Remerciement et
Dédicace
Introduction 2
PARTIE N°1 : PRESENTATION GENERALE DE LA
BMCI
1) Le secteur bancaire
.....................................................................................04
2) La crise financière mondiale et ses effets sur les
banque.............05
3) Historique de la BMCI 09
4) La fiche technique de la BMCI 14
5) Organigramme de la BMCI en septembre 2008 15
6) Organigramme de l'agence BMCI TIZNIT 16
7) L'organisation des tâches 16
8) Les principaux produits commercialisés par la BMCI
17
PARTIE N°2 : DESCRIPTION DES DIFFERENTS
TRAVAUX EFFECTUES
1) Service Caisse 26
2) Service Remises des chèques et LCN 29
3) Service Back Office 29
4) Service Clientèle 30
5) Les travaux de fin de journée 31
6) La gestion des chéquiers et des cartes 31
7) Autres travaux effectués 32
Conclusion 33
Index et bibliothèque
34
Annexes
Tout d'abord, je tiens à remercier toute personne qui
m'aidée de prés ou de loin, à réaliser ce modeste
travail.
Mes remerciements s'adressent spécialement à Mr.
ARAJ Hassan, Directeur de l'agence BMCI TIZNIT, d'avoir accepter ma demande de
stage, et à son soutien qui a contribué au bon déroulement
de mon stage.
J'aime également remercier à cette occasion, le
personnel de l'agence qui m'a éclairés tout au long de la
période de stage, à nommer en particulier :
Ä Ä Mr. El Houssine BENDAHMOU
Ä Mr. Mohamed Faissal IMARIREN
Ä Mr. Khalid ARBANI
Ä Mr. Abdellah ELMERABT
Ä Mr. Mohamed ESSABIR
Et mes profonds remerciements à mes chers
formateurs :
Ä Mme. Wafaa AFFAGHROU
Ä Mr. Baderdine SOULMANI
Ä Mr. Houssin BENBRIK
Ä Mr. Abderrahim BASSER
Qui nous ont orientés tout au long de la période
des études, et aussi pour leur compréhension et leurs efforts
pour qu'on puisse arriver à ce stade.
Enfin, j'aime remercier tout le personnel de l'ISTA Tassila,
pour les bonnes conditions d'études qui sont autant instructives que
fructueuses ainsi que pour sa haute bienveillance tout au long de nos
activités scolaires.
Je dédie également ce travail à ma
chère famille qui m'a toujours soutenus durant la période des
études, et à tout mes amis et amies, et à tout ceux qui
connaissent la famille de ER-RAJI.
Le présent rapport se propose pour
donner un bref aperçu sur l'une des plus prestigieuses et performantes
banques au Maroc la BMCI, Banque Marocaine du Commerce et de
l'Industrie.
Afin d'élargir mes connaissances ainsi
qu'enrichir ma formation, le contact avec le monde professionnel s'avère
indispensable, ainsi mon stage m'a permis cela dans le cadre d'une
démarche assez polyvalente, L'approche méthodologique
adoptée à cet effet pour la rédaction de ce rapport se
présente comme suit :
ü La première partie est consacrée
à une présentation du secteur bancaire ainsi que la BMCI, ses
étapes de développement, et ses principaux produits
commercialisés, ...
ü La seconde partie consiste à
décrire les différentes tâches des services de l'agence
BMCI auxquels j'ai assisté durant mon stage.
Une banque est une société financière qui
gère les dépôts et collecte l'épargne des clients,
raccorde des prêts et offre des services financiers. Elle effectue cette
activité en général grâce à un réseau
d'agences.
Elle utilise de plus en plus d'autres canaux de distribution :
opérations par Internet, accords avec les commerçants pour le
crédit à la consommation et le paiement par carte, guichets
automatiques dans des lieux publics, publipostage, centres d'appel.
Les banques commerciales font partie des établissements
de crédit.
Dans certains pays, cet établissement financier doit
posséder une licence pour pouvoir exercer, laquelle est
délivrée par un État et validée par des
institutions spécifiques.
Par extension, la « banque » est le secteur
économique qui regroupe les activités de conception, de
production et de commercialisation des services offerts par une banque.
1) Le secteur bancaire :
L'ensemble des banques, chapeauté par la banque
centrale, forme le secteur bancaire d'une zone monétaire. On distingue
ainsi différents types de banques selon leur rôle.
La banque centrale, comme la « Réserve
Fédérale des Etats-Unis », « La Banque du
Canada », ou « La Banque Centrale Européenne »,
a pour rôle de réglementer et superviser les opérations des
différentes banques, de veiller à leur solvabilité
à l'égard des déposants, de superviser la production de
monnaie par ces banques, et d'en réguler l'usage par le biais du taux
directeur.
La théorie économique y voit un moyen de
réguler la croissance, via l'incitation à l'épargne ou
à la consommation, et d'agir sur l'inflation.
ü Les banques de dépôt : travaillent
essentiellement avec leurs clients, particuliers, professionnels et
entreprises, reçoivent des dépôts, accordent des
prêts et sont traditionnellement séparées entre la banque
de détail destinée aux particuliers, aux professionnels et aux
petites et moyennes entreprises, ou la banque d'affaires destinées aux
moyennes et grandes entreprises.
ü La banque d'investissement : est active sur les
marchés financiers, se chargeant des opérations
financières comme les émissions d'emprunts obligataires, les
souscriptions d'actions, l'introduction en bourse, les fusions acquisitions,
etc.
De plus en plus, les banques de détail et
d'investissement sont de simples filiales de groupes diversifiés qui
intègrent parfois l'assurance, la gestion de fonds de placement ou
d'autres activités financières.
Il existe des banques spécialisées dans un
segment d'activité spécifique, souvent issues d'une ancienne
règlementation ou, en France, de la distribution dans le passé de
certains prêts bonifiés :
Ø banques spécialistes du crédit à
la consommation et dans le crédit immobilier,
Ø banques spécialisées dans la gestion de
fortune,
Ø banques spécialisées dans le
crédit-bail aux entreprises,
Ø banques spécialisées dans le
financement d'une activité économique particulière.
(Agriculture, cafés-restaurants, commerce de l'art, pétrole,
etc.).
2) La crise financière mondiale et effets sur les
banques
Faillites bancaires, des milliards de dollars envolés,
une croissance mondiale en berne, des gouvernements impuissants. Le capitalisme
financier est en crise. Les médias alignent en boucle les chiffres de la
crise, les chutes des valeurs boursières, les pertes colossales de
certaines banques, sans nécessairement expliquer réellement ce
qui est en train de se passer en des termes simples. Mais quelles sont les
causes de la crise financière mondiale ?
Ä Etape 1 : La crise financière part des
Etats-Unis en août 2007
La crise débute à l'été 2007
à cause des "subprimes", des prêts hypothécaires consentis
à la classe moyenne américaine. En temps normal, un particulier
qui souhaite acquérir un appartement peut emprunter en fonction de son
salaire et de sa capacité à rembourser. Inconvénient du
système : l'emprunt est proportionnel au salaire. Si vous ne gagnez pas
beaucoup, vous ne pouvez pas emprunter beaucoup, donc vous ne pouvez pas
acheter.
Les Américains ont donc créé des
subprimes : vous empruntez ce que vous voulez (même si le salaire n'est
pas très élevé) mais c'est la maison qui est en garantie.
En clair, si vous ne pouvez pas rembourser, la banque récupère la
maison et la vend. Mais quand les prix de l'immobilier baissent, les banques
paniquent ! Cas de figure classique : un emprunteur ne rembourse plus, la
banque décide donc de vendre sa maison et de tout
récupérer. Mais comme les prix de l'immobilier ont baissé,
la banque perd de l'argent sur la vente. C'est la crise des subprimes :
certaines banques qui avaient eu trop recours à ce type de prêt se
sont retrouvés dans une situation financière critique. Et plus de
2 millions de personnes se retrouvent ruinées aux Etats-Unis, faute de
pouvoir rembourser les emprunts.
