· II-4) Des
infrastructures modernes et performantes
l Le chemin de fer:
Le réseau du chemin de fer couvre 1057 km de voies dont
905 km représentant le réseau principal et 152 km de voies
secondaires. Il est compose de deux axes principaux : la ligne
Dakar-Kidira (frontière malienne) et la ligne Thiès-Saint-Louis,
qui ne fait pas actuellement l'objet d'une exploitation commerciale.
A la suite d'un appel d'offres le groupe Canadien Canac-Getmaa
été retenu pour assurer la gestion intégrale de l'axe
Dakar-Bamako. Sur la base d'un contrat de concession, le groupe s'est
engagé à investir une quarantaine de milliards (610687,023
€) pour la mise a niveau et la maintenance du
réseau.
A terme, l'objectif ultime est le développement ainsi
que la reconversion progressive du réseau du chemin de fer qui devra
passer d'un système à écartement métrique, à
un système à écartement standard dit «grand
écartement»
l Les aéroports :
Le Sénégal dispose de trois aéroports
internationaux : Dakar, Saint-Louis et Ziguinchor. Cependant 15
aéroports sont théoriquement ouverts à la circulation
aérienne publique. L'aéroport international Léopold
Sédar Senghor génère l'essentiel du trafic car il est en
mesure de recevoir tous les types d'avions y compris les gros porteurs.
Avec une croissance régulière moyenne de 7% par
an depuis une décennie et un trafic passagers de 1,2 millions de
personnes pour 35.000 mouvements d'avions au cours de l'année,
l'aéroport de Dakar se positionne aujourd'hui comme une plate forme
régionale de première importance. Il est le premier
aéroport de l'UEMOA pour le trafic passager et se place au
huitième rang en Afrique après Johannesburg et les
aéroports du Maghreb.
Air Sénégal International (ASI),
créée en partenariat avec le Maroc en 2001 dessert aujourd'hui 17
destinations à partir de Dakar. ASI et South Africain Airways se sont
associés pour réaliser en partage de code, deux vols
Johannesburg-Dakar-New-York par semaine. De même ASI assure deux
relations quotidiennes entre Paris et Dakar et deux fréquences
hebdomadaires sur Lyon et Marseille. Le trafic d'ASI a doublé en un an
pour atteindre 25.000 passagers, les effectifs ont triplé en 2 ans et
comptent 400 employés.
l Le port de Dakar
Le port de Dakar bénéficie d'une position
géographique exceptionnelle parce que situé sur la pointe la plus
avancée de la cote Ouest Africaine, il est un véritable carrefour
pour nombre de routes maritimes entre l'Europe, l'Amérique latine,
l'Amérique du nord et le continent Africain.
Le domaine terrestre du port couvre une superficie de 3
millions 260 mille mètres carrés avec :
ü 10 km de quai
ü 40 postes à quai pour les navires callant 11
mètres au maximum
ü 80900 m2 de terrain plein banalise pour le stockage de
courte durée
ü 170600 m2 de surfaces brutes (parcs à
conteneurs)
ü 60957 m2 de surfaces couvertes
Le port de Dakar est essentiellement fréquent par des
porte-conteneurs, des cargos, des rouliers, des tankers, des navires de
pêche. De grandes entreprises se sont implantées pour offrir une
gamme de prestations et diverses facilites portuaires. Le port dispose ainsi
:
ü D'infrastructures réservées au transit
vers les pays de l'Hinterland (Mali-Burkina-Fasso)
ü D'une infrastructure de réparation navale
abritant l'un des plus importants chantiers de réparation navale de
toute la cote ouest africaine.
ü D'infrastructures ferroviaires reliées au
réseau ferroviaire national et international comprenant deux lignes
principales ouvertes au transport des marchandises.
Le port de Dakar s'est engagé dans un important
programme de modernisation avec la construction d'une voie de contournement du
Terminal à conteneurs de 1,2 km, d'une plate-forme de distribution, d'un
troisième Terminal à conteneurs, d'infrastructures pour les
fruits et légumes et une gare maritime. L'achèvement du port
minéralier de Bargny inscrira le port de Dakar dans un schéma de
véritable port du troisième millénaire.
l Les télécommunications
Le Sénégal a investi dans ces dernières
années plus que tout autre pays africains dans le secteur des
télécommunications. En 1994, le Sénégal a
été classe en tête des pays africains subsahariens par
l'union internationale des télécommunications pour le taux de
pénétration du téléphone et la qualité du
service.
Dans le domaine des télécommunications le
Sénégal se positionne comme un leader incontesté en
Afrique de l'ouest avec une modernisation croissante de ses moyens
technologiques: mise en service de liaisons sous-marines à fibre optique
reliant l'Afrique, l'Europe, l'Amérique et l'Asie; développement
du réseau IP (Internet Protocol); acquisition de la technologie ADSL
couverture de l'ensemble du territoire par la fibre optique;
sécurisation de la transmission grâce au réseau de boucle
SDH (Synchronous Digital Hierarchy) qui ceinture le pays.
La téléphonie mobile dépasse une
progression fulgurante au Sénégal. Depuis 2001, le parc de lignes
mobiles a dépassé celui des lignes fixes. Aujourd'hui le nombre
d'abonnes sur le mobile est estime à 2.700.000 pour une
télédensité de 4,8%. De même à partir du
deuxième semestre de 2004, la Société Nationale des
Télécommunications (SONATEL) n'exercera plus le monopole
d'exploitation sur la téléphonie fixe, nationale et
internationale.
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