EPIGRAPHE
Le plus grand défi
n'est pas seulement dans les institutions, il est d'abord dans les esprits.
Joseph Stieglitz
Il ne suffit pas de rappeler
des principes, d'affirmer des intensions, de soulignes des
incohérences : ces paroles n'auront de poids réel que si
elles s'accompagnent, pour chacun, d'une prise de conscience plus vive de sa
propre responsabilité et d'une action effective.
Milton FRIEDMAN
DEDICACE
A MURANDYA et BIKALIRWA, pour m'avoir appris que là
où il y a la volonté, il ya le savoir, la connaissance et les
moyens
A toi Jeanine
A toi Enrique
A toi Arian
A toi Judisson
A vous qui avez décidé d'entre en contact avec
nous en parcourant ce travail, reflet de nos aspirations, de notre
volonté, de notre personnalité et de notre être,...
MUHINDO MURANDYA Victor
REMERCIEMENTS
Les grands stratèges, comme les grands hommes ont
été pour une large part des intuitifs, mais le temps parait
révolu où le chef, quel qui soit pourrait puiser en soi les
seules données de sa decision,au
binôme « expérience-intuition »succède
maintenant le diptyque « information-raisonnement ».
Cette évolution s'est opérée en deux
scenarios : le recours à l'information chiffrée d'abord,
l'appel au raisonnement scientifique, en suite
C'est dans cet optique d'idée que nous nous sommes mis,
comme dans toute oeuvre humaine rien ne peut se faire sans l'effet, la
contribution des autres, il serait ingrat de nos professeur qui nous ont
encadre de puis notre entrée à l'université et qui ont
fait de nous ce que nous sommes aujourd'hui.
Nous remercions plus particulièrement le docteur KALABA
BIN SANKWE qui a assuré la direction de ce mémoire, sa
scientificité, sa rigueur et son rôle de professeur
d'éveiller la joie de travailler et de connaître, sa grandeur
d'esprit, sa ténacité, ses suggestions, ses avis et
considérations sont restées graves dans notre mémoire.
Nous n'aurons jamais des mots justes pour évoluer cette direction.
Dans cet ordre d'idée, nous tenons à remercier
du fond de notre coeur NGOMA BELLY et MULANGU MULANGU, qui après de
longues et enrichissantes discussions a accepté de nous aider à
donner la forme de ce travail, patience, leur dévouement et leur sagesse
d'homme de science ont été pour nous d'un grand réconfort,
qu'il trouve ici notre sincère gratitude.
Nous pensons aussi aux autorités facultaires et
départementales qui, par leur sens d'organisation, ont permis que cette
année académique arrive à bon port, nous leur disons
sincèrement merci.
Il serait aberrant d'oublier le prof. KAZADI KIMBU, KALUNGA
MAWAZO, MUHEME, MWALABA, Ct LABY, KITSALI, MUNGAZA, feu LUBAYA , pour leur
contribution combien remarquable, qu'il trouve ici aussi nos remerciements les
plus sincères.
Nous pensons à la main tendre de nos parent et grands
frère : la famille Kabange, Mwaka, Batsotsi, Musubao, Kivaya,
Malona, Kinyagwa, Ndoba, Mussesa, Simon, Mundekereza,...votre sens de
responsabilité, d'encadrement nous a fait grandir et qu'ils ne cessent
de témoigner a notre égard pour une meilleur évolution et
un accent particulier à la dextérité de Kajingulu.
Nous pensons aussi aux camarades et amis avec lesquels nous
nous sommes battues tels que : MUZALIWA, KWOKO, UKUMU, BIEMBA, BAMALA,
NTUMBA, CIBNGU, MUYEMBE, VAGHENI.
Nous seront vraiment ingrats si nous ne remercions pas aussi
nos compagnons et amis notamment : Clovis, Dorcas, Serge, Marie
noélle, Aimé, Karen, Baharanyi, Daniella.,Eddy , Hugues
Par ailleurs, j'aurai offensé Dieu et les hommes parce
que mon travail n'a pas pu atteindre la qualité qu'il devait avoir
(Leonardo da Vinci)
En fin, tous ceux dont les noms n'ont pu être cites dans
ce mémoire et qui nous ont aidé d'une manière ou
d'une autre dans sa realisation, nous leur disons avec monseigneur Laurent
MOSENGO PASINYA que la meilleur façon de briller, c'est l'anonymat.
MUHINDO MURANDYA Victor
INTRODUCTIOIN GENERALE
Le phénomène de globalisation financière
initié de puis le début des années 80 s'est
accompagné d'un accroissement notable des risques bancaires. En effet,
les marchés et les activités bancaires sont devenus de mois en
moins cloisonnés et les mouvements internationaux de capitaux se sont
intensifiés. Il en a résulté une concurrence accrue et
donc une réduction des marges bancaires qui conduit les
établissements bancaires à diversifier leurs activités
traditionnelles, qui ont contribué à une certaine
fragilité financière : les faillites bancaires se sont
multipliées
Ce constat a conduit les autorités de tutelle à
remplir le dispositif réglementaire visant à limiter le risque de
défaillances bancaires (réglementation prudentielle).
Initialement fondé sur une surveillance des risques par les
autorités elles - mêmes (contrôle externe), ce dispositif a
progressivement évolué pour permettre, dans une certaine mesure,
aux établissements bancaires de mesurer leur propre risque
(contrôle interne) en se soumettant à un certain nombre des
règles.
L'industrie bancaire est une industrie de gestion du risque.
C'est cette gestion du risque qui spécifie l'intermédiation et
qui justifie la marge bancaire. Sans risque à gérer, il n'est pas
de banque.
Le contrôle externe se traduit par un certain nombre des
ratios prudentiels à respecter. Ces règles concerne notamment les
risques de contre partie (ratios de solvabilité et contrôle de
grands risques), le risque de liquidité et de transformation
(coefficient de liquidité et coefficient de fonds propre et ressources
permanentes), ainsi le risque de marché (adéquation de fonds
propre).
Etat de la question
Un bon chercheur scientifique se doit de garder à
l'esprit la modestie ou même la modération dans ses travaux. Dans
le cas contraire, il va croire inventer la roue alors que celle - ci existe
déjà. Voilà pourquoi, pour éviter ce piège,
il doit au préalable faire l'état de la question. Il s'agit de la
prise de connaissance des théories élaborées et des
études techniques ou non publiées dans les temps et des pays
aussi divers que possibles et ayant un rapport avec le sujet que l'on se
propose d'étudier.1(*)
En effet, il s'agit de lire les travaux antérieurs
afin de présenter les pensées de leurs auteurs et
d'apprécier les difficultés qu'ils ont rencontrées et les
moyens qu'ils ont utilisés pour les surmonter, des saisir
l'originalité de leur contribution et de déceler les lacunes de
leur recherche ou d'utiliser les résultats acquis afin que la recherche
à mener soit mieux faite et utile.
Faisant suite à cette recommandation toute pertinente,
nous avons consulté les écrits de plusieurs auteurs touchant au
sujet que nous traitons dans le mémoire. Seuls quatre d'entre eux ont
retenu particulièrement notre attention, il s'agit de :
1. MABY MULUMBA : dans son ouvrage Les banques
commerciales faces aux mutations structurelle de l'économie
zaïroise ; estime que les banques commerciales congolaises
(zaïroises) n'ont pas encore jouer pleinement leur rôle dans
l'économie nationale d'une part et que d'autre part elles sont
prêtes à s'intégrer dans une politique d'ensemble du
financement, du développement d'autant plus volontaire qu'elle nourrit
des larges encaisses oisives.2(*)
2. WOLA MBALE : dans son intervention au
séminaire : « qu'elle économie pour le
zaïre (Congo) » ; a déterminé le
rôle du système bancaire dans le développement de
l'économie sociale du marché d'un pays comme le Congo, où
il n'y a ni culture d'épargne, Ni éducation populaire, ni
politique de localisation des banques et des coopératives
d'épargne et de crédit3(*)
3. MWALABA KASANGANA : dans son ouvrage :
Gestions des institutions financière congolaises, estime
que par l'ampleur que des sommes qu'elles réunissent et qu'elles sont en
mesure de gérer, les banques de dépôt apportent une
innovation dans la vie économique et financière des
nations4(*)
4. LELANDE ET PYLE : explique le premier (1977), la
raison d'être des banques à partir du déficit d'information
subit par les préteurs lors qu'ils sont conformes aux projets des
investisseurs-emprunteurs5(*)
De notre part nous avons été tente par les
auteurs suivant qui ont retenu notre attention, D.Diamond et P.HDYBVIG
(1983)qui ont montré Comment le faite de mettre des liquidités a
la disposition des agents peut conduire au phénomène de
ruée bancaire. Pour le combattre, l'assurance apparait comme l'un de
moyen le plus efficace.
Mais comme l'avait déjà montré R.C Merton
(1977), l'assurance de dépôt peut être à l'origine
des efforts pervers, car tout en mettant les agents a l'abri du risque
d'illiquidité, elle revient à subventionner les opérations
du financement de projets risqués.6(*)
De notre part, tout en respectant les opinions de nos
prédécesseurs, nous nous démarquons d'eux en allant au-
delà du simple aspect analytique de la bonne gouvernance en
général. Nous avons observé un aspect explicatif pour
démontrer comment les ratios prudentielles agissent sur le comportement
des banques de second rang et en définitive si cela peut
présenter des garanties pour l'application d'une véritable bonne
gouvernance des banques commerciales congolaises.
Problématique et
hypothèses de travail
Jean Claude COMBESSIE définit la problématique
d'un travail scientifique comme l'ensemble des questions que le chercheur
soulève ou se pose dans l'étude qu'il mène.7(*)
1°) Quel est le comportement des banques commerciales
faces aux ratios prudentiels.
2°) En tenant compte de l'environnement politique et
économico-financière de la RDC, quel est l'incidence des ratios
prudentiels de banque face à la vulnérabilité des banques.
La loi des anticipations de la vérité, sert de
fil conducteur au Chercheur, Robinson par ailleurs estime qu'il n'est pas
difficile de fabriquer des modèles à partir d'un ensemble
d'hypothèses mais la difficulté est de trouver les
hypothèses qui aient un rapport avec la réalité.8(*)
C'est ainsi que les conditions de validité de
l'hypothèse sont importantes. Elle doit être vérifiable de
façon empirique ou logique.
La démarche scientifique implique que
l'hypothèse soit formulée en des termes tels que l'observation et
l'analyse, la conception de la recherche puissent fournir une réponse
à la question posée, l'hypothèse suggère donc la
procédure de recherche et dénouement de la recherche.
Dans le cadre de la présente étude, nous
estimons que la contrainte de normes prudentielles de gestions que subissent
les banques des seconds rangs serait une panacée à la
solidité des banques et saurait lui permettre d'être de signet de
bonne gouvernance.
Quant à l'environnement, il nous parait un facteur
déterminant de contribuer à la santé saine du secteur
bancaire et il est un élément clé de la
prospérité du secteur .La RDC n'a pas une banque à capital
national. Les banques congolaises ne comptent que sur l'extérieur et
c'est cela qui expliquerait pourquoi, la RDC a un taux d'intégration des
banques au pays de 100% de l'accident.
Méthodes et
techniques de recherche
Pour étayer son argumentation, il faut réunir
les données, ou éléments nécessaires. Pour, cela,
il faut recourir aux techniques appropriées pour leur récolte,
une fois les données récoltes et même classées,
elles doivent être traités grâce à une ou à
des méthodes ad hoc particulier des conclusions : logique. Au terme
de cette étude, nous comptons aboutir à un schéma
général et complet d'explication des mécanismes des ratios
prudentiels et ses Effets sur les structures bancaires au Congo. Pour y
parvenir, nous avons cru devoir utiliser les méthodes qui permettent de
dégager et d'analyser les différents enchainements logiques et
fonctionnels.
Comme on peut le remarquer, le choix d'une méthode
s'inscrit dans la stratégie de recherche. On ne peut isoler les
méthodes, les abstraire, ni des voies ouvertes par les
intérêts du chercheur (question, valeur, idéologie ou
théories et ses objectifs) ni des caractéristiques de
l'information accessible.
Une méthode, guide pour la route, éclaire mais
ne décide pas la route, assurer la pertinence d'une méthode,
c'est l'ajuster aux questions posées et aux informations accessibles.
Autrement dit ; c'est l'ajustement des méthodes aux questions et
hypothèse de la recherche.
En cherchant à respecter cette règle
fondamentale et très générale, nous nous sommes rendu
compte qu'il nous était impossible d'utiliser une seule méthode
ou approche pour vérifier nos hypothèses et mener à bon
port notre dissertation. Et par là, nous avons été
persuadé qu'effectivement les méthodes peuvent se
compléter pour permettre de saisir la totalité du problème
sous examen. D'ailleurs Jean-Claude COMBESSIE nous réconforte sur cette
position en disant : diversifier les méthodes, c'est croiser les
éclairages, créer les conditions d'une stéréoscopie
par superposition d'images produites à partir des points de vue
différents, diversifier les objectifs, c'est à la fois multiplier
les informations et renforcer les possibilités de comparaison et
d'objectivation9(*)
0.3.1 Méthodes
En effet, une méthode de travail scientifique
est « un ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre, les
vérifié »10(*)
1) Méthode historico
comparative
Comparer, c'est, dans un premier temps, distinguer et
séparer des ressemblances et de différences, regrouper des
éléments en fonction de leurs caractères communs en
distinguant d'autre dont les caractères diffèrent. C'est aussi
constituer des types de situations, des comportements,...11(*)
La méthode historico comparative nous a permis de
remonter dans l'histoire pour voir comment ont évolué les ratios
prudentiels dans les banques, la place de ratios dans la gestion
bancaire,...mais aussi comparer ce qui s'est fait et la pratique d'aujourd'hui
dans le contexte de l'évolution bancaire. Cette comparaison qui n'est
pas raison, est utile, car elle permet de nous situer par rapport aux normes de
gestion prudentielle et de déceler peut être déjà
les raisons de nos différences situationnelles.
2. Méthode
systémique
L'analyse systémique est toute recherche
théorique ou empirique qui, partant du postulat de la
réalité présente le caractère d'un
système, interprète et explique les phénomènes par
de liens d'interdépendance qui les relient entre eux et qui forment une
totalité12(*),
l'application de cette méthode en sciences économiques est
décisive pour les performances des notions et des recherches
économiques .Cette méthode offre un élément
irremplaçable pour des problèmes devant lequel le simple
raisonnement courant est insuffisant.
En effet, cette méthode que nous avons jugée
plus globale que la méthode fonctionnelle et structuraliste. Nous a
permis de considérer la notion de systèmes qui est
constituée des éléments liés les uns aux autres et
entretenant des rapports tels que si une perturbation affectait l'un d'eux,
c'est tout le système qui est perturbé.
Les ratios prudentiels qui nous préoccupent sont un
élément du contrôle bancaire, qui celle -ci est de
l'économie bancaire et d'analyse financière bancaire. Cette
dernière, est à son tour un élément de la structure
bancaire que celui-ci (sous-système de l'audit bancaire). Autrement dit,
les banques des dépôts sont tributaires de l'économie
congolaise dont elles sont un reflet partiel des traits caractéristiques
de la conjoncture, la liquidité et la solvabilité des banques
sont affectées par l'état général de
l'économie congolaise et à leur tour l'affectent.
3) La méthode
démonstrative
Démontrer un fait, c'est le vérifier, le
prouver, cette opération peut être mathématique lorsqu'elle
est basée sur des données chiffrées et non
mathématique dans le cas contraire.13(*)
Dans notre analyse, cette méthode nous a permis de
mettre en évidence les rôles des ratios prudentiels qui
résultent de la réglementation prudentielle et à
vérifier le mécanisme de son fonctionnement. Celle-ci correspond,
à la méthode expérimentale qui consiste à
procéder à une expérience pour vérifier une
hypothèse et qui est circuit d'application dans les sciences exactes.
C'est pour cette raison que dans notre travail nous avons
préférer de la qualifier
« démonstrative » plutôt que
« d'expérimentale », une terminologie qui appartient
en principes aux sciences exactes.
0.3.2 Techniques
1) la technique documentaire par laquelle nous avons fait la
recension des différents éléments existant sur le domaine
qui est le nôtre. Grâce à elle, nous avons consulté
des ouvrages généraux et spécifiques, des thèses et
autres documents techniques.
2) l'interview libre, celle -ci nous ont permis d'avoir les
avis et considérations des personnes compétentes en gestion
bancaire et qui ont bien voulu répondre aux questions que nous leur
avons posées.
Quant aux réponses précises à certaines
questions, ce sont les non-dits ou les non réponses qui ont élu
domicile.
3) Qu'à L'observation personne ne peut dire que
l'observation ne soit une technique utile pour la collecte de l'information
nécessaire dans le cadre d'un travail scientifique, rien ne peut
remplace le contact directe visuel entre le sujet, le moment de recherche et de
l'étude. Dans des situations marquées par une carence
d'information systématisées, l'observation peut servir
valablement pour indiquer l'état de la chose à étudier et
permettre une extrapolation intéressante sur une aire
géographique, un secteur économique autant autre domaine
observable. Selon MUBAKE : l'observation stimule le sens, l'imagination et
l'imitation peuvent permettre de déceler d'un coup d'oeil rapide la
cause et le noeud de problème, en fin de concevoir de solution
rapide.14(*)
Selon un proverbe chinois, rapporté par
Samuelson « un coup d'oeil direct vaut mille raisonnement
subtils »15(*).
L'observation permet une vision multi dimensionnelle de l'objet et dans
l'espace, en rapport avec son environnement.
Enfin, nous nous sommes appesantis à l'observation des
faits, de la réalité vécue sans à priori
théorique. Cette observation nous conduira à retenir certains
faits, certaines données, dans la situation marquée par une
carence d'informations systématisées.
