INTRODUCTION
Pour faire face à son budget, l'Etat ivoirien met
l'accent sur le paiement efficace des impôts depuis l'avènement
de la crise qu'il traverse. D'où la naissance des CGA afin d'encourager
les ivoiriens à payer facilement les impôts en leur accordant des
avantages fiscaux.
Par le décret n°2002-146 du 11 mars 2002, il est
institué des centres de gestion agrées en abrégée
« CGA »dont l'objet est d'apporter une assistance technique
aux PME-PMI nationales (commerçants, prestataires de services) en
matière de gestion et de formation dans les domaines financier,
comptable, juridique et fiscale. La mission des CGA s'exécute
conformément aux dispositions du décret et du cahier des charges
arrêté par le ministre de l'économie et des finances. Ainsi
l'Etat ivoirien avec l'aide de ses partenaires privés va donner des
agréments à des dizaines de cabinets d'expertise comptable pour
la création des centres de gestion agrées (CGA).
En effet, comme toute entreprise, Les problèmes de
trésorerie s'imposent à eux, précisément la
SOTRAGEF-CGA où nous avons effectué notre stage, très
souvent par surprise. Une prévision de flux de trésorerie exacte
peut prémunir la SOTRAGEF-CGA contre cette situation et met en carte les
sommes d'argent qu'elle prévoit de recevoir et de payer tous les mois,
pendant une période de roulement de 6 ou 12 mois. Cette prévision
prend en compte le décalage entre la facturation et le paiement; faire
une dépense et la payer; et collecter les impôts qui ne sont
payables au gouvernement que plus tard. Egalement cette prévision de
trésorerie émettra de planifier le flux de trésorerie sur
un certain temps et aidera à anticiper les déficits à
temps pour y remédier, protégeant d'une crise de
trésorerie. Aussi peut-elle aider à noter les tendances des
cotisations.
Cependant, comment prévoir ?
Pour répondre à cette interrogation, il nous a
été confié l'étude ayant pour thème :
<< PROPOSITIONS DES PREVISIONS DE TRESORERIE DANS UN CENTRE DE
GESTIONS AGREE : CAS DE LA SOTRAGEF-CGA >>
Cette préoccupation majeure nous amène à
nous poser un certain nombre de questions telles que :
ü Qu'est ce qu'une prévision de
trésorerie ?
ü Quelles méthodes faut-il pour prévoir la
trésorerie ?
ü Que faire après une prévision de
trésorerie ?
En un mot, l'intérêt de cette étude
paraît plus grand pour la SOTRAGEF-CGA dans la mesure où elle
mettra en exergue toutes les anomalies liées à la
trésorerie. C'est pour essayer d'apporter des solutions à ces
préoccupations que les résultats qui découlent de cette
étude, s'inséreront dans la démarche suivante :
Dans la première partie, il sera question de
décrire le cadre de l'étude ;
Dans la deuxième partie ; nous effectuerons les
prévisions de trésorerie.
Dans la troisième partie ; nous formulerons nos
critiques et suggestions
PREMIERE PARTIE
LE CADRE DE L'ETUDE
CHAPITRE I : LES CENTRES DE GESTION AGREE(CGA)
I. GENERALITES SUR LES CGA
1. HISTORIQUE, MISSIONS ET OBJECTIF
1.1 HISTORIQUE
Après une croissance régulière de 1960
à 1989, la COTE D'IVOIRE entre dans une longue période de
récession économique (1980 -1992) qui se caractérise par
une crise sociale et politique. Depuis les événements
socio-politiques de 1999, la Côte d'Ivoire étant instable
politiquement, les bailleurs de fond ont suspendu tout octroi d'aide
financière. Ainsi pour faire face aux budgets, l'Etat ivoirien va mettre
l'accent sur le paiement efficace des impôts d'où l'idée de
la création des CGA afin de pousser les Ivoiriens à payer
facilement les impôts en leur accordant des avantages fiscaux.
Par le décret n°2002-146 du 11 mars 2002, il est
institué des centres de gestion agrées en abrégée
« CGA »dont l'objet est d'apporter une assistance technique
aux PME-PMI nationales (commerçants, prestataires de services) en
matière de gestion et de formation dans les domaines financier,
comptable, juridique et fiscale. La mission des CGA s'exécute
conformément aux dispositions du décret et du cahier des charges
arrêté par le ministre de l'économie et des finances. Ainsi
l'Etat ivoirien avec l'aide de ses partenaires privés va donner des
agréments a des dizaines de cabinets d'expertise comptable pour la
création des centres de gestion agrées (CGA).
1.2 MISSIONS
Les missions des CGA sont de deux ordres:
ü Assurer la formation des adhérents sur les
méthodes modernes et adaptées en matière d'organisation et
de gestion d'entreprise
ü Apporter une assistance aux adhérents en
matière de comptabilité et de fiscalité :
· L'assistance comptable consiste dans la tenue,
la centralisation, l'organisation et surveillance de la
comptabilité des adhérents.
· L'assistance fiscale porte sur la production des
déclarations fiscales et la régularisation des anomalies
fiscales.
1.3 OBJECTIFS
Les CGA ont pour objectifs de :
ü Améliorer la communication entre les
contribuables la direction générale des impôts(DGI)
ü Sensibiliser les contribuables pour l'adoption des
nouvelles lois fiscales et comptables prises
ü Contrôler les contribuables afin d'éviter
la fraude au niveau fiscal et comptable
ü Améliorer l'organisation comptable de ses
adhérents
ü Moderniser les systèmes de gestion des
PME-PMI
2. CONDITIONS DE CREATION ET
D'ADHESION
2.1 CONDITIONS DE CREATION
Les conditions sont les suivantes :
ü Les centres de gestion agréés sont
obligatoirement constitués sous la forme de sociétés par
actions (SA) ou de sociétés à responsabilité
limitée (SARL).
ü Peuvent exercer en qualité de centre de gestion
agrée sous réserve de l'obtention d'un agrément
ministériel dans les conditions suivantes :
· Les sociétés et cabinets d'expertise
comptable ou de comptables agréés inscrits au tableau de
l'ordre ;
· les sociétés, organismes ou structures
de gestion et de formation ;
· les chambres consulaires (agriculture, commerce et
industrie ....)
Tout requérant à l'agrément prévu
à l'article 3, doit avoir :
ü une existence légale c'est à
dire :
§ un numéro de compte contribuable
§ un registre de commerce
ü Etre en règle vis-à vis-de
l'administration fiscale et de la caisse nationale de prévoyance sociale
(CNPS).
ü Obtenu l'agrément du Ministère de
l'économie et des finances
2.2 CONDITIONS D'ADHESION
Peuvent adhérer à un centre de gestion
agrée (CGA), les personnes physiques et morales relevant du
régime de l'impôt synthétique (IS) et du réel
simplifié d'imposition (RSI). (Voir annexe VII exemplaire d'une
fiche d'adhésion.et annexe VIII exemplaire d'une fiche de
l'impôt synthétique en fonction des CGA)
ü les personnes relevant de l'impôt
synthétique
· Il s'agit des commerçants dont le chiffre
d'affaires annuel toutes taxes comprises (CATTC) est compris entre cinq (05)
millions et cinquante (50) millions de francs CFA.
· En ce qui concerne les prestataires de services le
chiffre d'affaires annuel toutes taxes comprises (CATTC) doit est compris entre
(05) millions et vingt cinq (25) millions.
ü les personnes relevant du réel simplifié
d'imposition
Il s'agit :
· des commerçants dont le chiffre d'affaires
annuel toutes taxes comprise (CATTC) est dans la fourchette allant de
cinquante (50) à cent cinquante millions (150) de francs CFA,
· Des prestataires de services dont le chiffre d'affaire
annuel toute taxes comprise est comprises entre vingt-cinq (25) et
soixante-quinze (75) millions de francs CFA.
3. CADRE LEGAL ET REGLEMENTAIRE DES
CGA
Les textes en vigueur, notamment :
v l'article 34 de l'annexe fiscale à la loi des
finances n°2001-338 institue des avantages fiscaux au profit des CGA et
de leurs adhérents :
ü AVANTAGES FISCAUX DES CGA :
§ exonération des droits d'enregistrement et de
timbre à la création
§ exonération de la contribution des patentes et
licences et du BIC (bénéfice industriel et commercial)
l'année de leur création et les deux années suivantes
ü AVANTAGES FISCAUX DES ADHERENTS :
§ réduction de 50% de BIC ou BNC, l'année
de la création et les 2 années suivantes .Cette
réduction est ramené 20% à partir de la quatrième
année et pendant toute la période d'adhésion à un
centre de gestion agréé pour les contribuables relevant du
réel simplifié d'imposition
§ réduction de 50% de l'impôt
synthétique, Et ce pendant toute la durée de l'adhésion au
CGA.
§ exemption de la patente pendant trois ans et cette
exemption est ramenée à 50% entre la quatrième et la
cinquième année.
Les impôts correspondant aux exonérations
accordées deviennent exigibles. Sans préjudice de l'application
des sanctions prévues par le livre de procédures fiscales si au
cours des premières années d'adhésion l'adhèrent
cesse volontairement d'appartenir au centre de gestion agrée.
v L'arrêté n°49/MEMEF/DGI du 09 août
2002 fixant les modalités de dépôt et de demandes
d'agrément des CGA
v L'arrête n°535/MEMEF/DGI du 30 décembre
2002 portant cahier des charges des CGA.
v En plus les CGA suivent les dispositions relatives au
SYSCOHADA et de l'UEMOA.
Les adhérents bénéficient
également d'autres avantages tels que :
ü Possibilité d'accès aux crédits
bancaires ;
ü Eligibilité au Fonds National de
Solidarité
3 PRESENTATION DU CGA D'ACCUEIL : LA
SOTRAGEF
Sur le territoire ivoirien, nous dénombrons à
ce jour, vingt-quatre (24) CGA répartis sur l'ensemble du territoire
dont dix-sept (17) à Abidjan et sept (07) à l'intérieur
du pays. Notre CGA d'accueil est la SOTRAGEF, elle est située dans la
région des lacs plus précisément dans la ville de
Yamoussoukro. Au-delà de sa situation géographique pour mieux le
cerner, il faut étudier sa structure.
1. FICHE SIGNALETIQUE
Créée le 01Janvier 2004, la SOTRAGEF-CGA
(société de travaux comptable et de gestion fiscale) est une
société à responsabilité limitée (SARL) au
capital de un million (1000 000) FCFA. Le siège social est au quartier
habitat, bureau au dessus de cash ivoire côté King cash.
Téléphone : 30-64-31-21
Numéro de compte contribuable (N°CC) : 04 06 564
B
Régime d'imposition : REEL SIMPLIFIE D'IMPOSITION
Service des assiettes des impôts de rattachement :
Yamoussoukro
2. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
3.1 Organigramme (voir annexe I)
3.2 LESDIFFERENTES STRUCTURES ET LEUR
FONCTIONNEMENT
3.2.1 LA DIRECTION GENERALE
A la tête de la SOTRAGEF-C.G.A se trouve un expert
comptable qui a pour rôle de certifier tous les documents comptables
(bilan, compte de résultat, TAFIRE) Il est chargé de
définir les objectifs stratégiques
3.2.2 LE CHEF DE CENTRE OU LE
GERANT
Il supervise toutes les activités de l'entreprise et
renforce la collaboration entre les services pour que le cabinet ait plus
d'adhérents. De même il veille à l'application des
décisions émanant du directeur général.
3.2.3 LE CHEF DE SERVICE
ADMINISTRATIF
Il est chargé de communiquer et de négocier avec
les adhérents. Il gère les contrats et les attestations
d'adhésion. Le recouvrement est à sa charge (cotisation des
adhérents), Voir annexe 3 des cotisations des adhérents selon le
système d'imposition.
3.2.4 LE SERVICE COMPTABILITE
Ses tâches sont les suivantes :
ü Tenue et suivi de la comptabilité des
adhérents.
ü Elaboration des états financiers et comptables
de fin d'exercices.
ü Déclaration fiscale des contribuables (I.T.S,
T.V.A, T.S.E, C.R.N, patente)
ü Conseil juridique et fiscal auprès des
contribuables.
3.2.5 LE SECRETARIAT
Sa tâche est d'établir tous les documents
nécessaires à la bonne marche du cabinet. Il est chargé
également de coordonner les différents rendez-vous des
adhérents. Enfin, il sert de liaison entre les différents
services
3.2.6 LES MOYENS D'EXPLOITATION
Les ressources du centre sont constituées par les
cotisations de leurs adhérents et éventuellement des subventions
accordées par l'Etat dans le cadre de sa politique d'appui aux P.M.E /
P.M.I. Le centre peut aussi recevoir des dons de la part des bailleurs de fonds
et des collectivités territoriales (mairie, district, conseil
général)
Nous venons prendre connaissance des CGA, ainsi notre
structure d'accueil. Il nous serait intéressant de mener une
brève étude sur la trésorerie dans le chapitre suivant.
CHAPITRE II : LA TRESORERIE
I. NOTION DE TRESORERIE
1. DEFINITION ET SOURCE DE
TRESORERIE
1.1 DEFINITION
La trésorerie d'une firme est la somme de son encaisse
monétaire et de ses comptes en banques, titres et effets
immédiatement négociables. Pour le comité de
réglementation comptable, la trésorerie correspond aux
disponibilités et leurs équivalents. Les placements à
court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant
connu.de liquidités et dont la valeur ne risque pas de changer de
façon significative sont considérés comme des
équivalents des disponibilités.
1.2 SOURCE DE TRESORERIE
La source de la trésorerie est constituée par
l'excédent des capitaux permanents sur les immobilisations. Cette
différence est appelée fond de roulement permanant et va
constituer la trésorerie durable dont l'entreprise dispose pour
alimenter ses opérations, tout au moins à l'origine. En d'autres
termes, le fonds de roulement permanent va servir à financer
l'exploitation courante de la firme, à l'origine.
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2. LE FONDS DE ROULEMENT ET BESOIN EN FONDS DE
ROULEMENT
2.1 LE FONDS DE ROULEMENT
Le FR, défini ci-dessus (dans le point 1.2), d'une
manière générale, peut notamment s'accroitre à
raison de l'augmentation du capital, émission d'obligations, prêts
à long et moyen termes, du bénéfice net maintenu dans la
firme et mis en réserve et de la diminution des actifs
(désinvestissements et amortissements). Aussi, le FR diminue en raison
de la réduction du capital (remboursement) de la distribution de
dividendes, de perte, d'augmentation de l'actif immobilisé. Ces
variations du FR peuvent se résumer dans ce tableau.
Augmentation du FR
|
Diminution du FR
|
- Emissions d'actions en numéraire (augmentation de
capital)
- Obligations émises
- Augmentation des dettes à long et moyen termes
(emprunts à long et moyen termes obtenus)
- Bénéfice net reporté après les
impôts
- Amortissements (dotations)
- Dotations aux provisions à caractère de
réserve.
|
- Remboursements du capital
- Investissements en immobilisation
- Dividendes distribués
- Remboursement d'emprunts à long et moyen termes
- Prêts à long et moyen termes
accordés.
|
2.2 BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT
Le besoin en fonds de roulements résulte des
décalages entre les décaissements et encaissements des flux
liés à l'activité de l'entreprise. Le BFR peut être
appelé également "ressource en fonds de roulement" lorsqu'il est
négatif. Le besoin de financement correspond à l'excédent
des emplois (réels) d'investissement de l'exercice sur les ressources
(réelles) d'investissement de l'exercice, hors endettement à long
et moyen terme.

