotation des valeurs mobilières. Ce sont donc des personnes
morales qui ont succédé, en 1988, à une personne physique,
l'agent de change. Les sociétés de bourse, comme autrefois les
officiers ministériels qu'étaient les agents de change,
détiennent le monopole des opérations à la Bourse
Section 2 : La BVC , réalité
et perspective
1-Un aperçu historique
La Bourse de Casablanca a initié, le 7 novembre 1929,
sa première séance de cotation. En 75 années d'existence,
elle a connu plusieurs réformes. La première, en 1948, a
attribué à la Bourse de Casablanca la personnalité morale.
La seconde, en 1967, a permis de la réorganiser, juridiquement et
techniquement, et de la définir comme un établissement public.
Enfin, en 1993, la promulgation d'un ensemble de textes de lois portant
réforme du marché financier a donné à la Bourse de
Casablanca le cadre réglementaire et technique indispensable à
son émergence.
S e p te m b r e 1993
· Promulgation de trois textes de loi sur le
marché financier :
· Dahir portant loi n°1-93-211 relatif à
la Bourse des Valeurs.
· Dahir portant loi n°1-93-212 relatif au
Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières et aux informations
exigées des personnes morales faisant appel public à
l'épargne.
· Dahir portant loi n°1-93-213 relatif aux
Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières.
Août t 1995
· Création de la Société de la
Bourse des Valeurs de Casablanca "SBVC".
Janvier 1997
· Promulgation de la loi n°34-96 modifiant et
complétant le dahir portant loi n°1-93-211 relatif à la
Bourse de Casablanca.
· Promulgation de la loi n°35-96 relative
à la création d'un dépositaire central et à
l'institution d'un régime général de l'inscription en
compte de certaines valeurs.
M a r s 1 9 9 7
· Démarrage du système de cotation
électronique.
· Inauguration du nouveau siège de la Bourse
de Casablanca.
Oct o b r e 1 9 9 8
· Démarrage de l'activité du
dépositaire central Maroc Lear.
Nov e m b r e 1 9 9 8
· Mise en place du marché central et du
marché de blocs en remplacement du marché officiel et du
marché des cessions directes.
Décembre 2000
· Adoption par la Bourse de Casablanca de la
structure de société anonyme à Conseil de Surveillance et
Directoire, conformément à la nouvelle loi sur la S.A., aux
statuts de la Bourse de Casablanca et au cahier des charges.
Janvier 2001
· Délocalisation de la négociation
électronique dans les locaux des sociétés de bourse.
Mai 2001
· Réduction du délai de
dénouement théorique des opérations
réalisées en bourse de J+5 à J+3.
Janvier 2002
· Lancement des nouveaux indices de la Bourse de
Casablanca : MASI , MADEX , indices sectoriels, indices de rentabilité
et indices en devises.
Mars 2002
· Démarrage du système de garantie de
bonne fin des opérations boursières.
· Suppression du marché des pièces d'or
cotées en bourse.
Avril 2004
· Aménagement des textes de loi
régissant la Bourse des Valeurs, avec la loi 52-01 amendant le dahir
n° 1-93-211 du 21 septembre 93 relatif à la Bourse des Valeurs.
Décembre 2004
· Adoption de la capitalisation boursière
flottante dans le calcul des indices.
· Amendement du Règlement
Général.
2-Les intervenants
La réforme de 1993, amendée et
complétée en 1996, a institué six intervenants :
La société gestionnaire, la
Société de la Bourse des Valeurs de Casablanca (SBVC) devenue
Bourse de Casablanca depuis décembre 2000, en tant que
société anonyme de droit privé. Son capital est
détenu, à parts égales, par l'ensemble des
Sociétés de Bourse. Sa principale mission est la gestion et le
développement de la Bourse des Valeurs.
Les Sociétés de Bourse, agréées
par le Ministre des Finances, et ayant le monopole de la négociation en
Bourse. Aujourd'hui au nombre de quinze, elles ont pour objet, outre la
négociation en Bourse, la garde des titres, le placement des titres
émis par les personnes morales, la gestion de portefeuilles en vertu
d'un mandat, et le conseil de la clientèle. Ces sociétés
sont le vecteur directeur du professionnalisme et du dynamisme du marché
boursier.
De par les dispositions de la nouvelle loi n° 29-00, les
sociétés de bourse ont désormais pour mission aussi
d'assister les personnes morales faisant appel public à l'épargne
pour la préparation des documents d'information destinés au
public et d'animer le marché des valeurs mobilières inscrites
à la cote de la Bourse des Valeurs.
Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs
Mobilières (OPCVM), instrument de canalisation de l'épargne vers
le marché. Créés en 1995, les OPCVM marocains ont connu un
essor important et continuent à jouer un rôle significatif dans le
développement du marché. Quelques chiffres suffisent à
illustrer le rapide développement des OPCVM au Maroc :
EVOLUTION ANNUELLE DES ENCOURS DES OPCVM
ET DU VOLUME DES TRANSACTIONS BOURSIERES
Depuis 1995, Le nombre des OPCVM est en croissance
continue.
En 2001, l'actif net total géré par les OPCVM a
évolué de 22 % par rapport à 2000, passant ainsi de 35,5
milliards de dirhams à la fin du mois de décembre 2000 à
43,5 milliards de dirhams en 2001 et ce malgré la chute des cours qui a
atteint en moyenne 7% durant l'année 2001.
Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières
(CDVM) en tant qu'autorité de contrôle, est un
établissement public doté de la personnalité morale et de
l'autonomie financière. Il a pour mission de veiller au bon
fonctionnement, à la transparence, à l'intégrité et
à la pérennité du marché des valeurs
mobilières. Il est également chargé d'assurer la
protection des épargnants. Le CDVM est administré par un Conseil
d'Administration, présidé par le Ministre des Finances et
composé du Ministre de la Justice, du Gouverneur de Bank Al-Maghrib ou
de leurs représentants. Il comprend
également trois personnalités
désignées par le Ministre des Finances pour leur
compétence dans le domaine économique et financier.
L'Association Professionnelle des Sociétés de
Bourse (APSB), est chargée de veiller au respect par ses membres des
dispositions légales, de les représenter face aux pouvoirs
publics ou tout autre organisme, et d'étudier les questions relatives
à l'exercice de la profession.
Le dépositaire central, Maroc Lear, a pour mission
d'assurer la conservation des valeurs mobilières admises au
régime du compte courant, d'en faciliter la circulation et d'en
simplifier l'administration pour le compte de ses affiliés.
3-Le marché
a-le structure du marché :
La Bourse de Casablanca dispose de deux marchés :
Le marché central : la structure du
marché de la Bourse de Casablanca confère au marché
central un rôle pilote. Ainsi, en dehors des transactions de blocs, toute
transaction sur une valeur mobilière cotée à la Bourse de
Casablanca doit passer par le marché central. De ce fait, le
système de négociation de la Bourse de Casablanca est celui d'un
marché centralisé gouverné par les ordres et animé
par les sociétés de Bourse.
Le marché de blocs : en raison de
l'absence de contrepartie suffisante sur la feuille de marché au moment
où ils sont présentés, certains ordres d'investisseurs
institutionnels, du fait de leur importance, ne peuvent être
exécutés totalement. Ainsi, la Bourse de Casablanca a mis en
place un marché de blocs qui permet la négociation
immédiate de tels ordres à un cours issu du marché.
Les opérations sur le marché de blocs doivent
:
- porter sur un nombre de titres au moins égal à
la taille minimum de bloc (TMB), définie par la Bourse de Casablanca
pour chaque valeur, par référence au volume de transactions
historique ;
- être conclues à un cours inclus dans la
fourchette des prix moyens pondérés (FMP) issue de la feuille de
marché. La FMP de chaque valeur est calculée automatiquement en
temps réel tout au long de la séance en continu.
Notons que depuis Avril 2001, les procédures de
déclaration des transactions du marché de blocs sont totalement
automatisées.
Cette architecture, liée au nouveau système de
cotation électronique, représente la solution aux imperfections
qui caractérisaient la précédente organisation du
marché (marché des cessions directes et marché
officiel).
C'est le « Règlement Général »
de la Bourse de Casablanca qui précise les règles de
fonctionnement des marchés. Il a une force de loi et donc opposable aux
tiers.
Le système de cotation électronique La migration
de la cotation à la criée vers la cotation électronique a
eu lieu entre le 4 mars 1997 et le 15 juin 1998. Aujourd'hui toutes les valeurs
mobilières cotées à la Bourse de Casablanca sont
négociées sur le système de cotation électronique
à partir des stations de négociation mises à la
disposition des sociétés de Bourse.
b-Le system de cotation
électronique
La migration de la cotation à la criée vers la
cotation électronique a eu lieu entre le 4 mars 1997 et le 15 juin 1998.
Aujourd'hui toutes les valeurs mobilières cotées à la
Bourse de Casablanca sont négociées sur le système de
cotation électronique à partir des stations de négociation
mises à la disposition des sociétés de Bourse.
Les ordres saisis par les négociateurs sont
automatiquement classés par limite de cours et par ordre chronologique
de leur introduction sur ce qu'il est convenu d'appeler une « feuille de
marché».
L'exécution des ordres se fait par l'application de
deux règles de priorité :
- par le prix, tout d'abord;
- par le temps, ensuite. Deux ordres de même sens
à même limite sont exécutés suivant leur ordre de
saisie.
c-Les méthodes de cotation
Sur le marché central, les valeurs mobilières
sont classées, en fonction de leur liquidité, en trois
catégories :
- les valeurs les moins liquides sont cotées au fixing
(un seul cours par séance)
- les valeurs moyennement liquides sont cotées au
multifixing (2 fixing par séance)
- les valeurs les plus liquides sont cotées en
continu.
La séance de Bourse des valeurs cotées
au fixing :
la pré-ouverture :
Les ordres s'accumulent sur la feuille de marché sans
qu'aucune transaction n'intervienne;
l'ouverture :
En fonction des ordres présents sur la feuille de
marché, le système électronique calcule un prix
d'équilibre ou «prix de fixing «, qui permet
l'échange du plus grand nombre de titres.
La séance de Bourse des valeurs cotées
au multifixing :
C'est la même méthode de cotation que le fixing.
A la seule différence que dans le multifixing, il y a deux ouvertures,
ce qui veut dire l'existence de deux fixing par séance.
La séance de Bourse des valeurs cotées
en continu :
la pré-ouverture:
Les ordres s'accumulent sur la feuille de marché sans
qu'aucune transaction n'intervienne;
l'ouverture:
En fonction des ordres présents sur la feuille de
marché, le système électronique calcule un prix
d'équilibre ou cours d'ouverture, qui permet l'échange du plus
grand nombre de titres .
la séance du continu
Le marché fonctionne en continu. De ce fait,
l'introduction d'un nouvel ordre peut provoquer immédiatement une ou
plusieurs transactions.
Le 15 août 2000, la Bourse de Casablanca a mis en place
un fixing de clôture qui est programmé avec une période de
pré-clôture de cinq minutes pendant laquelle les
négociateurs peuvent introduire, modifier ou annuler les ordres dans le
système de cotation sans provoquer de transactions.