0.4. Choix et
intérêt du sujet
L'objet de notre étude indique déjà la
motivation de notre choix. Mais nous devons dire en plus que notre option pour
ce sujet a été dictée par son importance dans le domaine
contrôle bancaire, Notre mobile découle du cours de
comptabilité bancaire, l'économie bancaire et management bancaire
reçus en première licence, nous avait marqués et juste
après la clôture de l'année académique, d'une part
nous avons eu le privilège d'effectuer d'une part notre stage de
professionnalisation, ce fut une deuxième expérience qui nous ont
marqués dans le domaine bancaire et d`autre part la crise bancaire du
mois d'Aout 2007.
Si cette dissertation nous intéresse pour approfondir
les rouages de la gestion bancaire et son incidence dans une économie en
reconstruction, nous estimons qu'il pourrait sur le plan théorique
inspiré d'autres chercheurs futurs.
Sur le plan pratique, cette étude devrait être
utile aux gestionnaires des banques qui bien sûr ne trouvent pas des
recettes bien faites, mais au moins quelques voies de sortie pour
résoudre dans la mesure du possible la question de gestion des banques
par ricochet la trésorerie.
0.5. Délimitation
spatio-temporelle du sujet
Pour ne pas être encyclopédique, nous limiterons
notre analyse au secteur bancaire de la république démocratique
du Congo, du point de vue de l'espace, et du point de vue temporel de
2004-2008.
La précision
spatiale « RDC »rappelle que les banques
opèrent dans un système bancaire et avec une comptabilité
centralise.
0.6. Difficultés
rencontrées
La réalisation de ce mémoire d'étude en
sciences économiques, s'est butée à plusieurs
difficultés sur le plan d'obtention de certaines informations et la
théorie précise mais jugées sensibles par ceux qui
devraient les mettre à notre disposition, sans oublier
l'indisponibilité permanente et criante des experts du domaine à
nous expliquer certains mécanisme de la gestion bancaire. Et toute autre
information sur la gestion des banques en RDC, la réponse est
simple : c'est un secret professionnel et une matière hyper
sensible.
Pour essayer de contourner ces difficultés, nous avons
été amenés :
A recourir à quelques dirigeants des banques qui
évoluent dans le système et qui nous ont servi à
comprendre le mécanisme du domaine.
0.7. Subdivision sommaire
du travail
Pour clore cette introduction, nous donnons l'ossature ou la
subdivision sommaire de notre travail ; cette dernière comprend
deux parties suivies d'une conclusion générale.
La première partie présente l'approche
théorique, les considérations générales sur
les banques, le système bancaire et les notions sur les ratios
prudentiels ;
Il y est développé tour à tour la notion
de la banque, la structure du système bancaire et la notion de normes de
ratios prudentiels, "l'instruction n°14 et 14 bis.
Quand à la deuxième partie qui est le cadre
pratique de notre étude, elle traite des banques commerciales face
à la crise financière et le comportement des banques commerciales
face aux ratios prudentiels. Nous y avons développé la notion de
la crise financière, ses effets sur les banques des PVD et ses
perspectives d'avenir et dans le dernier point nous avons
réfléchi autour des ratios prudentiels et les comportements des
banques ainsi que le traitement et l'analyse de ces batteries des ratios.
CHAPITRE I. GENERALITES SUR
LA BANQUE
Section I.1.
Définition de la banque
L'analyse d'un sujet théorique et pratique
mérite le recours constant à un langage élaboré et
susceptible de lever tout équivoque qui rende la compréhension
frustre et indigeste ; comme le souligne Voltaire : « si
vous voulez converser avec moi ; définissez-moi vos
termes »16(*).
Pourtant les mots sont multivoques car ils prennent le sens
que les hommes leur donnent. Cette diversité de sens attachés
à chaque mot ou conception exige que dans un travail scientifique,
l'auteur fixe ses lecteurs sur les sens précis de chacun des Concepts
opératoires.
Par ailleurs, la sagesse et la modestie scientifique nous
apprennent d'une part que les meilleurs définitions sont celles qui
donnent le genre et les différences spécifiques de l'objet et
à définir. Des telles définitions sont très rares.
D'autre part, que les esprits scientifiques les plus aguerris ne perdent pas
assez de salive à propos de définition, car toute
définition à deux écueils :
Aucune définition ne saura faire l'unanimité
étant donné qu'il y a aura toujours quelqu'un pour la contredire
et relever ses insuffisances.
A force de vouloir la parfaire, la définition devient
plus floue que l'objet défini lui-même, ceci pousse les auteurs
à vous donner l'impression de se contre dire alors qu'au fond, ils se
complètent ou disent la même chose en des termes
différents.
Malgré ces difficultés de trouver
l'unanimité autour des définitions, nous sommes obligés de
situer nos lecteurs sur le sens profond que revêt chacun de nos concepts
opératoire les plus usités à travers toutes l'étude
en cours.
Les auteurs qui se sont appliquée à
définir la banque sont unanimes quand à la difficulté
d'une définition à la fois claire, exact et compléter
cette difficulté réside dans le fait qu'il n'est pas possible de
résumer les diverses opérations de banque dans une formule
lapidaire que la notion de banque est variable et qu'elle peut différer
d'un pays à un autre, suivant le régime dans lequel s'exerces
l'activité. Cette notion aussi, s'étend à mesure
qu'évolue la sphère économique dans laquelle les banques
gravitent.
Si nous nous référons aux textes légaux
en la moitié matières, nous constatons que le législateur
dans différents pays n'a guère résolu la
question :
L'article 1 de l'arrêté royal du 9 juillet 1925
concernant la règlementation bancaire belge : donne la
définition suivante de la banque : « une entreprise belge
ou étrangère recevant habituellement des dépôts,
remboursement à vue ou à des termes n'excédant pas deux
ans, aux fins de les utiliser à des opérations de banque, de
crédit ou de déplacement ».
L'article 1, du titre 1 de la loi française du 13 juin
1941 stipule : « sont considérés comme banques,
les entreprises ou établissements qui font profession habituelle de
recevoir du public, sous forme de dépôt ou autrement dit fonds
qu'ils emploient, pour leur propres comptes, en opérations
financières »17(*)
Cette définition, quoique plus précise que la
première laisse cependant entière la question de savoir ce qu'ils
font entendre par «opérations financières ». Parmi
les définitions d'auteurs, nous proposons celle d'Emile DECOSTER, qui
nous propose la formule très précise que voici. « La
banque est un commerce qui consiste en ordre principe, à recevoir des
fonds en dépôts (vue ou à termes) à prêter des
capitaux à ceux qui en ont besoin (par des amochis ou par l'escompte
d'effet et de commerce, à souscrire aux engagements et pour
facilité les transactions de ses clients) crédits d'acceptation,
au croire, cautionne ment, etc.) ; en croire secondaire à :
Effectuer, pour compte d'autrui, des recettes et aux paiements
et tous transferts de capitaux, opérations d'encaissement, de
compensation, virement, paiement, lettres de crédit, accréditifs,
cheque de voyage, etc.
Acheter ou revendre :
des monnaies en matières d'or et d'argent ou sous forme
de billets de banque (opérations ou changes) ;
Des lettres de change et aux billets à cadre ;
Des effets publics
Des actions d'entreprises industrielles.
Exécuter d'une manière générale
toutes opérations financières pour le compte de sa
clientèle capitaliste (souscription, conservation des titres et autres
valeurs, ordre ou bourse, régulation de titres, encaissements de
coupons, gestion de portefeuilles, informations
financières, etc.
Fournir à ses clients, commerçants ou
industriels, tous renseignements et information susceptibles de les aider dans
leur activité (renseignements commerciaux, documentation, recherche des
débouchés et aux sources d'approvisionnement, introduction au
près des banques étrangères, etc. et à l'auteur
d'ajouter : si longue qu'elle soit cette définition fait
restruction :
De l'émission de billets, car cette activité
est, d'une manière générale, au ressort des banques
centrales (publiques), c'est-à-dire des banques, crées et
gérées par l'Etat ou issues des l'initiative privée et
contrôlés par les pouvoirs publics.
Des participations bancaires dans les entreprises,
commerciales et industrielles, ainsi que du contrôle de celles-ci, car
elles est l'apanage d'établissements financiers
spécialisés (banques d'affaires, haute banque, etc. et sortent du
cadre des opérations commerciales des banques.18(*)
D'une façon moins précis, mais plus vaste, nous
pouvons dire que le rôle des banques consiste à faire fruitier les
capitaux qui leur sont confiés, comme leur capitaux propres, et qu'au
sur plus elles rendent des services à leurs, clients en intervenant,
comme intermédiaires dans de nombreuses opérations
financières.
Nous pouvons retenir cependant en déduction de
dispositions ci-dessus que les caractères essentiels d'une banque
sont :
De recevoir habituellement de public, des capitaux sous forme
de dépôts ou de toute autre manière.
Se voir confier librement ces fonds uniquement à court
ou à moyen termes ;
Disposer librement de ces capitaux qu'elle utilise sous sa
responsabilité ;
Employer ces ressources en opérations de banque et en
opérations de crédit et de placement (opérations
financières).19(*)
Les banques sont des institutions à part, qui
se justifié par trois fonctions spécifiques20(*):
- les banques offrent des comptes de transaction
monétaire, remboursable à vue.
- les banques sont la source ultime des liquidités pour
d'autres participants aux marchés financiers.
- les banques constituent la courroie de transmission de la
politique monétaire.
Les trois fonctions sont étroitement liées,
c'est par ce que les banques gèrent les comptes de dépôt
à vue que leur liquidité est supérieure à celle
d'autres agents, ce qui leur confère un pouvoir de création
monétaire, pouvoir qui peut être contrôle en agissant
précisément sur leur liquidité.
1.2. Classification des
banques
Les banques peuvent être classifiées au point de
vue provenance des capitaux ou au point de vue de leurs opérations.
1.2.1. Au point de vue de la provenance des capitaux dont
elles disposent, on distingue les banques d'émissions et des banques de
dépôts.
a) les banques d'émission ou de circulation ont la
faculté de se procurer des capitaux en émettant des billets de
banque non productif y d'intérêt, c'est là une situation
privilégiée qui, en règle générale, ne peut
être accordée à un établissement qu'en vertu d'une
disposition légale spéciale émanant du chef de l'Etat ou
du gouvernement. Dans nos pays, il s'agit principalement de banques nationales
ou centrales.
Dans notre pays, la banque d'émission est la banque
centrale du Congo (BCC), ses fonctions sont21(*)
Elle est la banque des banques. Elle réescompte les
effets commerciaux présentés par les banques de
dépôts. Elle est l'instrument facilitant les règlements
entre les banques par la chambre de compensation.
Elle joue le rôle de Caissier de l'Etat à titre
gratuite ce titre, elle effectue tous paiement de coupons, etc.
Elle est responsable de la gestion du stock d'or et de devises
de la nation, Elle veille au maintient du cours de devises entre les limites
fixées, ce qui revient à dire qu'elle intervient dans le
maintient de la stabilité de la monnaie nationale sur le plan
internationale.
Elle est responsable de la stabilité monétaire
sur le plan intérieur qu'extérieur, elle est responsables du
maintient du pouvoir d'achat de la monnaie nationale.
Elles doit faire en sorte que la masse monétaire
corresponde à la richesse et aux besoins de l'économie, qu'elles
ne soit ni excessive ni étroite, dans le but qu'elle dispose de divers
instruments de la politique monétaire qui sont : (1°) le
maintient au tour d'escompte ; (2°) l'achat et la vente des fonds
publics a long terme de façons à accroitre ou restreindre le
volume monétaire ; (3°) l'établissement des
coefficients de réserve monétaire de façon à
stériliser une partir de dépôts en cas d'excès de
monnaie ; (4°) la fixation des normes stricte en matière
d'effet de commerce présentés au visa ou au réescompte
traite. Elle fixe le fonds de réescompte de chaque banque de
départ et gère le crédit.
b) les banques de dépôt ne
possèdent que leurs propres capitaux et ceux qui leur sont
confiés par les particuliers à qu'ils paient des
intérêts leur bénéfice résulte de la
différence entre cet intérêt qu'ils les paient, et celui
qu'elles peuvent faire produire aux dépôts en les engageant dans
des opérations plus ou moins fructueuses.22(*)
Ces banques ont pour fonction essentielle la collecté
de l'épargne et l'octroi du crédit à cours et moyens
termes à l'économie privée et aux pouvoirs publics.
Comme dit plus haut, leurs moyens d'actions sont
principalement constitues par leurs fonds propres, les dépôts sous
différentes formes et la monnaie scripturale qu'elles créent.
1.2.2. Au point de vue de leurs opérations, bien, que
celles-ci soient loin d'être nettement délimitées et
présentent beaucoup d'analogie pour toutes les banques, on peut
distingue les banques hypothécaires, les banques de spéculation
et de placement et les banques de commerce.
Les banques hypothécaires ou de crédit foncier
ont pour objet principal de prêter des fonds contre des garanties
immobilières.
Les banques de spéculation et déplacement se
spécialisent dans l'exécution des ordres de bourse et dans
l'émission de titres pour compte de tiers.
Certaines banques de placement et de spéculation
possèdent des capitaux très importants. Elles sont connues sous
le nom collectif de haute banque.
Ce sont elles qui se changent de la négociation des
actions et des obligations de grandes sociétés. Elles
achètent les titres en gras et les revendent au détail en
réalisant des bénéfices plus ou moins importants23(*).
Il existe également certaines banque de cette
catégorie à la tète desquelles se trouve un groupe de
spéculateurs et qui n'ont de banques que le nom.
Grace à la presse, ils lancent sur le marché des
titres qui n'ont généralement qu'une valeur fictive et, par leurs
offres alléchantes, excitent la passion des joueurs.
Les banques de commence sont les plus nombreuses, Elles
peuvent se subdivisées en banques locales, grandes établissements
de crédit, les banques populaires et agricoles.
Les banques locales ont un champ d'action assez restreint qui
se borne souvent à la ville ou à la région où
elles sont établies.
Les grands établissements de crédit ou banque
d'affaires ont pour activité principale l'octroi de crédit
à moyen et long termes aux entre prises privées ainsi que la
prise de participation en action dans le capitale des entreprises lors de leurs
création ces actions peuvent être revendues avec profit, ou
conservent pour exercer un contrôle permanent sur les entreprises
financées24(*).
Leurs moyens d'actions sont constitués de leurs fonds
propres, de liquidités des entreprises contrôlées et de
produire de l'émission d'emprunts obligatoires dans le public. Elles
opèrent sur un champ beaucoup plus vaste. Elles établissent
généralement un grand nombre de succursales dont les directeurs,
intéresses dans les bénéfices, en voient leurs
démarcheurs trouve les clients chez lui pour lui faire des offres des
plus avantageux. Opérant en grand, elles peuvent le faire à
très bas prix et apposer aussi aux banques locales une redoutable
concurrence devant laquelle nombre de ces petits banquiers ont
été forcés de fermer leurs portes ou, tout au moins, de
limiter leurs opérations aux affaires de moindres importance. La
puissance ou leurs capitaux et l'étendue de leurs opérations leur
permettent d'aborder les opérations financières traitées
naguère uniquement par la haute banque25(*).
En Belgique, l'arrêté royal du 22 aout 1934 a mis
fin à cet état de chose, les banques importantes qui, a
côté de leur activité de banque commerciales proprement
dites, géraient un portefeuille de titres industriels et de
participation dans les sociétés commerciales, ont dû se
scinder en deux organes mais bien distincts ; l'un reprenant
l'exécution de toutes les opérations strictement commerciales et
dénommé « Banque de dépôts » et
l'autre, désigné sous le nom de général de
« société à portefeuille » ou
« Holding », s'occupant de la gestion des participations
financières.
Les banques populaires et agricoles s'adressent à une
clientèle toutes spéciale d'artisans, d'agriculteurs et de petits
commerçants qui ne pourraient obtenir du crédit dans les autres
banques. Elles ont pour mission essentielle d'apporter à l'agriculture,
les petites industries et l'artisanat, le concours financiers nécessaire
dont ces activités ont besoin pour financer les fonds de roulement, les
crédits de campagne, l'acquisition du matériel agricole, des
semences, des engrais, des stocks indispensables, etc.
Les banques du commerce extérieur qui s'occupent
spécialement de financer le commercer extérieur. Elles assurent
le service financier des entreprises locales. Elles font parfois des annonces
dans le cadre des activités des crédits documentaires à
l'importation.
I.3. La fonction
économique des banques
La plupart des opérations de banque ont objectif de
drainer les mouvements d'argent vers les caisses des banques, tandis que les
autres en visa gent les moyens de remployer les capitaux ainsi
accumulés26(*).
La fonction économique des banques est donc double et a
surtout pour objet :
a) de conserver l'épargne flottante ;
b) de répartir les capitaux en vue des financements du
commerce ou de l'industrie et, dans certain cas, de pouvoir aux besoins de
l'état.
Cette activité se manifeste en ordre secondaire, sous
la forme au service rendus, par les banques sont souvent intermédiaires
dans l'encaissement des coupons, dans le placement d'emprunté, dans le
recouvrement de créances, dans l'achat et vente, de monnaies,
étrangères, etc.
On connaît le rôle que les banques jouent dans la
vie économique d'une nation. En fait, l'activité
économique d'un pays est dominée par l'organisation
financière, qui épaule les grandes entreprises industrielles et
concourt au développement du commerce et à
l'épanouissement de l'activité
générale : dans cette organisation les banques occupent une
large place27(*).
1.4. LES TRANSFERTS
D'après A.Neurrisse, la véritable monnaie
bancaire est aujourd'hui le
« transfert »c'est-à-dire l'ordre donné
directement de banque à banque de créditer un créancier
désigné par le débiteur28(*).Cette technique découle logiquement du
mécanisme terminal de l'opération de change,laquelle aboutit
à une modification des avoirs de banque situés sur des places
differentes.les banques ont sur les place étrangères des comptes
en devises chez les correspondants :ce sont des comptes nostro
(individualisés pour le compte d'un client ce sont des comptes
Loro) ;à l'inverse elles tiennent pour leurs
correspondants des comptes en monnaie nationale, les comptes
Vostro29(*).