De façon plus générale, on peut
considérer que le BFR se définit comme la différence entre
les actifs d'exploitation et le passif d'exploitation considérés
au sens large :


On peut distinguer BFR d'exploitation et BFR hors
exploitation, étant donné que certains éléments de
l'équation précédente ne sont pas directement liés
à l'exploitation (impôt sur les bénéfices...).

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Le BFR peut être représenté en jours de
chiffre d'affaires. Il suffit pour cela de diviser le montant trouvé
ci-dessus par le chiffre d'affaires hors taxes(CAHT) de l'entreprise et de
multiplier par 365 (ou 360 suivant les conventions). L'on parle ainsi du besoin
en fonds de roulement normatif (BFRN)

Dans certaines
activités, le BFR est négatif, ce qui signifie que
l'activité génère un flux positif de trésorerie.
C'est notamment le cas pour les enseignes de la grande distribution ; en
effet, elles payent leurs fournisseurs après la livraison (souvent 90
jours), alors que les clients paient au comptant.
Cependant, dans la majorité des entreprises, le BFR est
positif, ce qui signifie que l'entreprise doit lever des fonds pour combler le
flux négatif généré par le cycle d'exploitation.
Plus globalement, il y a 3 cas :
· Le Besoin de Fonds de Roulement est positif : dans
ce cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise sont supérieurs aux
ressources d'exploitation. L'entreprise doit donc financer ces besoins à
court terme soit à l'aide de son excédent de ressources à
long terme (
Fonds de
roulement), soit à l'aide de ressources financières
complémentaires à court terme (concours bancaires...).
· Le Besoin de Fonds de Roulement est nul : dans ce
cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise sont égaux aux
ressources d'exploitation, l'entreprise n'a donc pas de besoin d'exploitation
à financer puisque le passif circulant suffit à financer l'actif
circulant.
· Le Besoin de Fonds de Roulement est
négatif : dans ce cas, les emplois d'exploitation de l'entreprise
sont inférieurs aux ressources d'exploitation, l'entreprise n'a donc pas
de besoin d'exploitation à financer puisque le passif circulant
excède les besoins de financement de son actif d'exploitation.
L'entreprise n'a donc pas besoin d'utiliser ses excédents de ressources
à long terme (
Fonds de
roulement) pour financer d'éventuels besoins à court
terme.
3. RELATION ENTRE TRESORERIE, BFR ET
FR
La trésorerie qui trouve sa source dans le FR permanant
et qui s'emploie dans le BFR est égale à la différence
entre ces deux(2) termes :
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D'une manière générale, nous pouvons,
avec certitude, affirmer que les variations de la trésorerie
résultent obligatoirement d'une ou plusieurs variations du FR permanant
et du BFR.
D'un point de vue plus interne à l'entreprise, il est
sérieux d'apercevoir que toute amélioration de la
trésorerie découle :
· Soit d'une diminution du BFR,
· Soit d'une augmentation du FR permanant qui, sans
apport extérieur à l'entreprise, ni dépense
d'investissement, est égale au cash flow net.
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II. LES FLUX DE TRESORERIE ET LE TRESORIER
1. LES FLUX DE TRESORERIE
La trésorerie est un flux permanent. Ce flux provient
des conséquences en termes d'encaissements ou de décaissements
des opérations menées par l'entreprise. Ces opérations
peuvent être classifiées en trois grandes catégories :
les opérations d'exploitation, les opérations hors exploitation
ou exceptionnelles et les opérations financières.
1.1 LES OPERATIONS D'EXPLOITATION
ENTREES (encaissements)
|
SORTIE (décaissements)
|
· Produits des ventes : Encaissements des
créances sur les clients, acomptes et avances sur livraisons...
· Produits accessoires : encaissements des ventes de
déchets...
· Produits de la propriété
industrielle : redevances de marques, licences, franchises, brevets...
· Produits de biens donnés en location :
loyers...
|
· Paiements des achats de marchandises, matières,
fournitures.
· Paiements des frais généraux.
|
1.2 LES OPERATIONS HORS
EXPLOITATION
ENTREES (encaissements)
|
SORTIES (décaissements)
|
· Désinvestissements : encaissement du
produit de la vente d'immobilisation ou d'intérêts financiers
afférents à ces opérations
· Participations : encaissement du produit de la
cession de participations dans d'autres sociétés ou des revenus
correspondants
· Indemnités et produits exceptionnels :
encaissements de primes d'assurances pour sinistre...
|
· Réinvestissements : décaissements
exposés en vue de l'acquisition d'immobilisation et
intérêts financiers correspondants
· Participations : paiements des dividendes et
impôts ou retenues y afférents, paiement d'achat de
participation...
· Indemnités et primes diverses : de
dédommages-intérêts d'éviction... payées par
la société.
|
1.3 LES OPERATIONS FINANCIERES
ENTREES (encaissements)
|
SORTIES (décaissements)
|
· Produits des opérations en capital :
encaissements des apports versés en numéraires...
· Encaissement des emprunts à terme :
émission d'obligations, de bon de caisse, emprunts à long ou
moyen terme.
· Utilisation d'emprunts à court termes
|
· Remboursement partiel ou nominal des actions
· Amortissements des emprunts, obligations, bons,
emprunts à moyen termes.
· Remboursement des emprunts à court terme.
|
2. LE TRESORIER
Le trésorier a pour fonctions de :
· contrôler les entrées et sorties de fonds
;
· optimiser la gestion de trésorerie, dans un sens
de sécurité et de rentabilité
· s'assurer de la bonne application des conditions
bancaires : jours de valeur, frais appliqués sur flux de
trésorerie.
Il doit en particulier prévoir et assurer les
échéances au moyen d'un plan de trésorerie, qu'il doit
optimiser de façon à avoir :
· le moins possible de fonds non rentrés
(surveillance des encaissements) ou dispersés, par exemple dans les
agences, filiales et leurs comptes en banque propres (c'est le concept de la
trésorerie centralisée) ;
· le moins possible de fonds liquides rapportant peu ou
pas assez d'intérêts; on parle à ce sujet de gestion en
trésorerie zéro ;
· mais suffisamment d'argent disponible ou de lignes de
crédit pour assurer les paiements à temps pour éviter
l'illiquidité (cf. défaut de paiement).
Il doit par ailleurs assurer la relation avec les banques pour
bénéficier :
· des circuits d'encaissement et de paiement les plus
rapides, sûrs et rentables ;
· et des taux d'intérêt les plus favorables.
Au total il doit :
· optimiser la gestion financière à court
terme (bas de bilan) ;
· voire celle à long terme (haut de bilan), encore
que cette dernière mission entre plutôt dans le domaine
d'attribution du directeur financier s'il existe.
III. APPROCHE DU BUDGET DE
TRESORERIE
1. PRINCIPE, DEFINITION, OBJECTIF ET
UTILITE
1.1 PRINCIPE
Les prévisions de trésorerie portent sur des
périodes annuelles, ou pluriannuelles de 3 à 5 ans. C'est l'objet
de plan de financement. Sur un plan opérationnel, les prévisions
de trésorerie sont établies, mois par mois, sur un horizon annuel
ou parfois semestriel. Les prévisions de trésorerie en date de
valeur sont établies sur un horizon plus étroit, compris
généralement entre une semaine et un mois.
L'établissement ou révision, de deux
prévisions successives. Le plan de financement est établi tous
les ans ou parfois, deux ou plusieurs fois par an. Les prévisions de
trésorerie annuelles mensualisées sont établies ou
révisées tous les mois, ou parfois, selon la nature de
l'activité, plusieurs fois dans le mois.
Les prévisions en date de valeur sont établies
ou révisées chaque jour. Cet intervalle de temps qui
sépare les budgets est appelé pas de la prévision.
1.2 DEFINITION
Le budget de trésorerie est la traduction en termes de
décaissements et d'encaissements monétaires, des
éléments contenus dans les autres budgets pour une période
donnée. En effet, toujours en termes de décaissements et
d'encaissements, il traduit l'ensemble des données
