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Analyse de la situation épidémiologique des piqàğres et des envenimations scorpioniques dans la province de Beni Mellal (2002-2007)

( Télécharger le fichier original )
par Nezha CHARRAB
Université Ibn Tofail - Kénitra - Doctorat National 2009
  

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Chapitre 3 :

Profil épidémiologique des piqûres

et des envenimations scorpioniques :

Analyse des registres de la délégation

médicale de Beni Mellal

Résultats

Dans ce chapitre seront présentées les caractéristiques épidémiologiques de 8340 cas de piqûres et envenimations scorpioniques. Ces cas sont répartis au niveau de trois structures sanitaires de la province de Beni Mellal (les deux polycliniques de santé publique de Tadla et Fkih Ben Salah et l'hôpital provincial de Beni Mellal) pendant la période de 2002 à 2007.

I-Etude descriptive des caractères épidémiologiques et cliniques

1-Description générale de la population étudiée

Le tableau ci-après représente les résultats descriptifs des variables étudiées des patients piqués au niveau de la province de Beni Mellal et qui se sont présentés au niveau des trois structures sanitaires étudiées.

Tableau I: Caractéristiques des patients piqués en fonction des structures sanitaires

 

Fkih Ben Salah

Tadla

Beni Mellal

Total

Sexe

Masculin

Féminin

Sexe ratio (M/F)

1209
1590
0,76

776
960
0,80

1869
1936
0,97

3854
4486
0,9

Age moyen en année

28,50 #177; 17,33*

29,04 #177; 18,31*

25,15 #177; 18,47*

26,54 #177; 18,42*

% d'enfants = 15ans

21,3

25,7

38,1

30

TPP moyen (heure)

1,46 #177; 1,79*

1,88 #177; 2,46*

1,59#177; 1,81*

1,65 #177; 2,08*

Classe à l'admission

 
 
 
 

Classe I

2706

1355

2607

6668

Classe II

45

70

557

672

Classe III

4

11

258

273

Evolution

 
 
 
 

Guérison

1409

850

2702

4961

Décès

0

0

35

35

* Ecart type

Les piqûres scorpioniques sont notées aussi bien chez les femmes que chez les hommes au niveau de ces trois structures sanitaires avec une moyenne d'âge de 26,54 #177; 18,42 ans. Les enfants d'âge inférieur ou égal à 15 ans sont touchés dans 30% et c'est l'hôpital provincial de Beni Mellal qui a enregistré la proportion la plus élevée. Pour le temps post piqûre (TPP), temps séparant le moment de la piqûre du moment de la consultation, les résultats montrent que le temps moyen est de 1,65 #177; 2,08 heures. Par ailleurs, la majorité des patients sont admis en classe I au niveau de ces trois structures sanitaires. De même, la majorité des cas ont évolué favorablement contre 35 cas qui ont malheureusement évolué défavorablement.

2- Distribution des piqûres selon les caractères étudiés

2-1- Distribution des piqûres selon la structure sanitaire

La répartition des patients piqués par le scorpion selon les structures sanitaires est représentée sur la figure 1.

n=8340

20,8%

Tadla

n=1736

Beni Mellal

n=3805

Fkih Ben Salah

n=2799

33,6%

45,6%

Fieure 1: Répartition des piqués selon la structure sanitaire

Comme on le voit, c'est l'hôpital provincial de Beni Mellal qui a enregistré le taux le plus élevé des piqûres et envenimations scorpioniques (45,6% des cas) suivi de la polyclinique de Fkih Ben Salah (33,6% des cas) et la polyclinique de Tadla (20,8% des cas).

2-2- Distribution des piqûres selon l'année

La figure 2 illustre la répartition annuelle des piqûres et des envenimations scorpioniques allant de 2002 à 2007.

2002 2003 2004 2005 2006 2007

2000

1800

1600

1400

1200

1000

400

200

600

800

0

0,85

837

1226

1,22

1,11

1127

1845

1,6

1,4

1,31

1,2

1

0,8

0,6

1924

1381

0,4

0,2

0

2

1,8 1,85

1,8

Fieure 2 : Répartition des piqûres au cours des années

Le nombre annuel de piqués commence à augmenter de façon importante à partir de 2002, ceci concide avec la campagne de sensibilisation. Cette augmentation atteint un maximum en 2006 pour diminuer en 2007.

En outre, les incidences des piqûres de 2002 à 2007 sont respectivement de 0,85%0, 1,22 %0, 1,11%0, 1,8%0, 1,85%0 et 1,31%0 avec une moyenne de 1,36%0.

2-3- Distribution des piqûres scorpioniques selon les mois

La distribution de l'ensemble des piqûres scorpioniques étudiées selon les mois est schematisée par la figure 3.

2091 2075

n=8340

953

795

588

354

173

149

2200

2000

1800

1600

1400

1200

1048

28 45

41

0

1000

800

600

400

200

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois

Figure 3: Répartition des piqûres scorpioniques selon les mois

La majorité des piqûres s'observent durant les mois d'été, avec des pics au niveau du mois de juillet et août comme le montre la figure 3. Ceci coïncide avec la période chaude où l'activité du scorpion est maximale.

