MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET
POPULAIRE MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
UNI VERSITE MOHAMED KHIDER- BISKRA FACULTE DES
SCIENCES ET SCIENCES DE L'INGENIEUR DEPARTEMENT D'AUTOMATIQUE
Mémoire de fin d'étude en vue de
l'obtention du diplôme d'ingénieur d'état en
Automatique
THEME
ANALYSE DES PERFORMANCES DES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR DANS UN CLUTTER DE DISTRIBUTION WEIBULL
Présenté par: Proposé et
dirigé par:
Achbi Med Said Latifa Abdou
Abadli A/Moutaleb
Promotion 2007
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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1. INTRODUCTION :
De nos jours, le radar est devenu un instrument essentiel
à la sécurité de la navigation maritime et
aérienne. La détection du signal radar est une tache très
complexe qui requiert un matériel spécial et un énorme
calcul de traitement du signal. Pour un système de détection
donné, tous les objets détectables ne présentent pas la
même importance et un objet digne d'intérêt pour un
système peut être considéré sans
intérêt et même gênant pour un autre (un radar
météorologique est conçu pour détecter les
précipitations, lesquelles constituent une gêne pour la
détection des aéronefs par un radar de veille
aérienne).
Dans les systèmes radar le signal de la cible est
séparé du clutter inutile qui provient de la réflexion
d'objets indésirables tels que le sol, les arbres et la mer etc ....
Pour éliminer ces perturbations, la détection classique
basée sur l'utilisation de seuil fixe, provoque une augmentation
considérable dans la probabilité de fausse alarme (décider
qu'un objet présent alors qu'il est absent). Des méthodes
adaptives ont été adoptées pour analyser et perfectionner
la détection radar. Les dispositifs utilisant ces méthodes sont
appelés les détecteurs CFAR.
Dans ce mémoire, nous proposons de traiter le
problème de la détection dans un environnement non
homogène avec présence de clutter distribué de
façon homogène pour trois types de détecteurs le CA, l'OS
et le ML-CFAR. Le clutter est supposé comme un clutter de mer
représenté par une distribution Weibull et le paramètre de
forme sera supposé soit connu à priori soit inconnu. Nous
proposons aussi d'établir une comparaison entre les performances du
CA-CFAR et de l'estimateur OW-CFAR, et une autre comparaison entre l'OS-CFAR et
l'estimateur WH-CFAR (Weber-Haykin) a été établi. Aussi
une comparaison a été faite pour le détecteur ML-CFAR dans
les deux cas de C connu et C estimé. Pour enfin qu'une comparaison entre
les trois types de détecteurs CA, OS et ML-CFAR soit
présenté.
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L'avantage apporté par ces détecteurs est
justifié à travers les résultats de simulation en
utilisant la méthode de Monte-Carlo.
2. ORGANISATION DU MEMOIRE :
Notre travail est organisé comme suit, Dans le premier
chapitre un bref rappel sur le principe de fonctionnement, les
différents composantes, l'environnement et les cibles d'un
système radar sont présentés. Quelques critères de
détection, quelques modèles du clutter et les différents
types des détecteurs CFAR sont exposés. Dans le chapitre 2, nous
analysons les détecteurs CA, OS et ML-CFAR dans un clutter de
distribution Weibull. Nous présentons ensuite dans le chapitre 3 les
résultats obtenus par programmation MATLAB en utilisant la
méthode de Monté Carlo. Nous interprétons les
différents graphes obtenus suivant la variation du SCR. Enfin une
conclusion générale est présentée, englobant les
objectifs et les résultats obtenus durant ce travail.
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I.I- GENERALITES SUR LA DETECTION RADAR
I.I.1- INTRODUCTION :
Le "RADAR" est par définition un
appareil de "RAdio Detection And Ranging" que l'on
peut traduire par "détection et estimation de la distance
par onde radio".
Tout a commencé en 1886, quand le physicien allemand
"Hertz" a réalisé les premières
expériences sur les ondes électromagnétiques et a
montré que les ondes "Radio" pouvait être réfléchies
par les corps métalliques et diélectriques. En 1904, l'allemand
"Hulsmeyer" dépose un brevet sur "un détecteur
d'obstacles à ondes radio-continues" à la suite de
reflecxions constatées sur des navires croisant sur le Rhin [2].
L'évolution de ce domaine a permis en 1935 d'utiliser le premier
réseau de radars par "Robert Wattson".
Le radar est un dispositif opérationnel
d'émission et de réception d'ondes
électromagnétiques qui présente de nos jours un grand
nombre d'applications. Après la deuxième guerre mondiale, les
applications du radar ont complètement changés, car au
début il était utilisé comme un appareil de guerre; mais
de nos jours il est aussi utilisé en civile qu'en militaire. Dans le
domaine civil on peut prendre l'exemple de la météorologie, dans
laquelle le radar est utilisé pour le contrôle du trafic
aérien, pour la surveillance du trafic routier . ..etc.
I.I.2- PRINCIPES DE FONCTIONNEMMENT :
Les différentes façons de la détection
électromagnétique des objets (cibles) permettent de trouver
plusieurs types de radars, dont la plupart utilisent un principe simple.
On prend l'exemple d'un système radar à
impulsion classique qui considère un émetteur capable
d'émettre des signaux (impulsions) très brèves de
durée ô égale à quelques microsecondes (us) mais
très puissant. Ces impulsions sont dirigées dans toutes les
directions à l'aide d'une antenne omnidirectionnelle. Chaque impulsion
frappe, l'objet à détecté et revient, donc par une simple
mesure du temps entre l'instant d'émission et l'instant de
réception du signal réfléchi, la distance radar-cible qui
est proportionnelle à ce temps peut être mesurée ainsi que
la direction de la cible. L'énergie renvoyée par la cible
jusqu'au radar est appelée écho [2].
Ce principe utilisé par les radars est voisin de celui
de la réflexion des ondes sonores. L'évolution dans ce domaine
permet aussi d'identifier la forme, la taille, la position dans
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l'espace et la vitesse de cible.
I.I.3- CALCUL DE LA DISTANCE :
La mesure de la distance à un objet est faites d'une
façon à émettre une courte impulsion de signal radio, et
de mesurer le temps d'aller-retour de l'onde émise.
La distance est la moitié du temps de retour de l'onde
(car le signal doit aller à la cible puis revenir) multipliée par
la vitesse du signal (qui est proche de la vitesse de la lumière dans le
vide si le milieu traversé est l'atmosphère) [2].
D: la distance antenne- cible.
C: la vitesse de lumière (C 3 10 8 [
m / s]
= × ).
Le signal reçu aura la même forme que le signal
émis mais il sera très faible et toujours accompagné d'un
bruit de fond provenant :
soit du bruit atmosphérique, qu'on ne peut réduire
à zéro;
soit du bruit propre du récepteur, qu'on ne peut
réduire à zéro;
soit même d'un brouillage dû par exemple à un
ennemi non coopérant (ou à un ami maladroit) [1].
Impulsion émise bruit écho
ô
ô
ÄT ÄT
t
TR
Figure I.1- Génération
d'écho.
2
(É ? 02
La distance maximale mesurable sera donné par:
TR : Période de
répétition des impulsion. 'r : Durée de l'impulsion.
I.I.4- CALCUL DE LA DIRECTION :
La façon qui permet de connaître la direction
d'une cible est basée sur un calcul d'angle entre la direction du nord
et celle de la cible (azimut). La directivité (gain directif) est la
capacité de l'antenne à concentrer l'énergie
rayonnée dans une direction particulière. Une antenne à
forte directivité est appelée "antenne directive". En
déterminant la direction dans laquelle est pointée l'antenne
à l'instant où elle reçoit un écho, on peut
déterminer non seulement l'azimut mais aussi le site de la cible (donc
son altitude). La précision de la mesure de ces angles dépend de
la directivité de l'antenne. Pour une fréquence émise
donnée (ou une longueur d'onde définie), la directivité
d'une l'antenne est fonction de ses dimensions propres. Les radars
émettent normalement de très hautes fréquences pour les
raisons suivantes:
propagation quasi rectiligne de ces ondes,
haute résolution (plus la longueur d'onde est courte, plus
le radar est capable de détecter un petit objet),
encombrement réduit de l'antenne (plus on augmente la
fréquence du signal rayonné, plus la directivité est
grande pour une antenne de taille donnée).
N
S
FigureI.2- Azimut de la cible.
L'azimut d'une cible détectée par un radar est
l'angle entre la direction du nord et celle de la ligne directe antenne-cible
comme il est indiqué sur la figure I.2. Cet angle se mesure dans le plan
horizontal, dans le sens des aiguilles d'une montre, et à partir du
nord.
I.I.5- LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES :
Les ondes électromagnétiques sont surtout
utilisées dans trois grands domaines. La radio, la télé et
le radar.
En 1865, le physicien "Michael Faraday" montre que, si un
courant électrique produit des effets magnétiques, inversement un
aimant peut produire un courant électrique. La transmission des
informations avec une onde électromagnétique se fait par la
transmission des différents signaux qui peuvent être une suite de
changements de champs électromagnétiques. Le qualificatif
d'électromagnétique exprime qu'une onde radio est formée
de deux composantes: un champ électrique E et un champ
magnétique B. La mesure de l'amplitude du champ
électrique peut être effectuée à l'aide d'un
champmètre. Les deux champs sont perpendiculaires l'un à l'autre,
leurs amplitudes sont en rapport constant et leurs variations sont en phase
comme il est indiqué sur la figure suivante.
Figure I.3- Onde
électromagnétique.
E : le champ électrique. B : le champ
magnétique.
Dans l'antenne émettrice, le signal électrique
porteur (modulé par le signal de base) produit une onde
radioélectrique de même fréquence qui se propage dans
l'espace. Plusieurs ondes émises par l'antenne sont ensuite
captées par l'antenne réceptrice, qui les transforment en autant
de signaux électriques.
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I.I.6- LES COMPOSANTES D'UN SYSTEME RADAR :
Le schéma ci-dessous illustre les différentes
composantes d'un radar. L'antenne du radar illumine la cible avec des
micro-ondes, qui sont alors réfléchies puis interceptées
grâce à un récepteur [4].
MODULATEUR SYNCHRONISEUR
EMETEUR DUPLEXEUR RECEPTEUR
ANTENNE
INDICATEUR
: chemin à l'émission.
: chemin à la réception.
Figure I.4- Les composantes d'un système
radar.
1- Le synchroniseur :
C'est le composant le plus important dans le système
radar, il contient une horloge de très grande stabilité (10
-4 à 10 -6) à partir duquel sont produits
les signaux de synchronisation.
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2- Le modulateur :
Le modulateur est un circuit électronique qui permet
de fractionner le signal radio en pulsations. Ce dispositif constitue la partie
active de l'émetteur qui sert à stocker l'énergie pendant
le temps entre deux impulsions successives [2]. Un radar émet de 500
à 3,000 pulsations par seconde et chaque pulsation a une durée de
0,1 à 0,5 microsecondes. L'opérateur peut varier le rythme et la
durée des pulsations, en fonction de la zone à couvrir. Des
pulsations plus courtes produisent une image plus nette mais demande un rythme
d'émission plus rapide. Puisque l'écho ne peut être
reçu tant que la pulsation entière n'est pas émise, la
longueur de la pulsation détermine également la portée
minimale.
3- L'émetteur :
L'émetteur doit émettre des signaux de radio
fréquence (RF) de grande quantité d'énergie dans un court
temps. La fréquence doit être extrêmement haute pour obtenir
beaucoup de cycles dans une courte impulsion [7].
4- Le duplexeur :
Un commutateur électronique, dirige l'onde vers l'antenne
lors de l'émission, ou le signal de retour depuis l'antenne vers le
récepteur avec une perte minimale.
5- Le récepteur :
Un préamplificateur est généralement
installé près de l'antenne pour amplifier les signaux et
réduire ainsi la perte du signal sur le câble menant au
récepteur. Les informations sont alors traitées
(démodulées) et le résultat dirigé vers
l'écran.
6- L'antenne :
L'antenne radar est conçue de façon à
concentrer l'énergie des pulsations émises en un faisceau
horizontal étroit. L'antenne diffuse l'énergie de
l'émetteur dans l'espace dans un volume déterminé et avec
l'efficacité voulue. Le processus est identique à la
réception, l'antenne captant alors l'énergie diffuse dans un
volume d'espace donné et selon son efficacité. On note aussi le
joint tournant qui est un dispositif permettant de transférer
l'énergie RF entre la partie fixe et la partie tournante du
système [7].
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7- L'indicateur :
L'indicateur doit en permanence mettre à la disposition de
l'utilisateur une représentation graphique facilement
interprétable de la position relative des cibles détectées
par le radar.