prévisionnelles relatives à l'exploitation et hors exploitation.
En un mot, on peut définir le budget de trésorerie comme la
synthèse et la cohérence de l'ensemble des budgets.
1.3 OBJECTIF
L'objectif de la prévision de
trésorerie est fonction des niveaux de son élaboration
(voir tableau ci-dessus).
DOCUMENT
|
HORIZON
|
PAS
|
OBJECTIFS
|
Plan financier
|
3 à 5ans
|
Annuel ou semestriel
|
-Equilibre entre les emplois et les ressources à long
terme
|
Budget mensuel de trésorerie (mensualisation)
|
1 an ou moins
ou le semestre
|
Le mois, la décade
|
-Prévoir les encaissements et décaissements
-Prévoir les besoins en crédit et les
déplacements.
-Arbitrage entre les types de crédits et entre
placements et découvert.
|
Prévisions de trésorerie au jour le jour en date
de valeur
|
Le mois ou moins
|
Le jour
|
-L'encaisse zéro.
-L'équilibre des comptes bancaires en valeur.
-Les arbitrages.
|
1.4 UTILITE
La prévision de trésorerie permet de
gérer l'argent de manière claire et précise. Elle montre
à l'avance les époques où on risque de
manquer d'argent afin d'y remédier avant qu'un problème n'arrive.
Le budget de trésorerie permet de vérifier, globalement, s'il y a
cohérence entre le FR et BFR. Un budget constamment déficitaire
ou excédentaire exprime une inéquation du FR au BFR, laquelle
doit inciter à revoir les hypothèses sur lesquelles ont
été établis les budgets en amont et notamment les budgets
des ventes, des achats des investissements. Il permet également de
déterminer les dates optimales auxquelles doivent avoir lieu certaines
opérations exceptionnelles pour lesquelles l'entreprise dispose d'une
marge de manoeuvre de manière à éviter de trop grands
déséquilibres.
2. CONCEPTION DU BUDGET
2.1 LES OPERETIONS DU BUDGET DE
TRESORERIE
Nous avons deux(2) sortes d'opérations qui sont les
encaissements et les décaissements (voir tableau ci-dessous)
ENCAISSEMENTS
|
DECAISSEMENTS
|
· Les règlements et acomptes versés par les
clients
· Les intérêts et dividendes perçus,
augmentation de capital, emprunts, subvention, ventes de valeurs
mobilières de placement
· Le paiement des valeurs immobilisées
cédées.
|
· Les achats
· Le paiement des charges d'exploitation autre que les
DAP (charges non décaissées)
· Les intérêts et dividendes versés,
les remboursements d'emprunt, les prêts, les achats de titres, les
impôts...
· L'acquisition des valeurs immobilisées.
|
2.2 LES DIFFERENTS BUDGETS
On peut mentionner :
v Le budget des ventes qui comporte deux
opérations :
Ø La mensualisation des facturations : cette
opération est faite à partir des prévisions de commande et
de livraison
Ø La mensualisation des encaissements qui consiste
à prévoir la répartition dans le temps, de la perception
effective du produit des facturations établies chaque mois, y compris au
début d'exercice, les sommes restant à recevoir au titre de
l'exercice précédent. On peut aussi arriver par le biais
d'études, à établir des pourcentages statistiques auxquels
peuvent être appliquées les ventes prévisionnelles.
v Le budget des achats également deux(2)
opérations :
Ø La mensualisation des réceptions de
marchandises ou de matières commandées aux fournisseurs compte
tenu des plans d'approvisionnement et les délais habituels de
livraison
Ø La mensualisation des décaissements en se
basant sur les délais de règlements négociés avec
les fournisseurs, en se livrant, au besoin, à un calcul statistique
semblable à celui utilisé pour les ventes.
v Les frais d'exploitations repartis en deux
catégories :
Ø Les frais d'exploitation dont
l'échéance est prévisible :
· Les frais à rythmes mensuels tels que les
salaires, les charges sociales
· Les frais à échéances fixes
légales ou contractuelles (impôts, taxes, loyers...)
· Les frais liés aux achats, à la
production ou aux ventes (transports, sous-traitance, commission...)
Ø Les autres frais d'exploitation dont
l'échéance est incertaine : dans ce cas, on repartit la
masse totale par fractions mensuelles égales
v Les autres éléments du budget : il s'agit
des opérations :
Ø Sur l'immobilisation : cession, acquisition
Ø Sur les capitaux permanents : apport en capital,
emprunts, remboursements de capital, remboursements d'emprunt...
Ø Divers : subventions reçues, produit des
titres, subventions versées, dividendes, impôt sur le
bénéfice...
2.3 QUI ELABORE LES PREVISIONS DE TRESORERIE ?
ET SUR QUELLES DONNEES DE BASE ? SELON QUELLE PROCEDURE ?
2.3.1 QUI ELABORE LES PREVISIONS DE
TRESORERIE ?
La situation est variable en fonction de la taille, de
l'organisation de l'entreprise et de la place prise par la fonction
financière au sein de cette organisation. Le plan de financement est
généralement établi sous la responsabilité de la
direction générale, avec le concours de la fonction
financière. Le service de trésorerie de l'entreprise prend en
charge la plupart du temps, l'élaboration du plan de trésorerie
mensualisé, et des prévisions en date de valeur.
Mais l'élaboration de prévisions de
trésorerie requiert la collaboration et la participation de tous les
services de l'entreprise. Par exemple, pour établir les
prévisions d'encaissement sur vente, il faut connaître les
conditions de vente et de crédit accordées par le service des
ventes ou la direction du marketing. Pour les prévisions de
décaissement sur achat, il faut connaître les conditions d'achat
obtenues par le service des achats ou des approvisionnements. Les
prévisions en date de valeur nécessitent de nombreux
échanges d'informations avec les banquiers de l'entreprise. Les
progrès réalisés dans la télétransmission
facilitent ces échanges
2.3.2 SUR QUELLES DONNEES DE BASE ?
Les diverses informations nécessaires à
l'élaboration des prévisions sont recueillies auprès des
divers services de l'entreprise. Les informations comptables et
budgétaires peuvent avoir une place privilégiée. Mais les
renseignements obtenus auprès des autres services (ventes, achats et
approvisionnements ...) sont indispensables, notamment lorsqu'il s'agit
d'opérations déjà engagées.
Parfois, les informations sont difficiles à obtenir, ou
présenteraient un coût trop élevé. On peut alors
utiliser des procédures statistiques. C'est notamment le cas lorsque les
flux sont nombreux, aléatoires, et représentent des montants peu
élevés. On peut utiliser de telles méthodes, par exemple,
pour prévoir la date d'encaissement des petits chèques
adressés aux divers fournisseurs de l'entreprise, et élaborer une
loi de débit des petits chèques.
2.3.3 SELON QUELLE PROCEDURE ?
On reconnaît généralement qu'il existe
trois niveaux dans la construction des prévisions de trésorerie
qui correspondent à trois démarches différentes. Le niveau
le plus élevé correspond à une démarche annuelle,
ou pluriannuelle, dont l'objectif est de prévoir les agrégats du
plan financier établis pour une période de 3 à 5 ans. Le
second niveau, ou niveau intermédiaire, correspond à la
procédure de mensualisation des prévisions annuelles. L'horizon
est habituellement de 12 mois ; le pas peut être mensuel ou
inférieur.
Le dernier niveau correspond à la prévision en
date de valeur qui repose sur un suivi de la trésorerie elle-même
en date de valeur. L'horizon peut être variable, mais il dépasse
rarement le mois. Il possède généralement un pas
journalier.
CHAPITRE III : PRESENTATION DU BUDGET DE
TRESORERIE DE LA SOTRAGEF-CGA
Notons que la SOTRAGEF-CGA établit ses budgets de
façon annuelle.
I. ANALYSE DU BUDGET DE TRESORERIE DE L'ANNEE
2007
Notre analyse va consister à présenter les
réalisations et les prévisions de l'année 2007 sus la
forme de graphes, ainsi que les écarts qui en résultent.
1. LE BUDGET DES ENCAISSEMENTS
Le budget général des encaissements est
composé du budget des cotisations des adhérents RSI et celui des
IS. La SOTRAGEF-CGA fait ses prévisions en fonction des
prévisions des adhérents c'est-à-dire si elle
prévoir acquérir dix(10) adhérents, elle va tenir compte
des dix dans la prévision de ses recettes. D'ou l'équation
suivante :


