INTRODUCTION
Dans une économie primaire et autarcique, les
échanges peuvent se faire sous forme de troc, mais à notre
ère il est difficile d'effectuer des transactions à l'aide de
ce système ; le troc limite en effet la circulation des biens et
services et rend difficile leur évaluation. C'est pourquoi dans une
économie moderne, la presque totalité des échanges de
biens ou de services, se fait par l'intermédiaire de la MONNAIE. La
monnaie qui selon Henri ROUDAIN 1(*)est « l'instrument qui permet de
régler de manière définitive une dette ou un achat et qui
sert à exprimer "le prix des choses" c'est-à-dire leur valeur
d'échange », a trois (03) fonctions essentielles
(étalons de valeurs, intermédiaire dans les échanges,
réserve de valeur) et peut se présenter sous forme de :
- monnaie fiduciaire : billets
de banque et pièces (monnaie divisionnaire)
- monnaie scripturale :
opérations ayant pour support les dépôts ou crédits
bancaires se traduisant par des jeux d'écritures entre comptes
bancaires.
Il faut noter qu'entre le fait que la monnaie en ses formes
fiduciaire et scripturale rend un service efficace aussi bien à
l'économie nationale qu'internationale, lorsqu'on prend en compte la
stratégie de la diminution, du taux de prévalence de la
détention de la liquidité bancaire couplée avec
l'évolution technologique surtout dans les domaines informatique,
électronique et de la télécommunication, il est clair que
la tendance doit être à la création d'une autre forme de
monnaie plus accessible et moins contraignante. C'est ainsi que
l'ingénierie financière après plusieurs réflexions
et études a su combiner judicieusement la technologie informatique et
électronique pour donner naissance à la MONETIQUE qui est un
outil bancaire visant à favoriser la rapidité des
opérations bancaires, à sécuriser le client en lui
évitant de transporter sur lui de la liquidité en monnaie
fiduciaire.
Face à cette nouvelle ère d'introduction de la
monnaie électronique, ECOBANK, pour marquer sa compétence
distinctive sur le marché interbancaire togolais et sous
régional, introduit le 04 juillet 2005 un nouveau produit dans ses
activités : LA CARTE DE RETRAIT " AZUR" .
Par ce produit /service, ECOBANK entend, améliorer
la gestion, de sa clientèle par la réduction, des longues files
d'attente à ses guichets, assurer aux clients un supplément de
commodité recherchée et permettre à ces derniers de faire
la consultation de solde, le paiement de certaines factures, le transfert de
compte à compte et même régler ses achats avec la
même carte dans certains centres commerciaux, d'effectuer des retraits de
fonds de leurs comptes en tout temps et en tout lieu où il y a une
agence ECOBANK sans la présence du caissier. Le même
produit/service doit aussi permettre à ECOBANK de se mettre au standard
international, à l'ère de la monétique où la
tendance tend vers une économie dans laquelle l'on ne manipulerait
presque plus la monnaie fiduciaire et ainsi faciliter les transactions
financières et commerciales dans la sous région. Mais depuis
l'introduction de ce produit/service à ECOBANK, un temps s'est
écoulé. Il conviendrait de faire le point sur l'acceptation de ce
produit/service par la clientèle et son impact sur l'exploitation et la
productivité de ladite banque. Dans cette logique de remise en cause,
l'on doit rechercher les forces et les faiblesses d'acceptation du
produit/service par le grand public afin d'initier des actions correctives.
L'enjeu nous paraît très grand et nous avons
pensé, lors de notre stage à ECOBANK agence d' AKODESSEWA, du 04
août au 30 septembre 2006, d'en faire un thème de réflexion
libellé comme suit : « AMELIORATION DE LA GESTION
DE LA CLIENTELE PAR L'INTRODUCTION D'UN NOUVEAU PRODUIT BANCAIRE : LA
CARTE PRIVATIVE ECOBANK ».
Ainsi le premier chapitre de notre travail nous permettra de
découvrir en synthèse les structures du GROUPE ECOBANK, notamment
le Service Clientèle Centralisé (S.C.C.), ensuite suivra le
deuxième chapitre qui consacrera la gestion de la carte bancaire
à ECOBANK pour aborder au troisième chapitre le fonctionnement de
ladite carte, les analyses effectuées et les suggestions
formulées.
CHAPITRE I
Introduction
Les institutions financières et les banques
commerciales de la sous région Ouest Africaine, ont le devoir de
s'adapter à l'évolution de l'activité bancaire et à
l'environnement économique mondial. La réduction du taux de
prévalence de la détention de la liquidité
monétaire oblige à l'ouverture de ce chantier. Le présent
chapitre à le mérite de situer le cadre de notre stage et
d'aborder les notions essentielles de la monnaie électronique .
I / PRESENTATION DE
ECOBANK
A. LE GROUPE
ECOBANK
ECOBANK est un groupe bancaire crée en 1985 sous la
juridiction du TOGO ; il est constitué d'un Holding, la maison
mère, ECOBANK Transnational Incorporated (E.T.I), basée à
Lomé (Togo) et de 18 Filiales implantées dans 13 pays d'Afrique
de l'Ouest et du Centre à savoir : Bénin, Burkina-.Faso,
Cameroun, Cap Vert, Côte d'Ivoire, Ghana, Guinée, Liberia, Mali
Niger, Nigeria, Sénégal et Togo.
La maison mère ETI a pour principale activité,
la prestation de services bancaires et financiers par le biais de ses
filiales ; elle jouit d'un statut spécial en matière
fiscale, juridique et de contrôle des échanges grâce
à un accord signé avec le Gouvernement Togolais.
Ces filiales ont vocation de banque commerciale. Le groupe
s'est également doté d'une filiale orientée vers les
activités de banque d'investissement, Ecobank Development Corporation
(E.D.C).
Groupe bancaire régional, ECOBANK compte aujourd'hui
outre ses 18 filiales, 162 agences et bureaux et 2 602 employés2(*).
1) Capital
Lors de l'assemblée générale
extraordinaire tenue le 11 Mars 2005, le capital autorisé de la
société a été augmenté, passant de 100
millions de dollars EU à 200 millions de dollars EU et la valeur
nominale des actions a été réduite de 1 dollars EU
à 0,25 dollars EU3(*).
Ainsi le capital autorisé est actuellement
représenté par 800 millions d'actions ordinaires avec une valeur
nominale de 0,25 dollars EU. L'assemblée générale
extraordinaire a également approuvé l'émission de droits
préférentiels de souscription à raison de quatre (04)
actions ordinaires nouvelles pour chaque cinq (05) actions détenues,
soit un total de 226,4 millions d'actions.
Les actions au titre des droits de souscription ont
été cédées au prix de 0,70 dollars EU par action.
Les actions n'ayant pas été souscrites au titre de droits ont
été cédées par placement privé au prix de
0,80 dollars EU par action. A fin 2005, 60 764 495 actions ont
été souscrites par le biais des droits
préférentiels et 57 471 545 dans le cadre du placement
privé. En outre, 47 500 000 actions ont été
réservées au profit de Kingdom Zephyr Africa Management Company
(KZAM) et Kingdom Holding, dans le cadre de deux prêts convertibles
(souscription à des obligations convertibles).
2)
Performances
En 2005, le Groupe a généré plus de 236
millions de $ EU de revenus grâce aux services et produits de sa banque
institutionnelle et de sa banque de détail. Son total de bilan
s'élève à plus de 2,2 milliards de $ EU. Pour la situation
en 2006, (annexe1).
L'un des événements majeurs ayant marqué
le groupe en 2005 est le démarrage des activités de
transformation du groupe qui passera de banque à prédominance
grande clientèle en un ensemble équilibré de banque de
grande clientèle et de banque de détail.
Pour atteindre une telle performance, les décideurs du
groupe ont su mettre en place une structure organisationnelle
appropriée, adaptée à leur environnement d'affaires.
3) Structure
administrative
ETI a à sa tête un conseil d'administration qui a
pour responsabilité, l'analyse et l'adoption des états financiers
qui doivent donner une image fidèle des affaires et des résultats
de la société. ETI est assisté par des organes qui
assurent la gouvernance du Groupe. Il s'agit :
- du Conseil d'administration de ETI
- du Conseil d'administration des filiales
- du Comité exécutif de gestion des filiales
- des réunions annuelles des directeurs
généraux des filiales.
B. ECOBANK TOGO
(EBT)
La logique de gestion de la Société-mère
est adoptée aussi au niveau des filiales dont nous présentons ici
les chiffres clés de la filiale ECOBANK-TOGO.
Première unité bancaire du groupe ECOBANK,
ECOBANK-TOGO (EBT) a démarré ses activités le
1er mars 1988 avec un capital social de FCFA 750 000 000
qui a été porté à 2 milliards par la suite. Il est
détenu à hauteur de 19,23 % par des nationaux et à hauteur
de 80,77 % par ETI. Les organes dirigeants sont : le Conseil
d'Administration et la Direction Générale
(annexe2).
1) Chiffres clés (en millions F CFA) de EBT
|
31/12/2004
|
31/12/2005
|
Total bilan
|
80 556 002
|
84 292 220
|
Crédit clientèle
|
21 895 299
|
27 325 653
|
Dépôt clientèle
|
62 757 225
|
61 413 507
|
Fonds propres
|
6 031 715
|
6 824 891
|
Produits bancaires
|
7 647 036
|
7 347 435
|
Résultat net
|
1 294 205
|
2 398 385
|
Source :
Conditions Générales de banque édition d'octobre 2006 page
1
ECOBANK - TOGO dispose d'agences et de sites Western Union au
service de la population. Il s'agit des agences du siège, ASSIVITO,
AKODESSEWA et de TOKOIN et des sites Western Union, de Shell Victoire, Shell
ADIDOGOME, Shell AGOE-NYIVE et de Shell Grand Séminaire
(annexe3). Par ailleurs, l'ouverture
des KIOSQUES ECOBANK à certains points
stratégiques de la ville permettra à ECOBANK "unique comme
vous" de se rapprocher de sa clientèle.
