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Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la
République de Côte d'Ivoire
Recherche Scientifique Union - Discipline - Travail
Institut de Technologies & Spécialités
Direction Générale du Trésor et de la
Comptabilité Publique
MEMOIRE DE FIN DE CYCLE
EN VUE DE L'OBTENTION DU DIPLÔME
D' INGENIEUR DES TELECOMMUNICATIONS
Thème :
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AMELIORATION DES PERFORMANCES
D'UN RESEAU INFORMATIQUE ·
CAS DU TRESOR PUBLIC
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Présenté par
N'CHO Patrice
Promotion 2006-2007
Période du stage : Juillet - Décembre 2007
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Directeur de mémoire Directeur de stage
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KOUAME Serge N'CHOBY Alexandre
Enseignant à ITES Chef du Service Réseau
Ingénieur Système Ingénieur
Informaticien
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0
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SOMMAIRE
Avant-propos 2
Introduction 4
PREMIERE PARTIE : ASPECTS METHODOLOGIQUES
Chapitre I : Présentation du cadre de travail 7
Chapitre II : Explicitation des termes et contexte de travail
12
Chapitre III : Généralités sur le
réseau informatique 15
DEUXIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE
Chapitre IV : Identification et présentation du
réseau existant 37
Chapitre V : Analyses et critiques des liaisons entre sites 43
Chapitre VI : Etude comparative des medias d'interconnexion 48
TROISIEME PARTIE : PRESENTATION DETAILLEE
DES SOLUTIONS ET MISE EN OEUVRE
Chapitre VII : Présentation détaillée des
solutions proposées 55
Chapitre VIII : Mise en oeuvre 61
Chapitre IX : Recommandations et Evaluation 66
Conclusion 69
Glossaire 70
Bibliographie 71
Webographie 72
Annexes 73
Avant propos
L'institut de Technologies Et Spécialités (ITES)
a été créé par arrêté
N°1076/METFP/DEP du 27/06/1989 en réponse à l'appel du
gouvernement ivoirien invitant les opérateurs privés à
s'intéresser aux secteurs de la formation professionnelle.
Ingénieur diplômé de l'école de
Télécommunication de Paris 13, M. Diéty Félix a
été chef du Centre Télex et Télégraphique
International (CIT-CAM). Il a également exercé à
Côte d'Ivoire Télécom au DICS en qualité de chef de
groupe de sécurité.
Pour l'année scolaire 1989-1990, les locaux de
l'établissement construits à Abobo sont ouverts avec le BEP
Electronique comme filière de formation. Viendra ensuite le BTS avec
plusieurs filières industrielles.
En 1996, ITES s'installe dans ses nouveaux locaux construits
aux II-plateaux sur 10000 m2.
A partir de 1999, compte tenu de l'envergure que prend ITES,
le Fondateur demande et obtient sa mise en disponibilité pour mieux
conduire son ambition de créer une école donnant des formations
adaptées aux besoins des entreprises et digne des structures
européennes et américaines.
En 2002, M. Diéty reçoit le prix du meilleur
promoteur de l'enseignement supérieur privé et envisage pour ITES
de devenir l'une des plus grandes écoles spécialisées dans
les filières industrielles de la sous région africaine.
ITES offre aujourd'hui trois cycles de formation :
Le cycle ingénieur (Informatique,
Télécommunications, Electronique)
Le cycle BTS (Informatique industrielle et maintenance,
Télécommunications, Electronique, Electrotechnique, NTIC,
Mécanique et automatisme industrielle, Informatique de gestion, Gestion
commerciale et Finance comptabilité).
Le cycle secondaire (BEP, BAC F2 et G2)
Après deux (2) années préparatoires
à ITES, nous y avons effectué pendant trois (3) ans notre cycle
ingénieur en télécommunications qui doit être
sanctionné d'un mémoire de fin de cycle.
Ce document a ainsi été rédigé
lors d'un stage que nous avons effectué à la Direction
Informatique de la Direction Générale du Trésor et de la
Comptabilité Publique (DGTCP) pendant 6 mois allant du 02 juillet au 31
décembre 2007 sur le sujet : « Amélioration des performances
d'un réseau informatique : cas du Trésor Public ».
INTRODUCTION
Les premiers outils de communications à distance
utilisés par les hommes fûent la fumée, du feu ou la
lumière. Ces moyens de communication antiques ont évolué
surtout dans le domaine millitaire. Ils permettaient de communiquer plus
rapidement et en se déplaçant le moins possible. Aujourd'hui, ils
ont abouti à toutes les technologies informatiques et
télécoms que nous connaissons dans le monde entier.
En côte d'Ivoire, l'avènement de l'informatique
dans les secteurs publics et privés a permis, comme partout ailleurs,
d'automatiser bons nombres de tâches. En tant que concept novateur, les
technologies de l'information et de la communication représentent
aujourd'hui un outil majeur de compétitivité et de
développement des entreprises. C'est dans cette optique que la Direction
Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique
(DGTCP), progressivement, s'est elle aussi conçue un vaste réseau
informatique. Ce système lui permet aujourd'hui d'accomplir plus
efficacement sa mission ; à savoir le recouvrement des recettes,
l'exécution des dépenses publiques, la gestion financière
et comptable des communes et des établissements publics nationaux.
Le réseau du Trésor Public est performant ;
c'est-à-dire qu'il supporte, de façon générale, le
flux de données et les applications que nous voulons y véhiculer.
Cependant, il faut lui reconnaître certaines failles. Un système
informatique n'est jamais parfait. Il y a toujours une petite
défaillance ou insuffisance quelque part, quelque chose qu'il serait
bien d'ajouter ou de retrancher, même si globalement tout semble
fonctionner normalement. En effet, l'échange de données entre
certains sites est relativement lent ou parfois même interrompu. C'est
principalement ce premier constat qui a suscité notre étude. La
tâche qui nous a été confiée consiste donc à
détecter l'origine de ces failles et faire des propositions afin de les
réparer.
D'où l'intérêt du thème
intitulé « AMELIORATION DES PERFORMANCES D'UN RESEAU
INFORMATIQUE : CAS DU TRESOR PUBLIC » qui nous a
été proposé lors de notre stage dans cette structure.
L'objectif principal de cette étude est d'assurer une plus grande
rapidité en ce qui concerne l'échange de données et un
délai de réponse plus court quant aux requêtes vers les
serveurs d'applications.
Afin de mieux entamer notre sujet, nous avons consulté
quelques ouvrages et fait de nombreuses recherches sur Internet.
Dans notre dévelloppement, nous présenterons
tout d'abord la structure qui nous a accueilli, à savoir la Direction
Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique
en donnant par la suite les points contextuels de notre sujet de reflexion.
Nous ferons ensuite une étude technique qui nous permettra de critiquer
objectivement la politique d'interconnexion des différents sites et
d'apporter les solutions adéquates aux différentes insuffisances
déscellées. Enfin nous présenterons de façon
détaillée toutes les technologies retenues avec leur mise en
oeuvre. Et pour achever notre étude, nous évaluerons
financièrement notre projet.
PREMIERE PARTIE :
ASPECTS METHODOLOGIQUES
Chapitre I PRESENTATION DU CADRE
DE TRAVAIL
1.1/ Présentation générale de la
DGTCP
1.1.1/ Situation Géographique et
adresse
La Direction Générale du Trésor et de la
Comptabilité Publique (DGTCP) est généralement connue sous
le nom de « Trésor Public ». Elle est située dans la
commune du plateau sur l'ancien site de la BCEAO en face de la CAISTAB.
La DGTCP a pour adresse postal BP V 98 Abidjan et pour
contacts téléphoniques 20 25 38 00 / 20 22 38 64, Fax 20 21 15
30. Son site Web est
www.tresor.gov.ci et son Email
info@tresor.gov.ci.
1.1.2/ Cadre institutionnel
La DGTCP est une Direction Générale du
Ministère de l'Economie et des Finances. Son organisation actuelle
résulte du décret N°97-582 du 8 octobre 1997.
La DGTCP est une institution chargée de la centralisation
des opérations financières de l'Etat ivoirien.
1.1.3/ Missions
> le recouvrement des recettes
> l'exécution des dépenses publiques
> la gestion financière et comptable des communes et
des établissements publics nationaux
> la gestion de la trésorerie de l'Etat et des postes
comptables à l'étranger
> la gestion de la dette publique
> la centralisation des dépôts des
établissements publics nationaux
> le recouvrement de créances contentieuses
> la surveillance des marchés financiers et
d'assurances.
1.1.4/ Les Services
L'annexe 1 (page 74 et 75) montre les services suivants repartis
dans un organigramme.
a/ Les services rattachés à la direction
Générale
V' La cellule des conseillers Techniques
V' La cellule d'études
V' Le comité technique de coordination statistique et de
contrôle interne V' L'inspection générale du
Trésor
V' Le centre de formation et de documentation
V' La sous direction des ressources humaines et des moyens
généraux V' La sous direction de l'informatique
b/ Les Directions centrales non comptables
V' La Direction du Trésor
V' La Direction des Assurances
V' La Direction de la Dette Publique
V' La Direction de la Comptabilité Parapublique V'
L'Agence judiciaire du Trésor
c/ Les postes comptables généraux
V' L'Agence Comptable Centrale du Trésor
V' La Recette Générale des Finances
V' La Paierie Générale du Trésor
V' La Trésorerie Générale pour
l'Étranger
V' L'Agence Comptable de la Dette Publique
V' L'Agence Comptable des Créances Contentieuses V'
L'Agence Comptable Centrale des Dépôts
d/ Les trésoreries régionales et les
trésoreries départementales (Postes comptables
déconcentrés)
I.2/ La Structure d'accueil : la Direction de
l'Informatique
La Direction de l'Informatique (DI) comprend quatre (4)
sous-directions dont les missions sont les suivantes :
a/ Sous-Direction des Applications Spécifiques et
de la Formation
- Concevoir et développer les applications de la
comptabilité auxiliaire et les applications non comptables en fonction
des besoins des utilisateurs.
- Former les agents du Trésor à l'utilisation des
logiciels développés et à la confection de guide
utilisateur.
b/ Sous-Direction Production
- Définir une politique de gestion optimale et de
sécurisation des données
- Gérer les serveurs d'application en mettant en place
différentes politiques en matière de sauvegarde, de
planification, de gestion des incidents et aussi au niveau de la gestion des
données.
- Confectionner des documents informatiques, recevoir et
diffuser les documents vers les services du Trésor Public.
c/ Sous-Direction des Applications de la
Comptabilité Générale de l'Etat
- Concevoir et développer les applications ASTER et
périphériques de la comptabilité générale de
l'Etat.
- Concevoir et développer les nouvelles applications de
la comptabilité générale d'Etat.
d/ Sous-Direction réseau et support
utilisateur
- Définir d'une politique de la gestion globale du
réseau informatique du Trésor public de Côte d'Ivoire en
fonction des besoins exprimés par toutes les directions et
sous-directions.
- Manager tous les équipements du réseau (routeurs,
switches, serveurs) pour s'assurer de leur haute disponibilité.
Cette mission est accomplie par les quatre (4) services de la
Sous-Direction.
1.3/ Cadre spécifique : Sous-Direction
Réseau et Support Utilisateurs
Le service maintenance
Le service maintenance est chargé de maintenir
(réparer et entretenir) les micro-ordinateurs et leurs
périphériques (imprimante, scanner), de nettoyer les
concentrateurs et commutateurs dans les différents coffrets
informatiques. Le service maintenance effectue aussi des interventions chez les
utilisateurs qui ont des difficultés dans l'utilisation de leurs
matériels informatiques. Chacune des interventions est justifiée
par une fiche d'intervention (annexe 3 page 77) remplie et signée par
l'utilisateur et l'informaticien.
Le service High-tech
Le service High-tech est une cellule chargée de la
veille technologique. Elle expérimente les nouveaux produits
informatiques. Ce service est le concepteur et l'administrateur, entre autres,
du site intranet (web-di) et de la messagerie interne de la DI.