I.5. Organisation bancaire
au Congo
I.5.1. Formation du
réseau bancaire congolais30(*).
La première étape d'un processus de colonisation
économique sensible consisté dans l'implantation sur le
territoire colonisé de grandes compagnies commerciales en vue de
pourvoir aux besoins de la métropole, ces compagnies sont
rattachées à de grandes compagnies matrapolitaire. Les
décisions fondamentales concernant notamment l'élargissement du
potentiel productif, l'orientation de la politique commerciale, etc. sont
prises à la métropole. Le financement des opérations
à destination de la métropole nécessite. C'est la
deuxième étape - un appel à des succursales de banque
métropolitaines. L'organisation du Congo répond et est
conformé à cette finalité.
En effet, du moins jusqu'avant les transformations
institutionnelles, l'activité économique se trouvait, au Congo
concentrée dans les mains de quelque groupes financiers. Ceux-ci,
confrontés avec les problèmes de la diversité de
l'activité économique et de la dispersion ou géographique
des zones mises en valeur, ont réparti leur système de production
en un nombre considérable ou firme. Cependant, tout en ayant leurs
centres d'exploitation au Congo, ces entreprises assuraient en Belgique leur
gestion financière. Cette situation caractérisa jusqu'à la
veille de sa seconde guerre mondiale l'économie congolaise.
Jusqu'alors, celle-ci était presque exclusivement due
entrée vers l'exportation et dépendait étroitement des
importations, ne pouvait en être autrement, étant donné
l'absence d'industries locales pouvant alimenter le marché locale en
produit finis.
En séparant la Belgique et le Congo, la deuxième
guerre provoqua un isolement qui fut à la base du développement
autonome aux entreprises congolaises. L'effort considérable que
l'économie congolaise on soutient pour assurer sa propre subsistance en
même temps que pour aider la puissance alliée, imprima à
son expansion un élan qui l'avait fait naitre.
L'étendue du territoire, les besoins croissants des
industries nouvelles qui s'installaient un peu portant à travers le
pays, exigeaient l'existence au Congo d'une organisation bancaire dont les
ramifications devaient s'étendue dans les régions les plus
reculées du territoire aux fins d'assurer les services de casse.
Dès la reprise du Congo par la Belgique, un groupe de
banques belge fonda au Congo, en janvier 1909 un établissement bancaire
ordinaire qui devrait effectuer toutes les opérations d'une banque
commerciale normale. Ainsi fut crée la banque du Congo - belge.
Cependant, la nécessité de doter le Congo d'un institut
d'émission propre et indépendant amena les autorités
coloniales, après la fondation de la banque du Congo-belge à
confier à cette dernière aux responsabilités d'une banque
d'émissions.
Empêchée par les nouvelles charges d'exercer
toutes les activités que ses fondateurs attendaient de ses services, la
banque de Congo-belge, par une décision de ses fondateurs, un
établissement bancaire dont le rôle était de reprendre
toutes les opérations qu'en vertu de ses nouveaux statuts, elle ne
pouvait plus exercer. On créa donc la banque commerciale du Congo.
Pendant longtemps, l'activité bancaire fut
exercée pratiquement par la seule banque commerciale du Congo.
La diversification du système bancaire congolais s'est
opérée surtout après la deuxième guerre mondiale.
En effet, l'impression donnée par l'économie de guerre à
l'activité économique au Congo ne s'arrête par avec la fin
des hostilités. Le Congo était désormais engagé
dans un mouvement d'expansion et de croissance économique qui appelait
des capitaux de plus en plus abondants. Il n'était plus possible qu'un
seul groupe financier continué d'assumer toutes les charges et
d'effectuer toutes les opérations que les mouvements des affaires
faisaient naitre. Et aussi, les bénéfices que les
sociétés établies au Congo récoltaient, de venaient
de plus en plus importants et suscitaient l'intérêt des autres
groupes décidées de tenter aussi leur chances.
C'est aussi que plusieurs groupes bancaires belges qui n'y
étaient pas représentés jusqu'alors créèrent
des filiales ou ouvrirent des agences au Congo ceci ré pondait en
même temps à la nature des statuts internationaux qui
régissait la mise en valeur de l'exploitation au Congo. Celles - ci
devaient se faire au profit de toutes les puissances colonisatrices, qui
n'existaient pas en effort, que d'aussi importantes ressources que celles du
Congo fussent l'apanage d'une seule notion de la taille de la Belgique.
I.6. Industrie bancaire
Depuis les années 1930, l'activité bancaire
était traditionnellement très réglementée au nom de
la stabilité du système bancaire, un ensemble de dispositifs
réglementaires (agrément des autorités publiques,
restriction à l'entrée de nouvelle banques sur le marché,
séparation stricte entre banque et non banques, etc.) réduisait
la concurrence interbancaire. Cette protection légale permettait au club
de banques en place de dégager des taux de profit largement
supérieurs à ceux d'autres industries moins
règlementées.
L'industrie bancaire au plan mondial présente
aujourd'hui un visage radicalement différent. Elle a subi, depuis les
années 1980, une modification drastique des conditions des la
concurrences sous l'effet conjugué d'un choc de demande, d'un choc
technologique et d'un changement radical d'environnement réglementaire.
En effet, l'accroissement de la variabilité des taux de change et
d'intérêt a suscité une forte demande pour des forts
développements des ces marchés de produits dérivés.
L'essor considérable des la gestion collective de
l'épargne, la montée en puissance corrective des investissements
traditionnels de la forte transformation de la demande. Le choc technologique
concerne quant à lui l'incorporation rapide des progrès
technologique en matière de transmission et de traitement de
l'information (information et télécommunications). Ces
évolutions techniques ont permis à l'industrie de réduire
les couts de transaction associés aux opérations
financière et ont stimulé la diversification de l'offre de
produits (cartes de crédit et de paiement, banque électronique,
obligations à haut rendement et haut risque et de titrisation). Enfin,
la déréglementation a considérablement réduit les
barrières légales à l'entrée dans le secteur
bancaire, et ainsi altéré les situations de rentre dont
bénéficiaient les banques en place.
Les trois chocs précités (demande, technologie
et réglementaire) ont suscité de profondes restructurations de
l'industrie bancaire, une altération des performances et une
modification des comportements des banques. Dans la plupart des pays, la
réaction des banques à ce nouvel environnement et aux pressions
corrélatives sur leurs performances a pris la forme d'un double
mouvement de concentration-diversification. Ces évolutions,
différentes selon les pays tant dans leur ampleur que dans la
séquence temporelle de leur mise en place, sont liées à un
autres mouvement de fond vers le modèle de banque universelle.
La banque universelle désigne un intermédiaire
financier pouvant offrir l'intégralité de l'éventail des
services financiers : collecte de dépôts, octroi de
crédit, opérations sur titres, prise de participations dans des
entreprises y compris non financières, activité d'assurance et
toutes les opérations hors bilan. Ce modèle s'oppose au
système de banque spécialisée qui a domine aux Etats-Unis
depuis 1933 par la séparation stricte entre les banques commerciales de
dépôt et les banques d'affaires. Ces dernières se
consacrent traditionnellement à deux activités
complémentaires : des opérations de financement et de
clientèle de grandes industrielles et commerciales, et la gestion pour
leur propre compte d'un portefeuille de participation.
De récentes études empiriques ont
souligné non seulement une tendance assez générale des
systèmes bancaires à la consolidation et à la formation de
conglomérats financiers, mais également une tendance à
l'internalisation des banques. Cet était de faire ne va pas sans poser
de sérieuse problèmes en matière d'assurance
dépôts » efficacité de la
régulation31(*).
CHAPITRE II. LE SYSTEME
BANQUAIRE CONGOLAIS
II.1.
Historique32(*)
Le système bancaire zaïrois (congolais) tel qu'il
est représenté à l'heure actuelle est de formation
récente. Il est en évolution et se complète au fur et
à mesure qu'ils paraissent de nouvelles exigences du
développement du pays. C' est pourquoi il faut suivre les étapes
de son évolution pour mieux cerner ses particularités.
La première banque à avoir vue le jour au
Zaïre (Congo) est la Banque du Congo Belge, filiale de la Belgique de la
société générale de Belgique, créée
en 1909. Elle remplissait à la fois son rôle original de banque de
dépôt et celui de banque d'émission,
privilégié dont elle fut investit le 7 juillet 1911.
Le 10 août 1914, naissait la banque commerciale du
Congo ; elle devait vivre en satellite de la banque du Congo belge et
limiter conventionnellement ses opérations à celles que la banque
du Congo belge, elle se vit interdire par les dispositions la régissant
en tant qu'institut d'émission. En 1919, la Banque du Congo belge
disposait de 24 agences au Zaïre (Congo), deux sur le Tanganyika
territory, d'un siège à Bruxelles et un bureau à
Anvers33(*). Avec le
changement du nom du pays, cette banque s'appelle à l'heure actuelle la
banque commerciale du Congo (BCDC).
En 1911, la standard Banko South africa établit une
agence à Lubumbashi. Cette banque se retira du Zaïre en 1936.
En 1920, le crédit général du Congo ouvre
ses portes en tant que société à porte feuilles. Il
reprend en 1924 les quatre agences de la banque de Bruxelles à
Kinshasa.
Lubumbashi, Matadi et Kisangani. Ces agences avaient
été averties en 1923. En 1929, les activités des
crédits généraux du Congo passèrent à la
banque belge d'Afrique qui devait les gérer comme une banque commerciale
pure.
Après 1971, la banque belge d'Afrique a pris la
dénomination d'union de banque.
En 1919, la bource nocionat utramorino Avait ouvert une agence
à Kinshasa. Cette agence fut reprise en 1926 par la bource de l'Angola
et transférée à Boma en 1934. Cette banque se retira au
Zaïre en 1947.
L'union du crédit d'Elisabethville vit le jour en 1928
mais n'eut qu'une existence brève. Elle devait en disparaitre au cours
de la grosse dépression de 1930-1935.
La société congolaise de banque,
émanation de la banque de reports, avait été
constituée le 24 décembre 1947. Depuis que le Congo est devenu le
Zaïre, elle a pris le nom de « Banque du peuple » sous
l'impulsion de la banque belge pour l'industrie, naissait en octobre 1950, la
banque congolaise pour l'industrie, le commerce et l'agriculture.
La banque nationale pour le commerce et l'industrie (Paris)
installait à Kinshasa une agence en mars 1951. Cette banque cessa ses
opérations au Zaïre fin 1957. Des activités furent reprises
par la société congolaise de banque, devenue banque du peuple.
Le 28 septembre 1951, le crédit congolais ouvrait ses
portes sous le patronage de la société belge de banque du
commerce.
Pour coiffer la structure financière du pays, l'Etat
reçoit le 29 septembre 1951 la banque centrale du Congo belge et du
Ruanda-Urundi qui devait entrer en fonction le 1er juillet 1952.
L.C. Ameye justifiait ainsi la création d'un institut d'émission
au Zaïre.34(*)
Une organisation bancaire s'imposait du fait de l'augmentation
au constant du nombre des banques. Les banques installées au Zaïre
n'étaient que partiellement et, dans certains cas, de leur plein
gré, soumises à la réglementation édictée
par la commission bancaire belge.
Cette situation ne pouvait être provisoire car la
réalité économique et financière est souvent faite
différente au Zaïre, de ce qu'elle est la Belgique.
Le pouvoir de direction et de réglementation ne pouvait
être confié à une banque privée qui, pour l'exercice
de ses activités commerciales, se trouvait sur le même plan que
les autres banques.
L'existence d'un contrôle des changes institue au
début de la seconde guerre mondiale son objection du fait que ce
contrôle revint à une banque privée, à laquelle les
autres banques se trouvaient obligées de communiquer des dossiers
révélant les détails précis des opérations
traitées par elles et l'étranger.
En fin, le développement économique du pays
exigeait un institut d'émission.
Les établissements de crédit continuaient leur
implantation. Le 25 septembre 1952, la kredietbouk s'installait au Zaïre.
Elle devait reprendre au cours de l'année 1954 l'activité de la
banque congolaise pour l'industrie, le commerce et l'agriculture,
installée à Bukavu, dont une assemblée
générale tenue le 28 Avril de cette même année
modifiait sa dénomination en Kredietbouk-congo. Cette banque prit pour
finir le nom de crédit commercial africain après 1960 et fut
absorbée par la banque du peuple en 1967.
La dissociation de la banque commerciale du Congo était
décidée le 19 novembre 1952, étant donné qu'elle
n'avait plus de raison d'être avec la création de la banque
centrale et la reprise par la banque du Congo (actuellement Banque commerciale
du Congo) de ses activités normales.
En juillet 1954, la banque de Paris et des Pays-Bas
(société française) ouvrait ses guichets à
Kinshasa. Cette banque fut la dernière à s'installer au
Zaïre avant 1960, année de l'accession du pays à
l'indépendance.
Il a fallu attendre dix ans après l'indépendance
pour enregistrée l'implantation de nouvelles banques, plus exactement en
décembre 1969 avec la création de la banque de Kinshasa qui est
d'initiative de nationaux. Ce fait mérité d'être
mentionné. En effet, il marque la concrétisation de la
volonté nationale de voir les entrepreneurs nationaux s'insérer
d'une manière dynamique et irréversible dans le processus du
développement national.
En avril 1970, la banque internationale pour l'Afrique au
Zaïre (BIAZ) voit le jour. Elle est en fait une filiale de la banque
internationale pour l'Afrique occidentale, une banque au capital
français à l'origine qui s'est ensuite transformée en
banque internationale avec la participation à son capital de la First
national, City Bank en 1965. La BIAO jouit d'un grand moyen d'action en
Afrique.
Le 1er juin 1971, la First City Bank ouvre ses
portes à Kinshasa et deux ans plus tard c'est le tour de la Giimaloy
Bank (mars 1973).
La RDC (1991-2001) émerge d'une guerre marquée
par les désordres civils, d'une inflation vertigineuse et des crises
économiques mais, bien que le pays ait rencontré des
difficultés et soit encore confronté à bien plein d'autres
obstacles sérieux, il accomplit tout de même des progrès
non négligeables.
II.2.
Caractéristique du système bancaire congolais
En république démocratique du Congo, le
système bancaire est de type » ouvert », c'est
à dire qu'aucune barrière n'est érigée à la
participation totale ou partielle des privées étranges dans le
capital social des banques locales. Depuis 1957, le législateur national
fait obligation à toutes les banques oeuvrant comme succursales au
Congo, de se constituer en sociétés de droit congolais.la
concentration bancaire est un trait majeur du système congolais tant au
plan économique que spatial. D'une part, il y a décomposition de
l'ensemble des banques en deux sous ensemble hétérogène et
inégaux (les « majors », qui drainent
l'essentiel des dépôts et des crédits, et les autres
banques de moindre importance).d'autre part, ces banques maintiennent une
présentation plus marquée à Kinshasa et à
Lubumbashi que dans le reste du pays.
Le système bancaire congolais est techniquement faible
et tourné vers l'extérieur. Cette situation fait que, sur le plan
opérationnel, les banques commerciales s'accrochent plus aux techniques
liées aux Operations d'import export. L'importance accordée au
commerce extérieur constitue une faiblesse structurelle qui ne met pas
le secteur bancaire à l'abri des soubresauts de la conjoncture
économique. Les crédits bancaires à décaissement
concernent essentiellement les opérations courtes tandis que du
coté ressources, les dépôts à vue
représentent une proportion de loin plus importante que celle des
dépôts à vue35(*).
Un bon système bancaire est celui où des
banques commerciales appuient ce qui semble être de
bons « paris »d'investissement dans le secteur
prive36(*).pour
renchérir un système bancaire sain est caractérise par
l'absence de problème de liquidité au sens où les banques
peuvent aisément accroître leur capitalisation, l'inverse
prévaut pour un système bancaire en péril37(*)
II.3. La régulation
des institutions bancaires
Le système financier est l'un des secteurs de
l'économie les plus régulés, et les banques sont
elles-mêmes soumises à une forte réglementation.
La régulation bancaire n'est évidemment pas sans
rapport avec la régulation monétaire. Alors que les
économistes assignent à la politique monétaire l'objectif
principal de stabilité du prix, le but, complémentaire et
indissociable de la politique bancaire est la stabilité
financière. La politique monétaire bancaire ne saurait en effet
être efficace sans un système solide capable de transmettre les
impulsions qu'elle imprime.
La régulation bancaire a trois composantes
interdépendantes. D'abord, la politique micro prudentielle consiste en
une règlementation qui tend à maintenir en touts circonstances
désétablissements de crédit (banque, entreprises
d'investissement) sûrs, saines, solvables et solides, tout en
garantissant des conditions concurrentielles équitables à tous
les acteurs de l'industrie financier, ainsi que la protection du consommateur
de services financiers.
Ensuite, la politique macro prudentielle s'efforce
d'édifier une architecture efficace des institutions et des
réglementations, exempte d'auto-sélection, de risque moral et
d'incitations négatives. L'action des autorités vise à
assurer le bon fonctionnement de l'industrie bancaire et à
prévenir ou à résoudre les crises du système
bancaire et financier.
Enfin, au point de contact entre la politique macro
prudentielle et la politique monétaire, en cas de crise
systématique, la fonction de prêteur en dernier ressort
exercée par la banque centrale (et l'Etat), prime ambigüe, se situe
en renfort ultime du filet de sécurité.