Pour mener à bien ses activités, ECOBANK - TOGO
a un réseau de correspondants (annexe 4) bien fourni de
par le monde. On les retrouve au CANADA, au DANEMARK, aux U.S.A et au sein de
l'U.E.
Dans sa nouvelle vision de banque de proximité, EBT
offre à la clientèle une gamme diversifiée de produits et
services.
2) Produits et
Services
ECOBANK - TOGO met à la disposition de sa
clientèle une gamme variée de produits et services, parmi
lesquels on peut retenir :
a) Les Comptes : épargne, courant
particulier et société, dépôts à terme
(DAT) ;
b) Programme de Crédit : avance
sur salaire, prêts aux particuliers, crédit immobilier,
financements des importations, financement des marchés, avances contre
règlement attendus, escompte, créances mobilisables, avances en
compte courant, microfinance ;
c) Autres Produits et Services :
Chèque certifié, Collecte de fonds, relevé, extrait &
attestations de compte, location de boîtes à lettre, location de
coffres ;
d) Commerce International :
opérations de transfert (émis & reçus), remises
documentaires (Import & Export), Cautions bancaires, chèque de
banque, cautions sur marchés, lettre de garantie et aval de traite
fournisseur ;
e) Commerce sous régionale :
transfert rapide, appel de fonds, mises à disposition
f) E-Banking: Internet Banking (IBK), SMS
Banking, carte bancaire, terminaux de paiement (TPE), guichets automatiques
(GAB).
g) Western Union : envoi et paiement de
fonds.
3) Présentation de
ECOBANK - AKODESSEWA
Après une présentation en synthèse de
EBT, nous nous pencherons sur l'organisation des travaux au sein l'agence
d'Akodesséwa où nous avons effectué l'essentiel de notre
stage.
- ECOBANK - AKODESSEWA est une agence de EBT, située au
41 - 48 Bd Houphouët Boigny à Lomé. A l'heure actuelle, elle
n'a en son sein que le service commercial. Le personnel de cette agence est
composé de seize (16) agents dont le Chef d'Agence, le Chef des
opérations et 14 agents d'exécution.
C'est une agence dont la clientèle est composée
pour la plupart des employés des entreprises de la zone portuaire, des
commerçants et d'autres particuliers.
Bien que créée en 2004, elle compte aujourd'hui
dans ses livres plus de 1 500 clients. Sur le plan administratif, l'agence
dépend totalement du siège.
Au regard du temps, il importe après la
découverte du cadre du stage, de nous situer non seulement sur les
éléments de base des moyens de paiement traditionnels de la
banque mais aussi sur les nouveaux instruments tels que la monnaie
électronique .
II - GENERALITE SUR LES
MOYENS DE PAIEMENT
Faute d'une définition des moyens de paiement par la
loi N° 90 / 17 du 05 Nov. 1990, nous emprunterons celle-ci à la loi
bancaire française. Celle-ci définit les moyens de paiement comme
« des instruments qui, quelque soit le support ou le
procédé technique utilisé, permettent à toute
personne de transférer des fonds ».
Parmi les moyens de paiement couramment utilisés, nous
retiendrons le chèque, les effets et la carte bancaire.
A. LE CHEQUE
Selon Michel CABRILLAC, le chèque peut être
définit comme « l'écrit par lequel le tireur donne
au tiré, qui ne peut être qu'une banque ou un Etablissement
autorisé par la loi à tenir des comptes chèques, l'ordre
de payer à vue une somme déterminée au
bénéficiaire ou à son ordre »4(*).
Le chèque peut être
barré ou simple, certifié ou visé.
Il existe des chèques de guichet, de banque, de voyage
(traveller's chèque) et les chèques internationaux.
B. LES EFFETS
Ils sont un ensemble
composé d'effets publics et privés.
A. Les effets publics
Ce sont les bons du Trésor
et les obligations cautionnées.
a) Les bons du Trésor
Il s'agit des bons de caisse émis par le Trésor
Public. Ils peuvent prendre la forme de Bon du Trésor sur Formule et ou
Bon du Trésor en Compte Courant.
b) Les obligations cautionnées
Ce sont des billets souscrits par les redevables à
l'administration fiscale et qui doivent être avalisés par des
tiers garants (souvent une banque).
Ces billets sont souscrits par les redevables à l'ordre
du Trésor Public et constituent un crédit consentit à ces
derniers. Ce crédit sera amorti sur une période allant de 1
à 4 mois.
B. Les effets privés
Ils regroupent la lettre de change ou traite, le billet
à l'ordre, le warrant et les bons de caisse
a) La lettre de change (LC) ou traite
La lettre de change est « un écrit par
lequel, une personne (tireur) donne l'ordre à une autre (tiré) de
payer, pour un montant et à une date déterminée, une
troisième personne (bénéficiaire) ou à l'ordre de
celle-ci »5(*).
La création et la remise d'une lettre de change
s'analyse comme une cession de créance, mais avec la
particularité que cette cession s'opère selon un mode
simplifié et dérogatoire au droit commun des obligations :
en effet, le procédé se réduit à la création
d'un titre translatif, la seule initiative du créancier et sans autre
intervention que la sienne. Forgée par la pratique commerciale du
Moyen-âge européen la lettre de change n'avait été
conçue au départ que comme SUPPORT DE PAIEMENT A DISTANCE.
Au 18e siècle, cet instrument a
commencé à être utilisé pour les paiements multiples
par le procédé de l'endossement. Cette amélioration a
contribué à renforcer le rôle de la lettre de change comme
INSTRUMENT DE PAIEMENT.
En outre, l'endossement a permis à la LC de devenir un
INTRUMENT DE CREDIT, dans la mesure où il permet à un
commerçant d'accorder du crédit un moyen de possibilité de
pouvoir également obtenir des conditions de paiement grâce au
même instrument. Mais pour remplir efficacement ses deux fonctions
(paiement et crédit), il lui faut satisfaire au double impératif
du commerce que sont la rapidité et la
sécurité.6(*)
La LC peut se présenter sous la forme de LC ordinaire,
de LC relevé (LCR), de LC avec mention Crédit de Mobilisation de
Créances Commerciales (CMCC).
b) Le billet à ordre (BO)
Le billet à ordre est « un écrit
par lequel, le souscripteur s'engage à payer une somme
déterminée au bénéficiaire à une certaine
date »7(*).
Il peut être ordinaire ou relevé (BOR).
La LC et le BO sont des effets de commerce qui
présentent l'avantage d'être des titres de mobilisation de
créances (généralement commerciales), négociables
sans respect du formalisme de la cession de la créance de droit commun,
dans la mesure où ils incorporent dans leur support matériel les
droits qu'ils constituent.
c) Le warrant
C'est un billet à ordre souscrit par un
commerçant et garanti par des marchandises déposées dans
un magasin général ou qu'il s'engage à conserver chez lui.
La marchandise déposée donne lieu à la délivrance
d'un récépissé warrant. Ce récépissé
est, comme son nom l'indique, le reçu de la marchandise
déposée. Le warrant est un bulletin de gage négociable.
L'endossataire du récépissé et du warrant
acquiert la propriété d'une marchandise libre de toutes
charges.
L'endossataire du récépissé seul acquiert
la propriété d'une remise ayant déjà fait l'objet
d'un gage au profit d'un tiers. D'autre part, l'endossataire du warrant seul,
n'acquiert que les droits du créancier gagiste.
A ces traditionnels moyens de paiement, l'évolution du
commerce international et le développement de l'outil informatique et
« l'électro-communication », l'on assiste
à l'émergence de nouveaux moyens de paiement dont la carte
bancaire.
C. LA CARTE
BANCAIRE
a) Le service monétique
La monétique est un ensemble de dispositifs basé
sur l'électronique et l'informatique dans les transactions bancaires. La
monétique résulte de la contraction de
« monnaie » et « électronique ».
Elle est de ce fait, l'ensemble des moyens informatiques et
électroniques utilisés comme modes de paiement.
Dans le langage financier, la monétique est l'ensemble
des techniques informatiques, magnétiques, électroniques et
télématiques permettant l'échange de fonds sans support
papier.
Le service monétique est le service qui s'occupe de la
gestion des cartes bancaires et est placé sous la responsabilité
du département des opérations. Il est composé du Chef
Service, de son Assistant et d'un personnel approprié.
La souscription et la distribution des cartes sont
confiées aux agents du Service Clientèle Centralisé
(S.C.C.).
La carte bancaire est apparue aux USA dans les années
cinquante et en Europe vers les années soixante. La carte se
présente sous la forme d'un rectangle de plastique rigide de petit
format (86 mm x 54 mm) portant les renseignements suivants (voir annexe
5) :
au recto de la carte :
· le nom de la banque
· le nom du titulaire
· le numéro d'indentification du titulaire
à 16 chiffres
· la date de validité de la carte ;
au verso de la carte : une ou plusieurs lignes
magnétiques, reprenant les renseignements ci-dessus et la signature du
titulaire de la carte. Ces lignes magnétiques peuvent être
complétées par un système plus performant et fiable
consistant en un circuit intégré dans l'épaisseur de la
carte (carte à puce).
