REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
DIRECTION PROVINCIALE EST/BUKAVU
Rapport de ronde d'intégration effectuée à
l'O.C.C/Bukavu
Du 03 février au 30 avril
2009
Par CHIZA MATABARO
Benjamin
Licencié en Gestion
Financière
Gradué en Sciences
Economiques
Diplômé en Techniques Commerciales et administratives
Séquence : 96841
Mai 2009
DEDICACE
A toi mon Oncle CHIRIMWAMI RWAMO Bercky
pour le souci que tu ne cesse de porter à mon égard, le soutient
sans complaisance et les efforts que tu continues à déployer
à ma faveur pour faire de moi un homme respectueux ;
Trouves à travers ces lignes
l'expression de ma reconnaissance infinie.
0. PROLEGOMENES
Conformément aux dispositions légales contenues
dans le Code de Travail repris par la convention collective de l'O.C.C. en ses
articles 25 et 26 alinéas 2 et 3, tout agent nouvellement recruté
est tenu de passer une période d'essai probatoire, appelée
communément « ronde d'intégration », de trois
mois non seulement en vue de s'imprégner des réalités de
l'entreprise à travers les différentes activités qui s'y
déroulent, mais aussi dans le souci d'un bon rendement des services et
de l'amélioration des conditions de travail au sein de l'Office
Congolais de Contrôle.
Signalons cependant que, cette période est
sanctionnée par la présentation d'un rapport à soumettre
à l'appréciation des autorités administratives ayant
compétence.
C'est pour répondre à ce devoir que nous avons
rédigé ce présent rapport.
Soulignons toutefois que, dans ce dernier, nous ne
prétendons pas dire tout ce que nous avons vu, appris ou entendu comme
explication, mais nous nous sommes basé uniquement sur certains points
que nous avons estimés saillants d'autant plus qu'ayant apporté
un supplément de connaissance à notre formation de
Gestionnaire-Financier.
Ainsi, hormis l'introduction et la conclusion qui
s'avèrent indispensables à tout travail de ce genre, ce
présent rapport comprend deux chapitres : Le premier fait un
balisage sur la présentation de l'Office Congolais de Contrôle
avant que le second ne présente le déroulement des
activités de la « ronde », tout en faisant ressortir
quelques critiques et suggestions.
Soulignons aussi que, afin d'enrichir le contenu de ce
rapport, nous avons non seulement consulté les documents mis en notre
disposition par l'O.C.C avec les explications y afférentes, mais
également parcourir certaines publications disponibles à
l'Internet tel que l'on peut le remarquer dans le corps de ce travail.
Chapitre I :
PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
(O.C.C.)
I.1 Cadre juridique et
nature de l'OCC
L'office congolais de contrôle est un organisme public
à caractère technique et commercial. Doté de la
personnalité juridique et placé sous la tutelle du
Ministère du commerce, il a été créé par
l'ordonnance-loi n° 74/ 013/ du 13 janvier 1974.
Ainsi donc, les différents textes de base
régissant ses activités sont :
Ø L'Ordonnance-Loi n° 74/013 du 10
janvier 1974 portant création de l'OZAC ;
Ø La Loi n°73/009 du 05 janvier 1973
particulière sur le commerce telle que modifiée et
complétée par la Loi n°74/014 du 10 janvier 1974 ;
Ø L'Ordonnance-Loi n°74/219 du 05 mai
1978 portant statut de l'O.C.C.
Entant qu'organisme tierce partie, impartial et dont la
structure, le personnel, la compétence et l'intégrité
permettent d'accomplir son rôle d'arbitre selon des critères
définis, l'Office Congolais de Contrôle est un organisme
d'évaluation de la conformité : il est membre correspondant de
l'Organisation Internationale de la Normalisation ``ISO''1(*) membre du programme des pays
affiliés à la Commission Electrotechnique Internationale
``CEI''2(*) et membre de
l'Organisation Régionale Africaine de la Normalisation ``ORAN''.
I.2 Bref historique et
localisation
2.1 Bref historique
L'historique de l'OCC date de l'époque coloniale. En
effet, il existait une société à statut privé, de
droit suisse, dénommée `' Société
Générale de Surveillance'' SGS qui, créée en 1919
et dont les attributions étaient quasi-semblables à celles de
l'actuel OCC, avait son siège social à Genève.
C'est en 1949 que la SGS implante une filiale3(*) au Congo sous la
dénomination de Société Congolaise de Surveillance (SCS)
dont les principales activités furent:
Ø Assurer le contrôle de la qualité et de
la quantité des produits du sol ;
Ø Assurer le constat d'avaries ;
Ø Assurer la gestion des silos de Kinshasa ;
Ø Effectuer le contrôle des importations à
destination du Congo.
Cependant, quelques temps après l'indépendance
du pays, la décision du Bureau Politique du Mouvement Populaire de la
Révolution (M.P.R.) du 27 octobre 1971 portant changement du nom du
Congo à celui du Zaïre, la S.C.S. devint la Société
Zaïroise de Surveillance (S.Z.S.) et poursuivit toujours ses
activités en tant que filiale de la S.G.S. Mais qui sera dissoute
à la suite des mesures économiques du 30 novembre 1973.
Néanmoins, avec la politique de la
Zaïrianisation, le président en exercice à l'époque,
le feu Maréchal Joseph MOBUTU Seseseko, promulgue l'Ordonnance-Loi
n°74/013 du 10 janvier 1974 portant création de l'Office
Zaïrois de Contrôle « OZAC » qui se veut
alors une entreprise de droit public à caractère technique et
commercial doté de la personnalité juridique et non plus cette
société privée d'avant 1974.4(*)
Avec le renversement du régime de l'ex-Zaïre de
MOBUTU par l'arrivée au pouvoir de Laurent Désiré KABILA
le 17 mai 1997 et le pays étant devenu la République
Démocratique du Congo (R.D.C.), l'Office Zaïrois de Contrôle
changea également d'appellation et devint l'Office Congolais de
Contrôle, « O.C.C. ».
2.2 Localisation
Notons que, à Kinshasa, le siège social de l'OCC
(la Direction Centrale) est situé au n° 98 sur l'avenue du Port,
dans la commune de Gombe.
Bien avant que le pays ne subisse un découpage
territorial pour certaines de ses provinces, particulièrement la
province du Sud-Kivu découpée en trois provinces autonomes (le
Maniema, le Nord et le Sud-Kivu), la Direction Provinciale / EST Bukavu
comportait trois agences en son sein, à savoir : Kindu, Goma et
Uvira.
A la longue, l'agence de Goma s'est constituée en une
Direction Provinciale laissant par conséquent la Direction Provinciale /
EST- Bukavu avec les agences de Kindu et d'Uvira.
Ainsi donc, à Bukavu, lieu de notre ronde
d'intégration, les bureaux de l'OCC sont situés au n° 28 sur
l'avenue industrielle dans la commune de Kadutu sur le tronçon entre la
place de l'indépendance et le grand marché de Kadutu.
Cependant, par manque d'espace suffisante, l'OCC
possède un siège secondaire situé sur avenue de la
Cathédrale, en Diagonale de la Direction Provinciale des
Impôts.5(*)
I.3 Missions et
Objectifs
3.1 Missions
En sa qualité d'organisme public à
caractère technique et commercial, l'O.C.C a pour missions
légales :
Ø Effectuer des contrôles de qualité, de
quantité et de conformité de toutes les marchandises ;
Ø Effectuer des contrôles de prix des
marchandises et produits à l'importation et à
l'exportation ;
Ø Analyser tous les échantillons et
produits ;
Ø Effectuer des contrôles techniques de tous
appareils et travaux ;
Ø Prévenir des sinistres et procéder au
constat des dommages ou des avaries ;
Ø Gérer et exploiter des silos, magasins
généraux et entrepôts de douane ;
Ø Faire toute opération quelconque se rapportant
directement ou indirectement à son activité légale, sauf
les opérations d'achat en vue de la revente.
Partant de ces missions, l'O.C.C. a comme devise :
« la confiance n'exclut pas le contrôle, le contrôle
renforce la confiance ».
3.2 Objectifs de l'O.C.C.6(*)
Les principaux objectifs de l'OCC peuvent se résumer en
trois volets comme ci-après :
a) En faveur de l'Etat :
Ø Aider l'Etat à juguler la fraude fiscale et
à maîtriser la balance de paiements extérieurs par le
contrôle des prix ;
Ø Aider l'Etat à disposer des statistiques
fiables dans le commerce extérieur et à maîtriser la valeur
en douane de la marchandise ;
Ø Soutenir l'Etat dans ses efforts de
développement intégral.
b) En faveur de l'opérateur
économique :
Ø Rassurer les importateurs, les exportateurs et les
assureurs ainsi que les fournisseurs de la qualité, de la
quantité, de la conformité et du prix réel des
marchandises et produits ;
Ø Aider les opérateurs économiques et
industriels à s'assurer du respect des normes.
c) En faveur du consommateur et de
l'usager
Ø Sécuriser et rassurer le consommateur et
l'usager de la qualité du produit identifié et retenu comme
propre à la consommation ou des ouvrages en chantier prêts
à être utilisés ;
Ø Sécuriser l'usager sur le lieu de
travail ;
Ø Prévenir les atteintes à
l'environnement humain.