I.I.7- L'EQUATION GENERALE DU RADAR :
L'équation du radar permet de réaliser une
estimation des performances d'un système radar. Considérons un
radar équipé d'un émetteur développant une
puissance crête P, avec une antenne omnidirectionnelle (une
antenne qui rayonne l'énergie dans toutes les directions). Puisque ce
genre d'antennes présente un modèle de rayonnement
sphérique, nous pouvons définir la densité de puissance
maximale (puissance par unité de surface) [4].
La formule suivante permet de calculer la densité de
puissance dans un point M (Fig.I.5).
P ? W ?
P 1 =4 2 m 2 (
É ? 03
Ð R ?? ??
P : puissance émise [W].
P1: densité de puissance [W/m2].
R : distance antenne- cible [m].
Dans le cas ou le point M situé dans la direction du gain
maximale (G), l'antenne est appelé "antenne directive".
La puissance unitaire au point M devient [2]:
P ? W ?
P .
2 = 2 . 2
G ( É ? 04
4 m
Ð R ?? ??
P
M G
.
4 2
Ð R
Figure I.5- La densité de puissance
directive.
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I.I.8- CLASSIFICATION DES SYSTEMES RADAR :
Selon l'information désirée, les ensembles du
radar doivent avoir des qualités différentes et des technologies.
Une raison pour ces qualités différentes et ensembles du radar
des techniques est classée dans:
RADAR
RADAR PRIMAIRE
RADAR SECONDAIRE
CW-RADAR
RADAR A IMPULSION
FREQUENCE MODULÉE
IMPULSION MODULÉE
MODULÉ
NON MODULÉ
Figure I.6- Classification des systèmes
RADAR.
1- Radar secondaire :
Les radars connus sous le nom de radars secondaires,
dépendent dans leur fonctionnement, d'une réponse de la cible. La
plupart de ces dispositifs sont utilisés pour la navigation et les
télécommunications.
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2-Radar primaire :
Les radars primaires peuvent être de type à deux
dimensions donnant des mesures de la distance et de l'azimut ou de trois
dimensions, pour lesquelles une mesure complémentaire en angle de site
est alors disponible. Il existe des radars primaires d'approche qui sont
implantés dans les aéroports et qui ont pour but de
détecter tous les aéronefs s'approchant d'un aéroport.
2.1- Radar à impulsion :
Le radar à impulsions classiques émet des
impulsions rectangulaires de durée non modulées en
fréquence. Par contre une nouvel technique sert à modulée
la fréquence pour obtenir un récepteur idéal.
2.2- Radar à onde continu (CW RADAR) :
Dans ce type de radar, l'émetteur génère une
oscillation continue à la fréquence f0 qui
est
rayonné par l'antenne. Une portion du signal émis
est réfléchie par la cible et est interceptée par
l'antenne. La fréquence du signal reçu sera décalée
de celle du signal émis f0 d'une
quantité #177; fd ce qui
représente la fréquence Doppler. Un amplificateur Doppler sert
à éliminer les échos dus aux cibles fixes et d'amplifier
le signal pour le rendre exploitable.
I.I.9- LA CIBLE DU RADAR :
Une cible se comporte donc comme une antenne de forme
complexe. Elle intercepte une part de l'énergie dans laquelle elle
baigne; en absorbe une certaine quantité et réfléchie le
reste dans toutes les directions (de façon omnidirectionnelle).
L'énergie émise dans la direction du radar est fortement
fluctuante et dépend énormément de l'orientation de la
cible par rapport au radar.
I.I.9.1 Les modèles de fluctuation :
Généralement, les modèles de
Marcum/Swerling sont les modèles les plus utilisés pour
représenter les fluctuations des cibles. Il existe quatre modèles
se groupant en deux grands ensembles.
a)-
Cible de type Swerling I :
Dans ce cas, la puissance du signal retourné par
impulsion à chaque balayage est supposé à être
constante, mais ces impulsions d'écho sont indépendantes (non
corrélées) du balayage. Un signal retourné de ce type est
alors (scan to scan fluctuation).
L'enveloppe du signal réfléchie à la sortie
du détecteur quadratique, suit une loi exponentielle de la forme [2]:
f s = ó - s , s = 0
( ) 2
1 2 ó
exp( ) (É?05
D'où :
ó , est la puissance moyenne du signal reçue.
2
Figure I.7- Modèle de fluctuation Swerling
I.
b)- Cible de type Swerling II :
Dans ce cas, les fluctuations sont plus rapides que dans le
premier cas, et sont supposées être indépendantes d'une
impulsion à une autre (pulse to pulse) au lieu d'un balayage
à un autre (scan to scan).
La fonction densité de probabilité pour la cible
suit la même loi que celle donnée par l'équation (I-05
).
Figure I.8- Modèle de fluctuation Swerling
II.
c)-
Cible de type Swerling III :
Dans ce cas, les fluctuations sont considérées
lentes comme dans le premier cas (scan to scan). La densité de
probabilité de l'enveloppe du signal à la sortie du
détecteur quadratique suit la loi suivante :
4s
f s = - , s = 0
( ) 2
exp( 2 )
s(É?0 6
ó ó
2
Figure I.9- Modèle de fluctuation Swerling
III.
d)- Cible de type Swerling IV:
Comme pour le second cas, les fluctuations ici sont (pulse
to pulse) et les cibles possèdent des fluctuations rapides avec des
amplitudes indépendantes d'une impulsion à une autre.
La fonction densité de probabilité pour la cible
suit la même loi que celle donnée par l'équation (I-06
).
Figure I.10- Modèle de fluctuation de Swerling
IV.
Dans les cas 1 et 2, on suppose que les cibles se composent de
plusieurs réflecteurs élémentaires indépendants. En
théorie, ce nombre tend vers l'infinie. Ce modèle est
utilisé pour représenter les fluctuations des échos
d'avions et la réflexion sur la plupart des terrains.
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Par contre les densités de probabilité des cas 3
et 4 sont utilisées pour modéliser des cibles composées
d'un réflecteur dominant constant et des petits réflecteurs
indépendants. Les missiles et les satellites par exemple
répondent à cette situation.
Il est à noter que les cibles des cas 1 et 2 produisent
des signaux dont les enveloppes sont Rayleigh distribuées, alors que les
cibles des cas 3 et 4 produisent des signaux dont les enveloppes sont ÷ -2
distribuées.
Les cibles non fluctuées sont
représentées par le cas Swerling 5 ou le cas Swerling 0. Dans ce
type de cibles, l'amplitude du signal reçue est supposée
inconnue, et il n'y a aucune fluctuation d'amplitude [3].
I.I.9.2 Les cibles furtives :
La furtivité n'est pas l'invisibilité car il est
impossible avec les moyens actuels de faire disparaître une cible de
l'écran radar adverse. Par contre, on peut diminuer la surface
équivalente radar (SER), ou Radar Cross Section
(RCS), de façon à tromper l'ennemi. Exprimée en
m2 (ou en dB/m2), la SER
caractérise la capacité de la cible à rayonner
l'énergie électromagnétique vers le radar. Elle est
l'expression d'un rapport entre l'énergie ré-émise sur la
densité d'énergie reçue par unité de surface.
La SER dépend de :
· la polarisation de l'onde;
· la longueur d'onde du radar;
· l'aspect présenté par la cible vis à
vis du radar;
· la géométrie et les matériaux
constituant la cible;
Pour la réduire il est nécessaire:
- De modifier la forme extérieure de l'objet de
manière à disperser les ondes radar pour qu'elles ne reviennent
pas à l'émetteur (inclinaison des parois, suppression des
aspérités, carénage des superstructures) ;
- d'utiliser des structures en composite ou des revêtements
absorbants (bâches, peintures, revêtements collés).
a)-
Le bateau furtif :
La caractéristique de ce type de bateau est sa surface
qui est constitué de plusieurs angles différents. Ce sont ces
angles qui vont réfléchir les signaux radars vers le bas ou vers
les côtés à la place de les renvoyer à l'avant.
C'est ainsi que le bateau peut se rendre pratiquement invisible. Ces engins
sont également enduits d'une peinture spéciale qui absorbe les
signaux radar et ne les réfléchit pas [5].
b)- L'avion furtif :
La conception d'un avion furtif n'est pas simple, puisque elle
résulte d'un compromis entre les différents impératifs de
la mission assignée à l'appareil. Du fait de la course entre
technologies et contre-mesures, qui s'est tout de même ralentie depuis la
fin de la guerre froide.
Par exemple l'avion furtif B-2 est loin d'être
l'avion le plus rapide avec sa vitesse de 973 km/h, mais il présente une
SER minime, équivalente à un petit oiseau.
a) Sea Shadow : le premier bateau furtif. b)
B-2 : avion furtif.
Figure I.11- Exemples des cibles furtives.
I.I.10 L'ENVIRONNEMENT RADAR :
Il existe deux types d'environnements: l'environnement
homogène et l'environnement non homogène. La différence
entre les deux est que dans le premier cas, l'écho du bruit est
distribué d'une façon homogène, alors que dans le second
cas, le bruit se manifeste sous forme de deux phénomènes qui sont
les cibles interférentes et le "clutter ".
I.I.10.1 Les modèles du clutter :
Le clutter est un terme anglais, pour identifier n'importe quels
retours d'objets non désirés et qui peuvent interférer les
opérations normales du radar.
Le clutter peut être classifié dans deux
catégories principales: Clutter de surface et clutter de volume. Le
clutter de surface représente les arbres, la végétation,
et la surface de mer (clutter de mer)... etc. Par contre le clutter de volume a
normalement une grande ampleur représentant la pluie, le nuage, les
oiseaux, . . .etc. Le clutter de surface change d'une place à l'autre,
alors que le clutter de volume peut être plus prévisible. Dans
beaucoup de cas, le niveau du signal de clutter est beaucoup plus
élevé que le niveau de bruit du récepteur [4].
1)- Modèle de Rayleigh :
2
Ce modèle considère que le signal
réfléchi est la somme d'un grand nombre de signaux provenant de
réflecteurs élémentaires constituants la surface de la
cible, ce modèle est le plus utilisé pour représenter la
plupart des clutter. Le signal réfléchi suit une loi de
probabilité de Rayleigh après le passage par un détecteur
quadratique dont l'amplitude de la densité de probabilité de X
s'écrit [6]:
x x
fx x
( ) exp(
= - x =
), 0 (É ? 07
b 2b
b: un facteur d'échelle.
2)- Modèle de Weibull :
Le modèle de Weibull est le modèle le plus
proche des données réelles, ce qui convient à
modéliser le clutter de mer. La densité de probabilité
d'une variable aléatoire Xest donnée par:
c c
- 1
c ? x ? ? ?x? ?
f x
( ) exp , 0
= ? ? = ; c = 0 ; b = 0
x ?? ?? - ?? ?? x
b b ? ? b ? ?
b: paramètre d'échelle.
c: paramètre de forme.
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(É?0 8
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ML-CFAR
Exponentiel (c= 1) Rayleigh (c=2)
c= 3
0.6 1.2 x
fx (x)
Figure I.12- Fonction densité de
probabilité Weibull.
Remarque :
Le modèle de Rayleigh est un cas particulier de la
distribution de Weibull avec un facteur de forme C égale 2
[3].
3)- Modèle K distribué :
Ce modèle est capable de modéliser aussi bien le
clutter de sol que le clutter de mer. La variable aléatoire X a
une fonction densité de probabilité définie par :
4 x 2
p x v
( ) 1 =
= - x x
( ) (
v K );
b v
( ) b b
b: paramètre d'échelle. V: paramètre de
forme. : fonction gamma.
K?(x) : la fonction de Bessel modifiée [3].
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0 (É?9)
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4)- Distribution chi square:
La distribution de chi-square est une fonction de distribution
importante. Elle peut être considérée comme un cas
spécial de la distribution gamma. On peut dire qu'une variable
aléatoire X a une distribution chi-square avec n degrés de
liberté lorsque sa fonction densité de probabilité est
donnée par la forme :
?
?
1
( ) ( )
2 / 2
n / 2 n
f X
x= ?
? 0
? ?
0
(É?1 0
x e x
( )
n x
/ 2 1 / 2
- - , =
ailleurs
5)- Clutter de mer :
Les échos de mer représentent des fluctuations
statistiques qui sont décrites par une fonction densité de
probabilité afin de caractériser l'amplitude du clutter de mer.
Sous certaines conditions générales, la somme d'un nombre n de
variables aléatoires indépendant de même ordre de grandeur
est une fonction de probabilité Gaussienne. Si cette variable
aléatoire représente l'écho de mer, alors les fluctuations
statistiques de son enveloppe à la sortie du détecteur
d'enveloppe suivent la distribution Rayleigh. Cette distribution est valable si
la résolution du radar est relativement basse. A partir d'une certaine
résolution, la surface de la mer ne peut plus être
considérée comme plane et de ce fait la SER par unité de
surface change rapidement d'un point à un autre.