Pour fonctionner, on associe à chaque carte un code
confidentiel ou code Pin à quatre (04) chiffres.
La carte bancaire joue un triple rôle : la carte de
paiement, la carte de crédit et la carte de retrait ; toutefois la
possibilité de scinder ces rôles existe et est
réservée la banque.
b) La carte de paiement
La carte de paiement est une carte permettant à son
titulaire de retirer ou de virer des fonds (article 99)8(*).
Ainsi, pour régler un achat, le porteur présente
sa carte de paiement au commerçant qui établit une facture en
triples exemplaires. Une machine spéciale remise par l'organisme
émetteur de la carte permet de reporter sur chaque exemplaire, diverses
informations gravées sur la carte (nom et adresse du titulaire,
numéro de la carte, numéro de compte client), le nom et le de
code du commerçant ainsi que le montant de l'achat. Le client signe la
facture qui se présente sous forme d'un triple feuillet auto
carboné, reconnaissant la réalité de la dette. La carte
portant la signature du titulaire, le commerçant peut en vérifier
l'authenticité de celle qui est apposée sur la facture.
L'exemplaire signé est ensuite envoyé à l'organisme
émetteur, qui crédite le commerçant. Quand le
commerçant dispose d'un terminal relié directement à
l'ordinateur de sa banque, l'introduction de la carte de l'acheteur
déclenche la vérification de l'existence d'une provision
suffisante dans le compte de l'acheteur, le débit de celui-ci et le
crédit immédiat du compte du vendeur.
Parmi les cartes de paiement, il en existe deux
catégories : la carte nationale et la carte internationale.
La première offre des services uniquement dans son pays
d'origine ; en revanche la seconde permet à son titulaire de
l'utiliser à l'étranger chez tous les commerçants
affiliés au réseau VISA ou MASTERCARD. Chaque banque choisit l'un
des deux réseaux et le logo du réseau apparaît sur la carte
du client. Les réseaux comme AMERICAN EXPRESS ou DINER'S CLUB
commercialisent également ce moyen de paiement.
c) La carte de crédit
Si la carte de paiement offre un crédit de
trésorerie de quelques jours à un mois à son
détenteur, la carte de crédit quant à elle offre un
véritable crédit à son utilisateur. En effet, les achats
effectués au moyen de la carte de crédit s'ils sont
immédiatement réglés au commerçant, ne sont pas
toujours débités en une fois du compte de l'acheteur, mais le
paiement est étalé dans le temps, généralement par
mensualités, selon le type de paiement choisi par le titulaire et ceci
en fonction du montant de l'achat effectué.
Il faut préciser que pour tout client, la carte
bancaire répond bien aux besoins qu'il éprouve dans l'utilisation
des services bancaires :
§ Commodité
Avec une carte bancaire, le client peut
bénéficier des services tels que : retrait d'espèce
24h sur 24, règlement rapide chez les commerçants, grande
souplesse d'utilisation ;
§ Sécurité
La carte bancaire permet de manipuler ses avoirs sans
manipuler d'espèces. Si les précautions
élémentaires sont respectées (protection du code
confidentiel, opposition immédiate en cas de perte ou de vol ...) seul
le titulaire peut utiliser la carte ;
§ Considération
La carte apparaît tel un moyen de paiement qui
reçoit un bon accueil auprès de certaines chaînes
commerciales.
Nul doute que la carte bancaire proposée par EBT
à sa clientèle offre une valeur ajoutée à la
clientèle et contribue en partie à la maîtrise de la
gestion du temps d'opération à la caisse de la banque. Mais, il
convient toutefois d'évoquer l'indispensable besoin d'asseoir un
système approprié de maîtrise des risques multiformes
inhérents à son utilisation.
A EBT, un tel système existe-t-il ? Comment le
mécanisme de gestion des cartes bancaires est
sécurisé ? Ces préoccupations seront les points de
mire du développement du chapitre suivants.
CHAPITRE
II
Introduction
Le groupe ECOBANK, dans son effort de modernisation des
instruments de paiement et de passage à l'ère de la
monétique, a mis au point trois (03) types de cartes de retrait selon
les pays :
- ECOBANK VISA ELECTRON CARD au GHANA
- ECOBANK MASTER CARD au NIGERIA
- AZUR au Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Côte
d'Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo.
Ces cartes fonctionnent toutes sur la base des comptes
bancaires qui eux-mêmes sont soumis à des conditions
particulières de fonctionnement. Ainsi sera-t-il intéressant de
découvrir d'abord les différents types de comptes à
ECOBANK et leurs conditions d'ouverture.
I. LES CONDITIONS
GÉNÉRALES D'OUVERTURE DE COMPTE
L'ouverture d'un compte par un client répond à
la satisfaction de trois (03) besoins
élémentaires9(*) :
- la sécurité (ses fonds seront à l'abri
du vol et de la destruction)
- la commodité (utilisation des moyens de paiement et
d'encaissement direct et recettes diverses) ;
- la nécessité (la possession d'un compte est
indispensable pour percevoir la plupart des prestations).
Pour le banquier, il s'agit à la fois d'un acte
juridique et commercial auquel il convient de donner toute l'importance qu'il
requiert.
A. Les aspects techniques
et juridiques
Lorsqu'il procède à l'ouverture d'un compte, le
banquier est tenu d'effectuer certaines vérifications portant
sur :
- l'état civil,
- la nationalité,
- la capacité civile,
- la capacité bancaire suite à la
vérification du fichier des interdits (Centrale des risques) de la
Banque Centrale,
- le domicile.
Ces vérifications une fois effectuées, le
banquier peut accomplir les formalités administratives d'ouverture de
compte en s'aidant de documents en usage dans son établissement (fiche
d'ouverture, carton de signature, convention de compte).
A ECOBANK - TOGO, en plus des 3 documents, on ajoute la
demande de carte bancaire pour tous les comptes sauf ECOVISION et les Comptes
Sociétés et la demande de chéquier ou de carnet de
retrait.
L'agent, après avoir expliqué et fait signer ces
documents, y ajoute le"K.Y.C? (profil du client) ainsi que le "Check List" pour
certains comptes. Après cela, vient la saisie des renseignements du
client dans le système « GLOBUS TEMONOS ».
Derrière chaque formulaire de demande d'ouverture de
compte, se trouvent les conditions généralement du compte
concerné. Ainsi existe-t-il à ECOBANK-TOGO cinq (05)
catégories de comptes :
- le compte chèque
- le compte courant
- le compte d'épargne
- le compte joint ECOVISION
- les comptes Collectifs
1) Le compte chèque : c'est un
compte ouvert aux particuliers et à des personnes dont la possession
d'un compte est indispensable pour recevoir certaines prestations. Sur ce
compte, sont prélevés mensuellement des frais de tenues de
comptes : les agios.
2) Le compte courant : est défini
par le Pr. Rives LANGE10(*) comme « la convention par laquelle
des personnes affectent toutes leurs créances réciproques
à un mécanisme de règlement instantané par fusion
en un solde immédiatement disponible ».
Il est selon THALES « un creuset
élastique dans lequel on jette les créances. Celles-ci se fondent
et de cette fusion naît un résidu qui est le solde du
compte ».
Il est ouvert aux personnes morales comme les Etablissements,
les SARL, les SA. Il est soumis à des agios mensuels.
a) Le compte épargne : c'est un
compte destiné à enregistrer des dépôts en vue de
constituer une épargne. Il est rémunéré à un
taux de 3,5% l'an actuellement et le solde minimal
rémunéré sur ce type de compte est 100 000 FCFA.
C'est un compte qui n'enregistre que des mouvements créditeurs et est
plafonné à 10 millions de Fcfa.
b) Le compte joint ECOVISION : c'est une
forme de compte d'épargne ouvert aux mineurs et aux étudiants
sous la tutelle de leurs parents.
c) Les comptes collectifs : ce sont des
comptes ouverts au nom de plusieurs personnes appelés des co-titulaires.
Il s'agit généralement des comptes joints et indivis.
A ECOBANK - TOGO, tous ces comptes sont
catégorisés de manière spéciale dans le GLOBUS
TEMONOS ; ainsi à chaque agence est attribuée une plage de
code client et les numéros de compte aussi correspondent à une
codification singulière.
Considérons le numéro de compte suivant :
308580811011
Code Agence
|
Code Client
|
Catégorie de Compte
|
Nombre de Comptes au nom du Client dans nos
livres
|
Check digit
|
3
|
085808
|
11
|
01
|
1
|
Pour numéro de compte,
le « 11 » signifie
que le client possède un compte d'épargne dans les livres de la
banque et le dernier chiffre du numéro de compte qui est ici
le « 1 » appelé CHECK
DIGIT est un code automatiquement généré par le
système (Globus Temonos) utilisé par la banque pour singulariser
le client dans le fichier client.
Il ressort de cette codification qu'un client n'a qu'un seul
code quelque soit le nombre de compte ou l'agence.
Concernant la catégorie de compte on a selon le
Système :
· Les Comptes en xxxxxxx 01 xxx Compte courant
· Les Comptes en xxxxxxx 02 xxx Compte Chèques
particuliers
· Les Comptes en xxxxxxx 04 xxx Comptes Chèques
particuliers pour le Staff EBT
· Les Comptes en 1900000 xxxxx Comptes de
correspondants.
Après avoir étudié les différents
types de comptes à ECOBANK, il serait important de passer à
l'analyse des dispositions pratiques de la gestion de la carte bancaire
à ECOBANK - TOGO.