Ce cours de clôture est déterminé comme
suit :
· En cas de cotation, le cours traité, lors du
fixing de clôture, est retenu comme cours de clôture.
· En cas de réservation ou de non-cotation,
à l'issue du fixing de clôture, le cours retenu est celui de la
dernière transaction.
Le système de cotation électronique nourrit
automatiquement un système de diffusion. Les rediffuseurs
reçoivent en temps réel un ensemble de données de
marché (heure, cours, nombre de titres échangés...) telles
qu'elles figurent sur les écrans des négociateurs.
D-La surveillance et le pilotage du
marché
La cellule de surveillance au sein du département
cotation et compensation de la Bourse de Casablanca opère un
contrôle strict des transactions. Elle est ainsi habilitée, si
elle l'estime nécessaire pour l'intérêt du marché,
à suspendre provisoirement les transactions sur une valeur.
La variation maximale, autorisée par la Bourse de
Casablanca, au cours d'une même séance est de 6 %.
e-Le dénouement des transactions
A partir du 14 mai 2001, le délai de dénouement
théorique est de J+3 au lieu de J+5 à partir de la date de
négociation J.
4-Le marché des
actions :
a :Les critères d'admission à la
cote
La cote de la Bourse de Casablanca est composée de 3
compartiments. Pour être cotées sur l'un de ces trois
marchés, les sociétés doivent impérativement
respecter les critères définis par la loi.
(1) En 2000, la Bourse de Casablanca a créé un
troisième compartiment, le Nouveau Marché, dédié
aux PME-PMI à fort potentiel de croissance dont les conditions sont :
· Réaliser une augmentation de capital portant
sur un minimum de 3 millions de dirhams au moment de l'introduction
· S'engager à présenter une convention
de 5 ans prévoyant notamment les obligations relatives aux conditions de
préparation des documents d'information ;
· Diffuser au public 40 % du capital social, dont au
moins la moitié doit provenir de l'augmentation du capital sus
visée.
(2) Sauf pour les personnes morales concessionnaires ou
gérantes d'un service public auxquelles est demandée la
certification de un ou deux exercices.
B :Les introductions depuis 1993
Seulement deux sociétés ont été
introduites à la cote en l'an 2001, il s'agit de UNIMER et de IB
MAROC.Com.
Par son introduction en Bourse, IB Maroc.Com a inauguré
le « Nouveau Marché » de la Bourse de Casablanca et un nouveau
secteur à la cote; celui des Technologies de l'Information.
Aucune valeur n'a été radiée de la cote
durant l'année 2001. Cependant la valeur Général Tire a
été suspendue de cotation suite à une décision du
Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM), et ce depuis
le 05 janvier 2001.
C :Les indices boursiers
Le MASI Flottant (Moroccan All Shares Index) est un indice
large, calculé sur la base de la capitalisation flottante. Il est
composé de toutes les valeurs de type "actions" cotées à
la Bourse de Casablanca et reflète l'évolution du marché
boursier dans son ensemble.
Le MADEX Flottant (Moroccan Most Active Shares Index) est un
indice compact, calculé sur la base de la capitalisation flottante. Il
intègre les valeurs les plus actives de la cote en terme de
liquidité mesurée sur le semestre précédent. Le
MADEX Flottant est un instrument particulièrement adapté
à la gestion de portefeuille.
Au 31 décembre 2005, les principaux indicateurs de la
Bourse de Casablanca reflètent une notable amélioration. Le MASI
Flottant et le MADEX Flottant ont enregistré, respectivement, une
hausse annuelle de 22,49% et 23,75% pour s'établir à 5 539,13
points et 4 358,87 points.
CONCLUSION DE LA PREMIERE CHAPITRE
Durant la période antérieur à la reforme
boursière , la BVC était un club réservé à
quelque initiés.
Promo, le marché se caractérisait par
l'étroitesse en raison de la faiblesse de la capitalisation
boursière rapportée au PIB (7% en 1992) ,c'était un
marché peut liquide du fait de l'inexistence de flottant. La faiblesse
des indicateurs boursière trouvait son origine dans la passivité
de l'intermédiation boursière, le caractère familial des
E/ses marocaines et le désintéressement des investisseurs qui
privilégiaient des placements concurrents, notamment l'immobilier.
Pour accompagner le processus de privatisation , la BVC a
connu la refonte de ses structures grâce à la promulgation des
textes du 21 septembre 1993 qui ont été complété
par la loi n°34-96 et la loi n°35-96. La finalité de cette
réforme est de faire tendre le marché financier vers l'efficience
. A vrai dire, la place boursière casablancaise ne fait que ses premiers
pas pour relever ce défit.
Deux facteurs principaux interviennent pour expliquer le
déficit actuel constate sur le plan de l'efficience du marché
financier :
Ø La faiblesse culture boursière fait que les
sociétés cotées se limitent au strict minimum en
matière de diffusion de l'information ce qui sert pas la transparence du
marché . Il en résulte aussi une certaine réticence des
E/ses cotables à accéder à la cotation .
Ø En attendant l'approbation du règlement
général de la bourse , le marché des cessions directes
continue à fonctionner faussant, le jeu de la vérité des
cours boursières.
Dans ce contexte, les sociétés de bourse tirent
le marché vers l'efficience en produisant et en diffusant de
l'information sur les sociétés cotés. De leur coté,
les OPCVM réclament de l'information et cherchent à fructifier
leur portefeuille contribuant ainsi à la liquidité du
marché.
Il faut dire aussi que la modernisation de la bourse est
entravée par le retard causé par l'entrée en service du
dépositaire central à un moment ou l'ancien régime de
conversation des titres atteint un seuil critique dans les départements
titre des banques commerciales , ajoutons à cela que l'insuffisance des
ressources humaines et financières du CDVM ne lui permet pas d'assurer
une couverture suffisante du marché .
Pour conclure, il s'agit d'une situation conjoncturelle ou les
autres s'imprègnent progressivement d'une nouvelle culture
financières ou la transparence est une valeur déterminante
Le deuxième chapitre
La réforme boursière
Section I : la litharge de la bourse
avant La décennie 90
Rappelons que le Maroc a institué une bourse (en 1929)
sous forme d'établissement public doté de la personnalité
juridique et de l'autonomie financière d_uis 1996, après qu'elle
ait fonctionné avant l'indépendance sous l'appellation d'office
de cotation des valeurs mobilières. De même que pour permettre une
large diffusion de titre dans le public, et ne pas limiter l'accès du
marché aux seuls intervenants institutionnels (certains organismes
financiers, compagnies d'assurances.. .), il fut crée la même
année, une société nationale d'investissement (SNI) dont
l'objet était d'élargir le marché boursier par des
émissions diverses.
Le Maroc a en outre inscrit le développement des
valeurs mobilières parmi les diverses mesures de promotion de
l'épargne de puis le plan quinquennal 1968-72 Déjà, et
ceci n'a cessé d'être souligné dans les documents des plans
ultérieurs.
Le développement de ce marché a cependant
souvent été assimilé à, un effort tenant aux
simples mesures «d'ordre institutionnel, réglementaire ou
simplement pratique », tel que l'information des actionnaires, la
radiation des affaires mal gérées, l'introduction grandes
affaires commerciales, industrielles bancaires d'assurances, l'incitation
à l'augmentation de capital lors des opérations de marocanisation
de 1973 au lieu de la simple vente des titres existants à
l'époque... etc.
Mais quel est le bilan d'un quart de siècle de
fonctionnement de cette institution?
L'examen du chiffre d'affaires de la bourse
révèle sa faiblesse et sa très lent progression ce qui
exprime sa place marginale dans le financement de l'économie
malgré les Voeux des plans. Ce chiffre d'affaires a certes connu
quelques améliorations à l'occasion des opérations de
marocanisation consécutives au dahir de 1973, mais il s'est
dégradé fortement jusqu'aux années 80 où
l'introduction à la cote des emprunts nationaux lui a apporté
quelque vigueur. On a pu dire que ces emprunts nationaux faisaient les «
beaux jours» de la bourse de Casablanca.
Evolution de CA de la bourse (millions de DR)
|
|
Années CA
|
Années CA
|
Années CA
|
1966
|
20
|
1975
|
212
|
1984
|
152
|
1967
|
23
|
1976
|
192
|
1985
|
223
|
1968
|
33
|
1977
|
174
|
1986
|
317
|
1969
|
53
|
1978
|
107
|
1987
|
396
|
1970
|
50
|
1979
|
202
|
1988
|
653
|
1971
|
63
|
1980
|
168
|
1989
|
672
|
1972
|
108
|
1981
|
111
|
1990
|
1806
|
1973
|
117
|
1982
|
86
|
1991
|
1200
|
1974
|
193
|
1983
|
146
|
1992
|
1052
|
|
|
|
|
1993
|
4870
|
il a faillé attendre 1990 et surtout 1993 pour voir le
chiffre d'affaire connaître un véritable essor dû d'abord au
mouvement d'augmentations de capital de la part d'un certain nombre de banques
(1990) puis aux premières privatisation set à l'importance
réforme de septembre 1993.
Mais quoi qu'il en soit le meilleur score du chiffre
d'affaires ne représente encore qu l'équivalent d'une ou deux
journées de transactions dans en bourse telle que celle de Taiwan par
exemple.
Par ailleurs, lorsqu'on oriente l'observation vers le
marché des actions « qui démurer marché officiel et
authentique de la bourse, c'est-à-dire le marché où
l'offre et la Demande s'affrontement librement aucune contraint pour
déterminer à la fois le cours du jours et les quantités
à échangés, »on s'aperçoit que durant plus
d'une décennie et jusqu'en 1983, le marche des actions n'a
enregistré que des baisse successives. En 1986 le total des actions
inscrites à la cote ne dépassait pas 24.5 millions de DHS. Il a
fallu attendre le 1991pour le voir réaliser un bond annuelle de
45.5%passant à 57.2 millions de DHS, ce qui coïncidait avec les
augmentations de capital de certains grande groupes financiers.
Quoi qu'il en soit lorsqu'on rapport le chiffre totale de la
bourse volume de la FBCF et pour un exercice aussi animé que celui de
1990 par exemple, on relève l'extrême modestie de la contribution
de cette institution au financement de l'investissement au Maroc (3.4 %).
Pour ce qui est des caractéristiques de l'offre et de
la demande au sein de la bourse, on peut relever un phénomène de
concentration qui reflète la polarité de la marche et sui ajoute
à son exiguïté.
Au niveau de l'offre, on constat que les douze
premières valeurs représentaient plus de 80%
Des émissions totales de valeurs a revenu variable en
1983 et 95% en 1990.
De même que le nombre sociétés
cotées qui était de 1967 n'a cessé de se transformer en
peau de chagrin; 80 sociétés en 1983 puis 76 en en 1986 et en
1991. Il existait pourtant 14.000 sociétés patentées en
1986 par exemple 60%sont déclarées bénéficiaires.