Ä Etape 2 : Toutes les banques sont
touchées à cause de la titrisation
Pour tenter de limiter les risques de ces crédits d'un
nouveau genre, les banquiers ont eu recours à la titrisation. Ils ont
transformé ces emprunts en titre sur les marchés boursiers.
Concrètement, si un particulier emprunte 1000 euros, il doit en
rembourser 1200 euros à la banque avec les intérêts. Pour
gagner plus rapidement de l'argent, les banques ont émis des titres de
dette, c'est-à-dire un papier donnant droit à ces 1200 euros. Ces
titres de dette se sont échangés sur les places
boursières. Quel est l'intérêt pour les acheteurs de
ces titres ? Si l'acquéreur achète son titre à 1100 euros,
il sait qu'il a la garantie de recevoir 1200 euros. Or, à partir du
moment où celui qui doit rembourser l'emprunt pour l'achat de sa maison
ne peut plus payer, le titre n'a plus aucune valeur. Ce sont ces montages
financiers complexes qui expliquent la chute de la bourse car toutes les
banques étrangères, notamment européennes, se sont
aperçues qu'elles possédaient des titres de subprime qui ne
valaient plus rien. Tout le monde en avait mais personne ne savait vraiment
combien.
Etape 3 : Les banques se méfient et ne se
prêtent plus d'argent
Dans un premier temps, les banques étrangères se
sont voulues rassurantes. En France, le directeur de la BNP a d'abord
affirmé que la banque n'avait pas procédé à des
placements risqués de ce type. Mais quelques jours plus tard,
après analyse, la BNP réalise qu'elle possède des
subprimes. Le jeudi 9 Août 2007, la BNP décide de geler la
cotation de 3 fonds d'investissement. La panique gagne alors les marchés
car plus personne ne se sent à l'abri. A partir de là, les
banques vont se méfier les unes des autres et ne plus vouloir se
prêter de l'argent entre elles. Cette crise de confiance des
marchés interbancaires va entraîner la faillite de certaines
banques, malgré l'injection de milliards de dollars de la réserve
fédérale américaine. Vous n'avez rien compris ? Passez
à l'étape suivante.
Etape 4 : Faute de liquidités, certaines
banques sont asphyxiées dès 2007
Pour comprendre comment les banques ont fait faillite
dès 2007, il faut expliquer comment fonctionne le système
bancaire. Quand vous empruntez 100 000 euros à la Société
Générale, celle-ci augmente la masse monétaire de 100 000
euros. Elle crée donc 100 000 euros. Mais pour éviter que la
machine à billet ne s'emballe (créer de la monnaie sans
contrôle), la Société Générale doit
déposer une partie de la somme créée sur un compte de la
Banque Centrale Européenne. C'est ce qu'on appelle les "réserves
obligatoires".
Si le taux de réserves obligatoires est de 1%, la
société Générale doit donc déposer sur le
compte de la Banque Centrale Européenne 1 000 euros. Ce système
là permet à la Banque Centrale Européenne de
contrôler la création de monnaie.
Souvent les banques n'ont pas les liquidités
nécessaires pour accorder des crédits (le flux entre l'argent
déposé par des épargnants et l'argent prêté
aux autres n'est jamais équilibré à l'instant T). Elles
empruntent donc de l'argent à une autre banque pour pouvoir verser la
"réserve obligatoire" à la BCE afin de pouvoir accorder le
crédit au client. C'est une pratique courante : les banques se
soutiennent et se prêtent de l'argent entre elles. Mais quand il y a une
crise de confiance, c'est tout le système qui s'enraye. Pour
éviter un effondrement général et des faillites en
cascade, la banque centrale "injecte" des milliards, c'est-à-dire
qu'elle permet aux banques de récupérer des liquidités
à très faible coût. Malgré cela, certaines banques
se sont retrouvées asphyxiées très rapidement : elles ont
perdu des sommes colossales avec les subprimes, et elles n'ont pas
réussi à poursuivre leur activité de crédit car les
autres banques, méfiantes, ont refusé de leur prêter des
liquidités pour faire face. De nombreuses banques se sont donc
retrouvées dans des situations difficiles : en Grande Bretagne, la
Northern Rock a dû être nationalisée, sous peine de
disparaître.
Etape 5 : La panique gagne les marchés
financiers en 2008
La plupart des économistes pensaient que le gros de la
crise était passé début 2008. Une fois que la crise des
subprimes est bien identifiée, que les banques ont revendu ces titres
à risques, la crise financière était sur le point de se
terminer après un dernier soubresaut fin 2007. Mais la crise est
repartie de plus belle en février 2008 quand les banques ont
arrêté leurs comptes annuels. Les pertes se sont
avérées plus importantes que prévu : entre la chute de
l'immobilier, la crise des subprimes, les soubresauts de la bourse qui ont fait
chuter les cours, les pertes d'actifs se sont montées à plusieurs
dizaines de milliards de dollars pour certaines banques. C'est le cas de
Citibank, qui était la première banque mondiale jusqu'à
cette crise. Dès lors, la crise financière qui était
d'abord une crise bancaire va se transformer en krach boursier. A chaque
mauvaise nouvelle ou publication des comptes d'une banque, le titre de la
banque chute sur les marchés financiers. Les banques ont alors des
pertes colossales, et comme en 2007, peinent à trouver des
liquidités. Vu la situation de crise, comme en 2007, les banques ne se
font plus confiance et le marché interbancaire se grippe. Certains
établissements de crédit ont donc vu leur valeur boursière
chutée en quelques semaines. Par exemple, AIG (numéro 1 de
l'Assurance) a perdu 45% de sa valeur en une semaine et 79% sur un an.
Lehman Brothers, la quatrième banque d'affaires de Wall
Street, a perdu 45% de sa valeur en une seule journée et 94% sur un an.
Jamais des chutes aussi vertigineuses n'avaient été
constatées depuis la crise de 1929.
Etape 6 : Tentative de sauvetage à coût
de centaines de milliards
Face à ce qui s'apparente à une banqueroute
généralisée, les banques centrales et les Etats tentent de
venir en aide à tous les établissements les plus fragiles pour
éviter des faillites qui auraient des conséquences très
importantes sur l'économie réelle. Trois sorties de crise sont
exploitées :
1. Les banques centrales injectent de nouveau des
liquidités pour que ces banques puissent emprunter. Mais cette solution
a des limites : la création monétaire doit être fortement
encadrée sinon, il y a un risque très élevé
d'inflation. Les prix pourraient s'envoler et accélérer ainsi la
propagation de la crise dans l'économie réelle.
2. Les banques centrales volent au secours de certaines
banques en récupérant à leur compte les titres
dépréciés, comme les subprimes. C'est ce qu'a fait la
banque centrale américaine en mars pour sauver la banque
d'investissement Bear Stearns. La banque centrale américaine a
récupéré 29 milliards d'actifs toxiques
(dépréciés et peu surs) et facilité la reprise de
Bear Stearns par une autre banque JP Morgan. Là encore, cette solution a
des limites. La banque centrale américaine ne peut effacer d'un seul
coût des milliards de perte pour chaque banque en difficulté.
3. Le gouvernement américain tente de sauver certains
établissements pour éviter un effondrement de tout le
système bancaire. Par exemple, Freddie Mac et Fannie Mae, deux
géants américains du crédit hypothécaire, ont
été placés sous la tutelle du gouvernement. Le
trésor américain va dépenser 200 milliards de dollars pour
sauver ces deux établissements. Seulement, le gouvernement
américain ne peut sauver toutes les banques en difficulté :
d'abord parce que cela coûte des milliards de dollars aux contribuables,
et ensuite parce que cela donnerait de très mauvais signes aux
marchés financiers, qui auraient l'impression de
bénéficier d'une certaine impunité. A quoi bon assainir le
système si les Etats sont prêts à aider tout le monde
à coût de plusieurs centaines de milliards de dollars ?
Voilà pourquoi le Trésor américain a refusé de
voler au secours de la banque Lehman Brothers, qui a donc fait faillite.