II. GESTION DE LA CARTE « AZUR » A
ECOBANK - TOGO
A. Conditions d'adhésion
L'adhésion est libre et gratuite à tous les
clients titulaires de comptes à ECOBANK - TOGO sauf pour les comptes
sociétés et ECOVISION11(*). Le formulaire de demande de la carte est rempli et
signé par le client à l'ouverture du compte ou à la
demande de ce dernier. La carte étant valide pour deux (02) ans,
à l'expiration de ce délai, il y a reconduction tacite du
contrat, sauf avis contraire exprimé par écrit, par le client. Il
peut arriver aussi que la banque décide unilatéralement de
résilier le contrat la liant au client en matière de carte si ce
dernier utilise mal sa carte ou réside à l'étranger pour
un long moment. Dans ce cas un préavis est donné au client dans
un délai raisonnable.
1) Conditions générales d'utilisation de
la carte de retrait ECOBANK
Elles figurent au verso du « Formulaire
de demande de la carte de retrait ECOBANK » et sont
regroupées en seize (16) articles portant entre autre sur l'objet
de la carte, le code secret, la recevabilité des oppositions, la
responsabilité de la banque, les sanctions et règlement des
litiges(annexe 6) .
B. GESTION DE LA CARTE
« AZUR »
La structure administrative responsable de la gestion de la
carte bancaire « AZUR » à EBT
le Service Monétique du siège de la banque. Ainsi, dans la
procédure de gestion de la carte bancaire, il se produit des
« événements normaux » et des
« événements exceptionnels » qui seront
étudiés au travers des étapes suivantes :
1) Les
événements normaux
Ils concernent entre autres :
a) La demande de la carte bancaire
Après le lancement de la carte privative ECOBANK le 04
Juillet 2005, la Direction Générale a décidé de
doter chaque titulaire de compte autorisé d'une carte de retrait :
la carte de retrait « AZUR » ; ceci fut fait et
le Service Monétique fut chargé d'assurer la distribution en
collaboration avec les agents S.C.C. Ainsi les comptes ouverts avant cette date
furent traités de cette façon ; par la suite, lorsqu'un
client se présente au S.C.C pour l'ouverture de compte(s), un
formulaire de demande de carte de retrait ECOBANK est remise au client qui
le remplit, le signe et le remet à l'agent en prenant soin de suivre les
explications de l'agent sur les conditions de fonctionnement de la carte,
lesquelles conditions figurent au verso du formulaire.
A ce formulaire s'ajoutent la photocopie de la pièce
d'identité et un autre formulaire appelé « document
additif » rempli par l'agent (annexe 6).
Dans le cas où le client a déjà un compte
à ECOBANK et voudrait ouvrir un autre compte, il existe deux (02) choix
possibles pour lui :
· premièrement, si le client n'a jamais
demandé de carte, on peut lui en proposer et donc rattacher l'ancien
compte au nouveau compte.
· Deuxièmement, s'il avait une carte avec le
premier compte, on pourra lui rattacher le deuxième compte à la
carte et à l'introduction de la carte dans le distributeur, tous les
comptes rattachés s'affichent à l'écran.
Le rajout de compte peut aussi être directement
demandé par le client ; dans tous les cas, un formulaire de
demande de rajout de compte (annexe 7)
est donné gratuitement au client qui le remplit, puis le signe
afin de permettre à ECOBANK de lui rendre ledit service.
b) Validation des contrats
Après que les formulaires ont été
dûment remplis et signés, ils sont agrafés (formulaire de
demande de la carte + photocopie de la pièce d'identité +
document
additif) et envoyés au gestionnaire de compte pour
approbation.
Le gestionnaire de compte examine chaque demande et autorise
ou non la confection de carte au client.
Il faut remarquer que la confection de la carte à un
client illettré pose un certain nombre de problèmes et c'est pour
cela par exemple que le gestionnaire de compte se doit d'intervenir dans le
processus de création de carte aux clients.
Après l'avis du gestionnaire de compte, l'agent du
S.C.C, qui a au préalable enregistré les souscriptions à
la carte dans le registre « SOUSCRIPTION AU GAB »,
procède à un nouvel enregistrement des souscriptions dans le
registre « ENVOI DES SOUSCRIPTIONS AU GAB » et envoie, par
l'intermédiaire de l'agent de liaison, le Registre et les souscriptions
au Service Monétique.
c) Saisie des contrats, commande de cartes et
codes
Les demandes, une fois parvenues au Service Monétique,
sont vérifiées par un agent afin de constater si toutes les
demandes sont bien établies.
Après cette étape, un fichier de
personnalisation est créé, puis suivent les autres étapes
du processus local jusqu'à la commande aux façonniers. Il faut
noter qu'il existe dans ce domaine, deux façonniers : l'un pour les
cartes et l'autre pour les codes.
d) Réception des cartes et des codes secrets
A la réception des lots, le Service Monétique
procède au pointage des cartes et codes secrets livrés en vue de
constater la conformité ou non des commandes.
Après cela, une répartition des lots par agence
est effectuée suivie de leur livraison à qui de droit.
Toutefois, les fichiers de cartes et codes secrets sont
envoyés d'avance par mail depuis le Service Monétique aux
responsables SCC, des opérations et d'agence avant la livraison des
cartes et codes secrets.
Par ailleurs, la gestion des cartes doit respecter le principe
minimal de sécurité à savoir : celui qui
détient les codes secrets ne doit plus gérer les cartes. C'est
pourquoi lors de la livraison des cartes et codes par le Service
Monétique le / la responsable SCC qui gère les codes
décharge le Registre de Transmission et le Chef des opérations ou
le Responsable d'agence qui gère les cartes en fait autant.
Lorsque le Service Monétique reçoit livraison
des lots de cartes et codes secrets, un agent procède à l'appel
de tous les client (e) s dont les cartes et / ou codes secrets sont
arrivés afin que ceux-ci passent dans les agences où ils / elles
avaient fait la demande. Les clients quant à eux passeront dans les
agences selon leur disponibilité et selon la fréquence des
relances téléphoniques à leur endroit.
e) Retrait de la carte et/ou du code
secret
Le client qu'il soit convoqué ou non, lorsqu'il vient
à la banque pour le retrait de sa carte et / ou son code secret, est
dirigé ou se dirige vers le service clientèle centralisé
(S.C.C.). Après les mots de bienvenue de l'agent S.C.C à
l'endroit du client, ce dernier lui fait part de son intention de retirer sa
carte et /ou son code secret. Là, l'agent lui remet un accusé
de réception de carte et un accusé de réception
de code secret (annexe 8) qu'il remplit et signe en sus
de la date de réception.
Les accusés ainsi remplis et signés, l'agent SCC
cherche le dossier de souscription à la carte du client (rappelons que
ce même dossier servira à la recherche du code secret) et les
agrafe après sur le dossier.
Après, il ira chercher la carte chez le chargé
des cartes qui selon les jours et les heures, peut être le Responsable
des opérations, le gestionnaire de compte ou le Chef d'Agence. Ce
dernier vérifie la conformité de la signature, cherche la carte
et porte le numéro de la carte (numéro à seize (16)
chiffres) sur l'accusé de réception de la carte puis cherche chez
le/la chargé(e) des codes secrets, celui qui correspond à ladite
carte selon les mêmes procédures. Après tout ceci, il remet
la carte et l'enveloppe contenant le code secret au client après lui
avoir rappelé la confidentialité et quelques conditions
d'utilisation de la carte. Il doit également montrer au client
l'utilisation technique de la carte au guichet automatique.
Il s'agira de lui expliquer les aspects liés
à :
- comment conserver sa carte,
- comment introduire rapidement la carte dans l'automate
- comment retirer rapidement l'argent
présenté
- comment des tentatives avec un faux code secret
entraînent la capture de la carte
- comment un mauvais usage de la carte peut entraîner sa
démagnétisation et enfin la mémorisation du code secret
puis la destruction éventuelle du support papier.
f) Destruction des cartes
La destruction des cartes peut avoir lieu dans les cas
suivants :
- décès du client avant l'arrivée des
cartes
- cartes erronées
- cartes non retirées jusqu'à
l'échéance du délai de validité.
Il faut noter que les cartes bancaires sont conservées
au service monétique et dans les agences pendant six (06) mois.
Au-delà de cette période, si le client, après plusieurs
tentatives d'invitation de sa personne à venir retirer sa carte ne s'est
toujours pas manifesté, une procédure de destruction de la carte
et / ou du code secret est mise en oeuvre.
Dans le cas où le décès du client
intervient avant l'arrivée de sa carte, le chargé de carte et du
code secret dresse un procès-verbal au Responsable Service
Monétique expliquant la destruction de ladite carte avec son code secret
pour cause, décès du client.
D'autre part, la destruction peut intervenir lorsque par une
erreur du "personnalisateur" il n'y a pas correspondance entre les
renseignements sur le client et ceux inscrits sur la carte. Souvent c'est le
numéro de compte qui ne correspond pas au nom du client ou c'est le nom
qui est erroné. Ce cas est détectable par les agents du SCC qui
servent les clients ; ceci lorsqu'ils saisissent dans le système
les données de la carte.
Le contrôle de l'état des cartes par le service
monétique, qui demande souvent à la fin de chaque semaine ou
chaque deux (02) semaines l'état des cartes (distribuées, non
distribuées ou autres attributs) permet de savoir les cartes qui doivent
faire l'objet de destruction ou de relance du client titulaire qui n'est pas
encore venu pour le retrait.
