REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
« E.S.U.R.S »
UNIVERSITE CATHOLIQUE DU GRABEN
« U.C.G. »
B.P. 29 BUTEMBO
FACULTE DES SCIENCES AGRONOMIQUES
CARTOGRAPHIE ET NIVEAU DE SENSIBILITE VARIETALE DU
WILT BACTERIEN DU BANANIER DANS LA COLLECTIVITE BENI MBAU,TERRITOIRE DE
BENI , PROVINCE DU NORD KIVU
RDCONGO
Par
MAFIKIRI BAKWANAMAHA Patrick
Travail de fin de cycle d'ingénieur agronome
présenté et défendu en vue de l'obtention du
diplôme
de gradué en Sciences Agronomiques
Option : Agronomie Générale
Directeur: Dr. Ir. NDUNGO VIGHERI
Professeur
ANNEE ACADEMIQUE 2007-2008
EPIGRAPHES
« Quand j'ai crié vers toi,
Seigneur,
Mon Dieu, tu m'as
guéri ;
Seigneur, tu m'as fait remonter de
l'abîme
Et revivre quant je descendais à la
fosse.
Que mon coeur ne se taise pas,
Qu'il soit en fête pour
toi ;
Et que sans fin, Seigneur, mon
Dieu
Je te rends grâce. »
(Ps:29)
« C'est à force de
réfléchir que la vielle femme parvient à transformer le
mil en bière »
(Proverbe africain)
« L'essentielle n'est pas ce qu'ont a
fait de l'homme ; mais ce qu'il a fait de ce qu'on a fait de
lui. »
(Proverbe africain)
DEDICACES
A Dieu Tout Puissant Créateur de tout ce qui
vie et respire.
A mon regretté grand père WALENDU
Pierre qui son amour m'a manqué dès le bas age.
A ma chère mère et mon cher
père.
A mes frères et soeurs.
A, mes cousins et cousines.
A mes neveux et nièces.
A mes beaux -frères et belles
soeurs.
En fin à tous mes grands
parents.
MAFIKIRI BAKWANAMAHA Patrick
REMERCIEMENTS
Bénis soit l'éternel tout puissant,
créateur de l'univers, lui qui est, qui était et qui sera, car
il continue à nous accorder son souffle de vie gratuitement que son nom
soit loué.
Il est ingrat de notre part de boucler ce travail sans
adresser nos sincères remerciements à toutes les personnes qui de
loin, ou de près, se sont investie dans sa réalisation.
Professeur Docteur Ingénieur NDUNGO VIGHERI
Laurent ; vous avez eu la gentillesse de nous guider dans ce travail
durant une année. Qu'il nous soit permis de vous exprimer ici tous nos
remerciements ainsi que l'expressions de notre profond respect.
Nous n'oublions pas également la contribution tant
morale, matérielle que financière des personnes
ci-après :
o Toutes les autorités académiques de
l'Université Catholique du Graben ;
o Notre chère mère Marie Joséphine ANEWA
et notre père Albert BAKWANAMAHA pour tout ce qu'ils ont toujours
été pour nous ;
o Notre grand frère Georges BAKWA et son épouse
Lisette NGURU, pour les bienfaits qu'ils cessent de nous accorder ;
o Nos oncles paternels papa Dr Sadraka, papa Christophe, papa
Cyprien et papa Simon pour tout leur soutien ;
o A vous mes amis et frères Jonas BAKWA, Martine
MUSANGA, Justin KIKOMA, Céline SOMO, Augustin MASIMENGO, Alpha
KASIMENGO,Jenny BAKWA, Dénis MUKAKA,Sylvie NGAMUHAVYAKI, CHRISTIANA,
Emery KATEMBO et MWAMINI Fataki pour tout leur conseil tant louable et aussi
leur soutient dans la lutte ;
o A tous les camarades de ma promotion et compagnons de
lutte ;
o A tous les amis chantre de la chorale sainte Trinité,
du Coeur des Petit Daniel et du Coeur de l'Assomptions.
Que ceux dont les noms ne sont pas repris dans ce travail,
qu'ils ne nous tiennent pas rigueur car nous les portons tous en coeur.
MAFIKIRI BAKWANAMAHA Patrick
RESUME
Ce travail est intitulé «Cartographie et
niveau de sensibilité variétale du Banana Xanthomonas Wilt dans
la collectivité de Beni-Mbau, territoire de Beni, province du Nord Kivu,
Rép. Dem. Du Congo ».D'où après nos
enquêtes nous avons constaté ce qui suit :
Ø Dans le milieu, il y existe un grand nombre des
variétés des bananier a savoir: Kisubi, Ngomatayari,
Matsipa, Kalole, Kitika sukari, Nziravahima, Ya oicha, Kasilongo, Ngumwe,
Kiware, Nyaghenge, Kinyambururu et Kitsirambalavala.
Ø De toute ces variétés le kisubi et le
kalole sont plus productives, mais aussi plus sensible au BXW tandis que le Ya
oïcha et le kalole sont les plus préféré par la
population.
Ø Les conséquences de la maladie commences par
la diminution de la production ce qui engendre plusieurs chose dont: hausse du
prix de la banane, pauvreté, etc.
Ø Dans sa grande majorité la population n'est
pas informée des bonnes stratégies de lutte et des
symptômes de la maladie.
SUMMARY
This work is
entitled "Mapping the sensitivity and variety of Banana Xanthomonas Wilt in the
community of Beni-Mbau, territory of Beni, North Kivu Province, Dem. Dem. Du
Congo. "Hence after our investigation we found that: In the middle there
are a large number of varieties of banana namely: Kisubi, Ngomatayari, Matsipa,
Kalole, Kitika Sukari, Nziravahima, Ya Oicha, Kasilongo, Ngumwe, Kiwara,
Nyaghenge, Kinyambururu and Kitsirambalavala. In all these varieties and
the Kisubi kalole are more productive but also more susceptible to BXW while Ya
Oicha and kalole are most preferred by the population. The impact of the
disease commences at the decline of production which creates more thing: higher
banana prices, poverty, etc.. In its vast majority population is not
informed on good strategies and symptoms of the disease
SINTESI
Questo lavoro
è intitolato "La mappatura della sensibilità e la varietà
di Banana Xanthomonas Wilt nella comunità dei Beni-Mbau, territorio di
Beni, Provincia del Nord Kivu, Dem. DEM. Du Congo ". Pertanto, dopo la nostra
indagine abbiamo constatato che: In mezzo ci sono un gran numero di
varietà di banana e cioè: Kisubi, Ngomatayari, Matsipa, Kalole,
Kitika Sukari, Nziravahima, Ya Oicha, Kasilongo, Ngumwe, Kiwara, Nyaghenge,
Kinyambururu e Kitsirambalavala. In tutte queste varietà e la
Kisubi kalole sono più produttive, ma anche più sensibili alla
BXW mentre Ya Oicha e sono la maggior parte kalole preferito da parte della
popolazione. L'impatto della malattia comincia al declino della produzione
che crea più cosa: i prezzi più elevati di banane, la
povertà, ecc. Nella stragrande maggioranza della popolazione non
è informata sulle buone strategie e dei sintomi della malattia.
INTRODUCTION
I. PROBLÉMATIQUE
Dans les régions tropicales,
particulièrement à l'Est de la République
Démocratique du Congo, l'agriculture est confrontée à
plusieurs contraintes touchant l'environnement biotique et abiotique.
En effet, nous assistons, depuis quelques décennies
à une diminution de la production notamment à l'insuffisance de
la fertilité du sol, aux pratiques de techniques culturales non
appropriées, à l'insuffisance des variétés
améliorées et à la dégénérescence des
cultivars, à l'explosion des maladies et ravageurs, à
l'inefficience et l'inefficacité de la commercialisation des produits
agricoles (Ndungo V. 2007)
Parmi ces contraintes, les maladies et les ravageurs du bananier
deviennent une préoccupation majeure déstabilisant la
sécurité alimentaire due notamment à la présence
des Cercosporioses noire et jaune, à la fusariose, au Banana Bunchy
TopVirus (BBTV), aux Charançons et aux Nématodes.
Depuis quelques années, le Banana Xanthomonas Wilt (BXW)
ou Wilt bactérien du bananier déstabilise le tissu social et
économique en détruisant toutes les variétés
cultivées des bananiers.
C'est dans ce cadre que notre travail cherche
à établir une cartographie et d'évaluer le niveau de
sensibilité variétale face au Banana Xanthomonas Wilt
spécialement dans la collectivité de Beni-Mbau.
Dans les régions infectées de l'Est de RD Congo,
cette maladie est présente dans le territoire de Beni et plus
particulièrement dans les collectivités de Bashu et Beni-Mbau,
Rwenzori, Watalinga.
En considérant la collectivité de
Beni-Mbau comme notre centre d'investigation sur cette question, nous
tâcherons de répondre à des questions suivantes:
· Quelles sont les variétés du bananier
cultivées dans le milieu ?
· Parmi ces variétés lesquelles sont les plus
sensibles au BXW et lesquelles sont moins sensibles ?
· D'où est venue la maladie se trouvant dans cette
collectivité ?
· Vu la présence de la maladie quelles les
stratégies entreprises par la population pour lutter contre ce
fléau ?
· Accusant la présence du BXW dans le milieu,
quelles sont ses conséquences socio-économiques ?
II HYPOTHESES
Il va donc de soi que l'hypothèse de ce travail soit
constituée par les réponse anticipative aux différentes
questions précédemment posées :
· Dans ce milieu plusieurs variétés y sont
cultivées appartenant à plusieurs types des bananiers
· Vu leurs fragilités génétiques, il
existe des bananiers qui sont les plus sensibles que d'autres à la
maladie
· L'introduction récente de la maladie dans le milieu
est un grand problème sur la connaissance des symptômes, des
moyens de propagation ou la stratégie de lutte curative d'où il
en découle : la diminution de la production et de revenu
familial.