6)- Clutter de terre :
Le type et les propriétés du terrain jouent un
rôle important dans la nature de l'écho. La distribution de ce
terrain peut être soit homogène telle que le désert ou peut
être décrite par une distribution Rayleigh [6].
7)- Clutter atmosphérique :
La plus part des clutters météorologiques
suivent une distribution Rayleigh. En basse fréquence, le clutter
météorologique n'a pas d'effet significatif sur la
détection, mais en haute fréquence, il peut constituer un masque
pour l'opérateur radar pour lequel la tache principale est de
détecter les avions et les bateaux [6].
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I.II- GENERALITES SUR LA DETECTION CFAR
I.II.1 INTRODUCTION :
Dans la vie quotidienne, on doit toujours prendre des
décisions. De même pour les problèmes de la
détection du signal radar, nous devrons prendre la décision de
l'existence ou de l'absence des cibles grâce à l'observation du
signal retourné. Le processus que le récepteur entreprend en
choisissant une règle de décision est classé sous le nom
de la théorie de la détection du signal [3].
Dans un radar, le signal utile est toujours accompagné
de bruit pour de nombreuses raisons et, en particulier, en fonction du niveau
de brouillage reçu. Si le niveau du bruit présent des variations
assez lentes, on peut modifier lentement le seuil pour maintenir la
probabilité de fausse alarme constante, mais ceci devient très
difficile lorsque les variations du niveau de bruit sont rapides. Actuellement
on utilise des récepteurs (CFAR) «Constant False Alarm
Rate », ce qui signifie une détection à taux de fausse
alarme constante: « Taux à Fausse Alarme Constante» (TFAC)
[1].
I.II.2 THEORIE DE LA DETECTION :
La détection est l'opération qui consiste
à prendre une décision sur l'existence ou pas de cibles dans
l'espace de recherche. Le principe de base de la détection d'une cible
est de comparer le signal reçu à un seuil de décision [6].
Ce problème se formalise généralement par un test
d'hypothèses binaires. La première hypothèse nulle
H0 représente un zéro (absence) où le signal
reçu est constitué de bruit seulement, et l'hypothèse
H1 représente un 1 (présence) où le signal
reçu provient des échos de la cible additionnés au
bruit.
H y t n t
: ( ) (
=
0
H y t s t n t
: ( ) ( ) ( )
= +
1
? ? ?
)
(É?1 1
Chaque hypothèse correspond à une ou plusieurs
observations qui sont représentées par des variables
aléatoires. Basé sur les valeurs d'observation de ces variables
aléatoires, l'ensemble des valeurs que la variable aléatoire
X prend constitue l'espace d'observation Z. Cet espace
d'observation est divisé en deux régions Z0 et
Z1.
)
fY/ H0
(y/ H0
)
fY/ H1 (y/ H1
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
Z
Z1:
Z0: décision H0 décision
H1
source
Figure I.13- Les régions de
décision Les fonctions densité de probabilités
de Y correspondant à chaque hypothèse sont alors
notée
fY/H0(y/H0)et
fY/H1(y/H1).
On note que les deux hypothèses précédentes
donne quatre cas probabilistes possibles [3]:
1- Décidez H0 quand H0 est vrai.
2- Décidez H0 quand H1 est vrai.
3- Décidez H1 quand H0 est vrai.
4- Décidez H1 quand H1 est vrai.
L'objectif de la détection est de déterminer laquelle des deux
hypothèses est la plus vraisemblable, tout en minimisant les deux
erreurs suivantes :
Décider H0 alors que H1 est vraie. Dans
ce cas, on parle de non-détection, avec la probabilité p D H
p D H pD
( 0 / 1 ) = 1 - ( 0 / 1 ) = 1 - où PD représente la
probabilité de
détection;
Décider H1 alors que H0 est vraie. Dans ce cas,
on parle de fausse alarme, avec la probabilité
p(D1 /H0).
Dans la pratique, il est très difficile d'éviter
totalement ces erreurs, à moins de connaître parfaitement la
statistique de l'environnement du radar ainsi que la nature de la cible a
détectée [8].
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
(/ )
x H 1
1
> HP C C
0 10 00
( )
-
P C C
1 01 11
( )
-
0
(É?1 9
/ 1
H
f X
f X
x H 0
( / )
/ 0 H
<H
Ë= ( ) X
I.II.3 CRITERES DE DECISION :
1- Critère de Bayes :
En utilisant le critère de Bayes, deux suppositions
sont faites. Premièrement, les probabilités d'occurrence des deux
décisions sont a priori connues P(H0) et P(H1). P(H0)
est la probabilité d'occurrence pour l'hypothèse H0, et
P(H1) est la probabilité d'occurrence pour l'hypothèse
H1. On peut noter les probabilités a priori P(H0) et
P(H1) par P0 et P1 respectivement, avec:
La deuxième supposition est qu'un coût
Cij est assigné à chaque décision
possible (Di, Hi) avec les conditions :
Le but du critère de Bayes est de déterminer la
règle de décision qui mène à un coût moyen
minimum.
La fonction coût de Bayes, appelé aussi fonction
risque, R=E(c) est donnée par :
1 1
R E C C ij P D i H j
= =
( ) ( , )
?? (É?14
j i
= =
0 0
A partir de la règle de Bayes :
P D i H j = P D i H j P H
j
( , ) ( , ) * ( ) (É?1 5
R P C P D H P C P D H P C D H P C P D H
= + + +
( / ) ( / ) ( / ) ( / ) ( É ? 1 6)
0 00 0 0 1 01 0 1 0 10 1 0 1 11 1 1
(É?1 7
Les probabilités conditionnelles P(Di / Hj );
i,j=0, 1 en fonction des régions d'observation sont : P(Di / Hj
)=P{décider Di /Hj est vraie} = f x H
j dx
? X / H 1 ( / )
Zi
R P C P C P C C f x H P C C f x H dx
= + + ? - - - }
{
0 10 1 11 1 01 11 / 1 1 0 10 00 0
( ) ( / ) ( ) ( / ) ( É ? 1 8
X H
Z0
Nous observons que la quantité
P0C10+P1C11 est constante, indépendamment de la façon
dont nous assignons les points dans l'espace d'observation.
En conséquence, le risque est réduit au minimum en
choisissant la région de décision Z0, pour
inclure seulement les points de Y, pour lesquels la deuxième limite est
plus grande [3].
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Où :
Ë (X) : est le rapport de vraisemblance. P C
C
( )
-
ç = : est le seuil de décision.
0 10 00
P C C
1 01 11
( )
-
2- Critère de Neyman-Person :
Pour construire le test de Bayes, à partir du
coût moyen d'une décision, il est nécessaire de
connaître les probabilités a priori Pi , qui
déterminent la valeur du seuil auquel le rapport de vraisemblance seras
comparé. Dans la plupart des applications, ces valeurs ne sont pas
connues, et on ne peut pas appliquer l'approche de Bayes, où encore,
même si elles sont connues, le critère ajusté au
problème n'est pas obtenu à cause de ce qui se passe pour tout
l'ensemble des situations possibles. Les tests de Neyman-Person constituent,
dans ces cas, une approche alternative.
Dans ce critère, les probabilités à priori
ainsi que les coûts associés à chaque décision
sont connus. Le test de Neyman-Person suppose que la Pfa est
fixée à une valeur a désirée, tandis
que la probabilité de détection est
maximisée. Du fait que P m = (1- Pd), donc
maximiser Pd revient à minimisé
Pm . Alors on peut former la fonction objective J comme
suit [2] :
J(ë)=Pm+ë(Pfa-á)
(É-20
Où: ë ( ë = 0) est le multiplicateur de
Lagrange. On note que pour un espace d'observation Z donné, il y a
plusieurs régions de décision Z1 pour lesquelles Pfa
OE. Donc le problème est de déterminer ces régions de
décision pour lesquelles Pm est minimale
En conséquence, nous récrivons la fonction
objective J en termes des régions de décisions pour obtenir:
J f x H dx f x H dx
ë ë á
= + ? - ?
( ) ( / ) ( / )
? ? ? ( É ? 2 1
X H X H
/ 1 1 / 0 0
?
Z 1 ? Z 1 ?
Donc l'équation (É ?2 1) devient :
J a f x H f x H dx
( ) (1 ) ( / ) ( / )
ë ë ë
= - + ? - ]
[ ( É ? 23
X H X H
/ 1 1 / 0 0
Z 0
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
J est réduit au minimum quand les valeurs pour lesquelles
fX/H1 (x/H 1 )
>f X / H 0 (x/H0) sont
assigné à la région Z1 de décision [3]. La solution
de l'inégalité est:
)
0 0
( /
x H
fX H /
Et nous pouvons donner la règle de décision :
H 1
( /
x H
/ 1 1 ) >
H
f X
Ë =
( )
X ë
f X
)
( /
x H 0
<H
0
/ 0 H
f x H
( / )
X H
/ 1 1 < ë
(É?24
(É?25
fX/H0 (x/ H0)
représente la probabilité conditionnelle de X sous
l'hypothèse H0. Où ë est choisi de telle
façon à satisfaire la contrainte [2].
8
Pfa f X 0 / H 0 ( x / H
0 ) dx
= ? = á (É?26
ë
I.II.4 LE DETECTERUR CFAR :
La probabilité de fausse alarme est très
sensible aux changements de la variation de la puissance du bruit, c'est pour
cette raison que l'utilisation d'un seuil fixe à la détection
classique n'est pas applicable. Une augmentation de la probabilité de
fausse alarme d'un facteur de l'ordre de 1 0-4 est provoquée
à cause d'une petite augmentation dans la puissance du bruit de l'ordre
de 3 dB comme il est montré dans la figure suivante [2].
2 4 6 8 10 12
Pfa
10-4
10- 6 10- 8
Puissance du bruit (dB)
Figure I.14- Effet de l'augmentation de la puissance du
bruit sur la probabilité de fausse alarme.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Le CFAR est un modèle qui se place dans la partie
traitement du signal du récepteur radar; après réception
et démodulation des échos radar, ceux-ci parcourent une
série de cellule qui sont de nombres impairs.
Cellules de références
comparaison
étape1 :traitement du signal étape2:
estimation du Clutter et décision
sous test sous test
cellule
matrice à vecteur
Paramètre d'Estimation
Seuil
Décision
cellule
Figure I.15- Schéma d'un détecteur
CFAR.
La "cellule sous test " est la cellule centrale, elle
comporte le signal à détecter. Deux fenêtres regroupant des
cellules dites "de références" qui servirons à
estimer la puissance du clutter, sont placées de part et d'autre de la
cellule de test, celle à droite est désignée par la lettre
U; et l'autre à gauche par la lettre V. Pour des raisons de
sécurité, les"cellules de garde" sont des cellules
voisines à la cellule sous test, utilisées pour éviter
tout débordement du signal mais qui ne sont pas incluses dans la
procédure d'estimation [2].
I.II.5 LES DIFFERENTS TYPES DE DETECTEURS
CFAR:
IL existe plusieurs procédés de détection
CFAR, dont la différence réside dans la méthode retenue
pour effectuer l'estimation de la puissance du clutter selon le type
d'environnement.
1)-Le détecteur CA-CFAR :
Le premier détecteur CA-CFAR (Cell
Averaging) qui a été proposé par Finn et Johnson est
illustré dans la Figure (I.16). Les échantillons à la
sortie du détecteur quadratique passent
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
dans un registre formé par un ensemble de cellules de
référence. Le niveau du clutter est estimé par la moyenne
arithmétique des échantillons dans les fenêtres de
références.
Il existe plusieurs variantes du détecteur CA-CFAR pour
lesquelles on prend soit le maximum soit le minimum des deux fenêtres, on
trouve alors :
a)-Le détecteur GO-CFAR :
Le détecteur GO-CFAR (Greatest of) a
été proposé par Hansen et sawyers. Ce détecteur
utilise le maximum des sommes des sorties des deux fenêtres du
CA-CFAR.
b)-Le détecteur SO-CFAR :
Le détecteur SO-CFAR (Smallest of) utilise le
minimum des sommes des sorties des deux fenêtres. Ce détecteur a
été proposé par Trunk.
Pfa désirée
q1
U 2
=
Calcul T
N
?
i
qi
QCA
QGO
Q SO
Sélection logique
qN/2 qN/2+1
CFAR
CFAR
CFAR
Q
q0
=
= MIN U V
( , )
= MAX U V
( , )
U V
+
Comparateur
V 2
=
N
?
i
qi
qN
Décision
Figure I.16- Détecteurs CA, GO et
SO-CFAR.
26
Calcul T
Pfa désirée
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
2)-Le détecteur OS CFAR :
Rohling a proposé le détecteur OS-CFAR
(Order static's), pour lequel les échantillons des cellules de
références sont ordonnés d'une façon croissante et
la puissance du bruit est prise égale au Kiéme
échantillon. Ce rang est choisi de manière à maximiser la
probabilité de détection.