I.4 Structure et
organisation
La Direction Provinciale / EST - Bukavu rend compte de sa
gestion à la Direction Générale qui a son siège
à Kinshasa. Cette Direction Générale est subdivisée
en Départements constitués en deux volets à savoir :
les départements centraux d'exploitation et les départements
centraux d'appoint.
I.4.1. Les Départements
Centraux d'Exploitation
A. Département Contrôle des Importations
(D.C.I.)
Le D.C.I. a pour mission d'organiser, de réaliser des
contrôles des importations conformément aux textes légaux
et réglementaires et d'optimiser les activités des
Contrôles des importations soit seul, soit en collaboration avec ses
mandataires étrangers.
Ce Département poursuit les objectifs majeurs
ci-dessous:
?- Sauvegarder les intérêts des
opérateurs économiques grâce aux redressements qualitatif
et quantitatif des produits et marchandises importées,
- Sauvegarder la santé du Consommateur par la
surveillance de la qualité des produits alimentaires et
pharmaceutiques.
Il existe deux contrôles principaux sur toutes les
importations vers la République Démocratique du Congo :
1. Contrôle avant embarquement
Du lieu ou du pays d'origine, l'Office a donné mandat
à la Société Générale de Surveillance
(S.G.S.) de contrôler la qualité, la quantité et le prix
avant embarquement du produit. Ainsi, la S.G.S joue le rôle de
mandataire.
A l'issu des contrôles, la Société
Générale de Surveillance émet l'attestation de
vérification « AV ».
A l'arrivée en République démocratique du
Congo, l'Office Congolais de Contrôle effectue une deuxième
vérification pour s'assurer que la marchandise est toujours dans la
même condition qu'à l'embarquement. Ce contrôle est
particulièrement important pour les produits pharmaceutiques et les
denrées périssables.
2. Contrôle à l'arrivée
Pour certains produits, notamment les produits
pétroliers et ceux en provenance des pays où la
Société Générale de Surveillance n'a pas des
bureaux de collaboration comme en Chine. L'Office Congolais de Contrôle
effectue tous les contrôles requis, à l'issue desquels, il
émet une attestation de vérification.
Ces contrôles qui s'exercent à l'embarquement au
départ de l'étranger par les mandataires ou à
l'arrivée, aux différents postes frontaliers présentent un
intérêt majeur pour la protection du consommateur face à la
tendance criminelle de certains pays développés à vouloir
déverser verts le tiers monde les excédents des marchandises et
produits à la qualité douteuse ou avariée. Les mêmes
contrôles garantissent la conformité des prix.
B. Département Contrôle des Exportations
(D.C.E.)
Les missions poursuivies par le D.C.E. sont entre autres :
Concevoir et optimiser les nouvelles techniques de contrôle des
exportations sur l'ensemble du territoire de la République
Démocratique du Congo de manière à les
généraliser. Ce contrôle s'exerce sur les produits miniers,
pétroliers, agricoles et des plantes médicinales et de plus en
plus sur les produits manufacturés ou fabriqués en R.D.C.
Il permet notamment :
- de sauvegarder l'image de marque du pays par l'exportation
des produits de qualité garantie et compétitifs.
- de favoriser le juste rapatriement des recettes en
certifiant les prix sur base des mercuriales aux prix fiables.
C. Département Commissariat d'Avaries
(D.C.A.).
Le D.C.A. a la mission de constater les avaries, subies par
les marchandises sur le territoire national et d'établir les Certificats
d'Avaries devant permettre à l'assuré de se faire indemniser par
son assureur.
Autrement dit, le D.C.A. apporte aux assureurs les
éléments d'appréciation relatifs aux dommages frappant un
lot de marchandises réceptionnées par l'assuré.
D. Département des Laboratoires (D.L.)
Le Département des laboratoires a pour but de
déterminer par les analyses physico-chimiques et microbiologiques, la
qualité et la conformité des produits importés, des
productions locales destinées à la consommation intérieure
ou à l'exportation.
Ce Département exerce son activité à
partir des échantillons, l'analyse de ceux-ci, l'établissement et
la transmission aux importateurs, aux exportateurs et autres productions
locales des résultats d'analyse.
E. Département Contrôle des Produits
Locaux (D.C.P.L.)
Les missions assignées au D.C.P.L sont celles
d'organiser, de réaliser et d'améliorer les techniques des
Contrôles de la production locale et de tous les produits circulant sur
le territoire National Conformément aux textes légaux et
réglementaires afin d'assurer la sécurité des
consommateurs et de crédibiliser les produits locaux.
Les contrôles des produits locaux s'effectuent aux lieux
de production, c'est-à-dire en cours de fabrication et/ou avant la
sortie des usines des marchandises et produits ou pour les produits issus des
transactions locales, aux points de remplir des charges (ports,
aéroports, gares, aérogares, ...).
F. Département des Contrôles techniques
(D.C.T)
Ce Département a pour missions fondamentales :
- d'assurer que les dispositions légales ou
réglementaires relatives à la sécurité et à
la salubrité sur les lieux de travail soient observées,
- de protéger les usagés contre l'emploi
incorrect et déloyal des instruments utilisé dans le commerce,
- d'attester que les conditions techniques de conservation des
denrées périssables dans les unités frigorifiques soient
remplies,
- d'assurer la surveillance de la flotte de transport
(aéronefs, unités fluviales et lacustres, véhicules
automobiles),
- d'assurer le contrôle de qualité des produits
et équipements produits localement ou importés,
- de garantir la bonne réalisation des ouvrages et
fournir les éléments d'appréciation des sinistres au
Commissariat d'Avarie et aux assureurs,
- d'expertiser les installations et les appareils, machines,
..., soit à la demande de tiers (clients), soit pour le compte de
l'Etat,
- etc.
Dans le domaine des contrôles techniques, l'Office
oeuvre en partenariat avec certains ministères notamment :
- le Ministère de Travail et Prévoyance Sociale
(Sécurité et Salubrité sur les lieux du travail),
- le Ministère de l'Economie et Industrie
(métrologie légale-production industrielle locale),
- le Ministère des Transports et Communications (les
unités fluviales et lacustre, contrôles automobiles).
II.4.2. Département
Centraux d'Appoint
Dans la réalisation de son objet social, l'Office
Congolais de Contrôle recourt généralement au soutien
logistique des départements suivants :Administration, ?Informatique,
?Services Généraux, ?Etudes et Organisations, ?Audit et
Inspection, ?Secrétariat de la Délégation
Générale et la ?Finance.
A. Département Administratif (D.A.)
La mission du D.A. est d'assurer la gestion du personnel de
l'Office en vue de garantir la paix sociale par une bonne application des
dispositions légales et conventionnelles en matière du travail et
par une politique saine (rationnelle) et objective en matière de la
gestion du personnel.
B. Département Informatique (D.I.).
Ce Département a la mission de concevoir, planifier,
contrôler, organiser et gérer l'ensemble des activités
informatique de l'Office.
A moyen terme, l'entreprise se propose de
généraliser son programme d'informatisation de manière
à intégrer tous les départements.
C. Département Services Généraux
(D.S.G.)
La mission principale de ce Département est de mettre
à la disposition de l'Office :
- L'acquisition et la gestion des biens meubles et
immeubles,
- L'acquisition des fournitures de bureau et imprimé de
valeur,
- ?L'entretien et réparation des machines.
D. Département Etudes et Organisations
(D.E.O.)
Ce Département a pour mission de :
- mener des études et des actions permettant
d'acquérir et de développer les ressources humaines
compétentes à l'Office,
- mener des recherches en vue de mettre sur pied ou
d'améliorer l'organisation et les procédures de gestion et de
contrôle de l'Office,
- centraliser et optimiser l'exploitation des données
des statistiques de l'Office,
Ce Département met à la disposition de toutes
les activités un recueil des instructions actualisées et
adaptées à l'évolution des données du terrain.
Avec ses données statistiques, le Département
Etudes et Organisation reste une véritable banque de données au
service de l `Office, du Gouvernement et des autres institutions et organismes
nationaux et internationaux.