· Il se pourrait que la maladie serait provenue des
localités Est envoisinant celle de Beni-Mbau.
III CHOIX ET INTERET DU SUJET
La cartographie et le niveau sensibilité variétale
de Banana Xanthomonas Wilt se justifie par l'importance qu'accorde le peuple de
la collectivité de Beni Mbau sur le bananier et aussi les chercheurs
sur l'évolution de la maladie et voir quelles sont les
précautions à prendre.
Ainsi notre travail contribuera à lever certaines
équivoques sur la maladie aux cultivateurs et chercheurs de voir
comment s'y prendre pour vulgariser les techniques de lutte contre ce drame.
IV DELIMITATION DU SUJET
Notre étude est faite dans la collectivité de Beni
Mbau et prenant les agglomérations ou cités qui suivent :
Païda, Mbau, Oïcha, Mukoko, Kisiki, May-Moya et Eringeti
V SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre étude est subdivisée en trois grandes
parties dont la première qui traite sur les approches bibliographiques
sur le bananier et la seconde sur la méthodologie, collecte et
interprétations des données.
A la lumière des résultats obtenus, nous allons
dégager des conclusions et les recommandations pouvant contribuer la
diminution de la propagation du Wilt bactérien du bananier
VI DIFFICULTES RENCONTREES
Pour avoir accès aux différentes données
nous nous sommes heurté à quelques difficultés parmi les
quelles :
· Les difficultés financières qui ne nous ont
pas permis de rassembler toutes les données et attendre toutes les
couches.
· Certains cultivateurs nous prenaient pour agent de
l'État, qui venait dans le but de voir comment ultérieurement on
pourrait lotir leur terrain et ne nous amènaient pas dans leurs
champs.
· D'autres attendaient de nous une aide
financière ; l'apport des nouvelles variétés
résistantes à la maladie
· D'autres refusaient de nous fournir des informations.
I ére PARTIE
APPROCHE
BIBLIOGRAPHIQUE
SUR LE
BANANIER
CHAPITRE PREMIER:
QUELQUES GENERALITES SUR LE BANANIER
I 1. ORIGINE ET DISPERSION
Les variétés des bananiers cultivés
actuellement proviendraient des bananiers à graines qui sont apparus en
Asie du Sud, dans la région Est de l'Inde et de Philippines, Nord de la
Malaisie et au Sud de l'Australie. C'est dans cette région
où`nous trouvons les ancêtres du bananier et constitue le centre
de diversification primaire.
Les
ancêtres du bananier sont des espèces sauvages à graine qui
se seraient répandue dans certaines régions intertropicales de
basse et haute altitude jusqu'à 2000 mètres d'altitude.
Suite aux facteurs endogènes notamment aux mutations et
exogènes dues aux migrations humaines, aux mouvements des oiseaux, des
chauves souries, les espèces sauvages diploïdes se sont
transformées génétiquement en diploïdes
parthenorcarpiques permettant à devenir comestibles. C'est dans ce cadre
que trouverons en Afrique, 2 centres de diversification génétique
des bananiers et bananier plantain. Le premier centre de diversification
secondaire se situe dans la région de l'Afrique de l'Est comprenant la
Tanzanie, le Sud Kenya, l' Uganda, le Rwanda, le Burundi et l'Est de la R D
Congo. Nous y trouvons les bananiers triploïdes de l'Afrique de l'Est
(bananier à cuire et à vin). Le deuxième centre de
diversification génétique secondaire se situe dans les
régions du Golf de Guinée et de la cuvette centrale congolaise.
Nous y rencontrons les bananiers plantains.
L'Est de la R D Congo constitue la zone de jonction entre deux
centres de diversification génétique cités ci-dessus.
(NDUNGO .V ,2007)
I 2 CLASSIFICATION BOTANIQUE
Le bananier a une
classification très complexe et appartient à :
1) L'embranchement de cormophytes (Mognoliophyte) ;
2) Au sous embranchement des Angiospermes ou
monoliophytina;
3) A la classe des monocotilydone au mieux
liliopsida ;
4) A la sous classe de zingiberidae
5) A la classe de Zingiberidales au mieux scitaminales ;
6) De nombreuse divergences existent entre systématiciens
sur la division en familles, sous familles et tribu ; toutes fois nous
reprenons seulement la classification de HUTCHINSON (1934) adoptée par
SIMMONDS (1962) d'où elle reconnaît six familles :
· Les familles de Zingibéraceae avec 45
genres
· Les familles des Sheltisiarceae avec comme genre
Stélitzia, Heliconia ravenola et
Phénokosperemen ;
· Les familles des morantaceae avec 25
genres ;
· Les familles des Cannaceae avec comme genre
connu ;
· Les familles des Lowiaceae avec comme genre
Orthiantha ;
· Les familles des Musaceae avec comme genre
Musa et Ensete
Dans la section Eumusa se trouvent ; les Musa
acumunata avec formule génomique AA et Musa balbisiona
BB. Les 2 espèces sont à l'origine de la plus part des
variétés cultivées. Ces espèces sont
caractérisé par leur parternocarpie et leur
stérilité du génome BB (ALI et NKURUNZINZA, opcit)
SIMONDS (1983) cité par HAKIZIMANA et KIZINGO.)
On distingue trois grandes étapes de l'évolution
des bananiers comestibles :
La premiere étape a été l'obtention de la
parthenocarpie et de la stérilité femelle chez les Musa
accuminata par la section des mutants stériles. Cela a permis
d'avoir, en Asie du SUD-EST des cultivars diploïdes comestibles.
La deuxième étapes réalisée à
l'origine en Asie du sud est a été l'obtention du
triploïde des acuminata (AAA) à partir des cultivars AA
par la formation de d'un noyaux de restitution (restitution femelle) .
Ceci a permis de stabiliser les caractère
« stérile » ainsi que l'augmentation de la taille de
fruit. Il est à noter que les cultivars AAA proviendraient du croisement
entre les diploïdes comestibles AA et l'espèces sauvages Masa
acuminata ;c'est-à-dire AA x AA = AA x A = AAA
La troisième étape de l'évolution a
été l'hybridation entre AA cultivé plus ou moin fertile et
les espèces sauvages de M balbisiona BB pour former le groupe
interspécifique.
Tableau n 1 ; origine des bananiers par
croisement
Diploïde (2n)
x Diploïde (2n)
M. acuminata AA sauvage x bananier
parthernorcarpique comestible AA
On a 3 probabilité qui suivent :
AAxAA= AAxA= AA(comestible),AAxAA=AAxA=AAA(triploïde)
exemple
: -Groupes des bananiers d'Afrique de l' Est à
cuire= Visamunyu et à vin(bière)= Matsipa
- Groupe des Cavendish ex Kingulube, Kitika
- groupe de Ibota bota( Yangambi Km5=
Kisubi mangango)
et AAxAA=AxA=AA (sauvage).
|
On peut aussi avoir : AAxBB=AxB=AB ; AAxBB=AAx
B=AAB(plantain) et Kalole
BBxAA =BBxA=BBA(kisubi).
|
On peut aussi croisé les triploïdes avec les
diploïdes d'où on a :AAAxAA=AAAxA=AAAA
(tétraploïdes) ; AAAxBB=AAAxB=AAAB
(tétraploïdes) ; AABxAA=
AABxA=AABA(tétraploïdes) ;ABBxAA=ABBxA=AABB(tétraploïdes) et
ABBxBB=ABBxB=ABBB(tétraploïdes)
|
On peu aussi croisé certain tétraploïdes (4n)
pour avoir des triploïdes : AAAA(4n)xAA(2n)=AAxA=AAA(triploïdes) et
AAAAxBB=AAxB=AAB(triploïdes)
|
Source : NDUNGO .V (Cours d'Amélioration des Plantes)
inédit U.C.G 2008
A la suite de ces étapes, on a pu avoir des combinaisons
des génomes déterminant les cultivars naturel di, tri et
tétraploïdes bispécifiques comme AB, AAB, ABB, ABBB.
Des
études récentes utilisent les techniques de marqueurs
moléculaires ont été mis en évidence que d'autres
espèces sauvages sont à l'origines de certaines
variétés cultivés .Il s'agit de Musa schizocarpa
(génome SS) et Musa textilis (génome TT) appartenant
respectivement aux sections Eumusa et Australimusa
(HESLOPHARRISSON et al 1999 cité par HAKIZIMANA et KANZINGO opcit).
I 3 IMPORTANCE DE LA CULTURE
Le bananier est une plante essentiellement alimentaire
cultivé pour son fruit consommé comme banana frais (banane
dessert) ou cuite (banane plantain et autre banane à cuire) ou
même consommé comme fritte. Mûre la banane peut servir
à la fabrication de la farine .Verte, elle est utilisée pour
préparer des cossettes séchées, mais aussi on y extrait du
jus et du vin très appréciés par la population locale
connu sous le nom de « KASIKSI » ou
« MUTSHIBWE » .
Vu sa richesse en potassium et substance nutritive fortifiant
les os et diminuant les risques d'hypertension et d'accident vasculaire
célébrale .La banane est utilisé thérapeutiquement
.Il contient de l'acide folique, une vitamine B qui est capitale pour la femme
enceinte ou en âge de procrée en prévention contre les
anomalies congénitales (Anonyme 2003 cité par MBOHO 2007)
Les fruits de banane contiennent entre 25 et 30 % d'eau, 1,6% des
protéines, 0,5% des lipides ; 25% des glucides; 0,8% de cendres.
Les bananes sont riches en Ca, P et en vitamine A et C. La banane contient
certains composés vitaminés U (contre les ulcères) et la
sérotonine (augmente la pression sanguine) (SIVIRIHAUMA .V 2007 op.
cit.)