2-4- Distribution des piqûres selon l'heure de la journée

Le scorpion est un animal nocturne. En effet, les données montrent que les piqûres surviennent à tout moment de la journée avec un maximum le soir entre 18 heures et 6 heures du matin (soit 60%).

Pour préciser la période la plus sensible, nous avons subdivisé le jour en 8 périodes comme le montre la figure 4.

1400

40%

585

402

3

356 77

n=5605

]6h-18h]

1200

]18h-6h]

n=3349

n=2256

1196

1165

60%

1000

831

800

694

600

400

200

0

]6-9] ]9-12] ]12-15] ]15-18] ]18-21] ]21-24] ]24-3] ]3-6] Période (heure)

Fieure 4 : Répartition des piqués selon la période de la piqûre

Comme on le voit sur la figure, 42,1% des cas sont survenus entre 18 heures et 24 heures, 27,2% des cas entre 6 heures et 12 heures puis 17,6% des cas entre 24 heures et 6 heures et enfin 13% des cas entre 12 heures et 18 heures.

2-5- Distribution des piqués selon le sexe

La répartition des patients piqués en fonction de leur sexe est donnée comme suit :

n=8340

n=4486

Féminin

n=3854

Masculin

46%

54%

Fieure 5 : Répartition des piqués selon le sexe

Il ressort de la figure 5 que notre échantillon est constitué de 4486 patients de sexe féminin
soit 54% et de 3854 patients de sexe masculin soit 46%. On note que le sexe féminin est plus
touché par rapport au sexe masculin, avec un sexe ratio (masculin / féminin) de 0,9.

Le test de ÷2 donne une valeur de 48,5 hautement significative (p<0,001), ceci montre qu'il y a une prédominance de piqûres chez le sexe féminin.

2-6- Distribution des piqués selon l'âge

Parmi les 8340 cas déclarés, l'âge en année est noté chez 6026 cas seulement. Dans les fiches de 1888 cas, il y a seulement soit > 15 ans ou bien =15 ans.

Nous avons subdivisé l'âge en dix classes représentées dans l'histogramme de la figure 6. De même nous avons ainsi classé nos patients selon deux classes d'âge uniquement (> 15 ans ou < 15 ans) qui sont indiqués dans le camembert (Figure 6).

n=6026

1000

70%

802

390

800

600

400

Classes d'age (ans)

]0-10] ]10-20] ]20-30] ]30-40] ]40-50] ]50-60] ]60-70] ]70-80] ]80-90] >90

n=7914

1453

30%

1336

m=26,54 #177; 18,42

= 15ans

n=2401

1600

1400

1200

1135

>15ans

n=5513

616

223

51

17 3

200

0

Figure 6: Répartition des piqués selon les classes d'âge

Il apparait que toutes les tranches d'âge sont touchées par cette affection avec un âge moyen de 26,54 #177; 18,42 ans. De plus, les classes d'âge les plus répandues sont celles observées chez les enfants et les jeunes adultes.Ceci peut être du au recensement général de la population qui est caracterisée par un profil démographique extrêmement jeune.

D'autre part, la comparaison entre les deux tranches d'âge (> 15 ans ou < 15 ans) permet de montrer que 70% des piqués sont des adultes et 30% des enfants.

2-7- Distribution des piqués selon le temps post piqûre

Le temps post piqûre est le temps séparant le moment de la piqûre du moment de la consultation. Les résultats de notre étude sont schématisés par la figure 7.

5%

n=5394

=3h

[2-3h[

n=265

n=265

23%

[1-2h[

n=1235

[0-1h[

n=3629

67%

5%

Figure 7 : Répartition des piqués selon le temps post piqûre

Parmi les 8340 cas déclarés, le TPP n'est signalé que pour 5394 cas. Ces résultats indiquent que 67% des patients piqués sont arrivés à une structure sanitaire dans un délai ne dépassant pas une heure. Cela s'explique par la sensibilité des patients au danger de la piqûre de scorpion. Seulement 5% des cas sont arrivés dans un délai supérieur ou égal à 3 heures.

2-8- Distribution des piqués selon les classes à l'admission

La répartition des cas déclarés selon l'état de gravité des patients piqués est donnée par la figure ci-dessous.

3,6%

n=7613

8,9%

Classe III

n=275

Classe II

n=675

Classe I

n=6663

87,5%

Figure 8 : Répartition des piqués selon les classes à l'admission

Il est à noter que 87,5% des patients piqués sont admis en classe I (présence d'un ou de plusieurs signes locaux), 8,9% de cas en classe II (présence d'un ou de plusiers signes généraux d'envenimations scorpioniques) et 3,6% en classe III (détresse vitale cardiocirculatoire, respiratoire ou neurologique). Les deux dernières classes présentent 12,5% des cas, cette fréquence correspond au taux d'envenimation.