II.3.1. Asymétrie
d'information et régulation bancaire
Les asymétries d'information, c'est-à-dire le
fait que les différentes parties d'un contrat financier ne disposent pas
les mêmes informations, peuvent entraîner des problèmes
d'anti-sélection et de risque moral qui ont un impact important sur le
système financier. Bien que contribuant à la réduction des
asymétries d'informations, les intermédiaires financières
eux-mêmes font apparaitre un autre type de risque moral appelé
relation principal-agent ou relation d'agence.38(*)
En effet, les propriétaires d'une banque
(c'est-à-dire les « principaux ») se distinguent
généralement des gestionnaires qui sont leurs
« agents ». Cette séparation de la
propriété et du contrôle induit un risque moral dans la
mesure où les gestionnaires peuvent agir dans leur propre
intérêt plutôt que dans celui des propriétaires ou
actionnaires, puisqu'ils sont moins incités à maximiser les
profits que les actionnaires, le risque moral découlant de la relation
principale-agent est encore pire si le gestionnaire n'est pas totalement
honnête.
Une relation d'agence se forme parce que les gestionnaires ont
plus d'informations sur leur activité et sur leur profit effectif que
les actionnaires. Ceux-ci ont un moyen de réduire le risque moral s'ils
s'engagent dans la production d'information par le biais d'un contrôle
des activités de la firme en lançant fréquemment des
audits et en vérifiant les agissements des gestionnaires. Toutes fois,
le processus de contrôle peut être coûteux en
préfèrent pas dépenser de cette manière leurs
ressources. C'est une raison qui explique pourquoi les Etat ont institué
la production et la divulgation publique de l'information, notamment en
obligeant les firmes bancaires à respecter des principes comptables
normalisés pour faciliter la vérification des
résultats.
Du point de vue de la règlementation prudentielle, il
existe <huit domaines fondamentaux dans lesquels s'exerce la
régulation bancaire39(*) :
.Le filet de sécurité public
.Les restrictions de détention d'actifs risques par les
banques ;
.Les exigences réglementaires en capital ;
.L'agrément et la surveillance des
établissements ;
.L'évolution des systèmes de contrôle
interne des risques ;
.Les exigences de communication financière aux
régulateurs et aux marchés ;
.La protection des consommateurs;
.Les restrictions de concurrence.
Les banques sont fragiles, elles sont vulnérables
à des pertes de confiance des déposants, c'est-à-dire
à des ruées bancaires qui se traduisent par des retraits massifs
de dépôts. Comme ce phénomène, n'affecte pas que des
banques insolvables, mais que, par contagion, il peut
dégénérer en panique et atteindre aussi des banques
solvables, il faut un filet de sécurité pour éviter
l'effondrement de tout le système bancaire et financier. Le coût
de sauvetage étant généralement hors de portée des
acteurs privés, le filet de sécurité sont publics
puisqu'ils engagent des fonds de l'Etat, comme aux Etats-Unis avec
l'institution d'un système d'assurance des dépôts, le
« Fédéral de position insurrance corporation40(*) ».
En l'absence de filet de sécurité, les banques
sont toujours incitées à prendre trop de risque pour une banque,
les activités risquées sont censés être plus
rémunérateurs, mais en cas de défaut, la banque fera faire
faillite et les déposants seront lésés. Si les
déposants étaient capables de surveiller librement leur banque en
accédant aux informations sur ces risques, ils retireraient sans
délai leurs dépôts des que ces risques deviendraient
excessifs Les réglementations bancaires limitant la détention
d'actifs risqués et imposant les exigences en fonds propres (avec un
minimum de capital légal) ont pour objet de réduire ce danger
potentiel coûteux pour les contribuables.
La banque peut offrir à des escrocs ou des
entrepreneurs à l'ambition démesurée le moyen de
développer des activités hautement spéculatives.
La délivrance d'une licence, d'une charte ou d'un
agrément des dirigeants permet d'évincer ces indésirables
des projets de prise de contrôle des établissements bancaire et du
prévenir ainsi l'anti-sélection.
L'existence d'asymétries d'information suggère
aussi que les consommateurs ne seraient pas suffisamment informés pour
se protéger pleinement. La réglementation relative à la
protection des consommateurs peut prendre différentes formes. Aux
Etats-Unis, le principe ou sincérité des conditions de prêt
reconnu par la loi protection du consommateur en joint à tous les
prêteurs, et pas seulement aux banques, d'apporter des informations aux
consommateurs sur le prix de l'emprunt, qui incluent le taux annuel effectif
global et l'ensemble des ces financiers du prêt.
L'augmentation de la concurrence instaure un risque moral et
elle peut aussi inciter les banques à prendre plus de risques dans le
choix de leurs prêts. La chute de la profitabilité
résultant du renforcement de la compétition peut pousser les
gestionnaires à accepter plus de risques pour maintenir le niveau
antérieur de profit. De ce fait, de nombreux Etats ont
légiféré afin de protéger les banques d'une trop
forte concurrence.41(*)
II.4. Principes
généraux de régulation bancaire
Si l'Etat pouvait parfaitement orienter chaque banque,
s'assurant qu'elle ne consentait que de bons prêts, il aurait,
lui-même, au moins les mêmes informations que celles-ci. Oubliant
pour le montant les incitations de la régulation, la question qui se
pose normalement est la suivante : si les pouvoirs publics disposent de
toutes les informations pertinentes et connaissent les bonnes règles
(pour n'octroyer que de bons prêts), pourquoi ne prêtent-ils pas
eux -mêmes ?
La régulation doit être fondée sur
l'idée qu'il y a une information différenciée aussi bien
que sur des règles prudentielles distinctes. Ainsi tan disque le
régulateur est moins bien informé (au moins au sujet
d'informations clés), il a quelques règles d'orientation
(imparfaites comme elles peuvent être) pour corriger (au moins
partiellement) quelque disharmonie entre le rendement social et le rendement
privé42(*). Pour
les banques, les cas de désharmonie sont évidents : si la
banque est en faillite, les propriétaires n'en paient pas tous les
coûts. L'Etat en paie en assurant implicitement au explicitement les
dépôts43(*)
Puisque l'autorité régulateur m'obtient qu'une
information imparfaits et ne peut agir qu'indirectement sur la banque, la
théorie de la régulation bancaire pose le problème
classique de l'agent responsable et son autorité de tutelle,
l'autorité de régulation essaie de contrôler d' influencer
le comportement de la banque (l'agent) les considérations sur le
principal agent (responsable) afin qu'elle agissent en harmonie avec les
objectifs sociaux ; sont aussi important dans la conception du
système institutionnel de régulateur. De nombreux pays, y compris
les Etats-Unis, ont de nombreuses autorités de régulation.
Une telle multiplicité de responsabilité a
été critiquée pour son inefficace en imposant des, couts
excessifs à la fois aux pouvoirs publics qu'aux banques.
Mais il peut y avoir des avantages précis à
disposer de régulateurs multiples bien que certains des arguments mis en
avant par telle autorité de régulation, en résistant au
maintien du système de régulation qui sa fait sa
prééminence étaient pour le moins spécieux.
La multiplicité des autorités
régulatrices peut résulter du refus de pratiques saines
aboutissant à des prêts de qualité, les pertes en
résultant sont beaucoup plus faibles que celles issues de l'autorisation
de pratiques malsaines. L'avantage de disposer de plusieurs autorités de
régulation s'accroit avec les risques de corruption. Notamment dans de
nombreux pays en développement ; il est notamment plus difficile
d'acheter plusieurs autorités qu'une seule.
Dans un environnement en perpétuelle évolution,
de telles appréciations sur la probabilité sont de toutes
manières hautement subjectives. Ce que les pouvoirs publics peuvent
facilement dans server, c'est la surveillance de la faillite (ou les
indicateurs a lors, indirects, imparfaits à propos des prêts mal
en point). La difficulté vient de ce que, une fois la banque en
faillite, il est trop tard pour prélever une taxe : les actifs
subsistants sont insuffisants pour payer les dépassants sans même
peser à payer une autre amende à l'Etat. Dans certains cas, il
reste un résidu pour les propriétaires de la banque, en
particulier lorsque la banque s'est arrêtée faute du Capital
adéquat plutôt qu'à cause d'une faillite réelle.
Dans ce cas il y aurait un sens à faire payer une amende par la banque
à l'Etat : une telle pénalité préviendrait une
trop forte prise de risques.
Pour renchérir, en RDC, en cas de faillite de banque,
pour ne pas amenuiser d'avantage la confiance du public dans les banques et ne
pas pénaliser inutilement des épargnants, certaines mesures
furent étudiées au niveau de la banque centrale afin de
rembourser les déposants. Il s'agissait de mettre en placer un
système de garantie mutuelle des dépôts par lequel les
banques commerciales pourraient garantir le remboursement des fonds
déposés par leur clientèle44(*).
En fait il y a de nombreux autres objectifs à la
politique de régulation visant d'autres défaillances du
marché45(*) :
En particulier, la concurrence pour prêter aux petites
et moyennes entreprises, est souvent restreintes, la consolidation des banques
en relation avec la réduction de la concurrence est une façon
d'accroitre le profit des banques ; un rôle important un
système concurrentiel ;
Les consommateurs (les emprunteurs) sont souvent mal
informés et les préteurs (les banques) essaient souvent d'en
profiter. L'Etat doit assumer un important rôle de protection du
consommateur ;
Certains groupes de population sont mal de servir par le
marché, ce peut être à cause d'une ligne rouge ; les
banques ne prêtent pas à ceux qui assureraient le meilleur
rendement social mais à ceux doit elle escompte le meilleur profit.
Par ailleurs, les conflits d'objectifs est évident:
nous savant comment créer un système bancaire qui ne ferait
jamais (ou Presque) faillite, simplement en lui imposant d'investir les
dépôts en bans du trésor46(*). Mais de façons analogues, nous pouvons, en
réduisant la concurrence, augmente les profits des banques et par
là, diminuer les probabilités de banqueroute (améliorer la
sécurité et la santé du système bancaire). Aussi
lorsque nous nous concentrons sur la régulation prudentielle, nous ne
pouvons faire l'impasse sur les objectifs du système bancaire et les
autres finalités d'une régulation par l'Etat.
II.4.1. La régulation
bancaire en RDC
En RDC, la régulation des institutions bancaires et
non bancaire est régit par les textes suivants (que vous pouvez
consulter dans le numéro spécial du journal officiel de mai
2002)
Loi n° 002/2002 du 02 février 2002 portant
dispositions applicables aux coopé ratines d'épargne et de
crédit ;
Loi n° 003/2002 du 02 février 2002 relative au
control des établissements de crédit ;
Loi n°005/2002 du 07 mai 2002 relative à la
constitution, à l'organisation et au fonctionnement de la banque
centrale du Congo.
La loi n°003/2002 du 2 février 2002 est venue
remplacer l'ordonnance - loi n°72 - 004 du 14 janvier 1972, dite
« loi bancaire », relative à la protection de
l'épargne et au control des intermédiaires financiers.
Elle définit désormais un cadre unique couvrant
l'ensemble des activités du secteur financier dont certains
échappaient aux dispositions de l'ordonnance - loi
précitée. De ce point de vue, elle subdivise les
opérations de banque en trois catégories distinctes, à
savoir :
La réception des fonds au public.
Les opérations de crédit et
Les opérations de paiement et la gestion des moyens de
paiement.
La nouvelle « loi bancaire » regroupe,
sous le vocable nouveau d' établissement de crédit ,
les entreprises limitativement identifiées ci - âpres :
Les banques.
Les coopératives d'épargne et crédit
Les caisses d'épargne
Les institutions financières
spécialisées
Les sociétés financières.
En même temps que le législateur réserve
le monopole de la réalisation de banque aux seuls établissements
de crédit, il instaure une protection contre l'usage abusif des termes
banque, coopérative d'épargne et de crédit, caisse
d'épargne, société financière, institution
financière spécialisée.
Et selon cette même loi bancaire, les
établissements de crédit sont tenus, avant d'exercer leurs
activités, d'obtenir l'agrément de la banque centrale. Cet
agrément est subordonné à certaines conditions de fond
dont l'existence et la réunion sont contrôlées par la
banque centrale lors de l'instruction de la demande d'agrément. Ces
conditions sont d'ordre juridique et économique.
Les conditions d'ordre juridique sont :
Les banques doivent être constituées sous la
forme de société, par actions à responsabilité
limitée
Elles doivent justifier d'un capital minimum
libéré déterminé par la banque centrale ;
Ses dirigeons ne doivent pas être frappés pas
l'interdiction professionnelle.
Les conditions d'ordre économique portent sur
l'existence d'un besoin économique évident justifiant
l'implantation de l'Etablissement de crédit ainsi que
l'adéquation des moyens techniques et financiers au programme
d'activité. Il y a également l'obligation pour la banque centrale
de éviter s'assurer de la crédibilité des promoteurs pour
éviter notamment l'introduction dans le circuit financier des capitaux
d'origine criminelle.
Le retrait d'agrément est prononcé par banque
centrale. Il entraine la radiation de la liste des Etablissement de
crédit.
La nouvelle loi bancaire prévoit la mise en place d'un
ou de plusieurs systèmes de protection de dépôts en vue de
préserver l'intégrité de système financier lorsque
la situation d'un Etablissement de crédit en difficulté l'exige.
L'objectif vise est de limiter la probabilité de retraits massifs. Cette
même loi bancaire consacre la pratique de mise à l'index. A
coté des sanctions pénales, elle prévoit une batterie de
sanctions disciplinaire pour contribuer à l'assainissement au
système financier et à la sécurisation des
épargnants. En fin, obligation est faits à tout
établissement de crédit de dotés en qualité de
commissaires des personnes physique ou une personne morale, ceux parmi les
commissaires aux compte agrées par la banque centrale.
CHAPITRE III. LES NORMES
PRUDENTIELLES
En réaction aux erreurs de gestion, l'instauration de
normes prudentielles dans le système bancaire a débute dans les
années 80, sous l'impulsion d'autorités supranationale
(comité de bale de, CEE,...).
Ce dispositif fixe un certain, nombre de contraintes aux
établissements de crédit dans le but d'assurer leur
solvabilité et leur liquidité. Ces réglés, qui sont
devenues de plus en plus contraignant, devraient permettre aux
établissements de crédit de mieux connaitre et gérer les
risques qu'ils assument.
Cette présentation de normes est de donner un
aperçu suffisamment complet, les définitions de ces règles
sont données avant tout pour rendre compte des contraintes qu'elles
imposent à la gestion de bilan.
Par ailleurs dans tous les pays du monde, les
établissements financiers doivent respecter des normes de gestions.la
nécessité de celles - ci pour assurer la sécurité
de la clientèle n'est apparue que très progressivement au cours
du 19éme siècle.
III.1. Le capital
minimum
Le capital comprend, pour l'application de cette règle,
les éléments suivants :
- le capital social
- les resserves dont la distribution est prohibées
- les ressources qui peuvent leur être assimilées
Tous les établissements assujettis sont tenus d'avoir
un capital. Cette obligation est bien sûr moins contraignante que celle
du ratio de solvabilité, qui tient compte des risques
pondérés. Le capital minimum représente une forme de
garantie pour les déposants. C'est la première condition de
solvabilité de l'établissement.
« Les banques sont tenues, au moment de leur
inscription sur la liste des banques agréées, de disposer d'un
capital libéré a concurrence d'un montant minimum de USD 5
million fixé par la banque centrale du Congo (BCC) ».
Le montant constitue un plancher et l'institut
d'émission, au moment de l'agrément d'une banque, se
réserve le droit d'exiger plus en fonction des prévisions
d'activités lui soumises.
Toute banque doit justifier à tout moment que son actif
excède effectivement d'un montant ou moins égal au capital
minimum le passif dont il est tenu en vers les tiers.
III.2. Les fonds propres
Les fonds propres constituent un élément
essentiel de la solvabilité d'un établissement financier. Ils
sont le dernier recours en cas de difficultés dues à des pertes
qui ne pourraient être absorbées par les bénéfices
courants ou les provisions. Ils sont donc à ce titre le gage ultime des
créanciers.
Au sens de la présente instruction n°14 en annexe,
les fonds propres des banques sont constitués par la somme.
2.1.8 Des fonds propres de base (noyau dues)
2.1.9. Des fonds propres complémentaires.
III.2.1. La
nécessité des fons propres prudentiels
La raison d'être des fonds propre est donc de pouvoir
couvrir des pertes maximales probables aux quelles un établissement de
crédit peut être confronté. Grâces à filet de
sécurité, l'établissement est lui - même
protégé contre des situations extrêmes dont il pourrait
être retenu mais, plus fondamentalement, c'est le système
financier dans son eux qui est une munisse contre le risque de
défaillances en chaine de nombreux établissements, le risque
systémique47(*).
La gestion d'actif et du passif de la banque est primordiale
dans la mesure où elle permet la stabilité de la banque. Si on
s'intéresse plus particulièrement au passif de la banque, du
point de vue des banquiers, les fonds propres ont essentiellement trois
fonctions, financer les investissements, couvrir les pertes prévues ou
imprévues, assurer la confiance des dépassants ou des autres
bailleurs de fonds. A ces trois fonctions principales s'ajoutent aussi des
fonctions plus pratiques liées à l'exigence juridique d'un apport
de fonds propres indispensable à la création d'une banque et
à l'utilisation des capitaux propres par les propriétaires comme
base de calcul de distribution des profits48(*), du point de vue de la régulation s'attachant
au niveau macro économique, les fonds propres ont deux fonctions :
éviter le risque systémique(une menace de destruction de la
confiance dans les structure des évaluations financières) et
atténuer les inégalités concurrentielles existant entre
les banques internationales49(*). C'est ainsi que la question, du niveau des fonds
propres bancaires se posent.
En effet, la banque doit avoir des fonds propres suffisants
pour faire face aux risques qu'elle en court.
De ce point de vue, plus les fonds propres sont importants et
plus sa situation est confortable. Plusieurs éventualités
justifient d'ailleurs de dispose d'une marge de sécurité
significations : faire face à des risques exceptionnels, être
en mesure de réaliser des opérations de croissance non
programmées ou de profiter d'opportunités de marché,
conforter la confiance du marche et des clients... si en Revenge les fonds
propres sont surdimensionnés, c'est que le capital n'est pas
utilisé de façon optimale. Dans ces conditions, un
établissement bancaire se doit de déterminer le niveau de ses
fonds propres, en étant à la fois à l'insuffisance et
à l'excès.