Ses feuilles peuvent servir comme :
- emballage fabrication des objet artisanaux en suivant leur
longueur avec les graines de fibres qu'ils possèdent;
- diminution de l'effet splache d'où la diminution de
l'érosion
- après sa décomposition, les organes du bananier
servent comme matière nécessaire pour la croissance des plantes.
- Créent un micro climat dans le milieu où ils sont
cultivés. (MBOHO 2007 op. cit.)
Voici le tableau 2 qui reprend la valeur alimentaire de banane
du type Cavendish (ex: Kitika, Kingulube) et le plantain (Ndizi).
Tableau n°2 : valeur nutritive de la banane
Pour en gramme
|
Banane
( cavendish)
|
Plantain
|
Eau
|
71,6
|
68,2
|
Glucide
|
25,5
|
29,3
|
Protides
|
1,2
|
0,9
|
fibres
|
0 ,6
|
0,4
|
Lipides
|
0,3
|
0,2
|
Énergie alimentaire en Kg J
|
0,8
|
1,0
|
Ca en mg
|
425,0
|
476,0
|
P en mg
|
12,0
|
19,0
|
Fer en mg
|
32,0
|
38,0
|
K en mg
|
401,0
|
0,6
|
Na en mg
|
4,0
|
352,0
|
Carotène Pg
|
222,0
|
475,0
|
Thiomine en mg
|
0,0 3
|
0,15
|
Riboflavine en mg
|
0,04
|
0,06
|
Acide ascorbique en mg
|
0,6
|
0,7
|
Il ressort de ce tableau que la banane est pauvre en lipides,
protéines mais riche en glucides, vitamines et sels minéraux.
CHAPITRE DEUXIÈME
DESCRIPTION DU BANANIER ET SON
ÉCOLOGIE
Le bananier est une plante herbacée dont la taille du
pseudo tronc varie de 1,5 m à 8 m selon les espèces et cultivars
.D'une souche souterraine vivace globuleuse (0,3 à 0,6 m de
diamètre) appelée « Rhizome » ou bulbes ou
vrai tige naissant d'abord de longues feuilles de dimension variable. Leurs
gaines s'imbriquent selon une phyllotaxie spirale pour former le pseudo
tronc ; elles s'épaississent en pétiole et se prolongent en
nervure centrale séparant le vaste limbe en deux parties sensiblement
égales.
II 1 DESCRIPTION DES ORGANES DE LA REPRODUCTION :
INFLORESCENCE
II.1.1 la fleur
Le bananier possède trois types de fleurs: fleurs
femelles, fleurs males et fleurs neutres.
Les fleurs qui apparaissent les premières ont un long
ovaire, un style court et épais de l'étamine est le plus souvent
exempt d'anthères
Elles sont appeler fleurs femelles ce sont elles qui vont se
développer en « fruit »,
« main » ou « patte » (CIREGHELLI 1995
cité par HAKIZIMANA et KIZINGO 2000)
Les fruits mâles apparaissent tardivement dans le bourgeon
sous de bractées. Une fleur mâle est caractérisée
par un ovaire très réduit et un style long et filiforme les
étamines sont normales et anthère biloculaire souvent sous
pollens chez les bananiers stériles.
On observe souvent entre ce deux types de fleurs celles dont les
dimensions des pièces florales sont intermédiaires et surtout
dont deux, trois de cinq ou six étamines sont des staminodes, ils sont
appelés des fleurs neutres ou hermaphrodites. (HAKIZIMANA et KIZINGO
2000)
Dans une même inflorescence, l'auto fécondation est
impossible (NDUNGO V. 2005)
Dans l'ensemble les bananiers de famille de musacées
répondront à la formation ou formule florale qui est ä ou q
ä ; % K 3 C 3 ou P(C)(5)+1 ;A6
ou A5 stom ; G3 P0 (CRONQUIST,
1981 , cité part MBOGHO)
II 12 La
reproduction
On distingue un bananier à graine dit
séminifère d'un bananier comestible qui est
généralement stérile. Signalons comme susmentionné
que chez le bananier que l'autofécondation est impossible vu que le
développement de l'inflorescence est protogynique c'est pour cette
raison que la pollinisation est allogame et essentiellement entomophiles chez
les bananiers diploïdes comme comestibles, la stérilité est
principalement d'origine femelle (SOMMONDS, 1978 cité HAKIZIMANA et
KAZINGO 2000 op cit) malgré qu'elle soit incomplète (DE LANGHE
1957 cité HAKIZIMANA et KAZINGO 2000).
Souvent, les étamines ne contiennent pas des graines de
pollens. Ceci constitue un grand handicap aux travaux d'amélioration
génétique du bananier. Notons toute fois que la reproduction
sexuée est possible chez certains bananiers comestible (ROWE ,1976
cité par HAKIZIMANA et KAZINGO 2000 op. cit)
Le développement de fruit chez les bananiers comestibles
est donc parthénocarpique et les ovules avortent
II.1.3 Le
fruit
Les fruits du bananier sont une baie allongée de
section variable résultant du développement de l'ovaire est
reliée au coussinet par un pédicelle.
Une banane appelée doigt est formée d'un
péricarpe ou d'une peau ou d'une pulpe.
La peau de 3 à 5 millimètres d'épaisseur est
chlorophyllienne et possède des stomates (JANSON ET BRUN cité par
LASSOURDIERE CHARPENTIER 1971).
La pulpe augmente de volume par accumulation des réserves
amylacées surtout pendant la phase du développement des fruits
(SIVIRIHAUMA V. op. cit.)
Le développement de fruit parthenocarpique chez les
espèces ou variétés stériles, caractère
recherché pour les bananiers comestibles tandis que chez les
espèces fertiles, ce développement est normal.
II .2 ÉCOLOGIE
DU BANANIER
II .21 L'EAU
Le bananier éprouve de besoins hydriques très
élevés et constants dont l'équivalent est variable selon
l'importance de l'évapotranspiration et la capacité de
détention de l'eau dans le sol (ALLI et NKURUNZIZA cité par MBOHO
op. cit.).
En climat chaud et humide ,on considère
généralement que les besoins en eau sont couverts avec 125
à 150 mm par mois, en climat chaud et sec peut être
élevé et dépassé 200 mm.
Pour luter contre les déficits hydriques, le bananier
replie ces feuilles en demie limbe, mais il ne résiste pas à la
sècheresse de plus d'un mois.
Pour HUBERT, 1970 cité HAKIZIMANA et KAZINGO ,2000 op.
cit. L'apport doit être supérieur à 183 mm par mois alors
que LERDY 1968 de même citation l'estime entre 100 et 125 mm sous le
tropique et VANBENPUT, 1981 l'estime qu'une pluviosité mensuelle de
120 à 150 mm est propice pour sa production.
II .22 LA
LUMIÈRE ET LE VENT
Le bananier est cultivé dans des conditions
d'éclairage très variées ; en plus il est une plante
héliophile facultative car dans les conditions très
variées d'insolations. (CHAMPION ,1970 cité par ALI et
NKURUNZIZA).
Une faible insolation ralentie la croissance
végétative et provoque l'étiolement, un bon
éclairement accélère le rythme de croissance (bonne sortie
des feuilles) et réduit le cycle végétatif. De fortes
insolations ne nuissent pas au bananier aussi longtemps que l'alimentation
hydrique est insuffisante. Les insolations de l'ordre de 2000 à 2400
heures par an sont favorables pour le bananier tandis que celle de 1500
à 1800 heures par an sont insuffisantes. Dans la région
intertropicale les insolations sont basses à cause surtout des saisons
humides, de fortes nébulosités (DE LANGHE 1957 cités par
KANYARUNGURU).
Le vent constitue le facteur climatique
très important mois aussi très dangereux. Important car il est
susceptible d'influencer une évapotranspiration plus
élevée et entraîner ainsi une forte diminution de la
disponibilité hydrique et peut aussi provoquer une lacération des
limbes compromettent ainsi le rendement photosynthétique de la plante
avec de pertes de l'ordre de 20% (NAHIMANA ,1995 cité par
KANYARUNGURU). Le vent est dangereux car il lacère les feuilles, casse
les stipes et arrive même à déraciner la plante. La
meilleure façon de réduire l'effet du vent est l'installation des
brise-vent, surtout de cultiver les variétés naines.
II .23 LA TEMPÉRATURE, LE SOL ET LE RENDEMENT
Le bananier est une plante sténotherme
dont les limites thermiques influences physiologiques se situent entre 10-40
°C LAHAV et TURNER 1993 cité par HAKIZIMANA et KAZINGO.
L'optimum est voisin de 28°C. En dessous de 24°C la
vitesse de croissance baisse pratiquement de façon lineaire avec la
température jusqu'à 15 à 10°C. Elle s'annule
complètement vers 10 à 11°C. Les feuilles jaunissent
à la température de 6 à 4°C et il y a certains
cultivars qui résistent peu que d'autres. Les souches ne meurent que
par gel. La température de 12°C est critique que pour la
croissance et la maturation du fruit qui subit des dommages dans le
péricarpe qui présente des tirets noirs en coupe longitudinale
(SIVIRIHAUMA, 2007)
Le bananier répond favorablement au sol
ayant une bonne structure. Le sol sablo limoneux et argilo lumineux riche en
matière organique conviennent parfaitement (TEZENAS DUMONTCEL 1985
cités par KANYARUNGURU).
En outre le développement radiculaire est limité
par l'existence d'un horizon enduré, la capacité croissante d'un
sol argileux ou par la présence d'une nappe phréatique peu
profonde. Le bananier supporte un pH de 3,56 à 8 moins l'optimum se
situe entre 6 et 7,5 (Mémento de l'agronome 2002).