Rappelons que la cotisation RSI est de 85 000 francs CFA
et celle d'IS est de 5 000 francs CFA
1.1 LE BUDGET DES COTISATIONS DES ADHERENTS RSI
(voir annexe II)
1.2 LES GRAPHES DES EVOLUTIONS DES PREVISIONS, DES
REALISATIONS ET DES ECARTS DES COTISATIONS RSI

(1.graphe 1)
Comme constat, ces différents graphes ont une
évolution constante. Ce qui signifie que les cotisations RSI sont fixes,
ainsi que leur paiement. L'écart étant défavorable
constituent la part des adhérents qui se sont partiellement ou non
acquitté et des échecs sur le marché prévu.
1.3 LE BUDGET DES COTISATIONS DES ADHERENTS IS
(voir annexe III)
1.4 LES GRAPHES DES EVOLUTIONS DES PREVISIONS, DES
REALISATIONS ET DES ECARTS DES COTISATIONS IS

(2.graphe 2)
Comme constat de même que 1.graphe 1, ces
différents graphes ont une évolution constante. Ce qui signifie
que les cotisations IS sont fixes, ainsi que leur paiement. L'écart
étant défavorable constituent la part des adhérents qui se
sont partiellement ou non acquitté et des échecs sur le
marché prévu.
1.5 LE BUDGET GENERAL DES COTISATIONS DES ADHERENTS
(voir annexe IV)
1.6 LES GRAPHES DES EVOLUTIONS DES PREVISIONS, DES
REALISATIONS ET DES ECARTS DE L'ENSEMBLE DES COTISATIONS

(3.graphe 3)
Ces différents graphes montrent une évolution
générale constante des cotisations. Ce qui signifie que les
cotisations sont fixes, ainsi que leur paiement. L'écart étant
défavorable constituent la part des adhérents qui se sont
partiellement ou non acquitté et des échecs sur le marché
prévu.
2. LE BUDGET DES DECAISSEMENTS
La SOTRAGEF-CGA introduit directement ses dépenses dans
le budget des décaissements, ainsi les charges d'impôts (voir
annexe V)
GRAPHES DES PREVISIONS, DES REALISATIONS ET DES ECATRS DES
DEPENSES

(4.graphe 4)
Comme constat, ces différents graphes ont une
évolution constante. Ce qui signifie que les charges sont fixes.
L'écart étant défavorable constituent le surplus des
dépenses prévues effectuées.
3. LE BUDGET DE TRESORERIE ET SON SUIVI
Pour mieux connaitre le futur et dans un but de
rationalisation des prises de décisions, la SOTRAGEF-CGA établit
de façon annuelle son budget de trésorerie et procède
à son suivi.
3.1 LE BUDGET DE TRESORERIE (voir annexe
VI)
3.2 GRAPHPES DES EVOULUTUIONS DE
TRESORERIE

(5. graphe 5)
A travers ces courbes, on peut, sans doute, affirmer que les
écarts sont de plus en défavorables. Ils représentent
également à peu prêt le double des réalisations.
SOTRAGEF-CAG.
3.3 LE SUIVI DE LA TRESORERIE
Le suivi de la trésorerie est fait à la fin
d'exercice, ainsi que les charges et recettes. A la fin de l'année, on
étale les recettes et dépenses sur les douze mois de façon
équitable. Le comité de décision composé du
gérant ses collaborateurs statue sur les degrés de
réalisation des différentes dépenses et recettes.
II. EVALUATION DU BUDGET DE
TRESORERIE
Cette évaluation va constituer à
reconnaître les forces et faiblesses du budget de trésorerie.
1. FORCES
Le fait de prévoir les différents flux qui ont
une influence sur la trésorerie constitue plus ou moins une bonne
gestion de la trésorerie. Le comité de décision
étant au parfum de la situation de la trésorerie, peut mener des
actions correctives pour les années avenir.
2. FAIBLESSES
Il n'existe véritablement pas de budget de
trésorerie car quand on prévoit les flux de trésorerie, on
vérifie pour être sûr que le solde de trésorerie
à la fin du mois est positif. Aussi faut-il affirmer la manière
d'établir le budget de trésorerie ne permet pas la
compréhension des flux. Ce qui veut dire elle ne révise pas les
objectifs fixés. Cette négligence peut induire la
société à ne pas pouvoir faire face à ses charges.
Sachant que la TVA et autres charges font l'objet de décaissement,
cependant la SOTRAGEF-CGA n'a aucun souci de traiter ces charges. Ce qui fait
apparaître un solde supplémentaire dans la prévision de
trésorerie nette.
Nous pouvons retenir dans cette partie que la
trésorerie, étant un point très sensible, doit être
prévue est suivie. Pour ce faire, la deuxième partie de notre
travail va consister à faire des propositions des prévisions de
trésorerie.
DEUXIEME PARTIE
PROPOSITIONS DES PREVISIONS DE TRESORERIE
CHAP I : LES PREVISIONS DE TRESORERIE
Les prévisions de trésorerie annuelles, avec un
découpage mensuel, étant la résultante des
différents budgets de la société, permet également
d'établir un compte de résultat prévisionnel et un bilan
prévisionnel. Le budget de trésorerie est un outil qui permet
d'identifier les entrées et les sorties de liquidités, de mieux
cerner le risque de cessation de paiement à court terme.
I. BASE DES PREVISIONS DES FLUX
1. LES ENCAISSEMENTS
Les prévisions de recettes comprennent essentiellement
des recettes sur ventes ou services. C'est sur la base d'une prévision
du nombre d'adhérents existants que l'on peut les chiffrer, cependant il
convient de tenir compte de la façon dont ces derniers paient et des
cotisations de l'année 2007
1.1 OBJECTIF
Prévoir les encaissements de la SOTRAGEF-CGA, consiste
à déterminer les cotisations futures des adhérents en
tenant compte :
v Des tendances et contraintes qui lui sont imposées
v Des décisions de sa politique générale
Il en résulte d'établir un chiffre d'affaire
prévisionnel dépendant du nombre d'adhérents et de leur
cotisation en principe. Mais, tenons compte des difficultés
1.2 BUT
Les prévisions des cotisations à l'organisation
des recouvrements. Elles vont permettre, si elles sont à long terme,
d'envisager les investissements à réaliser et leur plan de
financement. Si elles sont à court terme, elles vont permettre
d'établir les programmes d'obtention d'adhérents,
d'élaborer les programmes d'encadrement des adhérents et
d'étudier l'équilibre prévisionnel de la
trésorerie. En un mot, la prévision des cotisations est la base
de la gestion budgétaire de la SOTRAGEF-CGA.
1.3 LES OUTILS DE LA PREVISION
Il s'agit d'un ensemble d'éléments à la
fois interne et externe afin d'éviter un trop grand empirisme dans la
prévision. La prise en charge des éléments externes et
des éléments internes à la société doit se
faire à travers une recherche d'indice pouvant orienter
l'évolution des cotisations. Cette recherche d'indice sera
orientée vers :
v L'analyse des informations passées (tendance des
cotisations antérieurement, extrapolation par des analyses des
prévisions à court terme)
v L'analyse des informations actuelles (information sur le
marché, information sur le choix de l'entreprise).
2. LES DECAISSEMENTS
La prévision des dépenses correspondent aux
différentes rubriques de charges décaissées d'un compte de
résultat de la SOTRAGEF-CGA. Bien évidemment, il n'y pas de
dotations aux amortissements dans un budget de trésorerie puisque
l'amortissement mesure une charge réelle mais non
décaissée.
2.1 LES DEPENSES D'ACHAT
Elles découlent des prévisions d'achat mais il
faut tenir compte des délais de paiements accordés par les
fournisseurs. Dans notre cas ici, ces prévisions correspondent aux
achats de fournitures diverses. La SOTRAGEF-CGA effectue ses achats au
comptant, donc, en aucun cas on ne va tenir compte de
délai-fournisseurs.
2.2 LES FRAIS DE PERSONNEL.
Les prévisions de personnel s'appuient
généralement sur le montant de frais de personnel figurant dans
le compte de résultat correspondant au dernier exercice. Ce montant est
corrigé en fonction de la croissance prévue des effectifs et des
salaires. Le montant obtenu est réparti sur douze(12) mois. Mais cette
répartition n'est pas nécessairement uniforme car les frais de
personnel peuvent comporter une partie au volume d'activité mensuel.
2.3 LES AUTRES FRAIS
Comme pour les frais de personnel, la prévision des
autres frais d'exploitation (autres charges externes, impôts, taxes et
versements assimilés) s'appuie sur les données du dernier compte
de résultat. Cette prévision peut être
révisée en fonction des hypothèses d'activité pour
l'exerce étudié. Le montant prévisionnel annuel est, en
principe, réparti équitablement entre les douze(12) mois de
l'exercice, mais peut être de façon différenciée
lorsqu'il s'agit de frais semi-variables. Notons que de nombreux frais ne se
sont payés ne sont payés que dans le mois qui suit leur
engagement.
En ce qui concerne les intérêts à payer
pour les emprunts contractés, certes la SOTRAGEF-CGA n'a encore pas
contracté d'emprunts, mais il serait intéressant de dire que leur
inscription au budget de trésorerie ne pose aucun problème
puisque leur date d'échéance est fixée par contrat.
Cependant, quant aux agios d'escompte et aux intérêts sur
découverts, il est plus difficile de les faire figurer au budget de
trésorerie car l'entreprise ne sait pas précisément en
début d'exercice dans quelles conditions elle utilisera des concours
bancaires à court terme.
II. BUDGETISATION
On établit séparément un budget des
encaissements et un budget de décaissements, les deux(2) budgets
étant ensuite regroupés.
L'ensemble est précédé par
l'élaboration du budget de la TVA en raison de la
spécificité des encaissements et décaissements liés
à cet impôt.
1. BUDGET DE TVA
La TVA ayant une incidence sur la trésorerie, avant
d'établir son budget, il convient d'en rappeler les conditions
d'exigibilité et de paiement.
1.1 CONDITIONS D'EXIGIBILITE DE LA
TVA
Deux(2) cas principaux selon qu'il s'agit d'opérations
portant sur des biens ou services :
ü En cas de vente d'un bien, la TVA perçue par le
fournisseur est exigible dès que le bien est livré ;
inversement, le client peut récupérer au même moment le
montant de la TVA qu'il a payé.
Notons que, lorsqu'y a vente à crédit, le
fournisseur fait à l'Etat l'avance de la TVA, ce qui peut gêner sa
trésorerie ; par contre le client peut récupérer la
taxe avant d'avoir payé les biens.
ü En cas de prestation de service, dont la SOTRAGEF-CGA
en fait parti, et aussi pour les travaux immobiliers, la TVA perçue par
le fournisseur est exigible dès que le prix est encaissé ;
inversement, le client peut récupérer la taxe dès qu'il a
payé.
1.2 LE PAIEMENT DE LA TVA
On détermine la TVA grâce à la TVA sur
ventes ou services fournis, appelée TVA récupérable ou
collectée, et on en retranche la TVA sur les achats d'immobilisations et
sur les achats de biens et de services, appelée TVA
déductible.