2-9- Distribution des piqués selon la durée d'observation

Le nombre de cas valide pour la durée d'observation est de 3307. Les résultats de la figure 9 mettent en evidence une augmentation marquée des patients qui sont retenues en observation pendant une durée de 4 heures. La durée moyenne d'observation est de 2,92 #177; 1,31 heures. Cette durée est conforme avec celle proposée par le CAPM dans la conduite à tenir pour détecter n'importe quels signes généraux liés à l'envenimation.

.

n=3307

358

1489

m=2,92 #177; 1,31 heures

742

480

223

9 6

1800

1600

1400

1200

600

400

200

0

1000

800

[0-1[ [1-2[ [2-3[ [3-4[ [4-5[ [5-6[ =6 Durée d'observation (heure)

Figure 9: Répartition des piqués selon la durée d'observation

Pour connaitre la relation entre le temps post piqûre et la durée d'observation, la figure 10 montre que plus le temps post piqûre diminue plus la durée d'observation augmente, alors que cette dernière est inversement proportionnelle avec le temps post piqûre. En effet, le calcul du coefficient de corrélation revèle une valeur de -0,03 avec p= 0,44 non significative.

Figure 10 : Corrélation entre la durée d'observation et le TPP

2-10- Distribution des piqués selon le traitement

La figure ci-après représente la distribution des piqués en fonction du traitement.

n=1601

18%

Traités n=288

Non traités

n=1313

82%

Figure 11 : Répartition des piqués selon le traitement

On constate que 82% des patients piqués n'ont pas reçu de traitement. Ce pourcentage est proche de celui rapporté dans la stratégie (90%).

2-11- Distribution des piqués selon la référence et l'hospitalisation

La distribution des patients piqués selon la référence et l'hospitalisation est résumée dans le tableau suivant :

Tableau II : Répartition des piqués selon la référence
et l'hospitalisation

 

n

%

Total

Référence Référé

Non référé

1653
5036

25
75

6689

Hospitalisation Hospitalisé

Non hospitalisé

710
2141

25
75

2851

Les patients non référés sont plus nombreux que ceux référés. Les premiers représentent 75% tandis que les seconds constituent 25%. De plus, les patients référés sont référés par la structure sanitaire de Tadla et Fkih Ben Salah ou par d'autres structures vers l'hôpital provincial de Beni Mellal qui est la structure de référence. L'adéquation de référence est de 43%. Si la stratégie est bien maîtrisée par le personnel medical ce pourcentage devrait être de 100% afin de reduire les dépenses sanitaires.

Ainsi que le montrent les résultats du tableau, 25% des patients piqués sont hospitalisés et 75% ne le sont pas. Pour comparer entre les envenimés et les hospitalisés, le nombre de patients hospitalisés est de 710 et le nombre de patients envenimés est de 950 donc 710/950=0,75, c'est-à-dire que 75% des envenimés seulement sont hospitalisés. Conformément à la conduite à tenir du CAPM (Annexe VII), les sujets envenimés classe II sans signes de gravité ne doivent pas être hospitalisés.

2-12- Distribution des piqués selon l'évolution

La figure ci-dessous montre la répartition des piqués selon leur évolution.

Décès

n=35
1%

Guérison
n=4961

99%

n=4996

Fieure 12 : Répartition des piqués selon l'évolution

Comme on le voit sur cette figure, la quasitotalité (99%) des patients piqués sont guéris contre uniquement 1% de patients qui sont décèdés.

Le calcul des taux de létalité général et de létalité par envenimation donne respectivement 0,42% et 3,68%.

II- Distribution des différentes caractéristiques selon l'évolution 1- Evolution en fonction des structures sanitaires

On remarque à partir de la figure 13, que l'effectif des guérisons est plus élevé au niveau de l'hôpital provincial de Beni Mellal (2702 cas) par rapport aux polycliniques de Fkih Ben Salah (1409 cas) et Tadla (850 cas). Pour les décès, on remarque également que les 35 cas de décès sont enregistrés à l'hôpital provincial de Beni Mellal. Cette différence peut s'expliquer par le taux de référence vers l'hôpital provincial de Beni Mellal.

2500

2000

3000

1500

1000

500

0

2702

35

1409

850

n=4996

Guérison

Décès

Beni Mellal Fkih Ben Salah Tadla

Figure 13: Evolution des piqués en fonction des structures sanitaires

En effet, l'analyse de variance de l'évolution des piqués en fonction des structures sanitaires montre une différence hautement significative (F=14,62 ; p< 0,001). La comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre qu'il y a deux groupes : le groupe (a) constitué de patients de Tadla et Fkih Ben Salah, leur évolution est en général favorable et le groupe (b) constitué de patients de la structure sanitaire de Beni Mellal dans lequel 35 cas de décès sont signalés.