Le besoin en Azote et en Potassium est assez important tandis
que celui de Magnésium et du phosphore est faible.
D'où le bananier peut supporter une légère
salinité des eaux d'irrigation et du sol jusqu'à 300 mg de
NaCl ; 1,500ppm des sels totaux, avec une conductibilité
électrique inférieure à 0,05 millimole par cm et pH
supérieur à 7, il prolonge la vie du bananier jusqu'à plus
ou mois 10 ans (MBOHO 2007).
Son rendement est très varié
selon le pays et selon les techniques et les variétés
utilisées. Le rendement est variable de 15 à 20 tonnes par ha
(médiocre) ; 25 à 35 tonnes par ha (moyen) ; 25
à 45 tonnes par ha (bon) ; 45 à 60 tonnes par ha
(excellente). Les fruits doivent être exempts des blessures grattages de
peau, (anonyme 1991 cité par MBOHO op cit).
CHAPITRE TROISIEME
ÉTUDE PHYTOPATHOLOGIQUE DU BANANIER
III 1 INTRODUCTION
Pour une culture donnée, le concept
« maladie » se rapporte aux anomalies par rapport au
phénotype attendu.
La MALADIE est donc une anomalie due à des
altérations des mécanismes physiologique ou biochimique de la
plante ; ces altérations s'expriment par les symptômes qui
peuvent être externes ou intéressé les tissus des organes
malades. (VALIMUNZIGHA C. 2008).
Les dégâts causés par les maladies sont
considérables et peuvent conduire à des pertes de 20 à 40
% voir plus en position des milieux, des techniques culturales, des
variétés utilisées.
L'approvisionnement en produit phytosanitaire reste encore un
problème pour les paysans
Nous trouverons les maladies suivantes sur le bananier :
· Les maladies bactériennes
· Les maladies virales
· Les maladies cryptogamiques
· Les ennemies, parasites et ravageurs du bananier
III 2 LES MALADIE BACTERIENNES
III 2 1 LE BANANA XANTHOMONAS WILT (BXW)
Une nouvelle maladie dit Banana Xanthomonas Wilt ou Wilt
Bactérien du Bananier, due à une bactérie Xanthomonas
campestris pv musaceaum(Xcm), est apparue pour la première fois en
Éthiopie dans les années 60 et en suite en Ouganda et en R.D
Congo en 2001. Au Rwanda et en Tanzanie en 2005 et au Kenya en 2006.
Le BXW attaque toutes les variétés cultivées
en réduisant à néant la production. La maladie se propage
par un vecteur (insecte) qui transmet le XCM au niveau du bourgeon male et
aussi l'utilisation des outils infestés et partie du bananier
infecté. Le BXW a déjà ravagé les bananiers dans
une partie de la R.D Congo; dans les territoires de Kalehe (sud Kivu), Masisi,
Rutshuru, Nyiragongo, Beni (nord Kivu), Irumu et Mahaghi (province orientale).
(NDUNGO V. 2008).
III.3. LES MALADIE VIRALES
III .3.1.BUNCHY TOP
Cette maladie est causé par BANANA BUNCHY TOP VIRUS
BBTV et est transmis par Pentalonia nigronervosa, puceron de deux
milli mettre de long de couleur brunâtre (SONGBO 2002 op cit).
L'utilisation des pesticides est aléatoire vue son coût ainsi on
peut débité en petit morceau les plantes viroses et le
détruire par les feu ou enfuir profondément dans le sol.
III.3.2. LA MOSAÏQUE A TIRET DU BANANIER
Elle est causée par Banana stree virus
(BSV)
Elle se caractérise par l'apparition de stries
chlorotique souvent discontinues et déposée parallèlement
aux nervures secondaires.
Des petites tâches nécrotiques en forme de fuseau
se forment plus tard sur la nervure centrale, les pétioles et les
graines foliaires.
Le mode de transmission de cette maladie n'est pas encore
connu mais il semblerait que le vecteur du virus serait l'Aphis
gossypi ((SONGBO, 2002 op. cit.). Pour lutter contre la maladie il est
conseillé de l'arracher et de détruire soigneusement les plantes
malades ainsi que les souches infectées.
Pour la part de NDUNGO V, 1997 cite par SIVIRI, 2003 stipule
que la lutte contre la maladie à virus est à ne pas favoriser sa
propagation par les matériels végétatifs infectés
et de tenir compte du fait que l'on applique les bonnes techniques
culturales.
III.4 MALADIES CRYPTOGAMIQUES
Le bananier est attaqué par plusieurs champignons et
lui causent des dégâts fort divers.
III.4.1. LA FUSARIOSE OU MALADIE DE PANAMA
La fusariose est causée par le Fusarum oxysporum
sp. Cubense( FOC). Elle est caractérise par un jaunissement des
feuilles plus âgées au un flétrissement de leur
pétioles ou leur point d'insertion avec le stipe ; alors que les
feuilles sont encore verte.
Les feuilles flétries et mortes restent pendantes
autour du pseudo tronc symptômes externes plus caractéristiques de
la maladie (AUTRIQUE 1989)
Le Fusarum oxysporum sp. cubense en
pénétrant par les blessures dans la plante au niveau de la racine
occasionne de pourriture aux vaisseaux qui conduise la sève dans la
plante et s'extériorisent sur les organes externes des plantes. Les
champignons responsable ; de cette maladie peut survivre en saprophyte
dans le sol pendant plusieurs années (SONGBO, cité par MBOHO op
cit) ; ce qui rend sa lutte difficile mais aussi car il est propagé
par l'utilisation de matériel de la plantation infectée par l'eau
de pluie ainsi que les parties du bananier infecté par l'eau de pluie
ainsi que par les parties du bananier infecté et utiliser comme paillage
sur le sol.
Pour contrôler la maladie il faut vulgariser la
méthode de la culture adéquate, disponibiliser les
matériels végétaux sains aux paysans,
variétés résistantes à mettre au point, car
constituent les moyens de lutte les plus efficaces, plus sûrs et les
plus économiques vu le revenu des paysans. (NDUNGO V 2004).
III.4.2. HELMINTHOSPORIOSE
Elle est causée par le Drecheslers musae
sapientum, elle se caractérise par les tâches sur le limbe et
les pétioles. Ces tâches peuvent atteindre 2 cm de long et sont
souvent entourées d'un halo jaunâtre diffus qui conflue parfois en
zones concentriques irrégulières, brunâtres,
fréquemment disposées en bandes où en ligne
régulières, résultats d'une infection de feuille avant
sont déploiement.
Cette maladie cause sporadiquement des dégâts et
aucune mesure particulière de contrôle n'est recommandée
jusqu' a présent.
Dans les conditions de la région de grand lacs en
Afrique de l'Est (GATSINZI ,1993 cité par SIVIRI op. cit.)
l'utilisation des variétés résistantes reste la seule voie
d'éradiquer la maladie.
III.4.3. CERCOPORIOSE
Elle est due par le cercospora musae et se
caractérisé par des tâches foliaires arrondies et
elliptiques bruns-foncées ou noirâtres qui peuvent atteindre 1,5
à 2 cm de large. En vieillissant, leur centre devient grisâtre,
limité par une bordure foncée et parfois entourée d'un
halo jaunâtre.
La confluence de tâches ou la nécrose de tissus
sépare entraînant les formations des larges plages
desséchées brunâtres souvent plus tendues vers
l'extrémité de la feuille et qui progresse depuis le bord du
limbe vers la nervure centrale. Les feuilles fortement atteintes sont pendantes
souvent le long du pseudo tronc, du fait de la pourriture de la base du
pétiole.
Les symptômes initiaux de la maladie se
présentent comme des rayures jaune pale à jaune verdâtre,
long de 1 à 10 mm large de 0.5 à 1 mm parallèlement aux
nervures, visible à la face supérieur de troisième et
quatrième feuilles pour le Mycosphaerela musicola et des
raies brunes ou rougeâtre atteignant 20 mm de long sur 2 mm de large,
visible surtout a la face inférieur de la feuilles pour le
Mycasphaerela figiensis.
Les épidémies sont favorisées par un
climat chaud, pluvieux et humide. (AUTRIQUE, op cit)
III 4 4 CHANCRE DE BANANE
C'est une pourriture sèche due à
l'éclatement des bananes suite au grand froid. Cet éclatement
peut servir de portes d'entrée à certains parasites tels que
l'Aspergillus finigatus. Elle conduit à la
dépréciation de la qualité organoleptique des fruits.
Ainsi, il est indispensable d'aérer le régime
en enlevant les bractées et en appliquant un élagage judicieux
pour réduire l'excès d'humidité et de froid facteur
propices à l'infection.
III 4 5 CLADIOSPORIOSE
Causé par Cladosporium musae, champignons
dont la spore est disséminée dans l'air par le vent. Sur les
feuilles atteintes, on voit dans les larges taches diffues à contour
mal défini de couleur brun noirâtre qui en forte attaque conduit
à un véritable dessèchement prématuré des
limbes et qui entrave les fonctionnements photosynthétiques.
Cette maladie se développe surtout en saison de pluie.
Le Cladosporium musae étant un cas de parasites de faiblesse,
il convient de favorise la vigueur des bananiers et d'éviter les
plantations trop denses afin de limiter le dommage éventuels
causés par cette maladie (AUTRIQUE op. cit)
III 4 6 MALADIE DE BOUT DE CIGARE
Elle est causée par le Strachylidium thesbroma.
Cette infection se rencontre surtout dans les endroits humides
confinés. Elle se caractérise par le bout de cigare brûler
à l'extrémité libre de la banane ; c'est une
pourriture sèche qui ne se transmet pas au fruit pendant le stockage
(SONGBO cit par MBOHO op cite)
La limitation des excès de l'humidité et de
l'aération du régime en enlevant les bractées peut
être envisagé pour lutter contre cette maladie.