Il se peut que la différence entre la TVA
collectée et la TVA déductible soit négative ; dans
ce cas l'entreprise dispose d'un crédit d'impôt qu'elle peut
reporter sur le mois suivant. Le paiement de l'impôt est mensuel :
la taxe due au titre d'un mois doit être payée à la Recette
des impôts au plus tard la quinze(15) du mois suivant.
1.3 ETABLISSEMENT DU BUDGET
Rappelons que les cotisations sont fixées toutes taxes
comprises, dont la TVA est calculée comme suit :

BUDGET DE TVA ETABLI SUR LES DOUZE(12)
MOIS
|
|
Premier trimestre
|
Deuxième trimestre
|
Troisième trimestre
|
Quatrième trimestre
|
Eléments
|
Total
|
Janv.
|
Févr.
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
TVA collectée
|
1 884 988
|
166 900
|
122 055
|
100 904
|
138 461
|
193 954
|
171 130
|
131 725
|
74 291
|
90 778
|
180 546
|
231 986
|
282 258
|
TVA déductible
|
31 116
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
2 593
|
TVA à payer
|
1 853 872
|
164 307
|
119 462
|
98 311
|
135 868
|
191 361
|
168 537
|
129 132
|
71 698
|
88 185
|
177 953
|
229 393
|
279 665
|
Paiements
|
1 853 872
|
382 080
|
495 766
|
|
|
289 015
|
687 011
|
2. BUDGET DES ENCAISSEMENTS
2.1 LE GRAPHE DES COTISATIONS
Le graphe va nous permettre de connaitre la tendance des
cotisations des adhérents de la SOTRAGEF-CGA et de choisir une
méthode statistique.
2.1.1 GRAPHES DES COTISATIONS RSI

Après avoir représenté les nuages de
points concernant l'année consécutives, nous constatons que les
cotisations RSI n'évoluent pas de façon linéaire, mais
plutôt en dent de scie. Une correction s'impose avant d'utiliser la
droite de régression pour ajuster les points constatés. La
méthode qui nous convient est la méthode trend. Pour y arriver,
il nous faut
Ø La détermination de l'équation des
moindres carrés
Année
|
Mois(Xi)
|
Cotisations(Yi)
|
Xi Yi
|
Xi2
|
|
1
|
163200
|
163200
|
1
|
|
2
|
122400
|
244800
|
4
|
|
3
|
102000
|
306000
|
9
|
|
4
|
142800
|
571200
|
16
|
|
5
|
204000
|
1020000
|
25
|
2005
|
6
|
183600
|
1101600
|
36
|
|
7
|
142800
|
999600
|
49
|
|
8
|
81600
|
652800
|
64
|
|
9
|
102000
|
918000
|
81
|
|
10
|
204000
|
2040000
|
100
|
|
11
|
265200
|
2917200
|
121
|
|
12
|
326400
|
3916800
|
144
|
|
13
|
244800
|
3182400
|
169
|
|
14
|
183600
|
2570400
|
196
|
|
15
|
153000
|
2295000
|
225
|
|
16
|
214200
|
3427200
|
256
|
|
17
|
306000
|
5202000
|
289
|
|
18
|
275400
|
4957200
|
324
|
|
19
|
214200
|
4069800
|
361
|
2006
|
20
|
122400
|
2448000
|
400
|
|
21
|
153000
|
3213000
|
441
|
|
22
|
306000
|
6732000
|
484
|
|
23
|
397800
|
9149400
|
529
|
|
24
|
489600
|
11750400
|
576
|
|
25
|
302400
|
7560000
|
625
|
|
26
|
226800
|
5896800
|
676
|
|
27
|
189000
|
5103000
|
729
|
|
28
|
264600
|
7408800
|
784
|
|
29
|
378000
|
10962000
|
841
|
2007
|
30
|
340200
|
10206000
|
900
|
|
31
|
264600
|
8202600
|
961
|
|
32
|
151200
|
4838400
|
1024
|
|
33
|
189000
|
6237000
|
1089
|
|
34
|
378000
|
12852000
|
1156
|
|
35
|
491400
|
17199000
|
1225
|
|
36
|
604800
|
21772800
|
1296
|
Total
|
666
|
8880000
|
192086400
|
16206
|




Calculons le coefficient directeur(a)



Déterminons l'origine(b)





Ø Calcul des valeurs ajustées et
détermination des coefficients saisonniers
Les valeurs ajustées s'obtiennent à partir de
l'équation de la droite de régression déterminée
ci-dessus en faisant varier le X de 1 à 36(3ans=36
mois)
Exemple pour le mois de janvier, la valeur ajustée
est


Le coefficient est : 
TABLEAU DES VALEURS AJUSTEES ET DES COEFFICIENTS
SAISONNIERS
Année
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
1
|
121412,61
|
128569,98
|
135727,35
|
142884,72
|
150042,09
|
157199,46
|
164356,83
|
171514,2
|
178671,57
|
185828,94
|
192986,31
|
200143,68
|
1,34
|
0,95
|
0,75
|
1,00
|
1,36
|
1,17
|
0,87
|
0,48
|
0,57
|
1,10
|
1,37
|
1,63
|
2
|
207301,05
|
214458,42
|
221615,79
|
228773,16
|
235930,53
|
243087,9
|
250245,27
|
257402,64
|
264560,01
|
271717,38
|
278874,75
|
286032,12
|
1,18
|
0,86
|
0,69
|
0,94
|
1,30
|
1,13
|
0,86
|
0,48
|
0,58
|
1,13
|
1,43
|
1,71
|
3
|
293189,49
|
300346,86
|
307504,23
|
314661,6
|
321818,97
|
328976,34
|
336133,71
|
343291,08
|
350448,45
|
357605,82
|
364763,19
|
371920,56
|
1,03
|
0,76
|
0,61
|
0,84
|
1,17
|
1,03
|
0,79
|
0,44
|
0,54
|
1,06
|
1,35
|
1,63
|
Total
|
3,56
|
2,56
|
2,06
|
2,78
|
3,83
|
3,33
|
2,51
|
1,39
|
1,69
|
3,28
|
4,15
|
4,97
|
Moyenne arithmétique
|
1,19
|
0,85
|
0,69
|
0,93
|
1,28
|
1,11
|
0,84
|
0,46
|
0,56
|
1,09
|
1,38
|
1,66
|
Ces valeurs ajustées dans le tableau ci-dessus sont
appelées le trend.
L'équation du trend (Y) est égale à
l'équation des moindres carrées x le rapport au
trend.