C'est ainsi que par lot, les cartes à détruire
parviennent au service monétique, de toutes les agences
accompagnées d'un procès-verbal signé par les
chargés de chaque agence qui envoie un lot, et après
vérification par ledit service, la procédure de destruction est
enclenchée.
g) Perte au vol des cartes bancaires
En cas de perte ou de vol de la carte bancaire, le titulaire
(porteur) s'adresse à son agence ou à l'agence ECOBANK la plus
proche pour signaler à qui de droit, la perte de sa carte. Ainsi, une
nouvelle carte lui sera refaite selon la procédure suivante :
* Mise en opposition (sur carte perdue)
Le client est invité à remplir un formulaire
« FORMULAIRE D'OPPOSITION SUR CARTE » (voir annexe
9) puis à le signer. Le formulaire comporte entre autres
renseignements : nom et prénoms, adresse, téléphone,
e-mail, numéro de la carte bancaire, numéro du compte principal,
l'intitulé dudit compte, la raison de l'opposition (carte perdue, erreur
client, carte volée, carte abîmée, autres ...), signature,
date.
Il faut lui rappeler qu'une carte mise en opposition puis
retrouvée après l'édition de la nouvelle est nulle.
* Demande de réfection d'une nouvelle
carte
Après la mise en opposition sur la carte, le client
remplit et signe un deuxième formulaire qui est le
« FORMULAIRE DE DEMANDE DE REFECTION DE CARTE »
(voir annexe 10) qui comporte presque les mêmes
renseignements que celui de la mise en opposition sur carte.
Il faut rappeler au client que tout renouvellement de carte
perdue ou volée en cours de validité, code oublié ou carte
démagnétisée, fait l'objet de la perception d'une
commission par la banque.
* Annulation d'opposition sur carte
Le client qui a perdu sa carte en fait opposition. Lorsqu'il
la retrouve, il peut donner l'ordre contraire : annulation de
l'opposition sur ladite carte en signant un
« FORMULAIRE D'ANNULATION D'OPPOSITION SUR
CARTE » (annexe 11). Ce formulaire
déposé à la banque est un nouvel ordre donné au
banquier de rendre encore active la carte du client préalablement mise
en opposition. Tout ceci n'est possible que si lors de la signature du
formulaire d'opposition sur carte, le client n'a pas donné l'ordre
de réfection d'une nouvelle carte.
h) Perte ou vol des cartes bancaires (code
PIN)
En cas de perte ou d'oubli de code secret, le client informe
sa banque, en tout jour ouvré et aux heures de services de sa situation
et exprimera clairement son désir d'avoir un autre code. En ce moment,
ledit client sera orienté vers le S.C.C. où il aura à
remplir et à signer un « FORMULAIRE DE DEMANDE DE REEDITION
D'UN CODE PIN » (annexe 12). Ce formulaire une fois
signé par le client, autorise ECOBANK à prélever la somme
de 1 000 F CFA + TAF sur le compte du client comme commission liée
au service demandé. Le Service Monétique repasse une commande au
façonnier des codes qui s'occupe de la nouvelle édition de code
secret qui sera quelques jours après, livré au client
demandeur.
i) Renouvellement de la carte
Le renouvellement de la carte peut se faire de deux (02)
manières :
· Renouvellement automatique
Il est déclenché quelques jours avant la date
d'expiration de la carte. ECOBANK prend la responsabilité de
créer une nouvelle carte à chaque client titulaire d'une ancienne
carte, et ceci contre prélèvement d'une commission sur le compte
de chaque client bénéficiaire. Tout client ayant un avis
contraire à cette disposition, doit le signaler par courrier à la
banque quelques mois avant l'expiration du délai de validité de
la carte. Ce renouvellement de carte est soumis au paiement d'une
commission.
· Autre cas de renouvellement
Il s'agit ici des cas de renouvellement non automatique de la
carte ; la procédure est la même quant aux formulaires
à remplir par le client avec la précision cette fois-ci du motif.
Une commission est aussi prélevée sur le compte du client. On
peut retenir entre autres motifs :
- la perte ou le vol de la carte
- la démagnétisation de la carte
2) Evènements
Exceptionnels
Ils sont relatifs aux problèmes de carte
capturée, en opposition et au code secret (code PIN).
a) Carte capturée
Lorsque le client, par des erreurs de manipulation a sa carte
bloquée dans le DAB, et qu'il informe la banque, l'expression
« carte capturée » est utilisée pour
désigner ces genres de cartes ; en signalant la capture de la
carte, un « FORMULAIRE DE DEMANDE DE RECUPERATION DE CARTE
CAPTUREE » (annexe 13) est donné au client
qui le remplit et le signe. Ce formulaire est transmis au caissier principal ou
en son absence à un autre caissier chargé du GAB, qui ira retirer
la carte du distributeur pour le client. Il arrive des fois aussi que la
défaillance du système, une coupure d'électricité
au moment où le client opérait au GAB ou toute autre anomalie
technique puisse occasionner la « capture » de la carte.
Toutefois la demande de récupération de la carte
capturée n'est soumise à aucune commission. Le formulaire
après s'être estampillé, sera transmis au Service de
Monétique.
b) Carte en opposition
Une carte mise en opposition, lorsqu'elle est remplacée
par une nouvelle au client, même si elle venait à être
retrouvée, devient définitivement nulle.
Elle fera l'objet de destruction selon la procédure en
vigueur à ECOBANK. Ainsi toute carte mise en opposition et
capturée au niveau des GAB est soumise obligatoirement à la
procédure de destruction des cartes bancaires dans un bref délai
et notification sera faite au client par le Service Monétique.
c) Problème de code secret
Dès fois pour motif de codes secrets erronés,
les cartes des clients sont capturées par les GAB. Mais une fois la
« capture » signalée, le formulaire de demande
de récupération de la carte bancaire est remis au client qui
le remplit, le signe et le remet à l'agent du SCC qui saisira le
caissier principal ou qui de droit pour la récupération de la
carte du GAB pour le client.
La carte bancaire en cours de validité et en
possession du client doit être utilisé à volonté
pour faire ses transactions. Mais pour une facilité d'utilisation de la
carte, la banque a l'obligation d'assurer une certaine fonctionnalité du
système.
De même, au plan comptable le système mise en
place doit favoriser la centralisation des écritures comptables
induites.
CHAPITRE III
introduction
Pour mieux cerner le fonctionnement de la
carte« AZUR », nous étudierons d'abord dans ce
chapitre, le dispositif technique d'exploitation de la carte puis les
services liés à cette carte afin de dégager les
insuffisances y afférentes en vue de proposer à ECOBANK des
actions correctives à entreprendre.
I- DESCRIPTION DU DISPOSITIF TECHNIQUE D'EXPLOITATION DE
LA CARTE « AZUR » À ECOBANK TOGO ET les Services
liés À la carte
A. DESCRIPTION DU DISPOSITIF TECHNIQUE D'EXPLOITATION DE
LA CARTE « AZUR » A ECOBANK TOGO
1) LE DISTRIBUTEUR AUTOMATIQUE DE
BILLET (DAB)
Le DAB est un coffre sécurisé qui est
alimenté en billets par la banque. Il est connecté au centre
informatique de la banque émettrice de la carte lors de chaque
transaction ou opération .C'est un dispositif
(annexe14) qui permet aux opérateurs d'effectuer
rapidement des retraits sans passer par la caisse. Si la carte est valide, elle
offre plus d'opportunités au porteur d'où c'est un outil de
gestion de trésorerie très performant. Ainsi, un client porteur
d'une carte doit saisir son code secret à quatre (04) chiffres avant
d'avoir accès au compte rattaché.
Le code secret à 4 chiffres n'est pas stocké
directement sur la piste magnétique ; les DAB vérifient le
code en l'envoyant sous forme chiffrée à la banque
émettrice (même si elle se trouve à l'autre bout du monde)
qui autorise ou non la transaction.
Si les communications sont coupées entre le
Distributeur de Billets et le réseau des banques, la transaction ne peut
aboutir et les distributeurs sont mis hors service.
La piste magnétique de la carte comporte les
renseignements tels que le numéro à 16 chiffres, la date
d'expiration, le nom et prénoms du porteur plus un
« offset» qui servirait à retrouver le code secret
à 4 chiffres après application d'une fonction cryptographique DES
56 bits.
Seul l'émetteur (ou le serveur de l'émetteur)
peut contrôler le code .Cette opération se fait sur une certaine
enceinte sécuritaire BNT, HSM. L'émetteur centralise donc les
codes faux consécutifs ; un code juste remet le compteur à
zéro (0) et au bout de trois (03) codes faux, la carte est mise en
opposition temporaire et la carte sera alors systématiquement
capturée avant même un nouveau contrôle de code. Les codes
faux sont donc bien centralisés sur n'importe quel DAB. Ainsi, changer
de DAB ne sert à rien car le porteur n'intervient pas sur le
contrôle de code.
L'opposition temporaire peut être levée
grâce à une demande de restitution de carte que le titulaire peut
récupérer à l'agence en justifiant de son
identité.
2) LE TERMINAL DE PAIEMENT
ELECTRONIQUE (T.P.E)
Le Terminal de Paiement Electronique
(annexe16) est un appareil électronique qui permet de
régler les achats ou autres dettes à l'aide de la carte bancaire.
Il s'agit ici de l'aspect réel d'utilisation de cette carte comme moyen
de paiement.
Pour les transactions par carte bancaire magnétique
chez un commerçant, la procédure est la suivante :
- le porteur de la carte la remet au commerçant
- le commerçant vérifie l'hologramme sur la
carte
- il passe la piste magnétique dans le lecteur
- il tape le montant de la transaction sur le terminal
- le terminal vérifie si le numéro n'est pas
interdit
- quand la transaction est acceptée, une facturette est
émise
- le porteur de la carte la signe
- le commerçant vérifie la signature au dos
- le commerçant devrait aussi s'assurer que le
numéro inscrit sur la facturette correspond à celui gravé
sur la carte.