III 5 LES ENNEMEIS ET RAVAGEURS
III 5 1 INTRODUCTION
Les principaux parasites du bananier sont : les chenilles,
le charançons, le nématode et les chenilles sont plus
précisément ceux de lépidoptères.
L'importance des dégâts occasionnés par les
parasites sont variables d'une régions à une autre d'où
une diminution de la production, baisse de l'économie ;
d'où chômage d'une catégorie des personnes ect.
Les bananes mal entretenues sont sujettes aux ravages et aux
attaques de ces parasites.
III 5 2 CHARANÇON DU BANANIER
Dit cosmopolites sordidus est un
coléoptère de la famille de circulionnidae .Il est de
couleur noire à l'état adulte muni d'une rostre
allongée très robuste .Les dégâts causés
par les larves ou adultes restent latents dans le champs bien
entretenue.
Néanmoins les dégâts causés aux bulbes
peuvent devenir graves au point de s'extérioriser dans la partie
aérienne
Les larves creusent des galeries dans les bulbes et
dévorent les tissus. Dans les bulbes on observe de nombreuses galeries
qui s'anastomosent et débouchent habituellement au niveau de collets.
Dans la partie aérienne se dessèche en premier lieu.
Le bananier atteint parait souffrir de la carence d'eau, les
rejets et les régimes produites se rabougrissent. Sous l'action du
vent le bananier est déraciné car une partie du système
radiculaire est rempli des galeries.
La présence de ces charançons est reconnue
notamment par l'affaiblissement excessifs du sujet infectée, le
rabougrissement et parfois par le dépérissement
généraliser et précoce de la plante malade (HAKIZIMANA
et KAZINGO op cit).
Les causes de la contamination de la bananaire peuvent
être : l'apport de rejets infestés (contenant les
charançons), c'est la voie meilleure, transport accidentel des insectes
par l'homme ou les autres agents des transports assurant le déplacement
des cosmopolites.
Pour la lutte de ce dernier, il faut utiliser des pratiques
culturales adéquates destruction de vieilles souches, découper
en petit morceaux le pseudo tronc du bananier mort. On peut aussi placer de
petit morceau au tour du pied pour capturer les charançons et
après les brûler
L'amélioration génétique constitue une
stratégie de lutte la plus promettant (NDUNGO.V 1997).
III 5 3 LES NEMATODES
Il se remarque par une perte précoce et souvent totale du
système racinaire. Des bananiers attaqués se déracinent
facilement au coup du vent.
En écorçant les racines on observe des colorations
brunes foncées à brun rouge. Cette coloration est souvent les
signes d'infestation du bananier par les nématodes.
Les espèces les plus fréquent sont :
Hélicotilenchus multicintces ,Protylenchus goodey,Hobloloimus
pararastra,Meloidogyn javenica, Rylenchus réniformis ,Radophalus
sinilis.
IIème PARTIE
MÉTHODE, RÉCOLTE
ET
INTERPRÉTATION
DES DONNÉ
CHAPITRE QUATRIEME
TERRAIN D'ÉTUDE
IV.1 INTRODUCTION
Notre milieu d'étude est situé en territoire de
Beni, province du Nord Kivu en République Démocratique du
Congo ; dans la collectivité secteur de Beni-Mbau.
IV.2 DELIMITATION DE LA COLLECTIVITE DE
BENI-MBAU
La collectivité secteur de Beni-Mbau est
limitée :
· A l'Est, la rivière Sémuliki qui la
sépare avec la collectivité de WATALINGA et RWENZORI.
· A l'Ouest la province orientale ( Ituri ) notamment avec
la collectivité de BABOMBI
· Au Nord, elle partage les mêmes limite avec les
collectivités de WALESE, VOKUTU, WANYALI, THSABI et BAKWANZA (province
orientale)
· Au Sud, elle a des limites avec la collectivité de
RWENZORI vers KABASHA, BASHU à Mabuku et Bapere à
l'extrême sud du groupement MANDIWE.
IV.3 SUBDIVISION ADMINISTRATIVE
La collectivité secteur de Beni-Mbau compte les 4
groupements ci-dessous et ceux-ci divisés en secteurs à leur
tour en localités :
1. Groupement de Batangi-Mbau :étendue sur
993m² ,il a pour chef-lieu Mavivi et comprend 11 localités
dont MBAU
Ièr,SIKWAILA,NGIRE,MATEMBO,BOÏKENE,MUKULYA,KYATSABA,MALEKI,KISIKIVI,TENABO
et UPRNDE( appartenant aux pygmées) ;
NB : Actuellement MATEMBO, BOIKENE et MUKULYA sont
déjà quasiment envahies par la ville de BENI.
2. Groupement des Baswagha-Mandiwe : son chef-lieu est
VISIKI avec une superficie de 991m² et compte 9 localité
suivantes : MUKOKO, KISIKI, LIVA, KOKOLA, UPIRA, LINZOSISENE, ERINGETI,
LUNA et MAMUNDIOMA.
3. Groupement des Bambumba Kisiki : avec comme chef-lieu
KISIKI, sa superficie est de 559m² et est subdivisé en 6
localité : PENDEKALI, LUBENA, KAPABASHI, IRANGO, MAMBABWANGA et
MATOMBO.
4. Groupement Banande-Kainama : ayant une superficie de 114
m² et compte : la localité de LUO, IRANGO, MANZATI et
KAKUKA.
Il est à noter que le secteur compte 4 postes
d'encadrements administratif : KAÏNAMA, ERINGETI, MABALAKO ET
MANDUMBI.
IV. 4 CARACTERISTIQUE DEMOGRAPHIQUE
La collectivité est peuplée de plus au moins 8
tribus à savoir : Nandé (majoritaire)
,Mbumba ,Bila ,Lese ,Mbuti ,Lendu ,Bira et Balinga mais
cela n'enpeche l'existence d'autre tribus de la R.D Congo(
kongo,Lumba,Hema,Alur, ect .).
Tableau n° 3 : structure d'age de la
population
Classe d'age
|
hommes
|
femmes
|
Total
|
0 à 24 ans
|
48438
|
50242
|
98680
|
25 à 49 ans
|
22453
|
22560
|
45013
|
50 à 74 ans
|
14549
|
14067
|
28616
|
75 à 100 ans et plus
|
4198
|
3888
|
8086
|
TOTAL
|
90986
|
90757
|
180395
|
D'après ce tableau la population est en majorité
masculine car 50.43% de la population est masculine et 50.31 % de la
population est féminine et aussi la population est essentiellement
jeune car l'âge majoritaire de cette population est compris entre 16 et
64 qui est l'âge de travailler.
(Source : Bureau État civil secteur Beni-Mbau)
Figure n° 1 : pyramide de la structure d'age de la
population
IV. 5 AGRICULTURE ET ELEVAGE
IV.5.1 AGRICULTURE
Les principales cultures vivrières sont les
suivantes : le manioc, le riz, l'arachide, mais, soja, taro, banane,....
Et les principales cultures industrielles sont les suivantes aussi : le
café robusta, le palmier à huile, le cacao, la canne à
sucre, quinquina (culture récemment introduite),.....
IV.5.2. ÉLEVAGE
La population de ce milieu pratique aussi de l'élevage
mais celle de la volaille et du capridé propre pour la consommation et
quelque fois pour payer les primes de scolarisation des soins médicaux
etc.
CHAPITRE CINQUIEME
METHODES DE COLLECTE DES DONNEES
V 1 ZONE D'ENQUETTE ET D'ECHANTILLONNAGE
Nos enquêtes se sont limitées Paida, Mbau, Oicha,
Mukoko, Kisiki, May-Moya et Eringeti.
La collecte des données a été faite par
l'auteur de ce travail, aidé par son questionnaire d'enquête
.Notre échantillon s'est porté sur 200 personnes et notre
questionnaire s'est porté sur les variété cultivées
et la sensibilité variétale au BXW, les principaux
problèmes à la culture du bananier, les symptômes, les
modes de propagation et les moyens de lutte en fin les conséquences de
la maladie.
Le milieu d'étude a été divisé en 4
zones dont :
· Zone I : est la plus touchée par la maladie,
et la maladie s'y vit à plus de 60%
· Zone 2 : est celle qui est moins touchée et la
maladie s'y vit à plus moins 30%
· Zone 3 : est celle qui est proche de la
deuxième avec quelques signes de la maladie.
· Zone 4 : elle peut se dire saine car elle est
éloignée de la maladie
Il est à noter que dans chaque zone nous avons eu
l'entretien avec plus au moins 50 cultivateurs du bananier.
V 2 METHODE, MATERIELS UTILISÉS
En ce qui concerne les matériels utilisés nous
nous sommes servi de notre questionnaire d'enquête et d'une machette
qui nous permettait de bien détecter la maladie et surtout pour ne
pas confondre avec la fusariose qui fait aussi actuellement rage dans le
milieu.
(Question d'enquêtes en annexes).
VI 3 PARAMÈTRES STATISTIQUES
UTILISÉS
1. Moyenne arthemétique
Où
2. Écart type
3. Coefficient de variation
(Source : SINDANI K. Biométrie et statistique 1,
inédit cours UCG)
CHAPITRE SIXIEME
INTERPRÉTATION DES DONNEES
Dans ce chapitre nous allons
vous présenter les résultats des nos enquêtes faites en
territoire de Beni dans la localité de Beni-Mbau.
VI 1. SITUATION ET CLASSIFICATION DU BANANIER
Dans la situation et classification
du bananier nous essayons de retracer les variétés les plus
productives et les plus préférées du point de vue
goût dans les tableaux qui suivent (tableaux 4 et 5).
