CHAPITRE I
INTRODUCTION
I-1 CONTEXTE GENERAL
Le taux de dégradation des Forêts tropicales en
général et les forêts denses humides en particulier ont
attiré l'attention de l'opinion internationale pendant les
dernières décennies. L'action de l'homme à travers
l'exploitation forestière anarchique et abusive a réduit
considérablement les capacités d'autorégulation des
écosystèmes forestiers. Les études entreprises par Singh
(1993) montre que plus de 15 millions d'hectare de forêt tropicales (soit
plus de 40.000ha/jour) dans le monde disparaissent chaque année (FAO,
1995, citée par Kani et al., 1997). D'après Devey (1991), 19
millions d'arbres sont abattus chaque jour dans l'ensemble des forêts
tropicales. Mais selon l 'ACCT (1991), l'exploitation forestière ne
représente que 10% de la déforestation, l'agriculture et le bois
de chauffage en sont les principaux responsables.
En Afrique centrale la forêt dense humide couvre une
superficie de 185 millions d'hectares, soit au maximum 60% de son territoire
(IUCN, 1992, cité par BOS 1997). Ces écosystèmes subissent
aussi une exploitation incontrôlée et sont déboisés
à un taux annuel de 0.56% soit 1 139 200 ha (FAO, 1997).
Fort de ce constat les chefs d'Etats du bassin du Congo,
soucieux de la nécessite de conserver et de gérer durablement les
écosystèmes forestiers qui sont à la fois une richesse
naturelle importante pour les générations présentes et
à venir, et une richesse écologique universelle, s'engagent dans
la déclaration de Yaoundé (1999) à:
- Harmoniser les politiques nationales en matière de
forêt,
- Accélérer la mise en place des politiques
d'aménagement
- Renforcer les actions visant à accroître la
participation rapide des populations rurales dans la planification et la
gestion durable des écosystèmes forestiers.
I-2 CONTEXTE LOCAL ET PRESENTATION DU
PROBLEME.
Le Cameroun occupe le troisième rang parmi les pays de
la sous région avec une superficie d'environ 20 millions d'hectares de
forêts naturelles, (CTFT, 1989; OIBT,1998), dont 17 millions d'hectares
de forêts denses de production (FAO, 1997, citée par Dupuy, 1998).
Depuis des années on assiste à une exploitation du bois qui de
nos jours a atteint un rythme alarmant avec 15m3/ha (Djeukam,1998). Cette
action anthropique a des effets néfastes sur les
écosystèmes forestiers. Foahon (1992) estime à 0,9% le
recul du couvert annuel au Cameroun.
Cette situation de déforestation est d'autant plus
préoccupante, car l'Etat compte sur les revenus de l'exploitation
forestière pour augmenter ses recettes. Le secteur forestier au Cameroun
est d'une importance majeure pour l'économie nationale, le bois est la
deuxième source de revenus après le pétrole. En effet, il
représente 9% du PIB et 25% des exportations et va rapporter près
de 38 milliards de FCFA pour l'exercice 2000/2001 (Carret et al, 1999).
Dans le cadre du Plan d'Ajustement Structurel signé
avec la Banque mondiale, afin d'augmenter le contrôle sur la gestion des
ressources forestières, le Cameroun a mené depuis 1988 une
politique visant à l'origine un double objectif à savoir :
Accroître la transparence dans la gestion des
forêts et partant sa rentabilité pour le trésor public.
Renforcer la durabilité de l'exploitation
industrielle des forêts et associer l'ensemble des acteurs sociaux
à la gestion de ce secteur.
La réforme a abouti à la rédaction de la
loi de 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la
pêche, ainsi que des décrets N° 95/678/PM instituant un plan
de zonage préliminaire des forêts du Sud Cameroun, du
décret N° 95/531/PM du 23 août 1995 fixant les
modalités du régime des forêts, et enfin le décret
N°95/466/PM du 20 juillet fixant les modalités du régime de
la faune. Il ressort de ces différents textes, une catégorisation
du domaine forestier national en domaine non permanent (forêt du domaine
nationale, forêts communautaires, forêts des particuliers ) et en
domaine permanent (forêts domaniales, forêts communales).Dans cette
dernière catégorie, la loi prévoit le transfert de
propriété d'une partie du domaine forestier permanent aux
communes (forêt communale).
Le régime des forêts communales actuellement, est
prévu pour 13 communes selon le plan de zonage préliminaire des
forêts du Cameroun méridional forestier. Les communes de
Lomié et celle de Messok en font parti, et elles sollicitent le
classement de la forêt située entre les deux circonscriptions
administratives. Or le classement définitif d'une FCL comme toutes
forêts du domaine permanent exige un plan d'aménagement
approuvé par l'administration des forêts. La réalisation du
plan d'aménagement demande des études socio-économiques et
techniques au préalable. C'est dans cette optique que le projet SDDL a
initié cette étude qui ne prendra en compte que l'aspect
technique pour appuyer le processus de classement de la dite forêt. Le
SDDL reste ainsi fidèle à son objectif global qui est de
favoriser un processus d'auto-développement de manière à
ce que les ressources naturelles dont ce processus dépend, soient
conservées.
Quant à la réalisation concrète de notre
étude, nous nous baserons sur un inventaire d'aménagement qui est
une opération première nécessaire pour la
réalisation du plan d'aménagement. Cette opération nous
permettra de répondre aux questions suivantes:
- Quel est le capital ligneux de la FCL?
- Quelles sont ses potentialités de production en bois
d'oeuvre commercialisable?
- Quel est la dynamique de cette forêt sur le plan de
la régénération naturelle?
I-3 OBJECTIFS DE L'ETUDE.
L'objectif central de cette étude est d'analyser la
structure et la régénération de la forêt communale
de Lomié et Messok pour déterminer le taux de
prélèvement à conseiller afin d'assurer une gestion
écologiquement durable et économiquement viable.
Les objectifs dérivés sont:
· Inventorier les différentes essences de la
forêt communale.
· Evaluer la régénération des
essences principales.
· Décrire la structure diamétrique des
essences principales.
· Déterminer la rotation et la possibilité
· Simuler l'évolution des effectifs d'arbres de
la deuxième rotation.
I-4 IMPORTANCE DE L'ETUDE.
Cette étude trouve son importance pour les
différents acteurs de la gestion durable des forêts du domaine
permanent, en particulier les communes de Lomié et Messok.
Pour les communes:
L'étude leur permet de maîtriser les
potentialités actuelles et futures de la forêt en terme de bois
d'oeuvre. Ainsi ces dernières pourront évaluer la
rentabilité économique de leur forêt.
Pour le projet SDDL :
Une fois le plan d'aménagement terminé, cette
étude servira de model pour l'établissement des plans
d'aménagement des UFA (Unité Forestière
d'Aménagement) prévues dans la zone de Lomié et Messok.
Elle participera aussi à renforcer et à concrétiser
l'idée de gestion rationnelle et durable des ressources naturelles
principalement le bois d'oeuvre, et par-là, créer d'une
filière de bois certifié tel envisagé au sein du
projet.
Pour les législateurs:
Cette étude teste l'application de la loi
forestière de 94 sur le double aspect théorique et technique en
matière de classement des forêts de production en
général et des FCL en particulier. A son terme, elle pourra
relever les contraintes et les limites de la législation en vigueur.
I-5 ORGANISATION DE L'ETUDE
La présente étude est organisée en cinq
chapitres structurés comme suit :
3 Ce chapitre premier ou chapitre introductif aborde le
contexte général, la présentation du problème, et
les objectifs de l'étude.
3 Le chapitre deux précise le cadre de l'étude
et présente une revue de la littérature existante sur le
sujet.
3 La méthodologie utilisée pour la
réalisation de cette étude est présentée au
chapitre trois.
3 Le chapitre quatre présente et analyse les
résultats.
3 Le chapitre cinq, enfin, conclut l'étude et donne
quelques recommandations.
CHAPITRE II
CADRE DE L'ETUDE ET
REVUE DE LA LITTERATURE
II-1 CADRE DE L'ETUDE
II-1-1 Description de la zone
d'étude
Localisation
La présente étude a été conduite
dans la forêt communale de Lomié et Messok en cours de classement.
Cette forêt est située dans la province de l'Est,
département du HAUT-NYONG, à cheval entre l'arrondissement de
Lomié et le district de Messok. (figure 1) Elle s'étend sur
14500ha dans la zone de Lomié et sur 5600ha dans la zone de Messok,
selon la description faite par l'institut national de cartographie (20100ha).
Mais le système d'information géographique utilisé au sein
du projet estime cette superficie à 20436ha. Ses limites sont :
Ø Au Nord et au nord-ouest par la route
Mpan-Lomié ;
Ø Au sud par la route Zwadibo-Lomié ;
Ø A l'est par la route Zwadibo-Mpan.
La forêt communale s'étend entre 3°04'708 et
3°15'778 de latitude Nord et entre13°17'062 et14°04'280 de
longitude Est. Elle est entourée d'une importante zone
agroforestière érigée actuellement en forêts
communautaires (figure 2).
Le climat
Il est du type équatorial guinéen à
quatre saisons :
Ø Une grande saison sèche de mi-novembre
à mi-mars ;
Ø Une petite saison de pluie de mi-mars à
mi-juin ;
Ø Une petite saison sèche de mi-juin à
mi -juillet ;
Ø Une grande saison de pluie à partir de
mi-juillet.
La pluviométrie annuelle est estimée à
1600 - 1700 mm et la température moyenne annuelle de 23,3°C. (Veen
et Ngoufo, 1994). La FAO (1984) parle de1641 mm pour les précipitations
annuelles moyennes et une température moyenne annuelle de 23,5°c.
Topographie, Sols et hydrographie.
Lomié et ses environs se trouvent sur la surface
africaine1 (pénéplaine) formée il y'a une dizaine de
million d'années. Pour les pédologues (Segalan, 1967, cité
par Veen, 1994) la phase d'aplanissement aurait été
accompagnée d'une pédogenèse feralitique qui s'est
achevée par un cuirassement ferrugineux généralisé,
indice d'un drainage médiocre. L'altitude moyenne est de 700m.
Le sol de la zone est de type feralitique présentant la
même structure que celui des forêts tropicales en
générale, d' après une étude menée par Veen
(1994) dans la région. La litière est riche en matière
organique en phosphore et en calcium. Le sous-sol est mica schisteux et
contient d'importantes poches de concentration de minéraux dont le plus
important est le cobalt.
Le réseau hydrographique (figure 3) est de type
dendritique, il est composé par quelques cours d'eau comme Edjé,
Mwakoul, Bom, Mpoul, Beck. En général, les rivières ne
sont pas profondément enfoncées dans la surface (Veen et al,
1994).
La végétation naturelle
La région de Lomié et Messok appartient au
domaine phytogéographie camerouno-congolais caractérisée
par une forêt dense humide sempervirente de moyenne altitude dite
« forêt congolaise ». Letouzey (1985) remarque cette
forêt est composée de grands arbres pouvant atteindre 50-60m de
hauteur avec des cimes tabulaires bien développés au niveau de la
strate émergente. Le feuillage des arbres est en général
persistant. La strate herbacée est assez éparse et
concentrée dans les trouées de lumière. Les lianes sont
assez nombreuses.
La faune
La région est caractérisée par une faune
très riche et variée. On y rencontre les espèces
ci-apès:
Tableau 1 : Liste des espèces animales de
la FCL
Noms communs
L'athénure
L'éléphant
Le buffle de la forêt
Le potamochère
Le bongo
Sitatunga
Le chevrotin aquatique
Le céphalophe bleue
Le céphalophe à bande
Le céphalophe de Peters
Le gorille
Le chimpanzé
Espèces de singes
Le galago
Les pangolins
Le guib harnaché,
|
Noms scientifiques
Athéruscus africanus
Loxondonta sp.
Syncerus caffer
potamochoerus porcus
Tyronomys Tragelaphus eurycéros
Tragelaphus speckel gratus
Hyemoschus aquaticus
Céphalophus monticola monticola
Céphalophus dorsalis
céphalophus callipygus
Gorilla gorilla
Pan troglodytes
cercopithèques, Colobes
Galago sp
Manis tricuspis et gigantea
Tragelaphus scriptus knutsoni
|
Source : (Van der Wal et. Al., 1999)
II-1-2 ENVIRONNEMENT SOCIO-ECONOMIQUE
La population
Les communes rurales de Lomié et Messok ont
respectivement une population de 12.132 et 6.412 habitants, d'après une
extrapolation de Finken (1996, cité par Messina, 1999). Autour de la
FCL, le taux des populations des villages riverains s'élèvent
à 4.952 habitants, soit 27% des populations des deux communes. La
densité de la population dans la région de Lomié est ainsi
estimée à 1,2 habitants/km².
Les BAKA et les KOZIME sont les populations autochtones.
L 'agriculture
Elle est pratiquée par la grande majorité des
populations rurales tant dans le district de Messok que dans
l'arrondissement de Lomié. Les cultures de rentes sont le cacao, le
cacao, le café robusta le plantain. Le macabo, le maïs, le manioc,
l'arachide, le concombre, constituent l'essentiel des cultures de
subsistance.
La chasse, la pêche et l'élevage
La chasse est une activité importante dans la
région de Lomié-Messok. Elle constitue la principale source de
protéines animales et représente un apport économique
considérable.
La pêche est pratiquée de manière
artisanale dans les cours d'eau qui arrosent la zone de Lomié-Messok.
Les produits issus de cette pêche sont destinés à
l'auto-consommation et à la vente locale. Les espèces de poissons
les plus courantes sont:
- Le Tylapia spp;
- L'Electricus nilotica;
- Les silures.
L'élevage du gros bétail est inexistant, par
contre les populations élèvent les porcins, les ovins, les
caprins, et la volaille.
II-2 REVUE DE LA LITTERATURE
II-2-1 Clarification des concepts et
définitions des paramètres d'aménagement
forestier
Développement durable:
Développement qui répond aux besoins actuels sans
compromettre la capacité des générations futures à
satisfaire leurs besoins
La conférence de Rio de 1992 pour définir la
notion de développement durable établit l'équation
suivante à trois éléments essentiels:
Durabilité écologique + développement
social + économie = développement durable
|
(Banque mondiale, 1992)
Gestion durable des forêts: C'est un
processus de gestion des forêts pour atteindre un ou plusieurs objectifs
clairement spécifiés dans l'optique de la production continue des
biens et des services issus des produits forestiers désirés, sans
causer la réduction de leur valeur inhérente et de leur
productivité future et sans causer des effets indésirables sur
l'environnement physique et social (Sustainable Forestry Handbook, 1999).
