Conclusion générale
Dans ce mémoire, nous avons présenté les
principales technologies d'information et de communication utilisée par
les entreprises tunisiennes ainsi que leurs impacts sur une mission d'audit
financier.
Nous avons mené une enquête basée sur
l'étude d'un questionnaire destiné aux commissaires aux comptes
pour vérifier que les technologies d'information et de communication ont
un impact significatif sur la démarche de l'auditeur financier et que ce
dernier est appelé à prendre en compte, dans l'accomplissement de
sa mission, les effets générés par l'utilisation de ces
technologies par les entreprises auditées.
En effet, la profession comptable n'est pas en reste par
rapport à cette révolution. Les technologies de l'information et
de la communication constitueront, de l'avis de tous les chercheurs et les
praticiens, le principal vecteur de changement en comptabilité au cours
de la prochaine décennie. La nouvelle économie est celle de
l'information.
Donc la profession comptable est en train de vivre un nouveau
défi qui consiste à introduire ces technologies dans les
méthodes de travail des commissaires aux comptes et à chercher
les ressources pour aider les clients à surmonter les contraintes
liées à ces nouvelles données de l'économie.
Outre cette nouveauté et dans un contexte plus
général, il y a lieu de préciser que les technologies de
l'information viennent éliminer de la profession comptable certains
domaines d'intervention dont, à titre indicatif, la tenue de la
comptabilité, l'élaboration des déclarations fiscales et
sociales, etc.
Toutefois, ils viennent de créer pour les experts
comptables de nouvelles opportunités professionnelles, dont à
titre d'exemple :
ü La gestion des systèmes d'information :
Elaboration d'un schéma directeur informatique, analyse des
investissements informatiques, gestion des risques informatiques, assistance
à la définition des procédures de migration des
données, etc.
ü Mise en place de nouveaux systèmes : Ceci
comprend la revue du système avant le démarrage, la
définition de la sécurité et des contrôles et la
revue du système après démarrage.
ü Sécurité informatique : Mise en place
d'une politique et de procédures de sécurité informatique,
définition et mise en oeuvre du paramétrage de la
sécurité, diagnostic de la sécurité informatique,
sécurité Internet et tests de pénétration, etc.
ü Plan de continuité d'activité : analyse
d'impact sur l'activité, détection d'une stratégie
appropriée, développement d'un plan de continuité,
maintenance et tests, évaluation du plan.
De ce fait, il y a lieu de signaler que pour la conquête
de ces nouvelles opportunités, les experts comptables doivent avoir les
moyens pour résister à une forte concurrence à laquelle
ils peuvent être confrontés (consultant en nouvelles
technologies, banques, etc.). Cela va de leur survie.
Les experts comptables qui se cantonneront à la
comptabilité seront progressivement ravalés à un
rôle secondaire et risquent de voir restreindre leurs interventions
à quelques opérations de haute technicité comme le
bouclage d'un bilan, ou la préparation des déclarations fiscales
ou sociales spécifiques.
La profession comptable en Tunisie est consciente des
opportunités mais aussi des menaces. Elle doit arrêter un plan
d'action afin de jouer un rôle majeur dans tous ces nouveaux domaines, et
rehausser encore plus son rang dans la société toute
entière.
LISTE DES FIGURES
Figure n°1 : Les
applications de l'XBRL.
Figure n°2 : Un exemple de
ERP.
LISTE DES GRAPHIQUES
Graphique n°1 : Structure de
l'échantillon selon la carrière professionnelle.
Graphique n°2 : Structure de
l'échantillon selon la nature de la profession.
Graphique n°3 : Structure de
l'échantillon selon le domaine d'activités.
Graphique n°4 : Utilisation
des TIC.
Graphique n°5 :
Amélioration de la qualité de traitement des
informations financières.
Graphique n°6 :
L'accès à l'information.
Graphique n°7 :
Fiabilité des informations communiqués.
Graphique n°8 : Effet de
l'utilisation des TIC sur la conception du système de contrôle
interne.
Graphique n°9 : Effet des
TIC sur le niveau du risque inhérent et du risque lié au
contrôle.
Graphique n°10 : Effet de
l'utilisation des TIC sur la stratégie d'audit.
Graphique n°11 : Acquisition
d'un niveau minimal de connaissances des TIC.
Graphique n°12 : Effet des
TIC sur les objectifs du contrôle.
Graphique n°13 : Effet des
TIC sur le processus de collecte des éléments probants.
Graphique n°14 : Effet des
TIC sur le temps de la mission d'audit.
Graphique n°15 : Le recours
aux auditeurs informatiques.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau n°1 : Les objectifs
du contrôle classique.
Tableau n°2 : Structure de
l'échantillon selon la carrière professionnelle.
Tableau n°3 : Structure de
l'échantillon selon la nature de la profession.
Tableau n°4 : Structure de
l'échantillon selon le domaine d'activités.
Tableau n°5 : Utilisation
des TIC.
Tableau n°6 : Architecture
Client/serveur.
Tableau n°7 : Echange des
données informatisé (EDI).
Tableau n°8 : Les Progiciels
de Gestion Intégrée (PGI/ERP).
Tableau n°9 : eXtensible
Business Reporting Language (XBRL).
Tableau n°10 :
Internet : E-commerce, E-business.
Tableau n°11 :
Amélioration de la qualité de traitement des informations
financières.
Tableau n°12 :
L'accès à l'information.
Tableau
n°13 :.Fiabilité des informations
communiqués.
Tableau n°14 : Effet de
l'utilisation des TIC sur la conception du système de contrôle
interne.
Tableau n°15 : Effet des TIC
sur le niveau du risque inhérent et du risque lié au
contrôle.
Tableau n°16 : Effet de
l'utilisation des TIC sur la stratégie d'audit.
Tableau n°17 : Acquisition d'un
niveau minimal de connaissances des TIC.
Tableau n°18 : Effet des TIC
sur les objectifs du contrôle.
Tableau n°19 : Effet des TIC
sur le processus de collecte des éléments probants.
Tableau n°20 : Effet des TIC
sur le temps de la mission d'audit.
Tableau n°21 : Le recours
aux auditeurs informatiques.
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