CONCLUSION GENERALE
La présent dissertation a eu pou titre : Les
banques commerciales face aux ratios prudentielles: analyse et perspectives,
cas de la république Démocratique du Congo, de 2004-2008, force
nous est d'en rappeler les résultats essentiels.
Notre préoccupation en abordant ce sujet était
de savoir si l'application des ratios prudentiels des banques par les banques
de second rang lui permet de régler la question de la gestion qui,
à notre avis semble permettre la solidité des banques et lui
permettre une saine et viable gestion dans les perspectives de gouvernement
d'entreprise.
A titre de fil conducteur, nous n'avons estimé que la
bonne gouvernance telle qu'elle est conçue et mise en application sous
la supervision de Bâle II et de l'instruction n°14, 14bis et 17.
Pour récolter les données nécessaires
à l'élaboration de notre travail, nous avons recouru aux
techniques de recherche suivantes: la technique documentaire, la technique
d'observation participante et la technique d'interview libre. Pour traiter les
données récoltées nous avons recouru à deux
méthodes à savoir: la méthode historique comparative,
systématique, démonstrative.
A fin de bien agencer nos idées, nous avons
structuré notre dissertation en deux parties de cinq chapitres : le
premier a été consacré aux
généralités sur la banque commerciale, le deuxième
quant à lui, a porté sur le système bancaire congolais, le
troisième traite des notions de rations prudentielles et la seconde
partie de l'aspect pratique du travail, dont le quatrième traite de
l'impact de la crise financière sur les banques et au cinquième
l'analyse du comportement des banques face aux ratios prudentiels de
gestion.
Au bout de nos analyses, notre hypothèse se confirme en
dépit de l'évolution en pourcentage de ratios obtenus par les
banques congolaises notamment, le capital minimum, les fonds propres
prudentiels et pour les autorités monétaires afin de garantir les
chances de contrôle, ils privilégient plus la viabilité de
la banque ou du sectaire bancaire dans un pays à taux de bancarisation
bas.
La RDC élabore et promulgue des lois qui la prennent en
otage. Il est vrai que vent de la mondialisation conduit à
l'uniformisation des règles. Mais cela ne doit pas amener la RDC
à oublier son droit à la différence compte tenu de ses
réalités politiques, économiques et socioculturelles. A ce
tire, les dirigeants politiques de la RDC doivent prendre leur courage à
bras le corps pour expliquer à la proposition que le
développement nécessaire un temps plus ou long.
Ainsi, le mieux et le bon dans une économie
d'après guerre est de restructurer le tissu économique et par
ricochet un secteur bancaire digne de la toile de ses opérateurs
économiques et une réglementation bancaire flexible qui tiendra
compte de l'évolution de la conjoncture et par conséquent son
développement.
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