Ø PREVISIONS DES COTISATIONS RSI 2008
Exemple de calcul
Prévisions du mois janvier de la quatrième
année (janvier 2008 correspond au 37ème mois)


TABLEAU DE PREVISION DES COTISATIONS RSI
2008
Mois
|
Cotisations RSI
|
Janvier
|
451 100
|
Février
|
328 300
|
Mars
|
271 440
|
Avril
|
372 510
|
Mai
|
521 865
|
Juin
|
460 500
|
Juillet
|
354 500
|
Août
|
197 420
|
Septembre
|
244 350
|
Octobre
|
483 410
|
Novembre
|
621 900
|
Décembre
|
759 960
|
Total
|
5067 255
|
2.2 GRAPHES DES COTISATIONS IS

Après avoir représenté les nuages de
points concernant l'année consécutives, nous constatons que les
cotisations IS évoluent au même rythme que les cotisations RSI.
Pour ce faire, nous utilisons la même méthode que le
précédent (la méthode du rend).
Ø Détermination des valeurs ajustées
(pour les détailles de calcul voir le cas précédent)
Année
|
Xi
|
Yi
|
Xi Yi
|
Xi2
|
|
1
|
244800
|
244800
|
1
|
|
2
|
183600
|
367200
|
4
|
|
3
|
153000
|
459000
|
9
|
|
4
|
214200
|
856800
|
16
|
|
5
|
306000
|
1530000
|
25
|
|
6
|
275400
|
1652400
|
36
|
2005
|
7
|
214200
|
1499400
|
49
|
|
8
|
122400
|
979200
|
64
|
|
9
|
153000
|
1377000
|
81
|
|
10
|
306000
|
3060000
|
100
|
|
11
|
397800
|
4375800
|
121
|
|
12
|
489600
|
5875200
|
144
|
|
13
|
340800
|
4430400
|
169
|
|
14
|
255600
|
3578400
|
196
|
|
15
|
213000
|
3195000
|
225
|
|
16
|
298200
|
4771200
|
256
|
|
17
|
426000
|
7242000
|
289
|
2006
|
18
|
383400
|
6901200
|
324
|
|
19
|
298200
|
5665800
|
361
|
|
20
|
170400
|
3408000
|
400
|
|
21
|
213000
|
4473000
|
441
|
|
22
|
426000
|
9372000
|
484
|
|
23
|
553800
|
12737400
|
529
|
|
24
|
681600
|
16358400
|
576
|
|
25
|
441600
|
11040000
|
625
|
|
26
|
331200
|
8611200
|
676
|
|
27
|
276000
|
7452000
|
729
|
|
28
|
386400
|
10819200
|
784
|
|
29
|
552000
|
16008000
|
841
|
|
30
|
496800
|
14904000
|
900
|
2007
|
31
|
386400
|
11978400
|
961
|
|
32
|
220800
|
7065600
|
1024
|
|
33
|
276000
|
9108000
|
1089
|
|
34
|
552000
|
18768000
|
1156
|
|
35
|
717600
|
25116000
|
1225
|
|
36
|
883200
|
31795200
|
1296
|
Total
|
666
|
12840000
|
277075200
|
16206
|





Ø Calcul des valeurs ajustées et
détermination des coefficients saisonniers
Toujours dans les mêmes veines que le
précédent.
TABLEAU DES VALEURS AJUSTEES ET DES COEFFICIENTS
SAISONNIERS
Année
|
Janvier
|
Février
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septembre
|
Octobre
|
Novembre
|
Décembre
|
1
|
121412,61
|
128569,98
|
135727,35
|
142884,72
|
150042,09
|
157199,46
|
164356,83
|
171514,2
|
178671,57
|
185828,94
|
192986,31
|
200143,68
|
|
2,02
|
1,43
|
1,13
|
1,50
|
2,04
|
1,75
|
1,30
|
0,71
|
0,86
|
1,65
|
2,06
|
2,45
|
2
|
207301,05
|
214458,42
|
221615,79
|
228773,16
|
235930,53
|
243087,9
|
250245,27
|
257402,64
|
264560,01
|
271717,38
|
278874,75
|
286032,12
|
|
1,64
|
1,19
|
0,96
|
1,30
|
1,81
|
1,58
|
1,19
|
0,66
|
0,81
|
1,57
|
1,99
|
2,38
|
3
|
293189,49
|
300346,86
|
307504,23
|
314661,6
|
321818,97
|
328976,34
|
336133,71
|
343291,08
|
350448,45
|
357605,82
|
364763,19
|
371920,56
|
|
1,51
|
1,10
|
0,90
|
1,23
|
1,72
|
1,51
|
1,15
|
0,64
|
0,79
|
1,54
|
1,97
|
2,37
|
Total
|
5,17
|
3,72
|
2,99
|
4,03
|
5,56
|
4,84
|
3,64
|
2,02
|
2,45
|
4,76
|
6,01
|
7,20
|
Moyenne arithmétique
|
1,72
|
1,24
|
1,00
|
1,34
|
1,85
|
1,61
|
1,21
|
0,67
|
0,82
|
1,59
|
2,00
|
2,40
|
Rappelons que l'équation du trend (Y) est égale
à l'équation des moindres carrées x le rapport au
trend.

Ø Prévisions des cotisations IS 2008
TABLEAU DE PREVISION DES COTISATIONS IS
Mois
|
Cotisations IS
|
Janvier
|
643020
|
Février
|
471840
|
Mars
|
390045
|
Avril
|
535180
|
Mai
|
749610
|
Juin
|
661350
|
Juillet
|
509030
|
Août
|
289600
|
Septembre
|
350750
|
Octobre
|
700170
|
Novembre
|
898900
|
Décembre
|
1090400
|
Total
|
7289895
|
2.3 LA PREVISION GENERALE DES COTISATIONS DES
ADHERENTS
Il s'agit du budget des décaissements. Cette
prévision va consister à consolider dans un tableau les
différentes prévisions effectuées ci-dessus à
savoir la prévision des cotisations RSI et celle des cotisations IS.
BUDGET DES ENCAISSEMENTS 2008
Mois
|
Cotisations RSI
|
Cotisations IS
|
Totaux
|
Janvier
|
451100
|
643020
|
1094 120
|
Février
|
328300
|
471840
|
800 140
|
Mars
|
271440
|
390045
|
661 485
|
Avril
|
372510
|
535180
|
907 690
|
Mai
|
521865
|
749610
|
1271 475
|
Juin
|
460500
|
661350
|
1121 850
|
Juillet
|
354500
|
509030
|
863 530
|
Août
|
197420
|
289600
|
487 020
|
Septembre
|
244350
|
350750
|
595 100
|
Octobre
|
483410
|
700170
|
1183 580
|
Novembre
|
621900
|
898900
|
1520 800
|
Décembre
|
759960
|
1090400
|
1850 360
|
Total
|
5067255
|
7289895
|
12357150
|
3. BUDGETS DES DECAISSEMENTS
Les frais d'exploitation de la SOTRGEF-CGA sont à
échéance prévisible. Mieux, elle n'effectue que les
charges fixes. Ces charges constituent directement les éléments
du budget, ainsi la TVA à payer. Quant à elle est par
trimestre.
BUDGETS DES DECAISSEMENTS 2008
Eléments
|
Total
|
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Charg.de personnel
|
4 722 000
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
393 500
|
Déplacement
|
360 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
30 000
|
Eau
|
24 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
2 000
|
Electricité
|
120 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
10 000
|
Loyer
|
900 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
75 000
|
Téléphone
|
60 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
5 000
|
Entre. Et réparations
|
180 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
Charges. d'impôts
|
1 200 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
100 000
|
TVA à payer
|
1 853 872
|
|
|
382 080
|
|
|
495 766
|
|
|
289 015
|
|
|
687 011
|
Total
|
9 419 872
|
630 500
|
630 500
|
1 012 580
|
630 500
|
630 500
|
1 126 266
|
630 500
|
630 500
|
919 515
|
630 500
|
630 500
|
1 317 511
|
4. LE BUDGET DE TRESORERIE 2008
Une fois rassemblées les différentes
prévisions de recettes et de dépenses, on les représente
dans un tableau :
ü En colonnes apparaît le découpage de
l'horizon de prévision en périodes élémentaires qui
peuvent être le mois, la quinzaine, voire la semaine.
ü En ligne apparaissent la trésorerie initiale,
les encaissements et les décaissements.
BUDGET DE TRESORERIE 2008
Eléments
|
Total
|
Mois
|
Janv.
|
Fév.
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
Trés init(I)
|
|
-
|
463 620
|
633 260
|
282 165
|
559 355
|
1 200 330
|
1 195 914
|
1 428 944
|
1 285 464
|
961 049
|
1 514 129
|
2 404 429
|
Encrais(II)
|
12 357 150
|
1 094 120
|
800 140
|
661 485
|
907 690
|
1 271 475
|
1 121 850
|
863 530
|
487 020
|
595 100
|
1 183 580
|
1 520 800
|
1 850 360
|
Décaisse(III)
|
9 419 872
|
630 500
|
630 500
|
1 012 580
|
630 500
|
630 500
|
1 126 266
|
630 500
|
630 500
|
919 515
|
630 500
|
630 500
|
1 317 511
|
Trésor mens (II-III)
|
2 937 278
|
463 620
|
169 640
|
-351 095
|
277 190
|
640 975
|
-4 416
|
233 030
|
-143 480
|
-324 415
|
553 080
|
890 300
|
532 849
|
Trésor fin (I) +(II)-(III)
|
2 937 278
|
463 620
|
633 260
|
282 165
|
559 355
|
1 200 330
|
1 195 914
|
1 428 944
|
1 285 464
|
961 049
|
1 514 129
|
2 404 429
|
2 937 278
|
Ce budget fait apparaître des excédents pour tous
les mois considérés. Si l'on prend en considération la
contrainte d'un disponible minimum (la trésorerie initiale), ces
excédents seront déterminés comme suit :