Il faut rappeler que la plupart des TPE sont mixtes :
carte à puce / piste magnétique.
Les TPE sont soit loués soit vendus aux clients qui
voudraient assurer l'exploitation ; mais à l'heure actuelle, ces
appareils sont loués aux clients (RAMCO, LEADER PRICE.) et les
opérations effectuées sur le terminal sont toujours
facturées, ce qui permet à la banque de percevoir sur les
opérations du commerçant un pourcentage dont le taux est
proportionnel au chiffre d'affaires réalisé sur le terminal. Ces
primes viennent augmenter le Produit Net Bancaire.
Il existe aussi une autre catégorie de TPE
appelée TPE CASH qui permet d'effectuer des retraits sur compte chez un
commerçant ou un client exploitant de TPE CASH.
Après avoir étudié la carte, le GAB / DAB
et les TPE, il serait nécessaire de voir le logiciel de gestion des
cartes.
3) LE LOGICIEL
La monétique ayant comme outil de base l'informatique ,
utilise un logiciel très performant appelé NOMAD CORTEX .Il
permet au Responsable du Service Monétique de suivre les transactions
effectuées à l'aide de la carte bancaire,
d'éditer les états tels que :
-état des transactions
-état des anomalies des GAB
-état des cartes capturées aux GAB
-état des autorisations extérieures ....
Ce logiciel est en étroite connexion avec GLOBUS
TEMONOS, celui de la gestion des opérations ordinaires.
L'étude du GAB /DAB et du TPE ainsi terminée
voyons à présent les services liés à carte.
B. LES SERVICES
LIÉS À LA CARTE AZUR
La carte « AZUR » est le moyen le plus
sécurisé d'accéder à vos fonds dans 07 pays
africains : BENIN, BURKINA-FASO, CAMEROUN, CÔTE D'IVOIRE, MALI,
SENEGAL, TOGO.
Le guide d'utilisation permet de distinguer six (06) grands
services liés à cette carte : protection du code
confidentiel (secret), retrait de fonds au DAB, changement de code
confidentiel, consultation de solde de compte(s), impression de mini
relevé, virement de compte à compte au nom du même
titulaire ; ces mêmes services sont disponibles dans les filiales
ECOBANK.
1) Comment protéger votre code confidentiel et
votre carte
Le Numéro Personnel d'Identification (PIN code en
Anglais) est un code à quatre (04) chiffres hautement confidentiel qui
ne doit pas être dévoilé ou transmis sous aucun
prétexte à une tierce personne. Après avoir pris
connaissance dudit code, il est conseillé de détruire le document
sur lequel il figure et d'inscrire ce code et le numéro de la carte sur
un autre support à garder dans un endroit sûr. Ces numéros
peuvent être demandés en cas de réclamation lorsque vous
contacterez votre agence. En cas de disparition (perte ou vol) de la carte, il
est impératif d'en faire la déclaration dans l'immédiat
à votre agence ECOBANK où a été ouvert le compte
rattaché à la carte en s'y rendant ou en
téléphonant.
La condition de protection de la carte et du code étant
satisfaite, comment faire un retrait de fonds au DAB reste une autre
interrogation.
2) Retrait de fonds au Distributeur Automatique de
Billet (DAB)
Pour effectuer un retrait de fonds au DAB, un certain nombre
d'étapes doit être franchi :
a) insérer la carte ECOBANK dans la fente
réservée à cet effet sur le DAB en s'assurant que le logo
figure sur la face externe côté droit de la carte,
b) choisir la langue de dialogue qui peut être
Français ou Anglais ; après ce choix, apparaît sur
l'écran l'instruction suivante : « Veuillez taper
votre code » ;
c) entrez le code confidentiel (secret); des propositions de
montants et les autres services disponibles sur le DAB apparaissent en deux
(02) colonnes sur l'écran,
d) sélectionnez un de ces montants puis validez par la
touche « continuer » ; si ces montants ne
conviennent pas, appuyez sur « Autre montant » et
entrez le montant souhaité qui doit obligatoirement être un
multiple de 5000 dans le champ réservé à cet effet.
e) confirmez en appuyant sur les touches
« valider » et ensuite
« continuer » ;
f) si plusieurs comptes ont été rattachés
à la carte, ils seront tous affichés à l'écran et
le client sélectionnera le compte sur lequel se fera le retrait.
Après cette étape, le DAB effectuera la
transaction dans l'ordre suivant :
· la carte est rendu par le DAB, retirez-la,
· le reçu de la transaction est imprimé,
retirez-le,
· les fonds sont mis à votre disposition,
retirez-les immédiatement en totalité.
3) Changement de code confidentiel
Pour des raisons de simplicité ou de commodité,
certains clients choisissent de modifier leur code confidentiel, couramment
désigné par l'anglicisme code « PIN ».Pour
cela il suffit de faire les opérations suivantes :
a) insérer la carte dans le DAB,
b) sélectionner la langue de dialogue,
c) aller dans le menu autres services
d) dans autres services, choisir changer code
PIN
e) saisir l'ancien code
f) saisir le nouveau code puis confirmer
L'observation de l'écran du DAB montre encore un autre
service, la consultation du solde de compte.
4- Consultation du solde de compte
Pour connaître le solde de son compte, désormais
c'est chose facile sans le banquier. Il suffit de suivre la procédure
suivante :
a) après l'introduction de la carte et le choix de la
langue de dialogue,
b) taper le code confidentiel puis sélectionner
solde,
c) la machine invitera le client à choisir le mode
d'affichage : Ecran ou Reçu
d) si l'on est titulaire de plus d'un compte ,la machine
affichera tous ces comptes à l'écran et après avoir choisi
le compte désiré,le solde correspondant s'affichera à
l'écran en plus du numéro de compte,
e) après, appuyer sur continuer pour faire une
autre opération sinon appuyer sur annuler pour retirer la
carte.
5) Mini relevé et virement de compte à
compte
Un client qui effectue plusieurs opérations très
rapprochées dans le temps, peut demander gratuitement un mini
relevé de compte au DAB ; ce mini relevé retrace les cinq
dernières opérations effectuées sur le compte. Pour cela,
il suffit de sélectionner les menus autres services après
avoir observé les trois premières étapes obligatoires pour
effectuer des opérations sur le DAB. Ensuite choisir mini
relevé en prenant soin de sélectionner auparavant le compte
pour lequel le mini relevé est demandé si l'on est titulaire de
plusieurs comptes à ECOBANK.
Par ailleurs pour effectuer des virements de compte à
compte (comptes appartenant au même titulaire), la procédure
suivante est à suivre :
-après les trois premières étapes
ordinaires, sélectionner autres services puis
transfert.
- si l'on est titulaire de plusieurs comptes, ils seront tous
affichés à l'écran et l'on pourra sélectionner ceux
sur lesquels aura lieu la transaction.
II- ANALYSE DE LA GESTION DE LA CARTE
« AZUR » : INSUFFISANCES ET SUGGESTIONS.
A. EVOLUTION DES SOUSCRIPTIONS ET DES RETRAITS
1) Evolution des souscriptions à la
carte
La carte « AZUR », carte régionale
par excellence est lancée le Jeudi 04 Juillet 2005.
Pendant cette période, ECOBANK s'est
premièrement chargée de créer gratuitement la carte
à tous les titulaires de comptes dans ses livres et a invité les
clients concernés à venir retirer leurs cartes. Et lorsqu'un
client se présente, les agents du S.C.C se charge de lui expliquer tous
les contours de ladite carte et répondent éventuellement aux
questions du client à propos de ce nouveau produit bancaire.
Ensuite, les nouveaux clients qui ouvrent des comptes sont
informés du nouveau produit, sa praticabilité et ses multiples
applications ; ces derniers souscrivent par la même occasion
à la carte. Ainsi d'août 2005 au 05 octobre 2006 ; on a
enregistré 1128 souscriptions réparties dans le temps comme
l'indique le tableau suivant :
Période de souscription
|
Nombre de souscriptions
|
Pourcentage de souscription
(base : 1128)
|
Août 2005
Septembre 2005
Octobre 2005
Novembre 2005
Décembre 2005
|
144
125
44
39
44
|
12,77
11,08
3,90
3,45
3,90
|
TOTAL 2005
|
396
|
35 ,11
|
Janvier 2006
Février 2006
Mars 2006
Avril 2006
Mai 2006
Juin 2006
Juillet 2006
Août 2006
Septembre 2006
05 Octobre 2006
|
46
26
59
77
140
173
19
90
88
14
|
4,08
2,30
5,23
6,83
12,41
15,34
1,68
7,98
7,80
1,24
|
TOTAL 2006
|
735
|
64 ,89
|
TOTAL 05 / 06
|
1131
|
100
|
RÉPARTITION DES CLIENTS SELON LES
SOUSCRIPTIONS AU GAB À L'AGENCE
ECOBANK AKODESSEWA
Source : registre des souscriptions au GAB
RÉPARTITION DES CLIENTS SELON LES
SOUSCRIPTIONS AU GAB À L'AGENCE
Selon les données du tableau, nous pouvons dire que, de
plus en plus de clients s'intéressent à la carte bancaire
à mesure que le temps avance. L'année 2006, jusqu'en octobre nous
donne à peu près 64,89 % contre 35,11 % en 2005. Au cours de la
période d'analyse, on a connu deux (02) pics (cf. graphique ci-dessus)
d'abord en 2005 à 144 souscriptions (Août), ensuite à 173
souscriptions (Juin 2006) pour descendre à un minimum de 14 à la
date du 05 octobre 2006.