E. Département Audit et Inspection (D.A.I.)
Il a pour mission de s'assurer du respect des instructions en
vigueur au sein de l'Office dans le domaine administratif et financier et
proposer des solutions en vue de remédier aux anomalies
constatées.
Il veille, en outre, à la régularité de
procéder au contrôle et à la conformité des normes
établies. En outre, ce Département se présente comme le
conseiller de l'Office dans la recherche d'une gestion saine, rigoureuse et
transparente.
F. Département Secrétariat de la
Délégation Générale (D.S.D.G.)
Le D.S.D.G. apparaît comme un instrument de coordination
qui dessert toute l'entreprise et aide le Comité de Gestion à
jouer pleinement son rôle d'impulsion. C'est dans ce département
qui est rattaché le service de communication et presse
(dénommé compresse).
Sa mission s'articule autour des axes ci- après :
- assurer le secrétariat du Comité de Gestion et
du Conseil d'Administration de la Délégation
Générale dans son ensemble,
- assurer la couverture juridique de tous les dossiers et la
gestion des différents contrats et convention conclu avec les liens,
- suivre la législation intéressant l'Office et
la légalité des décisions et solutions
préconisées par le Comité de Gestion,
- veiller à la diffusion de l'information et à
sauvegarder l'image de marque de l'Office,
- assurer la promotion des activités de l'Office par
des stratégies de marketing,
- s'occuper des voyages et séjour des agents et de
marque de l'O.C.C.,
- réaliser toutes les taches techniques relatives aux
soins médicaux curatifs et préventifs aux agents et aux membres
de leur famille ainsi qu'aux abonnés,
- élaborer les synthèses des différents
rapports pour permettre au Comité de Gestion d'orienter ses prises de
décision de manière conséquente.
G. Département Financier (D.F.)
Ce Département Financier a pour mission :
- d'assurer régulièrement à l'Office les
fonds nécessaires à son équipement et à son
fonctionnement,
- d'apporter les états financiers et comptables,
- de mettre à la disposition de la
Délégation Générale un tableau de bord pouvant lui
permettre de suivre le mouvement des comptes bancaires ainsi que la situation
journalière des caisses de l'entreprise,
- de veiller à la gestion comptable de biens meubles et
immeubles,
- de procéder au recouvrement des créances de
l'Office, de s'acquitter régulièrement des obligations de
l'entreprise vis-à-vis de l'Etat, des Fournisseurs...
Dans chaque province de la République
Démocratique du Congo, il existe une Direction Provinciale (DIPRO).
Pour ce qui est de la DIPRO / EST, celle-ci est
constituée d'une Direction Provinciale située à Bukavu,
deux agences (Uvira et Kindu), et de cinq Divisions (Administrative et
financière (DAF), Exploitation (DEX), Laboratoire (DILABO), Coordination
des Agences (DIVICORD), Métrologie et contrôles techniques (DMCT)
composées des Services, Bureaux, Sections et postes dirigés
respectivement par des Chefs de division, Chefs de Service, Chefs de bureaux,
Chefs de Section et Chefs de Poste.
Les activités de la DIPRO / EST- Bukavu sont
coordonnées et supervisées par le Chef de Direction Provinciale
(C.D.P.) qui est le représentant légal de l'Administrateur
Délégué Général de l'O.C.C. (A.D.G.) au
Sud-Kivu. Il est secondé par un adjoint, le Chef de Direction
Provinciale Adjoint (C.D.P.A.) qui assume son intérim en cas de
nécessité.
A la DIPRO/ EST, tous les Services sont commandés selon
la hiérarchisation présentée dans l'organigramme de
manière ci-après :
I.5 ORGANIGRAMME DE LA DIREST
Chapitre II :
DEROULEMENT DES ACTIVITES
DE LA RONDE
Comme nous l'avons signalé au départ, notre
stage de professionnalisation au sein de l'OCC/Bukavu a débuté le
03 février 2009 et s'est terminé le 30 avril 2009, soit une
durée des 87 jours7(*).
Nos prestations ont été effectuées tel
que prévu par le règlement de l'OCC/Bukavu du lundi au vendredi
et cela de 7h30' à 15h30', soit huit heures de travail par jour.
Toutefois, un service minimum est assuré pour le samedi de 8h00'à
12h00'.
Notons cependant qu'une exception est faite pour les postes
frontaliers où on travaille du lundi au dimanche de 7h30' à
17h30'.
Ainsi donc, notre ronde s'est déroulée dans les
différents services de l'OCC/Bukavu d'après le chronogramme
proposé par le chef du personnel de manière
ci-après :
Tableau de prestations
PERIODES
|
DUREE
|
DIVISIONS / SERVICES
|
Du 03/02 au 05/02/2009
Du 06/02 au 15/03/2009
Du 16/03 au 17/03/2009
Du 18/03 au 24/03/2009
Du 25/03 au 26/03/2009
Du 27/03 au 29/03/2009
Du 30/03 au 15/04/2009
Du 16/04 au 19/04/2009
Du 20/04 au 26/04/2009
Du 27/04 au 28/04/2009
Du 29/04 au 30/04/2009
|
03 jours
38 jours
02 jours
07 jours
02 jours
03 jours
17 jours
04 jours
07 jours
02 jours
02 jours
|
Service Administratif
Service Contrôle des Importations
Division Laboratoire
Division Coordination
Division Métrologie et Contrôles Techniques
Services Commissariat d'Avaries
Services Certification des Produits et Contrôles des
Exportations
Services Statistiques
EMIDOCS& Archives
Service Comptabilité
Service Trésorerie
Service Budget
|
Du 03/02 au 30/04/2009
|
87 jours
|
OCC/ Bukavu
|
II.1 PRESENTATION DES SERVICES ET
ACTIVITES REALISEES
Pendant toute la durée de notre ronde
d'intégration, les activités suivantes ont été
effectuées par nous dans les différents services que nous avions
visités.
1. Service Administratif (SAD)
a) Présentation
Ce Service relève de la Division Administrative et
Financière. Il est dirigé par un Chef de Service assisté
par un adjoint.
Composé de quatre bureaux à savoir : le
Bureau Administratif, le Bureau Personnel, le Bureau
suivi et gestion Economat et le Bureau Médico-social ;
ce Service est chargé de la gestion quotidienne de
l'entreprise dans le respect des droits et obligations des employés.
b) Activités réalisées
Dans ce Service, nous étions uniquement affecté
au Bureau Personnel. Signalons cependant que, même dans ce
bureau, à part la saisie des certains communiqués, rien n'a
été réalisé par nous comme activités
pratiques et encore plus, rien ne nous a été fourni comme
explications concernant le fonctionnement du bureau ou du Service en
général.
2.
Service Contrôle des Importations
a) Présentation
Ce service est chapeauté par un Chef de Service
assisté par un Chef de Service Adjoint.
Composé de deux bureaux à savoir le bureau
contrôle des importations à l'arrivée et le bureau
contrôle des importations avant embarquement, ce Service a pour
finalité, non seulement de sauvegarder les intérêts des
opérations économiques grâce au redressement qualitatif et
quantitatif des produits et marchandises importées mais aussi à
sauvegarder les intérêts et la santé des consommateurs par
la surveillance de la qualité des produits alimentaires et
pharmaceutiques.
Signalons aussi que, outre ces deux bureaux, ce service
dispose des postes de contrôle à certains endroits où
transitent les marchandises importées notamment les postes frontaliers
RUZIZI I et RUZIZI II, l'entrepôt OFIDA, SEP CONGO, Marché
industriel, BRALIMA et PHARMAKINA.
b) Activités réalisées
Dans ce service, nous étions affecté dans un
premier temps dans le bureau contrôle des importations à
l'arrivée où on nous a appris à compléter le
registre de mouvements frontaliers sur base des Bordereaux de Transit (BT)
ainsi qu'à procéder à l'apurement des factures et au
classement des rapports journaliers provenant des différents postes.
Ensuite, nous avions visité trois postes pour nous
imprégner des réalités particulières de chacun
d'entre eux quant à leur fonctionnement. Il s'agit successivement des
Postes frontaliers de RUZIZI II (pour 8 jours)8(*) et RUZIZI I (pour 9
jours)9(*) et du poste
Entrepôt public OFIDA (pour 6jours)10(*).
2.1 Poste frontalier RUZIZI II
a
a) Présentation
Les activités menées au poste frontalier de
RUZIZI II peuvent se résumer en deux volets notamment l'enregistrement
des poids lourds en provenance du Rwanda et la facturation des produits faisant
l'objet des trafics frontaliers.
· L'enregistrement des poids lourds
Lors de l'entrée d'un véhicule, le Chef de poste
établit à son tour un Bordereau de Transit (B.T.) qu'il transmet
à l'entrepôt pour facturation.