Ce phénomène confirme par la rareté des introductions
nouvelles qui laissent écouler parfois plusieurs années avant de
se manifester. Nous avions poUffant évoqué le nombre de
sociétés dans les nouveaux pays industriels d'Asie du sud est
tels que la Corée du sud, le malaise (282). La Thaïlande (214) ou
Taiwan (200sociétés).
Au niveau de la demande la concentration provient à la
fois de la prépondérance des investisseurs institutionnels, et du
phénomène des sessions directes entre partenaires de même
groupes. Comme le soulignent les rapports de la bourse; plusieurs
opérations sont réalisées entre partenaires d'un
même groupe au sein d'un même établissement bancaire, afin
d'éviter soit la dispersion de gros paquets de titres, soit leur
éparpillement.
Quand on s'intéresse à la capitalisation
boursière, (c.à.d la somme de toutes les valeurs
boursières des sociétés cotées (nombre d'actions
multiplié par le cours de l'action). l'introduction la cote officielle,
de nouvelles sociétés et/ou l'augmentation des cours accroissent
la capitalisation boursier.) en comparaison avec d'autres bourses
étrangères, il est possible de l'évaluer à moins de
0.5milliards en 1988 puis à 1.42 milliards en 1991 et enfin a 2.6
milliards de dollars en 1993 , et on mesure de boom réalisé ces
toutes dernières années. Mais comparée à celle de
Malaisie par exemple, cette capitalisation reste quant même 24 fois moins
important.
Comment alors expliquer, cette médiocrité des
résultant de notre marché boursier?
Beaucoup d'observateurs et de rapports officiels ne
s'attachaient et ne s'attachent qu'à l'aspect réglementaire qui
pourtant n'est qu'un élément parmi d'autres. on invoque
habituellement:
- le vieillissement des textes législatifs «
certains datent de la loi française de 1867 »
- Toujours dans le domaine de la législation,
l'actionnaire n'était pas suffisamment protégé, son droit
à l'information sur la société dont il porte le titre
n'était pas garanti. Ajouter à cela le manque de protection de
l'actionnaire minoritaire dans le droit commercial marocain.
- Le caractère familial de l'E/se qui refusent de se
faire introduire en bourse pour des considération liées au
protection capital.
Par ailleurs l'intermédiation au sein de la bourse
était réglementée de t-elle façon que ce sont douze
banques qui monopolisaient l'activité. or les banques ne sont pas les
mieux placées pour inciter les E/se et les particuliers à la
cotation et au placement
Ceci étant, ce sont là des explications qui
étaient attachées au domaine strictement réglementaire et
organisationnel; elles sont certes primordiales, mais un autre facteur à
notre avis fondamental qui ne doit jamais être perdu de vue surtout pour
l'avenir c'est la rentabilité du marché qui est liée
étroitement au tissu productif national
la rentabilité: raison d'être d'une
bourse
Nous estimons que la véritable incitation aux
placements financières est d'abord la rentabilité des titres
proposes aux épargnants, comparativement aux autres possibilités
d'emploi de fonds, n'est-ce pas là le fondement même et la raison
d'être du marché financier? (12)
Aucuns s'exclameront: peut on concevoir un marché
boursier sans structures productives permissives de sa viabilité et de
sa croissance?
Nous estimons qu'il existe un lieu étroit entre la
rentabilité boursiers et le tissu économique, lien
reflété fidèlement par la bourse qui est un
véritable baromètre de l'activité économique.
En effet, l'action de l'une des deux variables se
répercute sur l'autre et celles aboutissent ensemble à la
transformation de la physionomie à la fois du marché financier et
de l'activité économique.
aussi, le tissu productif qui est certes le véritable
déterminant de l'activité du marché des valeurs
mobilières pouvant favoriser son développement ou s'y opposer,
peut être néanmoins influencé par la rentabilité de
ce même marché.
Ainsi, l'accroissement du rendement moyen de ce marche parait
être une condition de son animation et par là même un moyen
d'action puissant sur l'activité et les structures productives .
En effet, lorsque une économie et
caractérisé par une désarticulation importante,
s'exprimant par l'existence de branche d'activité à taux de
profits excédent largement le taux de profit moyen de l'économie,
il est tout à fait naturel que l'épargne se dirige vers ces
branches plutôt qui vers le placement en bourse, surtout lorsque ce
dernier ne compense pas les pertes en capital dues à l'inflation par
exemple ou aux frais d'information intérêts aux interventions
boursiers.
En définitive la rentabilité des titres
constitue le fondement si non la raison d'être du marché des
valeurs mobiliers sa faiblesse par rapport à d'autres
possibilités de placement conduit au déclin de l'épargne
drainée vers cette institution. Ceci nous amènent directement
à nous interroger et analyser la rentabilité de la
bourse au Maroc et les possibilités d'actions sur les
structures productives.
Ainsi, si l'on examine le taux de rendement moyen de la
bourse, on peut remarquer qu'il a très pu progressé restant
inférieur à 7% jusqu'en 1981 et ne dépassant pas 4.35% en
1991.
Il y a certes diverses manières de calculer le taux de
rendements d'un portefeuille mais le cas général qui s'applique
à l'épargnant ordinaire n'ayant bénéficié
d'aucune circonstance particulière reste la référence en
matière d'analyse.
Or, au moment ou les taux de rendement sont très
modestes les taux d'inflation apparaissent parallèlement à des
niveaux très élevés les rendant souvent négatifs
(cf. tableau ci après),
L'inflation n'est cependant pas le seul facteur qui entrave le
placement en bourse, le « sacro-saint placement pierre» ou
l'immobilier en général, ainsi l'attraction qu'exerce le
métal en tant que valeur refuge particulièrement dans notre
contexte culturel traditionaliste sont des facteurs qui exercent une influence
considérable sur le comportement de l'épargnant.
Evolution du rendement de la bourse de Casablanca
comparé à l'évolution des rendements d'autres
placements
|
années
|
CA de la bourse En millions de DH
|
Taux de rendement Moyen de la bourse
|
Taux d'inflation
|
Rendement mobilier
|
Taux d'intérêt des dépots bancaires
(2)
|
Détail
|
Gros
|
(1)
|
Taux de progression annuel
|
1973
|
117
|
6.28
|
4.1
|
|
550
|
22.2%
|
3
|
1974
|
193
|
6.87
|
14.4
|
|
700
|
27.3%
|
3
|
1975
|
212
|
6.21
|
7.9
|
|
900
|
28.6%
|
3.5
|
1976
|
182
|
6.51
|
8.6
|
|
1100
|
22.2%
|
3.5
|
1977
|
174
|
6.31
|
12.5
|
|
1400
|
27.3%
|
3.5
|
1978
|
107
|
6.59
|
9.7
|
|
2000
|
42.9%
|
4.5
|
1979
|
202
|
6.97
|
8.3
|
|
2000
|
25%
|
4.5
|
1980
|
168
|
6.95
|
9.4
|
|
2500
|
25%
|
4.5
|
1981
|
111
|
8.32
|
12.5
|
|
-
|
-
|
8.5
|
1982
|
86
|
10.18
|
10.5
|
|
-
|
-
|
8.5
|
1983
|
146
|
9096
|
6.2
|
|
-
|
-
|
8.5
|
1985
|
223
|
8.63
|
7.7
|
|
-
|
-
|
8.5 min
|
1987
|
396
|
9.08
|
2.8
|
|
-
|
-
|
8.5 min
|
1989
|
672
|
6.88
|
3.1
|
|
-
|
-
|
8.5 min
|
1990
|
1806
|
5.82
|
6.7
|
|
-
|
-
|
8.5 min
|
1991
|
1200
|
4.35
|
8.2
|
|
-
|
-
|
8.5 min
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(1) Prix en DH, attente par le m en zone immeuble à
Casablanca, rapports du CIH
|
|
(2) Taux d'intérêt créditeurs pour un
simple compte à terme ou bon de caisse à 6 mois jusqu'au 1/1/8 3
mois seulement depuis cette datte.
|
Ainsi, si l'on retient le prix atteint par le mètre
carré de terrain en zone immeuble, dans en milieu urbain comme
Casablanca, on s'aperçoit que depuis 1973, le taux de progression de ces
prix reflète une spéculation effrénée que
connaît le secteur, et 0 mesure l'attraction que peut exercer
l'immobilier sur l'épargne disponible.
Si l'on compare le taux de rendement boursier aux taux
d'intérêt des dépôts bancaires à termes, on
constate que de simple bons de caisse à 6 mois ou même 3 mois
auprès du système bancaire était rémunères
à un taux supérieur à celui précité.
Souligner également que les dépôts bancaire sont attrayants
non seulement pour leur niveau de rémunération mais
également pour l'absence de risque et de frais d'information qu'implique
le placement boursier.
en définitive, sur un plan général, on
peut soutenir que l'activité du marché boursier est
conditionnée dans une large mesure par la rentabilité des titres
restés, comparativement aux différentes possibilités de
placement dans l'économie voyons alors les rapports de la
réformes boursiers de 1993.
Section II : les axes de la réforme
boursière
Si l'économie marocaine reste fortement
intermédiée, comme à l'heure actuelle, le système
bancaire ne pourra, à lui seul financer un taux de croissance
suffisamment fort pour relever les défis liés à
l'ouverture des frontières prévus pour l'an 2010.a ce titre, le
président du groupement professionnel des banques du Maroc, m ottoman
benjelloune, précise le contexte général de la
réforme boursière: «une économie saine qui autorise
une croissance régulière, soutenue et non inflationniste, est une
économie ou l'investissement est financé par l'épargne et
non pays systématiquement par la création monétaire. En
d'autre termes, l'E/se doit pouvoir, pour se financer, ne pas devoir
nécessairement avoir recours aux crédits bancaires...» Il
est claire que la réforme boursière vise à promouvoir le
financement corporatif en faisant sortir la BVC de sa léthargie et en la
faisant évoluer progressivement vers une plus grande efficience
L'efficience du marché boursier s'apparente au
marché de la concurrence « pure et parfaite» ou les prix
reflètent, à tout moment, les conséquences des
événements antérieurs et des anticipations sur le futur. A
cet effet, deux conditions sont considérées comme étant
déterminantes pour qualifier un marché d'efficient, à
savoir: la disponibilité de l'information et l'atomicité de
l'offre et de la demande. «La première est l'exigence que toute
information pertinente soit disponible gratuitement pour tous les participants
au marché. la seconde est que ceux-ci soient en nombre
élevé et en compétition active pour la réalisation
de profits, de telle sorte qu'aucun d'entre eux ne puisse à la seul
influer sur le niveau des prix qui se formeront sur le marché ».