Ainsi peut-on dire que cette recrudescence de la demande de
carte est principalement due à la publicité faite autour de ce
nouveau produit, par les agents et les premiers clients servis qui le
perçoivent de diverses manières, objet de prestige pour certains,
nécessité pour d'autres. Par ailleurs le pic observé
autour du mois de Juin 2006, s'explique par le travail des agents commerciaux
qui ont démarché des clients de la zone portuaire( SAGA, SDV,
GRANDS MOULINS...) qui avaient accepté d'ouvrir des comptes et avoir des
cartes magnétiques. Ce segment de la clientèle une fois
épuisé a entraîné la chute brusque de la courbe des
tendances à la fin du mois de Juin 2006 car les agents commerciaux
n'avaient plus de cibles à exploiter.
B. Evolution des retraits de cartes
Durant notre stage à l'agence d'AKODESSEWA, nous avons
suivi le retrait des cartes par les clients parallèlement aux
souscriptions.
Il faut noter qu'à l'agence, les cartes sont
livrées par le Service Monétique en lot et à notre
arrivée, il y avait un lot de 69 cartes issues des livraisons de Juillet
06 (06/07 et 26/07/2006) dénommé « Ancien
lot » et un autre lot de 66 cartes, « clients en
voyage ». Ensuite suivirent les livraisons des 22/08, 30/08 et
21/09.
A partir des données disponibles au Service
Clientèle Centralisé(S.C.C), nous avons pu concevoir le tableau
suivant qui résume la situation des cartes durant notre stage
jusqu'à la date du 05 octobre 2006.
STATISTIQUE DE LA DISTRIBUTION DES CARTES A ECOBANK
TOGO,
Agence d'Akodesséwa.
Période : 04Juillet 2005 - 30 Septembre
2006
LOT
|
EFFECTIF
|
DISTRIBUÉES
|
RESTANTES
|
POURCENTAGE
DE DISTRIBUTION
(BASE : 304)
|
Ancien Lot
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69
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26
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43
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37,68
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Lot du 22/08/06
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27
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20
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07
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74,07
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Lot du 30/08/06
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79
|
70
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09
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88,61
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Lot du 08/09/06
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19
|
10
|
09
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52,63
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Lot du 21/09/06
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52
|
39
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13
|
75
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Lot des
Clients en voyage
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66
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02
|
64
|
3,03
|
TOTAL
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304
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167
|
145
|
54,93
|
Source : Fichier de
distribution des cartes
De l'analyse de ce tableau, il ressort que la distribution des
cartes du dernier lot est très faible du fait de l'absence des clients
au pays. D'autres parts, les clients de l'ancien lot sont pour la plupart des
gens qui n'ont pas fait une demande de cartes et donc n'en éprouvent
guère le besoin ou du moins se retranchent derrière l'ignorance
de l'utilité de ce nouveau produit que ECOBANK leur offre pour la
gestion financière de leur trésorerie. D'autres encore pensent
que c'est un moyen pour ECOBANK de leur soutirer des fonds et donc besoin n'en
faut. C'est ce qui explique aussi le faible taux de distribution des cartes de
ce lot en sus du manque d'une publicité bien adaptée, si l'on
fait abstraction du nombre de clients de ce lot qui sont illettrés et
dont les cartes sont bloquées par la banque pour destruction.
Globalement, compte tenu de ces facteurs, le taux de
distribution des cartes à l'agence d'Akodesséwa n'a atteint que
54,93 % pendant la période de notre stage.
En remarquant que l'Agence d'Akodesséwa a plus de 10 %
des clients de ECOBANK, ces résultats peuvent être étendus
à EBT. Néanmoins, une consultation des fichiers de la
monétique laisse entrevoir que le nombre de cartes distribuées
par EBT est de 9523 en août 2006,10087 en septembre2006 et plus de 11000
en octobre 2006.Ceci traduit un engouement de plus en plus remarquable des
clients pour ce produit. Si l'on mettait en place une action publicitaire
adaptée, ce trend pourra probablement atteindre les 15000 au premier
trimestre 2007.
C. Evolution des retraits et/ou des transactions au
GAB
Il faut dire que globalement les transactions au DAB
évoluent prodigieusement et ceci grâce aux essais sur les
opérations ne nécessitant pas de débit en compte du
client. Il s'agit donc des opérations comme la demande de solde, de mini
relevé et changement de code confidentiel. Quant aux retraits de fonds,
ils interviennent souvent aux heures de grande affluence, rarement aux premiers
essais des clients au GAB. Pour la plupart du temps, les retraits de fonds aux
GAB sont corollaires de la longueur des files d'attente aux guichets ordinaires
de banque, à la fermeture de la banque, pendants les nuits ou les
week-end et les jours fériés. Comme l'indique le graphique
suivant, les transactions sont passées de 10140 en août 2006
à 10009 en septembre 2006 puis à 12471 en octobre 2006.
Ainsi, le volume des transactions nous renseigne sur
l'utilisation des cartes ou du moins de la fréquence des clients au
GAB ; et plus les clients se servent des cartes pour effectuer leurs
transactions, plus l'entrée dans l'ère de la monétique,
objectif de la banque se trouve atteint.
D. QUELQUES
PROBLÈMES OU INSUFFISANCES RELEVÉS
Loin de remettre en cause, la valeur intrinsèque et les
avantages liés à la carte « AZUR », il est
nécessaire de faire quelques remarques inhérentes à la
gestion de ladite carte pour un meilleur service à la clientèle
et enfin proposer des approches de solutions.
Il s'agira d'abord de la perte du code secret par le client ou
de la capture de la carte par le GAB.
En effet, lorsque des codes secrets se ressemblent, le DAB
accepte la carte et démarre l'opération jusqu'à
l'affichage du premier grand menu (sur lequel sont les différents
montants à retirer et les sous-menus) avant de refuser les transactions
ultérieures.
Ex : 4421 et 4431, codes
appartenant à deux clients distincts.
Cette acceptation d'un code à la place de l'autre peut
susciter de la part de clients malhonnêtes, des malversations techniques
pouvant déboucher sur des fraudes financières, corollaires des
insuffisances techniques du système monétique.
Ensuite, lorsque le DAB est mis hors tension ou
déconnecté du système, il y a capture de carte si en ce
moment précis, un client était en train de faire des
transactions.
Ainsi, en cas de déconnexion du DAB, le Service
Monétique tarde souvent trop avant de relancer la connexion ce qui
paralyse des clients qui venaient faire des transactions à la banque en
ayant sur eux que la carte bancaire.
Par ailleurs, le plafonnement des retraits à XOF
250.000 par jour, handicape aussi des clients qui en voudraient davantage pour
régler leurs opérations quotidiennes.
De plus, certaines opérations ordinaires telles que
la demande de chéquiers, le dépôt d'espèces, la
remise de chèques, la demande de crédit et réponse par la
même voie ne sont pas encore disponibles aux GAB ECOBANK alors que
ces opérations sont possibles en Europe (Banque SCOTIA) et aux
U.S.A ; cette situation bloque un tant soit peu, les agents
économiques qui sont en relation avec ECOBANK certains jours
fériés ou pendant les « heures après
caisse » et les Week-end.
Les clients abonnés au produit Internet
Banking (IBK) ne peuvent pas faire des achats par Internet et
procéder au règlement de l'achat à l'aide de la carte
magnétique « AZUR » car ce service n'est pas
encore disponible à ECOBANK.
Il faut aussi remarquer que le manque d'agences ECOBANK
à l'intérieur du Togo empêche la plupart des clients
d'utiliser les cartes magnétiques « AZUR » à
leur disposition ; il faudrait donc que les autorités de ECOBANK y
pensent sérieusement.
En outre, il n'est pas possible d'utiliser la carte
« AZUR » dans d'autres pays de la CEDEAO, du fait soit des
taux de change soit de la lenteur des travaux d'intégration de
réseaux.
L'inefficacité ou le faible taux d'utilisation de la
carte est en grande partie dû à un problème de
communication et de marketing bancaire relatif à la présentation,
à la vente et à l'utilisation du produit « CARTE
BANCAIRE » par le public.
En effet à partir de l'analyse des souscriptions et des
retraits de cartes, on peut déjà avoir une idée de
l'engouement du public ou de la connaissance du produit par le public ;
ceci étant dû au manque d'action commerciale adaptée au
moment de l'introduction du produit « CARTE BANCAIRE »
sur le marché par ECOBANK. En fait à l'introduction du produit
sur le marché en 2005, l'aspect publicité, communication et
vulgarisation des avantages à tirer par le client dans l'utilisation de
cette carte n'a pas été approfondie et de ce fait, la plupart des
clients de la banque pensait qu'il s'agissait d'un produit
réservé au plus nantis.
Nous avons constaté un handicap dans l'exploitation
des Kiosques ; en effet un même numéro de compte peut
être attribué par erreur à deux clients distincts. Cela
étant dû au fait que les numéros de comptes sont
édités sous forme de liste et donnés aux agents
commerciaux
Face à ces problèmes, une interrogation
subsiste : quelles actions correctives faut il mener pour redonner au
produit monétique tous les avantages qu'il présente ?
E. APPROCHES DE
SOLUTIONS
Quoiqu'on dise aujourd'hui, la
« télévente » est le moyen le plus rapide et
le mieux adapté pour toucher tout le public quant à
l'arrivée d'un nouveau produit quel qu'il soit. Ainsi, l'action
commerciale que nous proposons passera par les étapes
suivantes :
1- Publicité radio
télévisée
La conception d'un spot publicitaire a l'instar de
Western Union, Togocel, de la carte de recharge Nasùba, ou de
Guinness s'avère nécessaire.