Toutefois, il convient de noter que l'enregistrement des
mouvements des véhicules est capital car permet d'éviter la
fraude pour certains véhicules qui peuvent échapper aux services
commis à l'entrepôt où ils sont sensés se mettre en
ordre pour importation.
· La facturation des produits issus des trafics
frontaliers
Les trafics frontaliers constituent toute transaction
commerciale avec les pays limitrophes de la R.D.C. et dont la valeur FOB est
égale ou inférieure à 1000 DTS (Droits de tirages
spéciaux) par ligne tarifaire (voire Note de service
n°DIREST/RTM/006/90 du 19/02/1990.
Les trafics frontaliers sont de deux natures :
- Un lot de quantité négligeable
Face à cette situation, l'O.C.C. n'intervient
pas. C'est le cas des femmes qui vont au Rwanda pour y acheter certains
produits vivriers qu'elles transportent sur leur tête ou sur leur dos
tels les patates douces, les tomates, les bananes, etc.
- Un lot important des marchandises et produits en
provenance du Rwanda I
Dans ce cas l'O.C.C. intervient par la facturation de ces
produits à 2% de la valeur FOB.
Il s'agit principalement des sacs de farine, des graines
d'arachides, des têtes de vaches sur pieds, des savons, ciments, chaux,
chèvres, bière, peaux de bête, etc.
2.2. Le Poste frontalier de
RUZIZI I
a) Présentation
Les activités menées à la RUZIZI I sont
similaires à celles signalées précédemment pour le
cas de la RUZIZI II. Cependant, contrairement à RUZIZI II où le
pont d'entrée a la capacité de supporter des engins lourds, celui
de RUZIZI I présente malheureusement une insuffisance à ce
propos. C'est ainsi qu'on y observe généralement la
prédominance des trafics frontaliers et l'importation des
véhicules de faible tonnage à immatriculation temporaire par
rapport aux mouvements des importations
proprement-dites.
b) Activités réalisées
Vu que l'activité économique principale
à la RUZIZI II se veut d'être le trafic frontalier, la
quasi-totalité de notre séjour à ce poste a
été consacrée à la facturation des marchandises en
provenance du Rwanda tels que les sacs de farine, les sacs de haricot, de
sorgho, d'arachide, les bidons de pétrole et des articles divers et cela
à une valeur de plus ou moins 2% du prix d'achat, soit sur base de la
quantité pour les articles divers.
Pour ce qui est des importations, activité
dominée par l'importation des véhicules et les exportations qui
font l'objet plus particulièrement de l'exportation des produits
pharmaceutiques de la Pharmakina, elles étaient traitées
directement par le Chef de poste.
Néanmoins, une brève explication nous a
été fournie pour ce qui est de la facturation des
véhicules.
Afin de rendre opérationnelle la note d'instruction
n°LMK/ADT/VND/DC/673/06 relative aux modalités d'application de la
note circulaire n°008/CAB/MINCE/2006 du Ministère du Commerce
Extérieur, voici repris ci-contre les minima à appliquer pour les
frais de contrôle des marchandises de valeur FOB< 10.000US $.
Valeur F.O.B
|
MINIMUM FACTURABLE
|
0 < Valeur FOB < 500
|
50.000$
|
501 < Valeur FOB < 1000
|
100$
|
1001< Valeur FOB < 2499
|
150$
|
2500 < Valeur FOB < 10.000 $
|
350$
|
Valeur CIF > 10.000
|
3,5% de la valeur
|
Pour les cas spécifiques des
camions en provenance de l'Ouganda ou du Kenya faisant l'objet d'un
regroupement de plusieurs opérateurs économiques, les
orientations suivantes nous guident :
- FUSO à châssis court (valeur FOB < 5000$) = 200
US $
- FUSO à châssis long (valeur FOB < 5000$) = 250
US $
L'exemple ci-dessus illustre bien ce barème tel qu'il
s'applique à l'OCC.
Illustration n°1
La valeur FOB d'une voiture importée est de 1200$ US.
Sachant que le fret est de 800$ et le poids du véhicule est de 3
tonnes, déterminer le montant à facturer par l'OCC.
Résolution :
* Calculs préliminaires
Valeur FOB 1200 $ Avec
FOB : Fret on Bord (frais à bord)
+ Fret 800 $
CIF : Cost Insurence & Fret
= CIF1
2000 $
+ assurance (0,02 X CIF1)
40 $
= CIF2 2040$
NB : - L'assurance est appliquée en vue
d'ajuster le montant de la valeur FOB déclarée par les
opérateurs économiques qui, dans la plupart des cas, sont
tentés de la réduire afin de profiter de la sous facturation.
- Le CIF2 constitue la base de
référence qui servira de guide dans le barème en vue de
déterminer le frais de contrôle à facturer par l'OCC
* Calcul des frais
Frais de contrôle 150 $
( cfr barème pour 1.001< Valeur FOB <
2.499)
+ Frais du Tally : 20
$
= Frais de contrôle et tally (FC&T) 170 $
+ ICA (18% du FC&T) 31 $ (soit
30,6$ arrondi à l'excès)
= Montant à facturer par l'OCC 201$
NB : Le frais de tally au déchargement est de 5 $ par
tonne. Cependant pour les marchandises ou véhicules ayant moins de 4
tonnes, on applique un tarif forfaitaire de 20 $ comme c'est le cas pour notre
exemple.
2.3 Le Poste Entrepôt Public OFIDA
a) Présentation
Ce poste est situé dans l'enceinte du complexe SNCC
à coté de l'Entrepôt public OFIDA, d'où son
appellation.
Les activités exercées dans ce Poste sont de
deux natures à savoir le contrôle interne et le
contrôle externe.
* Le Contrôle
Interne consiste à l'enregistrement des numéros des
containers, du camion (immatriculation) et des plombs.
* Le Contrôle
Externe consiste quant à lui au contrôle proprement dit de la
nature de la marchandise contenue dans le container.
Le chef de poste désigne un agent
dit « Inspecteur de Conformité » pour assister
au déchargement de la marchandise. C'est à ce niveau que
l'Inspecteur de Conformité procédera au contrôle externe et
au contrôle interne et établir le rapport de tally au
déchargement et mise en dépôt et le rapport
d'échantillonnage.
b) Activités réalisées
Pendant tout le temps que nous avions passé à
l'entrepôt, après qu'on nous ait initié au travail, nous
avions participé à deux déchargements et nous avions
présenté à cet effet tous les rapports
post-déchargement nécessaires.
3. La Division Laboratoire
(DILABO)
a) Présentation
Dirigée par un Chef de Division et secondé par
un Chef de Division adjoint, la Division du laboratoire a pour mission de
contrôler la qualité et la conformité des produits
importés, exportés et ceux produits et consommés
localement. Il comprend 4 services à part le secrétariat. Il
s'agit principalement du Service des Produits Agricoles et Alimentaires,
Service des Produits Cosmétiques et Pharmaceutiques, Service des
Produits Chimiques et Génie chimique et le Service de
Microbiologie.
- Le
Service des Produits Agricoles et Alimentaires est chargé du
contrôle ou de l'analyse des aliments solides (par exemple, le riz),
semi-solide (par exemple, le beurre), et liquides (par exemple, le jus, la
bière et les boissons sucrées).
- Le Service des Produits Cosmétiques et
Pharmaceutiques s'occupe du contrôle des médicaments
ainsi que des plantes medécinales et des produits cosmétiques
appelés communément produits de beauté.
- Le Service des Produits
Chimiques et Génie chimique s'occupe de l'analyse de
la qualité de tous les produits chimiques et des produits finis
fabriqués à partir des produits chimiques.
- Le Service de
Microbiologie est chargé de l'analyse de la qualité de
certains produits alimentaires, pharmaceutiques et cosmétiques dont les
normes exigent un contrôle microbiologique.
Signalons que, les échantillons arrivent au labo par le
biais du service d'échantillonnage.
Une fois arrivés au labo, les échantillons sont
enregistrés et numérotés. Ensuite, ils sont envoyés
au secrétariat où ils sont de nouveau enregistrés puis
expédiés au service d'analyse.
Après analyse, l'analyste établie une fiche de
travail sur lequel il mentionne le résultat de l'analyse puis il
l'envoie chez le chef de Division pour approbation. Après approbation
du chef de Division, on envoie la fiche au secrétariat pour
établir un bulletin d'analyse signé par le chef de Service
concerné et le chef de Division du labo.
Signalons aussi que, si les résultats de l'analyse sont
bons par rapport aux normes exigées, on inscrit dans le bulletin
d'analyse la mention « Produit Conforme ». Dans le
cas contraire, on mentionne « Produit non conforme »
et dans ce cas ce produit est soumis au service d'avarie qui établi
un Certificat d'avarie.
b) Activités réalisées
Pendant les deux jours que nous avions passé au labo,
nous avions assisté à l'analyse des certains produits tels que le
lait, le biscuit, la bière et l'essence.