Et maintenant ? De nombreuses banques sont dans des situations
difficiles. Le gouvernement américain tente de convaincre le
congrès de voter un plan de sauvetage de 700 milliards de dollars. Les
marchés financiers sont toujours aussi volatiles, la confiance n'est pas
revenue. Tout ceci va avoir des conséquences sur l'économie
réelle en France et en Europe : les banques vont durcir les conditions
de crédit pour les particuliers (les prêts immobiliers sont plus
difficiles à obtenir) et pour les entreprises (les investissements vont
se ralentir). Le capitalisme financier connaît donc l'une des plus graves
crises depuis le krach boursier de 1929. Cette crise frappe par sa
rapidité et son enchaînement : la crise immobilière
américaine s'est transformée en crise financière et
bancaire, elle-même entraînant une crise économique mondiale
avec des risques de récession aux Etats-Unis, en Europe et partout
ailleurs. Signe que la crise est sérieuse, la croissance
française ne devrait être que de 1% en 2008, et les chiffres du
chômage sont très mauvais au mois d'août : il y aurait entre
30 000 et 40 000 demandeurs d'emploi en plus. Il faut remonter à 1993
pour trouver une hausse aussi brutale du taux de chômage en France.
3) Historique de la BMCI
2.1 A propos de BNP Paribas :
BNP Paribas «
http://www.bnpparibas.com »
est un leader européen des services bancaires et financiers d'envergure
mondiale et l'une des 5 banques les plus solides du monde selon Standard &
Poor's. Le groupe est présent dans plus de 85 pays et compte 161 000
collaborateurs, dont 125 000 en Europe.
Le groupe détient des positions clés dans trois
grands domaines d'activité : Banque de Financement et d'Investissement,
Asset Management & Services et Banque de Détail. Présent dans
toute l'Europe, au travers de l'ensemble de ses métiers, la France et
l'Italie sont ses deux marchés domestiques en banque de détail.
BNP Paribas possède en outre une présence significative aux
Etats-Unis et des positions fortes en Asie et dans les pays
émergents.
Attentif à l'évolution rapide du monde et
véritable précurseur dans un grand nombre de domaines,
BNP Paribas s'affirme aujourd'hui comme "la banque d'un monde qui
change", grâce à sa volonté d'innovation, de
réactivité, et à son engagement vis-à-vis de ses
clients.
La BNP a développé ses activités au Maroc
depuis 1940, via sa filiale marocaine la BNCIA (Banque Nationale pour le
Commerce et l'Industrie en Afrique). La BMCI (Banque Marocaine pour le Commerce
et l'Industrie) a vu le jour en 1964, lors du processus de marocanisation.
En 2000, le groupe BNP fusionne avec le groupe Paribas qui
était également présent au Maroc depuis le début du
siècle. Son bureau de représentation y a été
très actif dans l'activité de Banque d'Affaires. En novembre
2001, l'acquisition de l'ex ABN Amro Bank Maroc par la BMCI lui a permis de
conforter sa position de banque de référence au service de ses
clients.
2.3 A propos de BMCI :
a) Objet Social
L'article 3 des statuts de la BMCI dispose :
La Banque a pour objet :
ü de faire pour elle-même, pour le compte de tiers
ou en participation, au Maroc ou à l'étranger, toutes les
opérations de Banque, d'escompte, d'avance, de crédit ou de
commission, toutes souscriptions et émissions et,
généralement, toutes les opérations, sans exception,
financières, commerciales, industrielles, mobilières et
immobilières qui pourront en être la conséquence ;
ü de faire également pour elle-même, pour le
compte de tiers ou en participation, au Maroc ou à l'étranger,
notamment sous forme de fondation de Sociétés, toutes
opérations et entreprises pouvant concerner l'industrie, le commerce ou
la banque ou s'y rattachant directement ou indirectement.
b) Capital Social au 31 Décembre
2002
1 283 591 800 MAD composé de 12 835 918
actions de 100 MAD de valeur nominale.
c) Régime Fiscal
La Banque est régie par la législation
commerciale et fiscale de droit commun. Elle est ainsi assujettie à
l'Impôt sur les Sociétés au taux de 39.6%. Le taux de la
TVA applicable aux opérations de Banque est de 10%.
d) Activité et
Organisation
La Banque Marocaine pour le Commerce et l'Industrie a
été créée en 1943. En 1964, 50% du capital de la
BMCI s'ouvre au marché marocain, et, en 1972, la Banque s'introduit
à la Bourse des Valeurs de Casablanca. A fin 2002, l'actionnariat de
référence de la banque est constitué du Groupe BNP Paribas
(à travers la BDDI : 63.85%), d'Axa Assurance Maroc (8.67%) et du Groupe
Holmarcom (les compagnies d'assurances Atlanta et Sanad, respectivement 4.35%
et 5.19% du capital), et autres actionnaires (17.94%).
L'activité de la BMCI est orientée vers une
clientèle haut de gamme sur chacun des segments ciblés : Grandes
entreprises, Institutionnels, PME-PMI, Professionnels, et Particuliers.
La banque s'appuie sur l'apport de sa force de vente
incarnée par un réseau d'agences spécialisé par
type de clients. On dénombre 222 agences au 31 mars 08 dont 02 agences
à l'étranger, et plus de 320 000 clients privés et 25 000
entreprises dans le portefeuille de la BMCI.
Parallèlement à son activité de banque
commerciale, la BMCI est présente dans de nombreux métiers
à travers des filiales ou sociétés
spécialisées dont principalement :
BMCI LEASING (société de
crédit-bail), BMCI BOURSE (société
d'intermédiation boursière), BMCI GESTION
(société de gestion de l'épargne privée),
BMCI FINANCE (Banque d'affaires) et BMCI
OFFSHORE (banque Offshore présente sur Tanger), BMCI
SALAF (société de crédit à la
consommation: 48.50%), Arval PHH Maroc (Location Longue
Durée: 33.33%)
e) Répartition du
Capital
Le capital de la BMCI est entièrement
libéré. La répartition du capital se présentait
comme suit au 31 décembre 2008:
Les actionnaires de la BMCI en 2008
8.67%
4.35%
5.19%
17.94%
63.85%
Le groupe BNP Paribas
Axa Assurance Maroc
Assurance Atlanta
Autres
Assurance Sanad
f) Evénements Récents Et
Perspectives
1-f : Evènements Récents
:
Trois événements majeurs ont marqué la
vie de la BMCI ces dernières années, et essentiellement la
structure de son capital social :
ü une double d'augmentation de capital (2001 et 2002) par
le biais de deux opérations de distribution de dividendes en
numéraire ou en actions. Le choix est donné aux actionnaires pour
se prononcer sur l'option qu'il souhaite exercer ;
ü la fusion - absorption de l'ABN Amro Bank Maroc par la
BMCI en novembre 2001. Cette opération entre dans le cadre global du
plan de développement et de croissance de la BMCI, en conformité
avec les axes stratégiques définis depuis le plan de
restructuration entamé en 1994 et le plan « Horizon 2000 »
initié en 1998 ;
ü le reclassement des actions BMCI détenues par le
Groupe BNP Paribas.
Ainsi, les actions BMCI détenues
précédemment par « la Banque Nationale de Paris
Intercontinentale » BNPI ont été
transférées à BNP Paribas BDDI Participations.
2.f : Résultats :
Dans un environnement économique atone et au bout de la
crise financière mondiale, la BMCI a cherché en 2008 à
consolider des positions tout en maîtrisant les risques.
La filiale marocaine du Groupe BNP Paribas tire profit de
l'extension de son réseau de distribution qui s'élargit de 25
agences pour atteindre un total de 220. Dans ces conditions, et grâce
à un effort commercial soutenu, les ressources clientèles de la
Banque se hissent de 35% à 42,1 Mrd de DH recouvrant une
amélioration de 30,4% à 23,1 Mrd de DH des comptes à vue
créditeurs, une appréciation de 61,5% à 13,1 Mrd DH des
dépôts à terme, ainsi qu'une progression de 7,8% à
4,7 Mrd DH des comptes d'épargne.