3)-Le détecteur CMLD :
Rickard et Dillard ont proposé le CMLD (Censored
Mean Level Detector), afin d'éliminer les échantillons
supérieures à l'échantillon K et de faire l'estimation
à base les échantillons restants [2].
q0
qN/2 qN/2+1
q1
qN
Algorithme de classement q q q
N
(1) (2) ( )
< < <
Algorithme de classement
q (1) < q (2) <
<q(K)
Q OS
QCMLD
CFAR
=
Q
= =
Q q
K
1
?=
i 1
k
( ) K
q i
Q
Figure I.17- Détecteurs CMLD et
OS-CFAR.
Comparateur
Décision
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
I.III. CONCLUSION:
Dans ce chapitre, nous avons étudié, le principe
de fonctionnement du system radar, ses différents composants et les
types de radars utilisés dans différents environnements.
Plusieurs méthodes de détection des cibles ont été
proposées ici ainsi que les problèmes rencontrés et les
difficultés liées à la furtivité, la fluctuation
des cibles et la présence du clutter. Généralement la
connaissance de l'environnement est un paramètre essentiel pour faire la
détection. II est à noter que le critère le plus
utilisé est celui de Neyman-Person qui consiste à maximiser la
probabilité de détection en fixant la probabilité de
fausse alarme pfa à une valeur désirée. Ce
critère est lié à la détection CFAR qui a fait
l'objet de la deuxième partie de ce chapitre.
Actuellement, plusieurs détecteurs ont été
proposés pour estimer le niveau du bruit, qui présente un
critère important pour la qualité de la détection.
A la fin de ce chapitre plusieurs types de détecteur ont
été proposés et leurs différents avantages et
inconvénients ont été exposés.
II.1.
INTRODUCTION :
Dans la détection automatique du radar, le
problème essentiel est la présence du bruit et du clutter dans
l'environnement dans le quel est faite cette détection. En plus les
paramètres statistiques liés au bruit sont
généralement inconnus.
Dans ce chapitre nous allons analysé la
détection CFAR pour les détecteurs CA-CFAR, OSCFAR et ML-CFAR
dans un environnement où les échantillons du bruit total
(bruit+clutter) sont statistiquement indépendants et identiquement
distribués. Dans un environnement réel, les échantillons
du bruit ne sont pas tous identiquement distribués (environnement non
homogène), ceci est dû à la présence d'échos
parasites dont les origines sont des cibles d'interférences
c'est-à-dire des cibles qui ne sont pas concernées par la
détection [6].
L'objectif de ce travail est l'étude du cas du clutter de
mer, où les échantillons (cellules) sont distribués
suivant une distribution Weibull.
II.2. LA DISTRIBUTION WEIBULL :
La fonction densité de probabilité Weibull est
la fonction la plus adaptée pour représenter les clutter de mer
et de terre à angle de rasage bas ou dans des situations de haute
résolution. La fonction densité de probabilité du Weibull
est une distribution à deux paramètres et pour laquelle la
distribution Rayleigh est un cas spécial.
Notre étude traite cette situation et suppose que le
milieu peut être décrit par une fonction densité de
probabilité Weibull.
C C
- 1
C ? x ? ? ? x ?
?? -
exp ? ?? ??
B ?? B ? ? B
p ( )
x
x=0; C=0; B=0 (ÉÉ?1)
,
?
?
??
Où :
x : La variable aléatoire
B : Le paramètre d'échelle, et
C : Le paramètre de forme.
II.3. ANALYSE DU DETECTEUR CA-CFAR :
La méthode d'estimation du bruit dans ce détecteur
consiste à faire la moyenne arithmétique de l'ensemble des
cellules de référence.
Si l'on considère que le bruit présente une
forme Weibull et que les amplitudes sont identiques et indépendants,
alors le détecteur quadratique dépend en X2 et la
fonction densité de probabilité est donnée par
l'équation suivante:
C -
C
1
C
)
2
P z =
( ) 2
. . exp(
z z
2 -
(ÉÉ ?2
En utilisant l'équation suivante:
( ) ( ) ( . ) exp( ( . ) )
r CB
. NC 1 C
N
p x = r x B r x
- -
N N
|
(ÉÉ ?3
|
Nous pourrons déterminer le seuil T utilisé dans le
CA-CFAR par l'intégrale suivante:
8 8
Pfa P X 0 TX p X dx exp b Tx p x dx
? ( ) ( ) ? [ ] ( )
C
= = = - ( ÉÉ ? 4
N N
0 0
La probabilité de fausse alarme est définie par:
Pfa =
?
?
??
T ?
+ ?
1 ?? r ??
Tel que:
r =
(ÉÉ ? 6
? + 2 ? ? ? NC ??
N N
. ( ). 1
? + 2 ? ?? C ??
Dans le cas où C est égale à 2, l'expression
de la Pfa seras donnée par:
Le facteur multiplicatif T utilisé pour satisfaire la
probabilité de fausse alarme est alors donné par:
T
|
=
|
2
[ ] ?
Pfa N
- 1 / N - ? +
1 2 / .
C
?? C ??
N N
? +
( ) ??
2 ?
. . 1
?? C
|
(ÉÉ ? 8
|
N
Le seuil Tz peut être écrit sous
la forme :
T Z q i T
= ?
1 .(ÉÉ?9
1
N
· L'estimateur "Optimal Weibull
:
L'estimateur "OW" a été proposé par
Anastassopoulos et Lampropoulos [9]. Cet estimateur est dérivé
à travers la distribution d'une nouvelle variable t
définie comme,
1 / C
N
? 1 C ?
t î . ??
= ?= xi ( ÉÉ ? 1 0
?? N i 1
Où:
2
î 1
= ? +C ?
?? ?? ( ÉÉ ? 1 1
Sa probabilité de fausse alarme est donnée par:
( ) N
-
C / 2
1 î
? T ?
ow .
Pfa = + ( ÉÉ ? 1 2
?? ??
N
? ?
[N
Alors, le seuilTow est donné par:
=
( 1) 2 / C
1 /
Pfa - N - (ÉÉ?1 3
? + ?
?? 1 C ??
T ow 2
Les équations précédentes montrent
clairement que l'estimateur varie en fonction du nombre de cellules N, la
probabilité de fausse alarme Pfa, le facteur multiplicatif
Tow et le paramètre
de forme C.
Le seuil Tz peut être écrit sous
la forme :
T z = t . T ow (ÉÉ?14
II.4. ANALYSE DU DETECTEUR OS-CFAR :
Ce détecteur est basé sur la statistique
ordonnée, il consiste à classer les échantillons par ordre
croissant et le Kiéme échantillon est choisi pour
l'estimation du niveau de bruit. Le rang K est
généralement choisi égale à 3N/4 ou bien 7N/8
(supérieur à N/2), tel que N est le nombre de cellules de
références qui sont ordonnées suivant le niveau de
sortie.
X1 = X2 = =
XN (ÉÉ ? 1 5
Du fait que le détecteur quadratique dépend en
X2, pour cela on considère que le paramètre
d'échelle de Weibull B est égal à 1,
Donc:
2
? X ?
z X
= ? ? B ?? =
|
2
|
(ÉÉ?1 6
|
Et la fonction de probabilité :
C C
- 1
P z =
( ) 2
. . exp(
z z
2 -
) (ÉÉ?17
C
2
Le seuil Tz est donné par:
T z =á .zk
(ÉÉ?1 8
Pour des échantillons d'amplitude Xi
sont indépendants, identiquement distribué (IID) avec
une fonction densité de probabilité de Rayleigh,
Rohling a montré que la relation entre la fausse alarme et le facteur
d'échelle est donnée par [10]:
N N K
! !
( á + ?
( ! ( !
N K N
- +
á
Pfa = (ÉÉ ? 1 9
On supposant des échantillons d'amplitude pour un
milieu décrit par un (IID), et X est la variable
aléatoire avec une PDF Weibull donnée par
l'équation (ÉÉ ? 1 7 . Alors en choisissant le
paramètre de forme C=2, la fonction densité de
probabilité Weibull se réduit à une fonction
densité de probabilité Rayleigh.
La figure suivante montre la Pfa
représentée comme une fonction de C quand le facteur
d'échelle a été mis pour une Pfa= 1
0-5.
K=10 K=14 K=16
Figure II.1- Le paramètre de forme en fonction
de log Pfa. La valeur nominale Pfa=10-5et
C=2.
On peut utiliser l'analyse de Rohling, en faisant une
substitution supplémentaire et définir la variable
aléatoire y:
la PDF exponentiel pour laquelle Rohling a
exécuté son analyse est :
P(y) = exp(-y) (ÉÉ ? 2
1
Le seuil pour y:
T y = á .yk
(ÉÉ?22
Où :
T z T y 2/C
= (ÉÉ?23
La probabilité de fausse alarme est alors définie
par:
Pfa
|
8 8
= - -
? ? [ ]
?
? exp( / 2 )
z C
0 ? ? á . ( )
Z K
|
?
dzp z dz
? ( K ) K
( ) ( )
? ?
|
(ÉÉ?24
|
Après le calcul de l'intégral, la
probabilité de fausse alarme est donnée par :
C / 2+ -
NK! (ÉÉ?25
!
N
( á
=
!
Pfa
(
N K
-
Cette relation est obtenue de la même manière que la
probabilité de détection en posant S=0. Tel que S ou SCR
est le rapport signal sur clutter.
N!
Pd
=
.
(N
K)!
-
?+ - C / 2 ? ? N K
? ! ? 1 + S ?
á C / 2 ?
? N ? !
? 1 + S ?
á
?+
(ÉÉ ? 26
On peut écrire les deux équations
précédentes comme suit: La probabilité de détection
:
1
-
K
N i
-
=
Pd
?
(ÉÉ ? 27
i=
0 / 2
á C
N i
-
+
La probabilité de fausse alarme :
|
1 +
|
S
|
1
-
K
N i
-
Pfa
C
/2
á
= ? i = - +
N i
0
(ÉÉ ? 28
Ce qui nous permettons d'étudier la sensibilité de
l'algorithme de l'OS-CFAR original aux changements du paramètre de
forme.
1)- Le premier cas (C connu) :
Dans ce cas, le seuil de détection est donné
par:
T Z = T.z(K)
(ÉÉ ? 29
Où:
T 2 / C
= á(ÉÉ?3 0
Et á représente le facteur multiplicatif pour une
distribution Rayleigh.
2)- La deuxième cas (C inconnu) :
Toutes les équations précédentes sont
appliquées lorsque le paramètre de forme C est connu. Mais
lorsque le paramètre de forme est inconnu, l'analyse sera
complètement changée. Pour cela, nous allons fixés un
estimateur de C, ?, pour calculer la probabilité de détection.
L'estimateur utilisé est celui de "Dubey" [10].
Cet estimateur propose deux échantillons ordonnés
Xi et Xj , tel que :
? ln ln 1 ln ln 1
[ ( [ ( )
- - - - -
h h ( ÉÉ ? 3 1
j i
C =
ln ln
X X
-
j i
Où:
|
i j
hi et
=h j = ( ÉÉ ? 3 2
N + 1N+1
|
On remplaçant C par ? dans l'équation
(ÉÉ -1 7 et on pose K= i. Alors le seuil de
détection seras donné par:
â
? z ? j
Z z .
T i z z
1? â â
( ÉÉ ? 3 3
z i
= ? ? = i j
? ?
Où:
lná i
â = ( ÉÉ ? 3 4
ln ln 1 ln ln 1
[ ( j [ ( i
- - h - - - h
II.5. ANALYSE DU DETECTEUR ML-CFAR :
Pour les détecteurs CFAR dans un clutter Weibull
suggérés précédemment, le seuil adaptative a
été basé efficacement sur l'estimation du paramètre
d'échelle et le paramètre de forme en utilisant soit les moments
ou les statistiques d'ordre. Les deux techniques exposent l'étendue de
la perte du CFAR (CFAR loss). Il a aussi été
montré que la perte est en rapport avec la variance des
paramètres estimés. Pour réduire la variance, et par
conséquent la perte CFAR, un algorithme CFAR dans lequel les
paramètres sont estimés en utilisant le Maximum de vraisemblance
(Maximum-Likelihood).
L'algorithme de l'ML-CFAR est plus coûteux en temps de
calcul que les deux autres approches; Cependant, les processeurs modernes
peuvent être capables de manipuler un traitement supplémentaire,
même s'il n'ai pas rendu effectif, les performances exceptées du
ML que l'algorithme peut servir comme une référence
comparative pour les algorithmes plus simples.