Tout échantillon est analysé à partir des
paramètres spécifiques à chaque produit. Chaque
paramètre est évalué, puis confronté aux normes
exigées au niveau national ou international.
Exemples des paramètres à analyser.
* Pour la bière : - le PH (Potentiel
d'Hydrogène)
- le DA (Degré Alcoolique)
- le ER (Extrait réel)
- la DP (Densité primitive)
4.
La Division Coordination des Agences (DIVICOORD)
a) Présentation
La Division Coordination des agences a pour mission
essentielle de coordonner et d'assurer le suivi des activités des
agences tant du point de vue administratif et financier que de l'exploitation
et hydrocarbures dans le strict respect des instructions en vigueur au sein de
l'office.
Composée de deux services à savoir : le
Service suivi Exploitation et le Service suivi Administration et
Finance, la Division de coordination des agences procède, entre
autres, aux tâches suivantes :
- Veiller à la consolidation de tous les
éléments nécessaires à l'élaboration des
rapports périodiques d'activités de la Direction provinciale
(mensuels, trimestriels et semestriels) à envoyer au département
coordination ;
- Transmettre les doléances des Agences à la
Direction provinciale et assurer le suivi de leurs solutions ;
- Analyser toute correspondance émanant des agences et
émettre des observations utiles ;
- Analyser les différents rapports de contrôle
établis par les agences, en relever les défaillances et formuler
des propositions à la Direction Provinciale ;
- Veiller à l'application des instructions
données par les départements centraux aux Directions Provinciales
et Agences ; déceler les problèmes posés par leurs
particularités et en proposer les cas échéant, les
solutions pour l'harmonisation et surtout leur niveau d'exécution ;
- Procéder à l'étude de
faisabilité des postes à ouvrir et de rentabilité de ceux
qui existent, et en faire rapport au chef de la Direction Provinciale ;
- Assurer le suivi de la transmission à la Direction
Provinciale des rapports mensuels et des synthèses à communiquer
à la Direction Centrale ;
- Effectuer des missions périodiques et ponctuelles en
vue de s'assurer de l'exactitude et de l'exhaustivité des données
produites par les Agences ;
- etc.
En bref, la Division Coordination des Agences constitue
l'interface entre les Directions Provinciales d'une part et le
Département de Coordination d'autres parts. Elle aide les gestionnaires
à bien faire le suivi de leurs entités.
b) Activités réalisées
Pendant tout le temps que nous avions passé
dans cette Division, nous étions uniquement chargé de faire le
commentaire des différents rapports provenant de postes.
5.
La Division Métrologie et Contrôle Technique (DiMCT)
a) Présentation
La DMCT de Bukavu a pour mission d'assurer la
sécurité et la salubrité du travail. En effet, l'O.C.C.
est l'inique organisme congolais agréé par le Ministère du
Travail et de la Prévoyance Sociale pour exécuter cette lourde
tâche, par le concours des inspecteurs techniques, en R.D.C. A celle-ci
s'ajoutent la vérification métrologique des instruments ou
appareils de mesure et les contrôles techniques des unités
navigantes.
Cette Division organise deux types de contrôle à
savoir : le contrôle technique périodique et le
contrôle technique sporadique.
1. Le contrôle technique périodique
Concernant les contrôles techniques effectués
à des périodes réguliers ou soumis à une
périodicité, la DiMCT de Bukavu regorge en son sein 5 services
opérationnels à savoir : Service Electricité, Service
Pression, Service Levage, Service Navigation intérieure et Service
Métrologie.
1.1. Service Electricité
Il comporte deux natures d'interventions :
- Visite annuelle des installations électriques portant
sur le Règlement Général sur les Installations Electriques
(R.G.I.E.).
- Visite annuelle des matériels anti-incendie faisant
état des moyens de lutte contre l'incendie conformément au
Règlement Général sur la Protection du Travail
(R.G.P.T.).
Ces d'interventions sont effectuées dans les
entreprises tant publiques que privées.
1.2. Service
Pression
Ce Service permet de contrôler les engins fonctionnant
sous pression et courant le risque d'explosion en vue de la protection du
Travail. La périodicité des visites a été
déterminée suivant les types d'appareils11(*).
1.3. Service Levage
Il s'occupe uniquement des vérifications
périodiques des engins de levage et de manutention pouvant causer la
mort d'hommes dans les accidents du travail. Par exemples, la grue, le pont
roulant, l'ascenseur,...
Ces engins sont vérifiés par périodes
variant de trois à douze mois suivant leurs conditions d'utilisation.
1.4. Service Métrologie
La Métrologie est définie comme la science des
mesures.
A Bukavu, on applique la Métrologie légale
à deux dimensions :
· La vérification métrologique des
instruments de mesure de masse ou de pesage (balance, bascule) ;
· La vérification métrologique des
instruments de mesure de volume ou de capacité (distributeur routier de
carburant, étalonnage des citernes ou tanks).
N.B : L'O.C.C. est habilité à ne
vérifier que les instruments de mesure à vocation commerciale
dans le but de lutter contre la fraude sur la quantité mesurée
à livrer par rapport à l'unité de poids (Kg) ou sur le
volume exact du produit à livrer par rapport à l'unité de
volume (litre).
Dans son ensemble, la vérification métrologique
est de validité semestrielle, c'est-à-dire qu'elle s'effectue une
fois tous les six mois.
1.5. Service Navigation intérieure
Ce Service contrôle périodiquement les
unités navigantes, les installations portuaires et les chantiers navals.
La visite périodique des unités flottantes sur l'espace fluvial
et lacustre est effectuée obligatoirement deux fois par an en vue de
prévenir les accidents de navigation.
Quant à la visite statutaire, la prestation ordinaire a
lieu tous les trois ans tandis que la détermination de la valeur
vénale n'a lieu qu'en cas d'hypothèque.
2. Le contrôle technique sporadique
Les contrôles techniques sporadiques sous entendent les
inspections diverses ne tenant pas compte de la
périodicité ; il s'agit :
- de l'inspection à l'arrivée ou à
l'importation du matériel roulant (automobiles), flottant (bateaux),
volant (avion) et autres équipements, appareils ou machines ;
- de l'inspection à l'exportation du matériel,
équipement et appareil ;
- de la mise en service dans le cadre des expertises.
3. Prestation de services
Pour toute inspection périodique, la DiMCT
procède de la manière suivante :
- 1ère étape : l'OCC adresse
l'avis de passage au client pour programmer et confirmer
l'inspection.
- 2ème étape : l'inspection
programmée et confirmée est effectuée à la date
convenue avec le
client.
- 3ème étape :
l'établissement du rapport ou certificat d'inspection ainsi que le
projet de
facturation suivant le tarif des
prestations de l'O.C.C.
- 4ème étape :
l'expédition du certificat d'inspection et de la facture par l'entremise
de la
Division Administrative et
Financière.
4. La certification de la qualité de
l'équipement ou appareil contrôlé
La DiMCT dispose de trois vignettes ou étiquettes O.C.C
apposées sur l'unité contrôlée en vue de certifier
sa qualité :
ü Etiquette « V » certifie
la bonne qualité de l'appareil ;
ü Vignette « ! » certifie la
mauvaise qualité de l'appareil ; c'est-à-dire qu'il est
à réparer avant sa prochaine utilisation ;
ü Autocollant « X » certifie
la très mauvaise qualité de l'appareil à
déclasser.
b) Activités
réalisées
Dans cette Division, on nous a tout simplement fourni
les explications relatives au fonctionnement de ladite Division ainsi que les
différentes activités y afférentes telles que
présentées dans le point a).
Cependant, comme activité pratique, rien n'a
été exercé par nous.
6. Service Commissariat
d'Avaries
a) Présentation
Le Commissariat d'avaries est une structure administrative et
technique qui se charge d'organiser des expertises qui sont
réalisées soit à la suite de la survenance effective d'un
sinistre soit à titre préventif. Il s'agit dans ces deux cas
du « constat d'avaries » et de la
« surveillance et prévention ».
- Le constat
d'avaries : il s'agit de l'opération menée par
l'expert ou commissaire d'avaries, à la requête des assureurs ou
des réceptionnaires, qui consiste à déterminer la
réalité, la nature, la hauteur et la cause des dommages survenus
à une marchandise.
- La surveillance et la
prévention : est un ensemble de dispositions des mesures
et mécanismes intellectuels et techniques destinés à
prévenir ou à devancer la survenance des dommages
prévisibles ou imprévisibles afin d'en contenir ou d'en minimiser
les effets, les pertes ou les dégâts au cas où ils
pourraient ou venaient quand même à se produire.