2- Evolution en fonction des mois

Les résultats de l'évolution des patients piqués et du taux de létalité selon les mois sont consignés sur la figure 14 et le tableau III.

n=4996

11

1249

3

1

19 21

101

205

70 14

1

1187

8

6

5

552

543

638

362

 
 

12
10

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

8

 
 
 
 
 
 

6

 
 

4

 
 
 
 
 
 

2

0

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

1400

1200

1000

800

600

200

0

400

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois

Fieure 14: Evolution des piqués en fonction des mois

Ces résultats montrent que le nombre maximal de guéris est observé en mois de juillet et août avec respectivement 1249 et 1187 cas de piqûres et envenimations scorpioniques. Par contre, le nombre élevé de décès (soit 11 cas) est enregistré au mois d'avril avec un taux de létalité de 3,1%. Ceci est du à l'activité du scorpion qui commence à partir du mois de mars suite à l'augmentation de la chaleur dans la province de Beni Mellal, alors que la population ne fait pas encore attention à cette période.

En effet, l'analyse de variance de l'évolution des piqués en fonction des mois montre une différence hautement significative (F= 7,22 ; p<0,001).

La comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre qu'il y a trois groupes : le groupe (a) : constitué de patients piqués en mois d'avril, le groupe (ab) ne diffère ni de groupe (a) ni de groupe (b) constitué de patients piqués en mois de mars et le groupe (b) constitué de patients piqués pendant les autres mois de l'année.

Tableau III : Taux de létalité en fonction des mois

Mois

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

Taux de létalité

0

0

1,73

3,1

0,12

0,57

0,38

0,24

0

0

0,67

0

( %)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

3- Evolution en fonction du sexe

La distribution des patients piqués en fonction de leur évolution et leur sexe est schématisée sur la figure 15.

n=4996

Féminin Masculin

n=9

Décès

n=26

Guérison

n=2220

n=2741

Fieure 15 : Evolution des piqués selon leur sexe

Le sexe ratio (M/F) est de 0,8 en faveur du sexe féminin chez les patients à évolution favorable par rapport aux patients décédés, il est de 2,9 et en faveur du sexe masculin.

Le test de x2 donne une valeur de 12,28 hautement significative avec p<0,001, ceci montre que les deux variables sexe et évolution sont liées.

4- Evolution en fonction des classes d'âge

La figure ci-après donne la répartition de l'évolution des piqués selon les classes d'âge.

35

854

963

741

530

400

n=3962

900

800

700

600

500

400

300

200

100

0

1000

29

13 3

242

152

Décès

Guérison

]0-10] ]10-20] ]20-30] ]30-40] ]40-50] ]50-60] ]60-70] ]70-80] ]80-90] >90 Classes d'age (ans)

Fieure 16: Evolution des piqués selon les classes d'âme

Il ressort de cette figure que la classe des enfants d'âge inférieur ou égal à 10 ans a enregistré le nombre total de décès soit 35 cas. Ceci nous a ramené à redistribuer les classes des enfants et de jeunes adultes afin d'avoir plus de précision sur la mortalité chez les enfants et nous avons regroupé les résultats de cette nouvelle distribution sur la figure 17.

Chapitre 3 : Profil épidémiologique des piqûres et des envenimations scorpioniques : Analyse des registres de la délégation médicale de Beni Mellal

Classes d'age (ans)

]0-1] ]1-2] ]2-5] ]5-10] ]10-15] ]15-20] ]20-30]]30-40] ]40-50] >50

800

n=3962

700

600

8

13

4

431

54

51

41

1

1

16

89

4

500

400

300

200

100

0

13

3

17

Décès

Guérison

732

534

401

Finture 17: Evolution des piqués selon les classes d'ânte

Les résultats montrent que le nombre le plus élevé de guérisons est retrouvé chez la classe d'âge 20-30 ans avec 732 cas.

Pour ce qui est des décès, on remarque un nombre important de cas chez les deux classes d'âge 2-5 ans et 5-10 ans avec 26 cas de décès. Cela est dû autant au plus faible volume de distribution du venin chez l'enfant, qu'à une moindre résistance de leur part, comme d'ailleurs chez le sujet âgé. Par conséquent, le taux de létalité est de 13,1% chez les enfants d'âge inférieur ou égal à 10 ans (Tableau W).

Tableau IV: Taux de létalité en fonction des classes d'ante

Age
(année)

]0-1]

]1-2]

]2-5]

]5-10]

]10-15]

]15-20]

]20-30]

]30-40]

]40-50]

>50

Taux de
létalité

3,3%

5,2%

2,7%

1,93%

0%

0%

0%

0%

0%

0%

L'analyse de variance des classes d'âge en fonction de l'évolution révèle une différence hautement significative avec F= 17,12 et p< 0,001.

La comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre cinq groupes différents :

le groupe (a) constitué par les individus dont l'âge est supérieur à dix ans, on observe que le taux de létalité est nul, le groupe (b) constitué par les enfants dont l'âge est compris entre 5 et 10 ans où le taux de létalité est de 1,93%, le groupe (bc) ne diffère ni du groupe (b) ni du groupe (c) constitué par les enfants dont l'âge est compris entre 2 et 5 ans où le taux de létalité est de 2,7%, le groupe (c) constitué par les enfants d'âge inférieur ou égal à un an avec un taux de létalité de 3,3% et le groupe (d) constitué par les nourrissons d'âge entre 1 et 2 ans où le taux de létalité est de 5,2%.