Le service Support Utilisateurs
Le service Support Utilisateurs est chargé de
l'installation et de la configuration des applications mises à
disposition par la Sous Direction des Etudes. Sa tâche consiste aussi
à aider les utilisateurs éprouvant des difficultés lors de
l'utilisation des applications et le débogage de celles-ci.
Le service Réseau
Le service Réseau est chargé d'administrer et de
configurer les serveurs de communication, les routeurs et les switches. Elle
assure aussi le suivi des médias de transmission et la gestion
rigoureuse des comptes utilisateurs. Ce
service assiste aussi les utilisateurs et est assisté
à son tour par des entreprises informatiques sous-traitantes.
Le service réseau est assuré par cinq (5)
stagiaires, un (1) contractuel et deux (2) fonctionnaires. Ils sont issus de
formation en télécommunications, informatique ou
électronique. C'est précisément ce service qui nous a
accueilli dans le cadre de notre stage.
Chapitre II EXPLICITATION DES TERMES ET
CONTEXTE DE TRAVAIL
II.1/ Explicitation des termes
Améliorer, selon le dictionnaire Larousse, consiste
à rendre meilleur, à changer en mieux.
Un réseau informatique est un ensemble de moyens
matériels et logiciels mis en oeuvre pour assurer les communications
entre terminaux informatiques.
Les performances d'un réseau dépendent de
nombreux facteurs ; par exemple :
· le débit pratique maximal du câblage ;
c'est à dire la quantité d'octets transmissible sur le
câble par seconde. Plus le nombre d'octets par seconde est
élevé et plus le réseau est performant. On dit que le
réseau « s'effondre » quand plus aucune machine ne peut
transmettre de message.
· la quantité (petite ou élevée) de
machines connectées au même segment
· le tuning
· les cartes réseaux
Améliorer les performances d'un réseau
informatique consiste donc à accélérer la transmission
des données (le débit) ou à augmenter la capacité
des supports de transmission tout en assurant l'intégrité des
informations transmises.
11.2/ Contexte de travail 11.2.1/ Cahier des
charges
L'étude de ce thème consistera à :
n Connaître les supports de transmission
télécoms du Trésor et leur fonctionnement.
n Découvrir les technologies de transmission
télécoms disponibles en Côte d'Ivoire et utilisables par le
Trésor.
n Apporter des modifications en vue d'une transmission de
données plus rapide avec un coût relativement faible.
n Veiller à ne pas baisser le niveau de
sécurité
Une copie de ce cahier signée par le directeur du stage se
trouve en annexe 9 (page 83)
11.2.2/ Positionnement du sujet
Afin d'améliorer les performances d'un réseau
informatique il est nécessaire de passer en revue tous les aspects
intervenant dans ce système. Il s'agit par exemple :
- de la sécurité
- du câblage interne
- du plan d'adressage
- des systèmes d'exploitation
- de la qualité du matériel (serveurs, routeurs
hôtes)
- de l'impact des trafics générés par les
serveurs d'authentification - des médias d'interconnexion
Afin d'obtenir des résultats précis, chaque
aspect doit être étudié minutieusement. C'est ainsi, qu'en
tant qu'élève ingénieur télécoms, il nous a
été confié la réflexion sur le dernier point
à savoir les médias d'interconnexion des différents sites
du Trésor Public.
11.2.3/ Stratégie de recherche
Nous nous sommes attelés à trouver des documents
qui traitent des aspects se rapportant à notre thème. C'est ainsi
que nous avons eu recours à plusieurs ouvrages expliquant le
fonctionnement des moyens de transmission.
Des recherches sur Internet nous ont permis d'argumenter nos
différentes propositions.
Soulignons aussi que les cours magistraux reçus durant
notre formation ont constitué une base solide nous permettant d'orienter
nos recherches.
Nous avons aussi consulté différents
mémoires déjà soutenus qui nous ont aidé à
comprendre la méthodologie d'un tel travail.
Chapitre 111 GENERAL1TES SUR LE RESEAU
111.1/ Les équipements d'un réseau
informatique
Dans cette séquence, nous étudierons tous les
équipements qu'on rencontre le plus souvent dans réseau
informatique. Cette étude permettra d'avoir une notion claire de chacun
d'eux quant à leur fonctionnalité et rôle
généraux dans un quelconque réseau. Nous pourrons ainsi
les entamer plus aisément dans le cadre spécifique du
réseau du Trésor.
111.1.1/ Routeur a/ Définition
Le routeur est un équipement d'interconnexion de niveau
3 (modèle OSI) qui achemine (qui route) les données vers un
destinataire connu par son adresse de niveau 3 (adresse IP). Les routeurs
permettent d'interconnecter des réseaux locaux de même topologie
ou non.
b/ Le routage
Comme son nom l'indique, le routeur est destiné au
routage. Le routage est une tâche de la couche réseau (couche 3 du
modèle OSI) qui permet de décider par quelle interface du routeur
un paquet doit être émis. La couche réseau fonctionnant en
mode non connecté, cette tâche doit être
répétée pour chaque paquet entrant, d'où la
nécessité d'une prise de décision rapide.
Une table de routage maintenue par chaque routeur d'un
réseau permet d'établir une correspondance entre le réseau
de destination (auquel appartient le destinataire du paquet) et l'adresse du
prochain routeur (prochain saut) permettant d'atteindre la destination finale.
Cette table peut être constituée manuellement (routage statique)
ou dynamiquement (routage dynamique).
Routage statique :
Ici, chaque routeur lit sa table de routage au moment de son
initialisation, et établit de manière fixe la correspondance
« réseau de destination - prochain saut ». Cependant cette
méthode se révèle fastidieuse dans le cas de grands
réseaux, puisqu'il faut renseigner manuellement et individuellement la
table de chaque routeur. De plus, les routeurs se révèlent
incapables de s'adapter automatiquement à une modification de la
topologie de réseau.
Voici la commande de configuration des routes statiques :
(config)# ip route adresse_réseau_destination
masque_réseau_destination adresse_port_série.
|
Routage dynamique ou adaptatif:
|
Les algorithmes de routage dynamique ne nécessitent
aucune configuration initiale de la table de routage : celle-ci est construite
automatiquement (sans intervention humaine) et progressivement, même en
cas de pannes de certains routeurs, en se basant sur des messages que
s'échangent les routeurs.
Ces messages contiennent des informations relatives à
la topologie du réseau et à l'état des liens afin de
déterminer les meilleures routes en fonction de l'encombrement du
réseau.
Cependant, cette solution est coûteuse car les lignes
(liens) entre les routeurs sont permanemment utilisées (occupées)
par ces messages.
Il existe deux types de protocole pour le routage dynamique :
ü Protocoles à vecteur de distance : RIP, IGRP
ü Protocoles de routage à état de liens :
OSPF, ISIS
111.1.2/ Switch
Le Switch est un équipement d'interconnexion de niveau
2 (modèle OSI). Il sert de commutateur réseau et permet de
créer un réseau informatique local de type Ethernet. Ce
dispositif est dit intelligent par opposition au hub car, alors que ce dernier
diffuse les données sur toutes les machines, le switch, quant à
lui, permet de diriger les données uniquement vers la machine
destinataire. Il utilise les adresses physiques ou MAC.
Principe de fonctionnement du switch :
Quand un message de départ incluant l'adresse de
destination arrive au niveau switch, ce dernier retrouve dans sa table
l'adresse du PC destinataire et va diriger le message sur le port
adéquat. D'autres PC pourront communiquer en même temps sur les
autres ports.
111.1.3/ Modem
Le modem (modulateur- démodulateur), est un
périphérique servant à communiquer avec des utilisateurs
distants. C'est grâce à lui qu'on arrive à échanger
(envoi/réception) des fax, à téléphoner, à
se connecter à Internet ou à recevoir la
télévision.
Les données numériques ne peuvent parcourir
plus d'un (1) mètre sur un support de transmission. Techniquement donc,
l'appareil sert à convertir les signaux numériques de
l'ordinateur en signaux analogiques transmissibles, et réciproquement.
C'est pourquoi ils sont généralement placés aux
extrémités des lignes de transmission.
111.1.4/ Transceiver
Le transceiver est une interface permettant le raccordement de
deux différents types de câble .
Comme cette figure suivante l'indique bien, il convertit les
signaux lumineux (signaux optiques) en signaux électriques binaires et
vis versa. Pour cela il dispose de deux types de ports :
ü un port éthernet (RJ45)
ü deux ports SC ou ST (pour la fibre optique)
Transceiver optique
Fibres optiques
Modulateur
Emetteur
Codeur
Interface réseau local
Signaux électriques binaires
Signaux optiques
Démodulateur
Récepteur
Décodeur
Modulateur
Emetteur
Codeur
Interface réseau local
Signaux
électriques binaires
Signaux optiques
Démodulateur
Récepteur
Décodeur
FIGURE 3.1: Schématisation des fonctions d'un
transceiver optique
L'émetteur est un
élément très déterminant lors du choix d'un
transceiver optique. En effet, il permet d'éjecter la lumière qui
sera confinée et transmise dans le coeur de la fibre. Il en existe deux
(2) types. Une étude comparée des différents
émetteurs nous permettra de faire notre choix.
Composants
|
Diode Laser
|
D.E.L
|
Puissance optique
|
< 1mW
|
Quelques mW
|
Bruit
|
Très faible
|
Faible
|
Coût
|
Faible
|
Elevé (lié à la fibre)
|
Applications
|
Transmission à longue distance sur fibres monomodes
|
Transmission à faible distance
|
TABLEAU 3.1: Caractéristiques
comparées des émetteurs
L'interface optique d'émission permet de convertir le
signal électrique en un signal optique en utilisant une diode
émettrice à semi-conducteur.
L'interface optique de réception permet de convertir le
signal optique en un signal électrique en utilisant une photodiode ou un
phototransistor
FIGURE 3.2 : Composition du
transceiver
111.1.5/ Serveur
Un serveur est un ordinateur ou un programme informatique qui
rend service aux clients (ordinateurs et logiciels) qui s'y connectent à
travers un réseau informatique.
Il est possible pour un ordinateur d'être client et
serveur en même temps. Les termes « client » et « serveur
» viennent du fait qu'un client est demandeur d'un service et qu'un
serveur rend ce service.
111.1.6/ Micro-ordinateur
Un micro-ordinateur encore appelé ordinateur personnel
est un ordinateur destiné à un usage personnel. Il a une
dimension lui permettant de tenir sur un bureau. Il interagit avec
l'environnement grâce à ses périphériques
(écran, clavier...)
Un ordinateur étant un équipement informatique
permettant de traiter des informations selon des séquences
automatisées d'instructions ou programmes. Il peut être un
micro-ordinateur, un serveur, un PABX ou même un routeur.
111.2/ Les médias de transmissions
111.2.1/ La fibre optique
111.2.1.1/ Définition
La fibre optique est un guide d'onde qui exploite les
propriétés réfractrices de la lumière. Elle est
habituellement constituée d'un coeur entouré d'une gaine. Le
coeur de la fibre a un indice de réfraction légèrement
plus élevé (différence de quelques millièmes) que
la gaine et peut donc confiner la lumière qui se trouve
entièrement réfléchie de multiples fois à
l'interface entre les deux matériaux (en raison du
phénomène de réflexion totale interne).
Il existe plusieurs types de fibre optique. Par exemple dans
la fibre à saut d'indice, l'indice de réfraction change
brutalement entre le coeur et la gaine. Dans la fibre à gradient
d'indice, ce changement d'indice est beaucoup plus progressif.
La fibre optique est totalement insensible aux rayonnements
électromagnétiques dans lesquels nous baignons.
L'atténuation du signal est inférieure à celle d'un
conducteur électrique. Et de longues distances peuvent être
couvertes sans nécessité d'installer des amplificateurs. La bande
passante est bien supérieure à celle que l'on peut obtenir avec
un câble électrique.