On entend par « avarie », tout dommage
survenu à un navire et/ou à une cargaison. On en distingue deux
principales sortes à savoir : les avaries communes et
les avaries particulières.
Ø Les avaries communes
sont des dommages volontaires et dépenses extraordinaires
exposés pour le bien et le salut commun du navire et
de la cargaison.
Quatre conditions essentielles doivent être
réunies pour déclarer une avarie commune:
- Un sacrifice volontaire ; c'est-à-dire qu'il
faut que le capitaine du navire décide volontairement de causer des
dommages ou d'engager une dépense dans l'intérêt
commun ;
- Un danger réel ; c'est-à-dire que le
risque de perte du bâtiment et de la cargaison doit être vraiment
imminent ;
- Le sacrifice doit être fait dans
l'intérêt commun ;
- Le sacrifice doit aboutir à sauver le navire et de la
cargaison.
Dans ce cas, le transporteur et chacun des
propriétaires des marchandises sauvées sont dans l'obligation de
supporter une part équitable du dommage causé.
Ø Les avaries
particulières sont des dommages accidentels causés soit au
navire soit aux marchandises. Ces avaries restent définitivement
à charge de celui dont la chose est atteinte.
Quand un sinistre survient aux marchandises assurées,
le réceptionnaire doit prendre des mesures destinées
à éviter l'extension ou l'aggravation de l'avarie et veiller
à la conservation des recours contre les tiers responsables.
b) Activités réalisées
Dans ce service, nous y avons
passé au moment où les encadreurs n'étaient pas
disponibles à nous encadrer. Voilà pourquoi, à part le
boucain nous fourni pour avoir une idée sur les tâches de ce
Service, rien n'a été fait par nous comme activités
pratique et encore plus rien nous a été donné comme
explication.
7. Service Certification des
produits et Contrôle des Exportations
a) Présentation
Ce Service est l'un des Services de la Division
d'Exploitation. Il a en son sein deux bureaux, à savoir : le
Bureau Certification des produits et le bureau Contrôle des
exportations.
* Le Bureau Certification des produits est
chargé de la centralisation des données qui proviennent de
différents postes à savoir :
- Poste BRALIMA,
- Poste PHARMAKINA,
- Les usines ( GINKI, KOTECHA, EAU MINERALE MUGOTE),
- Les Boulangeries ( LA PROVIDENCE, IDEALE, OLIVE et Centre
OLAME).
q Calcul des frais OCC
1) Poste BRALIMA : ce dernier envoie un rapport de
production mensuelle contresigné par la Bralima. A partir dudit rapport,
le Bureau Certification des produits effectue des calculs pour connaître
les frais O.C.C. à payer par la Bralima.
Ces frais sont présentés en trois rubriques, le
Net, le Brut et l'ICA, qui sont
déterminées de la manière suivante.
Brut = Nombre des casiers x PHT x 0.35% avec
PHT : Prix Hors Taxes.
Net = ( Brut) / 1.18
ICA = Brut - Net
2) Poste PHARMAKINA : il existe un protocole d'accord
entre l'OCC et la Pharmakina. Cette dernière paye mensuellement un
montant de 524$ à percevoir sans l'I.C.A car la Pharmakina est
exonérée.
3) Les Boulangeries : il existe aussi un Protocole
d'accord signé entre les différentes boulangeries de la place et
l'O.C.C. de payer mensuellement un montant Brut de
124 $. L'exception est faite pour le Centre Olame qui paye
un forfait de 50 $
4) Les Usines :
o Usine GINKI : un montant forfaitaire de 70 $ a
été fixé comme frais de l'O.C.C.
o Usine KOTECHA : les calculs se font selon le PHT de
chaque produit auquel on multiplie à un taux de 1,5%.
* Le Bureau Contrôle des
exportations est chargé de faire le suivi des produits
destinés à l'exportation.
b) Activités
réalisées
Dans ce Service, nous étions uniquement affecté
dans deux Postes notamment le Poste BRALIMA et le Poste PHARMAKINA.
7.1. Poste BRALIMA
La BRALIMA est une unité de production des diverses
boissons destinées à la consommation locale telles que Primus,
Mützig, Turbo King, Fanta orange, Coca-cola, Fanta citron, Sprite,
Vital'o, Tonic et Eau gazeuse.
Soulignons cependant qu'elle importe des bouteilles, des
bouchons, du malte, de la soude caustique, des pièces de rechange, des
machines pour une meilleure production. Le Poste O.C.C. / Bralima s'engage au
prélèvement des échantillons pendant la production en vue
de leur analyse au labo de l'OCC.
Le gros de notre travail à ce Poste consister
quotidiennement à :
1) Consulter, à l'arrivée, le cahier de soutirage
de la BRALIMA en vue d'avoir une idée sur la production faite pendant la
nuit et celle prévue dans la journée.
2) Récupérer les échantillons de la produit
faite pendant la nuit, s'il y en a eu, et réservée à
l'OCC. A ce niveau, on numérote les bouteilles par cuve pour
éviter une confusion.
N.B : Pour les échantillons, on prend pour chaque
cuve 3 bouteilles dont une sera remise au labo de la BRALIMA comme
échantillon témoin et deux seront remis au labo de l'OCC pour
analyse.
3) Compléter le rapport d'échantillonnage
4) Compléter les étiquettes et les placer sur les
bouteilles,
5) Compléter dans le registre des échantillons sur
base du rapport d'échantillonnage.
6) Amener les échantillons témoins au labo de la
BRALIMA.
7) Envoyer les échantillons au labo de l'OCC pour
analyse.
7.2. Poste PHARMAKINA (PK)
Ce Poste s'occupe du suivi des exportations des produits de la
Pharmakina (les médicaments).
Signalons que nous sommes passé dans ce poste au moment
où il n'y avait pas d'activités. Toutefois, on nous a appris,
dans l'abstrait, comment rédiger certains rapport entre autres le
rapport journalier, le rapport du contrôle de lot prêt et le
rapport du contrôle de mise sur camion.
8.
Service Statistiques, Emissions des Documents et Archives
a) Présentation
1. Bureau Statistiques
Le Bureau Statistiques a pour mission de récolter les
données statistiques et de les traiter en vue d'une utilisation
ultérieure par des tierces personnes.
Les données statistiques proviennent de
différentes Divisions à savoir : la DEX, la DILABO, et la
DiMCT.
Les données sont transmises au bureau dans les rapports
de quinzaine ou mensuels. Elles sont ensuite traitées dans les tableaux.
Deux catégories de tableaux sont utilisées pour
le traitement des données. Il s'agit notamment du tableau Banque de
données et du tableau synthétique.
A la fin du mois les rapports sont transmis à la
Direction Provinciale puis à la Direction Générale
à Kinshasa
2. Bureau Emission des
documents
Ce Bureau s'occupe de la finalisation des rapports de
contrôle établis par différents Postes de la Division
d'Exploitation. Ces rapports étant manuscrits, c'est à
l'émission des documents qu'ils sont finalisés et classés
après toutes les signatures.
3. Bureau archives
Ce Bureau se charge de l'ensemble des documents hors usage
courant mais classés et conservés pour une éventuelle consultation.
b) Activités réalisées
Nous étions passé dans ce Service au moment
où il se manifestait un retard assez considérable dans la
transmission des rapports. Raison pour laquelle nous étions uniquement
affecté au niveau du Bureau Statistiques pour apporter un
secours. Ainsi donc, durant tous les trois jours que nous avions passés
dans ce Services, nous étions chargé de rédiger et
dactylographier les différents rapports de traitement des données
en vue de leur transmission à la Direction Provinciale et à la
Direction Générale à Kinshasa.
9. Service
Comptabilité
a) Présentation
Le Service Comptabilité
fait partie des trois Services de finance de l'O.C.C. Il regorge en son sein
cinq bureaux à savoir le Bureau facturation, le Bureau
Caisse-recettes, le Bureau Compte - tiers, le Bureau Dépenses
et le bureau Banque immobilisation et salaire.
Les principaux outils utilisés dans ce Service pour la
bonne marche des activités sont :
- le Plan Comptable Général Congolais
(P.C.G.C.),
- la liste des comptes,
- les tarifs O.C.C. (un tarif pour les opérations
spécifiques au labo et un tarif général)
- le journal utilisé à deux niveaux (comme
document petit-livre et comme Grand-livre)
- liste de comptes du personnel de l'OCC.