Classes à l'admission

7,147 6,649-7,682

Classe I 0 3891

Classe III 14 150

2,147 1,065- 4,326

Classe II 21 483

Variables Décès Guérison RR IC.95%

Classes II et III 35 633

5- Evolution en fonction des classes à l'admission

Les résultats de l'étude de l'évolution en fonction des classes à l'admission sont donnés par la figure 18.

1000

3891

4000

n=4559

3500

3000

Guérison

Décès

2500

2000

1500

150

21 14

500

0

I II III Classes à l'admission

483

Figure 18: Evolution des piqués selon les classes à l'admission

Le nombre maximal de décès est noté chez les patients admis en classe II (soit 21 cas), avec un taux de létalité de 3,11%. Ceci pourrait s'expliquer par l'évolution des patients de classe II en classe III. A souligner que le taux de létalité maximal est enregistré chez les patients de classe III (5,09%) (Tableau V).

Tableau V: Taux de létalité en fonction des classes à l'admission

Classes à l'admission

I

II

III

Taux de létalité (%)

0

3,11

5,09

L'analyse de variance de ces résultats montre qu'il y a une liaison hautement significative, entre les classes à l'admission et l'évolution (F=124,6 et p<0,001). Puisque la différence est significative, ces résultats nous ont permis de faire des analyses plus approfondies par le calcul du risque relatif (Tableau VI).

Tableau VI: Les risques relati fs de décès par classe à l'admission

Les résultats montrent que la classe à l'admission conditionne l'évolution du patient envenimé. En effet, le risque de décès est 7 fois plus élevé chez les patients qui sont admis en classes II et III que chez ceux qui sont admis en classe I.

6- Evolution en fonction du temps post piqûre

1699

4

625

2

135

1

n=2608

141

1

1800

1600

1400

1200

1000

800

600

400

200

0

Guérison

Décès

[0-1h[ [1-2h[ [2-3h[ 3h Temps post piqure (heure)

Fieure 19: Evolution des piqués selon le temps post piqûre

L'évolution des patients piqués selon le temps post piqûre montre que le temps post piqûre est mentionné juste chez 8 décès. On note d'après cette figure que le maximum de décès (4 cas), est observé pour les patients qui sont arrivés à la structure sanitaire dans un délai ne dépassant pas une heure. En effet, l'analyse de variance de l'évolution en fonction du temps post piqûre révèle une différence non significative (F= 0,61; p= 0,6).

7- Evolution en fonction de la référence

Tous les patients décédés sont observés au niveau de l'hôpital provincial de Beni Mellal. Selon la figure 20, on peut dire que parmi ces décès, 14 cas sont référés par une autre structure sanitaire vers l'hôpital provincial de Beni Mellal.

Ainsi, le test de ÷2 donne une valeur de 13,15 hautement significative avec p< 0,001, ce qui montre que ces deux variables sont liées.

n=4390

Chapitre 3 : Profil épidémiologique des piqûres et des envenimations scorpioniques : Analyse des registres de la délégation médicale de Beni Mellal

3488

2000

Non référés

1500

872

Référés

16 14

0

3500

3000

2500

1000

500

Guérison Décès

Fieure 20: Evolution des piqués selon la référence

8- Evolution en fonction de l'hospitalisation

L'évolution de patients piqués en fonction de l'hospitalisation (Figure 21) montre que l'hospitalisation est mentionnée juste chez 29 décès parmi les 35 cas de décès déclarés.

1868

2000

n=2444

1800

1600

1400

1200

1000

547

800

600

11 18

400

200

0

Non hospitalisés Hospitalisés

Guérison Décès

Fieure 21: Evolution des piqués selon l'hospitalisation

Suivant les résultats de cette figure, on note que 18 cas de décès sont hospitalisés et 11 cas de décès ne le sont pas. Par contre les 6 autres décès, leur hospitalisation n'a pas été précisée. On peut dire que ces 11 cas hospitalisés sont venus à l'hopital dans un état grave et ont trouvé la mort au service des urgences avant leur transfert vers le service de réanimation.

Le test de ÷2 donne une valeur de 25 hautement significative avec p< 0,001, c'est-à-dire que l'hospitalisation dépend de l'évolution des patients piqués.

III- Distribution des différentes caractéristiques selon les années 1- Distribution des piqûres en fonction des structures sanitaires et des années

La figure 22 montre la distribution des piqués selon les structures sanitaires et les années.

n=8340

Tadla

 
 

2002 2003 2004 2005 2006 2007

Fkih Ben Salah

 

Beni Mellal

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000

Fieure 22: Répartition des piqués selon les structures sanitaires et les années

D'après cette figure, on constate que l'hôpital provincial de Beni Mellal a reçu plus de patients piqués par rapport aux autres structures sanitaires quelque soit l'année.

2- Distribution des piqûres en fonction des mois et des années

La figure ci-après indique que les piqûres scorpioniques sont observées au cours de l'année avec un nombre important en été et surtout en juillet et août pour ces six années d'étude.