Paragraphe I : les nouvelles autorités du
marché
Le contrôle du marché est exercé de deux
manières. Il y a, d'une part, le contrôle de la bonne fin des
opérations lequel relève du champ de compétence de la
société de la bourse des valeurs de Casablanca (SBVC). D'autre
part, le conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM)
intervient pour assurer la protection. De l'épargne investie en bourse
mais rien ne l'empêche de veiller à la bonne fin des
opérations.
l-la mission de la SBVC :
La SBVC est une société anonyme de droit
privé dont le capital est entièrement et parts égales,
détenu par les 13 sociétés de bourse agrées. Ses
activités sont régies par les statues et le cahier des charges
qui ont été approuvés par le ministre des finances
respectivement le 08/1/95 et le 02/08/95. Instituée par le dahir partant
loi nol-93-211, elle a pour mission de contrôler la
régularité des opérations d'intermédiation
boursière et de prononcer l'introduction des sociétés en
bourse ainsi que leur radiation.
en vertu de l'article 12 ter de la loi 34-96, la SBVC (ou
société gestionnaire) « est habilitée à
prendre toutes les dispositions utiles à la sécurité du
marché et à intervenir à ce titre tant auprès des
sociétés de bourse qu'auprès des opérateurs ».
Selon le même article, elle est tenue d'informer le CDVM de toutes les
infractions constatées pendant l'exercice de son contrôle.
Concernant l'admission des valeurs mobilières à
la cote, les personnes morales privées doivent, selon les compartiments,
remplir des conditions définies par la loi. Le dahir pourtant loi
nOI-93211définit celles qui se rapportent au premier compartiment alors
que la loi no34-96, modificative de ce même dahir, précise celles
ayant trait au deuxième compartiment .
Pour ce qui est de la radiation de la cote, la demande peut
émaner de la société concernée ou du CDVM. A la
suite de quoi, le SBVC procède à la radiation qui peut être
motivée par trois types de motifs:
- le non respect des conditions d'admission en bourse;
- la faiblesse du volume des transactions en valeur et en
nombre de jours;
- la discontinuité de la distribution des
dividendes.
Concernant les titres de créances négociables
émis ou garantis par l'état et ceux émis par les
collectivités locales, ils ne sont assortis d'aucune condition.
Tableau : conditions d'introduction en bourse
Compartiments
Conditions
|
Premier compartiment
|
Deuxième Compartiment
|
*Titre de capital négociables
1-Capital minimum
libéré 2-certification des comptes 3-Flottant minimum
|
15 millions DH
3 Derniers exercices 20%
|
10 millions DH
3 Derniers exercices 15%
|
*Titres de créance négociables
1-Emprunt
minimum 2-Certification des comptes
|
20 Millions 3 Derniers exercices
|
10 Millions 3 Derniers exercices
|
II-La mission du CDVM :
Agissant sous la tutelle du ministère des finances, le
CDVM est un établissement public qui est dote de la personnalité
morale et de l'autonomie financière, les attributions qui lui sont
dévolues par la loi
En font une autorité de surveillance du marché
(watchdog) et une structure dédiée à la protection de
l'épargne investie en valeurs mobilières. Institué par le
dahir portant loi nol-93-212, le CDVM intervient, notamment, pour :
- veiller à ce que les sociétés
cotées en bourse diffusent, dans les trois mois qui suivent chaque
semestre de l'exercice, les informations requises portant sur
le chiffre d'affaires et le bilan.
- en quêter auprès de toutes
société cotée en bourse pour vérifier
l'authenticité des informations communiquées;
-viser les notices d'informations publiées à
l'occasion de l'émission de titres de capital ou de titre de
créance.
Ø -donner son avis sur l'octroi ou le retrait
d'agrément aux sociétés de bourse et aux OPCVM
Ø -proposer des textes de loi au ministre des
finances.
Ø contrôler les sociétés de bourse
et les OPCVM notamment, sur le plan du respect des règles
prudentielles.
Ø saisir le procureur du roi des infractions
relevées.
Ø -demander la radiation d'une société de
la cote.
Il est clair que le marché boursier a besoin, pour son
développement, de la diffusion régulière et abondante
d'une information sincère et pertinente. En plus de la liquidité
et du rendement des titres cotés, la transparence est une condition
obligatoire pour assurer le fonctionnement des marchés financiers.
En vue de renforcer cette transparence de manière
à ce que les cours reflètent les performances des E/ses, le CDVM
a amélioré le dispositif réglementaire en publiant trois
circulaire no06/97 relative à l'information privilégiée et
la circulaire 07/97 relative à l'information fausse ou trompeuse. La
circulaire sur la manipulation des cours est, au mois de novembre 1997, en
cours d'élaboration.
l'article 18 du dahir portant loi nol-93-212 exhorte les
Stés cotées à veiller à la publication des
informations importantes correspondant à tous les fais saillants
intervenant dans leurs situations commerciales, techniques et
financières,.. .et pourrant avoir une influence sur les cours en bourse
de titre. Le manquement aux disposions de cet article est sanctionné par
une amende (article 10 de la circulaire no05/97).
Explicités respectivement par les circulaires no06/97,
et no07/97, les articles 25 et 26 du même dahir condamnent l'exploitation
de l'information privilégiée (délit d'initié) et la
diffusion dans le public d'informations trompeuses en prévoyant le
paiement d'amende et/ou l'emprisonnement.
Les présentes circulaires s'inscrivent dans un cadre
déontologique qui a été défini par le CDVM au moyen
de plusieurs codes dont les destinataires sont les membres du conseil
d'administration et le personnel de SBVC les sociétés de bourses,
les OPCVM, les cotées et le CDVM, ces codes déontologiques
avisent à imposer aux intéressés des règles de
bonne conduite compatibles avec les exigences d'un marché
transparent.
Sur le plan logistique, les conditions de contrôle du
CDVM se sont améliorées grâce à sa connexion, vis un
modem, à la platée forme électronique de la SBVC. Il est,
désormais, en mesure d'accéder directement aux données
détaillées sur les cours et les quantités traitées
en temps réel. De ce fait, l'outil informatique permet de
déceler, sur la base d'un historique détaillé, les
transactions douteuses avant d'engager une enquête.
Malgré les progrès réalisés sur le
plan réglementaire et sur le plan logistique, l'évolution du
marché vers l'efficience se heurte à un certain à un
certain nombre de contraintes d'abord, les sociétés cotées
Appliquent de façon restrictive la loi en « sin »informant que
deux fois par an. En suite, l'offre et la demande ne reflètent pas la
vérité des prix en raison de la prépondérance des
cessions directes. En fin, l'essentiel de la liquidité du marché
est le fait du dynamisme d'un nombre réduit des sociétés
cotées.
Il est clair que la mission du CDVM est délicote dans
un contexte où la bourse des valeurs de Casablanca vit une mutation
importante. D'une part, l'application stricte et rigoureuse des textes de loi
ne peut que faire déserter les E/se citées et parer celles qui
souhaitent accéder à la cotation. D'autre part, le
déploiement de l'instrumentation juridique exige des moyens humains et
financiers que le jeune conseil n'a pas, le renforcement des effectifs et la
valorisation des ressources humaines ainsi que l'augmentation des moyens
financiers constituent des conditions sine qu a non pour hisser ce conseil au
niveau d'un véritable watchdog .
A coté de la mise en place des nouvelles
autorités de la marche financière, la réforme a
également prévu la professionnalisation de
l'intermédiation boursière.
Paragraphe II : la professionnalisation de
l'intermédiation boursière
Depuis le 15 mai 1995, les banques ont du interrompre leur
activité d'intermédiation dont boursiers dont le monopole
devient, aux sociétés de bourse. L'esprit du dahir pourtant loi
1-93-211 est de marquer la séparation entre les banques commerciales et
de marché financiers. de ce fait, les sociétés de bourse
font de l'intermédiation boursiers leur activités principale en
vue d'activer le processus de désintermédiation
financière.
Les conditions relatives à la constitution de ces
nouveaux intermédiaires traduisent la volonté du
législateur de pousser le marché vers le professionnalisme. Il
s'agit principalement des conditions suivantes:
-La société de bourse est agrées par le
ministre des finances sur avis du CDVM ;
-Elle doit présenter des garanties quant à la
maîtrise de ses ressources techniques financières et humaines;
-son capital, entièrement libéré doit
être au moins égal à 1 500 000 DR.
Le critère de capital est déterminant par
circonscrire le domaine d'activité des sociétés de
bourse.
Selon l'article premier de l'arrêté
ministériel no3827-94, leurs activités se limitant au
démarchage, au conseil et à l'exécution des ordres des
clients si le capital est inférieur à 5 millions DH. au
delà de ce capital, elles peuvent, en outre, faire de la contrepartie,
la garde des titres, la gestion de portefeuille en vertu d'un mandat et
participer aux opérations de placement des titres émis par des
personnes morales faisant appel public à l'épargne.
Durant l'exercice de leurs activités, les
sociétés de bourse sont tenues d'appliquer des règles
prudentielles afin de sauvegarder leurs liquidités et leur
solvabilité. ces règles font l'objet de l'article 60 du dahir
portant loi n° 1-93-211 et sont explicitées par les circulaires
suivantes:
-circulaire n° 01/97 relative à la règle
fixant la proportion entre les fonds propres minimaux des
sociétés de bourse et leur capital social. Les fonds propres ne
peuvent être inférieurs au montant minimum de leur capital
social;
-circulaire no02/97 relative à la règle de
l'emploi des soldes créditeurs des comptes de la clientèle des
sociétés de bouse en actifs liquides .Les sociétés
de bourse sont tenus de placer leurs avoirs liquides dans des actifs liquides
et mobilisables pour faire face à tout moment aux demandes de retrait de
la clientèle.
-circulaire n° 03/97 relative aux règles de
division des risques de sociétés de bourse: leurs engagements
doivent être proportionnels aux fonds propres nets;
-circulaire no04/97 relative a la règle de couverture
des risques des sociétés de bourse: celle-ci doivent limiter la
concentration de leurs engagements sur un même émetteur.
A l'instar des banques qui appliquent des règles
prudentielles pour maîtriser les risques, les sociétés de
bourse doivent respecter les dispositions de ces circulaires pour une plus
grande de sécurité de leurs activités et de
l'épargne des investisseurs.
Dans la foulée de la réglementation de
l'intermédiation boursière, les sociétés de bourse
se démarquent les unes par rapport aux autres en vue d'occuper des
positions concurrentielles avantages. Aux titres de l'année 1996, les
performances de la bourse, en termes de volume de transactions, s'expliquent
par le dynamisme d'une partie des intermédiaires qui ont
réalisé l'essentiel des volumes traités. En se
référant au tableau no2, on constate que 5 sociétés
de bourse ont réalisés 77.33% du volume des transactions de cette
même années.
Le dynamisme des sociétés de bourse est un
facteur d'accélération de l'évolution du marché
financier vers l'efficience .
Celle-ci est tributaire d'une double action: La
première consiste à produire de l'information financière
du manière à accroître la transparence et à assurer
une bonne visibilité aux investisseurs à un moment ou les
sociétés cotées limitent au strict minimum, la diffusion
de l'information; la seconde action se situe au niveau de l'atomisation de
l'offre de papier et consiste à déployer des efforts de
sensibilisation pour provoquer l'ouverture du capital familial et banaliser le
financement corporatif. Pour lever ces défis, l'engagement de ressource
humaines hautement qualifiés est un passage obligé pour que les
sociétés de bourse puissent s'adapter à la
complexité croissante du marché et y détenir des parts de
marchés consistantes.