Outre les outils de travail dont se servent les comptables de
l'O.C.C., il existe d'autres documents d'usage aussi indispensables qui sont
utilisés régulièrement par les comptables. Il s'agit
principalement de :
o Pour la partie recette
- la facture comptant pour les paiements cash ;
- la facture à terme pour les payements à
crédit ;
- le reçu de caisse qui est livré après
encaissement ;
- le bordereau de versement qui est une preuve de payement
à la Banque ;
o Pour la partie dépenses
- le bon d'engagement de dépenses (BED) ;
- le bon de caisse livré par la caissière.
Entant qu'organe centralisateur de tous les autres services
ayant la finance dans leurs attributions, le Service Comptabilité
exécute un certain nombre de tâches résumées en
cinq points à savoir :
1) la récoltes des données comptables ;
2) regroupement des données comptables selon les
principes et règles du P.C.G.C. ;
3) le traitement des données comptables selon le
regroupement effectué de manière classifiée ;
4) l'élaboration des tableaux financiers (la Balance,
le TFR et le Bilan) ;
5) la détermination du résultat de l'exercice
comptable.
b) Activités réalisées
Notre passage dans ce Service Comptabilité a
coïncidé avec celui des auditeurs venus de Kinshasa dans ce
Service. Raison pour laquelle le chef comptable et sont adjoint étaient
indisponibles de nous encadrer. Cependant, à la fin de notre
séjour dans ce Service, une brève explication nous a
été fournie par le chef de Service adjoint pour ce qui concerne
le fonctionnement du Service ainsi que les différents outils
utilisés.
10. Service Trésorerie
a) Présentation
Le Service Trésorerie est celui qui centralise la
politique financière de l'O.C.C. Il est composé de trois bureaux,
à savoir : le Bureau Recouvrement, le Bureau
Banque et le Bureau Caisse.
- Bureau
Recouvrement est chargé de recouvrer tout l'argent de l'Office
auprès des tiers clients et partenaires de l'OCC tels que DATCO,
BRALIMA, LA PHARMAKINA, etc.
- le Bureau
Banque est chargé de toutes les opérations bancaires
tels que procéder régulièrement au retrait des extraits
bancaires afin de permettre au service d'avoir la situation financière
réelle de l'entreprise.
- le Bureau
Caisse est chargé d'encaisser et de décaisser des fonds
et ce, suivant les documents servant des pièces justificatives.
b) Activités réalisées
Le temps nous imparti dans ce Service était vraiment
minime, soit deux jours seulement. Ainsi, pendant ces deux jours nous
étions chargé uniquement d'enregistrer et de classer les
différents documents utilisés dans ce Service entre autres les
factures comptant pour les clients potentiels et les factures à terme
pour les clients occasionnels.
11. Service Budget
a) Présentation
Le Budget est considéré comme l'expression
chiffrée d'un programme d'action.
Le Service Budget fait aussi partie avec celui de
trésorerie et celui de comptabilité des trois services de finance
de l'O.C.C. Il est dirigé par un chef de Service assisté par un
adjoint et un chef de bureau.
Au niveau du Service Budget on distingue quatre sortes de
budget à savoir le Budget d'exploitation, le Budget
d'investissement, le Budget de trésorerie et le Budget
consolidé.
· Budget d'exploitation
Ce budget comporte deux grands points à savoir le
volet Production et le volet Charges d'exploitation.
Pour ce qui est de la Production, ce
sont des recettes provenant des Services générateurs tels que la
Division Exploitation, la DiMCT, la DILABO, etc.
Lors de son élaboration, on tient compte des
prévisions antérieures dont l'on projette l'évolution dans
le temps.
Pour ce qui est des charges d'exploitation, il
s'agit des charges concernant les fournitures, outils, matériels et
lubrifiants destinés à l'usage quotidien.
Après que l'on ait obtenu la production et les charges
d'exploitation, on procède au calcul du résultat
prévisionnel déterminé par au TFR (Tableau de Formation de
Résultat).
· Budget d'investissement
L'élaboration de ce budget suit les même
procédés que ceux de la production et des charges d'exploitation
en tenant compte, d'une part des prévisions antérieures que l'on
compare afin d'envisager le taux d'évolution et, d'autre part au calcul
du résultat prévisionnel déterminé par le TFR.
· Budget de Trésorerie
Il suit aussi le procédé d'élaboration du
Budget d'investissement et vise à se rendre compte si l'on est à
mesure de couvrir toutes les charges d'exploitation et financer les
investissements.
· Budget consolidé
C'est l'ensemble des budgets de toute l'entité
provinciale qu'on mette ensemble en vue d'avoir un budget unique. Il comprend
pour le cas de la DIPRO-EST les budgets de Bukavu, Uvira et Kindu.
Après avoir tout élaboré, l'ensemble du
Budget de l'exercice à venir est envoyé à la Direction
Générale à Kinshasa et est défendu pour approbation
ou aménagement au niveau du Conseil Supérieur du Portefeuille.
Dès qu'il est approuvé, il sera renvoyé en province pour
réaménagement en cas de nécessité.
b) Activités réalisées.
Pendant les deux jours passés dans ce
Service, on nous a tout simplement donné une explication
générale sur l'ensemble des activités qui se passent dans
ce dernier.
II.2. CRITIQUES ET
SUGGESTIONS
L'oeuvre humaine n'a jamais
été parfaite. Certaines erreurs, omissions et imperfections
nécessitent des mesures appropriées afin qu'elles n'entravent pas
la bonne marche de l'organisation mise en place. L'OCC n'en fait pas exception.
1. CRITIQUES
Dans cette partie de ce rapport, nous essayons de formuler nos
appréciations sous deux volets : appréciations positives et
appréciations négatives.
a) Appréciations
positives
Saluons d'abord le caractère
très accueillant que manifestent les responsables des services et tous
les agents de l'OCC/Bukavu en général. Pendant le temps que nous
passions dans les services et bureaux visités, nous nous sentions
toujours en famille. Ce qui nous a permis de soulever toutes nos
préoccupations sans crainte.
Nous saluons ensuite le climat de solidarité que nous
avons pu constater entre les agents de l'OCC/Bukavu. Cela concourt positivement
au bon fonctionnement de la maison.
Toujours dans ce point, nous saluons aussi la bravoure des
agents qui se donnent au travail corps et âme.
Cependant, l'OCC/Bukavu n'a pas que des points positifs.
Quelques aspects négatifs ont aussi été relevés au
sein de cet Office pendant notre ronde.
b) Appréciations
négatives
Signalons d'abord que c'est avec profond regret que nous
quittions certains Services sans pour autant en bénéficier d'une
quelconque explication par rapport à son fonctionnement tel que nous
l'avons souligné dans le chapitre deux. Cela nous faisait tomber dans un
imbroglio de savoir si c'est par manque du temps où uniquement par ce
que l'on ne voulait pas de nous.
Signalons ensuite que nous avons constaté malgré
une réglementation en ce genre, les retards fréquents et non
justifiés ainsi que les abandons de postes pour des raisons personnelles
de certains agents qui ne se culpabilisent pas de signer 7h30' pourtant
arrivés soit à 11h. Est- ce par manque de moyen de
transport ? .
Nous étions aussi surpris de constater dans tout un
Service de Statistiques où le gros du travail se fait d'abord à
la main par manque d'outils informatiques nécessaires pour ensuite
être envoyé à la dactylographie. Cela ne peut que
contribuer à accentuer le retard dans la production des rapports.
Le manque des moyens de transport pour certains agents qui
n'ont pas de véhicules privés ne leur permet pas à se
rendre facilement au lieu du travail à temps
.
Ce qui nous a fort marqué négativement, c'est de
voir les conditions de travail non enviables aux niveaux de postes frontaliers
malgré l'importance des activités y afférentes. Cela ne
contribue en rien à la crédibilité externe de l'Office.
Face à tous ceci, nous suggérons ce qui suit.
2. SUGGESTIONS
Nous n'avons d'abord qu'à
encourager les bienfaits que nous avions rencontrés au sein de la
l'OCC/Bukavu tel que nous l'avions souligné dans le point relatif aux
appréciations positives.
Cependant, pour les autres maux ci-haut cités qui
rongent cette maison, nous suggérons ce qui suit :
- Que les autorités puissent instruire les
réceptionnistes à bien veiller au registre de présence et
que tout mouvement d'entrée et de sortie d'un agent soit
enregistré avec le motif de sortie. Cela permettra aux autorités
de bien suivre les mouvements des travailleurs et des prendre des mesures
correctives en cas de nécessité.
- Que l'OCC puisse pourvoir le Service Statistiques d'outils
informatiques nécessaires afin de permettre le bon rendement du travail.
Ceci permettra de produire avec rapidité les rapports nécessaires
en vue de les transmettre aux concernés.
- Que l'OCC mette un moyen de transport en commun ( un bus)
à la disposition des agents n'ayant pas de véhicules
privés. Cela leur permettra de se présenter à temps au
Service.