III.1.2.2. Le
théorème de Modigliani et Miller50(*).
L'évaluation de la théorie sur la structure
financière a été longuement dominée par celle de la
pensée économique. En effet, tout débat sur le niveau
optimal de ratio des capitaux propres trouve son origine dans le
théorème M & M (1951)50(*).
Selon ce modèle de base, c'est la taille globale du
flux du cash flow qui détermine la valeur d'une firme et non la
répartition de ce flux entre les actionnaires et les détenteurs
de la dette. En conséquence, la valeur de la firme est
indépendante du ratio dette/ capitaux propres, donc de sa structure de
financement. Ce théorème est valable dans un marché
parfait et dans sa version originale, il ne distingue pas les banques des
autres firmes. Miller (1995) démontre que le théorème de M
& M s'applique aussi aux banques, en assimilant simplement les
dépôts à la dette.
Il montre que les banques, se conformant aux directives de la
régulation, ont payé aux déposants des
intérêts nuls durant plusieurs années. Dans la pratique,
les banques ont effectué plusieurs transactions aux tarifs
réduits, ce qui représente aussi un avantage pour les
déposants. En se penchant sur le capital propre, Miller admet qu'il est
impossible, dans la pratique, d'avoir une banque qui opère 95% de fonds
propres et seulement 5% de dépôts. Cela est en contradiction avec
les résultats du théorème sus mentionné mais se
bien lu, si un théorème était pris à la lettre, il
ne s'appliquerait dans aucune situation. Les exigences en capitaux propres sont
efficaces et elles représentent actuellement les moins couteux dans le
cadre de la surveillance bancaire51(*).
Les banques agrées existantes doivent veiller en
permanence à ce que leur fonds propres prudentiel leur assure le niveau
de solvabilité requis.
III.3. La notion de
solvabilité
Il a pour objectif d'assurer la solvabilité des
établissements de crédits et, via le ratio COOKE des
établissements du monde entier, en réalisant une
adéquation des fonds propres par rapport aux risque. Le ratio est un
rapport entre un numérateur représentatif des fonds propres et un
dénominateur représentatif des engagements de risques
comptabilisés au bilan et ou hors bilan.
Il remplace l'ancien dispositif de contrôle des risques.
Le taux minimum à atteindre pour ce nouveau ratio est de 8%.
Au sens de l'instruction n°14, les banques sont tenues,
dans la gestion de leurs ressources, de respecter un rapport de 25% minimum
entre les fonds propres et le total des risques bancaires repris à
l'article 6.
Le ratio de solvabilité impose une couverture en fonds
propres des risques de marché. Les risques de marché
découlent pour un établissement de crédit, de
l'évolution défavorable du prix d'actifs négociables qu'il
détient dans sa porte feuille de négociation, sans que cette
évolution soit due à la dégradation de la
solvabilité de l'émetteur de l'actif. Ils comprennent52(*) :
Le risque de taux d'intérêt (une bourse de
degré de la valeur de marché de l'obligation détenue).
Le risque de change (position de change d'un
établissement solde entre ses créances et ses engagements en
devises).
Le risque des positions sur actions (risque
d'évalué défavorable du cours des actions et d'actifs
assimilés figurant dans le porte feuille - titre de banque)
Et le risque de règlement - contre partie,
c'est-à-dire le risque de défaut de livraison du partenaire
à une opération de marché.
L'évaluation imprévisible de ces
paramètres peut, tout, comme le risque au crédit, engendrer des
pertes sur les positions prise et de compromettre gravement la
solvabilité des établissements de crédit, d'où les
exigences complémentaires de fonds propres.
Dans la pratique congolaise cependant, on utilise
généralement le ratio de liquidité et celui de
trésorerie.
III. 3.1. Le ratio de
solvabilité : moyen d'attribution
du choix de contrôle
On suppose que le niveau du revenu du court terme est le seuil
en dessous duquel le contrôle est transféré des
actionnaires aux dépassants. Soit, d le niveau de la créance des
dépassants et F1 la valeur comptable des fonds propres à la fin
de la période 1(F1= V+=D). On peut alors construire, à partir du
couple (V, D), un ratio minimal de solvabilité en deçà
duquel le droit de contrôle reste aux actionnaires53(*).
K min = F1/ = (V+-D)/
En dessous de ce seuil, de juge que les ménagers n'ont
pas fait assez d'effort pour octroyer des crédits de qualité.
Dans un tel contexte, on peut tout d'bord en visage une recapitalisation de la
banque jusqu'au seuil de solvabilité règlementaire (K
min), ce qui maintient le contrôle aux actionnaires. D'autre
solution consiste à transférer le contrôle vers les
déposants qui, contrairement aux actionnaires, ont tout
intérêt à interférer dans la gestion de la banque,
toute donnée la concavité de la structure de leur revenu.
Cependant, les dépassants sont de petites tailles
(financière) et nombreuses. Il en résulte des comportements de
passager clandestin qui peuvent explique qu'ils soient mal informés
quant à la gestion menée par la direction de la banque. A ce
moment là, on peut estimer que le régulateur, plus à
même d'évaluer le ratio de solvabilité (K), doit se
substituer aux petits dépassants afin de mener une intervention
rigoureuse contre le management.
III.4. Le ratio de
liquidité
Le ratio de liquidité, l'une des normes de gestion les
plus anciennes, a pour objectif d'assurer que les établissements de
crédit peuvent faire face aux demandes de remboursement des
dépassants.
Cette norme est satisfaire lorsque le ratio de
liquidité est supérieur ou égal à 100%.c'est
à dire lorsque les disponibilités remboursables à vue ou
dans un délai d'un mois.
La définition des liquidités et des
exigibilités retenue pour le calcul du ratio de liquidité
obéit à des règles strictes clairement
précisées par la réglementation bancaire. Les
autorités de tutelles jugeant insuffisant le ratio de liquidités
concernant le mois à venir, ont ajouté des ratios
prévisionnels sur l'année à venir. Construits sur le
même principe, que le ratio de liquidité, ils concernent les
périodes suivantes :
les deux mois suivant le mois à venir
le trimestre suivant les trois mois à venir
le semestre suivant le semestre à venir.
Ainsi, les banques doivent s'assurer qu'en respect au premier
ratio, les liquidités des deux mois suivant le mois à venir est
supérieurs ou égales aux exigibilités concernant ces deux
mois.
En fonction de l'instruction n°14, les banques sont
tenues, dans la gestion de leurs ressources et emplois en monnaie nationale,
de respecter un rapport minimum de 80% entre le total aux disponibilités
et le total des ressources a vue tels que repris à l'article
n°14.
Ce ratio a pour but d'obliger les banques à
conservent suffisamment d'actifs liquides ou immédiatement en vue, en
vue de faire face à d'éventuelles retraits de fonds des
déposants.
Cela signifie que les emplois à moins d'un mais doivent
être égaux aux ressources à moins d'un mois.
En autre, les établissements doivent établir des
ratios prévisionnels à 3 mois, 6 mois et son communiquer à
l'organe de contrôle ou de surveillance.
III.5. La division des
risques
La règle de divisions des risques vise à
éviter une trop forte concentration des risques sur un seul
bénéficiaire, ou sur un seul groupe de
bénéficiaires, qui en cas de défaillance, risquerait
d'entrainer l'établissement dans leur sillage. La règle est
basée sur une double contrainte :
L'ensemble des risques (clientèle et interbancaire) sur
un même bénéficiaire ou sur même groupe, ne doit pas
excéder 25 % des fonds propres de l'établissement.
L'ensemble des risques pris sur les
bénéficiaires qui dépassent individuellement 10% des FP de
l'établissement.
Ce ratio a deux risques associés à cette
transformation :
La première est le risque d'illiquidité,
c'est-à-dire l'éventuelle impossibilité pour la banque de
rembourser les dépôts à court terme immobilisés dans
des prêts à long terme. Le second est le risque de taux, c'est -
à - dire l'éventuelle augmentation du prix -des
dépôts alors que le taux de prêts à long terme
resterait inchangé.
En corollaire à l'instruction n°14, les banques
doivent justifier à tout moment que :
Le montant total des risques en courus sur un même
bénéficiaire n'excède pas 30 % ou leurs fonds propres.
Le montant total des risques en courus sur les
bénéficiaires dont les risque dépassent pour chacun
d'entre eux 15 % des fonds propres des titre banque n'excède pas le
double de ces fonds propres.
III.6. La surveillance des
positions de change
Chaque banque doit disposer d'un système de mesurer de
surveillance et de contrôle des opérations de change. Elle doit
dégager, dans chaque devise :
- la position structurelle, avec les éléments
stables : dotation des succursale, immobilisations, titres
d'investissement
- la position opérationnelle, avec des autres
éléments actifs et passifs circulants, hors-bilan,
L'ensemble de position structurelle et position
opérationnelle donne la position globale. Cette position est
qualifiée courte lorsque les dettes extérieures excèdent
les avoirs de longue dans la situation inverse.
Les ratios suivants sont à respecter (en fin de
journée)
III.7. Ratio de
trésorerie54(*).
Il indique le rapport entre les encaisses des banques et les
dépôts. Le coefficient maximum autorité se situer à
7 %. Au delà, les banques doivent verser le sur plus à la
banque centrale du Congo et constituer ainsi des réserves obligatoires.
Si non, elles risquent d'en courir des pénalités. Compte terme de
la conjoncture économique actuelle, caractérisée par la
pénurie de billets de banques, celles - ci accusent les variantes de
2à 3% seulement.
S'agissant du ratio de liquidité, le seul maximum
autorisé s'élève à 60%.
Ce dernier ratio, tout comme celui de trésorerie, est
utilisé par la banque centrale pour le calcul des réserves est
obligatoire.
III.8. La liquidité
bancaire
La liquidité bancaire est généralement
considérée comme étant « la capacité
à faire face à ses obligations de trésorerie suivant leur
échéance « et est définie de deux
façons : la littérature bancaire a tout d'abord retenu une
définition étroite de la liquidité, également
appelée « liquidité de financement ».
Cette notion recouvre la liquidité (c'est-à-dire les
espèces ou les actifs susceptibles d'être convertis rapidement en
espèces et détenus à cet effet) nécessaire pour
satisfaire les demandes de retraits de fonds à court terme
émanant des contre parties ou pour couvrir leurs
opérations55(*).
Cette dimension de la liquidité est vraisemblablement
prédominante dans le cadre de l'activité de transformation
telle qu'elle est traditionnellement pratiquée par les banques.
Pour renchérir, Déhove, entent par
liquidité des banques (LB) c'est la somme des dépôts des
banques au près des autres intermédiaires financiers56(*) :
- les billets en caisse,
- les avoirs au trésor
- les réserves au près de la BCC, y compris les
réserves obligatoires, d'où, avec les notations de notre
maquette :
LB=RES
Or RES=OD+T+REI-B.
RES= réserves aux banques à la BCC
OD= or et devises
T= concours nets de la banque au trésor
RE f = refinancements des banque auprès de la BCC
B= billets en circulation.
Ainsi, la liquidité bancaire
s'améliore :
Lorsque la banque achète de l'or et des divises quand
il ya une entrée de divises.
Lorsque le trésor public accroit sa dette
monétaire, c'est-à- dire lorsque la banque augment ses concours
au trésor.
Lorsque les prêts aux banques, via le refinancement,
s'élever :
Lorsque la demande de billets des particuliers diminue.
III.9. Risque
d'illiquidité
Les premiers symptômes d'une crise de liquidité
affectant le système, bancaire se manifestent généralement
par un déficit dans le bilan d'une banque57(*).
Le risque de liquidité, s'il se
concrétisé dans le cas d'un établissement qualifie de
« systémique », peut en trainer un
phénomène de contagion et mettre en danger la stabilité
macroéconomique et financière
La littérature récente relative aux crises de
liquidité et aux crises bancaires a unis en évidence plusieurs
facteurs essentiels à l'origine des défaillances contagieuses au
niveau des établissements financiers.
Parmi ces facteurs, on peut citer58(*) :
La capacité limitée des marchés
financiers à absorber les cessions d'actifs (aller et gale, 2002, 2004,
2005) ;
L'inefficacité des mécanismes qui entrent en
action lorsque les actifs Doivent être liquidés (Diamond et rayau,
2000) ;
La force des interactions directes au niveau des bilans
(cifmentes ; 2002, Eich Berger et Summer, 2005)
Et les phénomènes liés aux variations des
prix des actifs. la valorisation du porte feuille d'actifs à la valeur
de marché peut entrainer des cessions d'actifs androgènes et
aboutir à des défaillances contagieuses. Dans ce contexte, les
exigences en matière de liquidité peuvent, à la
différence des exigences au fonds propres, se révéler
efficaces pour éviter ces défaillances.
Dans l'ensemble, la littérature et l'expérience
pratique montrent que les épisodes d'instabilité au niveau des
banques et de marché sont rares mais potentiellement dommageables.
Même si la réglementation et la surveillance ont pour mission de
garantir que les fonctions de gestion de la liquidité et de risque des
banques (contribuent constamment à la stabilité
financière, il n'est pas toujours possible d'éliminer ex ante les
risques d'instabilité. Dans ces cas - là, seules les banques
centrales sont en mesure de fournir de la liquidité lorsque cela est
nécessaire.
L'approche fondée sur la liquidité visant
à comprendre les crises financières au travers les fluctuations
des prix des actifs a été développée de
façon détaille par F. aller et D. gale. Dans le cas de
marchés incomplets, les institutions financières peuvent
être contraintes de vendre des actifs pour d'obtenir de la
liquidité. L'offre et la demande de liquidité étant
inélastiques à CT, une incertitude global, même limiter
peut entrainer des variations importantes des prix des actifs.
III.10. Les
conséquences des règles prudentielles
Les règles prudentielles ont pour dessein de
prévenir le risque de faillite bancaire dont on devine le
caractère potentiellement dévastateur pour l'économie
mondiale. En imposant des normes de fonds propres, les comités de Bale
contraint l'établissement de crédits ont proportionné leur
activité risquée au montant des fonds propres dont ils disposent.
Les banques sont donc confrontées à un dilemme ; renforcer
leur structure financière et leurs capitaux ou de réduire leur
activité.
Cet impératif de sécurité a toute fois
des conséquences non négligeables sur la gestion au quotidien des
banques.59(*)
Dans la mesure où les fonds propres émanent pour
l'essentiel de nouveaux apports de la part des actionnaires ou aux
bénéfices mis en réserve, la réglementation soumet
les banques à des exigences accrues de rentabilité.
Les banques vont naturellement chercher à
développer les activités nécessitant le moins de fonds
propres, qui ne sont pas toujours les moins risquées.
Puisque les exigences prudentielles vont être
allégées par les méthodes les plus avancées dans la
mesure des risques, il n'est pas douteux que les banques seront incitées
à mettre en place leur propre système de notation interne pour
évaluer leurs risques et déterminer elles-mêmes leur
couverture en fonds propres.
III.11. Impact et limites
de la réglementation
Le premier objectif des autorités de tutelle a
été de porter les fonds propres des établissements de
crédits à un niveau conforme au risque de contre partie auquel
ils sont soumis. Grâce à la création du ratio COOKE et du
ratio de solvabilité, c'est objectif a pu être atteint.
En effet, depuis la fin des années 2006-2007, une
augmentation sensible des fonds propres de banques congolaise a pu
constatée.
L'effort des établissements s'est d'abord porté
sur l'accroissement des fonds propres, complémentaires, puis leur
comportement s'est progressivement modifié, à la suite, à
augmenter leurs fonds propres de base. Deux raisons essentielles expliquent ce
changement d'attitude : d'une part, le montant des fonds propres
complémentaires est limité à 100% de celui des fonds
propres de base ; d'autre part, certains instruments de fonds propres
complémentaires ont vu leur coût augmenter.
Par ailleurs, en imputant un coût en fonds propres
à chaque opération de crédit, le ratio de
solvabilité a eu pour effet d'inciter les banques à optimiser
l'utilisation de leurs fonds propres.
Deux orientations de gestion ont été
privilégiées :
-L'optimisation couple risque rentabilité.
La réglementation confère aux
éléments du bilan et hors bilan un coût en fonds propres
qui est fonction du risque qu'ils génèrent. Les gestions noires
de bilan ont donc privilégié les actifs peu ou pas consommateurs
de fonds propres, détournant ainsi les banquiers de leur fonction
traditionnelle d'intermédiation-transformation, jugée trop grande
consommatrice de fonds propres.60(*)
La prise de conscience des banques vis-à-vis du couple
risque- rentabilité a eu par ailleurs, deux efforts positifs importants.
Prenant la mesure, l'importance des risques qu'elles portent, les banques ont
d'abord admis la nécessité d'une allocation nationale des fonds
propres en fonction des risques et des rendements attendus. Elles ont admis en
outre que leur solvabilité, et donc la rentabilité de leurs
opérations, est une condition nécessaire à la
sécurité de l'ensemble du système financier.
Le développement des activités exclues du champ
de la réglementation.
Les choix stratégiques ont amené les banques
à privilégier les activités de marché, et pour
ceux, la hausse du coefficient de capital sur les opérations classiques
a réduits leur effet de levier. Les banques ont donc
privilégié les opérations pour lesquelles l'effet de
levier n'avait pas diminué. On a alors assisté à un
accroissement des opérations bancaires de hors bilan dont la plupart
sont représentées par des transactions d'instruments de gestion
des risques de taux et de change.