Il s'git donc pour les dirigeants de SOTRAGEF-CGA de prendre
des décisions de placement. Dans l'hypothèse inverse, il aurait
dû décider des concours qui leur auraient permis de combler les
déficits.
III. LES PREVISIONS DE TRESORERIE DE FIN
D'ANNEE
Nous pensons que la prévision de trésorerie
basée sur recettes-dépenses peut contenir des erreurs de calculs,
ainsi que ceux qui proviennent des difficultés dans la pratique. Dans
cette méthode dès que l'intervalle de temps dépasse
quelques mois dans d'autres cas, il faut changer de méthodes. Ces
méthodes reviennent à une seule qui consiste à
prévoir la trésorerie de fin d'année ou trésorerie
nette en évaluant les besoins et les ressources prévisionnels et
à en effectuer la différence.
1. PRINCIPE
On prévoir le montant de la trésorerie de fin,
dans le cadre de la procédure des budgets annuels. La méthode
bilancielle met en évidence la relation
FR - BFR = TN
2. DEMARCHE DE PREVISION
Il s'agit de prévoir le FR et le BFR en fin
d'année.
2.1. PREVISION DU FR DE LA
SOTRAGEF-CGA
La prévision se fait à partir des postes qui
composent le FR
ü Prévision des ressources stables
o Les KP : ils sont déterminés à
partir des capitaux propres de l'année précédente
modifiés comme suit :
Capitaux propres année 2007
+bénéfice net 2007
+bénéfice net prévu 2008
ü Prévision des emplois stables
Les emplois stables comprennent essentiellement les
immobilisations :
Immobilisations nettes année 2007
-dotations aux amortissements de 2008
Eléments
|
Montant 2008
|
KP
Capitaux propres année 2007
+bénéfice net 2007
+bénéfice net prévu 2008
|
1 000 000
2 358 049
2 508 121
|
Total KP
|
4 966 170
|
Emplois stables
Immobilisations nettes année 2007
-dotations aux amortissements de 2008
|
175800
(43 950)
|
Total emplois stables
|
131 850
|
Prévision FR
|
4 864 320
|
2.2. PREVISION BFR DE LA
SOTRAGEF-CGA
Il est possible de déterminer le BFR
prévisionnel par la méthode normative. Cette méthode mise
au point par les experts comptables permet de situer le BFR
dénommé fonds de roulement normatif. Elle tient compte
directement des décalages existant entre flux d'entrée et de
sortie de caisse. Le fonds de roulement normatif est lié à la
variable temps. Le calcul du BFRN repose sur les principes suivant :
ü Chaque poste du besoin en fonds de roulement est
exprimé en nombre de jours correspondant au temps d'écoulement
des stocks, des dettes et des créances ;
ü Chaque composante du BFR est traduite en nombre de
jours de ventes (cotisations dans notre cas ici) hors taxes à l'aide
d'un coefficient pondérateur afin d'uniformiser le calcul ;
ü Le BFR exprimé au préalable en nombre de
jours de ventes hors taxes est en suite transformé en valeur
Calculons le BFRN de la SOTRAGEF-CGA
ü Par l'actif du bilan (besoins)
- Les cotisations
Ø Temps d'écoulement(TE) = 30 jour
Ø Coefficient pondérateur(CP)

D'où
- TVA déductible
Ø TE = (60j+0)/2+15 = 45 jours
Ø CP = (achat ht x taux de TVA)/CATT
CP = 31116/ 12 357 150 = 0.00025
ü Par le passif (ressources)
- TVA collectée
Ø TE = (60+0)/2+15 = 45 jours
Ø CP = (CAHT x taux de TVA)/CAHT
CP = 1 853 872/ (12 357 150/ 1.18) CP =
1 853 872/10 472 161
CP = 0,17703
- Personnel
Ø TE = (30+0)/2+5 = 20 jours
Ø CP = 4 722 000/ (10 472 161) =
0.45092
- Loyer
Ø TE = (30/2) +5 = 20 jours
Ø CP = 900000/10 472 161 = 0,08594
- Eau
Ø TE = (60+0)/2 = 30 jours
Ø CP = 24000/10 472 161 = 0,00229
- Electricité
Ø TE = 90/2 = 45 jours
Ø CP = 120000/10 472 161 = 0,01146
- Autres impôts (charges sociales)
Ø TE = (30+0)/2+10 = 25 jours
Ø CP = 1200 000/10472 161 = 0,11459
Poste du BFR
|
TE
|
CP
|
Postes du BFR en jours du CAHT
|
Actif
|
Passif
|
Cotisations
TVA déductible
TVA collectée
Personnel
Eau
Electricité
Loyer
Autres impôts
|
30
45
45
20
30
45
20
25
|
1.18
0,00025
0,17703
0,45092
0,00229
0,01146
0,08594
0,11459
|
35,4
0,01125
|
7,96635
9,01840
0,06870
0,51570
1,71880
2,86475
|
Totaux
|
35,41125
|
22,1527
|
Le besoin en fonds de roulement normatif est : 35,41125 -
22,1527 = 13,25855 j/CAHT
D'où le BFR = BFRN x (CAHT/360j)
BFR = 13.25855 x 10 472 161/360
BFR = 385 682.4173 soit 385 682
Prévision de la trésorerie nette 2008
est :
TN = FR - BFR
TN = 4 864 320 - 385 682
TN = 4 478 638
En raison de la très grande sensibilité des
prévisions de trésorerie aux hypothèses retenues, il est
conseillé d'établir des prévisions de trésorerie en
essayant diverses hypothèses (comme modifier le prix de vente sans
modification des dépenses).
CHAPITRE III : SUIVI ET CONTROLE DU BUDGET DE
TRESORERIE
Dans ce chapitre, nous nous bornons de proposer les
manières de suivre et de contrôler la trésorerie. Car l'on
ne parle véritablement de budget de trésorerie que lorsque
celui-ci est suivi et contrôlé.
I. LE SUIVI DU BUDGET DE TRESORERIE
1. L'INSUFFISANCE DU BUDGET DE
TRESORERIE
Le budget de trésorerie que nous avons
représenté au chapitre II de la seconde partie de notre
étude, fait apparaître des mouvements et des soldes mensuels(pour
la trésorerie) détaillés selon leur nature et mis en
regard des éléments qui sont leur origine : encaissements
auprès des adhérents, paiement au regard des charges...
Or, il est imparfait de connaître une fois par mois,
d'une manière globale, la situation de l'entreprise, il faut exercer une
surveillance sur les dépenses au jour le jour, en même temps
qu'une action permanente pour accélérer les rentrées, et
d'une manière plus générale, assurer toutes les
obligations qu'implique une gestion de trésorerie ordonnée et
diligente.
En effet, les courbes de recettes et de dépenses
peuvent avoir un profil très différent à
l'intérieur d'une période d'un mois. Par exemple, si à
l'intérieur du même mois (janvier), les courbes de recettes et de
dépenses de la SOTRAGEF-CGA ont les profils suivants :
Francs Solde initial
Dépenses
Insuffisance de
Trésorerie
Recettes
Solde initial
Courbes des recettes Jours
Francs Solde initial
Dépenses
Insuffisance de
Trésorerie
Recettes
Solde initial
Courbes des recettes Jours
Ces deux courbes montrent le cas où les dépenses
de la SOTRGEF-CGA sont situées en début de mois et les recettes
vers fin du mois. Le planning journalier de trésorerie fait
apparaître une insuffisance de la trésorerie en milieu du mois.
Cet exemple nous montre qu'il ne suffit pas de suivre le budget mensuel de
trésorerie, mais qu'il faut également suivre la trésorerie
au jour le jour.
2. PLANNING ET TABLEAU DE BORD
2.1. PLANNING.
Ce planning est journalier, c'est-à-dire le suivi de la
trésorerie du jour le jour. Il est, en fin de mois, totalisé et
intégré dans le contrôle budgétaire mensuel dont la
feuille trésorerie est le total des fiches journalières du
planning. Le principe consiste à enregistrer les réalisations
quotidiennes.
Tous les postes du tableau sont pris avec toutes taxes
comprises.
TABLEAU JOURNALIER SOTRGEF-CGA
|
Prévisions Janvier 2008.
|
|
Réalisations Janvier 2008
|
Total
|
Date
|
1
|
2
|
3
|
4
|
...
|
30
|
31
|
|
1
|
2
|
3
|
4
|
...
|
30
|
31
|
Recettes d'exploitation
Cotisations RSI
Cotisations IS
Recettes hors exploitations
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1 Totale recette
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dépenses d'exploitations
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dépenses pour achats divers
Dépenses pour frais de personnel
Dépenses pour charges sociales
Dépense pour impôts et taxes
Autres
Dépenses hors exploitations
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2 Total dépenses
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde (1-2)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2.2. TABLEAU DE BORD : PARTIE SURVEILLANCE DE
LA TRESORERIE
La notion de tableau de bord résulte du fait que le
responsable d'une société ou d'une partie de la
société cherche dans son action, à connaître
l'évolution des résultats de son travail. Il est donc,
amené à sélections les indications significatives
représentant l'évolution de son domaine de
responsabilité.
2.2.1 DEFINITION
Le tableau de bord regroupe et présente la
sélection des indications significatives appelées << points
clés >> ou << clignotants >> qui permettent au
responsable de l'ensemble ou d'une partie de l'entreprise de contrôler
son domaine de responsabilité.
2.2.2 LA PARTIE SURVEILLANCE DE LA
TRESORERIE
Notre tableau de bord va reproduire :
ü Le contrôle du budget de trésorerie
(traité dans le II du même chapitre (voir tableau
général de contrôle du budget de trésorerie))
ü Une prévision mensuelle (voir budget)
ü La situation de trésorerie (voir budget)
La surveillance de la trésorerie est utilement
illustrée par des graphes (graphes des prévisions, des
réalisations et des écarts)

La courbe des prévisions restera fixe en cas de non
réévaluation des prévisions. Celle des réalisations
montre la situation nette de la trésorerie de l'entreprise chaque fin de
période. Quant à celle des écarts, elle est fonction de la
différence des deux autres.
3. MISE EN PLACE D'UN LOGICIEL DE
SUIVI
Pour mieux suivre la trésorerie, il nous faut
informatiser la gestion de la trésorerie. Nous avons conçu ce
logiciel avec Excel