111.2.1.2/ Schématisation de la fibre
FIGURE 3.3 : Schémas d'une fibre
ontique
Le revêtement est une couche de plastique qui entoure la
fibre optique pour la renforcer, elle aide à absorber les chocs et
permet une protection complémentaire contre des courbures excessives.
L'armature en fibres permet de protéger le coeur contre
les forces d'écrasement et les tensions mécaniques excessives
lors de l'installation. La gaine extérieure complète la
protection mécanique du coeur, elle est généralement de
couleur orange, certains types présentent des couleurs noire ou jaune.
L'annexe 7 présente la photo d'une fibre optique
dénudée.
On réalise un écart d'indice entre le coeur et la
gaine en incorporant des dopants, tels que :
- le germanium et le phosphore qui accroissent l'indice dans le
coeur,
- le bore et le fluor qui le font décroître dans la
gaine.
111.2.1.3/ Les différents types de
fibres
Selon la fréquence normalisée de la fibre,
notée V, on peut classer les fibres optiques en deux catégories
:
Soit :
ë : la longueur d'onde
a : rayon de coeur de la fibre
nc : indice du coeur
ng : indice de la gaine
· Pour V < 2.405 4 La fibre ne comporte qu'un mode de
propagation, elle est appelée fibre monomode.
· Pour V > 2.405 4 La fibre est appelée multimode
et se divise en deux sous-catégories:
ü Fibre multimode à saut d'indice
ü Fibre multimode à gradient d'indice
a/ Fibre optique multimode à saut
d'indice
L'indice de réfraction varie brusquement quand on passe
du coeur à la gaine. Le guidage de la lumière se fait suivant des
lignes brisées.
FIGURE 3.4 : Trajets de la lumière dans le
coeur d'une fibre à saut d'indice
Le diamètre du coeur peut atteindre quelques centaines de
mm ; le diamètre de la gaine est supérieur mais du même
ordre de grandeur.
b/ Fibre optique multimode à gradient
d'indice
La gaine possède un indice de réfraction
progressif, celui du coeur est plus grand que celui de la gaine, le faisceau
lumineux suit une trajectoire d'allure curviligne.
Le faisceau lumineux change de direction moins brusquement lors
du rebond ; ce qui diminue les pertes.
FIGURE 3.5 : Trajets de la lumière dans le
coeur d'une fibre à gradient d'indice
cl Fibre optique monomode
Le diamètre du coeur est inférieur à 10pm
de telle sorte que le parcours de la lumière devient presque
longitudinal.
Le diamètre de la gaine est compris entre 50.im et 125
pm. Ce type de fibre nécessite une source de lumière quasiment
monochromatique. (diode Laser)
FIGURE 3.6 : Traiet de la lumière dans le
coeur d'une fibre monomode
Matériaux
|
Plastique (POF)
|
Silice (coeur) Silicone (gaine)
|
Toute silice
|
Type
|
Saut d'indice
|
Saut d'indice
|
Saut d'indice
|
Gradient d'indice
|
Gradient d'indice
|
Monomode
|
Diamètre coeur/gaine (um)
|
980/1000 (ou plus)
|
200/380 (ou plus)
|
100/140
|
50/125
|
62.5/125
|
8.3/125
|
Longueurs d'onde d'utilisation
|
450/700nm
|
700/1000nm
|
800/1500nm
|
800/1300nm
|
1300nm
|
1100/1560nm
|
Ouverture numérique
|
0.5
|
0.4
|
0.28
|
0.20
|
0.27
|
0.1
|
B.P (
MHz.km)
|
10
|
20
|
50
|
500
|
300
|
>10000
|
Résistance mécanique
|
Souple mais déformable
|
Limitée
|
Bonne (avec protection)
|
Coût
|
Faible
|
Moyen
|
Assez élevé
|
Assez faible
|
Assez élevé
|
Débit
|
38.4kbits/s
|
10Mbits/s
|
100Mbits/s
|
300Mbits/s
|
100Mbits/s
|
2 à 5Gbits/s
|
Applications
|
Eclairage, transmission locale
|
Réseaux locaux
|
Transmission courte distance
|
Télécoms moyenne distance
|
Réseaux locaux
|
Télécoms
longue distance
|
|
TABLEAU 3.2 : Comparatif des
caractéristiques des différentes fibres
111.2.1.4/ Raccordement des fibres optiques
Dans l'établissement d'une liaison par fibre optique on
est contraint de relier :
ü La source émettrice à la fibre optique.
ü Les fibres optiques entre-elles
ü La fibre optique au récepteur optique. On
distingue 3 méthodes de raccordement des fibres optiques :
v Jointage
le jointage consiste à souder deux fibres entre-elles,
bout à bout, par fusion des matériaux constituants en utilisant
une fusionneuse automatique. (affaiblissement 0.15dB maxi.)
v Epissurage
l'épissurage consiste, comme
précédemment à assembler de bout à bout deux
fibres, et de coller le tout par l'apport d'une colle spéciale de
même indice optique que les fibres à raccorder. (affaiblissement
0. 3dB maxi).
v Connexion
La connexion consiste à utiliser deux pièces
mécaniques qui s'emboîtent ou se vissent pour amener les deux
fibres en vis-à-vis.
111.2.2/ Le VSAT 111.2.2.1/ Définition
Les réseaux VSAT relient les entreprises à leur
maison mère, des magasins de distribution avec leurs grossistes et les
institutions financières à leurs agences. Le VSAT (Very Small
Aperture Terminal) est une technique de transmission de données qui
utilise des satellites en orbite géostationnaire autour de la terre.
Elle utilise des antennes de réception et de
transmission de petites tailles qui varient, en fonction des fréquences,
de 0,9 à 1,8 mètres. Cette technologie consomme des bandes de
fréquences de type Ku (bande 12,5-14,25 GHz), en Europe ou aux
Etats-Unis avec l'utilisation de petites antennes, ou de type C (bande
3400-6650 MHz), en Asie, Afrique et en Amérique du sud avec
l'utilisation des antennes de plus grandes tailles.
Bandes
|
Fréquence GHz
|
Puissance transmise
|
Effet pluie
|
Bande C
|
3 à 7
|
Basse
|
Minimum
|
Bande Ku
|
10 à 18
|
Moyenne
|
Modéré
|
Bande Ka
|
18 à 31
|
Haute
|
Sévère
|
TABLEAU 3.3 : Fréquences VSAT
111.2.2.2/ Le fonctionnement du réseau
VSAT
Pour la gestion des communications, les données transmises
par ce type de réseau empruntent deux segments, l'un terrestre et
l'autre spatial.
FIGURE 3.7 : Transmission de données au
travers d'un réseau VSAT
Le segment terrestre est constitué du
hub et des stations terrestres. L'installation d'une station terminale est
facile. Elle est constituée de trois éléments : une
antenne satellite fixe ; une tête satellite contenant un système
électronique pour gérer les signaux en émission et en
réception ; un boîtier
intérieur pour gérer les connexions entre les
équipements des utilisateurs et le satellite (voir figure).
Le segment spatia(, quant à lui,
représente les liens établis vers et depuis le satellite. Les
informations du hub sont transmises au transpondeur du satellite de
communication qu'il retransmet aux stations VSAT distantes. Inversement, ces
dernières envoient des informations via le même transpondeur
satellite à la station hub. Cette topologie où toutes les
communications passent via un hub unique est appelée configuration en
étoile. Elle utilise des communications de type point à point. Ce
qui est le cas pour les connexions VSAT du Trésor. Une autre
configuration est de type point-multipoints ou réseau de diffusion. Ces
types de réseaux sont capables de gérer des communications entre
un " hub " central et plusieurs sites distants.
111.2.3/ Le 1P-MPLS
FIGURE 3.8 : Coeur du réseau
IP-MPLS
Ce protocole regroupe les qualités des couches 2 et 3 du
modèle OSI en s'intégrant entre ces 2 mêmes couches.
Il permet de faire un routage et une commutation efficace.
Dans un réseau MPLS les paquets entrant prennent un label
assigné par un LER (Label Edge Router).
Ces paquets suivent ensuite une route définie LSP
(Label Switch Path) et sont traités par le LSR (Label Switching Router)
dans lequel ils arrivent. Chaque LSR choisis la route des paquets qu'il voit
arriver, il les renvois sur une interface en fonction du label qui est
attribué au paquet. A la sortie, le LSR remplace le "label" qui
était présent sur la trame par le sien.
111.2.4/ Les faisceaux Hertziens
Les faisceaux hertziens sont utilisés entre deux
antennes directives et exploitent des bandes de fréquences variables (6
GHz, 13 GHz, 26 GHz ou 38 GHz) selon la distance à couvrir et le
débit recherché.
Usages des faisceaux hertziens
Les faisceaux hertziens sont utilisés principalement
pour raccorder des points dont la distance varie de quelques centaines de
mètres à quelques dizaines de kilomètres. Par exemple un
immeuble collectif à un point d'accès du réseau d'un
opérateur, ou deux immeubles entre eux. A noter que les technologies FH
sont également beaucoup utilisées dans le cadre du
déploiement des réseaux de téléphonie mobile.
111.2.5/ RN1S
L'architecture des Réseaux Numériques à
Intégration de Services (RNIS) a été conçue pour
associer la voix, les données, la vidéo et tout autre application
ou service. Cette architecture peut être vue comme une évolution
des réseaux téléphoniques existants (RTC). D'ailleurs, il
utilise les infrastructures du réseau RTC déjà
existantes.
111.2.5.1/ Le RTC et le RN1S
Il reste encore très utilisé pour se connecter
à des réseaux comme Internet, et ce malgré des
technologies de transmissions plus évoluées (VSAT, fibre
optique). En effet, Le réseau RTC en lui-même ne présente
aucun mécanisme de sécurité intrinsèque (par
exemple pas d'identifiant de l'appelant, pas de chiffrement des
données).
Le RNIS est défini comme suit par l'UIT-T :
« Un réseau Numérique à
Intégration de Services est un réseau développé en
général à partir d'un réseau
téléphonique numérisé qui autorise une
connectivité numérique de bout en bout assurant une large palette
de services, vocaux ou non, auxquels les usagers ont accès par un
ensemble limité d'interfaces polyvalentes ».
111.2.5.2/ Principe de fonctionnement du RN1S
:
Dans le réseau RTC, une boucle sur une paire
torsadée de fils de cuivre entre le commutateur central de la compagnie
de télécommunication et l'abonné supporte un canal de
transmission unique. Ce canal ne traite qu'un seul service simultanément
: la voix ou les données. Avec un Réseau Numérique
à Intégration de Services, la même paire torsadée
est divisée en plusieurs canaux logiques. Le RNIS définit deux
types de canaux logiques que l'on distingue par leur fonction et leur
débit.
a/ Les canaux logiques RN1S :
·:* Canal B
Débit : 64 kbit/s
Services : voix, données, images et tous les services
réseau.
Il existe 3 modes de connexion : commutation de circuits, mode
semipermanent et commutation de paquets :
Commutation de circuits
Le circuit est établi, maintenu et libéré
en utilisant la signalisation du canal D. Les données utilisateur sont
échangées sur les canaux B avec les protocoles utilisateur.
Mode semi-permanent
Le circuit est établi entre les utilisateurs et le
réseau pour une durée délimitée ou non. Une fois le
circuit établi, le canal D n'est plus nécessaire pour la
signalisation.
Commutation de paquets
Dans ce cas, une connexion en mode commutation de circuits
doit être établie entre l'abonné RNIS et un noeud du
réseau à commutation de paquets sur le canal B. Cette connexion
en mode commutation de circuits implique l'utilisation de la signalisation du
canal D. Le réseau à commutation de paquets peut être
partiellement RNIS. Le RNIS peut donc fournir un service de commutation de
paquets sur les canaux B.
Canal D
Débit : 16 kbit/s en accès de base et 64 kbit/s en
accès primaire.
Service : signalisation (appels, établissement des
connexions, demandes de services, libération des connexions).