Le concepteur utilisera, le slogan « ECOBANK
unique comme vous » à la fin du spot et de plus, le spot
doit être bien réfléchi, bien pensé de sorte
à être de haut niveau reflétant ainsi l'image de marque de
la banque.
Il faut ajouter que les éléments de la
publicité pour se cristalliser dans la mémoire collective,
doivent être répétés sur un temps relativement long
et donc il faut concevoir divers spots télévisés.
Cependant il ne faut pas oublier l'aspect insertion dans les journaux, les plus
adulés du public.
2- Des actions publiques
a) Le parrainage et le sponsoring
ECOBANK peut dans un second temps, parrainer des
événements culturels comme les élections MISS TOGO, en
passant par les phases régionales à la phase nationale. Et
là, à chaque pause, le slogan « ECOBANK, unique
comme vous » et un texte publicitaire vantant les mérites
de la carte « AZUR » sera lu par le présentateur ou
soit un spot publicitaire circonstancié, car ces genres d'instants sont
des instants de grande écoute et la psychologie du spectateur est
facilement modelable.
ECOBANK peut aussi choisir de sponsoriser des
événements sportifs comme des tournois nationaux de football, de
maracana , et d'autres disciplines même créer à l'instar de
la SEMEUSE ou de TOGO-TELECOM sa propre équipe de football masculine et
/ ou féminine pour véhiculer son message sur le nouveau
produit.
b) Le mécénat
Afin de montrer aux communautés de base que la question
de la carte bancaire n'est pas seulement orientée vers les villes ou
vers les citadins, ECOBANK peut faire des actions de mécène dans
ces localités. Par exemple, elle peut créer des fontaines
(hydraulique villageoise) ou équiper les états civils) de ces
localités de matériels portant le logo ECOBANK ou participer
à des fêtes traditionnelles avec des cadeaux modiques à
quelques enfants ou donner des récompenses (cahiers, littératures
sur ECOBANK, bics, règles ...) portant le logo et autres signes de
ECOBANK, aux meilleurs élèves de certains établissements
scolaires surtout en fin d'année.
c) Segmentation comportementale
L'objectif ici est de segmenter la clientèle en
fonction de son comportement d'utilisation de la carte
« AZUR ». A partir d'informations disponibles dans le
fichier de la clientèle au Service Monétique, on peut classer les
clients selon les critères comme le solde moyen du compte de
dépôt, le salaire net, l'utilisation de la carte
« AZUR ».
Ce travail ainsi fait, on procédera à
l'augmentation du seuil de retrait journalier au-delà des XOF 250.000.
Ceci pourra inciter plus d'un client à l'utilisation massive de la carte
bancaire.
Nous pensons aussi que ECOBANK peut initier avec la
concurrence, un module d'intégration des réseaux informatiques
interbancaires de sorte qu'un client de la BTD ou de la BTCI puisse venir avec
sa carte magnétique faire des transactions aux GAB ECOBANK et
vice-versa. Cela comblerait dans une certaine mesure le manque d'agences
ECOBANK à l'intérieur du pays.
On pourra également dans un prochain avenir,
intégrer cette carte « AZUR » aux réseaux
internationaux VISA, MASTERCARD ou bien éditer de concert avec ces
réseaux, des cartes « ECO-VISA » ou
« ECO-MASTERCARD » pour permettre aux clients de ECOBANK de
la diaspora de faire des transactions à l'échelle
internationale.
d) Multiplication des agences et politique de
commercialisation des T.P.E
Le nombre limité des agences ECOBANK (agences
implantées seulement à Lomé) handicape d'une certaine
façon la commercialisation de ses produits et spécialement de la
carte « AZUR ». Cependant, il y a un moyen pour s'en
sortir : la promotion des T.P.E et des
T.P.E-CASH.
Ainsi nous pensons le plan suivant :
i. reconsidérer un segment spécifique de la
clientèle constitué de : compagnies d'assurance,
de super marché / superette, d'hôtels, de cliniques, des agences
de voyage, de stations services et de pharmacies.
ii. Négocier la vente ou la location des T.P.E avec les
éléments du segment précité en leur
présentant les avantages issus de l'exploitation des T.P.E
iii. une fois ce segment gagné, les clients seront
informés par voie de presse ou par des annonces publicitaires.
Ce dernier plan s'il est adopté, permettra à
ECOBANK d'être présent partout sur l'étendue du territoire
national et plus les clients feront usage de leur (s) carte(s), plus les
commissions de la banque augmentent. De plus nous avons prévu une fiche
de souscription plus pratique et plus économique pour ECOBANK afin de
diminuer non seulement le coût d'acquisition de l'ancien formulaire mais
aussi l'espace que ce formulaire (l'ancien) occupe dans les dossiers des
clients. Il s'agit en fait d'un formulaire en triple feuillet
autocopiant (annexe 17) dont la première copie
sera donnée au client au moment où il recevra livraison de la
carte, la deuxième dans les dossiers à l'agence et la
dernière dans les dossiers du Service Monétique.
Il existe une nouvelle autre catégorie de DAB mise au
point par "Nec", leader mondial des guichets
automatiques : le DAB FREEDOM (annexe15). Il n'a ni
clavier, ni écran, ni lecteur de carte bancaire. C'est une machine
intelligente qui communique avec un téléphone mobile ou un agenda
électronique. Il suffit de se poster devant FREEDOM et d'utiliser le
clavier et l'écran de son propre portable pour saisir son code et
choisir le nombre de billets. Ces informations sont transmises au terminal par
une liaison sans fil (infrarouge, Bluetooth). Elles ne transitent donc pas par
un opérateur téléphonique, ce qui garantit une certaine
sécurité. Selon son constructeur, son innovation réduit de
25 secondes le temps d'attente par rapport à un distributeur classique.
ECOBANK-TOGO pourra s'en procurer dans le moyen terme afin d'intéresser
ses clients V.I.P.
Il faut ajouter qu'on pourra arriver à une exploitation
efficace des Kiosques en éditant des formulaires d'ouverture de compte
semblables à celui de la souscription au GAB sur papier simple portant
les numéros de comptes crées dans les agences et les remettre aux
agents commerciaux. Ceci pour permettre d'individualiser les comptes et
éviter par là, la double affectation de numéro de
compte.
Nous pensons également que l'aménagement d'un
« espace stagiaire », équipé au moins d'un
ordinateur dans chaque agence s'avère nécessaire ; car il
permet dans une certaine mesure l'amélioration de la qualité des
prestations et aussi l'innovation dans la banque et de ce fait, constitue une
sorte de recherche développement.
CONCLUSION
Dans la gamme de produits qu'offre une banque à sa
clientèle figurent les instruments de paiement. C'est ainsi que
l'évolution de l'ingénierie financière a permis aux
banques de se doter de cartes comme nouvel instrument de paiement. Ceci leur
permet de se mettre au standard international et de passer par la même
voie dans l'ère de la monétique.
ECOBANK-TOGO aussi a jugé bon de passer à
l'ère de la monétique en créant une carte
magnétique : la carte « AZUR ». Carte de
retrait par excellence, la carte « AZUR » permet aussi
à son détenteur d'effectuer d'autres transactions comme la
demande de solde, le règlement des achats sur les TPE, l'impression de
mini relevé, le virement de compte à compte.
Ce nouvel instrument revêt d'autres avantages et a
permis de résoudre certains problèmes inhérents à
la clientèle tels les longues files d'attente aux guichets ordinaires
des banques, l'indisponibilité des fonds pendant les week-ends, les
jours fériés et les heures après caisse.
Aussi grâce à ECOBANK, les consommateurs togolais
peuvent bénéficier de l'évolution des techniques
monétaires et jouir des avantages qu'offre le progrès.
Mais force est de constater qu'il reste beaucoup à
faire dans le domaine de la monétique à ECOBANK afin de rendre
davantage de services à la clientèle et par là tirer une
rentabilité maximale. Le grand problème auquel fait face ECOBANK
est le problème de politique de communication commerciale et de
marketing bancaire. Il serait donc question de renforcer les réseaux de
communication locale, d'augmenter le nombre des agences et faire la promotion
des TPE, de faire une segmentation comportementale et de procéder
à une « programmation différentielle » de la
carte « AZUR » et dans un proche avenir, d'intégrer
cette carte « AZUR » aux réseaux internationaux
VISA, MASTER CARD afin de faciliter les transactions internationales via la
carte.
Il est pourtant clair que la monétique est un atout
supplémentaire pour ECOBANK d'être classée parmi les
grandes banques à la pointe de la technologie et ainsi de se
démarquer vis-à-vis de ses concurrentes en étant toujours
« unique comme vous ».
* 1 Henri ROUDAIN :
Qu'est-ce que la monnaie, Les Editions Ouvrières, 1977, page
3
* 2 Source : Rapport annuel
2005 page 3
* 3 Source : Rapport annuel
2005 page 7
* 4 Michel CABRILLAC, code
pénal du chèque
* 5 J. FERRONNIERE, E. de
CHILLAZ, les opérations de banque, Dalloz
* 6 D. MARTIN : Droit
civil et commercial sénégalais, NEA.
* 7 J. FERRONNIERE, E. de
CHILLAZ, les opérations de banque, Dalloz
* 8 BCEAO, Loi uniforme sur les
instruments de paiement
* 9 Akahou Tikpa SABOUTOU,
techniques des opérations bancaires Tome 1, pages 9 & 10
* 10 Droit bancaire, DALLOZ
* 11 Exception faite d'une
demande motivée du client
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