I.1.2. Mesure :
La valeur de la firme endettée VL sera égale
à :
VL = Vu + tD - VA (F)
Vu : valeur de l'entreprise non
endetté.
tD : économie d'impôt
VA (F) : le montant de coût de faillite.
La trade-off statique, qui introduit au MM l'incidence du
coût de faillite, est aboutit à la détermination d'un taux
d'endettement optimal. Dans ce cas, l'augmentation de la dette entraîne,
outre l'effet de levier financier sans impact sur la valeur de l'entreprise, le
coût de faillite à impact négatif. D'où une
réduction de la valeur de l'entreprise par rapport au MM.
Tableau 2 : Effets de certaines variables sur
l'endettement par conséquent sur les coûts de
faillite :
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Taille
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Opportunité de croissance
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Garantie
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Rentabilité
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Risque
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Stiglitz (1969)
Coûts de faillite
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Positif
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Négatif
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Positif
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Positif
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Négatif
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Dans la perspective des coûts de faillite, la
présence d'opportunité de croissance devrait limiter le recours
à la dette d'où des coûts de faillite très
limités. Harris et Raviv 1991 notent que le ratio valeur de
marché des fonds propres sur leur valeur comptable ou market to book
(MTB) est fréquemment utilisé comme mesure des
opportunités de croissance. La relation négative, entre les
opportunités de croissance et l'endettement, est confirmée
empiriquement entre autres par Rajan et Zingales 1995. Ces derniers notent
toutefois que cette corrélation négative est due en grande partie
aux firmes qui émettent des fonds propres.
Tout d'abord la probabilité de faillite est
réduite dans les entreprises de taille importante car la diversification
des activités réduit la volatilité des cash-flows et donc
la probabilité de faillite Plusieurs arguments conduisent à
supposer une relation positive entre la taille et l'endettement. (Titman et
Wessels 1988, Rajan et Zingales 1995). Cette relation est confirmé dans
un certain nombre d'étude (Carpentier et Suret 1999, Gaud et Elion 2002,
Frank et Murray 2003, Fakhfakh et Ben Attitallah 2004). La relation
négative entre endettement et taille reste spécifique en
Allemagne (Kremp et Al 1999). Ainsi, la taille est mesuré soit par le
logarithme népérien des ventes, soit les par les actifs soit par
l'âge de la firme.
En effet, les firmes risquées tendent à moins
s'endetter, dans le cas contraire il en résulte une plus forte
probabilité de faillite et une plus faible probabilité que
l'entreprise puisse utiliser la totalité des ses charges
d'intérêts en déduction de son résultat fiscal. Le
risque a mesuré par la différence en carré entre le profit
de l'entreprise donnée (profit net / CA) et le profit moyen de
toutes les firmes disponibles.
L'entreprise en période de difficulté
financière se trouve face à un choix, soit annoncer la faillite
et supporter tous les coûts et les dégâts qui en
découlent, soit tenter de renégocier avec les créanciers
et aboutir à un autre accord.
En effet, la dernière alternative aide à
éviter la faillite et les dégâts sociaux qui en
résultent suite au licenciement des employés. Gilson et Al
(1990), ont prévu deux factures qui permettent à l'entreprise la
possibilité de renégocier les dettes et d'échapper de la
faillite. Le premier facteur consiste à ce que les actionnaires et les
créanciers bénéficient de la renégociation des
clauses contractuelles à partir du moment ou elles
génèrent des coûts inférieurs aux coûts de
faillite, et accorder une nouvelle chance à la firme le deuxième
facteur exige des ayant droits (créanciers et actionnaires) à
accepter de rembourser à part égale le coût de
renégociation.
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