Pour Nasi (1997), cette notion veut dire l'utilisation des
ressources naturelles de façon a maintenir leur diversité
biologique, leur productivité, leur capacité de
régénérer, leur vitalité, et leur capacité a
satisfaire actuellement et pour le futur, des fonctions écologiques,
économiques et sociales pertinentes.
Aménagement forestier: Organisation
d'une forêt autour d'objectifs dont les principaux sont la
régularité de sa production annuelle et sa
pérennité ou durabilité (MINEF, 1998a).
D'après la loi, l'aménagement d'une forêt
se définit comme étant la mise en oeuvre sur la base d'objectifs
et d'un plan arrêté au préalable, d'un certain nombre
d'activités et d'investissement en vue de la production soutenue des
produits forestiers et des services sans porter atteinte à la valeur
intrinsecte ni compromettre la productivité future de la dite
forêt, et sans susciter des effets indésirables sur
l'environnement physique et social (Article N0 23 de la loi de 94/01).
Catinot (1997) propose un certain nombre de solutions pour
accéder à l'aménagement durable, il demande de n'exploiter
que les arbres mûrs pour ne pas entamer le capital ; de ne pas
débuter une deuxième coupe sans s'être assurer que le
maximum d'espèces de la catégorie de diamètre
immédiatement inférieure à la catégorie de
exploitable a atteint le diamètre minimum d'exploitabilité ;
et enfin d'être certain qu'a la deuxième coupe on retrouvera le
même volume qu'a la première et les mêmes
potentialités.
Inventaire d'aménagement: Il consiste
à évaluer quantitativement et qualitativement la richesse des
peuplements forestiers qui compose un massif donné, en vue d'une gestion
rationnelle de l'ensemble des ressources (MINEF, 1998b).
Plan d'aménagement: Désigne le
plan de gestion de l'aménagement forestier. Sa durée est
égale à celle de la période de rotation mais les plans de
gestion d'une durée de cinq ans, seront élaborés à
tous les cinq ans permettant de réviser le plan d'aménagement en
fonction des compléments d'informations ou des changements qui se
produiront au niveau des marchés.A partir des plans de gestion, des
plans d'opération seront produit sur une base annuelle (GDFC, 1998).
Plan de gestion : C'est un document
technique élaboré en vue de planifier dans le temps et dans
l'espace toutes les stratégies à mettre en oeuvre pour une
utilisation durable de la ressource ligneuse. Il peut exister seul sans
être inclue dans un rapport d'aménagement pour des unités
de petite surface. On parle souvent alors de plan simple de gestion (MINEF,
1998b).
Plan d'opération:
C'est un plan annuelle d'opération qui indique les interventions
(traitement sylvicole et exploitation) à effectuer sur des superficies
bien définies par le concessionnaire afin d'obtenir un permis annuelle
d'opération (MINEF, 1998b).
Série: Il s'agit de l'ensemble des
superficies d'une forêt classée ayant la même affectation et
relevant du même mode de traitement (MINEF, 1998b).
Strate: C'est l'ensemble des superficies d'une
forêt constituée par des peuplements forestiers ayant des
caractéristiques homogènes en terme de domaine de
végétation, d'origine, de perturbation, de densité et
d'accessibilité (MINEF, 1988b).
Densité: la densité est une
notion particulièrement importante en aménagement forestier car
elle permet d'avoir une idée sur le degré d'occupation de
l'espace par le peuplement et surtout elle permet d'avoir une idée sur
l'intensité de compétition entre les arbres du peuplement pour
différents facteurs écologiques La détermination de la
densité s'appuie sur trois facteurs :
- Le nombre de tiges par unité de surface
- Leur grosseur
- La distribution spatiale
Il existe plusieurs expressions de la densité, les plus
utilisées sont :
Le nombre de tiges à l'hectare(N/ha), mais cette
expression de la densité ne prend pas en compte la taille des arbres.
La surface terrière (G), c'est probablement
l'expression de la densité la plus commode car elle tient non seulement
compte du nombre de tiges mais aussi de leur taille. Pour en tirer un maximum
de profit, il est recommandé d'utiliser la surface terrière par
hectare en combinaison du nombre de tiges par hectare. Le calcul de G se fait
à partir de la formule suivante :
Le volume, il est souvent utilisé pour
estimer les quantités de bois sur pied pour plusieurs objectifs.
Cependant l'interprétation des valeurs trouvées exprimées
en volume par hectare (v/ha) est souvent conditionné des normes
préétablies auxquelles il faut comparer les chiffres
trouvés (Dondjang, 1998)
Les accroissements: on peut parler
d'accroissement en diamètre, en surface terrière, en hauteur, en
volume, etc. Cette notion peut intéresser soit les peuplements soit les
arbres. En foresterie, la plus intéressante de ces notions est
l'accroissement en volume des peuplements (Parde et Bouchon, 1988; Duplat et
Perrote, 1981).
L'accroissement moyen annuel sur une période
donnée est la quantité de matière ligneuse
fabriquée pendant cette période. Une estimation des
accroissements peut être faite à partir des différentes
données des dispositifs d'études sylvicoles ou bien à
partir des résultats d'analyse des cernes, pour les arbres
possédant les cernes visibles (Fonweban, 1997). A partir des dispositifs
de côte d'ivoire les études menées par (Mengin-Lecreux
1990b) ont trouvé que les accroissements annuels moyens varient de 0,5
à 1 cm/an pour les diamètres avec un accroissement relatif en
surface terrière, qui varient de 1,5% (peuplement témoin,
espèces principales) à 3,2% (éclaircie forte,
espèces principales)
En Guyane, dans le dispositif de Paracou, en peuplement
témoin toutes espèces confondues, les accroissements moyens
évalués sur une période de 5 ans sont inférieures
à ceux de Côte-d'ivoire et varient de 0,08cm/an à 0,24cm/an
pour les diamètres et de 0,0007m²/ha/an à
0.00403m²/ha/an pour les surfaces terrières, et pour les arbres
compris entre 10cm et 100cm (Mengin-Lecreulx, 1990b)
Mortalité: La mortalité du
peuplement est le nombre de tiges disparues par mort sur pied ou par chablis
ramené à l'hectare. La mortalité est estimée
à 1,3% par an selon les études menées dans
différentes forêts tropicales, notamment en Côte d'Ivoire et
en République Centrafricaine (Durrieu de Madron, 1993; Petrucci et
Tandeau de Marsac, 1994). En forêt tropicale primaire, les taux de
mortalité variant entre 1% et 5% (Alder, 1995). En l'absence de
données fiables, au Cameroun on applique le taux de mortalité de
1% par an, taux constant par classe de diamètre et par essences.
Rotation: C'est le temps qui sépare
deux récoltes successives de bois au même endroit (deux
exploitations successives). Après le premier passage (exploitation de la
forêt primaire), le deuxième passage ne peut se faire
qu'après reconstitution de stock à partir des arbres d'avenir
(arbres d'essences commerciales de diamètre en dessous du
diamètre minimum d'exploitabilités (DME) et qui atteindront le
DME au cours de la rotation suivante (MINEF, 1998a). La rotation des coupes a
été estimée à 30 ans dans les études
menées dans le site du programme Tropenbos dans la zone de Kribi (Eba'a,
2000).
Possibilité: C'est la
quantité de bois que l'on peut extraire d'un peuplement
forestier sans hypothéquer son capital. Quant à la
possibilité annuelle de coupe, elle correspond à la superficie
maximale exploitable annuellement et/ou au volume maximal des produits
forestiers susceptible d'être récolter annuellement sans diminuer
la capacité productive du milieu (MINEF, 1998a)
La possibilité de 25-30 m3/ha et par rotation est
proposée par (Dupuy et al. 1998, cité par API Dimako, 1998).
Durrieu De Madron et al (1997) proposent 40 m3/ha (sensiblement 3 arbres par
hectare) une distance minimale entre chaque pied exploité de 40m. Eba'a
(2000) a estimé le prélèvement à l'équilibre
à 13,4 m3/ha, seulement pour les essences commerciales avec un DME de
100 cm. En forêt européenne aménagée, le
prélèvement est de l'ordre de 50m3/ha (MINEF, 1997).
II-2-2 concept de régénération
naturelle
La régénération naturelle est un ensemble
de phénomène par lequel il y a remplacement des arbres adultes
morts par chablis ou par exploitation. La complexité de ce concept se
manifeste à travers les définitions suivantes.
· Pour Rollet (1969) et Debroux (1998), la
régénération naturelle est d'une part au sens statistique,
l'ensemble des semis et petites tiges existant dans un peuplement, d'autre part
au sens dynamique, l'ensemble des processus naturelles par lesquels la
forêt dense se reproduit naturellement.
· Pour Alexandre (1989), la
régénération naturelle est une technique qui fait appel
à l'ensemencement spontané: elle s'oppose aux techniques
d'enrichissement ou de plantation.
· Pour (Foggie, 1960 cités par Alexandre, 1989)
c'est l'ensemble des processus dynamiques qui permettent de reconstituer un
couvert qui a été entamé.
Généralement les études sur la
régénération naturelle, font appel à des
inventaires par sondage à taux variables suivant les populations
étudiées, classées souvent en stade de type "petit semis"
(hauteur< 1,5m) ou "grands semis" (hauteur>1,5m et de
diamètre<10cm). Les taux de sondage varient de 1% en Guyane
française (Schmit et Bariteau, 1990) à 10% en Indonésie
(Bertault et al., 1999.). L'intervalle 1-10cm de diamètre semble
être le plus utilisé actuellement dans la recherche
forestière (Petrucci et DE Marsac; 1994; Dupuy, 1998, cité par
Mbarga, 2000).
Méthodes sylvicoles favorisant la
régénération naturelle
La régénération peut
être assurée à partir des plantations ou grâce
à la régénération naturelle. En ce
qui concerne la régénération naturelle, les
méthodes sont basées les unes sur les tiges d'avenir et les
autres sur l'existence des semenciers ou des portes graines. Dans les
premières méthodes, il s'agit d'améliorer
l'éclairement du sous bois par un relèvement graduel du couvert
forestier et de minimiser la concurrence des éléments
minéraux en procédant au dépressage, aux
dégagements, au nettoiement et aux éclaircis.
Dans les méthodes basées sur l'existence des
semenciers, le sylviculteur s'attache à favoriser l'ensemencement, la
germination des graines, et l'accroissement des semis Toutes ces
différentes techniques de sylviculture naturelle constituent la
sylviculture douce dont l'objectif est d'imiter la nature tout en hâtant
son oeuvre.
Méthodes de sylviculture basée sur les tiges
d'avenir. Il en existe six à savoir :
1. L'amélioration des peuplements d'Okoumé
2. L'uniformisation par le haut
3. La gestion sélective
4. L'amélioration des peuplements naturels
5. L'étude de la croissance des arbres en forêt
naturelle
6. Les travaux de Mbalmayo
Méthodes de sylviculture basées sur la
présence des semenciers (Dondjang,1998):
1. Les essais de Kennedy
2. La méthode tropicale du sous bois
3. Le système post exploitation
II-2-3 Régénération
artificielle
En vue de substituer une régénération
naturelle insuffisante ou inexistante, Catinot (1997) propose l'emploi des
plantations complémentaires (complantation) et regroupe les
méthodes de plantation en deux grandes catégories à
savoir :
§ Les méthodes d'enrichissement (méthode
des layons d'Aubreville, les layons de Catinot les placeaux d'Anderson)
§ Les méthodes de plantation en plein
découvert (méthode de Martineau, méthode Limba,
méthode Okoumé, méthode de recrû)
II-2-4 Structure diamétrique des
peuplements
La structure diamétrique est un paramètre de
caractérisation d'un peuplement forestier. La répartition des
arbres d'une espèce en catégorie de diamètre
définit la structure diamétrique de l'espèce et la
répartition des arbres d'un peuplement entier définit la
structure diamétrique totale qui représente alors la
répartition des arbres toutes espèces confondues, par
catégorie de diamètre (Favrichon, 1997).
Différents auteurs ont essayés de relier la
structure diamétrique avec le comportement des espèces selon
leurs tempéraments (Rollet,1974; 1984; Whitmore,.1990). Deux grands
types de distribution diamétrique sont couramment distingués
(Rollet, 1984; Dupuy et al., 1998) : les distributions de type
exponentielle décroissante pour les essences sciaphiles et les
distributions en « cloche » pour les essences
héliophiles. Un troisième type de distribution a également
été signalé pour les essences héliophiles. Il
s'agit de la distribution « erratique » (Rollet,1984) qui
n'obéit ni à la distribution exponentielle ni à celle en
« cloche ».
Des variations de structure diamétrique ont
été signalées pour une même espèce (FORNI,
1997 cités par DUPUY et al., 1998). En effet, la structure
diamétrique d'une espèce varie souvent selon l'échelle
d'observation (troué, massif, parcelle, région) Par exemple, une
même espèce peut avoir une structure en cloche à
l'échelle de la parcelle et une structure en exponentielle
décroissante à l'échelle du massif. le
phénomène décrit à l'aide de l'outil
« structure diamétrique » devra être
replacé dans son contexte évolutif.
II-2-5 L'exploitation forestière
L'exploitation forestière est une opération qui
consiste à abattre des arbres dans une forêt donnée.
Celle-ci comporte plusieurs autres opérations indispensables à
son bon déroulement ; on peut citer entre autre: la création
des routes, des pistes de débardage, des parcs des différentes
manutentions. Dans la forêt du sud Cameroun, l'exploitation est
gérée de façon polycyclique, c'est-à-dire qu'il
reste toujours des jeunes arbres et même des adultes pouvant assurer une
production futur du bois par cette même forêt (Leersum, 1997,
cité par Tchiaze, 1998).
En fonction du volume de bois prélevé par
hectare, du nombre d'arbres abattus par hectare, des dégâts
causés sur les tiges d'avenir, on peut distinguer deux types
d'exploitation: l'exploitation classique et l'exploitation
contrôlée.