Consécutivement à cette situation, les
dépôts rémunérés augmentent de 42,6% à
17,8 Mrd DH accaparant 42,4% de la structure des ressources, contre 40,1% en
2006.
Le Produit Net Bancaire a enregistré une croissance de
4.7% pour s'établir à 2.44 Mrd de DH. Cette progression
s'explique par la croissance de la marge d'intérêt, des
commissions et des revenus de l'activité change, soulignant ainsi la
contribution de l'ensemble des métiers de la Banque.
En définitive, la capacité
bénéficiaire ressort à M MAD 666 ML DH (vs. les
prévisions de 655,5 ML DH), contre 535,3 ML DH une année
auparavant, soit une appréciation de 24,4%.
3.f : Perspectives :
L'effort de restructuration engagé par la BMCI depuis
1994, a permis à la BMCI de consolider les bases d'une gestion active,
saine, orientée principalement vers une réorganisation de la
dynamique interne de la Banque et une implication de plus en plus vive
auprès de sa clientèle (particuliers, professionnels et
entreprises).
Cette politique exige de la BMCI un engagement substantiel en
ressources humaines et matérielles et lui impose une présence en
force dans tous les compartiments du marché financier, à travers
:
- Le renforcement et la diversification des ressources de la
Banque ;
- L'amélioration des parts de marché Ressources
et Remplois auprès de sa clientèle des Particuliers et des
Entreprises ;
- L'appui renforcé dans les métiers du
crédit bail, du crédit à la consommation et du factoring
;
- Le développement des activités
financières relevant directement de la Banque (Salle des Marchés)
ou gérées par le biais des filiales spécialisées
BMCI Finance (Ingénierie Financière), BMCI
Bourse(intermédiation boursière), BMCI Gestion (Gestion d'Actifs)
;
- Le renforcement de la présence de la BMCI dans les
activités du commerce extérieur (trade center) ;
- La présence dans la location longue durée,
à travers sa participation dans Arval PHH Maroc (filiale du groupe BNP
Paribas).
4) La fiche technique de la BMCI
5) Organigramme de la BMCI
6) Organigramme de l'Agence BMCI TIZNIT :
7) L'organisation des tâches :
1. Directeur d'agence :
Son rôle principal est d'assurer la gestion et le
développement de l'agence. Il se charge aussi de :
ü Contrôler le travail ;
ü Développer les relations avec les
clients ;
ü Donner l'accord sur des
crédits ;
ü Responsable de tout ce qui ce passe au sein de
l'agence...
2. Chargés de la
clientèle: ce poste assure la gestion et le
développement d'un portefeuille de clients sur le marché, puis
s'assure s'il y a lieu, de la bonne exécution des opérations de
sa clientèle.
3. Opérateur
Administratif : Il assure la vérification et
le contrôle de l'ensemble des opérations effectuer dans l'agence.
C'est un poste qui détecte les anomalies de gestion comptable/
Administratif et les résoudre le plus vite possible.
4. Back office : il assure le
traitement des : virements, traitement et la compensation des
chèques et des LCN (sur place, hors place), ....
5. La caisse centrale :
s'occupe de toutes les activités liées à la gestion
de la circulation des signes monétaires.
8) Les principaux produits bancaires
A. les comptes bancaires
BMCI autant qu'établissement bancaire habilité
à ouvrir des comptes, offre à ses clients différentes
catégories de comptes répondant à leurs différents
besoins.
a) Compte
chèque :
Le compte de chèques est un compte non
rémunérer, fonctionnant en Dirhams et en ligne créditrice
(sauf autorisation).
Un relevé de compte détaillant les
mouvements par catégorie (virements, paiements et retraits par carte,
paiements par chèque, prélèvements, etc....) vous est
délivré toutes les fins de mois. Si le compte n'enregistre pas de
mouvements dans le mois écoulé, l'édition du relevé
ne se déclenche pas.
Le compte chèque destiné aux jeunes
âgés entre 18 et 25 ans est appelé contrat imagine ;
et ce dernier regroupe 2 formules : « imagine jeune
étudiant » et « imagine jeune actif ». Ce
contrat est un package qui regroupe plein de produits et services ;
Ø une carte de paiement immédiat selon la
formule souscrite : Reflex Visa Electron ou Visa Classique,
Ø BMCI net,
Ø BMCI SMS,
Ø Cascade,
Ø Forfaitisation des frais de tenue de compte et de
remise de chèques,
Ø Télé services,
Ø Télé présence,
Ø Une facilité de caisse personnalisée,
pour les souscripteurs à l'offre « jeune actif »,
Ø Une assurance perte et vol de cartes, pour les
souscripteurs à l'offre « jeune actif »,
Ø Assur-présence, une assurance
décès ou invalidité totale et permanentes toutes cause
pour les souscripteurs « jeune actif ».
Ainsi le client a choisi d'opter à un compte
chèque, le CCP doit proposer les différents types de ce
compte :
1-a Le Compte De Chèques
Dirhams
(c) Caractéristiques :
F Compte non rémunérer, fonctionnant en Dirhams
et en ligne créditrice sauf autorisation.
F Les opérations enregistrées sur les comptes
sont communiquées au client, au moyen d'un relevé mensuel.
(c) Personnes Eligibles
F Toute personne Physique majeure (> ou = 18 ans) et
capable,
F Marocaine résidente, étrangère
résidente ou MRE.
F Personnes Physiques majeures incapables dûment
représentées.
F Mineurs avec autorisation du tuteur légal, datif ou
testamentaire.
2-a Le Compte De Chèques
MRE:
(c) Caractéristiques
F Compte non rémunérer, fonctionnant en Dirhams
et en ligne créditrice sauf autorisation, et alimentés et
débités en Dirhams pour tout règlement ou paiement.
(c) Personnes Eligibles
F Compte ouvert aux MRE.
F Majeurs Capables.
F Majeurs Incapables dûment
représentés.
F Mineurs avec autorisation du tuteur légal, datif ou
testamentaire.
3-a Le Compte En Dirhams Convertibles
:
(c) Caractéristiques :
F Compte fonctionnant en dirhams et alimenté par le
produit de cession des devises à BAM.
F L'ouverture du Compte en Dirhams Convertibles n'est pas
soumise à une autorisation de l'Office de Change.
F Ce compte ne doit pas afficher une position débitrice
et le Versement d'espèces en dirham n'est pas autorisé.
F Exonération des Frais de tenue de compte.
F Le chéquier délivré comporte la mention
«Compte en Dirhams Convertibles ».
(c) Personnes Eligibles
F Étrangers résidents et non
résidents.
F MRE souhaitant effectuer des opérations de
placements.
F Personnes ayant une double nationalité : Marocaine et
Étrangère, résidente au Maroc ou non.
b) Compte chèque en
devises :
Le compte de chèque en devises est destiné
aux personnes de nationalité étrangère, aux personnes
ayant une double nationalité (marocaine et étrangère),
résidantes ou non au Maroc et MRE. Les disponibilités du compte
de chèque en devises sont libellées en une seule devise
cotée. Le compte de chèque en devises peut être
crédité :
ü Des virements en provenance de
l'étranger ;
ü Des virements émanant d'autres comptes en
devises ou de comtes en Dirhams convertible ;
ü D'encaissement de chèques, travellers
chèques ou tout autre moyen de paiement libellé en devises, y
compris les billets de banque étrangers ;
ü Des prélèvements de devises auprès
de Bank Al-Maghrib en vertu d'une autorisation générale ou
particulière de l'office des changes ;
ü Des remboursements au titre de placements (principal et
intérêts) effectués à partir de ces comptes.
ü Le compte de chèque en devise peut être
débité :
ü Des virements à destination de l'étranger
en faveur du titulaire ou d'une personne étrangère ;
ü Des virements destinés à d'autres comptes
en devises ou en dirhams convertible.