Par la suite nous développerons l'algorithme
ML-CFAR et analyserons sa performance, en commençant avec le
cas simple dans lequel le paramètre de forme est connu, et passer aux
cas dans lesquels les deux paramètres sont inconnus. Pour le cas
général nous montrons que le seuil du ML-CFAR peut
être effectif comme c'est montré sur la figure suivante:
Pfa désirée
q1
Calcul ci
ESTIMATEUR DE MAXIMUM
LIKELIHOOD
?
B
T B 1 /
= .á
q0
qN/2 qN/2+1
?
?
C
C
?
Comparateur
qN
Décision
Figure II.2- Le détecteur ML-CFAR.
En prenant le seuil adaptatif suivant la formule:
?
?
T B 1 / C
= .á (ÉÉ-3 5
Dans le cas du ML, B et C sont estimés
à partir des N échantillons
x = x x xN
( 1 , 2 , ) (ÉÉ?36
?
D'une façon itérative, on peut estimer C
à partir de l'équation:
? C ln
x x
j j N
1 1
= - =
1 ln
j
? x
N j
? ? ? N j = 1
C
x C
j
(ÉÉ?3 7
?
Le C est utilisé alors pour obtenir
j 1
?
B d'après l'équation:
?
B
|
?
1 / C
N ?
? 1 ?
xj C
= ?=
? ? ( ÉÉ ? 3 8
? N j 1 ?
|
Le coefficient á est une fonction du nombre
d'échantillons de référence N et de la
probabilité de fausse alarme désirée.á est
indépendant des paramètres B et C.
La probabilité de détection sera
développée pour le cas d'une cible fluctuante avec une PDF
Rayleigh pour les deux types de cibles Swerling1 et Swerling2.
Dans ce cas, une tentative de calculer Pd directement
en utilisant la PDF exacte de la CUT, résulte en une intégrale
triple qui est difficile à évaluer numériquement, on
cherche par conséquent alors une approximation qui est facile a
calculée.
Nous notons que quand le SCR est haut, la
contribution du SCR dans la CUT est faible, et la PDF exacte de cette
contribution n'est pas très importante. Nous supposerons par
conséquent que la CUT contient une cible Rayleigh et un clutter
Rayleigh avec la même moyenne d'énergie comme le clutter Weibull
dans les cellules de références. Cette approximation devient
exacte lorsque les cellules de références présentent aussi
une PDF Rayleigh.
1)- ML-CFAR avec un paramètre de forme C connu
:
On commence notre analyse avec le cas le plus simple dans
lequel le paramètre de forme est connu, et on montre alors que á
peut être exprimé explicitement relativement à N,
Pfa et C connu.
Le bruit de fond est représentée par un ensemble de
N échantillons qui sont statistiquement indépendants
et identiquement distribués (IID), x1 ,
x2, xn , avec une fonction
densité de probabilité Weibull (PDF), un
paramètre de forme C connu, et un paramètre
d'échelle B inconnu.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
Pour le cas C=2, la PDF devient de forme Rayleigh, pour
laquelle il a été montré que l'estimateur du
Maximum-likelihood de B est:
Avec un seuil de la forme:
|
1 / 2
? N
? 1 2 ?
= ?=
B ? xj
?
? N j 1 ?
|
(ÉÉ?39
|
T(x)=á.B
(ÉÉ?40
La probabilité de fausse alarme est alors:
- N
1 á 2
?
Pfa = ? +?? (ÉÉ?4 1
? N?
Nous utiliserons la même procédure pour
déterminer le seuil, avec B estimé, quand C est
connu mais n'est pas nécessairement égal à 2. La
référence [9] montre que pour un tel cas l'estimateur
ML-CFAR est donné par :
1 /
? ? N
1 ?
xj C
B = ?=
? ?
? N j 1 ?
|
C
|
(ÉÉ ? 42
|
Et un seuil T égale:
1/ C
? ? N
1 ?
( ) . . ?
C
T x B
= = ?=
á á ? xj (
ÉÉ ? 43
? N j 1?
Une fausse alarme se présente lorsque la valeur dans la
cellule sous test (CUT) dépasse le seuil, en mettant :
8
Pfa P [ CUT T ( x ) ] f
x ( x )
= >
? 0
|
dx (ÉÉ?44
|
Le premier terme dans l'intégral est:
8
P CUT T f x dx
( ? )
> =(ÉÉ?4 5
t
?
?
??
8 - 1
Cx C
t
exp
B C
C ? x ?
? ? ??
dx
(ÉÉ?4 6
- ?? B ??
? ? T ? ?
P CUT T exp
( > = -
? ?? ?? ? ( ÉÉ ? 47
? ? B ? ?
On remplacer le seuil de l'équation (ÉÉ ? 43
dans l'équation (ÉÉ ? 47 nous obtenons, pour le premier
terme dans l'intégrale :
C
C N x ?
( T exp á
? ? ?
j
P CUT > = - ?=
? ? ? ? ( ÉÉ ? 4 8
? N j ? ?
? ? B
1 ?
Le deuxième terme dans l'intégrale de
l'équation (ÉÉ ?44 est la PDF commune pour N cellules est
:
C - 1 C
? x ? ? ? x ?
j j
? ? exp ? - ? ?
f x B B
( )
x=
?=
j 1
N
C
?
?
??
? B ? ? ? ? ?
(ÉÉ ? 49
En insérant les équations (ÉÉ ? 48 et
(ÉÉ ? 49 dans l'équation (ÉÉ ?44 nous
obtenons:
N 8
Pfa = ??
j=1 0
C - 1 C
C ? x C
? ? ? x ? ?
j
? ? . exp 1 á ? j
? - ? +
? ? ? ? ? dx ( ÉÉ ? 5
0
i
B ? B N
? ? ?
? ? ? ? B ? ?
C
? x ? j
On remplaçons y ?
= nous obtenons:
i B
?
? ?
? - ?
exp ? ?
? ?
áC ? ? y
N ?
? ? dy (ÉÉ?5 1
i i
?
N 8
Pfa = ??
j=1 0
1+
T x Pfa N
- 1 / 1
( ) (
= ? -
?
N?
)x C ? (ÉÉ?5 3 j ?= j
1 ?
1/ C
Ce qui donne:
- N
Pfa
= ? + á C ?
? 1? (ÉÉ?5 2
? N?
L'équation (ÉÉ ? 5 2 indique que
l'algorithme est en effet CFAR, puisque la probabilité de fausse alarme
est indépendante de B. On remplaçant l'équation (
ÉÉ ? 5 2 dans l'équation ( ÉÉ ?43 , on
obtient le seuil dans une expression simple.
L'analyse précédente suppose un détecteur
linéaire où la variable aléatoire x est
distribuée avec une distribution Weibull pour un paramètre de
forme C. Par contre pour un détecteur quadratique la variable
aléatoire 2
y = x est aussi Weibull, avec un
paramètre de forme égale C/2. Le seuil deviendra alors
[11]:
T y Pfa N
- 1 / 1
( ) (
= ? -
?
?
N?
) y C / 2 ? (ÉÉ?54
j
?=
j1?
2/ C
Quand le paramètre de forme C est connu, le seuil est
basé sur l'estimation du paramètre d'échelle, comme dans
l'équation (ÉÉ ? 43 . La probabilité de
détection sera par conséquent :
8
Pd
|
=
|
? (
P CUT
0
|
>? á B f(B)dB
(ÉÉ ? 5 5 B
|
Où f? est la PDF du ML, donné
par :
(B)
B
N
? N ?
f y
B C
( ) = ?? ??
B
|
C N y C ?
( ) ?
. 1
- exp ? - .
y C N ? C
N - 1 ! ? B ?
|
(ÉÉ?5 6
|
La probabilité de CUT supérieure à
un seuil T est donnée par :
8
P(CUT T f CUT ( y )
dy
> = ? 0
|
(ÉÉ?5 7
|
Nous supposerons une cible fluctuante avec une PDF Rayleigh, et
une puissance moyenne de 2
Bt . Le clutter dans la CUT seront
rapprochés par une PDF Rayleigh avec la même puissance moyenne
comme celle du clutter Weibull dans les cellules de
références.
La puissance moyenne du clutter 2
BC sera reliée avec le
paramètre d'échelle B :
2 ?
BC B
2 2
= ? + C
?? 1 ?? (ÉÉ?58
Du fait que la cible et le clutter dans la CUT sont
Rayleigh distribué, la PDF de la CUT sera aussi
distribué en Rayleigh.
? ?
? 2 ?
y - y
f y
( ) = exp ? ? ( ÉÉ ? 5 9
CUT2 ? ? ? + ? ?
B 2 2 2 2
2
? +
1 B t t
?? ?? + B
? ?? 1 ?? + B ?
C ?C ?
On défini le SCR par:
(ÉÉ ? 60
SCR t
=
B 2 ? +
?? 1 C ??
B 2
2 ?
En remplaçant l'équation (ÉÉ ? 5 9
dans l'équation (ÉÉ ? 57, nous obtiendrons :
2
? ?
? ? ?
? - B ?
? ?? ??
á
P CUT B
? > ? exp ? ?
?? á ?? = ( ÉÉ ? 6 1
? ( ) ?
2 ? ?
2 + ? +
? B SCR
1 1
?? ??
?C?
Aussi en remplaçant l'équation (ÉÉ ?
5 6 et (ÉÉ ?6 1 dans l'équation (ÉÉ ? 5 5
nous trouverons Pd :
Pd=
? ?
8 ? ( ) 2 ? N CN C
1
-
? á . y ? N ? C y
. ? - N y
. ?
? exp ? ? . ? ?
( ) ( )
?? ?? exp dy ( ÉÉ ? 62
C C
? ? ? - ? ?
0 B SCR
2 + ? + 2 B N 1 ! B
1 1
? ?? ?? ?
? C ?
Substituer
C
N y
.
z = ( ÉÉ ? 63
B C
Nous obtenons le résultat pour la probabilité de
détection quand SCR>>1 :
SCR
? 8 ?
1 - 1
Pd
z N
= ( ) (
? exp ?
N - 1 ! ?
0 1 +
? ?
?
2 2 / C ?
(ÉÉ?64
? á ? z ? ?? - z dz
?
?? N
? ?
) ? + 2
? ? 1 ?? ?
C ?
Pour le cas spécial de clutter Rayleigh (C=2), cet
intégral est résolu explicitement, en le réduisant au
résultat connu :
- N
2
? á ?
Pd = + 1
? 1 ? ( ÉÉ ?
65
N SCR
(
? + ?
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
L'équation (ÉÉ ?64 est une expression
approximative, parce qu'en dépit du fait que le clutter dans les
cellules de référence suit une distribution Weibull, la
CUT est supposée suivre une distribution Rayleigh (avec la
même puissance moyenne). Pour vérifier l'exactitude de cette
approximation, nous comparons la Pd qui utilise l'équation
(ÉÉ ?64 avec la simulation Monte- Carlo dans laquelle la
CUT contient un clutter Weibull (et une cible Rayleigh). Les
résultats sont donnés dans la figure II.3.
Pd
Figure II.3- La probabilité de détection
en fonction de SCR. Pfa=10-5 ; C=1; N=16.
Cette courbe est une approximation théorique dans laquelle
la cellule sous test est supposée contenir une cible plus un bruit de
Rayleigh. Les points représentent des résultats de Monte- Carlo
dans lesquels la CUT contient la cible plus le bruit de distribution
Weibull correcte. Chaque point individuel est obtenu à partir de 1000
itérations de monte-carlo. Pour des faibles SCR nous cherchons
que la Pd réelle soit quelque peu plus élevée que
celle prédite par
l'équation (ÉÉ ?64 .
2)- ML-CFAR avec un paramètre de forme C inconnu
:
Quand le paramètre d'échelle et le paramètre
de forme sont inconnus, ils ont besoin d'être estimé
simultanément à partir des cellules de référence.
Le seuil adaptatif sera basé sur
? ?
|
? ?
|
les valeurs estimées
|
B etC. Dans cette section nous dériverons les
valeurs estimé
|
BetC, qui
|
assure que le seuil décrit par l'équation
(ÉÉ ?3 5 ,est en effet un détecteur CFAR, puis nous
discuterons la relation entre le coefficient a et la probabilité de
fausse alarme Pfa.
· L'estimateur du paramètre de forme
C et paramètre d'échelle B :
Pour obtenir l'estimateur ML, nous dérivons le
logarithme de la PDF commune f(x) des N cellules de
références, par rapport aux paramètres B et
C, ensuite on met la dérivée à zéro.
L'ensemble d'équations résultant, peut être résolu
répétitivement pour obtenir l'estimateur ML de B et
C.
Supposons l'indépendance entre les cellules de
références, la PDF commune est donnée par :
N ? C
N ? x ?
( ) 1 exp
? C -
f x ? ?
= ?
?= ? x C j
?? ?? ( ÉÉ ? 66
C B
j
?? ?? - C
B j 1 ? ? ? ? ? ?