On distingue le RNIS large bande (ATM) du RNIS bande
étroite. L'ATM n'existant encore pas en Côte d'Ivoire nous nous
focaliserons sur le RNIS bande étroite.
Il existe deux (2) accès aux RNIS bande étroite
:
b/ l'accès de base 2B+D
· Débit : 144 kb/s
· Une trame de 48 bits toutes les 250 ls avec 36 bits de
données.
· 2 canaux B à 64 kb/s
· 1 canal D à 16 kb/s
FIGURE 3.9 : Accès de base du RNIS BE
2B+D
c/ l'accès primaire 30B+D
Débit de 1984 kb/s
· 30 canaux B à 64 kb/s
· 1 canal D à 64 kb/s
Utilisé pour la connexion de PABX, d'ordinateurs ou de
serveurs.
FIGURE 3.10: Accès primaire du RNIS BE
30B+D
111.2.5.3/ Exploitations de la technologie RN1S + Le
partage d'accès et l'interconnexion réseau
Un routeur RNIS permet à plusieurs utilisateurs d'un
même réseau local d'accéder à l'Internet ou
d'exploiter un fax mutualisé en partageant le ou les canaux B d'un
même accès de base. Les paquets d'informations en provenance ou
à destination de chaque poste seront routés sur la même
ligne RNIS de façon totalement transparente pour les utilisateurs, ils
ont ainsi l'impression de bénéficier d'un accès
individuel.
L'établissement d'une ligne de
secours
En cas de défaillance de la liaison principale
(liaison louée ou privée), la liaison RNIS (128 Kbps) peut
être établie afin d'assurer la continuité des services
pendant le temps de rétablissement de la liaison principale.
La gestion de la surcharge de la ligne principale
(overload)
Dans le cas d'une exploitation en overload, la liaison RNIS est
établie pour absorber les pointes de trafic :
· planifiées (réplication de bases,
sauvegarde) ;
· temporaires (besoin ponctuel, migration)
· sporadiques (dépassement des capacités de
la liaison principale). 111.2.6/ La paire torsadée
C'est un câble réseau dont les fils sont
regroupés deux par deux.
En torsadant les deux fils l'un autour de l'autre, on diminue
leur auto-induction, puisque le champ magnétique, résultant du
passage du courant électrique (perpendiculaire à la direction du
courant) tourne autour du câble et s'annule presque. De plus, le pas de
torsade est différent pour chaque paire, diminuant les
interférences d'une paire sur l'autre. On distingue deux grands types de
câbles à paires torsadées :
Les non blindés
UTP (Unshielded Twisted Pair) ou Paire
Torsadée Non Blindées en français.
Ils sont utilisés chez nous pour relier une station
à un boîtier (prise murale RJ45)
Les blindés
FTP (foil twisted-pair) ou encore
ScTP (screened twisted-pair).
STP (Shielded Twisted pairs) ou Paire
Torsadée Blindées en français
Bien que théoriquement un câble
STP soit meilleur qu'un câble UTP, dans la
réalité ses performances sont limitées par le fait qu'il
exige une manipulation physique trop délicate.
FIGURE 3.11: Paires torsadées non
blindés
111.3/ Topologie du réseau
La topologie d'un réseau décrit la manière
dont les noeuds sont connectés. On distingue la topologie logique de la
topologie physique.
111.3.1/ Topologie physique
La topologie physique (configuration spatiale, visible)
décrit comment les machines sont raccordées au réseau. Il
y a trois topologies physiques de base : l'étoile, l'anneau et le
bus.
|
TOPOLOG1E EN ETO1LE
|
|
Les réseaux conçus selon une topologie en
étoile, ont un point central auquel sont connectés tous les
noeuds du réseau. Son principe de fonctionnement correspond simplement
à celui du noeud (switch, routeur).
|
FIGURE 3.12 : Topologie en
étoile
|
-
répéteur
Si un noeud ne fonctionne pas correctement sur le réseau,
cela n'affecte en rien le reste du réseau, contrairement aux topologies
en bus ou en anneau.
- Il est très simple de rajouter ou d'enlever des noeuds
au réseau. Principaux désavantages :
- Elle nécessite un câblage bien plus important
qu'une topologie en bus ou en anneau, ce qui implique un coût plus
élevé.
- Si le noeud central est victime de défaillance, tout le
réseau tombe en panne.
|
La topologie en anneau
|
|
C'est une configuration de liaisons point à point entre
deux stations voisines ; l'ensemble des liaisons formant un anneau. Bien qu'il
évite les collisions, il faut interrompre le fonctionnement du
réseau lors de l'adjonction d'un nouveau poste.
|
FIGURE 3.13 : Topologie en anneau
|
La topologie en bus
FIGURE 3.14 : Topologie en bus
Le bus, ici, est un canal (ligne de connexion) où tous
les équipements sont raccordés par dérivation. La mise
hors circuit d'un noeud n'influence pas la transmission. Bien qu'il ne
coûte pas cher, il n'est pas possible de faire évoluer le
réseau.
Ce n'est pas une topologie de base, mais le souci
d'interconnecter des réseaux locaux à suscité la
création d'une topologie maillée. Ce sont les commutateurs
(généralement des routeurs) qui forment la maille. D'un
coût élevé, le disfonctionnement d'un noeud ou d'une
liaison ne gêne en rien le reste du réseau.
|
Un exemple célèbre, qui démontre bien
l'efficacité de ce concept, est Internet.
|
FIGURE 3.15 :Topologie maillée
|
|
111.3.2/ Topologie logique
La topologie logique représente la façon dont les
données transitent dans les câbles. Les topologies logiques les
plus courantes sont l'éthernet et le jeton.
Le Jeton
Sur l'anneau (topologie physique en anneau), un jeton circule
de station en station, donnant à celle qui a le jeton le droit
d'émettre un message. Le message émis est successivement
reçu par toutes les stations jusqu'à ce que le destinataire le
garde. Le protocole du jeton permet une résolution très efficace
des conflits de transmission. On y distingue le FDDI et le Token Ring.
ü FDDI (Fiber Distributed Data Interface) : Il
s'agit ici d'une paire d'anneaux en fibre optique : Un anneau primaire et un
anneau secondaire permettant de rattraper les erreurs du premier.
ü Token Ring : La seule différence avec le FDDI
est qu'ici on utilise un MAU (sorte de hub mais simulant le jeton Token Ring).
Toutes les stations peuvent alors être branchées et
débranchées sans risque.
L'Ethernet
Tous les ordinateurs d'un réseau Ethernet (norme IEEE
802.3) sont reliés à une même ligne de transmission
(Fibre optique, câble coaxial ou paire torsadée).
La méthode d'accès est le CSMA/CD (Carrier
Sense Multiple Access with Collision Detect). C'est un protocole
d'accès multiple avec surveillance de porteuse (Carrier Sense)
et détection de collision. Avec ce protocole toute machine est
autorisée à émettre sur la ligne à n'importe quel
moment et sans notion de priorité entre les machines
DEUXIEME PARTIE :
ETUDE TECHNIQUE
Chapitre IV IDENTIFICATION ET PRESENTATION
DU RESEAU EXISTANT
IV.1/ Les équipements constituant notre
réseau IV.1.1/ Routeur
La DGTCP utilise des routeurs Cisco de différentes
gammes. Dans une gamme se trouvent plusieurs séries. La gamme est
principalement choisie selon la performance de l'IOS (Internetworking
Operating System) et la série selon le nombre et type de ports dont
on a besoin. On retrouve dans notre réseau les gammes suivantes (voir
annexe 5 page 79) :
ü gamme 3700 (routeur central du réseau) : 11 ports
séries et 1 port éthernet
ü gamme 3600 (routeur devant gérer plusieurs sites
ou sous-réseaux différents) : cinq (5) ports série et un
(1) port éthernet.
ü gamme 1700 (routeur ayant à charge
l'interconnexion d'un seul site). Ils possèdent soient un (1) port
série et un (1) port éthernet, soit deux (2) ports
éthernet.
Nous venons de citer les ports utilisés pour
l'instant, ces routeurs peuvent encore recevoir des cartes de différents
types. Dans l'ensemble, nous avons 60 routeurs fonctionnant sur le
réseau.
Bien que cela soit plus fastidieux et plus complexe, tous les
routeurs du réseau de la DGTCP sont configurés de façon
statique pour des raisons de sécurité. Ainsi, l'on a
soi-même le contrôle des routes empruntées par ses paquets.
Aussi il sera plus difficile à un hacker d'intégrer son routeur
dans le réseau. L'encapsulation des ports séries des routeurs
Cisco est par défaut HDLC (HighLevel Data Link Control). Chez
nous, nous utilisons l'encapsulation PPP.
IV.1.2/ Switch
Les switches sont aussi de marque Cisco et on en distingue deux
gammes dans notre réseau (voir annexe 6 page 80) :
ü Les Catalyst 3550 24 et 48 ports
ü Les catalyst 2950 24 et 48 ports
On les retrouve dans des coffrets informatiques à partir
desquels les câbles UTP sont tirés jusqu'aux utilisateurs.
IV.1.3/ Modem
Nos modems sont de marques Sagem. Ils sont
les ETCD des liaisons louées. Le modem nous donne des informations sur
l'état de fonctionnement de la ligne dont il est une
extrémité. Si une liaison vint à être interrompue,
selon les voyants allumés ou éteints du modem, nous pouvons
savoir si la défaillance vient du site distant ou du site central ou
encore de l'opérateur télécoms.
IV.1.4/ Transceiver
Dans notre réseau, le transceiver est utilisé
entre la fibre optique et le câble RJ45 qui lui a son tour va vers un
switch ou un routeur. On parle de transceiver optique. Il joue
en plus le rôle de modem.
IV.1.5/ Serveur
A la DGTCP, ce service consiste à stocker des fichiers
partagés (serveurs de fichiers), transférer le courriel (serveurs
web), héberger les applications spécifiques au Trésor et
leur base de données (serveurs d'application). Par exemple le serveur
qui héberge l'application ASTER se nomme « svr_aster »
Nous avons dans notre réseau 25 serveurs dont deux
contrôleurs de domaine (serveurs d'authentification).
IV.1.6/ Micro-ordinateur
Les micro-ordinateurs sont principalement de marque
HP-Compaq. Ce sont tous des Pentium IV (processeur : 1 à 2,5 Ghz), de
mémoire RAM allant de 256 Mo à 1Go, et d'espace disque allant de
40 à 120 Go.
Quant aux ordinateurs portables certains sont de marque HP et
les autres TOSHIBA. Ils possèdent les mêmes
caractéristiques que les micro-ordinateurs.
IV.2/ Les Médias de transmission constituant le
réseau de la DGTCP
IV.2.1/ La fibre optique
A la DGTCP, la fibre optique multimode est utilisée
pour interconnecter des sous-réseaux se trouvant dans des
bâtiments proches du site central. On peut par exemple remarquer que la
TGAC (Trésorerie Générale Abidjan Centre) situé
à environ trois cents (300) mètres du site central est
raccordée à ce dernier par une fibre optique.
IV.2.2/ La paire torsadée
La paire torsadée est principalement utilisée
pour connecter l'ordinateur à la prise murale RJ45. Lorsqu'elle est
blindée, elle sert aussi de rocade pour l'interconnexion de deux sites
se trouvant dans un même immeuble.
IV.3/ Types d'interconnexion des sites
Pour l'interconnexion de nos sites relativement
éloignés nous utilisons les services (et donc les médias)
des opérateurs télécoms. Ce sont :
ü Les LS (liaisons spécialisées) de CITELCOM
(128 kbps) pour certaines villes de l'intérieur.
ü Les LS (liaisons spécialisées) d'AROBASE
TELECOM (2 mbps) pour certains services dans la commune du plateau.
ü Les liaisons IP-Connect de CITELCOM (256 kbps) pour les
communes de la ville d'Abidjan.
ü Les médias de la SNDI : le VSAT (64kbps) ou des
liaisons louées (128 et 64kbps) pour d'autres villes de
l'intérieur.