Exploitation classique
La coupe des arbres dans ce type d'exploitation se fait de
façon anarchique. L'exploitant abat les arbres en fonction du potentiel
disponible et de la demande sur le marché. Le nombre et le volume
d'arbres abattus par hectare varie en fonction de la composition floristique de
la richesse du site à exploiter.
L'ouverture de la forêt est assez importante. Le milieu est
très perturbé avec une grande densité de parcs, des
routes, des pistes de débardage. Cette forte ouverture pose de
sérieux dégâts sur les tiges d'avenir; par
conséquent a un effet néfaste sur la
régénération naturelle. Dans le tableau ci-après,
nous avons les données en pourcentage sur les dégâts
causés par la coupe d'arbres sur 3 parcelles de 25 ha chacune. Elles
diffèrent en fonction du nombre d'arbres abattus.
Tableau 2 : Dégâts d'exploitation
Opération
|
36 arbres /25ha
|
15 arbres /25ha
|
7 arbres /25ha
|
Trouées
|
6.2
|
3.7
|
0.7
|
Pistes
|
4.1
|
2.0
|
0.7
|
Parcs
|
1.9
|
1.6
|
0.0
|
Terres
|
4.4
|
10.0
|
0.0
|
Routes
|
8.3
|
1.2
|
0.0
|
Total
|
24.9
|
18.5
|
1.4
|
Source: (Leersum, 1997, cité par Tchiaze, 1998)
Exploitation contrôlée
Dans ce type d'exploitation, la coupe d'arbres se fait de
manière réglementaire. Pour la plupart des cas, un seul arbre est
abattu par hectare. Le volume de bois à l'hectare est faible et varie
suivant l'arbre abattu. L'Azobé par exemple a un volume qui oscille
entre 15-20 m3/ha.
Ce type d'exploitation est appelée aussi exploitation
sélective, l' on a le souci de répartir les trouées
d'abattage de façon plus ou moins homogène, le choix des arbres
à abattre se faisant aussi selon leur conformation, leur diamètre
à hauteur de poitrine et surtout des semenciers à laisser sur
pied (Leersum, 1997, cité par Tchiaze, 1998).
II-2-6 Contexte légal des forets communales au
Cameroun
La loi du 20 janvier 1994 portant régime des
forêts de la faune et de la pêche, divise le domaine forestier
national en domaine forestier non permanent et permanent.
Le domaine non permanent est constitué des terres
forestières susceptibles d'être affectées à des
utilisations autres que forestière. Il comprend les forêts du
domaine national, les forêts communautaires et les forêts des
particuliers.
Les forêts permanentes ou forêts classées
sont celles assises sur le domaine forestier permanent, elles sont
affectées de façon définitive à la forêt
et/ou à l'habitat de la faune. Les forêts permanentes doivent
couvrir au moins 30% de la superficie totale du territoire national (art. 22 de
la loi du 1994). Elles doivent représenter la diversité
écologique du pays. L'exploitation des forêts domaniales se fait
soit par convention d'exploitation ou exceptionnellement en régie, ceci
après approbation du plan d'aménagement par l'administration
forestière.
Les forêts qui sont considérées comme des
forêts permanentes sont les forêts domaniales et les forêts
communales. Le décret N° 95/531du 23 Août 1995 fixant les
modalités d'application du régime des forêts indique,
à partir de son article son article 17 à l'article 24 toutes les
informations y afférentes pour le classement et le déclassement
d'une forêt communal.
Sur les 14 millions d'hectares prévus par le plan de
zonage préliminaire des forêts du Cameroun méridional
forestier, les forêts de production (FP) représentent 6 millions
d'hectares soit 90 UFA. En mai 1999, la superficie déjà
attribuée dans les forêts de production était de 2.754.332
ha (35 UFA), soit 45,7% des Forêts Permanentes (groupe national de
travail sur la gestion durable des forêts et la certification, 1999).
II-2-7 Les inventaires d'aménagement au
Cameroun
L'ONADEF depuis plusieurs années réalise des
inventaires d'aménagement dans les forêts permanentes. Nous
n'allons citer ici que quelques exemples.
3 L'inventaire d'aménagement de la réserve
forestière de BAFUT-NGUEMBA en 1991, avec une superficie de 4033 ha pour
un taux de sondage variant de 1,1 à 1,3 %. Le nombre de parcelles
échantillonnées était de 101.
3 L'inventaire d'aménagement de la réserve de
NLOBO en 1992, avec une superficie de 206.400 ha. La technique de sondage
était la sélection systématique pour un taux de sondage de
0,5%. L'équidistance entre les layons était de 4000 m, avec 20
layons pour une distance totale de 264.650 m.
3 L'inventaire d'aménagement de la réserve de
SANGMELIMA, avec un taux de sondage variant de 0,5-1%.
3 Le projet de gestion durable des forêts camerounaises
(PGDFC) a quant à lui fait un inventaire d'aménagement dans le
massif forestier du LOKOUNDJE-NYONG.Cet inventaire a été
réalisé en 1994, à un taux de sondage de 0,5% sur une
superficie de 163.959 ha. Il a été exécuté selon
trois unités de compilation (UC), 31 layons et 1500 parcelles
échantillons. Les parcelles avaient des superficies de 0,5 ha pour les
tiges dont le DHP était supérieure ou égal à 20cm
et de 0,01 ha pour les tiges dont le DHP était compris entre
10-20cm.
CHAPITRE III
METHODOLOGIE
III-1 TRAVAIL DE BUREAU: LE PLAN DE SONDAGE
Il consiste à la réalisation des
opérations suivantes:
· Calcul de la surface de sondage
Le taux de sondage arrêté est de 0,5%, compatible
aux prescriptions des normes d'Inventaire d'aménagement de l'ONADEF
(0,5-1%).Par ailleurs, ce taux rend les coûts d'opérations
abordables. En pratique, plus la surface de sondage est grande plus le nombre
de layons augmente et plus les coûts des opérations sur le terrain
augmentent. En multipliant le taux de sondage par la superficie, on obtient une
surface de sondage de 102,18ha.
· Le calcul de l'équidistance
Le calcul de l'équidistance entre les layons s'est fait
de la manière suivante:
DL = St x Lal /Ss =20436x20/102 =4007m
St = surface totale
Ss =surface de sondage
Lal =largeur du layon ou de la parcelle
· Situation des layons sur la carte
Après ces deux premières opérations, nous
avons confectionné une carte de la forêt communale au 1/200.000
à l'aide du système d'information géographique (SIG)
utilisant le logiciel ARVIEW. Elle nous a permis de montrer la disposition des
layons, leur direction magnétique, ainsi q'une flèche donnant la
direction de l'avancement des travaux sur le layon (figure 4).
· Sélection et description des unités
échantillons
La sélection des unités échantillons est
systématique. Le premier layon a été fixé au milieu
de la FCL à l'aide du SIG, les autres layons ont été
placés de part et d'autre de celui-ci à équidistance de
4000m. Les unités sont contiguës, c'est-à-dire
disposées le long des layons de longueurs variables. Le choix du
dispositif de sondage est donc le dispositif de sondage systématique
dans lequel l'unité statistique de base est la
parcelle-échantillon de 200m de long sur 20m de large, soit une
superficie de 0,4 ha (figure 5).
20m
10m 10m
S
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
o o o o o o o o o o o o o o o o o o o o
|
Largeur du layon
oooooooooooooooooo
Parcelle échantillon (Surface
inventoriée)
Figure 5 : Plan du dispositif de sondage
III-2 LES TRAVAUX DE TERRAIN
Les travaux de terrain se résument à
l'exécution du plan de sondage sur le terrain. Cette étape
comporte:
- La composition des équipes de sondage
- Le layonnage
- Le comptage
Ces deux dernières étapes sont aussi
appelées les travaux de prospection.
Composition des équipes de sondage
Deux équipes d'inventaire de onze personnes chacune ont
été formées pour accélérer les travaux sur
le terrain afin d'éviter les pluies. Le choix des membres des
équipes était basé sur les critères de bonnes
performances lors de la réalisation des inventaires des forêts
communautaires (Eschiambor-Malen, Kongo, Ngola-Assip, Bosquet) riveraines
à la forêt communale, de l'appartenance à un village
riverain à la FCL. La majorité des membres choisie étaient
des prospecteurs pour minimiser les erreurs.
Le layonnage
Il a consisté à ouvrir les sept (7) layons
représentés sur le plan de sondage. Les points de départ
des layons ont été placés sur l'axe Eschiambor-Zoulabot1
d'après la description faite à l'annexe 1 à l'aide du
kilométrage d'un véhicule 4x4. Ces points sont
matérialisés par un jalon, taillé à la machette
afin de lui donner la forme d'une plaque mince sur laquelle on inscrit à
l'aide d'un marqueur noir du haut vers le bas du jalon, sur la petite surface
en forme de plaque les indications suivantes:
- Début FCL
- Numéro du layon
- Longueur du layon
- Direction magnétique
L'équipe de layonnage était composé de
sept personnes parmi lesquelles, un « machetteur de
tête », un bousolier deux « machetteurs
dégageurs » le badigeonneur, un aide chaîneur et un
chaîneur. Le matériel utilisé par chacune des sept
personnes est lié à son rôle. Le « machetteur de
tête » ouvrait le layon à l'aide d'une machette
légère en coupant ou en mettant des signes sur des petits
obstacles (Gros arbre) placés sur l'azimut 180° indiqué par
le boussolier. Les deux « machetteurs dégageurs »
dégageaient le layon sur près mètre, l'un à gauche
et l'autre à droite. Le badigeonneur mettait de la peinture rouge pour
matérialiser le passage du layon. L'aide chaîneur et le
chaîneur venaient ensuite pour placer les jalons à tous les 10m de
chaque parcelle de 0.4 ha pour matérialiser la surface
concédée à l'étude de la
régénération. Tous les 50m, un jalon indiquait la distance
déjà parcourue et à tous les 500m un grand jalon
était fixé pour donner les informations suivantes:
- FCL
- Numéro du layon
- Distance effectuée (avec correction des pentes et
des déviations)
La déviation des obstacles se faisait par la
méthode classique décrite à l'annexe 2. La correction des
pentes s'est faite par des estimations (expérience personnelle des
chaîneurs) par manque d'appareils appropriés. A la fin du layon le
chaîneur marque sur un gros jalon: fin FCL, le numéro du layon, la
longueur réelle du layon, l'orientation magnétique. Le tableau 3
résume les distances de terrain des sept layons de comptage et le nombre
de jour de travail comme suite.
Tableau 3 : Situation des layons et des distances
Layons et villages d'entré et de sorti
|
Distance route/début layon (m)
|
Nombre de jours de travail
|
Distance layon (m)
|
Distance fin de layon route (m)
|
Distances totales (m)
|
Nombre de parcelles de 0.4ha
|
Layon 1: Malen-Nemeyong
|
883
|
3
|
5.586
|
255
|
6.724
|
26,25
|
Layon 2: Kongo-Bosquet
|
2.190
|
3
|
4.084
|
1.869
|
8.143
|
17,5
|
Layon 3: Ntam-bosquet
|
1.272
|
4
|
5.998
|
892
|
8.162
|
25,75
|
Layon 4 : Assip-Mayang
|
3.850
|
5
|
6.387
|
3.850
|
14.087
|
35
|
Layon 5 : Djouessue-Koakom
|
2.011
|
7
|
12.362
|
1.420
|
15.793
|
61,5
|
Layon 6 : Zoulabot1-Bareko
|
3.087
|
8
|
12.990
|
1.854
|
17.931
|
65
|
Layon7 : Mingogol-Bareko
|
3.272
|
3
|
3.625
|
1.586
|
8.483
|
18,12
|
Total
|
16.565
|
33
|
51.032
|
11.726
|
79.323
|
249,12
|
Le rendement moyen est environ de 2000m/jour. IL est conforme
aux normes nationales d'inventaire d'aménagement (ONADEF,1991). Le
nombre de jour de travail est de 33 jours puisque les distances route
début effectif du layon ont été
considérées.
Le comptage
IL s'est effectué dans les parcelles de 20m de large
sur 200m de long. L'équipe de prospection était composée
de quatre personnes, dont deux prospecteurs pour l'identification des arbres,
les mesures et les estimations des DHP, les relevées topographiques.
Deux pointeurs étaient sur les fiches de comptages (annexe 3) , l'un
relevait les caractéristiques (DHP,qualité du fût), l'autre
relevait les DHP des inconnus pour une étude parallèle. La figure
6 présente la disposition des équipes d'inventaire sur le
layon.
Toute l'équipe avançait ensemble, les deux
pointeurs sur le layon, les deux prospecteurs de part et d'autre du layon
surtout au niveau des endroits touffus. Dans l'ensemble des parcelles, tous les
arbres d'un diamètre >10cm ont été identifiés,
mesurés ou estimés (à 1'30m du sol ou à 50cm
au-dessus des contreforts).
Evaluation de la régénération
naturelle
Une étude de la régénération
était menée au niveau des 10 premiers mètres de chaque
parcelle de (10m x 20m) soit une sous parcelle de 0,02 ha. Les mesures
étaient faites seulement sur les essences connues à partir d'un
diamètre de 2 cm. Tous les gaulis de 2 à 9cm de diamètre
étaient identifiés, mesurés au moyen d'un ruban
mètre. L'étude de la régénération a
été concentrée sur les gaulis de 2 à 9cm de
diamètre, parce que à ce stade, la
régénération est bien acquise par comparaison au stade
éphémère de semis comme le signale Bertault et al. (1999)
dans le projet STREK en Indonésie et que Dupuy et al. (1997) qualifient
de « régénération naturelle
installée » dans les dispositifs expérimentaux de
Côte-d'Ivoire. Le dispositif pour l'étude de la
régénération est illustré à la figure 7.
III-3 ORGANISTION DE LA BASE DE DONNEES
Avant tout enregistrement, les fiches d'inventaire ont
été vérifiées dans les bureaux de la SDDL/SNV en
vue de détecter les éventuelles erreurs commises sur le terrain
lors de la collecte des données. Enfin, toutes les données sont
enregistrées dans le logiciel Excel pour les futurs utilisations. Ce
logiciel nous a aidé à établir facilement la table de
peuplement, la table de stock, le calcul de la surface terrière et les
simulations en nombre de tiges. Pour le calcul des volumes on a fait recours au
tarif de cubage à une entrée élaboré par l'ONADEF
en juin 1992 lors de l'inventaire de la phase IV. Ces tarifs de cubage sont
présentés à l'annexe 4.