Tableau n° 4 : Variétés plus
productives observées dans la collectivité de Beni Mbau
|
Variétés
cultivés
|
Pourcentages des variétés plus productives
|
1
|
Kisubi
|
20
|
2
|
Ngomatayari
|
7
|
3
|
Matsipa
|
8
|
4
|
Kalole
|
15
|
5
|
Kitika sukari
|
6
|
6
|
Nziravahima
|
6
|
7
|
Ya Oicha
|
10
|
8
|
Kasilongo
|
8
|
9
|
Ngumwe
|
5
|
10
|
Kitsirambalavala
|
2
|
11
|
Kiware
|
3
|
12
|
Nyaghenge
|
6
|
13
|
Kinyambururu
|
4
|
Figure n°2 : Les variétés plus
productives dans la collectivité de Beni Mbau
A l'issu de ce tableau, nous constatons que les
variétés la plus productives sont dans l'ordre d'importance le
Kisubi , Kalole ,ya oicha, Matsipa et Kasilongo ect.Le Kisubi et le
Kalole ont un grand pouvoir rejeton nant, expliquant leur grande
productivité. Néanmoins, ces variétés ne donnent
pas les régimes les plus gros.
Tableau n°5 :Niveau de préférences des
variétés
|
Variétés
Cultivées
|
Pourcentages des variétés plus
préférées
|
1
|
Kisubi
|
10
|
2
|
Ngomatayari
|
3
|
3
|
Matsipa
|
6
|
4
|
Kalole
|
18
|
5
|
Kitika Sukari
|
11
|
6
|
Nziravahima
|
5
|
7
|
Ya Oicha
|
21
|
8
|
Kasilongo
|
7
|
9
|
Ngumwe
|
7
|
10
|
Kitsirambalavala
|
1.5
|
11
|
Kiware
|
2.75
|
12
|
Nyaghenge
|
4.5
|
13
|
Kinyambururu
|
3.25
|
Figure n° 3 : Les variétés plus
préférées
A l'issu de ce tableau, il est à
constater que les variétés les plus
préférées sont par leur ordre de
décroissance : ya Oïcha, Kalole, Kitika sukari ,Kisubi ,
Kasilongo et Ngumwe, ect.. Les habitants consomment plus les plantains en basse
altitude contrairement qu'en altitude plus élevée, la
consommation est axée sur les bananes à cuire d'altitude
d'Afrique de l'Est.
VI 2 PRINCIPALES CONTRAINTES LIEES A LA CULTURE DU
BANANIER
Tableau n° 5 : les contrainte liés
à la culture du bananier
|
Problèmes lies à la culture
|
Pourcentages
|
1
|
Maladie (BXW)
|
73.5
|
2
|
Techniques culturales
|
10
|
3
|
Les intempéries (grêles, ..)
|
3
|
4
|
Sol épuisé
|
2.5
|
5
|
Pas des problèmes
|
3.5
|
6
|
Rejet malade importé
|
7.5
|
7
|
Total
|
100
|
Figure n° 4 : Les principales contraintes
liées à la culture du bananier
D'après ce tableau le Banana Xantomonas Wilt est la
principale contrainte liée à la culture du Bananier dans cette
collectivité de Beni Mbau, suivie de la méconnaissance des bonnes
techniques culturales et de l'importation des rejets malades. En effet, depuis
2006, le BXW s'est introduit dans la collectivité de Beni-Mbau en
cousant de dégâts importants. Les rejets importés pour la
population constituent un danger pour la propagation de la maladie.
VI 3 SENSIBILITÉ VARIETALE AU BXW
Du point de vue
sensibilité variétale nous avons deux cas à traiter dont
les variétés les plus sensibles au BXW et les moins sensibles.
A. Variétés plus sensibles
Tableau n°7 : les variétés plus
sensibles
|
Variétés
Cultivée
|
Pourcentages des variétés plus sensibles au BXW
|
1
|
Kisubi
|
54.7
|
2
|
Ngomatayiri
|
6
|
3
|
Matsipa
|
13.5
|
4
|
Kalole
|
18.5
|
5
|
Kitika sukari
|
0.95
|
6
|
Nziravahima
|
0.05
|
7
|
Ya Oicha
|
0.54
|
8
|
Kasilongo
|
1.25
|
9
|
Ngumwe
|
1.65
|
10
|
Kitsirambalavala
|
1.75
|
11
|
Kiware
|
0.46
|
12
|
Nyaghenge
|
0.05
|
13
|
Kinyambururu
|
0.60
|
Figure n°5 : Les variétés plus
sensibles
Il ressort de ce tableau que
les variétés suivantes sont les plus sensible au BXW par leur
ordre de décroissance : Kisubi ,Kalole , Matsipa, Ngomatayari,
etc.
B. Variétés moins sensibles
Tableau n°8 : Les variétés moins
sensibles
|
Variété
cultivée
|
Pourcentages des variétés moins sensibles au BXW
|
1
|
Kisubi
|
0.001
|
2
|
Ngomatayari
|
3
|
3
|
Matsipa
|
2
|
4
|
Kalole
|
3.999
|
5
|
Kitika Sukari
|
3
|
6
|
Nziravahima
|
16.1
|
7
|
Ya Oicha
|
4
|
8
|
Kasilongo
|
5
|
9
|
Ngumwe
|
4.8
|
10
|
Kitsirimbalavala
|
3.4
|
11
|
Kiware
|
4.1
|
12
|
Nyaghenge
|
43.2
|
13
|
Kinyambururu
|
7.4
|
Figure n°6 : les variétés moins
sensibles
Il ressort de ce tableau que
le Nyaghenge, Nziravahima, Kinyambururu, Kasilongo sont les
variétés les moins sensibles au BXW. Le premier type est la
présence des bractées persistantes au niveau du bourgeon
mâle.
Ces bractées empêchent le contact de l'insecte avec
les fleurs mâles situées sur le bourgeon mâle. Ce type de
tolérance est rencontré chez Kasilongo. Le deuxième type
est observé chez certaines variétés même à
l'absence des bractées persistantes, le cultivar montre les
symptômes tardivement. Ce type de résistance est observé
chez le cultivar Nyaghenge.
VI 4 INFLUENCE DU BXW SUR LA PRODUCTION
Dans ce premier tableau nous
tâcherons présenter la production de chaque variété
du bananier se trouvant dans le milieux avant l'installation du BXW.
Tableau n°9: La production avant et après la
maladie et leur écart sur 10 pieds
|
Variétés
Cultivées
|
Pourcentage de la production avant la maladie sur 10 pied
|
Pourcentage de la production après la maladie sur 10
pieds
|
Ecart
%
|
1
|
Kisubi
|
90
|
2
|
-88
|
2
|
Ngomatayiri
|
52
|
20
|
-32
|
3
|
Matsipa
|
55
|
18
|
-37
|
4
|
Kalole
|
80
|
10
|
-70
|
5
|
Kitika Sukari
|
70
|
60
|
-10
|
6
|
Nziravahima
|
65
|
62
|
-3
|
7
|
Ya Oicha
|
78
|
75
|
-3
|
8
|
Kasilongo
|
70
|
68
|
-2
|
9
|
Ngumwe
|
68
|
53
|
-15
|
10
|
Kitsirimbalavala
|
51
|
50
|
-1
|
11
|
Kiware
|
53
|
52
|
-1
|
12
|
Nyaghenge
|
60
|
60
|
0
|
13
|
Kinyambururu
|
52
|
50
|
-2
|
De ce tableau nous pouvons dire
que chez les variétés sensibles, la production est
anéantie si les mesures appropriées pour la prévention et
le contrôle de BXW ne sont pas mise en action nous risquerons d'assister
à un désastre et à une insécurité
alimentaire très graves.
Figure n °7 : La production avant et après
le BXW et leurs écarts sur 10 pieds
VI 5 CONNAISSANCE, PROVENANCE ET MOYEN DE PREVENSION CONTRE
LE BXW
VI51 Connaissance sur les moyens de propagation du BXW d'une
plante à l'autre
Tableau n°10 : la connaissances sur les moyens des
propagations du BXW
Moyens de propagation
|
Outils infectés
|
Les insectes
|
Rejets malades
|
Les animaux
|
Les vents
|
Les
eaux
|
Pourcentage des répondants
|
21
|
19
|
49.5
|
2
|
5.5
|
3
|
De ce tableau il est a noter que 21% de la population accusent
les outil malade, 19% les insectes, 49.5% les rejets malades, 2% les animaux,
5.5% les vents et 3% les eaux qui coulent.
Figure n°8 : La connaissance sur les moyens de
propagation du BXW
VI52 Provenances du BXW
Tableau n°11 : Provenances du BXW
Provenances
|
Est
|
Ouest
|
Nord
|
Sud
|
Nord-Est
|
Sud- Est
|
Nord-Ouest
|
Sud-Ouest
|
Païda
|
12,5
|
|
|
|
2,5
|
|
|
|
Mbau
|
6,25
|
|
4,5
|
|
3
|
|
|
|
Oïcha
|
12
|
|
3
|
|
|
|
|
|
Mokoko
|
15
|
|
|
|
|
|
|
|
Kisiki
|
12,5
|
|
|
1,5
|
|
1
|
|
|
May-Moya
|
7,5
|
|
|
3,125
|
|
1,875
|
|
|
Eringeti
|
6,875
|
|
|
3,125
|
|
2,5
|
|
|
Il ressort de ce tableau ce qui suit : 72,625%de la
population accusent l'est comme milieu de provenance de la maladie, 0 l'ouest,
7,5 le nord, 7,75 le sud, 5,5 le nord-est, 5,375 le sud est, 0 le nord-ouest
et le sud-ouest.
Il est à noter que la maladie de cette collectivité
est provenue des collectivités voisines notamment celle de Ruwenzori
à l'Est et celle de Watalinga au Nord-est .