Le compte de chèques en devises est aussi
destiné aux sociétés exportatrices ou MRE et les
étrangers résidents au Maroc pour pallier à leurs besoins
en devises. Ainsi tout exportateur disposera des devises dont il a besoin sur
ce compte.
c) Compte sur
carnet :
Ce compte a vue ouvert exclusivement aux personnes physiques.
Il permet au client, autre d'effectuer des versements et retraits sur la base
d'un livret d'épargne, de présenter la caractéristique
d'être un moyen d'épargne en faveur du client, réalisable
par des versements semestriels d'intérêts calculés sur la
base du capital déposé, il est destiné aussi au mineur.
En plus, ce compte permet au client de donner procuration
à un tiers pour la réalisation de différentes
opérations sur ce compte, essentiellement pour les opérations de
versement.
Néanmoins, ce compte présent
l'inconvénient d'être plafonné à hauteur d'un
capital de 150 000 DHS comme solde créditeur.
d) Le compte en dirham
convertible :
Ce compte est ouvert librement, sans autorisation de l'office
des changes, et offert aux marocains résident à
l'étranger, aux étrangers résidents au Maroc et aux
sociétés réalisant des opérations en devises, leur
permettant d'effectuer des paiements en dirhams au Maroc et en devises à
l'étranger. Il fait bénéficier à son
détenteur une rémunération intéressante et
évolutive selon le niveau du solde.
Les comptes en dirhams ne pouvant être alimentés
qu'en devise, offre aux clients la possibilité de réaliser ces
opérations en retirant soit des devises soit des MAD et cela au cours,
de la journée de retrait.
Le compte de chèque en Dirhams convertible est
destiné aux étranges résidants ou non résidant au
Maroc et aux MRE.
Une personne marocaine peut, dans le cadre d'une procuration,
être mandatée par un titulaire du compte pour effectuer des
opérations locales en Dirhams uniquement (retrait, règlement,
etc....).
Les opérations inscrites sur le compte de
chèques en Dirhams convertibles sont libellées en Dirhams.
Le compte de chèque en Dirhams convertibles peut
être crédité :
Ø Du produit en Dirhams de la cession par Bank
Al-Maghrib de devises cotées au Maroc ;
Ø Du produit de cession de devises et de billets de
banque étrangers importés ou obtenus par arbitrage ;
Ø Des sommes ayant fait l'objet d'une autorisation
particulière ou générale de l'office des changes ;
Ø Des sommes provenant d'un compte étranger en
Dirhams convertible ouvert dans les livres d'un intermédiaire
agréé ;
Ø Du montant précédemment
débité en vue de la constitution de dépôts à
terme ;
Ø Du montant des intérêts au titre des
dépôts servis conformément à la
réglementation en vigueur.
Le compte de chèques en Dirhams convertible peut
être débité :
Ø Des achats de devises auprès de Bank
Al-Maghrib ;
Ø Des virements effectués au profit d'un autre
compte étranger en dirhams convertible ;
Ø Des prélèvements pour constitution d'un
dépôt à terme ;
Ø Des paiement effectués au Maroc
Ø Des retraits en devises et en dirhams.
e) Le compte et la carte B
Free :
La BMCI propose le compte et la carte B Free. La carte
bancaire B Free est valable dans tous les guichets automatique de la BMCI et
permet aux jeunes de disposer de leur argent 24h /24 et 7j/7, dans la
limite du plafond préalablement fixé par les parents au moment de
la souscription.
Pour une information régulière, un relevé
d'opération est envoyé tous les trimestres au titulaire du
compte. De plus, pour encourager les jeunes à épargner, le
compte sur carnet classique.
Pour ouvrir un compte B Free, il suffit d'effectuer un
dépôt minimum de 100 Dirhams, après avoir accompli avec son
tuteur légal, les formalités nécessaires.
Ce compte peut être alimenté par des versements
libres, en espèces ou par virements.
B. Les cartes bancaires :
La Carte est un moyen de paiement permettant à son
titulaire, d'effectuer des paiements et /ou des retraits.
Avantages pour le Client
:
F Accès facile au compte
F Liberté par rapport aux horaires
d'ouverture/fermeture des agences
F Opérations de retraits et paiements au Maroc et
à l'étranger
F Gain de temps
F Moyen de paiement valorisant.
Avantages pour la Banque
:
F Moins de frais de gestion
F Plus de commissions (abonnements annuels et commissions)
F Fidélisation de la clientèle par une offre
diversifiée de cartes
F Désengorgement des agences vous permettant plus de
temps commercial
La carte à puce BMCI est une carte de retrait et de
paiement qui repose sur la nouvelle technologie internationale EMV.
Elle est dotée d'une micro puce intégrée
qui renforce sa sécurité et lui procure une protection accrue
contre la fraude. En effet, la puce est un micro-processeur extrêmement
compliqué et coûteux à copier.
De plus, en cas de perte ou de vol d'une carte à puce,
celle-ci ne peut pas être utilisée puisqu'elle nécessite la
saisie d'un code confidentiel aussi bien pour les retraits d'espèces que
pour le règlement des achats.
Pour les opérations de retrait d'espèces sur
GAB, vous continuez d'utiliser votre carte à puce de la même
manière qu'une carte à piste.
Pour les paiements, la procédure est
différente : le commerçant insère la carte dans le
TPE et saisit le montant à régler, vous vérifier alors le
montant affiché et vous introduisez votre code confidentiel.
a) La carte ODYSEE :
Très pratique pour les clients se
déplaçant à l'étranger, la carte à puce Visa
Odyssée est une carte prépayée pour les
dotations à l'international :
Dotation touristique, dotation Omra, dotations
pour voyages professionnels.
Avec la carte Odyssée, le voyageur dispose de sa
dotation à tout moment
Partout dans le monde et en toute sécurité
grâce au réseau Visa Electron
(Plus de 2 millions de commerçants et de 80 000
GAB).
La carte est :
? Sécurisée grâce à la technologie
de la carte à puce
? Très pratique : Règlement par carte
plutôt qu'avec de l'espèce
? Sûre : Il est plus prudent de voyager avec une carte
qu'avec du cash.
En cas de perte/vol ou dysfonctionnement de la carte
Odyssée, la BMCI bloque l'utilisation de la carte et le montant non
utilisé est restitué au porteur via un transfert Western Union
;
D'un bon rapport qualité/prix : Le coût de la
carte est compensé par un taux de change avantageux.
b) La carte Reflex VISA
Electron :
La carte Visa Electron Reflex est une carte à puce de
retrait et paiement domestique. En effet, elle permet à
l'utilisateur :
? Une maîtrise totale de ses dépenses ;
? Une sécurité maximum grâce à la
technologie de la carte à puce ;
? Une commodité d'accès à l'argent
grâce au paiement par carte chez un grand nombre de commerçants au
Maroc et la possibilité de retrait national dans les GAB BMCI et
confrères
? L'assurance de ne pas dépenser plus que ce qui est
autorisé ;
? Un moyen de se familiariser avec les cartes bancaires pour
les clients craintifs.
Cible :
· Clients dont les revenus sont inférieurs
à 5 000 DH ;
· Clients jugés à risque.
Remarque : Les plafonds de paiement et de retrait ne sont pas
figés et peuvent être révisés à la hausse
comme à la baisse après accord du Directeur d'Agence.
c) La carte VISA
CLASSIC :
La carte à puce Visa Classic permet de retirer de
l'argent à tout moment dans les guichets automatiques bancaires au Maroc
et d'effectuer des retraits auprès des agences bancaires
équipées d'un Terminal de paiement Electronique (TPE), et de
régler tous les achats auprès des commerçants liés
au réseau Visa et sur les sites Internet marocains.
De plus, avec la carte Visa Classic, il y'a la
possibilité de consulter le solde ainsi que l'histoire de 10
dernières opérations dans tous les Guichets Automatiques
Bancaires (GAB) de la BMCI.
En cas de perte ou de vol de la carte Visa Classic, il y'a une
assurance contre les paiements frauduleux.
d) La carte Privilège Gold
Mastercard :
La carte à puce privilège Gold Mastercard permet
d'effectuer les retraits dans les Guichets Automatiques Bancaires au Maroc, et
d'effectuer des retraits auprès des agences bancaires
équipées d'un Terminal de Paiement Electronique (TPE).