Sur le plan des privatisations, les sociétés de
bourse participent aux opérations de conseil, de placement et de
recherche des investisseurs stratégiques et soutiennent ainsi le
processus de privatisation.
Tableau : Les transactions des sociétés
de bourse.
Sociétés de bourse
|
%
|
Maroc intertitres Attijari
intermédiation Casablanca Finance intermédiation Wafa
bourse Al wassit Upline sécurités Sogebourse BMCI
sécurités Credits du Maroc capital Maroc service
intermédiation Somacrovan ABM AMRO Finance Safa bourse
|
22,22 16,30 14,24 13,19 10,40 8 8,53 3,72 3,20 2,25 2,09 2,08 0,94
|
TOTAL
|
100
|
Parallèlement aux efforts déployés pour
professionnaliser l'intermédiation boursière, le
législation a prévu la création de structures
dédiées à la mobilisation de l'épargne vers la
bourse. Il s'agit des organismes de placement collectif en valeurs mobiliers
(OPCVM).
Paragraphe III : Les OPCVM. des structures
dédiées à la collecte de l'épargne.
Institués par le dahir portant loi n° 1-93-213,
les OPCVM sont des intermédiaires financiers qui ont pour objet exclusif
la gestion de portefeuille de valeurs mobiliers. Ils assurent aux
investisseurs, non spécialistes de la bourse, la liquidité, la
sécurité et le rendement.
En analysant l'épargne vers la bourse, ils contribuent
d'une part au financement de l'économie et d'autre part à la
stabilisation de l'offre et de la demande des titres face à la
volatilité des capitaux spéculatifs. Les OPCVM peuvent revoter
deux formes juridiques distinctes: les sociétés
d'investissement à capital variable (SICA V) et les
fonds communs de placement (fcp).
Le tableau présente les principales
caractéristiques de ces deux fonDes d'OPCVM.
Une fois qu'ils sont agrées par le ministre des
finances et que leur d'information visée par le CDVM, est publiée
dans un journal d'annonces légales, les OPCVM peuvent émettre des
actions ou des parts à concurrence du montent de leurs capitaux propres.
la garde de leurs actifs doit être, obligatoirement, assurée par
un organisme d'epositaire unique et distinct de l'OPCVM. Dans le souci de
sécuriser les investisseurs, les OPCVM sont soumis à des
obligations de transparence. On peut citer, notamment
-l'affichage des notes d'informations, visées par le
CDVM ? Dans tous les établissements charges de recueillir les
souscriptions;
-la publication périodique que de la valeur liquidative
ainsi que le prix de souscription et de rachat des actions ou des parts;
-la publication d'un rapport annuel et d'un rapport
semestriel. Les documents comptables figurant dans ces rapports doivent
être certifiés par un commissaire aux comptes.
Tableau : comparaison entre les SICAV et les FCP
OPCVM
ELEMENTS
|
SICAV
|
FCP
|
STATUT
JURIDIQUE
|
Sociétés anonyme
Action
nominatives
Statuts agrées
|
Copropriété de valeurs mobiliers
Certificats nominatifs
Règlement de gestion agrée
|
FONCTIONNEMENT
|
Gérer , elle même , son portefeuille ou le
confie à une société de gestion
|
Le portefeuille est gérer par une
société de gestion
|
CAPITAL MINIMUM
|
5 millions de DH
|
1 millions de DH
|
POPULTION CIBLE
|
Le grand public
|
Un public déterminé
|
Sur le plan de la structure de leurs actifs, les OPCVM doivent
clairement indiquer leur politique de placement dans leurs actes constitutifs
entament compte des règles presorites par la loi:
-la valeur des liquidités ne peut dépasser 20
des actifs de l'OPCVM,
-le montant des valeurs mobilières émises par un
même émetteur ne peut excéder 20 des actifs de l'OPCVM.
Toutefois, les valeurs qui sont émises ou garanties par l'Etat peuvent
être acquises sans restriction.
Selon les politiques de placement, le CDVM a établi une
classification faisant apparaître quatre types d'OPCVM à savoir
les OPCVM actions, les OPCVM diversifiés, les OPCVM obligations et les
OPCVM monétaires.
l-les OPCVM actions :
les actions doivent représenter, au moins, 60% de leur
actif net ce qui veut dire que les performance de l'OPCVM sont largement
liées à l'évolutions du marché des actions. Cette
politique de placement associe la rentabilité et le risque les plus
élevés
II- les OPCVM diversifiés:
ces OPCVM doivent affecter au minimum 10% et au maximum 60% de
leur titre actif net aux actions. Ils cherchent à réaliser un
équilibre entre les placements en obligations et en actions. Le risque
et la rentabilité sont élevés.
III-les OPCVM obligations :
les obligations sont prédominantes dans la composition
de l'actif net ou les actions sont plafonnées à 10% de la valeur
totale. Les performances de cet OPCVM sont sous l'influence de
l'évolution des taux d'intérêt. Le risque et la
réhabilité sont inférieurs à ceux des OPCVM actions
et des OPCVM diversifiés.
IIII-les OPCVM monétaires:
adaptés au placement de trésorerie, leurs
performances dépendent de l'évolution des taux pratiqués
sur le marché des capitaux à court terme, la rentabilité
et le risque correspondent au niveau le plus bas.
Pour favoriser leur croissance, le législateur a
exonéré les OPCVM des droits d'enregistrements et de timbres sur
les actes relatifs aux variations du capital et aux modifications des statuts
ou des gestion, de l'impôt des patentes, de l'impôt sur les
sociétés et de la participation à la solidarité
national.
De même, il a été a prévu une
réduction de 50% de la taxe sur produit des actions (TP A) en faveur des
personnes physiques résidentes au Maroc et la loi de finances 1996 /1997
a consacré le principe de la transparence selon lequel les
détenteurs de titres d'OPCVM sont considérés comme s'ils
étaient directement propriétaires des valeurs composant le
portefeuille de l'OPCVM. En vertu de ce principe, l'exonération de la
taxe sur les profils nets réalisés par les personnes physiques
résidentes, sur les cessions d'actions cotées en bourse, a
été élargie aux actions émises par les OPCVM
distribuant leurs revenus.
Au 03 janvier 1997, l'actif net des OPCVM a atteint 2726
millions DH contre 885millions au 29/03/1996 soit une augmentation de l'ordre
de 208% en 9 mois.
Durant cette période, l'actif net a connu une
croissance continue traduisant ainsi l'intérêt réel de
épargnants pour les OPCVM.
Les actions constituent le premier type de placement avec
47,20% mais elles ne représentent que 1,7% de la capitalisation
boursière. Le président de L' ASFIM, M Hassan BOUHEM,
soulève la question de l'étroitesse du marché financier en
soulignant: « dans l'état actuel des choses, il est évident
que la part des actifs des OPCVM réservée aux actions
cotées trouvera ses limitent rapidement. C'est pourquoi il est, à
mon sens, urgent de réagir et de prendre des mesures relatives à
l'élargissement de la cote des actions ainsi que celle des obligations
notamment privées et bâtir une plate-forme boursière
capable d'accueillere le mouvants arrivants dans des bonnes conditions ».
Notons en fin que les OPCVM tirent le marché vers
l'efficience en réclament une information pertinente et fiable et
obligeant, ainsi, à une bourse transparente et crédible.Leurs
interventions vont de plus en plus de liquidité du marché surtout
qu'ils sont en nombre croissant (20 OPCVM au 10/01/1997). C'est une
activité qui continuera à se développer du fait du risque
de rétrécissement des marges qui obligent les banques à
redoubler d'initiative sur les nouveaux produits financiers.
En instituant la réforme boursière, le
législateur a introduit une innovante majeure à savoir la
rénovation des systèmes de cotation et de détention des
titres.
Paragraphe IIII : La rénovation des
systèmes de cotation et de détention des titres.
Avec la modernisation des systèmes de cotation et de
détention des titres, la bourse des valeurs s'aligne sur les normes
internationales en mettant en chantier les dispositions des sixtes de la loi
n° 3496 et n° 35-96. Ille veut ainsi offrir en cadre de transactions
transparent, liquide et sécurisant.
l-Le système de cotation
électronique:
La loi n° 34-96 instaure en marché central unique
comprenant un marché de blocs en remplacement du marché officiel
et du marché des cessions directes. Le marché central permet
d'élargir le marché de chaque valeur cotée pour assurer
aux investisseurs le maximum de liquidité. Cet élargissement
s'obtient grâce à la confrontation de toutes les offres et de
toutes les demandes sur un seul marché. En plus de la liquidité,
le marché central assure la transparence des transactions car tous les
opérateurs doivent s'adresser à un marché unique ou ils
sont considérés de la même façon. En fin, la
centralisation de l'offre et de la demande des titres traduits la
véritable tendance du cours qui est, en fait, l'expression de la valeur
anticipée de la société cotée.
Cependant, les transactions dépassant le seuil,
fixé par la SBVC pour chaque valeur doivent être traitées
sur un marché de blocs ou les acheteurs et vendeurs traitent les
opérations directement tout en restant subordonnés aux cours
constatés au niveau du marché central.
pour assurer un marché centralisé, la SBVC,s'est
équipée d'un système de cotation électronique qui
fonctionnent selon deux modalités: le fixing et le continu. la
première modalité consiste à confronter tous les ordre
d'achats et de ventes, au débuts de chaque journée
boursière, de manière à obtenir un prix unique pour toutes
les transactions concernant la même valeur. cette première
modalité est adaptée aux valeurs qui sont peu liquides.
N'étant pas adaptée aux gros ordres, il a été
prévu, au niveau de cette cotation, un palliatif: la marché de
blocs ou sont traitées les transactions dépassant un certain
seul. dans la cotation en continu, qui est adapté aux gros ordre et aux
valeurs liquides, les ordres d'achats et de ventes sont émis tout au
long de la journée boursière et sont exécuté
instantanément à des cours évolutifs.
en vue de renforcer l'efficience du marché, la loi;
34-96 oblige les sociétés de bourse à respecter deux
règles fondamentales. il s'agit, d'une part, de la règle de non
globalisation des ordres de la clientèle en respectant le principe
«un ordre client=un ordre marché» d'autre part, les
société de bourse sont tenues de respecter la règle de non
compensation qui leur interdit d'apparier en interne les ordres de leurs
clientèle même lorsqu'ils sont compatibles entre eux.
Au 31/07/1997, seules 5 valeurs (BMCE, SAMIR, STMI, FERTIMA ET
SONASID) font l'objet d'une cotation électronique. Le basculement des
autres valeurs vers cette cotation est suspendu à l'approbation du
règlement général par le ministre des finances.
2-Le système de détention des
titres:
Institué par la loi 35-96, le dépositaire
central est une société anonyme dénommée Maroc1ear
.Il agit sous la tutelle du ministre des finances, Sa mission consiste à
assurer la sécurité du nouveau système de détention
des titres et à cesser, progressivement, les livraisons physiques de
titres qui sont devenues incompatibles avec l'évolution de la masse
croissante des volumes des transactions.