Figure n°9 : Provenances du BXW
VI53 Moyen de lutte et de prévention
Les moyens de lutte et de prévention du BXW sont jusque la
a 3 et nous sont repris dans le tableau qui suit :
Tableau n°12 : évaluation des moyens de
lutte et de prévention
Localité
|
% des ceux coupant le bourgeon male
|
% des ceux dessouchant la plante
|
%des ceux substituant le bananier par une autre culture
|
Païda
|
13,5
|
0
|
0
|
Mbau
|
13
|
0
|
0
|
Oïcha
|
13
|
1
|
1
|
Mukoko
|
11,5
|
2,5
|
1
|
Kisiki
|
13,5
|
0
|
0
|
May-Moya
|
12
|
0
|
0
|
Eringeti
|
9
|
2
|
1,5
|
Il ressort de ce tableau que 85,5% de la population coupe le
bourgeon male, 5,5% de cette population dessouche la plante et 3,5% substitue
le bananier par une autre culture alors les 5,5% restant se sont dit qu'il
observe ce que font les autres et pourront voir les résultats
qu'obtiendront ces premiers.
Il semblerait que la maladie est nouvelle dans le milieu alors
les résultats pourront nous en dire plus.
Figure n°10 : Evaluation des moyens de lutte et
prévention
VI54 Connaissances sur le BXW par la population
Tableau n°13 : connaissance sur la maladie
Localités
|
% De ceux ayant entendu parler du BXW
|
% De ceux connaissant les symptômes du BXW
|
% De ceux possédant des informations sur le BXW
|
Païda
|
5
|
7,5
|
2,5
|
Mbau
|
4,5
|
4
|
6,5
|
Oïcha
|
5,5
|
7
|
2,5
|
Mukoko
|
3,5
|
8,5
|
3
|
Kisiki
|
3,5
|
8
|
3,5
|
May-Moya
|
2
|
9,5
|
1
|
Eringeti
|
2
|
9
|
1,5
|
D'après les enquête effectuer et d'après ce
tableau nous pouvons dire ce qui suit : 26% de cette population ont
déjà entendue parler du BXW ; 53,5% connaissent
Les symptômes du BXW et 20,5% possédant des
information sur le BXW.
Vu un petit nombre des ceux ayant des informations sur le BXW, la
maladie risque de faire un grand désastre il faut voir comment vite
intervenir, et surtout ce qui explique la non possession des informations sur
le BXW par la population est que le BXW est une nouvelle maladie dans la
collectivité de Beni-Mbau et cela par rapport à celle de
Ruwenzori et Watalinga.
Figure n°11 : Connaissances sur le BXW
V6 LES CONSEQUENCES DU BXW
Société sans avenir
Mortalité
Deléquence Juvénule
Maladie
Analphabétisme
Sous alimentation
Non scolarisation
Pauvreté
Diminution du revenu familiale
Diminution de la production du au BXW
Sous alimentation
Hausse de prix de la banane
Hausse du prix de la bière locale
Diminution du nombre des sou lards
Banditisme
Exode rural
Chaumage
Taux Natalité élevée
Grossesse nombreuse
Pas de distraction
Diminution de la cohésion sociale
Figure n°12 : Les conséquences du
BXW
D' après cette figure la maladie a pour
conséquences principales « la diminution de la
production », de celle-ci découle une multitude des
conséquences que nous vous avons retracé ci haut.
La maladie étant nouvelle dans cette collectivité,
elles s'y vie déjà et est entrain de faire rages et il est
à signaler que cela se constate déjà sur le marché
avec une hausse notoire et exagéré du prix de la
banane (à vin ou à bière, à dessert, plantain
et à cuire.).
On a même tendances à suspendre la culture du
bananier mai cela pourrait nous coûter chère.
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Ce travail intitulé « cartographie et niveau de
sensibilité variétal du Banana Xanthomonas Wilt du bananier
dans le collectivité de Beni-Mbau, Territoire de Beni, Province du Nord
Kivu, République Démocratique du Congo », a consister
à :
ü Faire une classification des variétés des
bananiers cultivées, voir les plus productives et les plus
préférées et de là nous avons constaté que
le Kisubi produisait 20%, le Kalole 15% et Ya Oïcha 10%. Pour les plus
préférées nous avons le Ya Oïcha 21%, 18% le kalole
et 11% le kitika sukari.
ü Voir les principales contraintes liées à la
culture du bananier et de là 72,5% accusent le BXW suivie des rejets
malades importés à 7,5%.
ü Voir la sensibilité des variétés au
BXW, d'où le Kisubi est sensible à 54,7% suivie du Kalole
18,5%, Matsipa 13,5% et Ngomatayiri 6% et que les autres sont moins
sensibles.
ü Voir l'influence du BXW sur la production avant et
après la maladie et que là pour le Kisubi cela était de
88%, 70% pour le Kalole et 37% pour le Matsipa et Ngomatayiri.
ü Voir la connaissance, la provenance, les moyens de
prévention et la connaissance par la population du BXW et de là
49,5% accusent les rejets malades, 21% les outils infectés et 19%
les insectes.
72,65% de la population accusent l'Est comme étant le
milieu de la provenance du BXW; 85,3% coupent le bourgeon mâle comme
moyen de prévention, 5,5% dessouches la plante et 3,5% substitue le
bananier par une autre culture et alors les 5,5% restant se sont dit qu'il
observe ce que font les autres et pourront voir les résultats
qu'obtiendront ces premiers.
Et 53,5% des populations connaissent les symptômes du BXW,
26% sont ceux qui ont déjà entendue parler du BXW et 20,5% ont
des informations sur le BXW.
ü Et en fin voir les conséquences du BXW ;
d'où la principale est la diminution de la production.
Enfin en ce qui concerne cette maladie dans ce milieu ;
elle s'y est déjà installée avec une allure qui tend
à s'aggraver, il vaut mieux commencer à vulgariser toutes les
bonnes techniques de prévention avant qu'il ne soit tard.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
· OUVRAGES
1. ANONYME:(1991), Mémento de l'agronome: ministère
de la coopérations et du développement, 4eme Ed, collection
techniques rurales, Afrique, Paris, 1635 p
2. AUTRIQUE :(1981), Principaux ennemies et ravageur des
culture de la région des grands lacs d'Afrique centrale, Ed AGCD,
Bruxelles, 144p.
3. AUTRIQUE et PERREAUX :(1989), Maladie et ravageurs des
cultures de l région des grands lacs de l'Afrique centrale, Ed. AGCD n
24, Bruxelles, Belgique 232p.
4. NDUNGO V. (2004) : La menace de la fusariose sur la
production des bananiers et plantains dans les pays des grands lacs Africains
(BURUNDI, RDC, RWANDA), Ed CRIG/UCG Butembo p 30 a 34.
· TRAVAUX
1. ALI et NKURUNZIZA :(2000), Etude comparative des
caractéristiques des régimes de banane des variétés
a cuire (IGISAHIRA et UNCAKARA) et a vin (IGITSIRI et IKIYAVE), d'altitude
d'Afrique de l'Est. Mémoire, inédit, Université du
Burundi, ISA GITEGA.
2. HAKIZIMANA et KAZNGO (2000), Contribution a l'étude de
l`influences de la topographie et de la récolte sur la qualité
des jus et des vins de banane. Mémoire, inédit, ISA, Burundi,
GITEGA, 84p.
3. KANYARUGURU, JP :(1999), Contribution a l'étude de
l'influence de certains facteur climatiques sur quelques
caractéristiques des jus de vin de bananes des variétés
IGITSIRI (AAA-EA) et KAYINJA (ABB). Mémoire, inédit, ISA, Burundi
GITEGA, 67p.
4. KAMALA M :(2004), L'Impact de la gestion des coûts
sur la croissance de l'entreprise cas de la palmerai de Mbau(PALMBA) de 1998 a
2003. Mémoire, inédit, UCG, Butembo (89p plus 11p)
5. MBOHO K :(2007), Contribution a l'étude des
maladie et ravageur du bananier et bananier plantain en territoire de Beni -
Lubero (cas de Munoli, Maboya, Nzenga et Bingo), Mémoire, inédit,
UCG, Butembo, 61p.
6. SIVIRI M :(2003), La commercialisation du vin de banane
en ville de Butembo, Mémoire, Inédit, UCG, Butembo, 80p.
· COURS
i. NDUNGO V. (2008) Cours d'amélioration des
plantes, inédit note de cours II grade, UCG /Butembo.
ii. SIVIRIHAUMA V :(2008), Agriculture Spéciale,
inédit note de cours UCG/Butembo.
iii. VALIMUNZIGHA K :(2008), Phytopathologie
Générale, inédit note de cours UCG/Butembo.
· ARTICLE ET SUPPORT ÉLECTRONIQUE
1. Diagnostique des champ et gestion du Banana Xanthomonas
Wilt en Afrique centrale de l'Est.
2. www.inibap.org
3. www.iita.org
4. www.cialca.org
5. Moteur de recherche
www.google.fr dans le bananier voir
wikipedia.
ANNEXE I
Nous avons taché de mettre en annexe quelque information
sur le BXW traitant sur les symptômes externes, interne, de la
transmission du BXW et des luttes contre le BXW.
Tableau n°15 : quelques information sur le
BXW
SYMPTOMES EXTENES
|
SYMPTOMES INTERNES
|
Au niveau de l'inflorescence :
Le premier signe d'infection transmissible par l'insecte
constitue souvent en un dessèchement des bractées des bourgeons
mâles d'où ils finissent par se dessécher
complètement.
Au niveau du fruit, il mûrit de manière non
uniforme et prématurément et finit par pourrir.