N
N
Pour laquelle nous obtenons :
1
ln ( ) ln . ln ( 1) ln
f x N C N C B C x
= - + - -
? ?
j C xj (ÉÉ ? 67
N - =
C
1 1
B j
f x ?= ?
N
? ln ( ) NC C?x?
j
= - + ? (ÉÉ?68
? B B B B
j 1 ? ?
C
N N
? ? = ? = B
ln ( )
f x N ? x ? ? x ?
N B x
ln ln ln
(ÉÉ ? 69
j j
= - + - ? ? ? ?
j
? C C 1 1 ? B
j j ? ??
On posant :
0
?
N j = 1
? ln ( ) =
f x
?B
Nous obtenons :
C x ?
j ? ( ÉÉ ? 70
B ?
De même pour l'équation (ÉÉ ? 69 ,
nous utilisons l'équation (ÉÉ ? 70 :
j j N
1
?
=
? xC
j
?
C
(ÉÉ ? 7 1
j 1
L'équation (ÉÉ ?7 1 peut être
résolu itérativement pour obtenir C qui sera
utilisé alors dans
?
l'équation (ÉÉ ? 70 pour
obtenirB.
Pour justifier le choix du seuil comme décrit par
l'équation (ÉÉ ?3 5 , nous notons en premier
que quand B et C sont connus exactement dans l'équation
(ÉÉ ? 47, la probabilité de fausse alarme est
décrite par:
C
? ?
= - ? T ?
Pfa exp ? ?? ?? ? ( ÉÉ ? 72
? ? B ? ?
Où :
T B Pfa
= - ln
(
1/C
(ÉÉ?73
Par contre lorsque B et C ne sont pas exactement connus, et
sont remplacés par leurs valeurs estimées qui ne sont pas sans
erreurs; le seuil donné présente une plus grande Pfa qui
est prédit par l'équation (ÉÉ ? 72 . Pour compenser
cela, nous remplaçons (-ln Pfa) par un paramètre a,
lequel peut être vérifié pour déterminer la
Pfa désirée. Le seuil est par conséquent
présenté par :
T B 1 / C
= .á(ÉÉ-74
? ?
Pour un grand nombre de cellules de référence
N, et une Pfa relativement élevée, a est
légèrement plus élevée que (-lnpfa).
Une étude dans la référence [9] sur les
propriétés des détecteurs CFAR, justifie dans l'appendice
À l'approche heuristique qui a mené à l'équation
(ÉÉ ?74;
La technique de simulation donne des résultats entre le
facteur a et Pfa pour deux valeurs de N (16 cellules et 32 cellules).
Ces résultats sont tracés dans la figure 2.
Pfa
Figure II.4- Le facteur u en fonction de
Pfa.
Nous avons aussi ajouté la courbe de (-ln
Pfa); pour laquelle ci converge quand N tend vers l'infini.
Dans La figure II.4, chaque point sur la courbe qui correspond à
N=32 a été obtenu à partir de 100.000
itérations et chaque point sur la courbe N=16 a
été obtenu à partir de 50.000 itérations. Les
courbes sont obtenues en utilisant l'interpolation linéaire entre les
points, sans lissage [11].
II.6. CONCLUSION :
Dans ce chapitre, nous avons définit la distribution
Weibull qui représente les clutter de mer à partir de la fonction
densité de probabilité PDF. Cette PDF a été
développé pour obtenir une fonction des probabilités de
fausse alarme Pfa, la probabilité de détection Pd et le
seuil de détection T pour les détecteurs CA-CFAR, OS-CFAR et
ML-CFAR. La fonction Pfa correspond généralement
à un paramètre de forme C qui varie et cette variation permet de
faire l'analyse pour deux cas, le premier concerne le cas où le
paramètre de forme C est connu et l'autre, le cas où le
paramètre de forme C est inconnu (estimé). L'analyse
utilisée dans ce chapitre a permis de trouver les différentes
formules du seuil de détection afin de permettre la simulation de la
détection pour les différents types de détecteurs
présentés précédemment.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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|
|
|
III.1. INTRODUCTION :
Dans ce qui précède nous avons fait des analyses
complètes sur les performances des détecteurs CA-CFAR, OS-CFAR et
ML-CFAR. Nous avons traité des problèmes de la détection
dans un environnement où le clutter est un clutter de mer avec une
distribution Weibull et un paramètre de forme C proposé
connu à priori et inconnu.
Ce chapitre présente des applications pour ce genre de
systèmes, plusieurs tests ont été effectués et les
résultats trouvés sont présentés ici, ainsi que
leur interprétation afin d'établir une comparaison pour chaque
détecteur dans chaque situation.
III.2. SIMULATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS
:
Dans ce travail, nous avons supposé que le signal utile
suit une loi Weibull, aussi le bruit de fond est représentée par
un ensemble de N échantillons qui sont statistiquement
indépendants et identiquement distribués (IID) (clutter
homogène).
III.2.1. Détecteur CA-CFAR :
Ici nous présentons la variation de la probabilité
de détection Pd pour un détecteur CACFAR en fonction du
SCR. L'équation (II.5 ) montre clairement le lien
entre la densité de
puissance du clutter SCR et la probabilité de
fausse alarme Pfa qui varie en fonction du nombre de cellules N, le
facteur multiplicatif T et le paramètre de forme C. en revanche
la probabilité de détection Pd est une fonction du SCR,
N, T et C.
1) Le paramètre de forme C connu
:
Pour un paramètre de forme C connu, on fait
varier chaque fois le paramètre de forme C, la probabilité de
fausse alarme Pfa et le nombre de cellules N.
La relation (II.8 ) est programmée en MATLAB,
afin d'estimer les valeurs de T qui sont
résumés dans les tableaux suivants, pour des
valeurs différentes de C= 1, C=2 et C=3.
paramètre
|
cellules
|
T
|
C=1
|
N
|
Pfa= 10-2
|
Pfa= 10-4
|
Pfa= 10-6
|
8
|
2.7257
|
21.0395
|
96.1918
|
12
|
1.4224
|
8.6627
|
30 .3 904
|
16
|
0.9455
|
5. 1486
|
15.9857
|
24
|
0.5593
|
2.7355
|
7.5715
|
Tableau III.1- Valeurs de T pour différentes
valeurs de la Pfa dans le cas du CA-CFAR (C=1).
paramètre
|
cellules
|
T
|
C=2
|
N
|
Pfa= 10-2
|
Pfa= 10-4
|
Pfa= 10-6
|
8
|
0.7783
|
2. 1623
|
4.6234
|
12
|
0.4678
|
1.1544
|
2.1623
|
16
|
0.3335
|
0.7783
|
1.3714
|
24
|
0.2115
|
0.4678
|
0.7783
|
Tableau III. 2- Valeurs de T pour différentes
valeurs de la Pfa dans le cas du CA-CFAR (C=2).
paramètre
|
cellules
|
T
|
C=3
|
N
|
Pfa= 10-2
|
Pfa= 10-4
|
Pfa= 10-6
|
8
|
0.4622
|
0.9135
|
1.5 161
|
12
|
0.2889
|
0.5276
|
0.8016
|
16
|
0.2 100
|
0.3694
|
0.5389
|
24
|
0. 1357
|
0.2304
|
0.3234
|
Tableau III. 3- Valeurs de T pour différentes
valeurs de Pfa dans le cas du CA-CFAR (C=3).
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
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|
|
Dans les figures III. 1, III.2 et III.3, nous
présentons les variations de la probabilité de détection
Pd en fonction du SCR pour le détecteur CA-CFAR. Ces
figures sont obtenues pour une valeur de Pfa égale 1
0-2.
Figure III.1- La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour C=1 et
Pfa=10-2.
Figure III.2- La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour C=2 et
Pfa=10-2.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Figure III.3- La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour C=3 et
Pfa=10-2.
Il est clair que l'augmentation de N engendre une augmentation
de la probabilité de détection. Nous constatons que la
performance du système s'améliore avec l'augmentation de N et du
SCR.
Les figures III.4, III.5 et III.6 illustrent la
probabilité de détection en fonction du SCR pour une valeur de
Pfa égale 1 0-4.
Figure III.4- La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour C=1 et
Pfa=10-4.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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|
|
Figure III.5- La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour C=2 et
Pfa=10-4.
Figure III.6- La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour C=3 et
Pfa=10-4.
Afin de mieux voir l'effet de la probabilité de fausse
alarme, nous avons tracé les figures III.7, III.8 et III.9 qui montrent
la variation de Pd en fonction du SCR pour une valeur de Pfa
égale 10-6.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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|
|
Figure III.7- La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour C=1 et
Pfa=10-6.
Figure III.8- La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour C=2 et
Pfa=10-6.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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Figure III.9- La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour C=3 et
Pfa=10-6.
Dans la figure III. 10, nous présentons la variation de
la probabilité de détection Pd en fonction du
SCR pour une Pfa égale 1 0-5 et un nombre
de cellules égale à 16, en faisant varier le paramètre de
forme C.
Figure III.10- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour
N=16 et Pfa=10-5.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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|
Nous constatons que la probabilité de détection
augmente lorsque le SCR et le paramètre de forme C
augmentent. Nous remarquons aussi dans le cas C= 1 et 1.5 que la
Pd reste nulle pour des valeurs positives du SCR
jusqu'à une valeur du SCR égale 4 et 12 dB
respectivement, et pour C égale 2.5 et 3 la Pd
représente une valeur positive pour un SCR nul, ce qui veut
dire que le système n'est pas fiable, du fait qu'il ignore l'information
pour des valeurs remarquables du SCR. Dans le cas de C= 2 le
graphe commence par l'origine, et s'accroît avec l'augmentation du
SCR, ce qui veut dire que le système est plus fiable
comparé aux autre cas.
A partir de ces résultats, nous pouvons dire que
l'augmentation du paramètre de forme C peut influencer la
fiabilité du système.
La figure III. 11 illustre la variation de la
probabilité de détection en fonction du SCR en variant
la probabilité de fausse alarme Pfa dans le cas où le
paramètre de forme C est égale à 2 et le nombre
de cellules est égale 16.
Figure III.11- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur CA-CFAR pour
N=16 et C=2.
Nous observons toujours que la probabilité de
détection augmente lorsque le SCR augmente, aussi la
probabilité de détection Pd augmente lorsque la
probabilité de fausse alarme Pfa augmente.
Pour une Pfa égale 1 0-6, la
probabilité reste nulle pour des valeurs positives du SCR
jusqu'à une valeur précise. Par contre pour une Pfa
égale à 1 0-2 et 1 0-4, la Pd
représente une valeur
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
positive pour un SCR nul, ce qui veut dire que le
système n'est pas fiable, du fait qu'il ignore l'information pour des
valeurs remarquables du SCR. Pour une Pfa égale
à 10-5 , le graphe commence par l'origine, et s'accroît
avec l'augmentation du SCR, ce qui veut dire que le système est
fiable. Donc nous pouvons dire que l'augmentation de la probabilité de
fausse alarme peut influencer la fiabilité du système.
2)-L'estimateur "Optimal Weibull":
Nous présentons, dans ce qui suit, les résultats
obtenue pour le cas d'un détecteur OWCFAR. Nous présentons la
variation de la probabilité de détection en fonction du
SCR, en fait varier le nombre de cellules N, la probabilité de
fausse alarme Pfa et le paramètre de forme C. Les
tableaux ci-dessous représentent la relation entre le facteur T, la
probabilité de fausse alarme, le nombre des cellules et le
paramètre de forme de Weibull.
paramètre
|
cellules
|
Tow
|
C=1
|
N
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
19.3830
|
149.6142
|
684.0304
|
12
|
15.7562
|
95.9558
|
336.6320
|
16
|
14.2383
|
77.5320
|
240.7252
|
24
|
12.8863
|
63.0248
|
174.4470
|
Tableau III. 4- Valeurs de T pour différentes
valeurs de Pfa pour le cas du OW-CFAR (C=1).
paramètre
|
cellules
|
Tow
|
C=2
|
N
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
6.2262
|
17.2982
|
36.9873
|
12
|
5.6136
|
13.8532
|
25.9473
|
16
|
5.3363
|
12.4525
|
21.9420
|
24
|
5.0767
|
11.2272
|
18.6787
|
Tableau III. 5- Valeurs de T pour différentes
valeurs de Pfa dans le cas du OW-CFAR (C=2).
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
paramètre
|
cellules
|
Tow
|
C=3
|
N
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
3.7490
|
7.4092
|
12.2971
|
12
|
3.4989
|
6.3895
|
9.7087
|
16
|
3.3827
|
5.9512
|
8.6820
|
24
|
3.2721
|
5.5541
|
7.7983
|
Tableau III. 6- Valeurs de T pour différentes
valeurs de Pfa dans le cas du OW-CFAR (C=3).
Les figures III. 12, III. 13 et III. 14 représentent la
variation de la probabilité de détection Pd en fonction
du SCR, le nombre de cellules N et le paramètre de forme
C pour un détecteur OW-CFAR. Ces résultats sont obtenus
lorsque la probabilité de fausse alarme désirée est
égale
à 10-4.