ü Les fibres optiques propres à la DGTCP (100 mbps
à 2 Gbps) pour d'autres services dans la commune du plateau
L'annexe 4 montre le type d'interconnexion de chaque site du
Trésor.
IV.4/ Topologie du réseau de la DGTCP
La topologie physique du réseau de la DGTCP est
étoilée. Le noeud central étant un routeur situé
à Abidjan. Cependant une partie du réseau de la DGTCP
répond à la topologie maillée. Il s'agit des sites
connectés au site central par la technologie IP-Connect (IP-MPLS).
Comme topologie logique, c'est l'éthernet qui est choisie
avec sa méthode d'accès CSMA/CD, répondant ainsi à
la norme IEEE 802.3.
Quelque soit la technologie ou le support de d'interconnexion
utilisé, lors d'un échange de données, toutes les
informations transitent obligatoirement par le site central d'Abidjan avant
atteindre le site destinataire.
IV.5/ L'adressage
L'adressage est le fait d'attribuer des adresses aux
différents noeuds et terminaux d'un réseau. A la DGTCP c'est le
principe du CIDR (Classless Interdomaine Routing) qui est
adopté. Le réseau est segmenté en sous-réseaux
disposant chacun de cinq cent douze (512) adresses dont cinq cent huit (508)
disponibles.
Les adresses, dans certains sous-réseaux, sont
attribuées par serveur DHCP ; dans la plus part, elles le sont
manuellement.
IV.6/ Les logiciels et systèmes d'exploitation
utilisés
Les serveurs fonctionnent sous UNIX (Solaris), Windows NT4
Server Service Pack 6 ou Windows 2000 Server service Pack 4. Sur les
micro-ordinateurs, sont installés Windows xp SP1 / SP2 ou Windows Vista
professionnel.
Les applications de comptabilité qu'utilise la DGTCP sont
propres à elle et conçues par ses propres développeurs
sous ORACLE.
IV.7/ La sécurité du réseau
Au niveau physique, un vigile reste toujours présent
devant la salle-serveur et l'accès à celle-ci nécessite
une clé magnétique. Les coffrets dans lesquels se trouvent les
routeurs et les switches demeurent fermés à clé.
Au niveau logiciel, un antivirus est installé sur
toutes les machines et se met automatiquement à jour. Nous disposons
d'un Firewall qui contrôle l'accès au réseau et d'un Proxy
pour l'accès internet.
Il faut noter que le niveau de sécurité n'est pas
très élevé. A ce jour, la mise en oeuvre d'une nouvelle
politique de sécurité est en phase d'étude.
IV.8/ La surveillance du réseau
Le service réseau utilise des logiciels l'informant en
temps réel sur l'état de connexion des serveurs, des routeurs,
des hôtes et de toutes les lignes du réseau. Ils permettent
ensuite de faire certaines interventions sur les équipements et chez des
utilisateurs assez éloignés sans avoir besoin de se
déplacer. Nous avons ainsi le contrôle de tout le réseau
depuis notre base. Ces logiciels sont principalement Netscan, VNC et le tableau
de bord Whatsup Gold (annexe 4 page 78).
IV.9/ Les ressources humaines
La Direction informatique est constituée
d'ingénieurs et de techniciens supérieurs
spécialisés en réseau, développement et
maintenance. Bien que notre
sous-direction ait des services bien définis, on observe
une polyvalence chez ses agents.
Chapitre V ANALYSES ET CRITIQUES DES
LIAISONS ENTRE SITES
VILLES DE L'INTERIEUR
@SCIAM
TGAC
DUEKOUE
128 PEits 128 PEits 128 PEits
SOUBRE AGNIBILEKRO
DHCP Tour A
@RPI
ABENGOUROU LIAISON
DIRECTE 128 PEits
Tb 6,7,8,9 Etages
SNDI
AGNIBILEKRO RELAIS
ABENGOUROU 64 PEits
TOUMODI BONDOUKOU TANDA 128 PEits 128 PEits 128
PEits
Tb 10,11,12 Etages
CITFI
BOCANDA VSAT 64
PEits
GUIGLO 128 PEits
128 PEits
DALOA
BOUAFLE
128 PEits
BONDOUKOU RELAIS
ABENGOUROU 64 PEits
TIASSALE
ADZOPE
SCIAM SOGEPHIA
Direction Générale
128 PEits
128 PEits
RESEAU IPCONNECT
DIMBOKRO RELAIS YAKRO 64
PEits
RESEAU IPCONNECT CI-TELCOM
TRESORERIES D'ABIDJAN
LAKOTA RELAIS DALOA 64
PEits
RPD 256 PEits
YOP 256 PEits
ABOBO 256 PEits
Aiame 256 PEits
Attecoubé
256 PEits
256 PEits
Cocody
Koumassi
256 PEits
RPI 256 PEits
RPI 256 PEits
CITFI 256 PEits
Marcory 256 PEits
Port-Bouet
256 PEits
Treichville 256 PEits
256 PEits 256 PEits
Plateau
Yopougon
SOUBRE RELAIS S-PEDRO 64
PEits
GNOA
DIVO
LIAIS> DIRECTERELAIGA
S DALOA 64 PEits
128 PEits
OUME RELAIS DALOA 64
PEits
ABOISSO LIAISON DIRECTE 64
PEits
BOUAKE RELAIS 64
PEits
TOUMODI RELAIS YAKRO 64
PEits
WAN-SNDI
BONGOUANOU RELAIS YAKRO 64
PEits
BASSAM VSAT 64Kbits
SAN-PEDRO LIAISON
DIRECTE 128 PEits
ADIAKE LIAISON DIRECTE 64
PEits
DABOU LIAISON DIRECT
128 PEits
YAMOUSSOKRO LIAISON
DIRECTE 256 PEits
BINGERVILLE-ANYAMA LIAISON
DIRECTE 11 MEits
AGBOVILLE LIAISON DIRECTE 64
PEits
BONOUA LIAISON DIRECTE 64
PEits
DALOA
LIAISON DIRECTE 256 PEits
ISSIA RELAIS DALOA 64
PEits
SINFRA RELAIS DALOA 64
PEits
FIGURE 5.1: Les différentes liaisons du
réseau informatique du Trésor
V.1/ Analyses détaillées des liaisons
Nous montrerons ici les forces du réseau du
Trésor quant à la politique d'interconnexion de ses sites. Les
différentes liaisons dont nous parlerons sont schématisées
dans la figure V.1 ci-avant.
V.1.1/ Les trésoreries d'Abidjan
Chacune des trésoreries des dix (10) communes d'Abidjan
est connectée au réseau IP-MPLS de Côte d'Ivoire
Télécom. Cette technologie est plus connue sous son nom
commercial IP-Connect. Le débit théorique offert est de 256
KBps.
Le réseau IP/MPLS n'est déployé pour
l'instant par CITELCOM que dans la ville d'Abidjan.
V.1.2/ Les recettes principales et l'agence CITFI
Ces sites de la DGTCP sont aussi connectés au site central
via le réseau IPConnect. Il s'agit de cinq (5) sites. Le débit
théorique est de 256KBps.
V.1.3/ Les services de la DGTCP repartis dans
différents immeubles de la commune du Plateau
L'immeuble SCIAM, la TGAC, la tour A (immeubles finances),
l'ACCC, et la Direction Générale sont directement
connectées au routeur central par des fibres optiques de 100 à
300 mbps propres au Trésor Public.
la RPI est elle aussi connectée par une fibre optique,
mais appartenant à Arobase (2 mbps).
Parmi les sites que venons de citer, RPI et SCIAM
bénéficient chacune d'une seconde connexion secours à
savoir :
- LS Arobase (2 mbps) pour SCIAM - IP-Connect (256kbps) pour
RPI
Le site constitué par les 6, 7, 8, et 9e étage
et celui constitué par les 10, 11, et 12e étage de la tour B sont
reliés au routeur central par deux rocades (paires torsadées
blindées).
Notons que le site central est celui constitué par les
1er, 2e, 3e étage de la Tour B (immeubles finances) et la banque du
Trésor. Notons aussi que c'est par une fibre optique que la banque est
intégrée au site central.
V.1.4/ les trésoreries de l'intérieur
v Première partie des trésoreries des
communes de l'intérieur
Douze (12) trésoreries de l'intérieur sont
connectées via une liaison spécialisée chacune de
Côte d'Ivoire Télécom. Le débit théorique
offert est de 128KBps. Il s'agit par exemple des villes telles que
Bouaflé et Bondoukou.
v Deuxième partie des trésoreries des
communes de l'intérieur
Vingt six (26) autres trésoreries de l'intérieur
sont connectées au site central en passant par les médias de la
SNDI qui en a totalement la charge.
Douze (12) d'entres elles sont liées par des liaisons
spécialisées de 256 ou 128 KBps. On cite par exemple les
trésoreries d'Abengourou (128KBps) et Yamoussoukro (256KBps).
Onze (11) autres se servent des douze (12)
précédents sites comme relais pour accéder au
réseau. C'est par exemple le cas de la trésorerie
d'Agnibilékro qui se connecte directement à celle d'Abengourou.
Ces sites connectés par relais bénéficient d'un
débit de seulement 64 KBps.
Les trois (3) autres sont connectés par VSAT et
bénéficient également de 64 KBps comme débit. C'est
par exemple le cas de Korhogo.
Pour interconnecter tous ces sites de la SNDI au site central
du Trésor, une fibre optique est installée entre le routeur
principal du Trésor et un routeur du côté de la SNDI.
V.2/ CRITIQUES
Ici nous relèverons les failles que nous avons
descellées dans ce réseau
V.2.1/ Interruptions fréquentes des liaisons
spécialisées
Il arrive fréquemment que les liaisons entre les
différentes trésoreries et services de la DGTCP avec le site
central s'interrompent. Cela est parfois du à un disfonctionnement
instantané des ETCD (Equipement terminal de circuit de données) ;
généralement les modems. Mais dans 90% des cas il s'agit d'une
panne au niveau des médias de l'opérateur de
télécommunication concerné. Alors le rétablissement
de la connexion peut durer de trente (30) minutes à quarante-huit (48)
heures. Rappelons que toutes les bases de données et serveurs
d'applications se situent à Abidjan. Toutes les opérations
bancaires sont ainsi suspendues jusqu'au rétablissement de la
connexion.
Les conséquences directes sont les nombreuses et
légitimes plaintes des fonctionnaires de l'intérieur qui
n'arrivent pas à entrer en possession de leur salaire à temps
voulu. Par la suite ce sera la banque du Trésor Public qui perdra sa
renommée en commençant par le départ de ses clients vers
d'autres banques. Soulignons encore que ces évènements sont
fréquents.
V.2.2/ Débit VSAT faible
Le débit fourni par la liaison VSAT est très
faible. Dans le réseau de la DGTCP c'est d'ailleurs ce média qui
fourni le plus bas débit ; soit 64KBps. Les échanges de
données avec les sites fournis par le VSAT sont très ralentis et
les conséquences sont les mêmes que celles citées en V.2.1/
à savoir la perte des clients et de la renommée de la banque du
Trésor.
V.2.3/ Interconnexion non optimale
L'Agence Comptable Centrale du Trésor est située
dans la commune du plateau à soixante dix (70) mètres du site
central auquel elle est connectée par une
liaison IP/MPLS de 256 KBps. Le débit reste acceptable
et dans la pratique on constate une vitesse de circulation des données
aussi acceptable. Mais, vu le coût de la liaison, nous pensons qu'il
n'est pas convenable d'utiliser les services d'un opérateur
télécoms pour une si courte distance. Nous jugeons donc cette
interconnexion non optimale, pas parce que nous trouvons le débit
faible, mais à cause d'un rapport débit sur prix très
faible.