Il est à noter que les transmissions aux bourgeons
males sont dues aux infections transmissibles par les insectes
d'où certaines variété possèdent des
bractées persistantes échappent à cette transmissions (par
insecte)
Au niveau des feuilles il jaunissent graduellement et
commencent à devenir sans vie comme si elles étaient entrain
de cuire sous l'effet d'une intense chaleur. Elle brunissent et meurent
finalement. Il faut noté que la ripture des feuilles ses produit au
niveau de celle-ci ou ver le bout.
|
Dans le fruit : la pupe des bananiers en pourrissant
à une couleur brunâtre et impropre à la consommation
humaines et animale.
Dans la tige et la fleur : immédiatement
après l'après coupée, la tige d'une fleur
infectée met à secréter un liquide bactérien
caractéristiques du BXW.
Dans le tronc et pseudo : lorsque vous sectionnez le
tronc ou le pédoncule et vous attendez pendant 5 à 15
minutes, un épais liquides jaunâtre différencier le
BXW d'autre maladie bactérienne ainsi que de la fusariose.
|
TRANSMISSION DU BXW
|
LUTTE CONTRE LE BXW
|
- Un insecte qui se pose sur le bourgeon mâle peut
transmettre la maladie ou transposer le bactérie provenant des
blessures qu'exsudent une sève pleine des bactéries et ainsi se
transmettant au plantes seines lorsque l'insecte se pose sur le bourgeons male
de celle-ci. Ce mode de transmission est particulière ment pour les
espèces Kisubi et pour les bananiers a bouillir.
|
Un enlèvement précoce des bourgeons empêches
la transmission de la maladie.
En effet les bourgeons mâles doivent être
enlevé avec une fourche dès que le dernier régime a
poussée.
|
En transplantant par inadvertances un bourgeon infecté
dans un nouveau champ on peut y rependre la maladie
|
Les agriculteurs doivent planter du matériel sain tel que
les tissues de cultures ou de boutures macro propagé dans leur champ.
Evitant d'utiliser les rejets provenant des champs ou la maladie
été observée.
|
Les bactéries peuvent aussi être transmises d'une
plante à l'autre lorsqu'on utilise un outil sur une plante malade puis
on le réutilise sur une plante seine par la coupe de feuilles ou
bourgeons.
|
Les instruments doivent être désinfecté
à la filâmes du feu ou utilisant une solution de NaClO ou le
Jik.
|
Le mouvement de l'introduction des parties des plantes
infectées dans un milieu sain (feuilles fibres, bananier,...)
|
On doit avoir un contrôle strict du mouvement ces parties
des plantes des champs malade au sains.
|
Les animaux des pâturages qui broutent peuvent aussi
transporter la maladie d'une plante à un autre.
|
Nous devons voir comment bien garder nos animaux d'élevage
même sauvage.
|
ANNEXE II
QUESTION D'ENQUÊTE
I. SITUATION ET CLASSIFICATION DU BANANIER
i. Quelles sont les variétés des bananiers que vous
cultivez ?
ii. Quelles sont les variétés les plus
productives ?
iii. Quelles sont les variétés les plus
préférer du point de vu goût ?
II. SENSIBILITE VARIETALE
i. Quels sont les principaux problèmes de la culture du
bananier ?
ii. Quelles sont les variétés les plus sensibles au
BXW ?
iii. Quelles sont les variétés les moins sensibles
au BXW ?
III. CONSEQUENSES
i. Avant la maladie combien produisiez-vous sur 10
pieds ?
ii. Après la maladie combien produisez-vous sur 10
pieds?
iii. Quelles sont les conséquences socioéconomiques
du BXW ?
IV. CARTE DE LA MALADIE
i. Quels sont les milieux les plus touché et
pourquoi ?
ii. Quels sont les milieux les moins touché ?
V. CONNAISSANCE SUR LA MALADIE
i. Comment la maladie se propage-t-elle ?
ii. D'où est venue la maladie de votre milieu ?
VI. STATEGIE DE LUTTE
i. Quelles sont les techniques utilisées pour lutter
contre la maladie ?
ii. Y'a-t-il des réussites pour cette technique
utilisée ?
iii. Combien de hectare :
Ø Coupe le bourgeon male ?
Ø Dessouche la plante entière ?
Ø Substitue le bananier ?
VII. ECHANTILLONAGE
i. Avez-vous déjà entendu parler du BXW ?
ii. Avez-vous déjà vu les symptômes du
BXW ?
iii. Comment le reconnaissez- vous ?
iv. Dans votre milieux les gents sont-ils informez des
symptômes du BXW ?
ANNEXE III
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Origines du bananier par
croisement
Tableau n°2 : Valeurs nutritives de la
banane
Tableau n°3 : Structure d'âge de la
population
Tableau n°4 : Variétés plus
productives observées dans la collectivité de Beni-Mbau
Tableau n°5 : Niveau de préférences
des variétés
Tableau n°6 : Contraintes liée à la
culture du bananier
Tableau n°7 : Les variétés plus
sensibles
Tableau n°8 : Les variétés moins
sensibles
Tableau n°9 : La production sur 10 pieds avant,
après le BXW et leur écarts
Tableau n°10 : La connaissance sur les moyens de
propagation du BXW
Tableau n°11 : Provenance du BXW
Tableau n°12 : Evaluation des moyens de luttes et
préventions
Tableau n°13 : Connaissances sur le BXW
Tableau n°14 : Quelque information sur le
BXW
ANNEXE IV
LISTE DES FIGURES
Figure n°1 : Pyramide d'âge
Figure n°2 : Variétés plus
productives observées dans la collectivité de Beni-Mbau
Figure n°3 : Niveau de préférences
des variétés
Figure n°4 : Contraintes liée à la
culture du bananier
Figure n°5 : Les variétés plus
sensibles
Figure n°6 : Les variétés moins
sensibles
Figure n°7 : La production sur 10 pieds avant,
après le BXW et leur écarts
Figure n°8 : La connaissance sur les moyens de
propagation du BXW
Figure n°9 : Provenance du BXW
Figure n°10 : Evaluation des moyens de luttes et
préventions
Figure n°11 : Connaissances sur le BXW
Figure n°12 : Les conséquences du
BXW
Figure n°13 : Carte de la collectivité de
Beni-Mbau avec subdivision des 4 zone selon la répartition du
BXW
Table des matières
EPIGRAPHES.............................................................................................i
DEDICACES...........................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS............................................................................................................iii
RESUME..................................................................................................iv
SUMMARY............................................................................................................................V
INTRODUCTION.....................................................................................................................1
I.PROBLEMATIQUE.....................................................................................2
II.HYPOTHESES.........................................................................................3
III.CHOIX ET INTERET DU
SUJET......................................................................................3
IV.DELIMITATION DU
TRAVAIL..................................................................3
V.SUBDIVISION DU
TRAVAIL......................................................................3
VI.DIFFICULTES
RENCONTREES..................................................................3
Ière PARTIE : APPROCHE
BIBLIOGRAPHIQUE.................................................4
CHAPITRE PREMIER : QUELQUE GENERALITE SUR LE
BANANIER...................5
I1.ORIGINES ET DISPERSION DU
BANANIER...................................................5
I2.CLASSIFICATION
BOTANIQUE..................................................................5
I3.IMPORTANCE DE LA
CULTURE.................................................................8
CHAPITRE DEUXIEME : DESCRIPTION ET ECOLOGIE DU
BANANIER................10
II1.DESCRIPTION DES ORGANES DE LA
REPRODUCTION................................10
II11.La
fleur ..............................................................................................10
II12.La
reproduction.....................................................................................11
II13.Le
fruit................................................................................................11
II2. ECOLOGIE DU
BANANIER.....................................................................11
CHAPITRE TROSIEME : ETUDE PHYTOPATOLOGIQUE DU
BANANIER............14
III1
INTODUCTION..................................................................................14
III2. LES MALADIES
BACTERIENNES...........................................................14
III3. LES MALADIES VIRALES
..................................................................15
III4. LES MALADIES
CRYPTOGAMIQUES.....................................................16
III5. LES ENEMIES ET
RAVAGEURS.............................................................17
IIème PARTIE : METHODE, RECOLTE ET INTERPRETATION DES
DONNEES.........20
CHAPITRE QUATRIEME : TERRAIN
D'ETUDE................................................21
IV1.
INTRODUCTION.................................................................................21
IV2. DELIMITAION DE LA COLLECTIVITE DE
BENI-MBAU..............................21
IV3. SUBDIVISION
ADMINISTRATIVE...........................................................21
IV4. CARACTERISTIQUE DE LA
POPULATION................................................22
IV5. AGRICULTURE ET
ELEVAGE................................................................23
CHAPITRE CINQUIEME : METHODE DE COLLECTE DES
DONNEES...................24
V1. ZONE D'ENQUETTE ET
D'ECHANTILLONNAGE........................................24
V2. METHODE, MATERIEL
UTILISES............................................................24
V3. PARAMETRES
STATISTIQUES................................................................24
CHAPITRE SIXIEME : INTERPRETATION DES
DONNEES..................................25
VI1.SITUATION ET CLASSIFICATION DU
BANANIER......................................25
VI2. PRINCIPALES CONTRAINTES LIEES A LA CULTURE DU
BANANIER...........27
VI3. SENSIBILITE
VARIETALE.....................................................................28
VI4. INFLUENCES DU BXW SUR LA
PRODUCTION.........................................31
VI5. CONNAISSANCES, PROVENANCES ET MOYEN DE PREVENTION DU
BXW...32
V6. LES CONSEQUENCES DU
BXW...............................................................37
CONCLUSION ET
RECOMMANDATION.........................................................39
REFERENCES
BIBLOIGRAPHIQUES..............................................................40
ANNEXE
I................................................................................................42
ANNEXE
II...............................................................................................44
ANNEXE
III..............................................................................................45
ANNEXE
IV .............................................................................................45
CARTE DE LA COLLECTIVITE DE
BENI-MBAU..............................................46
TABLE DES
MATIERES..............................................................................47
|