Cette carte offre également la possibilité de
régler les achats auprès des commerçants affiliés
au réseau Mastercard et sur les sites Internet marchands marocains.
La carte Privilège Gold Mastercard permet aussi de
bénéficier d'une assurance individuelle en cas d'accident et
d'une assurance contre le vol et la perte de votre carte.
L'assurance individuel accident couvre contre les risques et
décès et l'invalidité partielle ou permanente
causés par un accident. Elle garantit le paiement d'une indemnité
dans la limite des sommes ci-dessous.
? Capital décès : 500 000
Dirhams ;
? Capital incapacité permanente partielle
(IPP) :500 000 Dirhams, sous déduction d'une franchise absolue de
15% ;
? Frais d'hospitalisation : 150 Dirhams par jour pendant
une période maximum de 12 mois ;
? Frais médicaux : 5000 Dirhams ;
Si le client est âgé de plus de 65ans, il peut
bénéficier d'une carte privilège Gold sans assurance
individuels accidents.
e) La carte et le compte B Free :
Avec la carte à puce B Free, les jeunes de moins de 18
ans se familiarisent progressivement avec le monde bancaire.
Valable dans les guichets automatiques bancaires de la BMCI,
la Carte B Free permet aux jeunes de disposer de leur argent 24h /24 et
7j/7, dans la limite du plafond préalablement fixé par les
parents au moment de la souscription.
De plus, pour encourager les jeunes à épargner,
la carte B Free est adossée à un compte B Free, qui fonctionne
comme un compte sur carnet dématérialisé (sans carnet),
bénéficie d'une meilleure rémunération par rapport
à un compte sur carnet classique.
Pour ouvrir un compte B Free, il suffit d'effectuer un
dépôt minimum de 100 Dirhams, après avoir accompli avec son
tuteur légal, les formalités nécessaires. Ce compte peut
être alimenté par les versements libres, en espèces ou par
virement.
f) La carte viva :
Avec la carte viva on peut disposer de l'argent à
n'importe quel moment et cela pour se satisfaire ou bien pour faire face
à des imprévus.
Cette carte permet de retirer de l'argent dans tous les
guichets automatiques bancaires au Maroc, 24h/24 et 7j/7 ; de
régler les achats chez tous les commerçants affichant le logo
AURORA ou Mastercard ; de virer de l'argent sur le compte BMCI en 48
heures sur un simple appel téléphonique.
g) Les Cartes Affaires
BMCI :
Dans le cadre de sa stratégie de développement,
la BMCI innove et lance la première gamme de Cartes Affaires au Maroc,
destinées exclusivement aux entreprises, quelles que soient leur taille
et leurs activités.
A travers le lancement de cette nouvelle gamme de produits, la
BMCI souhaite consolider sa position de référence sur le
marché des entreprises mais également dans le domaine de la
monétique.
La BMCI propose la gamme Cartes Affaires :
- La Carte VISA BUSINESS
valable au Maroc ;
- La Carte VISA CORPORATE
valable dans le monde entier.
Ces cartes permettent les paiements et retraits et offrent
:
? Des services d'assurance et d'assistance liés aux
déplacements ;
? Une restitution détaillée des informations sur
les transactions réalisées.
Avec cette solution, l'entreprise remet une Carte Affaires
à son salarié qui règle avec ses dépenses
professionnelles (frais de restaurant, d'hôtel, de transport, etc.).
Ces frais sont débités directement sur le compte
BMCI de l'entreprise. L'entreprise comme le salarié sont informés
des dépenses réglées par carte par un relevé
spécifique et le salarié justifie ses frais auprès de son
employeur en fin de mois ou à son retour de voyage.
Aussi l'entreprise optimise la gestion de ses frais
professionnels car elle évite les avances de trésorerie et
bénéficient d'outils de suivi et de contrôle de ses
dépenses professionnelles.
Elle facilite et sécurise les déplacements
professionnels de ses collaborateurs en les dotant d'un moyen de paiement
sécurisé grâce à des garanties d'assurance et
d'assistance adaptées, et dont les plafonds sont modulables.
C. Les crédits :
La BMCI présente 3 principaux types de
crédits :
§ Le prêt perso
§ Le prêt habitat plus
§ FOGALEF.
a) Le prêt
perso :
Avec le prêt perso, la réponse à la
demande de crédit est donnée sur place et le déblocage des
fonds se fait très rapidement après l'obtention de l'accord sur
le crédit.
Ø Choisir une durée de remboursement de 6
à 60 mois pour un crédit allant de 5 000 à 200 000
Dirhams, définir avec un Conseiller BMCI les mensualités les
mieux adaptées au revenu ainsi une possibilité de remboursement
du crédit de manière anticipée.
Ø Avec l'option Confort, Prêt Perso permet
d'adapter les modalités de remboursement du crédit en fonction de
l'évolution de la situation personnelle du client et ce sur un simple
appel téléphonique. Ainsi, la possibilité d'ajuster le
montant des remboursements en l'augmentant ou en le réduisant de 25% et
même de reporter les mensualités une fois par an.
Ø Avec le prêt perso, il y'a possibilité
d'une assurance décès et invalidité absolue et
définitive.
Afin de répondre au mieux à la
demande de crédit, il suffit de fournir les documents cités
ci-dessus.
? Si le client est salarié :
Ø Attestation de travail ;
Ø Attestation de salaire ;
Ø Dernier bulletin de paie.
? Si le client est fonctionnaire : Etat d'engagement.
b) Le prêt habitat
plus.
Les Prêts Habitat de la BMCI s'articulent autour de 3
offres, une formule qui permet au client de financer l'achat de sa
résidence ainsi que tous les frais et dépenses annexes
liés à son acquisition, à des taux parmi les plus
compétitifs du marché. :
? Un crédit immobilier à des conditions
optimales : financement de tous types d'acquisitions, pouvant atteindre 100% du
montant d'achat déclaré, sur une durée allant
jusqu'à 40 ans, au taux fixe ou variable ; ? Un crédit
immobilier aux modalités très souples : différé de
remboursement, report de mensualités, variabilité des
mensualités, remboursement anticipé partiel ou total,
possibilité de changer de nature de taux en cours de crédit ;
? Un crédit complémentaire pour financer les frais annexes au
prix d'achat du bien immobilier (frais d'agence immobilière, de notaire,
d'enregistrement ...) et qui peut atteindre 200 000 dhs, avec une durée
de remboursement allant jusqu'à 7ans.
c) FOGALEF
Pour les enseignants adhérents à la Fondation
Mohammed VI de Promotion des Oeuvres Sociales de l'Éducation-Formation
souhaitant acquérir un logement principal; la BMCI offre la
possibilité de financer leurs projets en bénéficiant des
avantages du Fonds de Garantie Logement Éducation- Formation (FOGALEF)
et notamment, de ses taux très attractifs.
Les personnes éligibles sont Tout adhérent
à la
Fondation Mohammed VI de Promotion
des OEuvres Sociales de l'Education-Formation répondant aux
critères suivants :
ü Ne pas posséder de logement individuel à
usage d'habitation. A cet effet, l'adhérent n'est pas tenu de produire
le certificat de non imposition mais une déclaration sur l'honneur
certifiant qu'il n'est pas propriétaire de logement à travers le
Royaume, ainsi qu'un engagement de remboursement de la créance à
la banque et de l'aide à la Fondation s'il s'avère qu'il
était propriétaire avant l'octroi du crédit
conventionné.
ü La charge globale de remboursement de tous les
crédits contractés par l'adhérent doit être
inférieure ou égale à 45% du salaire net figurant sur
l'état d'engagement ou sur l'attestation de salaire à la date de
la présentation de la demande. Ce salaire net n'inclut pas les
allocations familiales.