- Que l'OCC puisse fournir un effort pour construire des logis
viables devant abriter les différents postes frontaliers. Cela donnera
une impression sérieuse aux tiers et partenaires.
- Que la Division de Coordination des Agences puisse
créer régulièrement des missions de suivie des
activités au niveau des Agences et postes frontaliers pour se rendre
compte de la réalité sur terrain en vue de maximiser les recettes
de l'Office.
CONCLUSION
Le trois mois que nous avons passé en guise d'essai
probatoire communément appelé « ronde
d'intégration » à l'OCC- DIREST était une
bonne occasion pour nous de pouvoir comprendre le fonctionnement de l'Office
ainsi que le bien fondé de son existence comme organe étatique
à caractère technique et commercial.
La participation aux activités exercées dans
les divers Services nous a fort édifié au point que nous nous
sentons déjà intégré dans la grande famille O.C.C.
La pratique professionnelle accomplie nous a révélé
beaucoup de réalités que présente le fonctionnement de
l'O.C.C. par rapport aux illusions. Ce qui nous a été d'un apport
substantiel à notre connaissance générale.
Ainsi, nous ne pouvons terminer ce rapport sans pour autant
adresser, encore une fois de plus, nos sincères remerciements aux
autorités de l'O.C.C. - DIREST ainsi qu'à tout le personnel pour
leur accueil combien louable qu'ils ont réservé à notre
égard et surtout pour les efforts consciencieusement conjugués
pour notre intégration.
A ce sujet, nous sommes et nous resterons toujours
reconnaissant toute la vie.
Enfin, signalons que nous ne prétendons en aucun cas
avoir parfait ce modèle de rapport de ronde d'intégration, quand
bien même c'était notre idéal. Ainsi donc, tout en
endossant la responsabilité de tout genre de faille que peut renfermer
ce dernier, nous nous excusons d'avance pour tout quelconque point de son
contenu pouvant vexer fortuitement une âme sans le vouloir. Cela
étant, nous restons ouvert à toutes les remarques et suggestions
tant à son fond qu'à sa forme.
Benjamin CHIZA Matabaro
Licencié en Gestion
Financière (UCB)
chizabenj@gmail.com
997 75 82 34 / 85312 22 65
TABLE DE MATIERES
0. PROLEGOMENES
1
Chapitre I :
PRESENTATION DE L'OFFICE CONGOLAIS DE CONTROLE
(O.C.C.)
2
2
I.1 Cadre juridique et nature de l'OCC
2
I.2 Bref historique et localisation
3
2.1 Bref historique
3
2.2 Localisation
4
I.3 Missions et Objectifs
4
3.1 Missions
4
3.2 Objectifs de l'O.C.C.
5
I.4 Structure et organisation
6
I.4.1. Les Départements Centraux
d'Exploitation
6
II.4.2. Département Centraux d'Appoint
9
I.5 ORGANIGRAMME DE LA DIREST
13
Chapitre II : DEROULEMENT DES ACTIVITES DE LA
RONDE
14
II.1 PRESENTATION DES SERVICES ET ACTIVITES
REALISEES
15
1. Service Administratif (SAD)
15
2. Service Contrôle des Importations
15
3. La Division Laboratoire (DILABO)
20
4. La Division Coordination des Agences
(DIVICOORD)
21
5. La Division Métrologie et Contrôle
Technique (DiMCT)
22
6. Service Commissariat d'Avaries
25
7. Service Certification des produits et
Contrôle des Exportations
27
8. Service Statistiques, Emissions des Documents et
Archives
29
9. Service Comptabilité
30
10. Service Trésorerie
31
11. Service Budget
32
II.2. CRITIQUES ET SUGGESTIONS
34
1. CRITIQUES
34
2. SUGGESTIONS
35
CONCLUSION
37
TABLE DE MATIERES
38
ANNEXE
39
ANNEXE
CHIZA Matabaro Benjamin Bukavu, le20 mai
2009
Matricule : - NU
Grade : CS2
Fonction : En attente d'affectation
A Monsieur le Chef de Direction
Provinciale de l'OCC- DIREST
à Bukavu
Concerne : Transmission Rapport de Ronde
d'intégration
Monsieur le Chef de Direction,
J'ai l'honneur de venir auprès de votre haute
autorité vous transmettre mon rapport de ronde d'intégration
effectué à l'O.C.C- DIREST du 03 Février au 30 Avril
2009.
Vous trouverez en annexe de ce rapport, la copie du
planning qui détermine les Divisions, Services et Postes que j'ai eus
à visiter.
Tout en vous souhaitant bonne réception
de ce rapport, je vous prie d'agréer, Monsieur le Chef de Direction
Provinciale, l'expression de mes sentiments distingués.
Votre agent
CHIZA Matabaro Benjamin
* 1 L'ISO
(Organisation Internationale de Normalisation) est le plus
grand producteur et éditeur mondial de Normes internationales. Il est un
réseau d'instituts nationaux de normalisation de 159
pays, selon le principe d'un membre par pays, dont le Secrétariat
central, situé à Genève, Suisse, assure la coordination
d'ensemble. C'est une organisation non gouvernementale qui
jette un pont entre le secteur public et le secteur privé. Bon nombre de
ses instituts membres font en effet parti de la structure gouvernementale de
leur pays ou sont mandatés par leur gouvernement, et d'autres organismes
membres sont issus exclusivement du secteur privé et ont
été établis par des partenariats d'associations
industrielles au niveau national. L'ISO permet ainsi d'établir un
consensus sur des solutions répondant aux exigences du
monde économique et aux besoins plus généraux de la
société. Parce que le nom "Organisation
internationale de normalisation" aurait donné lieu à des
abréviations différentes selon les langues ("IOS" en anglais et
"OIN" en français), ses fondateurs ont opté pour un nom court,
universel: "ISO". Ce nom est
dérivé du grec isos, signifiant
"égal". Quel que soit le pays, quelle que soit la
langue, la forme abrégée du nom de l'organisation est par
conséquent toujours ISO.
(www.iso.org/iso/fr/about.htm)
* 2 La
Commission électrotechnique internationale (CEI) ou International
Electrotechnical Commission (IEC) en anglais, est l'organisation internationale
de normalisation chargée des domaines de l'électricité, de
l'électronique et des techniques connexes. Elle est
complémentaire de l'ISO, qui est chargée des autres domaines.
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Commission_%C3%A9lectrotechnique_internationale)
* 3 Une
filiale, aussi appelée société
filiale est une
entreprise
qui est contrôlée par une autre société dite
société
mère ou "holding", le terme
« contrôle » signifiant que la société
mère détient suffisamment de droits de vote en assemblée
générale d'actionnaires pour pouvoir y faire entériner
autoritairement ses décisions. Cela nécessite fréquemment
de posséder plus de la moitié des actions qui composent le
capital social de la filiale.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Filiale
* 4 Certains
scientifiques Congolais, à l'instar de Daddy Mbalanda dans sa
thèse de doctorat intitulée `' La gestion des rumeurs à
l'Office congolais de contrôle'' parue en juillet 2005, p42,
considère que les circonstances dans lesquelles naquit l'OZAC le 10
janvier 1974, il était considéré comme un
prématuré car sans patrimoine propre et dont les biens meubles et
immeubles sont propriété de la société
Générale de surveillance non rachetée ni louée par
l'Etat et sans dotation en espèce, à titre de Fons de premier
établissement, comme prévu à l'article 4 de l'ordonnance-
loi n°74- 013
* 5 Retenons
qu'à cet endroit l'OCC est locateur et donc peut changer d'adresse
à un moment donné. D'où il ne nous est pas indispensable
de donner toutes les précisions identifiant le bâtiment en
question. Signalons tout simplement que c'est à cet endroit qu'oeuvre la
division d'exploitation chapeautée par le DEX.
* 6 Les
éléments exposés dans ce point ont été
tirés sur le dépliant de 2009 de l'OCC.
* 7 Il était
prévu que notre ronde aie jusqu'au 03 mai 2009 pour totalisé les
3mois prévus par la convention collective. Mais, comme le 1er
mai ( journée Mondiale du travail), le 02 (samedi) et le 3 (Dimanche)
étaient fériés, nous étions obligé
d'arrêter notre ronde d'intégration le 30 mai 2009, soit 87 jours.
* 8 Du 20 au 27
février 2009
* 9 Du 28
février au 08 mars 2009
* 10 Du 09 au 14
mars 2009
* 11 Compresseur
à air : 6mois,
Poste à souder : 6mois,
Chaudières et assimilés : 1an,
Récipient ou réservoir à Gaz
liquéfiés, comprimés ou dissous : 5ans etc.
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