Machetteur de tête
Boussolier
Machetteur dégageur
Machetteur dégageur
Badigeonneur
Aide chaîneur
Chaîneur
Prospecteur Prospecteur
Pointeurs
Pointeurs
Figure 6 : Disposition de l'équipe
d'inventaire
S
200m
10m
10m 10m
20m
Surface inventoriée pour la
régénération
Figure 7: Dispositif de l'étude de la
régénération naturelle
Classification des essences
Nous présentons à l'annexe 5 une liste des
essences enregistrée dans le dispositif de sondage de la FCL de
Lomié et Messok. Le tableau 4 montre la catégorisation de cette
liste d'essences. Elle a été arrêtée d'après
le classement fait par l'ONADEF et modifiée suivant les informations
recueillies au près du bureau de poste forestier de Lomié et au
projet SDDL. Dans cette liste, les essences ayant le même nom principal
ont été réduites en une seule essence (Bibolo afum et
Dibetou; Acajou à grande folioles, Acajou blanc et Acajou de bassam).
Toutes les essences inventoriées en nom local (Baka, Nzimé,
Ewondo) dont la traduction en nom pilote et scientifique n'a pas
été possible ont été éliminées. Les
diamètres inventoriés ont été classés en
vingt classes représentées à l'annexe 6.
Tableau 4 : Catégorisation des essences
Groupe
|
Dénomination
|
I
|
Essences faciles à commercialiser (large
marché)
|
II
|
Essences à promouvoir (marché étroit)
|
III
|
Essences exploitées à faible échelle ou
pas
|
IV
|
Essences qui pourraient être utilisées, mais qui
ne le sont pas
|
III-4 MATERIEL UTILISE
Pour les équipes de layonnage et de comptage il
s'agissait des :
Combinaisons, imperméables, bottes, machettes, limes,
boussoles Sunto, GPS, blocs notes, fiches d'inventaire, chemises en plastique,
cartables, carte topographique de la FCL, sac à dos, peinture rouge
à huile, pinceaux, pétrole, stylo à bille, crayons,
gommes, marmites, plats, lampes tempête, torches, cuillères,
trousses de premiers soins, marqueurs noir, mètre à ruban ;
double décamètre.
CHAPITRE IV
RESULTATS ET DISCUSSION
IV-1 ANALYSE DE LA DENSITE ET DE LA SURFACE TERRIERE
Le tableau 5 représente la distribution du peuplement
par classe de diamètre en ce qui concerne les effectifs à
l'hectare (n/ha) et la surface terrière (G) pour toutes les essences
inventoriées, ainsi que pour les essences des groupes 1 et 2, et pour
celles exploitées dans la région de Lomié. Ce tableau
récapitulatif de la table de peuplement (annexe 7) montre que les
essences du groupe I (GI) représentent 12.10% du peuplement adulte, soit
4 tiges/ha celles du groupe II (GII) 11.39% soit 3.5 tiges/ha, les essences
exploité dans la région de Lomié ont un pourcentage de
44.82% soit 10.05 tiges/ha. Il se dégage de ces chiffres l'existence
d'un grand nombre de tiges d'espèces commerciales. Ce nombre pourrait
encore baisser puisque les populations riveraines sollicitent la non
exploitation du Moabi comme bois d'oeuvre (AZO'O, 2000).
Parmi les 91 essences retenues pour la liste finale, seuls
l'ayous, le sapelli, l'abam, l'alep, l'émien, le fraké, l'ilomba,
l'okan, le padouk, le tali, l'abalé, le diana, le mubala, le rikio; le
moambé jaune ont une densité supérieure à 1
tige/ha.
Quant à la surface terrière (G), elle est de 3
m²/ha tant pour les essences du groupe I que pour les essences du groupe
II. L'ensemble des essences de la FCL représente 13,6m²/ha.
Ces chiffres sont faibles par rapport à ceux obtenus
dans d'autres forêts similaires c'est-à-dire des forêts
semi-décidues inexploitées. En forêt semi-décidue de
Centrafrique et de Côte-d'Ivoire les densités comme les surfaces
terrières sont élevées. Elles sont respectivement de 600
tiges/ha et 32m²/ha pour la Centrafrique et de 436 tiges/ha et 28,4
m²/ha pour le dispositif de la Téné en Côte-d'Ivoire
(Favrichon, 1997).
Il ressort que le degré d'occupation de l'espace par
les tiges commerciales est faible. Par conséquent l'intensité de
la compétition pour différents facteurs écologiques
devrait être aussi faible, mais le peuplement commercial n'évolue
pas seul, il ne faudrait pas perdre de vu l'existence d'un important peuplement
de bourrage qui influence l'évolution de toute la FCL.
Tableau 5: Distribution des arbres du peuplement
supérieur.(diamètre 10cm)
Diamètre
|
10
|
20
|
30
|
40
|
50
|
60
|
70
|
80
|
90
|
100
|
110
|
120
|
130
|
140
|
150
|
160
|
170
|
180
|
190
|
200
|
Total
|
Effectif (N/ha)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
T E
|
9.3
|
5.4
|
5
|
4.2
|
2.6
|
2.4
|
3
|
2.3
|
3.5
|
2.8
|
1.3
|
0.8
|
0.4
|
0.3
|
0.1
|
0.1
|
0.1
|
0.09
|
0.05
|
0.01
|
44
|
Groupe 1
|
0.4
|
0.3
|
0.3
|
0.1
|
0.2
|
0.1
|
0.2
|
0.2
|
0.5
|
0.4
|
0.2
|
0.1
|
0.09
|
0.09
|
0.08
|
0.05
|
0.1
|
0.05
|
0.03
|
0.01
|
4
|
Groupe 2
|
1.1
|
0.6
|
0.5
|
0.4
|
0.2
|
0.1
|
0.1
|
0.1
|
0.1
|
0.1
|
0.1
|
0.06
|
0.0
|
0.01
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
0.0
|
3.49
|
E **
|
7.7
|
4.6
|
4.2
|
3.6
|
2.2
|
2.1
|
2.6
|
2
|
3
|
2.2
|
1
|
0.6
|
0.3
|
0.2
|
0.1
|
0.1
|
0.09
|
0.04
|
0.03
|
0.0
|
36.7
|
G (m²/ha)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
T E
|
0.2
|
0.2
|
0.3
|
0.4
|
0.5
|
0.5
|
0.8
|
0.1
|
2.2
|
1.9
|
1.2
|
0.7
|
0.5
|
0.5
|
0.5
|
0.4
|
0.8
|
0.4
|
0.2
|
0.1
|
13.6
|
Groupe 1
|
0.00
|
0.00
|
0.00
|
0.00
|
0.05
|
0.05
|
0.14
|
0.4
|
0.4
|
0.25
|
0.15
|
0.13
|
0.15
|
0.14
|
0.1
|
0.24
|
0.1
|
0.24
|
0.14
|
0.07
|
3
|
Groupe 2
|
0.03
|
0.03
|
0.06
|
0.07
|
0.09
|
0.00
|
0.1
|
0.2
|
0.4
|
0.4
|
0.3
|
0.16
|
0.14
|
0.15
|
0.14
|
0.1
|
0.2
|
0.14
|
0.08
|
0.04
|
3
|
E **
|
0.04
|
0.04
|
0.07
|
0.09
|
0.12
|
0.15
|
0.17
|
0.3
|
0.7
|
0.6
|
0.4
|
0.2
|
0.2
|
0.2
|
0.2
|
0.14
|
0.24
|
0.14
|
0.08
|
0.04
|
4.11
|
Ces résultats confirment la particularité des
forêts tropicales dense humide qui sont très diversifiées
et ainsi pauvre en bois d'oeuvre commercial, surtout en bois d'oeuvre à
large marché. Au Cameroun, le nombre d'arbres est très
élevé, 2000 environ pour l'ensemble des forêts permanentes,
mais seulement 20-30 espèces sont couramment commercialisées dans
l'ensemble du pays (MINEF, 1998a).
IV-2 SUPERFICIES DES STRATES DE LA FORET COMMUNALE
Il ressort des relevés topographiques effectués
lors des inventaires que toute la superficie de la FCL ne peut se prêter
à la vocation générale de production de matière
ligneuse pour les raisons suivantes :
· La présence des pentes fortes et des
marécages qui sont des milieux fragiles à l'érosion des
sols et aux inondations.
· La présence des cacaoyères qui sont les
futures zones de conflits entre les paysans et l'aménagiste.
Le tableau 6 ci-dessous montre les superficies obtenues lors
du sondage et les pourcentages des strates de la FCL. Il est à noter que
la superficie de la production de matière ligneuse qui est
évaluée actuellement à 15 870 ha (78,63%) va encore
diminuer puisqu'on extraira les superficies du réseau routier et celle
de la protection des bandes riveraines.
Tableau 6 :Superficies des strates
Affectations
|
Superficies (ha)
|
Pourcentages (%)
|
Production de matière ligneuse
|
79,35
|
78,63
|
Marécage
|
15,06
|
15,11
|
Cacaoyères
|
0,52
|
0,53
|
Pentes fortes
|
4,72
|
4,74
|
Total
|
99,65
|
99,01
|
IV-3 STRUCTURES DIAMETRIQUES DE LA FCL
A partir des données d'inventaire issues de notre
dispositif de sondage (annexe 8), nous présentons ci-après la
structure totale de la forêt qui sera suivi des structures des essences
du groupe I et II et enfin des structures individuelles des essences
commerciales.
IV-3-1 Structures diamétriques totales
La structure diamétrique totale de la FCL (figure 8)
est une distribution exponentielle décroissante, présentant des
irrégularités au niveau des classes de diamètres de 80,
100, 110. Les essences du groupe 2 (figure 9b) telles qu'elles apparaissent
présente aussi une distribution exponentielle décroissante par
contre, la structure diamétrique des essences du groupe 1 (figure 9a)
présente une "bosse" avec les plus grands effectifs dans les classes de
diamètre 90; 100; 110 ,120.
En effet, la structure diamétrique totale et celle des
essences du groupe 2, montrent une régénération constante
dans le temps, c'est-à-dire que l'exploitation forestière de ce
type de peuplement ne pose apparemment pas de problèmes, parce qu'il y a
remplacement des vieux arbres par les plus jeunes. La structure
diamétrique des essences du groupe 1 quant à elle, illustre un
peuplement à problème, sa gestion nécessite une attention
particulière afin de permettre la croissance des tiges d'avenir. Vu de
cette manière globale, les structures diamétriques totales
décrites ne peuvent servir efficacement à la prise de
décision pour la gestion future de la FCL. Il est fort possible que ces
structures diamétriques totales cachent des réalités que
seules les structures diamétriques individuelles des essences peuvent
cerner.
IV-3-2 Structures diamétiques individuelles
Les figures représentant les structures
diamétriques individuelles des essences commerciales de la FCL se
trouvent en annexe 9. Il en ressort les trois principaux types suivant:
Le type 1: Les distributions d'allure exponentielle
décroissante à pente plus ou moins forte, Il s'agit ici, du
Padouk rouge et du Longhi.
Le type 2: Les essences dont la distribution diamétriques
présentent une "bosse" ou les distributions plus ou moins en "cloche".
Ce type est représenté dans notre étude : l'Ayous, le
Sapelli, le Fraké, le Tali, le Dabema, l'Avodiré, l'Eyong. Les
plus grands effectifs se trouvent dans les classes 70-100cm.
Le type 3: les distributions "erratique". Dans ce type, certaines
classes de diamètres manquent totalement. Il s'agit de: Doussié,
Moabi, Sipo, Bossé clair, Acajou, Iroko, Ebène, Bossé
foncé, Kossipo, Dibetou, Beté, Assamela, Pao-rosa, Abam, Tiama,
Niové, Bilinga, Ozambili, Ayélé, Movingui.
Figure 8 Structure diamétrique
totale de la Forêt Communale de Lomié et Messok
Figure 9a Structure diamétrique du
GROUPE 1
Figure 9b Structure diamétrique du
GROUPE 2
Les structures individuelles ainsi trouvées ressortent
les spécificités propres à chaque essence. Ces
spécificités montrent que seules les essences de type 1 ont une
régénération constante dans le temps et par
conséquent ne poseront pas de problèmes au moment de
l'exploitation. La gestion des deux derniers types de peuplement
nécessite des attentions particulières. Leurs différentes
structures diamétriques individuelles montrent que la
régénération naturelle de ces essences est
problématique. Dans le type 3 par exemple, il y'a absence totale de
certaines classes de diamètres alors que dans le type 2, les plus grands
effectifs sont concentrés au-dessus du diamètre minimum
d'exploitabilité. Une exploitation forestière anarchique risque
de compromettre la reconstitution du potentiel du type 2 et entraîner une
extinction totale pour le type 3.
IV-4 LA REGENERATION NATURELLE
La régénération naturelle des essences
forestière au sein d'un écosystème est un ensemble de
mécanismes complexes faisant appel à des facteurs variés.
Nous analyserons d'une manière sommaire la structure diamétrique
totale des essences indiquées dans le tableau 7.
Tableau 7: Composition et densité (tiges/ha) de
la régénération naturelle
Catégorie
|
Essences
|
Tiges totales
|
Tiges/ha
|
Pourcentage
|
I
|
Ebène (protégé)
|
4
|
0,8
|
|
|
Iroko**
|
3
|
0,6
|
|
|
Moabi**
|
12
|
2,3
|
|
|
Sapelli**
|
3
|
0,6
|
|
|
Sous-total 1
|
22
|
4,3
|
9,9
|
II
|
Abam**
|
25
|
5
|
|
|
Avodiré
|
3
|
0,6
|
|
|
Bongo
|
1
|
0,2
|
|
|
Pao-rosa**
|
1
|
0,2
|
|
|
Sous-total 2
|
30
|
6
|
13,57
|
III
|
Ayélé**
|
3
|
0,6
|
|
|
Alep
|
38
|
7,4
|
|
|
Dabema**
|
5
|
1
|
|
|
Fraké**
|
1
|
0,2
|
|
|
Ilomba
|
14
|
3
|
|
|
Limbali
|
1
|
0,2
|
|
|
Niové**
|
25
|
5
|
|
|
Okan (Adoum)
|
9
|
2
|
|
|
Padouk rouge**
|
14
|
3
|
|
|
Tali**
|
59
|
11,5
|
|
|
Sous-total 3
|
169
|
33
|
76,47
|
|
Total
|
221
|
43
|
|
Le tableau 7 relève que onze essences exploitées
dans la région de Lomié ont été enregistrées
en régénération naturelle. Le Tali est le plus abondant
avec 11,5 tiges/ha. Dans le groupe 1 seul le moabi a 2,3 tiges/ha et tout le
reste des essences ont moins d'1 tige/ha.