II. LE CONTROLE DU BUDGET DE
TRESORERIE
Le problème posé est celui du rapprochement
d'une réalisation en trésorerie, de la prévision du budget
dans les délais les plus brefs possibles.
Il est clair en effet, que la trésorerie peut mettre en
cause, en un laps de temps, l'existence de la SOTRGEF-CGA. Une insuffisance
même passagère de recettes dues à des cotisations
insuffisantes ou à un décalage de recouvrement, ou à un
décaissement plus important que prévu, peuvent entrainer la
cessation des paiements.
Le contrôle du budget de trésorerie de la
SOTRAGEF-CGA passe par un contrôle, le plus en amont possible, des
recettes et dépenses : il s'agit de saisir le décaissement
à son origine budgétaire : l'engagement des frais, en
exploitation et l'engagement des commandes d'investissements, en hors
exploitation si possible.
Ce contrôle implique la connaissance des engagements
contractés par la SOTRAGEF-CGA d'une part pour le contrôle du
budget à venir, le rapprochement entre le contrôle du budget
d'exploitation et la réalisation, d'autre part.
1. RECAPITULATIF, CONTROLE GENERAL DU BUDGET DE
TRESORERIE.
Le contrôle se base sur le rapprochement du budget
d'exploitation et de la réalisation. Ce rapprochement peut entrainer un
écart dans l'application des conditions standards de règlement.
La réalisation est comparée période par période.
Proposons alors un tableau de contrôle
TABLEAU DE CONTROLE GENERAL DU BUDGET DE
TRESORERIE
BUDGET DE TRESORERIE
|
REALISE/SUR BUDGET DE TRESORERIE
|
Périodes
|
1
|
2
|
3
|
....
|
total
|
1
|
2
|
3
|
...
|
|
Encaissements des recettes d'exploit de l'exercice et
antérieur par nature
|
|
|
|
|
|
R
|
E
|
R
|
E
|
R
|
E
|
R
|
E
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL DES ENCAISSEMENTS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Décaissements d'exploitation, d'achats, frais
d'exploitation de l'exercice et antérieur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL DECAISSEMENTS D'EXPLOITATION
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL DECAISSEMENTS ANTERIEURS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde TVA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde de trésorerie d'exploitation
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde mensuel
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Solde cumulé
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Comptes clients
Comptes de tiers
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
2. LE CONTROLE DES ENGAGEMENTS DE
TRESORERIE
On vient de voir que le contrôle du budget de
trésorerie lui-même ne satisfait pas.
Le contrôle des engagements de trésorerie part de
l'information sur les dépenses ou recettes saisies à la
source :
-En dépense : l'engagement de la dépense
-En recettes : l'origine, le marché, la promesse
des adhérents
La connaissance du divers élément d'engagements
découle des traitements comptables au niveau de ces
engagements :
-En exploitation : les divers traitements doivent
remonter à l'origine des flux financiers ou économiques.
-Les factures pour les achats de frais
généraux.
Les engagements de dépenses peuvent être connus
à partir :
-Des effectifs réels pour le personnel ;
- la rigidité générale de ces effectifs a
pour effet favorable de permettre une bonne prévision des
dépenses.
-les « abonnements » pour les budgets tels
qu'autres charges externes (loyer, assurances, etc.)
Les engagements de trésorerie, hors exploitation,
découlent de procédés analogues à ceux de
l'exploitation :
-les engagements de dépenses d'investissement face au
budget d'investissement.
-les opérations financières ou exceptionnelles
étant, de même, comptabilisées lors de leurs
engagements.
TROISIEME PARTIE
CRITIQUES ET SUGGESTIONS
CHAPITRE I : CRITIQUE
Il serait juste d'observer que notre démarche n'a
d'autre ambition que de contribuer une fois de plus au bon fonctionnement des
structures existantes. De même, nous louons les efforts
considérables des responsables qui mettent tout en oeuvre afin de hisser
la SOTRAGEF-CGA parmi les centres de gestions agréé de la
Côte d'Ivoire. Nous tenons à signifier la convivialité, la
communion et l'entraide qui existe entre les collaborateurs. Cette ambiance
énormément facilité l'obtention de certaines informations
dans un bref délai.
En effet, nous voudrions ici relever d'autres
éléments, qui pour nous, constituent un frein à
réalisations d'un résultat maximum qu'aurait pu atteindre ce
CGA.
I. AU NIVEAU DU SUIVI DE LA
TRESORERIE
Lorsqu'on met en place un système de gestion
prévisionnelle au sein d'une entreprise, on se prépare à
le suivre avec attentions, tel n'est pas le cas à la SOTRAGEF-CGA. Elle
néglige ainsi tous les problèmes associés aux fluctuations
quotidiennes du stock de liquidités et réduit, de ce fait,
l'efficacité de leurs anticipations.
En effet, l'ensemble des flux générateurs de
liquidités sont effectués dans le cadre de la gestion
quotidienne. Ces entrées et sorties n'étant pas
synchronisées, apparaît très souvent un décalage
dans leur date d'enregistrement. Or, cette mauvaise coordination de ces
mouvements monétaires se traduit par un excès de fonds
immobilisés. Dans ce cas, c'est la rentabilité à court
terme qui est très sévèrement atteinte par une
accumulation inutile des fonds immobilisés.
II. AU NIVEAU DU COMPTE BANQUE
La SOTRAGEF-CGA dispose en son sein un compte bancaire dont
seul le Directeur est habilité à effectuer les opérations
de retrait. Après les opérations de celui-ci, le gérant et
ses collaborateurs ne reçoivent aucune information pouvant faire l'objet
d'écritures comptables. Partant de ce fait, nous pouvons affirmer que la
SOTRAGEF-CGA ne dispose pas de compte car il s'agit d'un compte destiné
à la rémunération de l'exploitant. Cette manière de
gérer le compte banque ne peut pas permettre au gérant et ses
collaborateurs de mener les actions correctives en cas d'insuffisance de
trésorerie.
CHAPITRE II : SUGGESTIONS
Il serait très normal de suggérer des solutions
aux problèmes énumérés.
I. AU NIVEAU DU SUIVI DE LA
TRESORERIE
Il apparaît nécessaire de mettre en place un
mécanisme capable de saisir toutes les informations portant sur les flux
quotidiens de liquidités afin de rétablir un équilibre
aussi constant que possible entre les sorties et les entrées. L'examen
de ces décalages continus et l'anticipation des actions
régulatrices associées passent nécessairement par
l'établissement d'un document contenant les prévisions de
l'évolution quotidienne de l'encaisse
Le rôle et la place d'un tel outil dans le
système de gestion prévisionnelle apparaissent, non seulement,
à travers sa définition par rapport à l'activité
quotidienne de l'entreprise, mais aussi, par son rattachement aux
prévisions financières initialement établies.
II. AU NIVEAU DU COMPTE BANQUE
L'ouverture d'un autre compte bancaire servant exclusivement
dans l'exploitation serait souhaitable afin d'octroyer l'autonomie
financière à la firme. Aussi permet-elle la bonne assurance de la
gestion de la trésorière et l'accès aux crédits
bancaires mesurés.
Une fois ce compte ouvert, nous voudrions que la SOTRAGEF-CGA
opte pour ces différentes actions suivantes :
ü Cessation d'immobilisation des fonds
ü Gestion de trésorerie zéro
ü Cotisation par prélèvement sur compte de
l'adhérent.
CONCLUSION
Au terme de nos investigations, portant sur les propositions
des prévisions de trésorerie dans un centre de gestion
agréé cas de la SOTRAGEF-CGA, il était question pour nous
de fournir les méthodes de prévisions, ainsi que celles de suivi
et de contrôle. A la sortie de cette expérience, nous pouvons
confirmer que l'une des manières les plus simples pour contrôler
l'argent qui entre et qui sort, à la disposition d'un responsable
financier est la réalisation d'une prévision de
trésorerie. Elle indique quand il y a des entrées et sorties
d'argent et souligne donc les moments où l'argent risque de manquer. Si
on le sait à l'avance, on pourra alors prendre des mesures qui
allègeront les problèmes de trésorerie.
Vu la complexité des prévisions de
trésorerie, nous nous sommes efforcés dans notre travail à
déterminer les équations qui permettront facilement les
prévisions des cotisations et à prévoir la
trésorerie nette. Nous souhaiterons que les responsables utilisent ces
méthodes pour mieux améliorer la gestion de leur
trésorerie tout en tenant compte de nos suggestions.
Il faut dire que nous repartons avec grande satisfaction dans
la mesure où nous avons mis en pratique la formation initialement
reçue et avons acquis de nouvelles compétences. A cet effet, nous
pouvons affirmer sans ambages que ce stage fut pour nous une grande ouverture
sur la connaissance du monde professionnel.
BIBLIOGRAPHIE
Ø OUVRAGES
o Bernard COLASSE, gestion financière des entreprises,
2ème édition PUF
o Henri Meunier, François de Barolet et Pierre Boulmer,
la trésorerie des entreprises, 2ème édition
dunod
Ø DOCUMENTS
o EXPERT VA, cours de Gestion budgétaire, 2007
o M.NIANGO, cours de Gestion budgétaire, 2007
o M. AKOUN Akoun, cours de finances, 2006
Ø INTERNET
o www.google.ci, juin 2008
o Nathalie GARDES, les prévisions de trésorerie,
28/06/2006
Ø MEMOIRE
o SORO Sasson, La gestion de la trésorerie : cas
de la station de recherche de BIMBRESSO, 2005, 44p.
ANNEXES
Liste des annexes
I. ORGANIGRAMME
II. BUDGET DES COTISATION DES ADHERENTS RSI
III. BUDGET DES COTISATION DES ADHERENTS IS
IV. BUDGET GENERAL DES COTISATIONS DES ADHERENTS
V. PREVISIONS DES DEPENSES
VI. REALISATIONS ET ECARTS DES DEPENSES
VII. FICHE D'ADHESION.
VIII. FICHE DE L'IMPOT SYNTHETIQUE EN FONCTION DES CGA
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