V.2.4/ Réponses tardives aux requêtes
Nous avons vu que les sites constitués par les 6, 7, 8,
et 9e étage et celui constitué par les 10, 11, et 12e
étage de la tour B sont reliés au routeur central par des paires
torsadées. Ce câble ne fournit qu'un débit de 100 MBps
maximum avec une capacité relativement très faible. De plus, il
peut très facilement être détruit par les rongeurs.
Cependant, notons que les agents du second site cité
sont des informaticiens chargés du développement et de la gestion
de toutes les applications utilisées par le Trésor.
L'accomplissement de leurs tâches nécessite de nombreuses
requêtes et beaucoup de demande d'états vers les serveurs
d'application se trouvant se trouvant tous au deuxième étage.
D'où une consommation importante de ce site en bande passante.
A ce jour, ces agents se plaignent de la réponse tardive
à leurs requêtes car leur travail s'en trouve
énormément ralenti.
Un exemple : la réponse à une
requête vers un serveur d'application (svr_rec par exemple) dure 10
minutes si le demandeur se trouve au 10e étage, alors qu'elle ne dure
que 4 minutes pour le demandeur se trouvant à la tour A.
Chapitre VI ETUDE COMPARATIVE DES MEDIAS
D'INTERCONNEXION
VI.1/ La fibre optique
La fibre optique présente de nombreux avantages pour
l'entreprise. La constitution d'un réseau local utilisant cette
technologie, en remplacement ou en complément de la traditionnelle paire
torsadée en cuivre, permet de disposer d'une capacité pouvant
atteindre 1 Gigabit/sec en réseau Ethernet. Soit une performance dix
fois supérieure. De quoi échanger les fichiers complexes (images,
vidéo, sons) les plus lourds. Autre avantage de la fibre optique, les
liaisons inter-bâtiments. Le cuivre est limité à des
longueurs maximales de câble de 100 mètres, alors que la fibre
peut être tirée sur plusieurs dizaines de kilomètres.
La fibre optique présente de nombreux avantages pour
l'entreprise. Elle n'est pas exclusive et cohabite très bien avec le
cuivre traditionnel. Ainsi, les équipements réseaux des
bâtiments ou des étages peuvent bénéficier de l'
Ethernet allant jusqu'à 1 Gigabit/sec, alors que les technologies
Ethernet 10 et 100, qui s'accommodent très bien d'un câblage
coaxial ou cuivre, peuvent être conservées pour relier les postes
de travail à l'équipement fédérateur. Avec la fibre
optique, l'on bénéficie d'une qualité et une
continuité de service incomparables.
Ajoutons aussi une sécurité beaucoup plus
importante. Il est en effet plus difficile de pirater des informations sur de
la fibre à cause de la sensibilité de la lumière.
VI.2/ Le VSAT
De part sa nature liée à la technologie
satellite, VSAT est un médium particulièrement adapté
à la diffusion d'informations sous la forme de données, de
sons ou de vidéos. Il peut gérer, au niveau réseau, des
applications pouvant
atteindre des vitesses de transmission de 20
Mbps en voie descendante et de 76,8 Kbps en voie
montante. Ce qui reste encore très faible relativement à la fibre
optique ou le faisceau hertzien.
Cependant, VSAT utilisant un segment terrestre limité,
fournit des services indépendants des opérateurs locaux. La
technologie VSAT est ainsi une des réponses pour les zones
iso(ées (sites ruraux, montagne, désert, engin mobile
terrestre, aéronautique ou maritime) ou démunies
d'infrastructures de té(écommunication au so( (zones non
équipées ou zones sinistrées).
VI.3/ Le IP-MPLS
Un des avantages majeurs de MPLS est qu'il ne dépend
d'aucune technologie existante et donc permet de raccorder plusieurs
réseaux de différentes technologies.
Avec ce réseau, Côte d'ivoire Télécom
assure :
- des liaisons de connexion téléinformatique
à hauts débits (3 à 100 Mbps voire 1 Gbps)
- une meilleure disponibilité et qualité de service
des liaisons des entreprises
- le service de réplication de données (site
secours)
- des services de niveau II (LAN-to-LAN)
- des offres multimédia (voix, vidéo et
données) via le réseau IP/MPLS
VI.(/ FAISCEAUX HERTZIENS
Les faisceaux hertziens, fréquemment mis en oeuvre
comme solution de collecte, présentent des performances
particulièrement intéressantes. Les débits peuvent varier
entre 2 et 622 Mbps pour chaque lien établi. Ces
débits sont dédiés et symétriques. La portée
d'un lien FH est relativement importante en comparaison avec d'autres
technologies sans-fil : elle peut atteindre jusqu'à
70
Km en fonction du plan de fréquence
utilisé. Cette portée est même extensible si l'on choisit
de mettre en place une liaison à plusieurs bonds. D'un point de vue des
performances, les FH se rapprochent des liaisons louées (débits
élevés, qualité de service et sécurité du
lien, portée étendue).
Néanmoins, ils subissent des contraintes de par leurs
caractéristiques intrinsèques. Cette solution de transmission
sans-fil est en effet sensible aux phénomènes d'absorption
(obstacles naturels, bâtiments, variations climatiques dans le cas des
fréquences les plus élevées). Pour limiter ces risques, il
est préférable d'installer les antennes d'émission et de
réception en ligne de vue directe, sur des points hauts. Cela peut avoir
un impact direct sur les coûts de déploiement d'une telle
infrastructure.
VI.5/ Le RNIS
Les réseaux RNIS bande de base fournissent des services
à faible débit : de 64Kbps à 2Mbps. Avec RNIS, les sites
régionaux et internationaux de petite taille peuvent se connecter aux
réseaux d'entreprises à un coût mieux adapté
à la consommation réelle qu'avec des lignes
spécialisées. Les liaisons à la demande RNIS peuvent
être utilisées soit pour remplacer les lignes
spécialisées, soit en complément pour augmenter la bande
passante ou assurer une redondance.
Les appels téléphoniques, les envois par
télécopieur et les connexions avec Internet se font jusqu'alors
par le biais de signaux analogiques (non numériques). La technologie
RNIS permet d'utiliser les actuels fils de cuivre pour procéder à
des transferts numériques. Les fils qui permettent d'acheminer une ligne
téléphonique peuvent également véhiculer
jusqu'à quatre lignes de communication RNIS, qui sont toutes beaucoup
plus rapides et offrent des signaux plus clairs que les transferts analogiques.
En ce qui concerne l'accès à Internet, l'intérêt
principal tient au fait que les images, les sons, les documents vidéo,
les applets et les documents téléchargés, qui monopolisent
actuellement
un ordinateur pendant plusieurs minutes, sont désormais
accessibles trois, quatre ou cinq fois plus rapidement qu'avec un modem, et
peut-être même plus encore. Il est possible d'obtenir une connexion
RNIS à 128 kbit/s. Cela permet par exemple de parler au
téléphone sans aucune interférence pendant que des
données sont transférées.
VI.6/ La paire torsadée
D'un faible coût, elle offre des débits relativement
faibles (10 à 100 mégabits par seconde) et sur des courtes
distances.
Cependant, le phénomène de diaphonie demeure
gênant. La diaphonie est due au couplage inductif entre paires voisines,
correspond au transfert du signal d'une paire à une autre. Tout cela
limite l'utilisation de la paire à de faibles distances. La longueur
maximale d'un câble à paires torsadées est de 100
mètres (L = 100). Des câbles trop longs
peuvent ainsi causer une atténuation importante de la puissance du
signal.
VI.7/ Résumé
|
FO
|
FH
|
LS
|
IP-MPLS
|
VSAT
|
RNIS
|
Paire torsadée
|
Débit
|
élevé
|
élevé
|
moyen
|
moyen
|
faible
|
faible
|
faible
|
Sécurité
|
oui
|
oui
|
oui
|
oui
|
oui
|
non
|
non
|
Coût
|
Très élevé
|
élevé
|
élevé
|
élevé
|
moyen
|
Moyen
(selon la consommation)
|
faible
|
Applications
|
Courtes et grandes distances
|
Interconnexion aérienne
|
Grande distance
|
Seulement à Abidjan
|
Sites isolés
|
Partout où arrive le RTC
|
Réseau locaux
|
TABLEAU 6.1: Comparaison des médias
d'interconnexion
VI.8/ Propositions de solutions
VI.8.1/ Choix de la liaison
spécialisée
Nous souhaitons un débit plus important pour chacune
des trois trésoreries de l'intérieur connectées par VSAT.
Vue l'étude comparative que nous avons faite précédemment,
la fibre optique se montre techniquement le support de tansmission le plus
performant surtout pour les très grandes distances telles que par
exemple Abidjan - Korhogo. Mais son installation reviendrait à un
coût très élevé. De plus, en cas de
défaillance de cette fibre, les agents informaticiens du Trésor
devront effectuer des voyages sur le lieu ponctuel de la panne. Cela prendra
non seulement beaucoup de temps, mais occasionnera encore d'énormes
frais de mission.
Les faisceaux hertziens pourraient être utilisés,
mais nous préférons écarter cette solution à cause
de leur sensibilité aux intempéries
Nous opterons donc pour des liaisons
spécialisées de 128 KBps. Ainsi toutes les pannes seront
réparées par l'opérateur télécoms dans un
délais beaucoup plus court. Le montant des factures reviendra quant
à lui beaucoup moins onéreux, en tout cas à moyen
terme.
VI.8.2/ Choix de la fibre optique
Au sujet de l'ACCT et du site du 10,11 et 12e étage de
la Tour B, la quantité d'informations devant circuler de ces sites vers
le site central est très importante. La fibre optique présente
tous les avantages en termes de débit, capacité et
sécurité. De plus les distances à couvrir sont assez
courtes ; d'où le prix de revient peu élevé de la
fibre.
Nous proposons donc de remplacer la rocade à paires
torsadées du 10, 11 et 12e étage par une fibre optique. Ensuite,
au lieu d'une connexion IP-MPLS pour le site de l'ACCT nous choisirons aussi la
Fibre optique comme liaison principale et le IP-MPLS comme ligne secondaire.
VI.8.3/ Choix de la liaison RNIS
Afin de palier les interruptions des liaisons nous opterons
pour des liaisons secondaires ; on pourra les appeler liaisons backup car elles
serviront de secours en cas d'interruption de la ligne principale.
On pourrait tout simplement utiliser comme secours une seconde
liaison spécialisée pour chaque site. Une autre solution aurait
été de faire une topologie physique mixte. C'est-à-dire
ajouter quelques liaisons directes entre les sites de l'intérieur. Ainsi
lorsque la liaison principale entre Abidjan et un site quelconque est
défaillante, ce dernier peut passer par un site avec lequel il est aussi
directement relié pour joindre le site central d'Abidjan.
Ces deux solutions sont techniquement très bonnes mais
cela reviendrait excessivement cher.
Cependant, les liaisons RNIS, avec un coût relativement
très bas, offrent un débit égal à celui des
liaisons louées. Nous choisirons donc le RNIS. Pour des raisons de
priorité, nous proposons que les sites abritant des banques du
Trésor soient les premiers concernés par cette mesure.
TROISIEME PARTIE :
PRESENTATION DETAILLEE DES
SOLUTIONS
ET MISE EN OEUVRE
Chapitre VII PRESENTATION DETAILLEE DES
SOLUTIONS PROPOSEES
VII.1/ Choix des constituants des liaisons optiques
Rappelons que deux (2) sites sont à interconnecter par
fibre optique au site central du Trésor : celui constitué par les
10, 11 et 12e étage de la tour B et celui constitué par
l'ACCT.