Figure III.12- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OW-CFAR pour
C=1 et Pfa=10-4.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Figure III.13- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OW-CFAR pour
C=2 et Pfa=10-4.
Figure III.14- La probabilité de détection
en fonction du SCR
Cas du détecteur OW-CFAR pour C=3 et
Pfa=10-4.
On remarque que l'augmentation de C engendre une
augmentation de la probabilité de détection, aussi il est clair
que la performance du système s'améliore avec l'augmentation de N
et duSCR.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
La figure III. 15, représente la variation de la
Pd en fonction du SCR pour différentes valeurs de C.
Figure III.15- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OW-CFAR pour
N=16 et Pfa=10-5.
On remarque d'après cette figure que lorsque le
paramètre de forme C est compris entre 1.5 et 2, la variation de Pd
est meilleure par apport autre cas de C. La valeur optimale de C est
égale à 2.
Dans la figure III. 16, les performances du CA-CFAR, en fonction
du SCR et du nombre de cellules N, sont représentées.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Figure III.16- La probabilité de détection
en fonction du SCR
Cas du détecteur OW-CFAR pour N=16 et
C=2.
Pour une probabilité de fausse alarme à
égale 1 0-5 , le détecteur représente la meilleure
performance. Cette amélioration est plus accentuée entre 0
dB et 35 dB suivie d'une faible variation qui devient presque
constante au environ de 40 dB.
La figure III. 17 illustre une comparaison entre les
détecteurs CA-CFAR et OW-CFAR.
Figure III.17- La probabilité de
détection en fonction du SCR Comparaison entre les détecteurs
CA-CFAR et OW-CFAR.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Nous remarquons que les deux détecteurs ont la
même forme de variation de probabilité de détection en
fonction du SCR. On peut dire alors que le OW-CFAR donne une bonne
estimation des paramètres.
III.2.2. Détecteur OS-CFAR :
D'après l'équation de la probabilité de
fausse alarme (ÉÉ ? 28 , nous remarquons que
cette dernière est une fonction du nombre de cellules N,
du facteur multiplicatif a, du paramètre de forme C et de
l'échantillon K.
1) Le paramètre de forme C connu
:
Dans cette section, nous présentons la variation de la
probabilité de détection Pd pour un détecteur
OS-CFAR en fonction du SCR. L'équation de la probabilité
de fausse alarme (ÉÉ ? 28 a été programmée
d'où l'obtention des tableaux suivants :
Paramètre
|
cellules
|
échantillon
|
T
|
C=1
|
N
|
K
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
6
|
34.4527
|
352.5047
|
2180.6
|
12
|
8
|
23.6435
|
173.4714
|
736.9
|
16
|
12
|
19.5815
|
122.7708
|
439.1
|
24
|
18
|
16.2038
|
87.2507
|
265.5
|
Tableau III.7- Valeurs de T pour différentes
valeurs de Pfa Cas du OS-CFAR (C=1).
Paramètre
|
cellules
|
échantillon
|
T
|
C=2
|
N
|
K
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
6
|
5.8697
|
18.7752
|
46.6973
|
12
|
8
|
4.8625
|
13.1709
|
27.1452
|
16
|
12
|
4.4251
|
11.0802
|
20.9542
|
24
|
18
|
4.0254
|
9.3409
|
16.2933
|
Tableau III.8- Valeurs de T pour différentes
valeurs de Pfa Cas du OS-CFAR (C=2).
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
paramètre
|
cellules
|
échantillon
|
T
|
C=3
|
N
|
K
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
6
|
3.2540
|
7.0641
|
12.9677
|
12
|
8
|
2.8702
|
5.5772
|
9.0323
|
16
|
12
|
2.6954
|
4.9701
|
7.6006
|
24
|
18
|
2.5305
|
4.4353
|
6.4270
|
Tableau III.9- Valeurs de T pour différentes
valeurs de Pfa Cas du OS-CFAR (C=3).
Les figures III. 18, III. 19 et III.20 représentent la
variation de la probabilité de détection Pd en fonction
du SCR, le nombre de cellules N et le paramètre de forme
C pour une probabilité de fausse alarme égale
10-4.
Figure III.18- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR pour
C=1 et Pfa=10-4.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Figure III.19- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR pour
C=2 et Pfa=10-4.
Figure III.20- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR pour
C=3 et Pfa=10-4.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
La figure III.2 1 représente la variation de la
probabilité de détection Pd en fonction du SCR
pour un nombre de cellules égale 16, et une Pfa égale
10-5 en variant le paramètre de forme C.
Figure III.21- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR pour
N=16 et Pfa=10-5.
On constate d'après cette figure que la
probabilité de détection Pd s'améliore avec
l'augmentation du paramètre de forme C. Pour une valeur de C
égale à 2, le système est plus fiable comparé aux
autre cas, le graphe dans ce cas commence par l'origine, et s'accroît
avec l'augmentation du SCR.
Dans la figure III.22, nous illustrons la variation de la
probabilité de détection en fonction du SCR en faisant
varier cette fois la probabilité de fausse alarme Pfa dans le
cas où le paramètre de forme C est égale 2 et le
nombre de cellules égale 16.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Figure III.22- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR pour
N=16 et C=2.
2) Le paramètre de forme C inconnu
:
Dans le chapitre précédent, nous avons vu que
Weber Haykin a montré que quand le paramètre de forme C
est inconnu, l'algorithme OS-CFAR peut être obtenu en utilisant deux
échantillons d'ordre Zi et Zj.
Dans ce travail on pose i égale à 2, 2, 3 et 4 pour
j égale N qui sont 8, 12, 16 et 24 respectivement. On note que ce choix
de i et j cause une perte CFAR (CFAR loss) minimale. Le tableau
ci-dessous représente les valeurs du facteurá
i qui sera remplacé dans l'estimateur
de C.
cellules
|
échantillon
|
échantillon
|
á i
|
N
|
i
|
j
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
2
|
8
|
67.34
|
740.8
|
7476
|
12
|
2
|
12
|
103.4
|
1137.4
|
11478
|
16
|
3
|
16
|
54.53
|
307.7
|
1483
|
24
|
4
|
24
|
48.58
|
202.2
|
688
|
Tableau II.10- Valeurs de
ái pour différentes valeurs
de Pfa dans le cas du OS-CFAR.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Les courbes des figures III.23, III.24 et III.25
représentent la variation de la probabilité de détection
en fonction du SCR et du nombre de cellules N pour une Pfa
égale 1 0-4.
Figure III.23- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR.
C estimé pour C=1 et
Pfa=10-4.
Figure III.24- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR.
C estimé pour C=2 et
Pfa=10-4.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Figure III.25- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR .
C estimé pour C=3 et
Pfa=10-4.
La figure III.26 illustre la variation de la probabilité
de détection en fonction du SCR en variant le paramètre
de forme C.
Figure III.26- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR pour
N=16 et Pfa=10-5.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Nous avons choisi le nombre de cellules N égale
à 16 et les deux échantillons i et j de l'estimateur de
«Dubey », tel que i égale 3 et j égale 16, du
fait que cet estimateur présente un minimum de perte (CFAR
loss) d'environ 9.4 dB. Dans ce cas la déviation de
l'estimation de C est égale 0.49, ce qui est représenté
par une grande différence entre les courbes obtenues dans le cas connu
et inconnu.
Selon [10], il a été conclue que lorsque
l'incertitude du paramètre de forme est 1.5»C»2, il est
meilleur de supposer C= 1.5 au lieu de l'estimé, par contre si
1»C»2, il sera meilleur d'estimer le C.
La figure III.27 représente la variation de la
probabilité de détection en fonction du SCR pour
différentes valeurs de la probabilité de fausse alarme.
Figure III.27- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR pour
N=16 et C=2.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Figure III.28- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur OS-CFAR dans le
cas C connu et inconnu. N=16, Pfa=10-5 et
C=2.
La figure III.28 représente une comparaison entre la
variation de la probabilité de détection en fonction du
SCR quand le paramètre de forme est connu et inconnu.
La figure montre clairement la différence entre les
deux cas. Pour un SCR égale 0.5 la perte est égale
à environ 10 dB dans le cas où i=3, j=16 et N=16 pour
une probabilité de fausse alarme égale 1 0-5. Nous
notons que la perte de CFAR (CFAR loss) augmente lorsque le
paramètre i augmente et le paramètre j diminue.
On peut conclure que les valeurs estimées de C causent une
dégradation de la probabilité de détection.
III.2.3. Détecteur ML-CFAR :
Dans cette partie, nous présentons la variation de la
probabilité de détection Pd pour le détecteur
ML-CFAR en fonction du SCR dans le cas où le paramètre
de forme C est soit connue soit inconnu (estimé).
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
1) Le paramètre de forme C connu
:
Les tableaux ci-dessous représentent les valeurs du
facteurá pour différentes valeurs de la Pfa, du nombre
N et du paramètre de forme C pour les deux cas
où C est connu et inconnu:
Paramètre
|
cellules
|
á
|
C=1
|
N
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
6.2262
|
17.2982
|
36.9873
|
12
|
5.6136
|
13.8532
|
25.9473
|
16
|
5.3363
|
12.4525
|
21.9420
|
24
|
5.0767
|
11.2272
|
18.6787
|
Tableau II.11- Valeurs de a pour différentes
valeurs de Pfa dans le cas du ML-CFAR (C=1).
paramètre
|
cellules
|
á
|
C=2
|
N
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
2.4952
|
4.1591
|
6.0817
|
12
|
2.3693
|
3.7220
|
5.0939
|
16
|
2.3101
|
3.5288
|
4.6842
|
24
|
2.2531
|
3.3507
|
4.3219
|
Tableau II.12- Valeurs de a pour différentes
valeurs de Pfa dans le cas du ML-CFAR (C=2).
paramètre
|
Cellules
|
á
|
C=3
|
N
|
Pfa=10-2
|
Pfa=10-4
|
Pfa=10-6
|
8
|
1.8397
|
2.5862
|
3.3318
|
12
|
1.7772
|
2.4017
|
2.9605
|
16
|
1.7475
|
2.3178
|
2.7996
|
24
|
1.7187
|
2.2392
|
2.6533
|
Tableau II.13- Valeurs de a pour différentes
valeurs de Pfa dans le cas du ML-CFAR (C=3).
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Dans les figures III.29, III.30 et III.31, nous traçons
les variations de la probabilité de détection Pd en
fonction du SCR pour le détecteur ML-CFAR. Ces figures sont
obtenues pour une valeur de Pfa égale 1 0-4.
Figure III.29- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur ML-CFAR pour
C=1 et Pfa=10-4.
Figure III.30 La probabilité de détection
en fonction du SCR Cas du détecteur ML-CFAR pour C=2 et
Pfa=10-4.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Figure III.31- La probabilité de détection
en fonction du SCR
Cas du détecteur ML-CFAR pour C=3 et
Pfa=10-4.
Dans la figure III.32, nous présentons la variation de
la probabilité de détection Pd en fonction du
SCR pour une Pfa égale 1 0-5 et un nombre
de cellules égale 16, pour différentes valeurs du
paramètre de forme C.
Figure III.32- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur ML-CFAR pour
N=16 et Pfa=10-5.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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|
Nous remarquons que dans le cas C=0.8, 1.2 et 1.6 la
Pd reste nulle pour des valeurs positives du SCR
jusqu'à une valeur du SCR égale à 20, 8.5 et 4
dB respectivement, ce qui veut dire que le système n'est pas
fiable, du fait qu'il ignore l'information pour des valeurs remarquables du
SCR. Dans le cas où C= 2 le graphe commence par
l'origine, et s'accroît avec l'augmentation du SCR, ce que veut
dire que le système est plus fiable comparé aux autre cas.
La figure III.33 illustre la variation de la
probabilité de détection en fonction du SCR avec
variation de la Pfa dans le cas où le paramètre de forme
C égale 2 et le nombre de cellules égale 16.
Figure III.33- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur ML-CFAR pour
N=16 et C=2.
Pour une Pfa égale 1 0-6, la
probabilité reste nulle pour des valeurs positives du SCR
jusqu'à une valeur précise. Par contre pour une Pfa
égale 1 0-2 et 1 0-4, la Pd
présente une valeur positive d'environs 0.1 et 3.10-4
respectivement pour un SCR nul. Ce qui veut dire que le système
n'est pas fiable, du fait qu'il ignore l'information pour des valeurs
remarquables du SCR. Dans le cas où
Pfa=10-5, le graphe commence par l'origine, et
s'accroît avec l'augmentation du SCR, ce que veut dire que le
système est plus fiable comparé aux autre cas.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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|
2) Le paramètre de forme C inconnu
:
Quand le paramètre d'échelle B et le
paramètre de forme C sont inconnus, il est nécessaire de
les estimés simultanément.