De même, la fréquence des piqûres pendant ces deux mois est de 48,38% en 2002, 47,3% en 2003, 56,07% en 2004, 38,9% en 2005, 49,8% en 2006 et 63,2% en 2007. Ceci est du à l'activité élevée du scorpion pendant la saison estivale.

2002

2003

2004

2005

2006

2007

488

408

385

358 359

316 316

292 288

229

176

115 158

144

127

238

307

241

102

242

215

183

111

100 69 50

5518 11

1à 15

1

10

3 3 25 726

22

9

65

39 64

109 105

11

53

48

17

96 86

151

7

104

42

16

11

55

n=8340

551

165

140

4 6

7

22

600

500

400

300

200

100

0

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 Mois

Fieure 23: Répartition des piqués selon les mois et les années

3- Distribution des piqués en fonction du sexe et des années

n=8340

1200

1030

1000

4

40532

1017

894

828

800

725

647

637

656

579

600

490

400

Masculin

Féminin

200

0

2002 2003 2004 2005 2006 2007 Année

Fieure 24 : Répartition des piqués selon leur sexe et les années

]0-1] ]1-2] ]2-5] ]5-10] ]10-15] ]15-20]]20-30] ]30-40]]40-50] >50

Classes d'age (ans)

4- Distribution des piqués en fonction des classes d'âge et des années

La répartition des piqués selon les classes d'âge et les années montre que les six courbes ont la même allure avec un pic à la tranche d'âge 20-30 ans. Ceci pourrait s'expliquer par le recensement général de la population de 2006 qui est caracterisé par un profil démographique jeune.

Fieure 25 : Répartition des piqués selon les classes d'âme et les années

PROTARS D63/13 66

2002

2003

2004

2005

2006

2007

259

250

200

150

100

50

0

300

n=6025

231

227

172

162

155

120

108

90

77 87

184

152

148

148

142139

140

139

119 125

100

117

112

102

82 101

97

93 100

92

9

76 91

83

63

72 71

29

44

115

94

84

89

159

160

140

129

35

13

86 1316

1

23

28

2

139

122

Comme illustré sur la figure 24, les piqûres scorpioniques sont observées aussi bien chez les femmes que chez les hommes quelque soit l'année, avec respectivement un sexe ratio (M/F) de 0,93, 0,89, 0,76, 0,81, 0,87 et 0,90 en 2002, 2003, 2004, 2005, 2006 et 2007. Néanmoins, le test de ÷2 donne une valeur de 7,59 non significative (p= 0,18).

En effet, l'analyse de variance de l'âge en fonction des années montre qu'il y a une différence hautement significative (F= 4,22 ; p=0,001) et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre qu'il y a deux groupes : dans le groupe (a), la moyenne d'âge est de 25,58 #177; 18,57 en 2002, 26,83 #177; 18,02 en 2003, 26,01 #177; 19,03 en 2004, 26,44 #177; 18,28 en 2005 et 25,76 #177; 18,32 en 2006 proches de la moyenne générale qui est de 26,54 #177; 18,42 ans et dans le groupe (b), la moyenne d'âge est de 29,23#177; 18,46 en 2007 qui est différente de la moyenne générale.

Pour comparer les enfants et les adultes, la figure 26 représente la distribution des piqués en fonction de ces deux tranches d'âge (<15ans et >15ans) et des années.

n=6025

26 74

29 71

2005

31,6 68,4

2004

31 69

2003

30 70

2002

37,4 62,6

515ans

>15ans

0% 20% 40% 60% 80% 100%

2007

2006

Fimure 26: Répartition des piqués selon les deux tranches d'âme et les années

Il ressort de celle ci le pourcentage des enfants d'âge inférieur ou égal à 15 ans varie de 26% á 37,4% selon l'année. L'analyse de variance révèle une différence hautement significative (F=6,76 ; p<0,001) et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre quatre groupe : le groupe (a) constitué de la distribution de 2002, le groupe (b) constitué de la distribution de 2003, 2004 et 2005, le groupe (bc) constitué de la distribution de 2006 et le groupe (c) constitué de la distribution de 2007.

5- Distribution des piqués en fonction du TPP et des années

Les résultats de la répartition des piqués selon le TPP et les années sont donnés par la figure 27.

3500

4000

878

n=5394

Temps post piqure (heure)

[0-1[ [1-2[ [2-3[ =3

2007

3000

2006

2005

2004

1016

2500

2000

769

1500

254

350

393

443

254

138

56 80 84

29 58 53 51

82 2' 28 14 27 29

157

0

21

1000

500

2003

2002

130

Figure 27: Répartition des piqués selon le TPP et les années

La comparaison entre les six années a montré que l'effectif des patients arrivés à une structure sanitaire dans un délai ne dépassant pas une heure a augmenté d'une année à l'autre. Ceci pourrait être la conséquence positive des campagnes de sensibilisation de la population qui ont été menées par le CAPM depuis les années 2000.