VII.1.1/ Pour le site constitué par les 10, 11 et
12e étage de la Tour B
a/ Longueur de la fibre
Le site concerné se trouve dans le même immeuble
que le routeur central auquel il est connecté. Le coffret desservant les
10, 11 et 12e étage se trouve au 11e étage. Le routeur central se
situe au deuxième étage ; soit une différence de neuf (9)
étages. Chaque étage ayant une hauteur de quatre (4)
mètres ; soit 4*9 = 36 mètres dans la colonne. Afin que le
câble puisse atteindre les deux transceivers d'extrémité
(situés dans les différents coffrets) il faudra ajouter sept (7)
mètres au 2e étage puis trois (3) au 11e. Ce qui nous fait un
total de 36+7+3= 46 mètres de fibre optique.
b/ Choix du type de fibre
Vu le tableau de comparaison, pour des raisons de coût
et de performances nous choisirons la fibre à gradient
d'indice destinée aux réseaux locaux constituée
du matériau silice. Nous bénéficions déjà
ainsi d'une plus grande sécurité et d'une bande passante beaucoup
plus grande.
c/ Type de raccordement de la fibre
La longueur de fibre optique nécessaire étant
assez courte (soit 46 mètres), nous n'aurons donc nullement besoin de
faire du jointage ou de l'épissurage. C'est seulement le raccordement
par connexion amovible qui sera donc utilisé.
d/ Choix de l'émetteur
Nous avons précédemment choisi une fibre
multimode destinée aux réseaux locaux. Il nous faudra donc
obligatoirement une DEL comme émetteur. L'émetteur étant
intégré au transceiver.
e/ Choix du Transceiver
Selon le type de fibre et d'émetteur que nous venons de
choisir, nous aurons besoin de deux transceivers répondant au
schéma suivant :
FIGURE 7.1: Schémas du transceiver
optique
Le transceiver SURECOM EP 2o2X-T
répond exactement à nos besoins. L'annexe 8 (page 82) donne
quelques détails supplémentaires sur ce transceiver.
FIGURE 7.2 : SURECOM EP 202X-T
f/ Les connecteurs
Rapellons qu'il y a deux types de connecteurs amovibles : ST
et SC. Notons aussi que chaque connecteur contribue à l'affaiblissement
de la liaison, en général 0.15 à 0.3dB.
Le transceiver SURECOM EP 202X-T possédant des ports ST,
nous sommes obligés de choisir des connecteurs à baïonnette
ST également.
FIGURE 7.3 : Connecteur ST
VII.1.2/ Pour le site de l'ACCT
a/ Longueur de la fibre
La distance qui sépare l'ACCT de la centrale est de 70
mètres.
Le transceiver de l'ACCT sera dans le coffret informatique au
3e étage. Rappelons que celui de la centrale est au deuxième
étage. Afin que la fibre atteigne les deux transceivers
d'extrémité il faut ajouter du côté de l'ACCT neuf
(9) mètres et huit (8) mètres du côté site centrale.
Ce qui nous fait un total de 87 mètres de fibre.
b/ Choix du type de fibre
La quantité de données échangée
entre l'ACCT et le site central est assez importante. Cela est dû d'une
part au nombre élevé des ordinateurs de l'ACCT ; d'autre part,
aux requêtes récurrentes de cette agence vers les serveurs des
applications MASTER et ASTER.
En nous inspirant toujours du tableau de comparaison des
fibres, pour cette fois nous utiliserons la fibre monomode.
Bien qu'elle soit destinée aux grandes
distances, il n'y a aucun inconvénient qu'elle soit
utilisée pour une distance moyenne ; à part le coût bien
sûr. Bien au contraire on bénéficie d'une bande passante et
d'un débit encore plus important, accélérant ainsi les
échanges de données.
c/ Type de raccordement de la fibre
Pour les mêmes raisons que le site constitué par les
10, 11 et 12e étage de la tour B, nous ne ferons le raccordement que par
connexion amovible.
d/ Choix de l'émetteur
Nous avons choisi ici une fibre monomode ; ce qui nous
contraint à choisir un autre type d'émetteur que
précédemment. En effet pour une fibre monomode nous aurons besoin
d'une diode (aser comme émetteur.
e/ Choix du Transceiver
Vu le type de fibre et de d'émetteur dont nous avons
choisi, nous aurons besoin du transceiver NETLINK
HTB-iiooS.
FIGURE 7.4: NETLINK HTB-1100 S
f/ Les connecteurs
Le NETLINK HTB-1100S possède des ports SC. Cela
nécessite donc des connecteurs à encliquetage SC.
|
FIGURE 7.5 : connecteur SC
|
VII.2/ Constituants des liaisons RNIS
Choix des modems ISDN
Nous aurons besoin d'un modem pour chaque site. Nous avons
simplement à décider si nous voulons une option interne ou
externe. Les routeurs Cisco 1700 dont nous disposons peuvent encore recevoir un
module chacun ; il est donc possible d'y intégrer une carte
supplémentaire. Nous opterons donc pour l'option interne.
Il existe deux (2) types de cartes ISDN distincts par leur port :
l'interface PRI et l'interface BRI.
ü BRI (Base Rate Interface) est l'interface à un
accès T0 (2B+D)
ü PRI (Primary Rate Interface) est l'interface à un
accès T2 (30B+D)
Parce que nous aurons besoin d'un accès T0, nous
choisirons des cartes possédant une interface BRI. Ainsi sur la liaison
RNIS nous pourrons bénéficier d'un débit de 128 Kbps. Nous
pouvons remarquer que le débit n'est pas très
élevé, mais rappelons cependant qu'il ne s'agit que d'une liaison
backup.
La photo suivante montre la carte que nous choisirons. Elle
est spécifiquement appropriée aux routeurs Cisco. L'annexe 7
(page 81) donne quelques détails supplémentaires sur cette
carte.
FIGURE 7.6 : Modem BRI ISDN
Routeurs ISDN (niveau opérateur
télécoms)
Les noeuds du réseau RNIS (niveau opérateur) sont
constitués de routeurs ISDN. Ce sont ces routeurs qui gèrent le
lien entre des réseaux locaux distants : Leurs principales fonctions
dans le réseau ISDN :
> Agrégation de canaux B : par exemple si l'on
arrive à 80% de la bande passante du 1er canal pendant une certaine
période alors on lève le second et on le ferme si l'on descend en
dessous d'un certain seuil pendant une période définie.
> Backup : en secours d'une liaison
spécialisée.
> Switch Over: toujours dans le cas d'une LS, on lève
le lien RNIS si la bande passante de la LS est saturée.
REa~itre VIII MISE EN OEUVRE
VIII.1/ Migration FTP vers F.0
Il s'agit ici de la nouvelle interconnexion par fibre optique du
site constitué par les 10, 11 et 12e étage de la tour B.
Sur la figure ci-après nous voulons en premier lieu
mettre l'accent sur les types de ports utilisés tant au niveau des
routeurs qu'au niveau des transceivers. Ensuite nous voulons aussi faire
remarquer les types de routeurs et de switch intervenant dans cette
interconnexion.
FIGURE 8.1: Svnontique de la connexion par fibre ontique
entre le 11e et 2e étage
62
VIII.2/ MIGRATI0N IP-MPLS VERS F.0
La liaison IP-MPLS connectant l'ACCT au site central ne sera
pas carrément supprimée. Elle servira de liaison backup à
la nouvelle connexion par fibre optique qui sera la principale (voir figure
suivante). En cas de panne sur la liaison optique, il suffira de connecter le
câble série reliant le modem VPNLL au routeur central pour
basculer au IP-MPLS.
Notons que le routeur ACCT aurait très bien pu se
trouver dans le coffret informatique se trouvant à l'ACCT. Mais pour des
raisons de sécurité nous préférons qu'il soit dans
la salle-serveur du site central.
La figure suivante montre très explicitement cette
configuration.
Modem VPNLL
Opérateur Télécom
ACCT
FIGURE 8.2 : Configuration de l'interconnexion de l'ACCT
et du 11e étage au site central
Transceiver NETLINK
FO
IP-MPLS
Transceiver NETLINK
Routeur 11e étage
Modem VPNLL
Routeur ACCT
Transceiver SURECOM
Cité Financière Tour B 11e
étage
Routeur central 2e étage
Transceiver SURECOM
FO
Cité Financière Tour B 2e
étage
VIII.3/ AJOUT DE LIAISONS BACKUP RNIS
L'implémentation de la liaison RNIS dépend
principalement de l'opérateur télécoms. Les techniciens de
la DGTCP devront ajouter aux routeurs concernés la carte modem ISDN.
Ensuite il suffira de faire l'abonnement pour l'accès To et
l'opérateur se charge d'établir la connexion.
Carte modem ISDN Intégré au routeur
Routeur distant cisco 1700
Port
éthernet
Modem
J2
Modem
Port série
J2
Routeur central Abidjan
Commutateur ISDN
Carte modem ISDN Intégré au routeur
FIGURE 8.3: Liaison RNIS en backup à une
liaison spécialisée
Cha~itre IX RECOMMANDATIONS ET E~AUTATION
IX.11 Recommandations
> Il convient de réorganiser tous les coffrets de
brassage désordonnés et procéder à
l'étiquetage des rocades. Avec cette mesure les interventions de
maintenance seront beaucoup plus efficaces.
> Il faudra assurer le bon conditionnement des
câbles réseau tirés en les protégeant avec des
moulures et en les éloignant aussi des câbles à fort
courant. Ce qui permettra de réduire considérablement le
phénomène de diaphonie.
> Le serveur DHCP a beaucoup plus d'hôtes à
charge qu'il n'a d'adresses disponibles. Ce qui entraîne un conflit
d'adresse.
Il serait bon d'isoler la banque du Trésor. Celle-ci
constituera désormais un autre sous-réseau et pourrait ne plus
nécessiter le service DHCP. Avec en moins les machines de la Banque, le
nombre de client du DHCP est réduit.
> Les serveurs fonctionnent presque tous sous Windows NT4.
Pourtant il est impératif aujourd'hui de migrer vers des versions plus
récentes de système d'exploitation. Windows 2003 (ou 2008)
Serveur serait une solution ou encore les solutions UNIX. En effet, depuis le
31 Décembre 2004, Microsoft n'assure plus l'assistance technique pour
Windows NT4. L'éditeur ne développe plus de Patch de
sécurité ou de mises à jour.
> Certains logiciels qu'utilisent les agents sont une
cause de lenteur des machines ou même du réseau. Il s'agit
d'Emule, Linewine, Beachare et Webshot. Il faudra les désinstaller.
> Il serait bon d'utiliser des groupes
électrogènes dans les Trésoreries de l'intérieur du
pays. En effet lorsqu'un site se trouve privé de
l'électricité
commune de la CIE (Compagnie Ivoirienne d'Electricité)
toutes les activités s'y trouvent interrompues.
> Il est aussi utile de former les agents de la DGTCP car
ils n'ont pas conscience que certaines attitudes habituelles de leur part
peuvent être au détriment de la qualité de notre
réseau. D'où la nécessité de la sensibilisation.
Voici les points sur lesquels il faudra insister :
- Utiliser les poubelles et ne pas laisser traîner les
emballages ou tout
autre type de saletés surtout la nuit afin de ne pas
attirer les rongeurs.
- Ne pas surcharger le disque dur pour qu'il y ait suffisamment
d'espace pour le fichier d'échange.
- Eviter d'exécuter de multiples tâches à la
fois sinon elles seront toutes ralenties.
-Eviter de faire du tuning encombrant.
-Scanner les disques amovibles avant de les ouvrir. Car
même si l'antivirus n'arrive pas à détruire le virus, il
arrive parfois qu'il détecte et avertit d'une possible infection
virale.
IX.2/ Evaluation
Les propositions que nous avons faites sont très
distinctes. C'est-à-dire que chacune d'elles peut être
réalisée indépendamment des autres. En effet, quelque soit
la ou les solutions qui seront retenues, le réseau se verra
amélioré. Nous mettrons donc particulièrement l'accent sur
le coût de chacune des solutions en donnons tout de même le
coût global de l'ensemble.
Pour les fibres optiques, nous pourrons donner le coût
total de leur installation. En ce qui concerne les liaisons
spécialisées nous donnerons le coût de location d'une en le
multipliant par le nombre de sites où il faudra les utiliser. Quant au
RNIS, le coût d'installation d'une liaison sera donné ; il faudra
ensuite payer la facture qui sera fonction de la consommation.
