3.4- LES INFRASTRUCTURES DE
TRANSPORT
Le trafic et les échanges de Vélingara avec
l'extérieur est assuré par les même types de voiture tout
terrain (4 x 4 le plus souvent). On a même constaté des
véhicules qui ont été modifiés pour mieux s'adapter
à l'état des pistes. Ils assurent la liaison
Ranerou-Younouféré-Bakedji-Vélingara et relient les
marchés hebdomadaires de toute cette zone. A part Vélingara, les
voitures ne sont disponibles qu'à l'occasion des loumas. C'est pourquoi
personne ne rate ces occasions. Les voyages sont très difficiles aussi
bien pour les passagers que pour les animaux qui sont toujours entassés
ensemble. Le trafic est assuré par les wolofs qui s'attachent les
services de guide peulh qui connaissent très bien la zone et les
différentes déviations. Le transport reste l'un des
problèmes majeurs dans tout le département et accentue
l'enclavement et les difficultés d'accès. La seule voie existante
(Ourossogui Ranerou) est devenue impraticable. Son ancienneté et
l'action répétée des eaux de pluies l'ont
complètement dégradé. Des études ont
été déjà menées pour la construction de
l'axe reliant Linguère et Matam. Elles ont suscité l'enthousiasme
des populations et des transporteurs quant aux perspectives d'avenir.
Mais d'un autre côté cette route aura des
conséquences néfastes sur les ressources naturelles et va
certainement rompre l'équilibre écologique déjà
fragile avec la pollution sonore, l'attraction humaine et la pression sur les
Ressources naturelles.
Photo 1 : L'axe Ourossogui - Ranérou -
Matam. De part et d'autre les réserves de faune Nord (droite)
et sud (gauche). L'érosion hydrique est très remarquable sur
toute la ligne. Cela oblige les transporteurs à créer d'autres
voies dans les deux réserves. Juillet 2005. Source : S.
Koutoudio.
DEUXIEME PARTIE :
LES RESSOURCES NATURELLES BASE SE L'ECONOMIE RURALE ET
LEURS TYPES D'UTILISATION
|