Dans la même optique, les banques ont
privilégié les activités pour lesquelles leur analyse
interne de risque était plus avantageuse que celle des autorités
des tutelles. Dès lors, la prise en compte de risque dans les normes
peut apparaître grossière et le mode de pondération, retenu
dans, les ratios Réglementaires, inadapté. Les choix
réalisés pour l'élaboration des normes trouvent cependant
leur gratification en raison du caractère international de la
réglementation
CHAPITRE IV. LES BANQUES
COMMERCIALES FACES A LA CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE
Le monde bancaire et financier aux dernières
années a considérablement évalué :
Autrefois les marchés financiers étaient
règlementés nationalement (contrôle des changes,
contrôle du crédit et de la masse monétaire, ...) et
cloisonné (marché boursier, marché monétaire,
marché obligataire). Sous l'influence du FMI et de la banque mondiale
(consensus de Washington en 1989), ainsi que de la communauté
européenne (les « quatre libertés » de l'acte
unique, 1986) les marchés ont subis une triple évolution (parfois
nommé les trois D)
- déréglementation, abolition du contrôle
d'échange et de restriction aux
mouvements de capitaux ;
- désintermédiations ou accès direct des
opérateurs aux sources de financement sans passé
nécessairement par les banques (la démocratisation des
financements);
- décloisonnement c'est-à-dire éclatement
des compartiments.
Une nouvelle logique financière s'est instauré,
se traduisant au de la des aspects géographiques, c'est pourquoi les
spécialistes parlent plutôt de globalisation financière que
simplement de mondialisation. Cette globalisation financière a
favorisé le financement des entreprises, mais contrairement à la
logique industrielle, qui privilégie les courts termes.
La sophistication des marchés financiers s'est
considérablement accrue, permettant un libre accès aux capitaux
(démocratiser l'action au financement), une
désintermédiation des acteurs entre les investisseurs et les
emprunteurs des capitaux au travers des bourses et du marché.
Instruments financiers de dérivés de taux ou d'action, se sont
progressivement substitués au traditionnel crédit pour subvenir
au financement de l'économie et de crédits sont eux-mêmes
devenus négociables, « titrisables »,
transformés en titre accentuant la volatilité du marché,
leur sensibilité aux variations d'aléas externes. Les banques
sont devenues aussi des « braqueurs de dettes ».
La libéralisation financière a deux effets sur
l'environnement des banques :
- elle favorise le développement des marchés
financiers et entraine un accroissement de pressions concurrentielles sur les
banques. Subissant une baisse de rendement de leurs opérations
traditionnelles (collecte des dépôts et distribution des
crédits), les banques tentent de compenser cette érosion en se
tournant vers des opérations à effets de levier et à
rendements élevés de nature spéculative. Les banques et le
système financier, mal contrôlés par des dispositifs de
supervision prudentielle inadaptés, sont fragilisés par ces
prises de risque excessives qui aboutissent à l'émergence des
bulles spéculatives et à une accélération de la
création monétaire. La crise du système bancaire et
financier apparait comme un processus d'ajustement permettant de corriger le
déséquilibre macroéconomique qui s'est produit à la
suite de la libéralisation financière.
Source : Miotti l. et plihon, D.
Libéralisation financiere, speculation et crise bancaire,
économie internationale 2001/1, n°85, p3-36
IV.1. Effondrement
Défaillance des emprunteurs à partir de 2006,
plafonnement de l'immobilier, la valeur des bien gagés ne couvre lus les
créances entraine l'incapacité des ménages à
honorer leurs traites.
- Propagation sur le marché financier suite à
premières défaillances. Ebranlement de la confiance entraine la
perte de la valeur des titres rapidement effondrée sur le marché
secondaire
- Pertes réelles ou potentielles auprès des
détenteurs de titres dont les banques, les fonde d'investissement du
monde entier, faillites spectaculaires, recapitalisation massives, intervention
des gouvernements.
- Ebranlement de la confiance entre établissements
financiers, puis entre déposants et leurs banques, crise de
liquidité, crise du crédit, effondrement des bourses, du prix des
matières premières etc.
-Remise en cause du système financier
IV.2. L'instabilité
du secteur bancaire
IV.2.1. La panique bancaire
Les banques jouent un rôle majeur sur les marchés
financiers parce que qu'elles sont bien placers pour s'engager dans des
activités de production d'information qui facilitent l'investissement
productif.la condition des bilans des banques a beaucoup d'importance pour
offrir de prêts.si le banques souffrent d'une détérioration
de leurs bilans et subissent par conséquent une concertation importante
de leur capital, il y aura moins e ressources à prêter et les
crédits bancaires diminueront.la contraction du crédit provoque
lors une baisse de la dépense d'investissement, ce qui ralentit
l'activité économique.
Si la détérioration des bilans des banques est
suffisamment grave, elles connaissent de défaillances, et la contagion
peut s'étendre d'une banque à une autre jusqu'au point où
même des banques saines et solides rencontrent des difficultés.
L'enchainement des défaillances bancaires qui en résulte est
connu sous le nom de panique bancaire
IV.2.2. L'asymétrie
d'information et la crise financière
L'asymétrie d'information entraîne deux types de
problèmes : l'anti sélection qui survient avant la
transaction, et le risque moral qui se produit après la transaction.
L'anti-sélection renvoie au fait que les mauvais risques de
crédit sont ceux qui ont le plus de chance d'être financé
par des prêts, et le risque moral renvoie à la situation où
l'emprunteur s'engage dans des activités indésirables du point de
vue du porteur.
Généralement, dans une panique bancaire, la
source de la contagion est l'asymétrie d'information.les
déposants craignant pour la sécurité de leurs
dépôts, s'il n'existe pas de dispositif d'assurance
dépôts et ne connaissant pas la qualité des portefeuilles
des banques, se mettent à retenir leurs dépôts dans une
proportion suffisante pour provoquer la défaillance bancaire.la faillite
d'un grand nombre de banques sur une brève période de temps
signifie que la production d'information sur les marchés financiers est
dégradée ,et par conséquent l'intermédiation
financière par le secteur bancaire risque d'être interrompue.
La chute des prêts bancaires pendant une crise
financière diminue aussi l'offre de fonds aux emprunteurs, ce qui
relève les taux d'intérêt. Le résultant d'une
panique bancaire est un accroissement de l'anti-sélection et du risque
moral sur le marché du crédit.ces problèmes sont de nature
à provoquer une baisse accentuée des prêts destinés
à financer des investissements productifs, ce qui provoque une
contraction encore plus grave de l'activité économique.
IV.2.3.
Détérioration du bilan de banque et crises financière
Beaucoup de pays émergents ont connu des crises
financières ; les plus graves ont été la crise
mexicaine qui a commencé en décembre 1994, la crise des pays
d'Asie du sud est qui a débuté en juillet 1997, et la crise
argentine qui a commencé en 2001. Un facteur important qui a
provoqué les crises financières du Mexique et de l'Asie du sud
est la détérioration du bilan des banques en raison de
l'accroissement des pertes sur les prêts distribués. Lorsque les
marchés financiers ont été
déréglementés au début des années 1990 dans
ces pays, une vive expansion du crédit s'en est suivie ; au cours
de laquelle les prêts bancaires au secteur privé non financier se
sont fortement accrus.
En raison des faiblesses de la supervision bancaire et de la
réglementation, ajoutées, à un manque de savoir faire dans
l'examen des comptes et la surveillance des emprunteurs par les institutions
bancaire, des pertes sur les prêts ont commencé à
s'accumuler, provoquant une érosion de la valeur nette des banques (de
leurs fonds propres). Le résultat de cette érosion a
été la diminution des ressources que les banques pouvaient
utiliser, et cette pénurie a conduit finalement à une contraction
de l'activité économique.
L'argentine a aussi connu une détérioration des
bilans bancaires qui a conduit à la crise financière, mais la
source de cette détérioration a été très
différente. A l'opposé du Mexique et des pays de l'Afrique du sud
est, l'Argentine avait un système bancaire convenablement
surveillé et il ne s'y est pas produit de boom de crédit avant la
crise. Par ailleurs, en 1998, l'Argentine est rentrée en
récession, ce qui a conduit à des pertes sur les prêts
distribués. Cependant, c'est principalement le déficit
budgétaire de l'Etat argentin qui a provoqué la
détérioration des bilans bancaires. Pour résoudre ses
problèmes financiers, le gouvernement argentin forçait les
banques à absorber d'importants volumes de titres de dette publique.
Quand les investisseurs ont perdu confiance dans la capacité du
gouvernement argentin à assurer le service de sa dette et le
remboursement des échéances, le prix de cette dette s'est
fortement accru, provoquant des graves pertes dans les bilans des banques
commerciales. Cet affaiblissement des bilans bancaires, comme au Mexique et en
Asie du sud est, a contribué à une contraction de
l'activité économique. Parallèlement le taux
d'intervention bancaire, qui exprime le rapport D/L, est passé de 3,54
en 1995 à 1,58 en 1997. Ce taux d'intermédiation bancaire
à favoriser les dépôts à partir des crédits
et à entretenir un processus cumulatif de l'intermédiation.
Tableau N°1. Evolution du taux
d'intermédiation bancaire (en milliers de dollars
Américains)
|
1965
|
1970
|
1975
|
1980
|
1985
|
1990
|
1994
|
1997
|
Total dépôts (D)
|
67748
|
239306
|
651902
|
559339
|
216899
|
6251216
|
216200
|
90476
|
Total crédits (L)
|
19136
|
251326
|
1030378
|
665
|
324
|
587
|
168
|
57237
|
Ratio D/L
|
3,54
|
0,95
|
0,63
|
0,84
|
0,67
|
1,23
|
1,29
|
1,58
|
Source: kabuya k, op. cit. p.35.
Source : Tableau
N° 1.
IV.3. Les causes de la
crise bancaire
Dans une économie remarquable, Firmin koto Ey'Olanga a
montré que la crise bancaire au Congo procédait de plusieurs
causes : les distorsions structurelles, les comportements pervers des
groupes sociaux ainsi que « l'in orthodoxie » des
politiques gouvernementales, qui ont provoqué la crise
économique. Celle-ci a pris la forme d'une grave baisse
d'activité qui a amené les banques à réduire
progressivement leurs propres activités. D'où, apparition des
ruptures dans le processus d'intermédiation.
Un point important à souligner est que les politiques
gouvernementales mises en oeuvre n'ont pas seulement provoqué des
perturbations des prix de la production, elles ont également
entrainé un changement dans l'évolution de certaines variables
monétaires comme les réserves obligatoires et le taux
d'intérêt. Le phénomène de décote de la
monnaie scripturale par rapport à la monnaie fiduciaire trouve
également ses causes premières dans ces politiques.
Parmi les causes immédiates de la crise bancaire, il y
a lieu de relever l'interaction de plusieurs comportements dont celui
de :
- L'état en manière de politique
budgétaire ;
- La banque centrale en matière de financement des
opérations financières du Trésor public
- Les banques commerciales dans leurs politiques d'octroi des
crédits ;
- Le public en matière de détention de richesses
sous formes de dépôts.
Le schéma ci-dessous en résumé la chaine
de causalité :
Le déficit budgétaire de l'Etat est
financé dans une très large mesure (plus de 95%) par
création monétaire (1) ;
La création monétaire entraine l'éviction
du crédit à l'économie au profit du crédit à
l'Etat (2) ;
L'expansion monétaire (3) et une forte circulation
fiduciaire hors banque (4) génèrent l'hyperinflation et la
dollarisation (5) ainsi que la baisse des activités productives (6).
Tandis que la forte circulation fiduciaire hors banque du
crédit à l'économie amène les banques au
rationnement des liquidités (7 et 8)
Les perturbations macroéconomiques
précédentes conduisent à une contraction des
dépôts des crédits bancaires (10, 11, 12, 13 et 14)
Par ailleurs, la hausse du coefficient de réserve
obligatoire et du taux de réescompte a contribué à la
réduction des crédits bancaires (15).
Les crédits faisant les dépôts, la
réduction des premiers a entrainé la baisse des seconds (16).
Finalement, la contraction simultanée de ces deux
variables d'intermédiations bancaire (16 et 17) fait apparaitre les
conditions nécessaires de crise bancaire.
Schéma n°2. Explicatif de la crise
bancaire au Congo
Hyperinflation et dollarisation
Expansion de la masse monétaire
Crise bancaire
Rationnement
des liquidités
Diminution des dépôts
Baisse des activités productives
Source : Firmin Koto cité par Kabuya. K. op
cit.p34
Eviction du crédit à l'économie
Financement monétaire
Financement monétaire
Déficit du budget de l'Etat
Forte circulation fiduciaire hors banque
Diminution des crédits bancaires
IV.4. Les banques
commerciales et la crise financière
les institutions
financières ont été particulièrement
touchées par la dépréciation de leurs valeurs actifs
dévalorisation de leurs fonds propres levés sur les bourses et
l'illiquidité de leurs bilan suite à la croissance de confiance
et l difficulté à lever des capitaux frais
les banques congolaises ne sont
pas exposées à la dépréciation d'actifs, ceux-ci
étant essentiellement composés de prêts à
l'économie réelle.la demande étant encore largement
supérieure à l'offre de crédit, les banques ont des actifs
sains basés sur la solvabilité des emprunteurs.
Les banques sont
adéquatement capitalisées-Suite aux réformes prudentielles
avec des capitaux de base propre (non levés en bourse)
les dépôts
proviennent exclusivement de l'épargne locale et du fonds de roulement
des entreprises, non liés à des actifs financiers à
risque.
les banques congolaise
fonctionnent pratiquement en vase clos, relativement déconnectées
du système financiers mondial.nos banques sont saines et ne souffrirons
pas de la crise financière au premier degré
IV.5. Exposition possible
des banques61(*)
exposition possible avec des
banques correspondante touchées par la crise pour la gestion des
liquidités en monnaie étrangères. Ce risque est
limité maintenant avec le soutien des états (Europe, Etats-Unis)
aucun disfonctionnement n'a été reporté par les membres de
l'ACB (association congolaise de banque)
possible relentiement des
investissements ou du niveau de risque consenti par les banques suite à
une réconciliation globale de la notion de crédit ou de
risque-pays.
possible dégradation des
activités à moyen terme, aussi bien en crédit qu'en
transactionnel avec des secteurs de l'économie nationale qui sont ou
seront touchés par la crise et ses conséquences.
IV.6. Impact limite sur les
banques africaines
* Les banques africaines ont leurs propres bases de capitaux,
même quand elles sont à des banques internationales
* le
phénomène « subprime »n'est pas
envisageable en Afrique où la politique de crédit est plus
conservatrice et basée sur les revenus et la solvabilité des
emprunteurs
* les économies africaines sont peu connectées
avec les places financières internationales, d'ou une plus faible
contagion des systèmes financiers africains
* il faut rester vigilantes car le continent ne sera pas
épargné par les effets secondaires de la crise, si les
systèmes financiers sont relativement épargnés au premier
degré, les économies sont interdépendantes et ne peuvent
échapper à l'onde de choc
IV.7. Les perspectives pour
les banques
Quels sont les effets prévisibles pour les
banques :
- qu'il y aura ré-intermédiation,
c'est-à-dire qu'une plus grande partie des crédits restera dans
le bilan des banques (microcrédit, banque pour le particulier, ouverture
d'agences, monétique) ;
- que le risque bancaire étant accru, il y aura hausse
permanente du coût de financement des banques ;
- que les banques devront avoir davantage de fonds propres, et
que les fournisseurs de ces fonds propre seront normalement des pays
émergents et producteurs de matières premières ;
- qu'il aura prime à la taille pour les emprunteurs en
raison de l'exigence de liquidité.
Cela posse normalement à penser que la taille optimale
des banques augmentere.les grandes banques peuvent plus facilement
émettre des actifs de dette liquide, donc avoir des coûts de
financements plus faibles, et obtenir des fonds propres de la part des
investisseurs des pays émergents.
L'impact direct de la crise es moins fort dans les secteurs
financiers des pays les plus pauvres, selon Uri Dabush, directeur du groupe
d »étude des perspectives de développement, mais ils
vont quand même être touchés par le ralentissement de la
croissance des exportations (on prévoit une baisse de 2,5% du commerce
mondial en 2009)
CHAPITRE V. LES BANQUES
COMMERCIALES
ET RATIOS PRUDENTIELS
Bien sûr, présenter les résultats de sa
recherche c'est prendre un risque, prendre le risque d'avoir fait fausse route,
d'avoir manqué de logique, d'avoir oublié certaines étapes
du raisonnement, d'avoir négligé une partie du problème.
Mais c'est la règle du jeu... et la seule façon de progresser
sans dossier écrit ni exposée, pas de recherche qui valle la
peine d'être menée!