Dans la figure III.34, nous présentons les variations
de la probabilité de détection en fonction du SCR pour
un détecteur ML-CFAR, pour différentes valeurs de C, les
paramètres B et C sont estimés à l'aide
d'un estimateur du Maximum de vraisemblance.
Figure III.34- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur ML-CFAR pour
N=16 et Pfa=10-4.
La figure III.35 illustre la variation de la probabilité
de détection en fonction du SCR et la probabilité de
fausse alarme Pfa.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
|
|
|
Figure III.35- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur ML-CFAR pour
N=16 et C=2.
La figure III.36 présente une comparaison entre le cas
de C connu et le cas de C inconnu. Il est remarquable d'après cette
figure et la figure III.28 que la perte entre les deux courbes est plus petite
par rapport à la perte obtenue dans le cas du détecteur
OS-CFAR.
Les résultats de la simulation indiquent que l'estimateur
du Maximum de vraisemblance donne de meilleurs résultats que
l'estimateur de Web er-Haykin.
Figure III.36- La probabilité de
détection en fonction du SCR Cas du détecteur ML-CFAR pour
N=16 , C=2 et Pfa=10-4.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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Figure III.37- La probabilité de détection
en fonction du SCR
Cas des détecteur CA,OS et ML-CFAR pour N=16 ,
C=2 et Pfa=10-4.
La figure III.3 7 illustre une comparaison entre les
détecteurs CA-CFAR, OS-CFAR et ML-CFAR. Il est remarquable
d'après cette figure que le ML-CFAR présente une
amélioration de la performance par rapport aux autres détecteurs,
CA-CFAR et OS-CFAR.
III.3. CONCLUSION :
Dans ce chapitre, nous avons présenté tous les
résultats obtenus en utilisant la simulation de Monté Carlo. Nous
avons étudié les détecteurs CA-CFAR, OS-CFAR et ML-CFAR
dans un environnement qui présente un clutter homogène en
utilisant l'approche qui considère les échos radars qui
proviennent de réflexions indépendantes et identiques.
Le modèle utilisé est le modèle de
Weibull, ce modèle convient à modéliser les clutters de
mer dans lesquels le paramètre de forme C se propose d'être connu
ou parfois inconnu. Dans ce dernier cas, plusieurs méthodes peuvent
être utilisés pour estimer la valeur de C. Pour le MLCFAR,
l'estimateur du Maximum de vraisemblance (Maximum-likelihood) a montré
une amélioration de la performance par rapport à l'estimateur
Weber-Haykin. La caractéristique principale de l'estimateur du
Maximum-likelihood, est qu'il utilise toutes ces cellules pour cela
l'algorithme présente une perte CFAR inférieure et la
déviation entre les valeurs réelles et les valeurs estimés
est plus petite.
D'autre part, tous les détecteurs présentent une
meilleure performance pour une Pfa égale 1 0-5 et un
paramètre de forme C égale 2 représentant la
distribution de Rayleigh.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
|
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|
|
CONCLUSION :
Dans la détection CFAR, plusieurs méthodes
adaptatives ont été adoptées afin de déterminer le
seuil qui permet de perfectionner les systèmes de détection.
Ce travail propose d'étudier et de traiter le
problème de la détection CFAR dans un clutter de mer
représenté par une distribution Weibull. Pour cela nous avons
choisi d'utiliser plusieurs types de détecteurs, le CA, l'OS et le
ML-CFAR, afin de déterminer la performance de chacun d'entre eux dans
différentes situations. Ces situations sont été
présentées suivant la variation du nombre de cellules, la
variation de la Pfa et la variation du paramètre de forme C.
Dans le but de déterminer le meilleur des
différents types de détecteurs, une comparaison a
été effectuée pour plusieurs paramètres par
simulation suivant la méthode de Monte-Carlo.
Cette étude nous a permis en premier lieu de constater
que le modèle de distribution Weibull qui est le plus adapté pour
la représentation du clutter de mer, est un modèle
général par rapport aux autres modèles car chaque
changement effectué dans le paramètre de forme C
représente un autre modèle, par exemple: le modèle de
Rayleigh, Gamma, K distribué etc....
Aussi le paramètre de forme C peut présenter
deux situations différentes suivant que C est connu ou inconnu. Dans le
second cas ce paramètre peut être estimer suivant plusieurs
méthodes. Pour le ML-CFAR, l'estimateur du Maximum de vraisemblance
(Maximumlikelihood) a montré une amélioration de la performance
par rapport à l'estimateur WeberHaykin. La caractéristique
principale de l'estimateur du Maximum-likelihood, est qu'il utilise toutes ces
cellules pour cela l'algorithme présente une perte CFAR
inférieure et la déviation entre les valeurs réelles et
les valeurs estimés est plus petite.
D'une façon générale, Malgré qu'il
a été trouvé que le meilleur détecteur est le
ML-CFAR, tous les détecteurs présentent une meilleure performance
pour une Pfa égale 1 0-5 et un paramètre de
forme C égale 2 représentant la distribution de
Rayleigh.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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LISTE DES FIGURES
Figure Titre Page
I.1 Génération d'écho. 4
I.2 Azimut de la cible. 5
I.3 Onde électromagnétique. 6
I.4 Les composantes d'un système radar. 7
I.5 La densité de puissance directive. 9
I.6 Classification des systèmes RADAR. 10
I.7 Modèle de fluctuation Swerling I. 12
I.8 Modèle de fluctuation Swerling II. 12
I.9 Modèle de fluctuation Swerling III. 13
I.10 Modèle de fluctuation Swerling IV. 13
I.11 Exemples des cibles furtives. 15
I.12 Fonction densité de probabilité Weibull. 17
I.13 Les régions de décision. 20
I.14 Effet de l'augmentation de la puissance du bruit sur la
probabilité de 23
fausse alarme.
I.15 Schéma d'un détecteur CFAR. 24
I.16 Détecteurs CA, GO et SO-CFAR. 25
I.17 Détecteurs CMLD et OS-CFAR. 26
II.1 Le paramètre de forme en fonction de log
Pfa. La valeur nominale 32
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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|
Pfa=10-5et C=2.
II.2 Le détecteur ML-CFAR. 35
II.3 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Pfa=10-5 ; C=1; N=16. 41
II.4 Le facteur a en fonction de Pfa. 44
III.1 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 47
CFAR pour C= 1 et Pfa= 1 0-2.
III.2 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 47
CFAR pour C= 2 et Pfa= 1 0-2.
III.3 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 48
CFAR pour C= 3 et Pfa= 1 0-2.
III.4 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 48
CFAR pour C=1 etPfa=10-4
III.5 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 49
CFAR pour C=2 etPfa=10-4
III.6 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 49
CFAR pour C= 3 et Pfa= 1 0-4.
III.7 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 50
CFAR pour C= 1 et Pfa= 1 0-6.
III.8 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 50
CFAR pour C= 2 et Pfa= 1 0-6.
III.9 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 51
CFAR pour C= 3 et Pfa= 1 0-6.
III.10 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 51
CFAR pour N= 16 et Pfa= 10-5
III.11 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur CA 52
CFAR pour N=16 et C=2.
III.12 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OW 54
CFAR pour C=1 etPfa=10-4
III.13 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OW- 55
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ML-CFAR
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CFAR pour C= 2 et Pfa= 1 0-4.
III.14 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OW 55
CFAR pour C= 3 et Pfa= 1 0-4.
III.15 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OW 56
CFAR pour N= 16 et Pfa=
10-5.
III.16 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OW 57
CFAR pour N=16 et C=2.
III.17 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Comparaison entre les 57
détecteurs CA-CFAR et OW-CFAR.
III.18 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 59
CFAR pour C= 1 et Pfa= 1 0-4.
III.19 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 60
CFAR pour C=2 etPfa=10-4
III.20 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 60
CFAR pour C= 3 et Pfa= 1 0-4.
III.21 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 61
CFAR pour N= 16 et Pfa= 10-5.
III.22 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 62
CFAR pour N=16 et C=2.
III.23 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 63
CFAR. C estimé pour C= 1 et Pfa=
10-4.
III.24 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 63
CFAR. C estimé pour C=2 et
Pfa=10-4.
III.25 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 64
CFAR. C estimé pour C=3 et
Pfa=10-4.
III.26 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 64
CFAR pour N= 16 et Pfa= 10-5.
III.27 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 65
CFAR pour N=16 et C=2.
III.28 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur OS 66
CFAR dans le cas C connu et inconnu. N=16, Pfa=
10-5 et C=2.
MEMOIRE DEFIN D 'ETUDE LES DETECTEURS CA, OS et
ML-CFAR
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III.29 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur ML 68
CFAR pour C= 1 et Pfa= 1 0-4.
III.3 0 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur ML 68
CFAR pour C= 2 et Pfa= 1 0-4.
III.31 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur ML 69
CFAR pour C= 3 et Pfa= 1 0-4.
III.3 2 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur ML 69
CFAR pour N= 16 et Pfa= 10-5.
III.3 3 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur ML 70
CFAR pour N=16 et C=2.
III.34 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur ML 71
CFAR pour N= 16 et Pfa= 10-4.
III.3 5 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur ML 72
CFAR pourN=16et C=2
III.3 6 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas du détecteur ML 72
CFAR pourN=16, C=2 et Pfa=10-4.
III.3 7 La probabilité de détection en fonction du
SCR. Cas des détecteur CA, 73
OS et ML-CFAR pour N=16, C=2 et Pfa=10-4.
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ML-CFAR
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau Titre Page
III.1 Valeurs de T pour différentes valeurs de la
Pfa dans le cas du CA 46 CFAR (C=1).
III.2 Valeurs de T pour différentes valeurs de la
Pfa dans le cas du CA 46
CFAR (C=2).
III.3 Valeurs de T pour différentes valeurs de la
Pfa dans le cas du CA 46
CFAR (C=3).
III.4 Valeurs de T pour différentes valeurs de la
Pfa pour le cas du OW 53
CFAR (C=1).
III.5 Valeurs de T pour différentes valeurs de la
Pfa pour le cas du OW 53
CFAR (C=2).
III.6 Valeurs de T pour différentes valeurs de
Pfa pour le cas du OW-CFAR 54
(C=3).
III.7 Valeurs de T pour différentes valeurs de la Pfa
Cas du OS-CFAR (C=1). 58
III.8 Valeurs de T pour différentes valeurs de la Pfa
Cas du OS-CFAR (C=2). 58
III.9 Valeurs de T pour différentes valeurs de la Pfa
Cas du OS-CFAR (C=3). 59
III.10 pour différentes valeurs de la Pfa dans
le cas du OS-ái Valeurs de 62
CFAR.
III.11 Valeurs de a pour différentes valeurs de la
Pfa dans le cas du ML 67
CFAR (C=1).
III.12 Valeurs de a pour différentes valeurs de la
Pfa dans le cas du ML 67
CFAR (C=1).
III.13 Valeurs de a pour différentes valeurs de la
Pfa dans le cas du ML 67
CFAR (C=1).
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ML-CFAR
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REFERENCES
[1]
[2]
M. Carpentier, « Radars : Bases Modernes », MASSON,
1990, 6 iémé édition.
B. Atrouz, « Les systems radar », Ecole militaire
polytechnique.
[3] M. Barkat. « Signal detection and estimation »,
Artech house radar library, MA 02062, 2 émé
édition 2006.
[4] B. R. Mahafza, « Radars systems analysis and design
using MATLAB », COLSA Corporation, Huntsville, Alabama, ISBN 1-58488-182-8
(alk. Paper).
[5] Site web :
www.sisl.ch (Les dossiers techniques de
la Société Internationale de Sauvetage du Léman SISL,
« Le radar »
[6] A.Hadjlarbi et Bellache Eliasse, « Etude comparative
des Détecteurs CFAR et les systèmes distribuées en
présences de cibles interférentes », Mémoire
d'ingénieur, Département d'électronique, université
de M'sila, 2004
[7] A.M.S « RADAR TECHNIQUES BASICS».
[8] F. PASCAL, « Détection et Estimation en
Environnement Non Gaussien", thèse de Doctorat à
l'université de Nanterre (spécialité traitement de
signal), Décembre 2006.
[9] Y. Dong, « Distribution of X-Band High Resolution and
High Grazing Angle Sea Clutter », Commonwealth d'Australie 2006,
AR-013-708, July 2006.
[10] N. Levanon, and M. Shor, « Order statistics CFAR for
Weibull background », IEE Proc., Vol. 137, Pt.F, (3), pp.157-162, June
1990.
[11] R. Ravid, and N. Levanon, « Maximum likelihood CFAR
for Weibull background », IEE Proc. F., vol 139, N° 3, pp.256-264,
June 1992.
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ML-CFAR
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