Grâce à son alignement sur les standards
internationaux, le dépositaire central est en mesure d'assurer pour le
compte de ses affiliés (émetteurs et intermédiaires
financier) la conservations des titres admis à l'inscription compte, de
faciliter leur circulation et leur administration.
Dan le nouveau régime de
dématérialisation des titres, la conservation est entier ment
centralisée par le dépositaire central à l'aide des
comptes courants de valeurs mobiliers ouverts au nom des affiliés.
Ainsi, la circulation des valeurs mobilières transite par ces comptes
courants au moyen d'écritures comptables. Un traitement comptable
spécifique est prévu pour assurer l'administration des droits
liés au titre (droit de souscription, droit d'attribution, dividende)
grâce aux informations que l'émetteur s'engage à fournir au
dépositaire central.
La dématérialisation des titres vise trois
objectifs essentiels:
-Le renforcement de la sécurité des transactions
par l'encadrement du régime de détention des titres et par la
mise en place d'un système de règlement/livraison des titres
simultané;
-La réduction des coûts et des délais par
la généralisation de la circulation scripturale des titres et des
droits qui leurs sont attachés;
-L'amélioration de la communication entre les
sociétés et les actionnaires par l'identification des
détenteurs des titres au porteur au moyen du dispositif« titre au
porteur identifiable ».
En attendant le parachèvement du chantier de mise en
place du dépositaire central, la SBVC a constitué, en novembre
1996, la centrale des titres scripturaux (CTS) en vue d'amorceur le processus
de dématérialisation des titres. Dans un 1er temps,
la dématérialisation a concerné les valeurs suivantes:
SAMIR, SONASID, FERTIMA, BMCE, MAROC LEASING, SMI et FINANCIERE DIWAN. Etant
donné le retard de démarrage du dépositaire central,
d'autres valeurs doivent être dématérialisées par la
CTS : CI OR, ON A, SNI, GTM et CTMILN.
Le démarrage des systèmes de cotation et de
détention des titres s'impose dans les meilleurs délais. En
effet, les investisseurs étrangers apprécient l'investissement
dans les pays s'alignant sur les normes internationales recommandés par
L'OCDE. Les questions du dépositaire central et du marché de
blocs sont donc urgentes à régler.
La réforme boursière a permis la mise en place
du cadre juridique d'un marché financier moderne et efficient.
Pratiquement, c'est un marché qui reste encore en phase de chantier en
ce sens que les actions à entreprendre sont considérables sur
tous les plans.
Tout d'abord, le CDVM a besoin de moyens humains et financiers
en vue de s'affirmer comme un véritable Watchdog. En suite, les
sociétés privées de manière à
répondre aux exigences d'un marché fortement demandeur en papier.
En fin, le système de cotation électronique et le
dépositaire central doivent être très vite
opérationnels dés que possible pour s'aligner sur les normes
internationales.
CONCLUSION DE LA DEUXIEME CHAPITRE :
Durant la période antérieure à la reforme
boursière, la BVC était un club réservé à
quelques initiés. Promo, le marché se caractérisait par
l'étroitesse en raison de la faiblesse de la capitalisation
boursière rapportée au PIB (7% en 1992) secundo, c'était
un marché peut liquide du fait de l'inexistence de flottant. La
faiblesse des indicateurs boursière trouvait son origine dans la
passivité de l'intermédiation boursière, le
caractère familial des E/ses marocaines et le
désintéressement des investisseurs qui privilégiaient des
placements concurrents. Notamment l'immobilier.
Pour accompagner le processus de privatisation, la BVC a connu
la refonte de ses structures grâce à la promulgation des textes du
21 septembre 1993 qui ont été complété par la loi
n° 34-96 et la loi n° 3596. La finalité de cette
réforme est de faire tendre le marché financier vers
l'efficience. A vrai dire, la place boursière casablancaise ne fait que
ses premiers pas pour relever ce défi.
Deux facteurs principaux interviennent pour expliquer le
déficit actuel constate sur le plan de l'efficience du marché
financier:
. La faiblesse culture boursière fait que les
sociétés cotées se limitent au strict minimum en
matière de diffusion de l'information ce qui sert pas la transparence du
marché. Il en résulte aussi une certaine réticence des
e/ses cotables à accéder à la cotation.
. En attendant l'approbation du règlement
général de la bourse, le marché des cessions directes
continue à fonctionner faussant, ainsi, le jeu de la
vérité des cours boursiers.
Dans ce contexte, les sociétés de bourse tirent
le marché vers l'efficience en produisant et en diffusant de
l'information sur les sociétés cotés. De leur coté,
les OPCVM réclament de l'information et cherchent à fructifier
leur portefeuille contribuant ainsi à la liquidité du
marché.
Il faut dire aussi que la modernisation de la bourse est
entravée par le retard causé par l'entrée en service du
dépositaire central à un moment ou l'ancien régime de
conservation des titres atteint un seuil critique' dans les départements
titres des banques commerciales, Ajoutons à cela que l'insuffisance des
ressources humaines et financières du CDVM ne lui permet pas d'assurer
une couverture suffisante du marché.
Pour conclure, il s'agit d'une situation conjoncturelle ou les
uns et les autres s'imprègnent progressivement d'une nouvelle culture
financière ou la transparence est une valeur déterminante.
Le Troisième Chapitre
l'analyse des facteurs de réticence à
l'égard de la bourse
Certes, la réforme du 21-.9-93 à
insaturée une nouvelle page des relations entre la bourse et son
environnement, des nouvelles techniques et modalités de gestion pour
encourager les épargnants de placer leurs disponibilités en
achetant des titres, et élargir l'espace des firmes cotées (pour
celle qui respectent les exigences boursières), et donc le passage d'une
économie du marché financier qui a également pour objet
d'absorber la cession des participations de l'état dans les entreprises
publiques ou d'économie mixte. les raisons essentielles de ces
privatisations sont la volonté de libéraliser l'économie,
de ne plus financer de lourds déficits, d'aider le secteur publique
à trouver des critères de gestion priées et de
dégager des ressources pour l'état vendeur.
mais cette entrée en vigueur de la reforme du 21
septembre 1933, n'a pas permet de réaliser une grande chose, cette
insuffisance est causée par plusieurs handicaps liées à
cette derniers ainsi que d'autre facteurs ce qui sera d'ailleurs expliques et
appréhendés
Section l : les faiblesse de la réforme
boursière de 1993
La loi boursière de 1993 vise à pallier les
insuffisances du cadre réglementaire de 1967 (protection insuffisante
des épargnants, faible information sur la vie des
sociétés, etc.), elle a pour objectif de re dynamiser la place de
Casablanca et de contribuer à lui faire jouer pleinement son rôle
de pourvoyeur de ressources au coût du marché.
Malgré ça, la loi de 1993 n'a pas
échappée aux handicaps liés à son fonctionnement et
de son organisation
A: Faiblesses liées à la
réglementation :
Un fois cotées, les entreprises seraient
obligées de se plier aux nombreuses réglementations du CDVM qui
est la principale autorité boursière au Maroc
Ce dernier est charger de veiller au respect des règles
et lois visant à protéger l'épargne.
A ce titre, il prévoit également l'obligation
d'une publicité financière complète et véridique en
ce qui concerne les nouveaux titres et l'activité de l'entreprise
émettrice, il prévoit également l'obligation d'une
communication permanente des états financiers de l'entreprise et des
frais notables pouvant affecter son activités ou sa
pérennité
ces règles d'information, ainsi imposée à
l'ensemble des entreprises cotées, semblent décourager fortement
les sociétés marocaines habituées jusqu'ici à une
maîtrise totale des informations propres, particulièrement
financiers, et dont le degré de transparence ne permet pas une
visibilité absolue et admis par les actionnaires.
B : les obligations comptables et fiscales plus
contraignantes :
Une fois cotée, l'entreprise aurait une foule de
nouvelles obligations en matière de publicité financière
à respecter, des commissaires aux comptes indépendants et
externes à l'entreprise auraient à certifier ses comptes,
c'est-à-dire à vérifier la conformité de ceux-ci
aux règles comptables a fin d'être en mesure de faire face
à ses nouvelles obligations ceci ne serait certainement pas, sans
être onéreux et représenter une source de coûts
récurrents non négligeables
C: les coûts récurrents d'une
entreprise
Outre les coûts occasionnés par
l'amélioration des capacités comptables de l'entreprise, elle
aurait à supporter d'autres dépenses récurrentes
après sa création en bourse.
D'aborde, il Y aurait des frais liés à la
publication des documents exigés par le CDVM des entreprises
cotées. Ensuite l'entreprise serait obligée d'embaucher du
personnel pour gérer les relations avec les investisseurs
Enfin, les actionnaires finiront bien par demande une
distribution de dividendes: les actionnaires comprendraient qu'au début
les flux de trésorerie générés par
l'opération d'introduction soient réinvestis dans la
société, cependant, au bout d'une certaine période, il
réclament une distribution de dividendes, particulièrement si les
cours de l'action n'augmentent pas considérablement,
D : exiguïté du marché
financier
Le marché des obligations est dominé par les
émissions du trésor et des établissements public et
semi-publics. Quant aux souscriptions, elles sont assurées par
l'épargne institutionnelle et contractuelle drainée par la caisse
de dépôt et de gestion (CDG) et par les sociétés et
organismes d'assurance et de prévoyance. Les souscriptions des
entreprises demeurent très faibles
Il convient de souligner toutefois qu'une part sans doute
importante des fonds levés sur le marché obligatoire fait
indirectement retour aux entreprises, soit grâce à leur
obligatoire fait indirectement certaines institutions financières
spécialisées en l'occurrence de le CIH , la BNDE et la CNCA ,
soit à travers la redistribution et le recyclage de ces fonds dans les
rouages économique et leur réinjections finale dans les circuits
bancaires.
Les émissions d'actions paraissent trop peu suffisantes
pour répondre aux besoins de financement des entreprises, les
augmentations de capital, qui constituent l'essentiel de ces émissions,
n'interviennent que pour 15 à20% dans le plein de financement des
investissements agrées.
Le marché primaire des actions dénote par
ailleurs une faiblesse notable de la moyenne d'émission par l'entreprise
les augmentations de capital ont bénéficié selon les
années à raison de 50 à 70% au secteur industriel,
notamment aux transformations de phosphates, au raffinage de pétrole,
aux cimenteries, aux sucreries et au textiles, ainsi qu'aux
établissements bancaires et financiers.
Les nouvelles créations ont concerné
particulièrement les PME à la faveur des divers encouragements et
facilités qui leur ont été accordés surtout depuis
1981. Il s'agit, cependant, le plus souvent de création d'affaires
commerciales et immobilières plutôt qu'industrielles.