V.1. Analyse de ratios
prudentiels
Tableau N° 2. REPRESENTATION DU CAPITAL
MINIMUM (5 million USD)
BCDC
INTITULE
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Total actif compte. A
|
7586514824
|
80164430197
|
92198807158
|
128228310185
|
192972285375
|
Déduire
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Sous total B
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Actif comptable corrigé
|
75865148824
|
80164430197
|
92198807150
|
128228310185
|
192972285375
|
Passif comptable D
|
75865148824
|
80164430197
|
92198807158
|
128228310185
|
192972285375
|
A Déduire
|
|
|
|
|
|
Capital
|
3544897668
|
4186322529
|
4975768998
|
4975768998
|
4975768898
|
Réserves
|
15758859
|
38427851
|
137043373
|
3731539922
|
639035993
|
Plus value de réeval
|
-
|
-
|
-
|
504341482
|
2177102827
|
Fonds immobilier
|
5500
|
5500
|
5500
|
5500
|
5500
|
Prov/ventes immeuble
|
1100023872
|
9963366300
|
1294142801
|
1429170641
|
1747212961
|
Prov/ Générales
|
81522036
|
81522036
|
81522036
|
81522036
|
1526667926
|
Prov/recourt du Cap
|
476247610
|
476247610
|
476247610
|
476247610
|
801797082
|
Sous total E
|
5218455541
|
5778862156
|
6964730318
|
7840210189
|
11867591323
|
INTITULE
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Passif exigible F
|
7064693283
|
73136996472
|
8226857303
|
1167736155594
|
181104694052
|
Capital minimum (G cdf) G =C-F
|
5218455541
|
7028433725
|
10930231847
|
1154694591
|
11867591323
|
USD
|
445,4355
|
432,4810
|
506,94000
|
500,000
|
|
Capital minimum G(usd)
|
1175154010872
|
16251127751
|
21561194317
|
22909389182
|
|
Capital minimum
RAW BANK
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Total actif A
|
33167000
|
40984000
|
75851000
|
124876000
|
184530000
|
A déduire
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Sous total B
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Actif comptable corrigé C
|
33167000
|
40984000
|
75851000
|
124876000
|
184530000
|
Passif comptable D
|
33167000
|
40984000
|
75851000
|
124876000
|
184530000
|
A déduire
|
|
|
|
|
|
Capital
|
123456000
|
1233611000
|
2171569000
|
2814993000
|
4069855000
|
Réserves
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Plus value de réserve
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Fonds immeuble
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Prov/ventes
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Prov/générale
|
-
|
-
|
-
|
393922000
|
562713000
|
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Prov/recourt du cap.
|
13129000
|
2321600
|
|
149258200
|
297922900
|
Sous total
|
1246585000
|
138908000
|
2252952000
|
5060803000
|
8065965000
|
Passif exigible
|
1213418000
|
1348924000
|
2177101000
|
4935927000
|
788143500
|
Capital minimum
|
1180251000
|
1348924000
|
225295200
|
481051000
|
7696905000
|
USD taux
|
3682800
|
4390205
|
4203759
|
4975275
|
4965381
|
Capital minimum
|
32047653958
|
30725763375
|
535937478813
|
9669925583
|
15501136770
|
Seuil exige
|
1,5 million
|
1,5 million
|
1,5 million
|
1,5 million
|
5 million
|
Tableau n°3. Fonds propre
prudentiel
BCDC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
A. Fond propre de base (FPB)
|
|
|
|
|
Capital
|
3544897668
|
4186322529
|
4975768998
|
4975768998
|
Primes liés au capital et réserve
|
15758855
|
137043373,45
|
373153921,61
|
497576899,75
|
Provision sur reconstruction du capital
|
476247610
|
47247610
|
476247610
|
476247610
|
Provision générale
|
81522036
|
604396047,42
|
955663680,86
|
1134380329,66
|
Sous total
|
4118426169
|
5009283985,87
|
6862356249,47
|
7165495873,41
|
Fond propre complémentaire (FPC)
|
|
|
|
|
Plus value de réévaluation
|
|
|
|
504341482
|
Provision
|
-
|
996336630,26
|
1294142800,58
|
1429170641,17
|
Fonds social immobilisé
|
5500
|
5500
|
5500
|
5500
|
Total
|
41184316,69
|
6481873725,75
|
81565024549,01
|
9240472589,15
|
G = C+D-E-F
|
41184316,69
|
641873725,75
|
8156504549,01
|
9240472589,15
|
RAWBANK
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
A. Fond propre de base (FPB)
|
|
|
|
|
|
Capital
|
1233456000
|
1233611000
|
2171569000
|
2814993000
|
4069855000
|
Réserves légales
|
|
24884000
|
75535000
|
132425000
|
246653000
|
Provisions générales
|
|
232160000
|
|
393992000
|
562713000
|
Plus value de réévaluation
|
13129000
|
58480000
|
131413000
|
226811000
|
207515000
|
Sous total
|
1246585000
|
1549135000
|
2378517000
|
3568221000
|
5086736000
|
G = C+D-E-F
|
1246585000
|
1549135000
|
2378517000
|
3568221000
|
5086736000
|
Tableau n°4 Trésorerie nette
A*
BCDC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Trésorerie active A
|
48675550844
|
514060316657
|
46707045481
|
69102363291
|
84480794107
|
Passive B
|
3890713113
|
4669602061
|
1028767306
|
8284057865
|
9349825751
|
Nette A-B
|
44784837731
|
4673642429596
|
45678278175
|
60818305426
|
75130928356
|
Passif non exigible
|
5504540886
|
7028433725
|
9930231847
|
145694591
|
15733661116
|
Actif immobilise.
|
3307593012
|
4755377821
|
5490341028
|
6203443080
|
865319248
|
FRN C =A-B
|
2196947874
|
2273055904
|
4439890817
|
5251251503
|
7080466868
|
RAW BANK
|
|
|
|
|
|
Actif disponible A
|
23882004968
|
24003020719
|
4001420641
|
52922503806
|
99838337020
|
Passif ex. Dettes fin. B
|
66469894825
|
68466391411
|
8123980797
|
108489557729
|
16788798509
|
BFR C=A-B
|
-42587889857
|
-44463370692
|
-41238887356
|
-55567053923
|
-68050461489
|
A* =B*-C*
Trésorerie nette
|
4478437731
|
46736429596
|
45678175
|
60818305526
|
75130928357
|
Ratio de trésorerie
|
5,15
|
5,11
|
9,72
|
8,63
|
10,40
|
Capital Perm (A)
|
1462927
|
2247105
|
2947418
|
620383
|
9172794
|
Actif Immob (B)
|
316683
|
866808
|
1542293
|
2557997
|
3445364
|
FRN (C)= (A-B)
|
1146244
|
1380297
|
1405
|
3645086
|
5727435
|
AC-DISP (D)
|
4208101
|
8421073
|
9974555
|
18589200
|
34475529
|
DCT-DFCT (E)
|
7405156
|
12951833
|
28908540
|
55218216
|
81533499
|
BFR-F= (D-E)
|
-3197055
|
-4530760
|
-18933985
|
-36529016
|
-47057970
|
TN(G)= (C-F)
|
4343299
|
5911057
|
20339110
|
40274102
|
52785405
|
RTN (FRN/BPR)
|
2,63
|
2,33
|
0,69
|
0,90
|
1,08
|
FRN : Fonds de Roulement Net
BFR : Besoin en Fonds de Roulement
RTN : Ratio de Trésorerie Net
TN : Trésorerie NetteTableau N° 4.
RISQUE DE TRANSFORMATION Moyen et long Terme 1®
BCDC
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Passif non exigible
|
5504540886
|
7028433725
|
9930231847
|
114546945941
|
1573366116
|
Actif immobilier
|
3307593012
|
4755377747
|
540341028
|
6203443088
|
6203443088
|
Coefficient de transformation
|
1,66
|
1,48
|
1,81
|
1,85
|
2,53
|
RAW BANK
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Passif non exigible.
|
397000
|
5118000
|
7011000
|
12468000
|
18474000
|
Actif immobilise.
|
31668300
|
866808000
|
15452293000
|
2557997000
|
345364000
|
Coefficient de transformation
|
1,25%
|
0,59%
|
0,45%
|
0,48%
|
0,53%
|
BIC
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Passif non exigible
|
-
|
-
|
24708665125
|
42259551425
|
-
|
Actif immobilier
|
-
|
-
|
16700552500
|
2281161309000
|
-
|
Coefficient de transformation
|
-
|
-
|
0,147%
|
0,115%
|
-
|
Figure 2. Capital
minimum
Source : Tableau N° 1
Figure 3. Fonds propre
prudentiel
Source : Tableau N° 2
Figure 4. Risque de
transformation moyen et long terme
Source : Tableau N° 4
V.2. Commentaire des ratios
prudentiels
1°) Le capital minimum
Pour l'analyse et l'interprétation du ratio de capital
minimum, nous sommes base sur l'instruction n°14et n° 14bis de la
BCC, qui recommande au banque commerciale qui sollicité de s'implante en
RD Congo d'avoir comme capital minimum aux paravents de 250 millions,
1,5millions de dollars Américains et pour 2010,10 millions dollars
(l'équipement en CDF).
Pour le cas des banques sous analyse, nous avons noté
quelles respectent l'instruction n°14bis et leur projection évolue
dans les perspectives du respect de la loi bancaire en vigueur.
2°) Le fonds propres
prudentiels
Il constitue n élément essentiel de la
solvabilité d'un établissement financier, et le dernier recours
en ca de difficultés dues à des pertes, il constitue
l'épargne ou le support d'un établissement de crédit
contre les aléas de gestion, de renversement de la conjoncture
(crise).
Il est ensuite une base de calcul pour autres ratios
prudentiels(solvabilité, division de risque,...).par ailleurs, un fonds
prudentiels énorme répond aux aléas que cours la banque en
matière de crédit (le premier piliers du ratio Cooke) et fonds
propres vient de l'architecture de ratio Cooke et qui s'articule au
deuxième piliers mais chose inquiétant est que les fonds propres
prudentiels de nos banques n'arrive pas à couvrir les diffents risque
tels le marché, de taux de change et de crédit et pour contre
carre cette faiblesse il faut pour cela le fonds propres complémentaire
et sur complémentaire comme le souligne le ratio synthétique de
risque et faire face aux risque systémique bancaire
3°) Liquide et
solvabilité
Les établissements assujettis doivent justifier
à tout moment les respects des normes de gestion destinées
à garantir leur liquidité et leur solvabilité à
l'égard des déposants et des tiers ainsi que l'équilibre
de leur situation financière.
a)La liquidité, les banques sont tenues de respecter un
rapport de trésorerie minimum de 80%, pourtant les résultants de
nos recherche prouve le contraire, le niveau de trésorerie doit
dégage un ratio de fonds de roulement divise par le besoin fonds de
roulement supérieur à l'unité au contraire le cas de nos
banque il est inferieur à l'unité donc trésorerie
négative.
Cette situation démontre vraiment le schéma cite
plus haut de la crise bancaire en rd Congo suite au désordre
monétaire et la me gestion de la part des praticiens du domaine.
b)solvabilité, les banques sont tenues, dans sa gestion
quotidienne de respecter un rapport de 10% minimum, au contrario de
l'instruction n°14 de la BCC,aprés analyse, il est constate que les
banquiers ne respect pas, pourtant dans la pratique des activités
financières, seul le ratio de solvabilité qui vaut mieux
d'être analyse avec rigueur, car le ratio de liquidité est une
somme arithmétique qui retrace les statistiques de liquidités des
banques et n'a surtout pas d'incidence majeur dans l'avenir, c'est pourquoi de
mon avis vaut mieux qu'une institution bancaire soit solvable que d'être
liquide, toute chose restant égal par ailleurs, la solvabilité
d'une banque est d'autant mieux que la confiance envers l'institution est
élevé non pas à l'antipode.
Non abstant à l'instruction, l'Afrique est une zone
à haut risque, inefine la rdcongo compris, cela découle que la
confiance qu'a les institutions financières congolaise bancaire
dépend de leur bailleurs de fonds (apporteur des capitaux) ou de leur
pays d'origine. Dans la perspective, avec un taux d'intégration si
élevé de 100%, les banques de second rang congolaise
risquèrent d'être frappe u même titre que la maison
mère, d'ou la solvabilité de banques au Congo est fonction de
l'origine de la banque.
4°) La division des
risques
Les banques doivent justifier à tout moment un total
des risques sur un même bénéficiaire n'excède pas
30% de leurs fonds propres prudentiels et le montant total des risques encourus
sur un même bénéficiaire dont les risques dépassent
pour chacun d'entre eux 15% des fonds propres desdites banques n'excède
pas le double de ces fonds propres.
Nos analyses sont porté sur les états financiers
des banques et compte tenu de l'indisponibilité de
catégorisé des risque encourus sur un même
beneficiaire,nous avons été amené à analyser les
encours total des risques, l'interprétation qui en découle de nos
résultats est la suivante :le banques congolaise court un grand
risque car leur ratio de division de risque es trop élevé, par
ricochet elles sont grandement expose à leur propre faillité,pour
cela la man visible des autorité de tutelles doivent se faire sentir
dans l'encadrement des banques de second rang.
5°) Les crédits
litigieux
Les établissements de crédits sont tenus de
respecter un rapport maximum de 1% calculé entre l'encours brut de
crédits litigieux et l'encours global des crédits
distribués repris à l'article 10.
Le constant est à l'antipode des normes, les banques
s'offrent dans un domaine de clandestin financier (montage financier) ce qui
entraine une grande masse dans les comptes de ses clients douteux et ont les
preuves de l'anti-sélection et comme corollaire aux
Autres ratios, le ratio du risque de transformations sur le
moyen terme, nos banques accuse un excédant des capitaux permanent sur
le fonds propres, comme conséquence les fonds propres insuffisant pour
couvrir les différents risques bancaires.
V.3. Analyse
synthétique
V.3.1. Observation
empirique
Notre observation part de 2002 à nos jours, en 2002 le
pays a connu une profonde structuration qui a mené à la
liquidation et à la restructuration des trois autres sur les dix-sept
banques que comptait alors le pays
Les banques liquidées :
· La Banque du Commerce et de Développement
· La Banque Congolaise du Commerce extérieur
· Nouvelle banque de Kinshasa
· Banque Continentale Africaine
· Fransbanque
· Compagnie Congolaise des Banques
· African Trade Bank
Et d'autres institutions ont tout simplement été
exclues de la chambre de compensation à cause du risque de
liquidité et de crédit qu'elles présentaient.
A l'encontre du vent de liquidation, la R D Congo a
adopté une nouvelle loi bancaire, qui a entrainé une grande
partie d'investissement dans le domaine bancaire, comme :
· La Trust Merchant Bank
· L Banque Internationale de Crédit
· La Cruche
· La Rawbank
· Standic Bank Congo
· Eco Bank,...
Désormais la R D Congo compte une douzaine à
une vingtaine de banques en activité sur un marché limité,
comptant moins de 150 000 comptes ouverts.
8 nouvelles banques agréées en 2008, plusieurs
autres en attente.
Un secteur en pleine expansion avec une croissance de 250% en
5 ans (bilans, dépôts), soit 10 fois la croissance du PIB.
V.3.2. Théories
consultés
1. BERNET ROLLANDE : dans son ouvrage
« Principes de technique bancaire », 24è Ed. :
D'après l'accord de Bâle conclu en 1988, les banques doivent
depuis le 1è janvier 1993, respecter un rapport minimal entre les fonds
propres et les risques pondérées selon leur nature.
-L'architecture nouveau ratio Cooke s'appuie sur trois
piliers :
1) exigences minimales de fonds propres
a)Le risque de crédit
b) Le risque de marché
c)Le risque opérationnel.
1) Les processus de surveillance prudentielle
2) Les recours à la discipline du marché, via
une communication financière efficace
· Ratio de division des risques
· Liquidité et solvabilité
2. Fréderic MINSRY : dans son ouvrage
«Monnaie, banque et marché » pose la base de la
règlementation prudentielle:
· Filet de sécurité public
· Les restrictions de détention par les banques
d'actifs risqués
· Les exigences règlementaires en capital
· L'agrément et la surveillance des
établissements
· L'évaluation aux systèmes de
contrôle interne des risques
· Les exigences de communication financière aux
régulateurs et aux marchés
· La protection des consommateurs
· Les restrictions de concurrence.
3. En RDC, la régulation des institutions bancaires et
non bancaires est régie par les textes suivants :
Loi n° 003/2002 du 02 février 2002relative
à l'activité et au contrôle des établissements de
crédit.
4. SPINDER et all, dans son
ouvrage : « Contrôle des activités bancaires
et risques financiers » estime que le problème de
liquidité et de solvabilité paraissent de la sorte comme
complément inséparable et le moindre signal susceptible de
soulever de crainte relative à la solvabilité d'une banque
pourrait induire ses déposants à retirer leurs fonds et
précipiter une ruée.
V.3.3. Résultats
obtenus
v En rapport avec les
théories
Le terme « réglementation non
prudentielle » pose un certain nombre de problèmes. La
distinction entre réglementation prudentielle et non prudentielle n'est
pas toujours explicite : il peut arriver qu'une règle
réponde à la fois à des objectifs prudentiels et non
prudentiel. Par exemple, la réglementation visant à
prévenir les activités financières de nature prudentielles
répond également aux objectifs prudentiels. Par contre
définir la réglementation non prudentielle si simplement par
référence à ce qu'elle n'est pas, ne répond pas
à la question de l'étendue du concept.
v En deuxième on constate que le système
bancaire congolais est en surcie et qu'il ya crise bancaire, découvrant
au déficit continue et accentue du budget congolais et le recours
intempestive au financement monétaire.
Ø Résultat obtenu avec les données
Les données ont
démontre qu'il ya crise d'intermédiation (crise bancaire) et la
question épineuse est de savoir comment les banques fonctionné
malgré cette situation pourtant aucune banque n'a ferme ses portes et
compte tenu des résultats quid l'autorité de tutelle ? Comme
hypothèse nous avons pensé que pour l'autorité de tutelle
seule la viabilité des banques compte.
V.4. Contributions
A. Fonds souverains
La création par la
banque centrale du Congo par le richement du pouvoir public d'un fonds
souverain, qui pendant la période de renversement de la conjoncture
viendra en aide en matière de liquidité au système
bancaire du pays et par ricochet la liquidité nationale.
B. Le coefficient de fonds
propres et de ressources permanentes
Cette norme de gestion, fondée sur le même
principe que le ratio de liquidité, a comme objectif de limiter la
transformation sur le moyen et long terme, alors que le ratio de la
liquidité poursuit le même but sur le court terme. Elle se traduit
par un rapport entre les fonds propres et les ressources permanentes d'une
durée supérieur à cinq ans (pour le numérateur) et
les emplois immobilises ou d'une durée résiduelle de cinq ans
(pour le dénominateur). Ce ratio doit être supérieur ou
égal à 60%.
Cette règle limite l'activité de transformation
des banques, leur capacité à financier des prêts à
long terme avec des ressources à court terme étant
profanée.
C. Le ratio synthétique
des risques
Le développement des activités de marché
et l'accroissement des risques qui en découlent ont conduit à la
mise en place d'une nouvelle règlementation prudentielle visant à
compléter le ratio de solvabilité.
Un ratio commun garantissant l'égalité de
traitement des intermédiaires ayant une activité de
marché ;
-Identifier les risques inhérents aux activités
de marché ;
Trouver un équilibre entre l'exigence de fonds propre
assurant la sécurité de l'intermédiaire et le souci de ne
pas imposer des normes trop sévères et trop coûteuses.