Les essences du groupe I à large marché occupent
la proportion de 9,9% soit 4,3 tiges/ha le groupe II et III occupent
respectivement 13,57% et 76,47% soient 6 et 33 tiges/ha. Dans le groupe I, la
proportion des essences exploitable en dehors du Moabi (souhait des populations
riveraines de la FCL) et de l'Ebène (produit spécial) est de
2,71%. Ce pourcentage des essences de la catégorie I est faible et
inquiétant car c'est dans ce groupe qu'on rencontre les essences
à plus haute valeur commerciale. Il n'y a que le Sapelli l'Iroko
l'Ebène, et le Moabi qu'on a retrouvé et tout le reste des
essences à large marché est absent. Il en est de même des
essences du groupe 2 alors que celles du groupe 3 sont un peu plus
représentées.
Les résultats obtenus en
régénération naturelle confirment l'analyse des structures
diamétriques du peuplement supérieur. La densité de 43
tiges/ha est très inférieure à au seuil pour lequel Dupuy
(1998) considère la régénération comme suffisante
(> 250 tiges/ha). Cette situation peut s'expliquer soit par le fait que les
principales essences d'intérêt commercial exigent dans la
majorité des cas beaucoup de lumière pendant leur jeune âge
environ 1-4% (Catinot, 1965; Rollet, 1974 ). Ors La FCL ne connaissant pas
encore d'exploitation forestière industrielle, n'a que des
trouées dues aux chablis et aux volis. Soit part, les phénologies
propres aux essences en question.
Au vu de ces résultats, la formulation des traitements
sylvicoles capables d'améliorer la croissance des arbres et favoriser
leurs régénérations naturelles devront occuper une place
de choix lors de l'élaboration du plan d'aménagement de la FCL.
Par ailleurs, la connaissance des densités de chaque essence tant en
régénération qu'au niveau du peuplement supérieur
va permettre au sylviculteur d'orienter les opérations de
dévitalisation sur les espèces fortement
représentées dont les fréquences et les densités
sont plus élevées mais qui n'ont aucune valeur économique
actuelle comme Alep avec 7,4 tiges à l'hectare en
régénération naturelle.
Structure diamétrique de la
régénération naturelle
La structure diamétrique totale des essences
enregistrées en régénération naturelle est du type
exponentiel décroissant à pente plus ou moins forte (figure
10).
Figure 10 : Structure diamétrique
des essences en régénération
IV-5 PRODUCTIVITE DE LA FCL
IV-5-1 Estimation de la période de
rotation
L'estimation de la période de rotation est basée
sur les informations du tableau 7. Ce tableau montre les temps de passage
minimal (Tm) et maximal (TM) pour quitter d'une classe de diamètre
à une autre, les accroissements cumulés sur 30 (A30), les
accroissements respectifs des essences (Acc) (GDFC, 1998), les pourcentages de
reconstitution (R), ainsi que leurs durées respectives (D) pour faire
passer tous les arbres des deux classes de diamètres à un
diamètre supérieur au DME. Le pourcentage de reconstitution a
été calculé à partir de la formule mise sur pied
par API-Dimako (1998) :
%R = N1(1-q)(1-r)/N0 x 100
N1 est le nombre d'arbres des deux classes de diamètre
immédiatement en dessous du DME. N0 est le nombre de tiges
supérieur au DME. Q est le taux de dégât due à
l'exploitation (7%). R le taux de mortalité annuel (1%)
Les essences ont été classées en trois
catégories suivant leur accroissement naturel. On y trouve, les essences
à croissance très lente avec un accroissement de 0,4-0,5cm/an;
les essences à croissance modérée avec un accroissement de
0,7cm/an et les essences à croissances rapides avec un accroissement de
0,9cm/an.
Tableau 8: Estimation de la période de rotation
Cat
|
Essences
|
Ac (cm/an)
|
Tm (ans)
|
TM (ans)
|
A30 (cm)
|
D (ans)
|
R (%)
|
I
|
Acajou
|
0,7
|
9
|
14
|
21
|
29
|
0,0
|
|
Assamela
|
0,4
|
15
|
25
|
12
|
50
|
344
|
|
Ayous
|
0,9
|
7
|
11
|
27
|
22
|
4,5
|
|
Bété
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
68,8
|
|
Bossé clair
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
34,4
|
|
Bossé foncé
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
0,0
|
|
Dibetou
|
0,7
|
9
|
14
|
21
|
29
|
34,4
|
|
Doussié
|
0,4
|
15
|
25
|
12
|
50
|
0,0
|
|
Iroko
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
34,4
|
|
Kossipo
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
6.9
|
|
Moabi
|
0,4
|
15
|
25
|
12
|
50
|
57,3
|
|
Sapelli
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
35,6
|
|
Sipo
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
0,0
|
II
|
Tiama
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
0,0
|
|
abam
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
154,8
|
|
Eyong
|
0,4
|
15
|
25
|
12
|
50
|
6,9
|
|
Longhi
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
68,8
|
|
Movingui
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
0,0
|
|
Pao-rosa
|
0,4
|
15
|
25
|
12
|
50
|
55
|
III
|
Ayélé
|
0,7
|
9
|
14
|
21
|
29
|
0,0
|
|
Fraké
|
0,7
|
9
|
14
|
21
|
29
|
10,5
|
|
Ozambili
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
137,6
|
|
Dabema
|
0,5
|
12
|
20
|
15
|
40
|
11,5
|
|
Padouk rouge
|
0,4
|
15
|
25
|
12
|
50
|
25,8
|
|
Niové
|
0,4
|
15
|
25
|
12
|
50
|
687,9
|
|
Bilinga
|
0,4
|
15
|
25
|
12
|
50
|
68,8
|
|
tali
|
0,4
|
15
|
25
|
12
|
50
|
1,6
|
Le temps de passage d'une classe de diamètre à
l'autre est égal au quotient de l'amplitude de la classe de
diamètre par l'accroissement annuel. En considérant les
diamètres moyens de chaque classe, il faut 6cm pour quitter d'un
diamètre moyen et atteindre la borne inférieure de la classe
suivante. Par exemple pour quitter de 15cm qui est le diamètre moyen de
la classe 10 (10- 20cm) à la classe 20 (21-30cm) il faut faire
21-15=6cm, en dehors de la classe 10, les autres classes demandent 5,5cm pour
la même itération.
Pour le deuxième scénario, à savoir le
calcul du temps maximal, on a travaillé avec les limites
inférieures des classes de diamètre, ce qui revient aussi
à travailler avec les diamètres moyens car l'amplitude reste la
même. Par exemple la classe 10 qui a pour borne inférieure 10
demande 11cm pour atteindre la classe 20. A partir de la classe 20 il faut 10
cm pour passer d'une classe à l'autre. Nous avons travaillé avec
10 cm parce que ces limites inférieures augmentent déjà le
temps de passage de chaque essence et par conséquent son accroissement.
La limite inférieure de chaque classe représente le plus petit
diamètre or si avec la borne inférieure on a un temps qui permet
le passage de toutes les tiges, comme il y a d'autres diamètres dans la
classe qui sont supérieurs aux diamètres de la borne
inférieure, alors ces diamètres vont sortir plus rapidement de
cette classe de diamètre.
Les pourcentages de reconstitution de 0% trouvés
s'explique par le fait que N1 ou N0 est égal à zéro. Les
forts taux de reconstitution s'explique par le fait que les effectifs les plus
grands se trouvent dans les classes de diamètres immédiatement
inférieures au DME. La durée D est tout simplement le temps
maximal multiplié par deux.
Les analyses de ces résultats montrent que le calcul du
pourcentage de reconstitution présente des limites dues aux lois
mathématiques, incompatible avec la réalité des
forêts. Il est plus réaliste d'estimé la rotation sur la
base du temps de passage maximal. Ainsi, a l'aide du tableau 8, nous avons
estimé une rotation de 30 ans basée sur le temps de passage
maximal qui permettra au moins une fois aux essences à croissance
très lente de sortir de leurs classes de diamètre respectives. A
partir du tableau 9, il ressort les statistiques ci-dessous basées sur
le volume brut et le nombre de tiges.
En ce qui concerne le volume brut nous avons :
· 21 % pour les essences à croissance très
lente
· 37 % pour les essences à croissance
modérée
· 42 % pour les essences à croissances rapide
Quant au nombre de tiges la répartition est la suivante
:
31% pour les essences à croissance très
lente
28% pour les essences à croissance
modérées
41% pour les essences à croissance rapide.
La forêt communale est constituée majoritairement
des essences à croissance lente et modérée, 58% et 59%
respectivement pour le volume brut et le nombre de tiges. Ainsi une
période de rotation de 30 ans a été retenue pour permettre
à la FCL de pouvoir se reconstituer.
IV-5-2 La possibilité de coupe
Possibilité en volume
La possibilité en volume brute de la FCL a
été calculée à partir des tarifs de cubage
établit par l'ONADEF après des inventaires de ressources
forestières de la phase IV qui correspond à notre zone
d'étude. Les essences retenues sont celles exploitées dans la
région de Lomié dont les diamètres sont supérieurs
aux DME/ADM (N0). Le volume de bois commercial (Vct) est calculé sur la
base du volume brut total (Vbt) des tiges de diamètre égal ou
supérieur au DME, auquel est appliqué un facteur de
commercialisation de 0,55 comme le recommande l'ONADEF. Le volume à
l'hectare correspond au volume commercialisable divisé par la superficie
productive (15870ha), tandis que le potentiel de récolte annuelle est
déterminé en divisant le volume commercial par la rotation de 30
ans. La table de stock initiale avant la première coupe est
présentée dans le tableau 9
Tableau 9 : Table des stocks
Essences
|
No
|
Vbt
|
Vct
|
No/an
|
Vbt/an
|
Vct/an
|
No/anx5
|
DME/ADM
|
Acajou de bas.
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
80
|
Assamela
|
200
|
4935,5
|
2714,5
|
6,6667
|
164,5
|
90,5
|
33
|
100
|
Ayous
|
15200
|
349134
|
192023,7
|
506,67
|
11638
|
6400,8
|
2533
|
80
|
Bété
|
400
|
8100,9
|
4455,5
|
13,333
|
270
|
148,5
|
67
|
60
|
Bossé claire
|
400
|
5469,3
|
3008,1
|
13,333
|
182,3
|
100,3
|
67
|
80
|
Bossé foncé
|
800
|
10297
|
5663,4
|
26,667
|
343,2
|
188,8
|
133
|
80
|
Dibetou
|
400
|
5132,1
|
2822,7
|
13,333
|
171,1
|
94,1
|
67
|
80
|
Doussie
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
80
|
Iroko
|
400
|
9402,6
|
5171,5
|
13,333
|
313,4
|
172,4
|
67
|
100
|
Kosipo
|
2000
|
78152,5
|
42983,8
|
66,667
|
2605,1
|
1432,8
|
333
|
80
|
Moabi
|
1200
|
26592,4
|
14625,8
|
40
|
886,4
|
487,5
|
200
|
100
|
Sapelli
|
5800
|
118048,1
|
64926,5
|
193,33
|
3934,9
|
2164,2
|
967
|
100
|
Sipo
|
600
|
15855,3
|
8720,4
|
20
|
528,5
|
290,7
|
100
|
80
|
Sub-total 1
|
27400
|
631119,7
|
347115,9
|
913,33
|
21037
|
11570,5
|
4567
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Tiama
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
80
|
Abam
|
2400
|
28680,9
|
15774,5
|
80
|
956
|
525,8
|
400
|
50
|
Eyong
|
2000
|
22860,4
|
12573,2
|
66,667
|
762
|
419,1
|
333
|
50
|
Longhi
|
1200
|
15710,1
|
8640,6
|
40
|
523,7
|
288
|
200
|
50
|
Movingui
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
60
|
Pao-rosa
|
1000
|
7183,1
|
3950,7
|
33,333
|
239,4
|
131,7
|
167
|
50
|
Sub-total 2
|
6600
|
74434,5
|
40939
|
220
|
2481,1
|
1364,6
|
1100
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Aiele
|
1400
|
|
|
46,667
|
|
|
233
|
60
|
Bilinga
|
600
|
5392,9
|
2966,9
|
20
|
179,8
|
98,9
|
100
|
80
|
Dabema
|
9600
|
280054,3
|
154028,5
|
320
|
9335,1
|
5134,3
|
1600
|
60
|
Frake
|
26200
|
293186,4
|
161257,7
|
873,33
|
9772,9
|
5375,3
|
4367
|
60
|
Niové
|
400
|
2472,4
|
1359,8
|
13,333
|
82,4
|
45,3
|
67
|
50
|
Onzabili
|
400
|
893,7
|
491,9
|
13,333
|
29,8
|
16,4
|
67
|
50
|
Padouk rouge
|
6400
|
66314,6
|
37758,3
|
213,33
|
2210,5
|
1258,6
|
1067
|
60
|
Tali
|
16800
|
184094
|
101250,3
|
560
|
6136,5
|
3375
|
2800
|
50
|
Sub-total 3
|
61800
|
832408,3
|
459113,4
|
2060
|
27747
|
15303,8
|
10300
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
129800
|
1537962,5
|
847168,135
|
4326,7
|
51265
|
28238,9
|
21633
|
|
Celle-ci présente un volume fût (Vf) disponible
de 1.537.962,35m3 pour un total de 27 essences, soit un
prélèvement de 3,2 m3/ha/an. Le volume commercial (Vc) qui est
d'ailleurs le plus intéressant puisqu'il s'agit du volume en bille de
bois après abattage, est estimé à 847.168,14m3 pour toute
la FCL. L'exploitation forestière récoltera 1,77m3/ha/an, soit
53,4 m3/ha et 28.239m3/an. Les essences du groupe I au nombre de 13 ont un
volume de 347.115,9 m3 pour un prélèvement de 0,73m3/ha/an soit
21,9m3/ha. Au cas ou on excluait le volume du moabi, les essences à
large marché représenteraient un volume de 332.490,1 m3
(20,95m3/ha).