Installation des Fibres
P.U (FCFA)
|
Quantité
|
Montant (FCFA)
|
3500 le mètre
|
46 mètres
|
161.000
|
3200 le mètre
|
87 mètres
|
278.400
|
180.000
|
2
|
360.000
|
195.000
|
2
|
390.000
|
25.000
|
2 paires
|
50.000
|
51.000
|
2 paires
|
102.000
|
TOTAL
|
1.341.400 FCFA
|
Fibre optique multimode Fibre optique monomode
Transceiver NETLINK HTB- 1100 S
Transceiver SURECOM Jarretière à connecteurs SC
Jarretière à connecteurs ST
NB : Mentionnons que ce montant ne tient pas compte de la main
d'oeuvre, ni des frais de dossiers à concevoir.
v Liaisons spécialisées
Location de la liaison (128 Kbps) : 398.000
FCFA par mois pour un site. Trois (3) sites étant
concernés par cette mesure, cela revient à 398.000 * 3 ; soit
1.194.000 FCFA par mois pour l'ensemble des trois (3)
sites.
v Liaison RNIS pour un site
La facture à payer est fonction du temps d'occupation de
la liaison.
Pour chaque site dont le siège central, il faudra un
accès T0 et une carte ISDN. Abonnement Accès de base (T0):
300.000 FCFA
Carte Modem ISDN BRI: 83.500 FCFA
Soit 383.500 FCFA pour chaque site
nécessitant le RNIS
Conclusion
Au terme de notre étude, nous pouvons noter que
plusieurs modifications ont été opérées dans le but
d'obtenir plus de rapidité dans la circulation des données tout
en veillant à ne pas baisser le niveau de sécurité.
En effet, pour certains sites nous avons remplacé le
IP-MPLS et la paire torsadée par différents types de fibre
optique. Des liaisons spécialisées d'un débit plus
important ont été allouées à quelques sites de
l'intérieur. Quant aux banques, des liaisons backup ont
été ajoutées aux connexions existantes.
Après appréciation des responsables de la
Direction Informatique quelques solutions ont été adoptées
et les autres sont encore en phase d'étude. Cependant, il ne sera pas
surprenant si l'on se retrouve confronté à certains
paramètres pratiques que nous n'aurons pas prévus. Il faudra
alors entreprendre les rectifications qui seront nécessaires. Mais cela
ne change rien à la crédibilité des résultats que
nous avons fournis.
Ce stage nous a été très enrichissant. En
effet il nous a permis d'avoir une bonne maîtrise d'un grand nombre de
technologies dont nous ignorions certaines vertus. Aussi, nous avons
découvert le travail d'entreprise avec toute la pression, la rigueur et
l'organisation qu'il exige.
Nous souhaiterions vivement participer à toute la phase
de mise en oeuvre afin de pouvoir nous perfectionner davantage et apporter
notre expérience acquise à la DGTCP.
Glossaire
IOS : Internetworking Operating System (Systeme
d'exploitation pour réseaux interconnectés)
OSI : Open Systems Interconnection
(Interconnexion des systèmes ouverts) IEEE: Institute
of Electrical and Electronics Engineers (Organisation d'ingénieurs
électroniciens et informaticiens)
HDLC : High-Level Data Link Control
PPP: point-to-point protocol (protocole point
à point)
RIP : Routing Information Protocol (protocole
d'information de routage) IGRP : Interior Gateway Routing
MAC : Media Access Control (Contrôle
d'accès au média)
RJ45 : Registered Jack 45
MAU : Multistation Access Unit (Unité
d'accès à plusieurs stations) VSAT : Very Small
Aperture Terminal
IP/MPLS: Internet Protocol/ MultiProtocol Label
Switching
LED: Light-Emitting Diode (Diode
Electro-luminescente)
UIT : Union internationale des
télécommunications
ISDN : Integrated Services Digital Network
(Réseau numérique à intégration de service
ATM : Asynchronous Transfer Mode (Mode de
transfert asynchrone) PABX: Private Automatic Branch eXchange
(Autocommutateur privé) ATCI: Agence des
Télécommunications de Côte d'Ivoire
dB : Décibel
Bibliographie
- Claude Servin Réseau et
Télécoms
- Pujolle Les réseaux Edition 2003
- Philippe Mathon Implémentation d'une infrastructure
réseau
WEBOGRAPHIE
- http ://
www.gtrgrenoble
.fr/projets/2oo5/mpls/principe.html
- http ://
www.citelecom.ci/index
business .php?parcours=reseau internet
- http ://
www.indexel.net/doc.jsp?fid=3&sfid=15&docid=1945
- http ://
fr.wikipedia.org/wiki/routg
e
-
http://fr alaide.com/
-forums .futura-sciences .com/posti5m694.html
-
http://www.lapinbleu.ch/reseau/ethernet
-
http://labolycee.org/labotp/TPMPI/o8MPI/TP
o8 Les%2 °capteurs
- http ://
tourainenumerique.idate
.fr/pdf/fh.pdf
-
www.mauriennix.net/wiki/index.php?title=Fibre
optique - 24k
- http ://lets .africa-web.org/Publi/Memoires/
- http ://fr. computers .toshiba--
europe.com/Contents/Toshibajr/FR/WHITEPAPER/files/whitepaper
o3 o4 1 2 adsl.pdf
- http ://
www.tech-faq.com/lang/fr/isdn.shtml
-
http://www.syscope.net/elec/B33.pdf
- http://home.scarlet.be/--tsao9185/les cables/fibre
optique/
- http ://
www.flukenetworks.com/fnet/fr----
fr/products/0ptiFiber+Certifying
+0TDR/Features/Multimode+Fiber+Mandr els .htm
-
www.aviso.ci
-
www.citelecom.ci
- web-di (site intranet du Trésor Public)
-
www.tresor.gouv.ci
ANNEXES
Annexe 1: Organigramme de la DGTCP
Source : web-di
Définition des différentes abréviations
de l'organigramme de la DGTCP
DG
|
Direction Générale
|
DGA
|
Directeur Général Adjoint
|
CCE
|
Coordonateur de la Cellule d'Etudes
|
DFDC
|
Direction de la formation, de Documentation et de la
Communication
|
DI
|
Direction de l'Information
|
CRCP
|
Comité de Reforme de la Comptabilité Publique
|
DPM
|
Direction du personnel et matériel
|
IGT
|
Inspection Générale du Trésor
|
DIF
|
Direction des Institutions des Finances
|
DA
|
Direction des Assurances
|
DDP
|
Direction de la Dette Publique
|
DCPR
|
Direction de la Comptabilité Parapublique
Réglementation
|
AJT
|
Agence Judicaire du Trésor
|
S/D Fin Ext
|
Sous Direction des Finances Extérieures
|
S/D R.C.S
|
Sous Direction de la Règlementation de la
Comptabilité et des Statistiques
|
CTCSCI
|
Comité Technique de Coordination Statistique et de
Contrôle Interne
|
S/D C.C.EPN
|
Sous-Direction du Contrôle Comptable des Etablissement
Publics Nationaux
|
S/D C.E.J
|
Sous-Direction du Conseil et des Etudes Juridiques
|
S/D I.M.E.C
|
Sous-Direction des Institutions Mutualistes d'Epargne et de
Crédit
|
S/D A.C.S.A
|
Sous-Direction des Agréments et du Contrôle des
Sociétés d'Assurances
|
S/D Mob. Ep
|
Sous-Direction de la Mobilisation et de l'Epargne
|
S/D C.C.C.I
|
Sous-Direction du Contrôle Comptable des
Collectivités Locales
|
S/D O.B.
|
Sous-Direction des Opérations Boursières
|
S/D A.M.B.
|
Sous-Direction des Affaires Monétaires et Bancaires
|
S/D A.J.
|
Sous-Direction des Affaires Juridiques
|
S/D T.A.E.
|
Sous-Direction de la Trésorerie et des Affaires
Financières
|
ACCT
|
Agence Comptable Centrale du Trésor
|
RGF
|
Recette Général des Finances
|
PGT
|
Paierie Générale du Trésor
|
TGE
|
Trésorerie Générale des Finances
|
ACDP
|
Agence Comptable de la Dette Publique
|
ACCC
|
Agence Comptable des Créances Contentieuses
|
ACCD
|
Agence Comptable Centrale des Dépôts
|
|
|
Annexe 2 : Organigramme partiel de la Direction de
l'Informatique
Direction de l'Informatique
Service Maintenance
Service Support Utilisateurs
Service Réseau
Service High- tech
Sous-direction des Applications Spécifiques et de
la Formation
Sous-direction Réseau et Support Utilisateurs
Sous-direction Production
Sous-direction des Applications de la Comptabilité
Générale
Annexe 3 : Fiche d'intervention DIRECTION
INFORMATIQUE
Sous-Direction Réseau & Support
Utilisateurs
FICHE D'INTERVENTION
Fiche n°.....
Service Utilisateur (Date, Nom
et Signature)
DESCRIPTION DU PROBLEME PAR
L'UTILISATEUR
IDENTIFICATION DU MATERIEL
Type de matériel :
Nom d'Hôte :
Système d'exploitation :
LOCALISATION DU MATERIEL
Etage :
Bureau :
Service :
TRAVAUX EFFECTUES & OBSERVATIONS
Début de l'intervention :
DHCP : Oui Non IP Adresse Service
Réseau
(Date, Nom et Signature)
Fin de l'intervention :
Service Utilisateur (Date, Nom et
Signature)
AVIS FINAL DE L'UTILISATEUR
Annexe 4 : Tableau de bord de surveillance du
réseau WAN
de la DGTCP
Annexe 5 : Les routeurs existants dans le réseau
du
Face avant
Face arrière
Routeur Cisco 3800
Routeur Cisco 1700
Face arrière Face avant
79
Face avant
Face arrière
Routeur Cisco 3600
Trésor
Annexe 6 : Les switches existants dans le réseau
du
Trésor
|
|
|
Switch Cisco catalyst 2950 24 ports
|
|
Switch Cisco catalyst 2950 48 ports
|
|
|
|
Switch Cisco catalyst 3550 24 ports
|
|
Switch Cisco catalyst 3550 48 ports
|
Annexe 7 : Fibre optique et Carte BRI ISDN
fibres (coeur)
gaine optique
revêtement
armature
gaine extérieure
Coupe d'un câble à fibres
optiques
|
Fabricant : Cisco
Gamme : Options Cisco
Catégorie : Modules & options réseaux
Réf. interne : 2026819
Réf. fab. : WIC-1B-S/T-V3=
Ligne Produit : N/A
Prix : 83.500 FCFA
|
Carte BRI ISDN
|
Annexe 8 : Caractéristiques
générales du transceiver surecom
CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES du
Transceiver SURECOM
Description du produit
|
Surecom EP-202X-T-30 - convertisseur de support
|
Type de périphérique
|
Convertisseur de support
|
Type de châssis
|
Externe
|
Dimensions (LxPxH)
|
10 cm x 7.5 cm x 2.5 cm
|
Type de câblage
|
10Base-T, 100Base-FX, 100Base-TX
|
Débit de transfert de données
|
100 Mbits/s
|
Longueur d'onde lumineuse
|
1300 nm
|
Protocole de liaison de données
|
Ethernet, Fast Ethernet
|
Distance de transfert maxi
|
30 km
|
Caractéristiques
|
Contrôle du flux, auto-négociation, Auto Uplink,
mode semiduplex, mode duplex intégral
|
Conformité aux normes
|
IEEE 802.3, IEEE 802.3U, IEEE 802.3x , CE, FCC
|
Annexe 9 : Cahier des charges
L'étude de ce thème consistera à :
n Connaître les supports de transmission
télécoms du Trésor et leur fonctionnement.
n Découvrir les technologies de transmission
télécoms disponibles en Côte d'Ivoire et utilisables par le
Trésor.
n Apporter des modifications en vue d'une transmission de
données plus rapide avec un coût relativement faible.
n Veiller à ne pas baisser le niveau de
sécurité
Directeur du stage
|