En grande ligne, c'est un crédit subventionné,
dont une partie des intérêts est prise en charge par la Fondation
Mohammed VI et crédits complémentaires. Le plafond du montant et
la durée maximale des crédits subventionnés se
présentent comme suit :
Ristourne d'intérêt
|
Montant maximum du crédit
subventionné
|
Durée maximale (période de franchise
comprise)
|
Droit au crédit
complémentaire
|
2%
|
200.000 DH
|
20 ans
|
Oui
|
4%
|
80.000 DH
|
10 ans
|
Non
|
Si ses revenus le lui permettent, l'adhérent peut
bénéficier d'un crédit complémentaire dans la
limite de 500.000 DH (y compris le crédit subventionné).
Pour le financement de la construction, une franchise (principal
+ intérêts) est accordée durant la période de
déblocage qui ne peut excéder 24 mois.
Les taux applicables peuvent être fixes ou variables. La
date d'effet à prendre en considération correspond à la
date de signature du contrat de prêt. La valeur maximale des taux est
déterminée comme suit :
· Taux fixe : taux maximum de 6,50% l'an (hors taxe) avec
une révision tous les deux ans pour les nouvelles demandes de
crédit.
· Taux variable : 6,25%. Ces taux sont variables chaque
deux ans pour les nouvelles demandes de crédit.
D. Les Produits alternatifs :
Le CHARIAA en premier lieu.
A. IJARA :
C'est un contrat de location à long terme d'un bien
meuble ou immeuble, dont le client est propriétaire des le début.
Le principe est simple, le client choisi le bien désiré, et la
banque se charge de l'acheter, en contre partie, le client il verse des
mensualités de location, qui comprend : le loyer, la TVA et une
prime d'assurance-décès.
En parallèle, le client doit apporter un apport
personnel de 10 à 20 % de valeur brut du bien. La durée du
contrat ne peut excéder 20 ans.
B. MOURABAHA :
C'est un contrat d'achat/revente d'un bien
désiré par le client, avec paiement étalé dans le
temps. L'opération consiste à acheter un bien puis le vendre au
client sur 72 mois maximum, dont 10 à 30% de sa valeur est
apportée par ce dernier.
C. MOUCHARAKA :
C'est un contrat par lequel la banque participe au capital d'une
société de capitaux. Cette participation peut être fixe ou
dégressive.
Durant mon stage au sein de la Banque Marocaine pour
le Commerce et l'Industrie, j'ai pu effectuer plusieurs tâches
dans les différents postes que j'ai occupés.
1) Service caisse:
Dans ce service, on peut distinguer les différentes
tâches effectuées selon leurs flux : sortants ou entrants.
A. Les opérations rentrantes:
a) Opération de réception de
fonds :
C'est une opération qui consiste à recevoir des
fonds (espèces) de l'Entité de tutelle (Succursale ou Agence
principale).
b) Les versements :
Ce sont les opérations qui consistent à verser
des espèces (billets de banque) sur un compte. A tenir 2 types de
versements :
? En MAD,
? En devises (Euro, USD, CAD, ...).
c) Le change manuel : Achats de
devises.
C'est une opération qui consiste à acheter les
devises sous forme de billets de banque. Ces derniers doivent respecter
certaines conditions :
? Apparence de conformité,
? Billets mutilés, scotchés et retirés
de la circulation ne sont pas acceptés,
? Les pièces métalliques ne sont pas
acceptées.
B. Les opérations sortantes:
a) Le transfert ou envois de
fonds.
C'est une procédure qui a pour objectif d'optimiser
l'encaisse du siège, dont inévitablement la réduire. Cette
opération permet au siège d'être en conformité
vis-à-vis du plafond couvert par l'assuarnce-vol.
La procédure peut être schématisée
comme suit :
? Définir le montant à transférer,
? Compter et conditionner les billets de banque,
? Sceller les sacs de transport des fonds,
? Solliciter le convoyeur des fonds, dont l'identité
doit être bien identifié,
? Rédiger le formulaire d'envoi,
? Saisir l'opération sur Atlas 2.
b) Les retraits :
Les retraits sur compte sont effectués par
chèque omnibus ou bordereau informatique sur le :
? Compte chèque du client,
? Compte épargne,
? Compte étranger en dirhams convertibles,
? Compte interne.
Pour éviter toute cause de problèmes, certaines
règles sont à prendre en consécration :
F S'assurer du numéro du compte de client,
F S'assurer de l'identité du client,
F Reconnaître les espèces à
délivrer,
F Faire signer le bordereau par le client, et vérifier
l'authenticité de la signature en la comparant au spécimen
détenu,
F Cacheter le document de retrait. (Annexe
01)
c) Les retrait déplacés
:
Pour les clients détenteurs des comptes chez la BMCI
des autres villes, ils peuvent retirés des fonds sur n'importe quelle
agence moyennant d'un chèque signé. Le banquier alors intervient
par fax auprès de l'agence du client à l'aide d'un demande de
blocage sur lequel il reporte le N° de chèque, son montant, N°
de compte du client et son nom et sa signature. (Annexe 02)
Une fois la demande est retenue, le banquier doit
authentifier la signature de l'accord, ainsi que le chiffre de repère,
et il passe l'opération comme celle du simple retrait.
d) Le chèque de banque
:
Il est émis par le banquier sur instructions de son
client, la provision constituée est alors bloquée durant 1 an et
20 jours. (Annexe 03)
e) Change manuel : ventes de
devises.
C'est une opération qui se réalise soit par le
débit en compte du client, soit en espèces.
f) Les virements :
C'est une opération effectuée sur instruction
écrite du client, réalisable par le débit de son compte,
soit : en sa faveur, soit en faveur d'une tierce personne
bancarisée.
Le client sollicite un transfert de fonds par débit de
son compte au profit d'un bénéficiaire, à l'aide d'un
ordre de virement spécifique appelé CT18
(Annexe 04). Sur ce document, le client doit obligatoirement
préciser le numéro (24 chiffres) du R.I.B du
bénéficiaire, suivi de son N° de compte et sa signature.
Le
R.I.B d'un client de la BMCI, par exemple, se compose de :
Code pays
|
Code banque
|
Code ville
|
Code compte
|
Code R.I.B
|
013
|
750
|
01048
|
01048 000 000
|
23
|
g) Les mises à
disposition :
Opération effectuée sur instructions
écrite du client, et réalisable par le débit de son
compte, soit en sa faveur, ou au profit d'une tierce personne non
bancarisée.
Le banquier doit avant tout vérifier l'existence de
l'opération sur le compte interne de la BMCI (
ALCOP MAROC), puis authentifier le chiffre de repère (
24 chiffres), la signature reportée sur la copie du fax reçu, et
dont vérifier l'existence des données identifiant le
bénéficiaire (N°CIN, nom et adresse..).
h) Western Union :
Les fonds peuvent être reçus l'étranger
par le canal de Western Union.
Le client présente et communique à
l'opérateur Western Union ce qui suit :
· Les pièces d'identité
· Le numéro de contrôle du transfert attendu
(10 chiffres).
· Le mot de passe
· Le montant attendu
· Le prénom et nom de famille de
l'expéditeur.
L'opération de contrôle alors est
effectuée, le banquier passe l'opération suivant des
étapes déjà précitées par le système
de W.U. (Annexe 05)
2) Service Remise des Chèques et LCN :
A. Remises des
chèques :
C'est une opération qui consiste à verser sur le
compte du client, le montant d'un ou plusieurs chèques, tirés sur
d'autres comptes.
Les chèques présentés pour encaissement
ou pour escompte sont tirés sur des tiers qui disposent de comptes chez
la BMCI ou bien chez les confrères ; Ces chèques sont ensuite
traités, contrôlés, barrés et scannés pour
compensation par le responsable de back Office.
On peut distinguer 3 types de remises :
F Remises des chèques sur BMCI : le jour de valeur
appliqué est de 1 jour. La banque porte l'ensemble d'informations de
chèque et de clients sur la copie de remise SIM 0001 B 06
(Annexe 06).
F Remises des chèques sur les confrères :
le jour de valeur dans ce cas est de 2jours, copie de remise SIM 0001 C 06
(Annexe 07).