Les limites de la contribution du marché financier au
renforcement des fonds permanents des entreprises résident
également dans le rôle marginal du marché boursier dans la
mobilisation de l'épargne. Un marché secondaire des obligations
n'existe pas véritablement. le marché des actions est, quant
à lui, pâtit d'une insuffisances structurelle d'animation,
imputable en particulier au manque d'introduction nouvelles et au comportement
des principaux intervenants, notamment les compagnies d'assurances auxquelles
il est souvent reproché la rétention systématique des
valeurs dans leur portefeuille, on estime, en effet, à 2/3 du total des
actions cotées, la part des entreprises et / ou les affiliation à
des groupes privés expliquent dans une large mesure la réticence
voir les appréhensions des entreprises à procéder à
des augmentations de capital par voie boursière pendant que le rendement
boursier demeure, lui-même, comportement moins rémunérateur
que celui d'autres placements tels que les dépôts à terme
bancaires
Cause en même temps que conséquences des limites
du marché financier le recours au crédit bancaire, compte tenu
des conditions dans les quelles il s'opéré, apparaît, donc
à côté de l'autofinancement (au sens large) comme une
source de financement principale des entreprises marocaines.
E : Effet des taux d'intérêt et
actualisation sur la bourse
Les valeurs mobilières sont des actifs financiers. il
est naturel que leur estimation à un moment donnée dépend
des taux d'intérêt qui prédominent alors et qui sont «
le prix de l'argent ».3 il serait préférable d'ailleurs de
parler de prix du temps.
Une banque qui consent un crédit ne vend pas de
l'argent, et qu'on ne peut donc vendre de l'argent contre soi-même .elle
vend le temps nécessaires à l'emprunteur pour gagner de qui le
rembourser ou encore des fonds disponibles tout de suite et en taille que
l'emprunteur ne pourrait réunir que dans une durée de temps plus
longe.
Le prix de l'argent, le coût du crédit, affecte
la bourse sous des formes multiples et diverses.
Il est d'abord un élément important du prix de
revient des entreprises d'autant plus important que celles-ci, faute de
capitaux propres et de marges bénéficiaires suffisants, utilisent
des fonds d'emprunts.
Ce débat à toujours préoccupé la
bourse des valeurs de Casablanca, l'activité progressait, plus ou moins
régulièrement, chaque année les bénéfices
malgré les retards administratifs dans l'autorisation d'augmenter les
prix suivaient à distance, les banques renouvelaient
quasiautomatiquement à l'échéance les lignes de
crédit, en les augmentant des crédits que les entreprises avaient
sollicités.
Il vient de soit que l'encouragement des introductions en
bourse ne pourrait se produire dans un tel système de favorisant aux
crédits bancaires.
A ces effets, il faut ajouter qu'un cours de bourse st
l'actualisation d'un revenu futur (dividendes plus la valeur en fin de
placement). Sa valeur immédiate dépend donc du taux
d'actualisation retenu. Ce taux est normalement celui de l'intérêt
exerce sur l'exploitation des entreprises, mais il va dans le même
sens.
Les deux effets combinés peuvent donc provoquer une
crise boursiers à deux degrés, l'une par baisse des
prévisions de profits des entreprises, l'autre par réduction de
coefficient d'actualisation qu'on leur applique.
En plus de ces bandicaps, il existe 3 autre qui consiste une
faille de toute réforme
F: l'absence des informations financiers
suffisantes:
foc de constater que les responsables dans les domaines de
l'économie et des finances n'est jamais mené de compagne de
sensibilisation au placement boursier, les épargnants
intéressé étaient peu informés de
l'activités et des résultats des entreprises cotées, ceci
limitait la visibilité des investisseurs.
Tans que l'un des aspects les plus important de la protection
des épargnants consiste à mettre rapidement à leur
disposition un ensemble d'information susceptibles de les éclairer sur
leurs opportunités de placement, ceci a pour objectif d'éviter
que certains actionnaires bénéficient de plus d'information par
rapport à d'autres actionnaires
G : un marché boursier pas
liquide:
les obligations à moyen et long termes émises
par l'état et les organismes financières
spécialisés sont souscrites en quasi-totalité par des
institutions financiers, des compagnes d'assurances et des
sociétés sur la base d'exigences légales ou
administratives, ces méthodes de financement administres ne sont pas de
nature à contribuer au développement du marché des
capitaux car elles limitent le nombre investisseurs sur ce marché,
excluent la participation volontaire du secteur privé, et par
conséquent restreignent très sévèrement
Le marché secondaire, le développement de ce
dernier a été limité par le faible nombre d'institutions
que y jouent rôle actif et par l'il liquidité chronique qu'en
résulte.
En effet, les investisseurs institutionnels ne sont pas en
mesure d'offrir la liquidité nécessaire au marché
secondaire, les banques sont peu intéressées et ce, d'autant plus
que l'essentiel de leurs ressources est à court terme.
La (CDG), bien que disposant de ressources substantielles,
semble se désintéresser du marché secondaire, ses
ressources sont contactées en quasi-totalité au marché
primaire des obligations du secteur public et au financement de l'habitat, il
en résulte une marginalisation de l'investisseur individuel qui ne
bénéficie d'aucune garantie sur la possibilité de
céder à tout moment ses valeurs mobilières.
Souvent, suite à une émission, les petits
épargnants cèdent leurs titres et réalisent des plus
valeurs rapidement compte tenu de la sous-évaluation des titres lors de
leur introduction, les acquéreurs sont généralement des
institutionnels qui les gardent en portefeuille. Ceci aboutit à la
réduction du marché. En outre, l'importance du marché des
cessions directes fait que le cours de bourse est plus le résultat d'une
négociation entre le vendeur et l'acquéreur qu'un cours
déterminer par l'offre et la demande
H: une fiscalité peu
initiative:
L'attrait pour une catégorie de placement est
lié à la fiscalité qu'il subit. Les bons et obligations de
l'Etat quant à eux étaient exonérés en
totalités. Ainsi, les revenus des capitaux mobiliers (actions parts
sociales et assimilés) des personnes physique subissaient à la TP
A (taxe sur les produits des actions) au taux de 10% libératoire de
l'impôt général sur le revenu (IGR)
Les revenus de placement en revenu fixe (l'obligation, bons de
caisse et autre titres d'emprunt émis par toute personne physique ou
morale autre que l'état) des personnes physique ayant au MAROC leur
résidence habituelle ou leur domicile fiscale subissaient la taxe sur
les produits de placement à revenu fixe (TRPRF). la TRPRF peut
s'appliquer à la source, soit à titre libératoire soit
à titre non libératoire par les organisâmes bancaires et de
crédit, les sociétés et entreprises qui versent les
intérêts et autre produits similaires lorsque la TPPRF est
prélevée à titre non libératoire, elle est
imputable sur la cotisation à l'IGR.
Les obligations, bons de caisse et titres d'emprunt
émis ou garanti par l'état étaient quant à eux
exonérés. La différence de traitement fiscale entre les
titres émis par les sociétés et ceux par l'état
conjugué à un rendement net en faveur des bons d'état,
n'encourage guère le placement en valeurs mobilières
Au cela, plusieurs facteurs participent comme obstacle.
L'investisseur ressent de la pudeur à dévoiler
tout son patrimoine sur du papier. Il estime qu'une fois qu'il a payé ce
qui 'il doit (prélèvement à la source), la
déclaration des opération des opérations devient inutile.
En plus, il y a toutes les modalités liées à cette
déclaration le fait
d'avoir plusieurs dépositaires bancaires rend la
tâche plus complexe.
L'autre élément jugé bloquant
réside dans la compensation des moins-values par les plus-values de
l'année, cela limite beaucoup les opérations d'arbitrage, il est
vrai que l'aspect fiscal est pris en compte dans ce cas, mais il n'est pas
primordiale et ne doit surtout pas le devenir, il faudrait donc trouver une
formule plus souple, qui ne soit pas limitative à l'exercice en
cours,
L'investisseurs en bourse de ce type d'investissements, risque
ne pouvait être atténue que par la diversification du porte
feuille et les arbitrages d'entrée et de sortie aux moments
adéquats.
En plus, les résultats d'activités des
principales entreprises cotées sur la place ont été moins
bons que ne le prévoyaient les prévisions alors l'activité
boursière et les cotations se sont alignées sources
résultats.
Le prise Ealing ratio indicateur qui équivaut au prix
de l'action pondérée par les bénéfices nets de la
société concernée était donc
surévalué d'autre part, quelques investisseurs étrangers
se sont retirés de la bourse de Casablanca, c'est le cas de Morgan
staney qui a mis en vente ses participations dans WAFA banque
Et il ne faut pas avoir dans le retrait des investisseurs
étrangers autre chose que le comportement normal d'un boursicoteur qui,
ayant complètement optimisé ses acquisitions. Les revend pour
aller récolter des bénéfices sous d'autres cieux.
Notamment dans les places du nord ou les
bénéfices de la spéculation sont meilleurs qu'a la modeste
bourse émergements de Casablanca
On y ajoute aussi la situation macro-économique qui
devrait constituer le principal moteur d'évolution de la bourse, en
particulier compte tenu du fait que la quasi-totalité des cotées
agit exclusivement sur le marché domestique, elle fait remarquer que le
marché marocain des actions après avoir récolté les
fruits de la croissance économique depuis 1993et 1998, a bâti
quatre des années consécutives de sécheresse qui ont
influé négativement sur les sociétés
cotées.
Directement du fait de la baisse du pouvoir d'achat d'une
population largement rurale, et indirectement en démoralisant les
investisseurs.
Après cette modeste initiative afin de relever les
insuffisances de la réforme de 1993, il apparaît que la place
boursière casablancaise souffre de plusieurs failles structurelle qui
nécessite une reforme rapide et de lui assurer d'avantage de
crédibilité.
Section2 : autres facteurs de réticence à
l'égard de le bourse:
Si la culture boursière a bien pris du coté des
épargnants, les entreprises mettent du temps pour venir en bourse
sachant pertinemment que leur mise à niveau exige la mobilisation d'un
financement stable et à moindre coût.
Il est connu que les entreprises marocaines se
caractérisent, dans l'écrasante majorité des cas, par une
structure d'actionnariat familial sur le plan financier, elles sont dans une
situation de surendettement et manquent de transparence, chose qui pourrait
expliquer leur réticence manifestée à l'égard du
marché financier. Ainsi, on pourrait se demander sur les facteurs
à l'origine de cette réticence?