Il ressort de ces résultats que les essences à
large marché sur lesquelles l'aménagiste doit d'abord compter
pour rentabiliser son exploitation sont assez bien représentées
en terme de volume commercial. Catinot (1997) estime que une production de
14-15 m3/ha devrait écarter toute inquiétude dans ce domaine. Les
volumes commerciaux que l'on prélèvera que ce soit pour toute la
FCL (53,4 m3/ha), que pour les essences du groupe 1 (21,9/ha) sont largement
supérieures aux prévisions de 10 m3/ha maximal fait par Karzenty
en 1999 pour les forêts africaines et celles faites par le MINEF (1998a)
à savoir un maximum de 15,5 m3/ha lors de la première
exploitation.
Possibilité en nombre de tiges
La simulation permet de prédire l'évolution des
peuplements à moyen terme. Les effectifs obtenus ici ne tiennent pas
compte de la qualité du bois mais seulement du critère
d'exploitabilité. L'estimation de l'effectif exploitable après 30
années a été faite de la manière suivante:
3 Elimination des arbres exploitables pour la première
rotation (No) ;
3 Calcul de l'accroissement des essences retenues pour une
durée de 30 ans ;
3 Sommation des effectifs des classes de diamètre
immédiatement inférieures qui seront exploitable à la
deuxième rotation (N1) ;
3 Application du taux de mortalité (annuel
multiplié par 30) et des dégâts d'abattage sur N1 pour
obtenir l'effectif simulé diminué des pertes (N2).
Les taux de mortalité (1%), d'accroissement, les
dégâts d'abattage (7%) sont ceux de l'ONADEF (1991). Le tableau 10
présente clairement cette situation.
Tableau 10 : Simulation du nombre de tiges
Essences
|
N0/ha
|
N1/ha
|
N2/ha
|
Acajou de bas.
|
0,0
|
0,0
|
0
|
Assamela
|
0,0
|
0,1
|
0,0
|
Ayous
|
1,0
|
0,1
|
0,1
|
Bété
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Bossé claire
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Bossé foncé
|
0,1
|
0,0
|
0
|
Dibetou
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Doussie
|
0,0
|
0,0
|
0
|
Iroko
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Kosipo
|
0,1
|
0,0
|
0,0
|
Moabi
|
0,1
|
0,1
|
0,0
|
Sapelli
|
0,4
|
0,2
|
0,1
|
Sipo
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
total 1
|
1,7
|
0,5
|
0,3
|
|
|
|
|
Tiama
|
0,0
|
0,0
|
0
|
Abam
|
0,2
|
0,3
|
0,2
|
Eyong
|
0,1
|
0,0
|
0,0
|
Longhi
|
0,1
|
0,1
|
0,1
|
Movingui
|
0,0
|
0,0
|
0
|
Pao-rosa
|
0,1
|
0,1
|
0,0
|
total 2
|
0,5
|
0,5
|
0,3
|
|
|
|
|
Aiele
|
0,1
|
0,0
|
0
|
Bilinga
|
0,0
|
0,0
|
0,0
|
Dabema
|
0,6
|
0,1
|
0,1
|
Frake
|
1,7
|
0,3
|
0,2
|
Niové
|
0,0
|
0,3
|
0,2
|
Onzabili
|
0,0
|
0,1
|
0,0
|
Padouk rouge
|
0,4
|
0,2
|
0,1
|
Tali
|
1,1
|
0,0
|
0,0
|
Total 3
|
3,8
|
1
|
0,6
|
|
|
|
|
Total
|
6
|
2
|
1,1
|
Ce tableau 10 nous indique que
le nombre d'arbres total exploitable pour la première rotation est de 6
tiges/ha, la deuxième rotation ne pourra exploiter que 1,1 tige/ha. Le
groupe1 disposera de 1,7 tige/ha pour la première exploitation et 0,2
tige/ha pour la seconde rotation. Cette différence entre les
possibilités de la première et de la deuxième rotation est
due par le fait que le surstockage des arbres de gros diamètres de la
FCL est totalement "épongé" à la première rotation.
Mais en réalité, il serait illusoire d'envisager d'exploiter
toute la possibilité trouvée, parce que cela va à
l'encontre des principes d'aménagement durable, et en plus la structure
de la FCL impose de laisser les arbres de gros diamètres et même
de diamètres moyens (pour la majorité des essences du type 3)
pour qu'ils puissent servir de semenciers et assurer la
régénération.
Catinot (1997) fixe l'intervalle de 0,5 m3/ha/an à
1,5 m3/ha/an comme seuil de volume fût à ne pas dépasser
pour l'Afrique. En outre la méthode "d'étalement" qui a pour
soucis d'équilibrer les deux premières rotations de coupe nous
indique que la première exploitation et la deuxième
récolteront respectivement 2,9 tiges/ha et 3,2tiges/ha. D'après
Catinot (1997) pour que la possibilité de la première rotation
soit bien égale à celle de la deuxième rotation, il faut
et il suffit que ces paramètres (No, N1, a, b, ) soient reliés
par la double équation suivante:
aNo =N1+ bNo
a + b = 1
a = fraction de No
exploité en première rotation= 0,47
b = fraction de No
réservée pour la deuxième rotation= 0,53
= N2/N1 = coefficient de
récession=0,55
N3 = a No = Nombre de tiges
à exploiter à la première rotation
N4 = b No = Nombre de tiges à exploiter à la
deuxième rotation
L'exploitation de 6 tiges/ha à la première
rotation entraînera une baisse drastique, du nombre d'arbres exploitable
à la deuxième rotation. Ce phénomène va s'accentuer
par les dégâts d'exploitation forestière et la
mortalité naturelle. La FCL étant encore inexploitée, donc
riche en arbres de gros diamètres, si on absorbe tout le surstockage
à la première rotation de coupe, il y'aura des dommages graves
sur le potentiel exploitable d'avenir.
Il serait souhaitable d'étaler notre possibilité
sur deux rotations car les structures diamétriques des essences
commercialisables de la FCL sont en majorité problématiques et le
manque d'informations sur la dynamique forestière de cette forêt
devrait nous conduire au choix de cette méthode par mesure de prudence.
Cette méthode garantirait au moins pour 60 ans une production soutenue
et durable. Mais l'étalement de la possibilité sur deux rotations
ignore que pendant les 30 années supplémentaires, les vieux
arbres seront susceptibles de disparaître de mort naturelle avant
l'exploitation entraînant des pertes énormes. En plus cette
méthode demande une main d'oeuvre qualifiée et un suivi permanent
des futures opérations. Notamment le marquage des tiges exploitables qui
attendront la prochaine rotation lors des inventaires d'exploitation.
Au vu de tous ces inconvénients nous retenons la
première alternative avec" épuisement du surstockage `'en 30 ans
puisque à la fin de la première exploitation, l'accumulation des
expériences sera suffisante pour réajuster les
prélèvement de la deuxième rotation et le dynamisme du
marché national et international des bois autorisera probablement
l'utilisation d'un nombre suffisant d'autres essences qui viendront
compléter la possibilité de la deuxième rotation
déjà améliorée par les traitements sylvicoles.
IV-5-3 Les fruitiers
sauvages
Les résultats des inventaires relèvent la
présence de plusieurs fruitiers sauvages dans la FCL. Mais les plus
important dont la valeur économique n'est plus à démontrer
sont:
· Irvingia gabonensis (Andok),
· Ricinodendron heudolotti (Djansang)
· Baillonela toxisperma (Moabi)
Leurs densités sont respectivement de : 0,72 tige/ha,
0,50 tige/ha et 0,03 tige/ha. Azo'o (2000) trouve qu'il existe deux grandes
zones de ramassage du Moabi dans la FCL. La première est située
entre les villages Eschiambor, Kong, et Doumzo et la entre Ngola, Zoulabot, et
Mingogol.
CHAPITRE V
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
V-1 CONCLUSION
A la fin de notre étude, les résultats obtenus
nous permette d'appréhender la paramètres d'aménagement
suivant
Structures diametriques
La structure diamétrique totale de la FCL s'apparente
à une distribution de type exponentielle décroissant
dénotant une richesse en tiges d'avenir. Les structures
diamétriques individuelles quant à elles présentent trois
types de variations:
· Le type1 : Les distributions d'allure exponentielle
décroissante
· Le type
2 : Les distributions en "cloche" ou présentant une "bosse"
· Le type 3 : Les distributions "erratiques "
La structure des essences du groupe 1 est du type 2, alors que
celle des essences du groupe 2 est du type 1. Il ressort que la majorité
des essences commerciales de la FCL se trouve dans les types 2 et 3
c'est-à-dire dans les types de structures difficiles à
gérer en exploitation forestière. Des opérations
sylvicoles s'imposent afin de sauvegarder le capital ligneux.
Régénération naturelle
L'étude de la régénération
naturelle concernait les tiges d'espèces commerciales de diamètre
compris entre 2-9cm. Celle-ci montre que la régénération
naturelle de ces essences est insuffisante (43 tiges/ha), il en est de
même des résultats de l'analyse des structures diamétriques
individuelles.
Rotation
La rotation des coupes a été estimée
à 30 ans pour permettre à chacune des essences de passer au moins
une fois d'une classe de diamètre à une autre.
Possibilité annuelle de coupe
La possibilité annuelle de coupe pour l'ensemble des
essences exploitables a été estimée selon deux approches.
La première approche considère la richesse en tiges exploitable
de la FCL comme un surstockage naturel lié au vieillissement, qu'il
faudrait absolument abattre pour la conversion de la FCL. La deuxième
méthode quant à elle considère plutôt le surstockage
naturel comme un capital qu'il faudrait repartir équitablement sur deux
rotations. La première alternative trouve une possibilité de 1,38
m3/ha/an soit 6 tiges/ha pour la première rotation. Elle estime que la
deuxième rotation ne pourra récolter que 1,1 tige/ha.
La deuxième méthode quant à elle propose
2,9 tiges/ha en première rotation et 3,2 tiges/ha en deuxième
rotation.
La possibilité de 6 tiges/ha soit 0,2 tige/ha/an a
été retenue parce qu'on espère retrouver une
possibilité acceptable à la deuxième rotation grâce
aux traitements sylvicoles appliqués et à la promotion des
essences considérées actuellement comme moins connues sur le plan
technologique et économique.
V-2 RECOMMANDATIONS
Suite aux résultats de cette étude qui
démontrent la richesse de la FCL en bois d'oeuvre, mais aussi son
incapacité à assurer de façon durable sa
possibilité après la première exploitation. Il serait
opportun de prévenir cette situation par des traitements sylvicoles de
préférence les méthodes de
régénération naturelle et par des mesures
d'aménagement durable. Notamment, le respect de la possibilité et
de la rotation établies.
L'exploitation forestière devra intégrer les
contraintes de la régénération naturelle et des structures
individuelles des essences commercialisables. Elle ne coupera que les arbres
à diamètre limite c'est-à-dire des arbres dont le
diamètre est supérieur au DME. Lors des inventaires
d'exploitation, l'aménagiste devra s'assurer de la présence d'une
régénération suffisante (>250 tiges/ha en forêt
semi décidue non dégradée, d'après les seuils de
Dupuy (1998)).
Pour que cette régénération soit
effective, l'on doit laisser sur pied pendant l'exploitation des semenciers
à fort potentiel génétique, bien repartis sur la
superficie. Dupuy (1998), estime qu'on pourrait laisser des bouquets non
exploités à l'intérieur des parcelles exploitées
et/ou de gros arbres (diamètre 2,5m).
Les interventions sylvicoles doivent réduire les
dégâts d'exploitation, optimiser la production du bois d'oeuvre de
haute qualité et maintenir la biodiversité. Pour cela, les
éclaircies ne seront faites qu'autour des sujets d'avenir
sélectionnés au préalable. Ils seront
réalisés par des abattages ou des entailles, les produits
arboricides sont proscris ainsi que les éclaircies systématiques.
L'exploitation des essences du type 3 doit se faire avec
beaucoup de prudence. Nous conseillons une exploitation artisanale par scie
portative pour l'ensemble de la FCL non seulement pour de gains
écologiques (réduction des dégâts d'exploitation dus
aux engins lourds) mais aussi pour les avantages socio-économiques
qu'elle peut apporter aux communes (création d'emplois par le biais de
petites industries forestières) Mais bien avant, les communes de
Lomié et Messok se doivent de:
· Matérialiser les limites de la FCL afin
d'éviter d'éventuels conflits.
· S'impliquer de manière active pour la suite des
travaux de terrain
· Evaluer la régénération de la FCL en
associant non seulement les riverains mais aussi les botanistes de
carrière
En générale, les communes du Cameroun qui
prétendent s'engager dans le même processus doivent
d'abord :
· Former leur personnel en technique forestière de
base
· Créer des cellules permanentes chargées de
l'aménagement des FCL au sein des communes avec une ligne
budgétaire qui leur est propre .Ces cellules doivent avoir à leur
tête un ingénieur des Eaux Forêt et Chasse
· Mener des études sur les alternatives
d'exploitation et de commercialisation du bois d'oeuvre et des autres produits
autres que le bois avant toute forme d'exploitation
· Créer une base de données et des parcelles
échantillons permanentes afin d'améliorer progressivement les
analyses de la dynamique forestière de leur environnement respectif.
BIBLIOGRAPHIE
ACCT, (1991). Encyclopédie Afrique jeune:
La forêt tropicale. Agence de Coopération Culturelle et Technique.
48p
Anonyme, (1995). Décret No 95/678/PM
instituant un plan de zonage des forêts du sud Cameroun
Anonyme, (1994). Loi N° 94/01 du 20 janvier
1994 fixant le régime des forêts, de la faune, et de la
pêche, MINEF. Cameroun, 19 p.
Anonyme, (1995). Décret N° 531/PM du
23 Août 1995 fixant les modalités d'application du régime
des forêts. MINEF. Cameroun, 68p.
Alder, D. (1995). Growth Modelling for Mixed
Tropical Forests. Tropical forestry papers 30, Oxford Forestry Institute,
Department of Plant sciences, University of Oxford Forestry 231pp.
API, (1998). Projet d'aménagement
Intégré de Dimako (Cameroun) (1992-1993). CIRAD-Forêt.