Les autorités de tutelle peuvent d'abord instaurer un
capital initial pour les intermédiaires de marché, celui des
établissements de crédit étant déjà
harmonisé. Le ratio de solvabilité et celle sur
l'adéquation des fonds propres ont permis ensuite de construire un ratio
synthétique des risques, cette représentation permet
d'appréhender le contrôle des risques de manière globale au
travers d'un ratio unique.
Schéma n° 3. Ratio synthétique
des risques
Risques sur les crédits
Risques sur les instruments de taux
Risques sur les titres de propriété
Risque de change et grands risques
Tiers 1
Tiers 2
Tiers 3
Fonds propres de base
Fonds propres supplémentaires
Fonds propres sur complémentaires
Ratio synthétique des risques
Définition cooke du capital
Pour couvrir uniquement les risques de marcher
1
Risques pondérés
Capital
CONCLUSION GENERALE
La présent dissertation a eu pou titre : Les
banques commerciales face aux ratios prudentielles: analyse et perspectives,
cas de la république Démocratique du Congo, de 2004-2008, force
nous est d'en rappeler les résultats essentiels.
Notre préoccupation en abordant ce sujet était
de savoir si l'application des ratios prudentiels des banques par les banques
de second rang lui permet de régler la question de la gestion qui,
à notre avis semble permettre la solidité des banques et lui
permettre une saine et viable gestion dans les perspectives de gouvernement
d'entreprise.
A titre de fil conducteur, nous n'avons estimé que la
bonne gouvernance telle qu'elle est conçue et mise en application sous
la supervision de Bâle II et de l'instruction n°14, 14bis et 17.
Pour récolter les données nécessaires
à l'élaboration de notre travail, nous avons recouru aux
techniques de recherche suivantes: la technique documentaire, la technique
d'observation participante et la technique d'interview libre. Pour traiter les
données récoltées nous avons recouru à deux
méthodes à savoir: la méthode historique comparative,
systématique, démonstrative.
A fin de bien agencer nos idées, nous avons
structuré notre dissertation en deux parties de cinq chapitres : le
premier a été consacré aux
généralités sur la banque commerciale, le deuxième
quant à lui, a porté sur le système bancaire congolais, le
troisième traite des notions de rations prudentielles et la seconde
partie de l'aspect pratique du travail, dont le quatrième traite de
l'impact de la crise financière sur les banques et au cinquième
l'analyse du comportement des banques face aux ratios prudentiels de
gestion.
Au bout de nos analyses, notre hypothèse se confirme en
dépit de l'évolution en pourcentage de ratios obtenus par les
banques congolaises notamment, le capital minimum, les fonds propres
prudentiels et pour les autorités monétaires afin de garantir les
chances de contrôle, ils privilégient plus la viabilité de
la banque ou du sectaire bancaire dans un pays à taux de bancarisation
bas.
La RDC élabore et promulgue des lois qui la prennent en
otage. Il est vrai que vent de la mondialisation conduit à
l'uniformisation des règles. Mais cela ne doit pas amener la RDC
à oublier son droit à la différence compte tenu de ses
réalités politiques, économiques et socioculturelles. A ce
tire, les dirigeants politiques de la RDC doivent prendre leur courage à
bras le corps pour expliquer à la proposition que le
développement nécessaire un temps plus ou long.
Ainsi, le mieux et le bon dans une économie
d'après guerre est de restructurer le tissu économique et par
ricochet un secteur bancaire digne de la toile de ses opérateurs
économiques et une réglementation bancaire flexible qui tiendra
compte de l'évolution de la conjoncture et par conséquent son
développement.
BIBLIOGRAPHIE
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5. Rapport annuel de la BCDC/2004-2007.
III. Cours et revues
- Kabanga K., Economie bancaire, Unikin, Inédit,
2008
- De Bandt O. et Pfisten C. (2003) « politique
monétaire, capital bancaire et liquidité au
marché», revue d'économie financière, 73,
4è trimestre.
- Banque de France, revue de la stabilité
financière n°9, décembre 2006.
- Kalele-Ka-Bila, méthodes de recherches en sciences
économiques, Inédit, G1Sciences économiques, unilu,
1989.
- Kalombo, système bancaire congolais, Unikin,
inédit, 2007.
- Misenga T., comptabilité bancaire, Unikin,
inédit, Inédit 2003.
- Mario, d., instituts et théorique de la monnaie,
Paris, Inédit,2001.
- Mubale M., fluctuation et croissance économique,
unikin, inédit, 2007.
- Miotti L et Plihon D,.libéralisation
financiere,speculation et crise bancaires, économie internationale
2001/1,n°85,p.3-36
IV. Thèse de doctorat
- CHEF M., la problématique de la détermination
du bénéfice fiscal dans le plan comptable général
congolais, thèse de doctorat, Université de Lubumbashi, 2002.
ANNEXES
Actif
|
2008
|
Disponible et réalisable
|
|
Caisse BCC
|
22986148207
|
Banques
|
62182605900
|
Autres valeurs
|
7812567427
|
Portefeuille et effets commerciaux
|
13511138020
|
Portefeuille, effets publics et semi-public
|
15000000000
|
Portefeuille et titres
|
35403924
|
Débiteur divers
|
184319091127
|
Immobilisé
|
|
Immeubles
|
5041736117
|
Matériel et immobilier
|
3611458131
|
|
|
TOTAL ACTIF
|
8653194248
|
|
|
Passif
|
|
Exigible
|
|
Créanciers privilégiés
|
192972285375
|
Banques
|
5466259070
|
Autres valeurs à payer a CT
|
9349825751
|
Banques
|
3568924571
|
Dépôt et comptes courants
|
123194531625
|
A vue
|
7774105878
|
A terme
|
12245718110
|
Divers
|
15639259255
|
Non exigible
|
|
Capital
|
177238624260
|
Réserve légale
|
4975768998
|
Plus -value de réévaluation
immobilière
|
639035993
|
Fonds immobilier
|
2177102827
|
Provisions sur ventes immobilières
|
1747212961
|
Provision générale
|
1526667962
|
Provision pour reconstitution capitale
|
801797082
|
Comptes de résultats
|
11867591323
|
Résultat reporté
|
1134380330
|
Résultat de l'exercice
|
2731689463
|
TOTAL PASSIF
|
192976285375
|
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
REMERCIEMENTS
III
INTRODUCTIOIN GENERALE
1
ETAT DE LA QUESTION
2
PROBLÉMATIQUE ET HYPOTHÈSES DE
TRAVAIL
4
MÉTHODES ET TECHNIQUES DE RECHERCHE
5
0.3.1 Méthodes
6
1) Méthode historico comparative
6
2. MÉTHODE SYSTÉMIQUE
7
3) La méthode démonstrative
8
0.34.2 Techniques
8
0.4. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
9
0.5. DÉLIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DU
SUJET
10
6. DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
10
0.7. SUBDIVISION SOMMAIRE DU TRAVAIL
11
CHAPITRE I. GENERALITES SUR LA BANQUE
12
SECTION I.1. DÉFINITION DE LA BANQUE
12
1.2. CLASSIFICATION DES BANQUES
16
I.3. LA FONCTION ÉCONOMIQUE DES BANQUES
21
I.4. ORGANISATION BANCAIRE AU CONGO
22
I.5. Formation du réseau bancaire
congolais.
22
I.6. INDUSTRIE BANCAIRE
25
CHAPITRE II. LE SYSTEME BANQUAIRE
CONGOLAIS
27
II.1. HISTORIQUE
27
II.2. CARACTÉRISTIQUE DU SYSTÈME
BANCAIRE CONGOLAIS
31
II.3. LA RÉGULATION DES INSTITUTIONS
BANCAIRES
32
II.3..1. Asymétrie d'information et
régulation bancaire
33
II.4. PRINCIPES GÉNÉRAUX DE
RÉGULATION BANCAIRE
36
II.4.1. La régulation bancaire en
RDC
39
CHAPITRE III. LES NORMES PRUDENTIELLES
42
III.1. LE CAPITAL MINIMUM
42
III.2. LES FONDS PROPRES
43
III.2.1. La nécessité des fons
propres prudentiels
43
III.1.2.2. Le théorème de Modigliani
et Miller.
45
III.3. LA NOTION DE SOLVABILITÉ
46
III. 3.1. Le ratio de
solvabilité : moyen d'attribution
47
du choix de contrôle
47
III.4. LE RATIO DE LIQUIDITÉ
48
III.5. LA DIVISION DES RISQUES
49
III.6. LA SURVEILLANCE DES POSITIONS DE CHANGE
50
III.7. RATIO DE TRÉSORERIE.
51
III.8. LA LIQUIDITÉ BANCAIRE
52
III.9. RISQUE D'ILLIQUIDITÉ
53
III.10. LES CONSÉQUENCES DES RÈGLES
PRUDENTIELLES
54
III.11. IMPACT ET LIMITES DE LA
RÉGLEMENTATION
55
CHAPITRE IV. LES BANQUES COMMERCIALES FACES
A LA CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE
58
IV.1. EFFONDREMENT
61
IV.2. L'INSTABILITÉ DU SECTEUR BANCAIRE
61
IV.2.1. La panique bancaire
61
IV.2.2. L'asymétrie d'information et la
crise financière
62
IV.2.3. Détérioration du bilan de
banque et crises financière
63
IV.3. LES CAUSES DE LA CRISE BANCAIRE
65
IV.4. LES BANQUES COMMERCIALES ET LA CRISE
FINANCIÈRE
68
IV.5. EXPOSITION POSSIBLE DES BANQUES
68
IV.6. IMPACT LIMITE SUR LES BANQUES AFRICAINES
69
IV.7. LES PERSPECTIVES POUR LES BANQUES
69
CHAPITRE V. LES BANQUES COMMERCIALES
ET RATIOS PRUDENTIELS
71
V.1. ANALYSE DE RATIOS PRUDENTIELS
72
FIGURE 2. CAPITAL MINIMUM
78
FIGURE 3. FONDS PROPRE PRUDENTIEL
78
FIGURE 4. RISQUE DE TRANSFORMATION MOYEN ET LONG
TERME
79
V.2. COMMENTAIRE DES RATIOS PRUDENTIELS
80
1°) Le capital minimum
80
2°) Le fonds propres prudentiels
80
3°) Liquide et solvabilité
81
4°) La division des risques
82
5°) Les crédits litigieux
82
V.3. ANALYSE SYNTHÉTIQUE
83
V.3.1. Observation empirique
83
V.3.2. Théories consultés
84
V.3.3. Résultats obtenus
85
V4. CONTRIBUTIONS
86
A. Fonds souverains
86
B. Le coefficient de fonds propres et de
ressources permanentes
86
C. Le ratio synthétique des risques
86
CONCLUSION GENERALE
88
BIBLIOGRAPHIE
90
TABLE DES MATIERES
102
* 1YAO, s. méthode
d'étude et de recherche en sciences économiques et
sociales : avec applications au contexte de l'Afrique noire, Ed.
Harmattan, 2007, p.139
* 2 MABY, M., les banques
commerciales face aux mutations structurelles de l'économie
zaïroise, Ed. IRES. 1983. p.241
* 3Afrique et
développement 7 : Quelle économie pour le zaire.actes
du IX ème séminaire scientifique, KIN. Du 03 au 06 mai 1996
* 4 MWALABA, K., gestion des
institutions financières congolaises, Ed.PUL.2007.p.75
* 5 Mikdashi k.les banques
à l'ère de la mondialisation. Ed.economica,
Paris.1998.p.30
* 6 Spinder, J et all.,
contrôle des activités bancaires et risques financiers.Ed,
economica, Paris.1998.p.128
* 7 Combessie., j.c, la
méthode sociologique, Ed. Paris, La Découverte, 1996, p.9
* 8 Harcout, G.,
l'économie rebelle de Joan Robinson : l'économie et
l'invation.Ed.Harmattan.2001.p.125
* 9Combessie, j.c. op. Cit.
p.9
* 10 Kalela ka bila,
cours des méthodes de recherche en sciences économiques,
Inédit, G1 sciences Economiques, UNILU ,1989.p.28
* 11 Combessie, j.c. op
cit .P.12
* 12 Freyssitnet, M et al.
Méthodes de recherche en sciences sociales, Paris, Editions
montchrétien, 1997.p.40
* 13 CHEY.M., la
problématique de la détermination du bénéfice
fiscal dans le plan comptable général congolais,
thèse de doctorat, université de Lubumbashi, 2002.p .14
* 14 Mubake, M.,
fluctuations et croissance économiques, UNIKIN, Inédit,
2007.p.109
* 15 Samuelson,
l'economique.Trad.Franc. Faim.Librairie Armand Colin. Tome 1Paris
1972 ; P ;22
* 16 KALOMBO,
Système bancaire congolais, UNILU, inédit, 2005.
* 17 L'ordonnance loi
n°72 004 du 114 janvier 1972 relative à la production de
l'épargne et au contrôle des intermédiaires
* 18 Emile Descarter
cité par Henri Verbrugge, traite de comptabilité de
banque.Ed, comptables, commerciales et financiers, bruxelles, p.10
* 19 Conformément aux
dispositions légales belges et françaises et congolaises.
* 20 Goldfiger, C., la
géo finance : pour comprendre la mutation financière,
Ed. Seuil.1986.p.117
* 21 La banque centrale du
Congo : une perspective historique, publication de la banque
centrale. P.51, kin.2007
* 22 FRANCO,
L.comptabilité bancaire de base,.Ed.fiduciaire,rue,terre neuve
32-34 1000 Bruxelles. P.15
* 23 Bernet, R.,
principes de technique bancaires, 23e Ed.Dunod,
paris.2004.p .139
* 24 Musenga.T.,
comptabilité bancaire, unikin, Inédit, 2007 .p.70
* 25 François et
Henry., traité des opérations de change, bourse, banque,
theorie, pratique et comptabilité ; les Editions
comptables, commerciales et financieres, rue de Florence, 57.Bruxelles. P.60
* 26 Henri verbbugge, op
cit.p.11
* 27 Galain, J-M, la
comptabilité bancaire .la revue banque editeur, collection
CESB.1992.p.20
* 28 NEURRISSE, A., les
règlements internationaux .Que sais je 1945.Ed.PUF.Paris,
1972.p.15
* 29 MWALABA, K.,
institutions et marches financiers internationaux, UNILU, Inédit,
2009.p.67
* 30 Mambu.E., les
institutions bancaires dans l'économie congolaise, mémoire
ULL .Léopoldville, 1964, p.22 et Ss ;
* 31 Kabuya, K.,
économie bancaire, unikin, Inédit, 2008.p.30
* 32 Maby,M .,op
cit.pp.15 =40
* 33 Bulletin de la
B..C.C.B.R.U., janvier 1957, p. 2
* 34 L.C. AMEYE, Quelques
réflexions sur le projet de réforme bancaire au Congo Belge.
Revue de la banque, 1951, p. 357.
* 35 Kabuya,K.,op
cit.p.28
* 36 Troisième
conférence de Rehovot : les problèmes fiscaux et
monétaires dans les pays de » developpement, dunod
paris. P.53
* 37 Couppey, j. Madies, p.,
(1997) l'efficacité de la réglementation prudentielle des
banques à la lumière des approches théoriques,
revue d'économie financiéres, n°93,février .p.2
* 38 R. SOUBEYRANJ. Op.cit,
p. 8
* 39 MISHKIN, et al. Op
cit.p.700
* 40 PATRE .O. op
cit.p.20
* 41 SPINDLER, J. op.cit. p,
147.
* 42 STIGLITZ, J et GREEN
WALD, B., économie monétaire :un nouveau paradigme,
Ed.economica,2005 .p.191
* 43 En raison de leur
incidence sur l'ensemble du système même lorsque l'Etat n'assure
pas explicitement les depots.il fait toujours des avances aux banques. Au moins
lorsqu'elles sont importantes ou lorsque le nombre de déposants menaces
est significatifs, il y a deux sortes d'Etat ceux qui assurent explicitement
les dépôts et le sauvent et ceux qui les assurent (implicitement)
mais ne le sauvent pas.
* 44 MUTAMBA .L.
Congo/Zaïre :la faillite d'un pays, déséquilibre
macro économique et ajustement(1988 199)Ed. Harmattan, Paris,
1999.p.86
* 45STIGLITZ,J et GREEN
WALD.D,op cit.p.194
* 46 Stiglitz et Green.op
cit. P.195
* 47 BRADEY.X et DESCOMPS.,
monnaie, banque et financement, Ed. DALLOZ.2005.p.290
* 48 MIKDASHI, K., les
banques à l'ère de la mondialisation,
Ed .économica, paris, 1998.p.50
* 49Idem.p.59
* 50 DAMODARAN.A.,
finance d'entreprise : théorie et pratique.Ed.de Boeck.2006
p.748
* 51 De Bandt, O et Pfisten,
C. (2003) « politique monétaire, capital bancaire et
liquidité des marchés », revue
d'économie financière, 73,4é trimestre.
* 52 BRADLEY et DESCAMPS, op
cit.p.291
* 53 DEWATRIPANT, M et
TORALE, J., la réglementation prudentielle des banques. Ed.
AYET. Lausanne, paris.p.80
* 54 BOLALUETTE,
politique monétaire, UNIKIN, Inedit ,2008.p.12
* 55 Banque de France. Revue
de la stabilité financière n°9 décembre 2006
* 56MARIO, D.,
institutions et théorie de la monnaie, paris x, Inédit,
2001.p.104
* 57 DIATKINE, S., le
fondement de la théorie bancaire, Ed. DUNOD.2002.p.157
* 58 STIGLITZ et GREEN
WALD,op cit.p.290
* 59 BRADLE Y. X et
DESCHAMPS. C. op. Cit. p. 130
* 60 MISHKIN. F et al,
op.cit, p. 600
* 61 Losembe, M..la crise
financière et banques congolaise, ACB.4 novembre 2008
|