A : facteurs liés à
l'épargnant :
De nombreux facteurs se sont associes pour éloigner
l'épargnant marocain des titres nouvellement admis à la cote. On
peut citer les principales causes
-avant tout, les risques de rentabilité de
mobilité et de liquidité que comportement ces titres, rendent
l'épargnant moins intéressé, et ce par crainte de
l'avenirs
-ensuite, la concurrence du placement immobilier accrue par le
régime fiscal très favorable, et justifié à la fois
par une valorisation des actifs plus régulière que celles des
cours de bourse, et par son adéquation à un besoin effectif et
bien perçu, celui du logement; alors que les nécessités de
l'industrialisation restent de l'ordre de l'abstraction pour la plupart des
épargnants marocain;
-a défaut d'investissement foncier, la
préférence pour l'épargne liquide et souvent anonyme,
-accessoirement, le vieux reflex de la thésaurisation de leur ;
-en fin le mécanisme du fonctionnement de la bourse et
la méfiance corrélative, notamment a l'égard des
fluctuations de cours jugées excessives et incompréhensibles
B : facteurs liés les entreprises
elles-mêmes
L'introduction des entreprises en bourse présente des
inconvénients qu'il faut prendre en compte et qui expliquent la
réticence des entreprises en vers la bourse
§ contraintes en terme de coût et de
temps:
la majorité des dirigeants évoquent tous les
sacrifices qu'il faudrait consentis au cours d'une opération
éventuelle d'introduction de leurs sociétés en bourse, en
effet, toute l'équipe dirigeante d'une entreprise donnée serait
mobilisée par l'introduction, et il leur serait difficile de faire autre
chose une fois le processus lancé.
Outre le temps nécessaire, l'introduction en bourse
pour payer les banques, les intermédiaires, les comptables, l'imprimeur
et les conseilles juridiques. il aurait également les risques que les
problèmes imprévus, sur le marché financier dans
l'entreprise elle-même viennent interrompre le processus après que
celle-ci engagé de fortes somme.
§ le manque de confidentialité
Les entreprises cotées doivent pratiquent tout
dévoiler. Les informations sur les ventes, les marges, les salaires, les
projets d'avenir seraient accessibles à tous, cela signifie que les
concurrents de ces entreprises leurs clients, leurs fournisseurs et
employés qui pourraient découler de cette situation sont
nombreux
§ perte de contrôle dans la gestion de
l'entreprise:
Il existe au sein des groupes marocains des participations
familiales importantes, voir quasi-totalités, dans les entreprises
privées. Ces participations familiales peuvent se voir dégrader
suite à une ouverture d'importance normale du capital au public
§ Une pression accrue sur le résultat
à court terme:
L'aspect le plus frustrant de l'introduction de n'importe
quelle société en bourse serait l'importance accordée par
les actionnaires aux performances à court terme. Comme toutes les
entreprises cotées, la société, objet d'une introduction
serait obligée de communiquer ses résultats trimestriels et
annuels le marché financier ainsi que les actionnaires seraient
déçus si l'entreprise enregistrait un mauvais trimestre et le
ferait savoir.
Ceci Prut être d'autant plus frustrant que la baisse des
résultats trimestriels ou annuels peut résulter de
décisions intelligents et stratégiques d'investissement à
long terme. L'équipe dirigeante ne pourrait pas empêcher cette
pression d'influence en permanence leur question, et les forant à garder
l' oeil rivé sur les résultats du trimestre suivent cette
pression rendait la gestion de l'entreprise plus difficile
§ le caractère familial des entreprises
marocaines
Le tissu industriel marocain est constitué de plus de
90% de petite et moyenne entreprises à caractère familial.
Bien que les entreprises du secteur structure soient souvent
des sociétés anonymes, elles demeurent en majorité des
affaires à nombre limité d'actionnaires, les quelles
appartiennent souvent à une même famille.
L'ouverture du capital des entreprises familiales est rarement
envisagée même lorsque le développement ou
mémé la survie de l'affaire en dépend. L'entrée de
nouveaux actionnaires dans le capital apparaît comme une remise en cause
du pouvoir du propriétaire original. en d'autre terme la cotisation en
bourse présente un coût implicite (information, droit de regard et
ingérence des actionnaires )et un coût explicité
puisqu'elle nécessite, la distribution de dividendes afin de diffuser
les actionnaires
Ainsi, la loi de 1993, bien que visant la dynamisation du
marché des valeurs mobiliers, n'a pas prévu de marché
adapté aux entreprises de taille moyenne à l'instar par exemple
du seconde marché en France.
A ce jour, aucune structure n'a réellement
été mise en place pour inciter les moyennes entreprises à
ce faire coter en bourse.
Conclusion générale:
Malgré la tendance haussière dés le
début de l'année 2003, qui devrait être une rupture avec la
tendance baissière, la bourse de Casablanca reste faiblement efficace
dans le financement de l'économie national, le marché incite
aujourd'hui a des mesures d'argente car il n'y a pas seulement de la survie
d'un secteur mais, par ricochet, de la viabilité de toute
économie marocaine et notamment de ses modes de financement qui
gagneraient à être diversifiés et concurrentiels.
Les mesures nécessaires à prendre, de
façon simultanéité et à mettre en oeuvre sans
tarder.
En premier lieu, l'absence d'émission nouvelles en
provenance du secteur privé peut encore durer dans la conjoncture
actuelle, nous constatons en même temps la rareté du papier
à la bourse de Casablanca, le privatisation ont été un
succès pour la bourse et ont déclenché le nouvel ascendant
entre 1993 et 1998
a ce titre, plusieurs dispositions seraient nécessaires
à prendre en vue d'accélérer le mouvement de
privatisation, notamment quant aux modalités d'exécution et de
prises de décisions qui souffrent encore de lenteurs excessives, et aux
modes de cession favorisant en grande partie les transferts plutôt que
l'appel au marché financier.
Notons que le marché financier s'attend pour les
prochaines années à des privatisations de plusieurs entreprises
publiques intéressantes notamment dans le secteur des
télécommunications, le cas de Maroc Télécom, et de
l'énergie.
le gouvernement est, ainsi, appelé à prendre les
dispositions nécessaires à l'accélération de
l'achèvement du programme de privatisation d'où, en 2eme lieu un
réaménagement fiscal en faveur des émetteurs, en effet, il
est impératif d'encourager les entreprises, de toute taille et tout
secteur confondu (grande, petit et moyen entreprises, industrie, services ou
finance), s'introduire en bourse grâce à des incitatifs fiscaux
tels qu'une stabilisation à terme de l'exonération partielle de
l'impôt sur la société ou de toute mesure concrète
et incitative.
l'état devra, d'ailleurs, construire une
réglementation qui encouragerait les entreprises à s'introduire
en bourse, cette réglementation passe par l'incitation à la
transparence, chose qui n'est pas actuellement atteinte étant
donné que la publication des informations financières au grand
public donc au fiscal constitue le souci majeur des entreprises, il faut donc
essayer impérativement de mettre en place une réglementation
extrêmement stricte qui pénaliserait impitoyablement la fau de
fiscale, en effet, si une telle sanction existait, toutes les entreprises
auraient intérêt à respecter les respecter les
règles fiscales donc, elles pourraient évoquer
l'éventualité de s'adresser si on impose par exemple aux
entreprises de dépasser au fisc leurs comptes certifiés par un
expert comptable indépendant, c'est dans ce sens, que l'amnistie fiscale
est prévue
En 3eme lieu, il est primordial de programmer d'urgence une
grande réforme de l'épargne institutionnelle, cette
épargne institutionnelle qui devrait être de 30% du PIB en 2007
A plus forte raison c'est une réforme qui a son volet
social incontestable ainsi il est important de revoir l'assurance vie et la
capitalisation retrait dans le sens de la rendre fiscalement plus attractive a
un plus grande nombre et de lancer d'autre produits d'épargne en les
diversifiant et en les adaptant aux ménages et aux entreprises,
l'épargne existe mais elle est encore statistiquement mal connue et peu
exploitée
en 4eme lieu, favoriser le rapprochement entre les entreprises
de taille moyenne, ce rapprochement est appréciée a la
lumière des effet synergiques qu'elle peut induire sachant que deux
activités exerces en commun ont une meilleure rentabilité que
lorsqu'elles sont exercées séparément, la synergie ainsi
définie, peut revêtir plusieurs formes, à savoir: la
synergie commercial, la synergie d'exploitation, la synergie d'investissement
et la synergie de direction
L'étude de faisabilité de rapprochement porte,
également, sur l'estimation du coût financier de cette
opération compte tenu de son incidence fiscale, il est regrettable,
à ce sujet, de constater que la législation fiscale en la
matière ne prévoit pas de traitement privilégiant les
opérations de fusion et d'acquisition la neutralité de
concentration des entreprises
Dans quelques années, beaucoup d'entreprises perdront
leurs marchés, ceux-ci seront conquis par des entreprises
étrangères dont la force réside dans leur
compétitivité; il est donc temps de favoriser la croissance des
entreprises en déclenchant un mouvement de concentration ce qui ne
manquera pas d'élargir la cote en bourse
en Seme lieu, il s'agit de lancer une compagne de
communication qui se décline à travers la redéfinition du
rôle de la bourse entant que moteur du développement
socio-économique, cette compagne est basée sur l'utilisation de
la presse qui permet d expliciter les grands thèmes évoques en
télévision et de s'adresser, de façon spécifique, a
chacune des cibles en raison de l'insuffisance de l'offre de papier, les
entreprises cotables sont prioritaires sans cette compagne de sensibilisation
pour lever les freins et expliciter les mobiles de l'introduction en bourse,
pour recrutement entreprises, il est nécessaires d'aller à la
rencontre de leurs quartiers industriels, la bourse veut, ainsi initier des
rencontres entre tous les protagonistes (chefs d'entreprises,
sociétés de bourse, banques,...) en vue de favoriser le
débat, de façon à appréhender les craintes et les
doutes et de pouvoir y répandre, la couverture de ces
événements est assurée par des journalistes
spécialisés de la presse écrite, d'autre types de
rencontres sont prévus, tels que les réunions d'échange
entre entrepreneurs, les réunions trimestrielles à thème,
les conférences de presse,. . .
Pour tisser en réseau de relations durables, il est
prévu également de créer le club de la bourse dans lequel
les professionnels et les entrepreneurs peuvent se rencontrer dans en cadre de
convivialité, ce club doit être élitiste, tout en
étant ouvert, car c'est l'apport de solutions qui enrichit le club.
---au cela s'ajoute:
-la publication des résultats consolides des
sociétés côté à la bourse d Casablanca sur
une base trimestrielle, comprenant les bilans et les comptes de produits et
charges
-le trésor public est invité à faire
preuve de plus de transparence quant au calendrier des émissions, aux
maturités des obligations émises et aux taux proposé.
-en situer le system dit de plan d'épargne en action
(PEA) avec la possibilité d'alimenter ce plan par des cotations
exonérées de l'impôt général sur le revenu,
cette mesure favorisera aussi l'épargne salariale.
en fin, cet ensemble de mesures à lui ne saurait
souffre sans une régularisation permanente du marché par les
autorités.
BIBLIOGRAPHIQUE :
La Bourse de Casablanca , Temple de la spéculation au
marché financier
De B.BELLETANTE 4 édition de 1990.
Bourse de Casablanca ,
http://casablanca-bourse.com
Privatisation et marché boursier : CHERRANI ABDELAADI
édition 1999
Marc : pays émergent ? Dr MOHAMMED EL ABDAIMT
édition 2000
Factbook 2005 , Bourse de Casablanca
ENSTA , Bourse des valeurs et Marché financier MOEZ JOUDI
2005-2006
STRATEGIE D4INVESTISSEMENT , Action 2004-2005
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