Azo'o, J. N. (2000). Modalité
d'intégration des populations riveraines dans la gestion de la
forêt communale de Lomié et Messok.Mémoire de fin
d'étude .FASA/UDS, Cameroun.
Banque mondiale, (1992). Document de politique
générale de la banque mondiale: Le Secteur Forestier.
Bos, (1970). The Congo Basin: Recent
developments and alternatives for Sustainable Development. Volume 16 (3),
Number 37.
Catinot, R. (1997). L'aménagement durable
des forêts denses tropicales humides: Contribution de l'Association
technique internationale des bois tropicaux
Carret J. C; Giraud, PN.; Lazarus S. (1999).
Industrialisation de la filière bois du Cameroun entre 1994 et 1998:
Observations interprétations, conjoncture.
CTFT (1989). Mémento du forestier.
2nd édition. ACCT; Paris, France.
Déclaration de Yaoundé (1999).
Sommet des chefs d'Etats d'Afrique centrale: In MOABI, journal d'information et
de débats sur la conservation de la reserve du Dja, n° 08 de juin
1999: 23-16 p.
Djeukam, N. R. (1998). Stratégies
nationales de gestion des ressources forestières; Bubinga N° 11,
juin 1998.
Durrieu de Madron, L. et Forni, E. (1997).
Aménagement forestier dans l'Est du Cameroun : Structure du peuplement
et périodicité d'exploitation. Bois et forêts des Tropiques
n° 254 (3): 5-2.
Durrieu de Madron, L. (1993). Mortalité,
chablis et rôle des trouées dans la sylvigénèse
avant et après exploitation sur le dispositif sylvicole de
Paracou-Guyane française thèse de doctorat
ENGREF/CIRAD-forêt, 202p +annexes
Dupuy, B. (1998). Base pour une sylviculture en
forêt dense tropicale humide africaine. CIRAD-Forêt, série
FORAFRI, Document 4.Montpellier, France. 328p
Dondjang, (1988). Cours de sylviculture 1.
DEPFOR. FASA/UDS. Cameroun.
Dupuy, B., De Madron, D. L., et Petruci Y.
(1998). Sylviculture des peuplements naturels en forêt dense
humide africaine. Acquis et recommandations. Revue Bois et Forêt des
Tropiques (257), 3e trimestre. 21p.
Eba'a, R. A. (2000). Tropform, a decision
support model for sustainable management of south-cameroon's rain forests
FAO, (1984). Données agroclimatologiques
pour l'Afrique. Vol. 1, Pays au nord de l'équateur. Collection FAO:
Production animale et production des plantes, n°. 22. Rome, 1984.
Foahon, B., and Wonkers, WW. B. J., (1992).
Final report Tropenbos Cameroon program; Phase 1.
Favrichon, V. (1997). Réaction des
peuplements forestiers tropicaux à des interventions sylvicoles. Bois et
Forêt des Tropiques n° 254 (4): 5-24.
GDFC (1998). Plan d'aménagement du massif
forestier Lokoundjé-Nyong. Agence Canadienne de Développement
international: Projet 232/18027. Document 1 de 3.
Karsenty, (1999). Aménagement des
forêts denses à vocation de production : In acte de l'atelier de
recherche/formation sur la gestion des ressources renouvelables et
l'aménagement forestier tenu à Dschang du 3-8 novembre, 1997
Kani, I., Faik, Y. et Aytung, A. (1997).
Forêt, diversité biolgique et conservation du patrimoine mondiale.
In: Comptes rendus du XI Congrès forestier forestier mondial du 13-22
octobre 1997, 2. Antalya. Pp.3-4
Koyo, j. P. (1998). Les forêts d'Afrique
centrale: Nécessité d'un processus nouveau d'élaboration
des politiques et lois forestières. In: UIN, UN, Pays-Bas (Eds): Les
écosystèmes de forêt dense humide d'Afrique Centrale.
Actes de la seconde conférence CEFHDHAC du 8-10 juin 1998. Bata,
Guinée Equatoriale.pp 89-91.
Letouzey, R., (1985). Notice de la carta
phitogéographique du Cameroun au 1:500 000. Inst. Rech. Agron.,
Yaoundé, Cameroun/ Inst. Carte interne de la végétation,
Toulouse, France.
Mbarga, A. M. (2000). Caractérisation de
la régénération naturelle du Sapelli dans la forêt
de DIMAKO. Mémoire de fin d'études. FASA/UDS, Cameroun.
Mengin-Lecreulx, P. (1990a). Simulation de la
croissance d'un peuplement de forêt dense: le cas de la forêt de
Yapo (Côte-d'Ivoire). Rapport présenté à l'atelier
sur l'aménagement et la conservation de l'écosystème
forestier tropical humide tenu à Cayenne-Guyane Française du 12
au 16 Mars 1990. MAB/UNESCO/IUFRO/FAO/CTFT/SODEFOR, 55p
Mengin-Lecreulx, P. (1990b). Atelier de travail
sur la dynamique de la forêt dense, organisé par le CTFT
Montpellier (France) du 10 au 21 septembre 1990. Rapport d'atelier, 46p.
Messina, C.B. (1999). Perception du conseil
municipal et identification des conditions de gestion participative de la
forêt communale de Lomié et Messok ; rapport intern projet
SDDL, Lomié.
MINEF (1998a). Directives nationales pour
l'aménagement durable des forêts naturelles du Cameroun.
Ministère de l'Environnement et des forêts, Cameroun, IITO/ONADEF,
43p plus annexes.
MINEF (1998b). Guide d'élaboration des
plans d'aménagement des forêts de production du domaine forestier
permanent de la République du Cameroun. Ministère de
l'Environnement et des forêts, Cameroun
Nasi, R., (1997). Aménagement des
forêts denses à vocation de production : In acte de l'atelier de
recherche/formation sur la gestion des ressources renouvelables et
l'aménagement forestier tenu à Dschang du 3-8 novembre, 1997
ONADEF (1992). Inventaire des ressources
forestières phase IV-Rapport général. Yaoundé,
Cameroun, Office national des Eaux et Forêts, 56p. +annexes
OIBT (1988). Actualité des forêts
tropicales. Bulletin d'information de l'OIBT destiné à promouvoir
la conservation et la mise en valeur durable des forêts tropicales. 6,
(3).
Petruci Y. et Tandeau de Marsac G.(1994).
Dispositif en forêt vierge de Boukoko La lolé, campagne
1993-Evaluation du peuplement adulte et de la régénération
acquise après intervention sylvicole. MEFCPTE FAC/ARF (République
Centrafricaine)
République du Cameroun. Ministère de
l'Agriculture. (1991) Office National de Développement des
Forêts: Normes d'inventaires d'aménagement et de pré
investissement.
Rollet, B. (1984). Etude sur une forêt
d'altitude des Andes Vénézuéliennes: la forêt de la
Carbone. Bois et forêt des tropiques n° 205 (3): 3-33
Rollet, B. (1974). L'architecture des
forêts denses humides sempervirentes de plaine.
Nogent-sur-Marne, France, CTFT, 298p.
Sogbossi, C. M. (1999). Structure et dynamique
des peuplements forestiers naturel de la Lama au Sud du Bénin.
Mémoire de fin d'études. FASA/UDS, Cameroun
Schmitt, L. Bariteau, M. (1990). Gestion de
l'écosystème forestier guyanais: Etude de la croissance et de la
régénération naturelle, dispositif de Paracou. Bois et
forêts des tropiques n° 220, spéciale Guyane, p. 3-23.
Tchiaze, I. A. V. (1988). Evaluation de la
régénération naturelle de vingt essences commerciales et
promotionnelles dans les parcelles permanentes d'observation après
exploitation. Mémoire de fin d'études. FASA/UDS, Cameroun.
Van der Wal, M. et Nku, E. (1999). Large mammals
of the Dja fauna reserve. Conservatin status and threaths.
Veen, A. Y. L. et Ngouffo, R. (1994). Milieu
physique et développement dans la zone d'intervention de la SNV à
Lomié (Région Est/Sud Cameroun). 62 pages
Whitmore, T. C. (1990). Tropical rai forest.
Oxford, England, Clarendon
Annexe 1 Description de la position des layons
Layons
|
SITUTION PAR RAPPORT A LA DELIMITATION
|
L1
|
Du rond point du village Eschiambor dénommé (O),
suivre la route vers le Village Kongo et s'arrêter à 8Km d'ou le
point (I). Prendre le gisement 180° dans la direction Nord-Sud, faire 883m
pour atteindre le point (LI)
|
L2
|
A partir du point (i), allant vers Kongo, faire 4830m sur la
route d'ou le point (II). Prendre un gisement de 180°, parcourir 2180m
pour atteindre le point (L2)
|
L3
|
A partir du point (II), allant vers Diuala, faire 4124m sur la
route d'ou le point (III). Prendre un gisement de 180° en direction
Nord-Sud et parcourir 1271m pour atteindre le point (L3)
|
L4
|
A partir du point (III), allant vers Diuala, sur la route faire
6791m d'ou le point (IV). Prendre un gisement de 180° en direction
Nord-Sud et faire 3850m pour atteindre le point (L4)
|
L5
|
A partir du point (IV) allant vers le village Ngolla, faire
4409m sur la route d'ou le point (V). Prendre une direction de 180° dans
le sens Nord-Sud et parcourir une distance de 2011m pour atteindre le point
(L5)
|
L6
|
A partir du point (V) allant vers le village Zoulabot1, faire
4800m sur la route d'ou le point (L6). Prendre un gisement de 180° dans le
sens Nord_Sud et parcourir3271m pour atteindre le point (L6)
|
L7
|
A partir du point (VI), allant vers Bareko suivre la route pour
atteindre la rivière Beck. A partir de la rivière Beck, faire
100m d'ou le point (VII). Prendre un gisement de 270° dans le sens Est-
Ouest et faire 700m pour atteindre le point L7
|
ANNEXE 2 DEVIATION DES OBSTACLES
F
D
E
OBSTACLE
C
B
A
La déviation des obstacles débute
par une perpendiculaire (AB) au rayon jusqu'à ce que le terrain devient
inaccessible. Puis on effectue une parallèle (BC) sur une distance qui
permet de dépasser l'obstacle, ensuite une autre perpendiculaire (CD)
qui permet de contourner l'obstacle en longueur, puis une dernière
parallèle (DE) qui nous remet sur le layon. Le
détour est fait à la boussole en suivant un angle de 90
dégré et les distances (BC) et (DE) doivent être
égales
ANNEXE 3
SNV/SDDL Lomié; Fiche d'inventaire
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
- 100 m
- 150 m
- 200 m
Forêt Communale de Lomié et Messok
Layon
numéro.................................................................
Fiche numéro
............................................................
Orientation N/S S/N
E/O O/E
Rapporteur
..................................................................
N° Espèces Diamètres Remarques
-------------------------------------------------------
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
............... ...................................
................. ...................................................
ANNEXE 4: TARIF DE CUBAGE
Essences
|
a
|
b
|
c
|
Acajou de bas.**
|
0,000068
|
2,608554
|
|
Assamela **
|
0,000186
|
2,388659
|
|
Ayous **
|
0,000209
|
2,352792
|
|
Bété **
|
0,000267
|
2,333906
|
|
Bossé **
|
0,000182
|
2,379844
|
|
Dibetou **
|
0,000650
|
2,1097764
|
|
Doussie **
|
0,000105
|
2,536642
|
|
Iroko **
|
0,00041
|
2,187833
|
|
Kosipo **
|
0,000193
|
2,340536
|
|
Kotibe
|
0,000248
|
2,295312
|
|
Moabi **
|
0,000139
|
2,362349
|
|
Sapelli **
|
0,000459
|
2,148530
|
|
Sipo **
|
0,000299
|
2,266273
|
|
Tiama **
|
0,000197
|
2,340492
|
|
Movingui **
|
1,428809
|
0,055595
|
0,000383
|
Bongo
|
0,000121
|
2,454679
|
|
Eyong **
|
0,000331
|
2,297282
|
|
Longhi **
|
0,096839
|
0,02687
|
0,001258
|
Bubinga
|
0,000130
|
2,298744
|
|
Aningré
|
0,000116
|
2,485905
|
|
Nkanang
|
0,000190
|
2,433254
|
|
ESSENCES SECONDAIRE
|
0,000252
|
2,279235
|
|
Abam
|
|
|
|
Pao-rosa **
|
|
|
|
Aiele, Ayele **
|
|
|
|
Bilinga **
|
|
|
|
Dabema **
|
|
|
|
Frakeé **
|
|
|
|
Niové **
|
|
|
|
Onzabili **
|
|
|
|
Padouk rouge **
|
|
|
|
Tali**
|
|
|
|
Autres
|
0,000347
|
2,211969
|
|
V = a x Db
V = a + b x D + c x D²ANNEXE 5: LISTE DES
ESSENCES INVENTORIEES
Groupe
|
Nom commercial
|
Nom Nzime
|
Nom Baka
|
Nom scientifique
|
DME
(cm.)
|
I
= essences faciles à commercialiser (large
marché)
|
Acajou de bassam **
|
?
|
Ngolo
|
Khaya ivorensis
|
80
|
Assamela **
|
Siel-mpomo
|
Mobaye
|
Afromosia elata
|
80
|
Ayous **
|
Oguh
|
Gbado
|
Triplochiton scleroxylon
|
80
|
Bété **
|
Cho'ediem
|
Bambawaja
|
Mansonia altissima
|
60
|
Bossé claire **
|
Nkonga
|
Mbegna
|
Guarea cedrata
|
80
|
Bossé foncé **
|
Komo-minbel
|
Njombo
|
Guarea thompsonii
|
80
|
! Bibolo afum**
|
Toum
|
Ngobemba
|
Syzygium rowlandii
|
80
|
! Dibetou **
|
Ossáa mikoh
|
Ngobemba
|
Lovoa trichilioides
|
80
|
Doussie **
|
Odouh
|
Bemba-Timi
|
Afzelia bipindensis
|
80
|
Ebène (protégé)
|
Dil
|
Lembe
|
Diospyros crassiflora
|
60
|
Iroko **
|
Mbo'oh
|
Bangui
|
Chlorophora excelsa
|
100
|
Kosipo **
|
Ossie Ndekobo
|
Mbangi
|
Entandrophragma candollei
|
80
|
Kotibe
|
?
