5.4.4. Distribution les teneurs
en sulfates:
Les sulfates contenus naturellement dans l'eau souterraine
sont fournis par la dissolution des minéraux contenant du soufre (comme
le gypse par exemple). Les sulfates sont également utilisés dans
certains engrais et produits phytosanitaires. La concentration maximale
admissible de 250 mg/l selon les normes françaises. Devant les
concentrations importantes de sulfates dans l'eau, il convient de rechercher
s'il n'y a pas des rejets industriels. Les teneurs en ions sulfates varient
d'environ 75 mg/L à 350 mg/L.
Figure 40 : Distribution spatial des sulfates.
Ces valeurs ne sont pas particulièrement
élevées. Globalement, les augmentations de concentrations se font
vers le nord et vers l'est. La nappe ayant une direction du SE vers le NW
(Figure 40), ces augmentations sont logiques car la nappe va se charger peu
à peu en éléments durant son trajet. Les faibles
augmentations montrent que l'eau de la nappe ne rencontrent pas de source de
pollution importante au cours de son cheminement dans l'aquifère.
L'augmentation à l'approche de la ville laisse penser que les sulfates
ont une origine sans doute domestique.
5.4.5. Distribution la
conductivité à 25°:
La conductivité traduit la minéralisation totale
de l'eau. Sa valeur varie en fonction de la température. Sa mesure
permet de déceler immédiatement une variation de la composition
de l'eau, par exemple :
- Baisse de conductivité de l'eau d'un réseau de
chauffage due à l'entartage.
- Réglage de la purge d'une chaudière ou d'un
circuit de refroidissement pour limiter la concentration des sels dissous.
- Contrôle de la production d'une chaîne de
déminéralisation.
Le niveau guide de la conductivité à
20 C° d'une eau destinée à la consommation humain est 400
uS/cm.
Les eaux se chargent en éléments en se
dirigeant vers l'agglomération (Figure 41).
Figure 41 : Distribution spatial de la
conductivité.
La minéralisation augmente avec le temps de
séjour dans l'aquifère. Les valeurs les plus fortes s'observent
ainsi logiquement dans les zones non irriguées. Les valeurs
intermédiaires subissent d'une part l'influence de l'eau présente
dans l'aquifère et d'autre part celle due a l'arrivée des eaux
d'irrigation. En ce qui concerne le point 13, les valeurs remarquables
observées pour les concentrations en chlorures et sulfates sont
également confirmées par la conductivité qui augmente de
100%. Il est possible de penser que ce point est une source de pollution locale
puisqu'il présente trois des quatre paramètres physico-chimiques
très particuliers (concentrations et conductivités très
élevées).
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