En effet, l'analyse de variance donne un rapport F=8,73 hautement significatif avec p<0,001 et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre que la distribution de 2002 diffère de la distribution de 2003, 2004, 2005, 2006 et 2007.

6- Distribution des piqués en fonction des classes à l'admission et des années

Les résultats des piqués selon les classes à l'admission et les années montrent que l'effectif des piqués qui sont admis en classe I a augmenté entre 2002 et 2005 pour diminuer en 2007 selon le nombre de cas déclarés.

Par contre, le taux d'envenimation (classes II+III) a diminué de 28,2% en 2002 à 4% en 2007. Cette diminution montre une assimilation par le personnel de santé de la différence entre piqûre simple (classe I) et envenimation scorpionique (classes II et III). En effet, la différence entre les classes à l'admission et les années montre une différence hautement significative (F= 45,45; p<0,001).

n=7613

Classe I Classe II Classe III

7338

72

104

60

36 13

938

960

1535

1533

1156

164

159

18

1600

1400

1200

1000

800

541

171

42

600

400

200

0

2002 2003 2004 2005 2006 2007 Année

Figure 28 : Répartition des piqués selon les classes à l'admission et les années

7- Distribution des piqués en fonction de l'évolution et des années

La répartition des piqués selon l'évolution et les années est donnée par la figure 29.

1200

18

800

10

n=4996

17

1000

862

803

809

600

7

447

8

400

6

4

200

2

1

2002 2003 2004 2005 2006 2007 Année

0

0

1015 1025

16

14

12

10

0 0

Figure 29 : Répartition des piqués selon l'évolution et les années

De cette figure, il apparait que le nombre de guérisons a augmenté entre 2002 et 2004 (de 803 á 1025 cas) pour diminuer en 2007. Quant au décès, le nombre de cas a diminué de façon importante entre 2002 et 2003 (de 17 á 0 cas). Ceci est dû à une meilleure prise en charge par l'hôpital et une meilleure connaissance de cette pathologie par le personnel médical. Après 2003, le nombre de décès s'est accentué jusqu'à 10 cas en 2006 pour chuter considérablement en 2007 avec aucun décès. Cette augmentation pourrait être dûe à la consultation tardive des patients lors de la piqûre scorpionique, sans oublier que cet hôpital possède un seul réanimateur qui est nécessaire en cas de détresse vitale.

L'analyse de variance donne un rapport F=8,30 hautement significatif avec p<0,001 et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre que la distribution de 2002 diffère de la distribution de 2003, 2004 et 2007 et de la distribution de 2005 et 2006.

En terme de létalité, l'année 2002 a enregistré le taux le plus élevé soit 2,03%.

Tableau VII: Taux de létalité en fonction des années

L'année

2002

2003

2004

2005

2006

2007

Taux de létalité

2,03

0

0,09

0,38

0,52

0

(%)

 
 
 
 
 
 

8- Distribution des piqués en fonction du traitement et des années Sur les 8340 cas, le traitement n'est signalé que chez 1601 cas.

n=1601

42 10

15 0 42

61 105 65

340

102

6

215 604

Non traités

Traités

2002 2003 2004 2005 2006 2007 Année

Fieure 30: Répartition des piqués selon le traitement et les années

Le nombre de patients traités a augmenté de 73% en 2002 à 90% en 2007. Cette augmentation pourrait être dûe au manque de données, tel que le traitement n'est pas signalé chez tous les cas piqués. Ainsi, l'analyse de variance montre une différence hautement significative (F=20,76 ; p<0,001).

9- Distribution des piqués en fonction de la référence et des années

La référence semble augmentée entre 2002 et 2005, en fait ce sont les déclarations qui ont augmenté. En effet, si la structure sanitaire ne possède pas de service d'hospitalisation et qu'un patient arrive avec des signes de gravité, il est transféré vers une autre structure sanitaire.

1200

 

1063

n=6689

857

290

870

253

877

379

460

600

400

220

200

0

800

1000

340

909

171

Référé

Non référé

2002 2003 2004 2005 2006 2007 Année

Figure 31 : Répartition des piqués selon la référence et les années

L'analyse de variance révèle une différence hautement significative (F=18,33 et p<0,001) et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre trois groupes : le groupe (a) constitué de la distribution de 2007, le groupe (b) constitué de la distribution de 2003, 2004 et 2006 et le groupe (c) constitué de la distribution de 2002 et 2005.

Pour avoir plus de détails concernant les référés, nous allons voir leur répartition selon les classes d'âge et les classes à l'admission.

9-1- Distribution des référés en fonction des classes d'âge

892

]0-10] ]10-20] ]20-30] ]30-40] ]40-50] ]50-60] ]60-70] ]70-80] ]80-90] >90 Classes d'age (ans)

297

n=4893

40

34

5 11 3 2

900

800

700

600

586

522

500

400

300

200

100

0

Référés

Non référés

539

25

144

96

422

79

52

14

767

Figure 32: Répartition des référés selon les classes d'âge
Il apparaît que la plupart des référés (522 cas) sont des enfants d'âge inférieur ou égal à 10
ans, car l'âge inférieur à 10 ans est un signe de gravité (voir CAT en Annexe VII). En effet,

l'analyse de variance révèle une différence hautement significative (F=48,09 ; p<0,001) et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre trois groupes : le groupe (a) constitué des enfants d'âge inférieur ou égal á 10 ans, le groupe (ab) ne diffère ni du groupe (a) ni du groupe (b) constitué de patients d'âge entre 10 et 70 ans et le groupe (b) constitué des patients d'âge supérieur à 70 ans.