|
Tekeleke
|
Nesogordonia papaverifera
|
50
|
Moabi **
|
Odjoh
|
Mabe
|
Baillonnella toxisperma
|
100
|
Sapelli **
|
Ossié
|
Mboyo
|
Entandrophragma cylindricum
|
100
|
Sipo **
|
Mbembel
|
Bokulo (Likoye)
|
Entandophragma utile
|
80
|
Tiama **
|
Koul
|
Kaki
|
Entandrophragma angolense
|
80
|
II
= essences à promouvoir sur le marché existant
(marché étroit)
|
Abam **
|
Obom
|
Bambu
|
Gambeya lacourtiana
|
60
|
Avodire
|
Ngo'up
|
Assama
|
Turraeanthus africanus
|
60
|
Bongo "H"
|
Ndjouh
|
Bolongo
|
Fagara heitzii
|
60
|
Bubinga rose
|
Onveng
|
Mendji
|
Guiburtia tessmanii
|
80
|
Eyong **
|
Kah-Lih
|
Eboyo
|
Eribroma oblongum
|
50
|
Longhi **
|
Obom-metsié
|
Bambu
|
Gambeya africana
|
60
|
Movingui **
|
Siel dja
|
Sélé
|
Distemonanthus benthamianus
|
60
|
Pao-rosa **
|
Ekoh-elih
|
Kakala
|
Swartzia fistulioides
|
50
|
III
= essences exploitées à faible échelle ou
pas, économiquement assez pauvre
|
Aiele, Ayele **
|
Otouh
|
Sene
|
Canarium schweinflurthili
|
60
|
Alep
|
Olea
|
Nto'o
|
Desbordesia glaucescens
|
50
|
Andoung rose
|
?
|
Ngobemba
|
Monopolisateurs letestui
|
60
|
Angueuk
|
Poh
|
Busolo
|
Ongokea gore
|
50
|
Bilinga **
|
Djonga
|
Moseayuli
|
Nauclea diderrichili
|
80
|
Dabema **
|
Tom
|
Kungu
|
Piptadeniastrum africanum
|
60
|
Ekouné
|
?
|
Bambayoko
|
Coelocaryon preussii
|
50
|
Emien
|
Lomo
|
Gouga
|
Alstonia boonei
|
50
|
Eyek
|
Essomo
|
Mbo
|
Pachyeslasma tessmannii
|
50
|
Fraker **
|
Olène
|
Ngolu
|
Terminalia superba
|
60
|
Fromager, Doum
|
Dôumo
|
Kulo
|
Ceiba pentandra
|
50
|
Ilomba
|
Nkumzo
|
Etengue
|
Pycnanthus angolensis
|
50/60
|
Koto
|
Koto
|
?
|
Pterygota macrocarpa
|
60
|
Lati
|
Bowa
|
?
|
Amphimas ferrugineux
|
50
|
Limbali
|
Ebem
|
Bemba
|
Gilbertiodendron dewevrei
|
60
|
Mambode
|
Boh
|
Mbiri
|
Detarium macrocarpum
|
50
|
Mukulungu
|
Koual
|
Kolo
|
Austranella congolensis
|
60
|
Mutondo
|
Engonga
|
Ndamba
|
Funtumia elastica
|
50
|
Niové **
|
Mbyh
|
Malanga
|
Staudtia kamerunensis
|
50
|
Oboto
|
Obor
|
Boto
|
Mammea africana
|
50/60
|
Okan, Adoun
|
Doumo
|
Boluma
|
Cylicodiscus gabunensis
|
60
|
Onzabili **
|
Onko'onko'o
|
Gongu
|
Antrocaryon klaineanum
|
50
|
Osanga
|
Myoh
|
Mobito
|
Pteleopsis hylodendron
|
50
|
Padouk rouge **
|
Ntimé
|
Nguele
|
Pterocarpus soyauxii
|
60
|
Tali **
|
Olone
|
Mgbanda
|
Erythrophleum ivorense
|
50
|
Tola
|
?
|
Ngodo
|
Gasweilerodendron balsamiferum
|
100
|
Zingana
|
?
|
?
|
Microberlinia bisulcata
|
80
|
Groupe
|
Nom commercial
|
Nom Nzime
|
Nom Baka
|
Nom scientifique
|
DME
(cm.)
|
IV
= essences qui pourraient être utilisées et qui ne
le sont pas donc à promouvoir
|
Abalé
|
Biyh
|
Bosso
|
Petersianthus macrocarpus
|
50
|
Abura
|
?
|
Langongo
|
Hallea stipulosa
|
60
|
Afane
|
?
|
Nkana
|
Panda oleosa
|
50
|
Andok
|
Onoua
|
Pekié
|
Irvingia gabonensis
|
50
|
Andok ngoé
|
Liene
|
Solia
|
Irvingia grandifolia
|
50
|
Cordia d'afrique
|
Bah
|
Mbabi
|
Cordia platythyrsa
|
60
|
Diana
|
Nkof-Lih
|
Kekele
|
Celtis tesmanii
|
50
|
Ebap
|
?
|
Libaba
|
Santiria trimera
|
50
|
Ebebeng
|
?
|
Kango
|
Margaritaria discoidea
|
50
|
Esessang
|
Nzol
|
Gobo
|
Ricinodendron heudelotti
|
50
|
Eveuss
|
Odjéhé
|
Bokoko
|
Klainedoxa gabonensis
|
50
|
Eyoum
|
Mkoh-Lih
|
Mbaso
|
Dialium pachyphyllum
|
60
|
Kapokier
|
Sadôumo
|
Ndombi
|
Bombax buonopozense
|
60
|
Mubala
|
Obah
|
Mbalaka
|
Pentaclethra macrophylla
|
50
|
Mvanda
|
Lâne
|
Lando
|
Hylodendron gaboneuse
|
60
|
Ohia
|
?
|
Gombe
|
Celtis mildbraedii
|
50
|
Onié
|
Ngbwel
|
Ngbwel
|
Garcinia kola
|
50
|
Ovoga
|
Opan
|
Kana
|
Poga oleosa
|
50
|
Rikio
|
Ossom
|
Sengui
|
Uapaca guineensis
|
50
|
Wamba à grandes feuilles
|
Ebo'ékouan
|
Paka
|
Tessmannia africana
|
50
|
Akak
|
Okah
|
Nguluma
|
Duboscia macrocarpa
|
|
Ako
|
Akpah
|
Sosa
|
Antiaris africana
|
|
Akpa
|
Talala
|
Djaga
|
Tetrapleura tetraptera
|
|
Amvout
|
Soh
|
Ngoyo
|
Trichoscypha aborea
|
|
Amvout a poil
|
Nkoh
|
Ngoyo
|
Trichoscypha acuminata
|
|
Andok II
|
Souam
|
Payo
|
Irvingia excelsa
|
|
Andok III
|
Odjui
|
Pekié
|
Irvingia robur
|
|
Asila
|
Ompoual
|
Mobokolo
|
Maranthes glabra
|
|
Asila
|
?
|
Mombokola
|
Maranthes chysophylla
|
|
Awonog
|
?
|
Toko
|
Eriocoelum macrocarpum
|
|
Dambala
|
Eboma ezam
|
Njila
|
Discoglypremna caloneura
|
50
|
Dragonnier
|
Die-ziell
|
Mbiato
|
Dracaena arborea
|
|
Ebangbemva oswe
|
|
Mayimbo
|
Trichilia welwitschii
|
|
Ebom
|
Bom
|
Mgbé
|
Anonidium manii
|
|
Edipmbazoa
|
?
|
Bosiko
|
Strombosiopsis tetrandra
|
|
Efok Afum
|
Djissiba
|
Popoko
|
Sterculia tragacantha
|
|
Ekop ekoussek
|
?
|
?
|
Gilbertiodendron brachistegioides
|
|
Engam
|
?
|
Ponji
|
Erythrima excelsa
|
|
Etimoe
|
?
|
Mondumba
|
Copaifora mildbraedii
|
|
Kanda
|
?
|
Mebakoso
|
Beilschmedia obscura
|
|
Kiasose
|
Ntiêh
|
Gambé
|
Pentadesma butyracea
|
|
Kumbi
|
?
|
Kwa
|
Lannea welwitschii
|
|
Lotofa
|
?
|
Bulembo
|
Sterculia rhinopetala
|
|
Mbang Mbazoa
|
Ngoho
|
Epinedo
|
Strombosia grandifolia
|
|
Mbang Mbazoa
|
?
|
Bombongo
|
Strombosia grqndifolia
|
|
Mepepe, Bangbaye
|
?
|
Saka
|
Albizia adianthifolia
|
|
Moambe jaune
|
Peye
|
Evué
|
Enantia chlorantha
|
|
Ntom
|
Tomo
|
Molombo
|
Pachypodanthium staudtii
|
|
Olon, Vogo
|
Ndjohnlo-npoh
|
Bolongo
|
Fagara macrophyla
|
|
** Essences actuellement commercialisées dans la
région de Lomié DME = Diamètre minimum
d'exploitabilité
Source : MINEF, 1998. ONADEF, 1995. SDDL, 2000
ANNEXE 6: INDICATION DES CLASSES DE DIAMETRES
UTILISEES
Classes
|
Intervalles de classes
|
Diametres moyens
|
10
|
10-20
|
15,5
|
20
|
21-30
|
25,5
|
30
|
31-40
|
35,5
|
40
|
41-50
|
45,5
|
50
|
51-60
|
55,5
|
60
|
61-70
|
65,5
|
70
|
71-80
|
75,5
|
80
|
81-90
|
85,5
|
90
|
91-100
|
95,5
|
100
|
101-110
|
105,5
|
110
|
111-120
|
115,5
|
120
|
121-130
|
125,5
|
130
|
131-140
|
135,5
|
140
|
141-150
|
145,5
|
150
|
151-160
|
155,5
|
160
|
161-170
|
165,5
|
170
|
171-180
|
175,5
|
180
|
181-190
|
185,5
|
190
|
191-200
|
195,5
|
200 et plus
|
201 & plus
|
200 & plus
|
ANNEXE 7: TABLE DE PEUPLEMENT
Essences
|
Effectif par ha
|
Effectif total échantillonné
|
Acayou de bas.**
|
0.03
|
3
|
Assamela **
|
0.17
|
14
|
Ayous **
|
1.27
|
101
|
Bété **
|
0.08
|
7
|
Bossé claire **
|
0.14
|
11
|
Bossé foncé **
|
0.07
|
6
|
Dibetou **
|
0.07
|
6
|
Doussie **
|
0.01
|
1
|
Ebène (protégé)
|
0.05
|
4
|
Iroko **
|
0.05
|
4
|
Kosipo **
|
0.02
|
16
|
Kotibe
|
0.01
|
8
|
Moabi **
|
0.03
|
31
|
Sapelli **
|
1.11
|
88
|
Sipo **
|
0.03
|
3
|
Tiama **
|
0.03
|
3
|
Abam **
|
1.16
|
92
|
Avodire
|
0.83
|
66
|
Bongo "H"
|
0.90
|
72
|
Eyong **
|
0.17
|
14
|
Longhi **
|
0.25
|
20
|
Movingui **
|
0.02
|
2
|
Pao-rosa **
|
0.14
|
11
|
Aiele, Ayele **
|
0.14
|
11
|
Alep
|
3.16
|
251
|
Andoung rose
|
0.35
|
28
|
Angueuk
|
0.06
|
5
|
Bilinga **
|
0.19
|
15
|
Dabema **
|
0.95
|
76
|
Ekouné
|
0.26
|
21
|
Emien
|
1.84
|
146
|
Eyek
|
0.03
|
3
|
Fraker **
|
2.13
|
169
|
Fromager, Doum
|
0.14
|
11
|
Ilomba
|
1.74
|
136
|
Koto
|
0.09
|
7
|
Lati
|
0.02
|
2
|
Mambode
|
0.11
|
9
|
Mukulungu
|
0.02
|
2
|
Mutondo
|
0.68
|
54
|
Niové **
|
0.88
|
70
|
Oboto
|
0.14
|
11
|
Okan, Adoun
|
1.69
|
134
|
Onzabili **
|
0.95
|
76
|
Osanga
|
0.43
|
34
|
Padouk rouge **
|
1.17
|
93
|
Tali **
|
1.27
|
101
|
Tola
|
0.12
|
10
|
Zingana
|
0.01
|
1
|
Abalé
|
4.40
|
349
|
Afane
|
0.11
|
9
|
Andok
|
0.72
|
57
|
Andok ngoé
|
0.26
|
21
|
Cordia d'afrique
|
0.01
|
1
|
Diana
|
1.45
|
115
|
Ebap
|
0.03
|
3
|
Ebebeng
|
0.01
|
1
|
Esessang
|
0.50
|
40
|
Eveuss
|
0.65
|
52
|
Eyoum
|
0.06
|
5
|
Kapokier
|
0.02
|
2
|
Essences (suite)
|
Effectif par ha
|
Effectif total échantillonné
|
Mubala
|
2.04
|
162
|
Mvanda
|
0.51
|
41
|
Ohia
|
0.03
|
3
|
Onié
|
0.01
|
1
|
Ovoga
|
0.66
|
53
|
Rikio
|
2.61
|
207
|
Wamba à gr. F
|
0.22
|
18
|
Akak
|
0.11
|
9
|
Amvout
|
0.63
|
50
|
Amvout a poil
|
0.02
|
2
|
Andok II
|
0.26
|
21
|
Andok III
|
0.01
|
1
|
Asila
|
0.36
|
29
|
Awonog
|
0.01
|
1
|
Dragonnier
|
0.01
|
1
|
Ebangbemva oswe
|
0.01
|
1
|
Ebom
|
0.74
|
59
|
Edipmbazoa
|
0.03
|
3
|
Efok Afum
|
0.02
|
2
|
Ekop ekoussek
|
0.10
|
8
|
Engam
|
0.01
|
1
|
Etimoe
|
0.01
|
1
|
Kanda
|
0.05
|
4
|
Kumbi
|
0.02
|
2
|
Lotofa
|
0.05
|
4
|
Mbang Mbazoa
|
0.07
|
6
|
Mepepe, Bangbayé
|
0.56
|
45
|
Moambe jaune
|
1.08
|
86
|
Ntom
|
0.24
|
19
|
Olon, Vogo
|
0.01
|
1
|
Total par classe
|
|
2528
|
diamétrique
|
|
|
|
|