F Remises des chèques en devises : pour les
chèques émis à l'étranger en devise.
(Annexe 08).
B. Remises des LCN :
C'est une opération qui consiste à
créditer le compte du client, après encaissement ou escompte, par
le produit d'un ou plusieurs effets, émis en sa faveur par un
tiré.
La procédure de remise des LCN est identique à
celle des chèques, et qui se réalise sur une copie de remise LCN
0001 R 07 (Annexe 09).
Suite à la note publiée par BAM, ce dernier précise
qu'à partir du 17/03/008, la domiciliation des L.C se fait selon le
nouveau code L.C.N. Pour les L.C non normalisées crées
après cette date et que l'échéance arrivera après,
il y aura une pénalité de 100 dhs sur chaque L.C. les LCN sont
mis à la disposition des titulaires des comptes suivant leur demande, et
elles sont fournis sans frais. (Annexe 10).
3) Service Back office:
Bank Al Maghrib a créé le Système
Interbancaire Marocain de Télé compensation (SIMT), afin de
moderniser les systèmes de paiement au Maroc.
Le SIMT a permis à ce jour la
dématérialisation des virements compensation.
Cette nouvelle normalisation est devenue opérationnelle
depuis le 1er novembre 2006.
Pour répondre aux exigences de Bank Al Maghrib dans le
cadre de la dématérialisation des chèques, la BMCI a
lancé une nouvelle méthode dans le but d'optimiser le traitement
de la compensation des chèques numérisés.
Selon les termes de la `Convention interbancaire sur
l'échange des images chèques', « la compensation des
chèques ne devra plus se faire par l'échange physique des valeurs
mais par des échanges des données informatiques via la
SIMT. » c'est-à-dire Seuls des fichiers (DATA et IMG) seront
échangés.
A cet effet, la BMCI utilise 2 programmes
sophistiqués :
ü Fast-image Chèques ;
ü Et Fast-image LCN.
Ces deux programmes permettent à la BMCI de
contrôler les chèques et LCN de ses clients scannés et
remis par les confrères (biens retour), et ceux des tiers scannés
par elle-même au profit de ses clients (biens aller).
En cas de non conformité de chèques ou le non
respect des conditions de fond et de forme (voir Annexe 11)
d'émission de chèque et LCN, la banque annule l'écriture
de passation.
Le chèque sans provision est un chèque
impayé, qui ne peut être réglé par la banque, en
raison d'une absence ou d'une insuffisance de disponibilités sur le
compte de l'émetteur du chèque (celui qui le signe). Dans ce cas,
la banque doit :
ü Informer le client : Avant de refuser le paiement
d'un chèque, la banque doit informer par tout moyen approprié mis
à sa disposition, le titulaire du compte doit subir les
conséquences du défaut de provision ;
ü Editer et délivrer le certificat de refus de
paiement. (Annexe 12)
Eléments clé du service :
Ä Réception, tri et distribution des
chèques.
Ä Codage pour reconnaissance de caractères
magnétiques. (Annexe 13)
Ä Saisie de l'image de chèque et de l'information
encodée.
Ä Validation et établissement de la balance des
liasses de compensation.
Ä Échange interbancaire.
Ä Transmission des données transactionnelles pour
mise à jour des comptes de clients.
Ä Retour et/ou archivage de documents papier.
Ä Triage précis et interclassement des chèques
pour production des relevés.
Ä Traitement des effets retournés.
Ä La détection de fraudes et l'imagerie de
chèques.
ü 4) Service clientèle:
ü Participation aux ouvertures de comptes bancaires pour
les clients désirants déposer leurs fonds.
ü Etablissement des contrats conclus au moment de
l'ouverture du compte. (Annexe 14).
ü Scannage des spécimens de signature
(Annexe 15) des clients dans le logiciel
« docu-base » conçu
spécialement pour cette tâche, et qui permet aux agents de caisse
de vérifier la conformité de la signature déposée
sur le bordereau d'opération et avec celle qui a été
déposée sur le spécimen lors de l'ouverture du
compte ;
5) Les opérations de fin de journée :
A. Vérification de la
saisie :
C'est une procédure applicable avant la clôture
comptable de la journée caisse. Elle permet de s'assurer sur la
concordance du solde comptable et la saisie correcte de la totalité des
opérations.
A cet effet, on édite une copie du journal guichet
(Annexe 16), sur lequel on fait un rapprochement entre les
documents de saisie (chèques, pièces comptable,..) et les
écritures réellement passées.
B. Contrôle et arrêté des
encaisses :
C'est un rapprochement qui consiste à vérifier
la cohérence comptable du journal de guichet et les espèces
effectivement présentes dans la caisse. (Annexe 17 et
18)
C. Vérification de la
caisse :
C'est une opération qui consiste à opérer
un comptage exhaustif des existences (billets de banque) par quotités
ainsi que les pièces de monnaie.
D. Classement et archivage des
documents :
C'est une action qui consiste à classer en fin de
journée tous :
ü ü Les pièces comptables,
ü Avis d'opération,
ü Journal de saisie,...
1) 6) La gestion des chéquiers et des cartes:
Dés la réception du lot des chéquiers et
des cartes G.A.B et à l'appui des listes jointes, on procède
à un pointage intégral desdits lots, et on les places dans les
coffres.
Lorsque le client se présente à la banque pour
prendre son chéquier ou carte G.A.B, il doit d'abord signer un
accusé de réception (Annexe 19), qui sera par la
suite classé avec la liste et les demandes des chéquiers et
cartes.
7) Autres travaux effectués:
ü Traitement et envoi de convocations aux clients ayant
dépassé la date limite de récupération de leurs
cartes.
ü Destruction des cartes expirées et
chéquiers non retirés et établissement d'un PV à
cet occasion.
ü Remises des cartes capturées par le guichet et
non expirées, aux clients.
ü Photocopie des documents ;
ü Envoi de documents par Fax aux différentes
agences et succursales de la BMCI du royaume ;
ü Comptages de l'argent et alimentation de GAB.
ü Modification du tableau des cours de change manuel.
(Annexe 20)
Il s'est avéré à travers ce stage
que la BMCI est une entreprise dotée d'une
volonté de croissance dans un marché si turbulent .Aussi elle
jouit d'une très bonne image aux yeux de sa clientèle et ce
grâce à un personnel compétent, une organisation
professionnelle, un accueil de clientèle vif et chaleureux et enfin
grâce à un travail performant qui fait sa différence des
autres entités bancaires.
Durant mon expérience au sein de la
BMCI, j'ai appris beaucoup de choses concernant le domaine
bancaire, et j'ai pu s'intégrer dans le milieu du travail en participant
à la vie de l'équipe.
De plus, le personnel de la banque m'ont beaucoup
aider et m'ont offert toues les informations nécessaires. Leur
disponibilité et leur amabilité sont á saluer.
En général j'ai énormément
apprécié cette expérience tellement riche en information
et en contact humain.
Ä Adresses
Electroniques :
· www.bmcinet.com
· Fr.wikipedia.org/wiki/BMCI
·
http://www.bnpparibas.com
· www.memoireonline.com/
·
http://portail.bmcinet.net
Ä Documents
internes :
· Personnel de la BMCI Tiznit 048 ;
· Guide pratique du Chargé
d'accueil,
· Notes de service ;
· Documents internes ;
· Lotus notes ;
· Intranet BMCI ;...
Ä Bibliographie :
· · BAM : Bank Al Maghreb.
· BMCI : Banque Marocaine pour le Commerce et
l'Industrie.
· BNP : Banque National Paris.
· CIN : Carte d'Identité
Nationale.
· GAB : Guichet Automatique Bancaire.
· LCN : Lettre de Change
Normalisée.
· LCNN : Lettre de Change Non
Normalisée.
· MAD : Maroc Dirhams.
· MRE : Marocains Résidants à
l'Etranger.
· TVA : Taxe sur la Valeur
Ajoutée.
· TPE : Terminal de Paiement
Electronique.
· RIB : Relevé d'Identité
Bancaire.
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