9-2- Distribution des référés en fonction des classes à l'admission

Les résultats de la répartition des référés en fonction des classes à l'admission sont résumés dans la figure 33 et le tableau VIII.

4262

4500

4000

3500

3000

n=6196

Non référés

Référés

2500

2000

1500

1000

1057

3

257 371

125 124

500

0

I II III Classes d'admission

Figure 33 : Répartition des référés selon les classes à l'admission
Tableau VIII : Taux de référence spécifique à chaque classe à l'admission

Classe à l'admission

I

II

III

Taux de référence (%)

15,86%

54,96%

45,1%

Comme le montre le tableau ci-dessus, le taux de référence est souvent élevé chez les patients admis en classe II et classe III avec respectivement 54,96% et 45,1%. En effet, si la structure sanitaire ne possède pas de service de réanimation et qu'un patient arrive avec des signes de gravité, il est envoyé vers l'hopital provincial de Beni Mellal car il risque d'évoluer vers une détresse vitale.

En effet, le test de x2 donne une valeur de 544,48 hautement significative avec p<0,001, ceci montre que les deux variables classe d'admission et référence sont liées.

On note également qu'il y a un nombre important de référés en classe I (15,86%) malgré qu'ils ne présentent que des signes locaux de la piqûre scorpionique (Tableau VIII).

10- Distribution des piqués en fonction de l'hospitalisation et des années

Selon la figure 34, on constate une diminution importante du nombre de patients hospitalisés entre 2002 et 2004. Cette diminution révèle une rationalisation de la prise en charge, grâce à l'existence d'un arbre de décision clair et facile à appliquer. Après 2004, on note une augmentation en 2006 selon le nombre de déclaration suivi d'une chute importante en 2007. De plus, l'effectif de patients non hospitalisés a diminué entre 2002 et 2003 puis, il s'est accentué jusqu'à 810 cas en 2004 pour rediminuer de nouveau jusqu'à 2007.

Ainsi, la différence entre l'année et l'hospitalisation montre une différence hautement significative (F= 108,08; p<0,001).

810

2002 2003 2004 2005 2006 2007 Année

900

477

136

359

190 208

26

n=2851

Non hospitalisés

Hospitalisés

57

54

800

700

600

500

400

230

300

203

200

101

100

0

Figure 34: Répartition des piqués selon l'hospitalisation et les années

10-1- Distribution des hospitalisés selon les classes d'âge

Les résultats de la répartition des hospitalisés selon les classes d'âge sont reportés sur la figure 35.

]0-10] ]10-20] ]20-30] ]30-40] ]40-50] ]50-60] ]60-70] ]70-80] ]80-90] >90 Classes d'age (ans)

Hospitalisés

24

Non hospitalisés

n=2477

80

19

103 5 2

327

400

455

126

358

63

34

179

34

111

28

500

450

400

350

300

250

200

150

100

50

0

Figure 35 : Répartition des hospitalisés selon les classes d'âge

Comme le montrent les résultats de la figure 35, le nombre maximal des hospitalisés est observé chez les enfants d'âge inférieur ou égal à 10 ans avec 400 cas. L'analyse de variance donne une valeur de 47,50 hautement significative avec p<0,001 et la comparaison multiple des moyennes par le test Duncan montre trois groupes :

Le groupe (a) constitué par les enfants d'âge inférieur ou égal á 10 ans, le groupe (ab) constitué par les patients d'âge entre 10 et 20 ans et ceux d'âge entre 50 et 80 ans et le groupe (b) constitué par les patients d'âge entre 20 et 50 ans et ceux d'âge supérieur à 80 ans.

10-2- Distribution des hospitalisés selon les classes à l'admission

La distribution des hospitalisés selon les classes à l'admission est donnée par la figure suivante :

Non hospitalisés Hospitalisés

I II III Classe à l'admission

2000

1827

116 133

n=2666

404

151

35

1800

1600

1400

1200

1000

800

600

400

200

0

Figure 36: Répartition des hospitalisés selon les classes à l'admission

Les résultats de cette figure montrent que le maximum des cas hospitalisés concerne les patients admis en classe II (soit 404 cas) suivi par ceux admis en classe III (soit 151 cas). Quand aux patients de classe I, 116 cas sont hospitalisés. Ceci pourrait être du au problème de l'hiérarchisation de l'état clinique du patient par le personnel médical.

Le test de ÷2 donne une valeur de 1404,73 hautement significative avec p<0,001, ce qui montre que les deux variables classe à l'admission et hospitalisation sont dépendantes.

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault