THEME : CONTRIBKTION D'KN
SySTEME COMPTABLE INFORMATISE A LA DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE
LA- PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS
AgRO
SOMMAIRE
SOMMAIRE I
DEDICACE II
REMERCIEMENTS III
LISTE DES ABREVIATIONS IV
TABLEAUX ET FIGURES V
INTRODUCTION 1
PREMIERE PARTIE : L'INFORMATION D'ENTREPRISE 6
CHAPITRE I : LES FONDEMENTS THEORIQUES DES SYSTEMES D'INFORMATION
DANS LES ENTREPRISES 7
Section I : L'information dans la pme 8
Section II : Les généralités sur les
systèmes d'information 19
Section III : L'élaboration et la mise en place d'un
système d'information de gestion 27
CHAPITRE II : LA SYNTHESE DES INDICATEURS DE LA PERFORMANCE PAR
LES TABLEAUX DE BORD 40
Section I : Le pilotage de la performance 41
Section II : Les tableaux de bord 46
Section III : Une démarche de mise en oeuvre des tableaux
de bord 57
DEUXIEME PARTIE : LA MISE EN PLACE D'UN TABLEAU DE BORD A EXPRESS
AGRO 64
CHAPITRE III : LE CADRE D'ETUDE : EXPRESS AGRO 65
Section I : L'aperçu général sur EXPRESS
AGR0 66
Section II : La présentation et l'évaluation du
projet 73
Section III : Les indicateurs de la performance choisis 81
CHAPITRE IV : LA COMPTABILITE INFORMATISEE ET LES INDICATEURS DE
LA PERFORMANCE 87
Section I : L'intégration et l'informatisation de la
comptabilité 88
Section II : L'implantation des tableaux de bord 100
Section III : L'évaluation et les projections futures
112
CONCLUSION GENERALE 116
BIBLIOGRAPHIE 118
LISTE DES ANNEXES 121
i
TABLE DES MATIERES 122
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DES INDICATEKRS DE LA-
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ii
DEDICACE
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DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
REMERCIEMENTS
iii
Mes
sincères
remerciements
vont à
tencontre
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près otit
ee~oin,
ont contriêtg à 6
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LISTE DE 5AIME VIATION5
iv
AUDC
|
Acte Uniforme OHADA relatif au
Droit Comptable
|
AUDCG
|
Acte Uniforme OHADA relatif au
Droit Commercial
Général
|
AUSCGIE
|
Acte Uniforme OHADA relatif aux
Sociétés Commerciales et le
GIE
|
CA
|
Chiffre d'Affaires
|
CNUCED
|
Conférence des Nations
Unies sur le Commerce et le
Développement
|
DG
|
Directeur
Général
|
EA
|
Express Agro
|
EP
|
Equipe de Projet
|
ERP
|
Enterprise Resources
Planning
|
FCFA
|
Franc de la Communauté
Financière Africaine
|
GIC
|
Groupement d'Initiative
Commune
|
GIE
|
Groupement
d'Intérêt Economique
|
GIMSI(c)
|
Généralisation de
l'accès aux Informations décisionnelles en
s'appuyant sur une Méthodologie d'inspiration
Systémique facilitant l'expression des
Individualités de l'entreprise
|
GT
|
Groupe de Travail
|
MERISE
|
Méthode d'Etude et de
Réalisation des Informations par
les Sous-Ensembles
|
OCDE
|
Organisation de
Coopération et de Développement
Economiques
|
OHADA
|
Organisation pour
l'Harmonisation en Afrique du
Droit des Affaires
|
PDG
|
Président Directeur
Général
|
PGI
|
Progiciel de Gestion
Intégrée
|
PME
|
Petite et Moyenne
Entreprise
|
PMI
|
Petite et Moyenne
Industrie
|
POS
|
Procédures
Opérationnelles Standards
|
R&D
|
Recherche et
Développement
|
SAD
|
Système d'Aide à
la Décision
|
SI
|
Système d'Information
|
SID
|
Système d'Information
pour Dirigeants
|
SIG
|
Système d'Information de
Gestion
|
SII
|
Système d'Information
Informatisé
|
STI
|
Systèmes pour le Travail
Intellectuel
|
TB
|
Tableau de Bord
|
TIC
|
Technologie de l'Information et
de la Communication
|
TPE
|
Très Petite
Entreprise
|
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TABLEAUXET FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : La comparaison des options 34
Tableau 2 : Les étapes de la prise de décision, les
besoins d'information et les systèmes
d'information de soutien 50
Tableau 3 : Les catégories de logiciels 62
Tableau 4 : Les caractéristiques des ordinateurs 75
Tableau 5 : L'extrait du résume des fiches de poste 91
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : La valeur de l'information selon son horizon temporel
13
Figure 2 : Un exemple de fonctionnement automatisé du
système comptable 18
Figure 3 : Les fonctions d'un système d'information 21
Figure 4 : Les données comparées à
l'information 24
Figure 5 : Les dimensions de la gestion 42
Figure 6 : L'analyse des coûts de la qualité 45
Figure 7 : Les fonctions des tableaux de bord 52
Figure 8 : La fréquence de TB en fonction du niveau de
responsabilité 53
Figure 9 : Les paramètres d'organisation comptable 93
Figure 10 : Les paramètres d'organisation commerciale
94
Figure 11 : L'exemple d'un enregistrement des salaires 96
Figure 12 : L'extrait d'une feuille de route 96
Figure 13 : Le formulaire d'une facture 97
Figure 14 : Les informations sur les documents 97
Figure 15 : Une écriture de vente 98
Figure 16 : L'extrait d'un échéancier client 99
Figure 17 : L'extrait de statistiques des produits 99
Figure 18 : Les sorties gratuites 105
Figure 19 : L'exportation des sorties gratuites 105
Figure 20 : L'exportation des règlements clients 106
Figure 21 : La tendance des règlements clients 106
Figure 22 : L'exportation des quantités et prix unitaires
des matières 107
Figure 23 : Les tendances des prix des matières 107
Figure 24 : L'exportation de la production 108
Figure 25 : La tendance des quantités produites 108
Figure 26 : L'exportation des ventes en quantités 109
Figure 27 : Les quantités vendues par rapport aux
objectifs 110
Figure 28 : L'exportation des statistiques des
représentants 110
Figure 29 : La réalisation des objectifs des commerciaux
111
Figure 30 : La répartition globale du CA 111
v
Figure 31 : La répartition du CA par commercial et par
produit 112
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D'KN SySTEME COMPTA13LE INFORMATISE A LA DETERMINATION
DES
INDICATEKRS DE LA- PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE
EXPRESS AgRO
INTKoDUCTIoN
Le contexte économique mondial actuel est marqué
par la rapidité des échanges, notamment des flux d'informations.
Pour cela, tout décideur se doit d'avoir la bonne information et surtout
à temps. Le chef d'entreprise étant un décideur, il est
fortement préoccupé par ce défi de l'information car
celle-ci conditionne la qualité de la prise de décision en
entreprise. Il dispose pour ce faire de sources d'information variées.
Un constat est cependant à faire : le développement des besoins
en information économique et financière a donné au
système comptable une place centrale de plus en plus stratégique
(Eric TORT, 2003). Par conséquent, il est impératif d'avoir une
bonne organisation comptable.
Conscient de cet état de choses, l'Acte Uniforme OHADA
relatif au Droit Comptable (AUDC), dans son article 69, offre à chaque
entreprise la latitude de déterminer « les procédures
nécessaires à la mise en place d'une organisation comptable
permettant aussi bien un contrôle interne fiable que le contrôle
externe, par l'intermédiaire, le cas échéant, de
commissaires aux comptes, de la réalité des opérations et
de la qualité des comptes, tout en favorisant la collecte des
informations ». En outre, l'article 67 précise : « dans les
entreprises qui ont recours à la technique de l'informatique pour la
tenue de leur comptabilité, des documents informatiques écrits
peuvent tenir lieu de journal et de livre d'inventaire. Dans ce cas, ils
doivent être identifiés, numérotés et datés,
dès leur établissement, par des moyens légaux offrant
toute garantie de la chronologie des opérations, de
l'irréversibilité et de la durabilité des enregistrements
comptables ». Dans ce deuxième article, l'Acte Uniforme OHADA
relatif au Droit Comptable (AUDC) envisage l'usage des TIC1
1
1
Les TIC se définissent comme des outils flexibles
accroissant de façon importante les capacités d'enregistrement,
de stockage, d'analyse et de transmission de l'information afin de
répondre aux contraintes de prévision et de rapidité
(Zuboff S., 1988, cité par Boulay, 2004).
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(Technologies de l'Information et de la Communication) pour
soutenir le système comptable.
Compte tenu d'une part du volume des transactions et des
traitements à effectuer, et d'autre part des délais et de la
diffusion de l'information, il devient nécessaire, voire incontournable
d'avoir recours aux TIC. En effet, comme le souligne A. LAJMI (2005, P4),
« les TIC augmentent la capacité de collecte, de traitement et
d'analyse des informations.... Autrement dit, ces technologies permettent une
meilleure diffusion de l'information... ». Cette utilisation des TIC passe
notamment par la mise en place d'un système d'information comptable
automatisé.
La mesure de la performance de l'entreprise est l'un des
soucis majeurs de tout dirigeant. Pour ce faire, il dispose de sources
variées d'information, parmi lesquelles la comptabilité. Les
informations de celle- ci se doivent d'être adaptées pour mesurer
la performance.
C'est dans cette mouvance d'innombrables défis
qu'évoluent les entreprises camerounaises, notamment EXPRESS AGRO,
petite entreprise du secteur agro alimentaire. C'est la raison pour laquelle
nous nous sommes donnés comme thème d'étude : «
contribution d'un système comptable informatise à la
détermination des indicateurs de la performance : cas de EXPRESS AGRO
».
2
L'Association Américaine de Comptabilité
(American Accounting Association), définit la comptabilité comme
étant « un système d'identification, de mesure et de
communication des informations de nature économique dans le but
d'éclairer les jugements et les décisions des utilisateurs de ces
informations » (David KAMDEM, 2004, P.7). De cette définition, il
ressort qu'une double mission est assignée à la
comptabilité : d'abord celle d'enregistrement et ensuite celle de
diffusion de l'information. Il est primordial de mentionner que cette diffusion
nécessite préalablement un traitement. Avec les progrès de
la technologie, il est désormais possible d'envisager une automatisation
de
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ces traitements comptables. On parlera alors de
comptabilité informatisée.
La performance qui est au centre de la gestion, est une
quête perpétuelle pour tous les dirigeants d'entreprise, il faut
la mesurer. Il existe pour ce faire plusieurs indicateurs dont la
détermination fait naître chez le chef d'entreprise une
pléthore d'inquiétudes dont les plus importantes sont les
suivantes :
-- Quels sont les indicateurs adéquats
nécessaires pour le pilotage de l'entreprise ?
-- Quelles sont les données requises pour la
détermination de ces indicateurs de la performance ?
-- Quelles sont les sources d'information mais plus encore,
qui a la responsabilité de fournir les données nécessaires
?
-- Sous quelles formes ces informations requises doivent-elles
se présenter ?
Ainsi, la principale interrogation est celle de savoir comment
mettre en place un système comptable informatisé qui remplit les
exigences légales, mais aussi qui tient compte des particularités
de gestion, tout en étant une source de données fiables pour le
calcul des indicateurs de la performance.
La principale proposition de notre étude est la
suivante : dans le cadre d'une organisation comptable, les paramètres
d'initialisation d'une comptabilité informatisée sont le gage de
la qualité comptable et d'une bonne mesure de la performance de toute
PME/PMI.
3
Nous considérons que l'informatisation de la
comptabilité est incontournable pour toute entreprise dans la mesure
où le nombre de transactions est de plus en plus important, et par
conséquent le volume des traitements comptables. Il en est de même
pour les rapports périodiques. Sans oublier qu'ils doivent d'une part
être déposés dans des
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délais qui sont de plus en plus courts et d'autre part
être de bonne qualité (précis et avec un minimum
d'erreurs). Une étude2 menée en 2006 sur les PME en
Corse révèle d'ailleurs que 55,1% d'entre elles utilisent, des
logiciels spécifiques à la gestion comptable ou
financière. Ce pourcentage d'utilisation est sensiblement le même
(55%) pour les PME Bretonnes3.
Les indicateurs pour piloter la performance peuvent être
mis en oeuvre par différents outils, parmi lesquels le tableau de
bord.
Pour que toutes les conditions de l'étude soient
réunies, nous supposerons l'existence d'une gestion budgétaire
dans l'entreprise.
L'objectif visé est celui de fournir, aux PME/PMI, une
solution dans la mise en oeuvre de l'informatisation d'une comptabilité,
solution qui prend en compte ses exigences organisationnelles et surtout
concourt à faciliter le calcul des indicateurs de la performance.
Une étude menée dans une petite entreprise
industrielle et commerciale, en l'occurrence EXPRESS AGRO, présente un
intérêt à plusieurs niveaux :
-- pour l'entreprise, ce document l'aidera non seulement
à mieux comprendre mais aussi à maîtriser son organisation.
En outre elle y trouvera des éléments pour être plus
compétitive ;
-- pour la science, cette étude cherche à
montrer l'importance que revêt l'apport des nouvelles technologies dans
la gestion moderne. Il y a donc ici un souci d'amélioration de
l'existant ;
-- pour les étudiants, cette étude est un
exercice intellectuel qui marquera nos premiers pas dans les recherches, non
seulement à travers la synthèse de revue documentaire, mais aussi
à travers une
2 M.A MAUPERTUIS (2007)
4
3 Cette étude précise que les
établissements corses sont caractérisés par des
entités de très petite taille (99% d'entre elles ont moins de 50
salariés) qui subissent diverses contraintes d'ordres
géographique (accès difficile, insularité,
ruralité...), économique et cognitif. Il s'agit, de plus,
d'unités productives de faible ou moyenne technicité comme le
secteur du tourisme ou le secteur agricole.
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5
expérience dans le monde professionnel. C'est donc un
outil à exploiter pour les travaux de recherche et la
compréhension des enseignements.
La méthodologie utilisée est essentiellement
qualitative : partant d'une revue de la littérature, nous allons
proposer une solution informatique à la tenue de la comptabilité
adaptée à une petite entreprise industrielle et commerciale, mais
aussi un système d'aide à la décision pour le dirigeant.
Ce qui reviendrait d'une part à mettre en place un logiciel pour la
gestion comptable et d'autre part à établir des modèles de
tableau de bord pour le chef d'entreprise : l'outil utilisé étant
EXCEL.
Compte tenu de la difficulté d'accès à
certaines informations, nous intégrerons marginalement le volet
industriel des activités d'EXPRESS AGRO à notre analyse.
Notre travail sera centré autour de deux grands axes :
l'information d'entreprise (Partie I) et l'étude de la mise en place
d'un tableau de bord à EXPRESS AGRO à partir de sa
comptabilité informatisée (Partie II).
CHAPITRE I : LES FONDEMENTS THEORIQUES DES SYSTEMES D'INFORMATION
DANS LES ENTREPRISES
CHAPITRE II : LA SYNTHESE DES INDICATEURS DE LA PERFORMANCE PAR
LES TABLEAUX DE BORD
ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
Section I : L'information dans la pme Erreur! Signet non
défini.
Section II: Les généralités sur les
systèmes d'information Erreur! Signet non défini.
Section III: L'élaboration et la mise en place d'un
système d'information de gestion Erreur! Signet non défini.
ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
Section I : Le pilotagede laperformance A d
6
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DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
Les progrès technologiques de ces dernières
décennies se caractérisent par le développement des
Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). La recherche de la
bonne information est devenue une quête perpétuelle dans le monde
moderne (les médias parlent même de « guerre de l'information
»). Celle-ci s'impose de manière notoire à toute entreprise
- même à la PME - qui en tiendra compte dans son organisation et
son fonctionnement.
7
Fort de ce constat, il devient primordial de se doter d'un bon
système d'information. Notre objectif dans ce chapitre sera de baliser
la mise en place d'un système d'information. Ceci passe par une
présentation du système d'information et des étapes qui
concourent à son instauration dans une entreprise. A priori, il serait
opportun de situer l'information dans la PME.
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PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
SECTION I : L'INFORMATION DANS LA PME
PME est un sigle qui signifie Petite et Moyenne Entreprise.
Sur le plan économique, il s'agit d'entreprise faisant partie de la
catégorie des entreprises de petite et moyenne importance:. Ce type
d'entreprise occupe une place importante dans notre tissu économique ;
mais la PME évolue dans un environnement de plus en plus concurrentiel.
Elle doit par conséquent être en permanence (et surtout bien)
renseignée, documentée. A cet effet, une entreprise dispose de
plusieurs sources d'information, au rang desquelles se trouve la
comptabilité. C'est la raison pour laquelle, après avoir fait
connaissance avec les concepts de PME et d'information, nous exposerons sur le
système comptable.
Sous-section I : la
PME
Pour mieux cerner le concept de PME, il est nécessaire de
prime abord d'intérioriser celui d'entreprise.
I. Le concept d'entreprise
De manière générale, le lexique de
gestion définit une entreprise comme « une unité
économique autonome combinant divers facteurs de production, produisant
pour la vente des biens et des services et distribuant des revenus en
contrepartie de l'utilisation des facteurs ».
Dans l'espace OHADA, la notion d'entreprise est
assimilée à celle du « commerçant ». L'article 2
de l'Acte Uniforme OHADA relatif au Droit Commercial Général
(AUDCG), dit : «Sont commerçants ceux qui accomplissent des actes
de commerce, et en font leur profession habituelle ».
Au-delà de ces aspects purement juridiques, l'entreprise
est avant toute chose une organisation.
8
4 Microsoft® Encarta® 2007. (c) 1993-2006 Microsoft
Corporation.
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PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
a. Les écoles de pensée en matière
d'organisation
La révolution industrielle de la fin du XIXe
siècle est à l'origine des premiers travaux scientifiques en
matière d'organisation. Depuis lors, les questions liées à
l'organisation ont été rondement étudiées par de
nombreux chercheurs. Ceux-ci sont d'ailleurs regroupés en écoles
de pensée. Il s'agit entre autre de :
-- l'école classique : regroupe les
Pères fondateurs (TAYLOR, FAYOL et WEBER) de la théorie des
organisations. Leurs travaux sont parus entre 1910 et 1925, posent les
préceptes de cette science qu'est l'organisation ;
-- l'école des relations humaines : MAYO
(1880-1949), MASLOW, MAC GREGOR, MORENO et LEWIN, mettent en avant le potentiel
humain. Leurs travaux conduisent à corriger le taylorisme, en apportant
des propositions vis-à-vis des politiques patronales à
l'égard des salariés ;
-- la théorie de la contingence : encore
appelée contingence structurelle, cette théorie est
développée dans les années 60 et 70, et soutient que les
choix structurels adoptés sont fortement dépendants du contexte
dans lequel se situe l'organisation.
6. 'Un essai de définition de
l'organisation
De toutes les définitions d'une organisation que nous
avons étudiées, la plus récente et la plus
synthétique est celle A. DAYAN (2004, P.42) : « une organisation
est avant tout le résultat d'un équilibre dynamique entre les
choix de division du travail, qui tendent à la
désintégrer, et les mécanismes de coordination qui
poussent au contraire à son intégration ». Il paraît
évident que toute organisation se fonde sur deux critères
fondamentaux que sont la division du travail et les mécanismes de
coordination.
9
La classification des entreprises peut se faire en fonction de
plusieurs critères. Suivant les modalités économiques, les
entreprises peuvent avoir différentes tailles. On distingue par ordre
d'importance :
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DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
-- les Très Petites Entreprises (TPE) : ce sont
des structures de très petit gabarit. Elles correspondent aux
entreprises familiales. Le nombre d'employés ne dépassant pas
sept (07) personnes. Exemple : la cafétéria « chez AHMIDOU
» ;
-- les PME/PMI : ce sont des entreprises de taille un
peu plus importante que les précédentes. Leurs effectifs sont
compris entre sept (07) et cinquante (50) employés et le chiffre
d'affaires annuel est estimé à cent (100) millions FCFA. Exemple
: EXPRESS AGRO ;
-- les grandes entreprises : ce sont des entreprises
disposant d'une importante surface financière. Ce type d'entreprise a
généralement plus de cent (100) salariés et un chiffre
d'affaires annuel supérieur à trois cent (300) millions FCFA.
Exemple : RAZEL ;
-- les groupes industriels : il s'agit d'entreprises
industrielles ayant des complémentarités. Les effectifs et les
chiffres d'affaires y sont très importants. Exemple : le groupe FOKOU
;
-- la multinationale : c'est un ensemble d'entreprises
implantées dans plusieurs pays. Elles dépendent toutes d'une
société mère. Exemple : BARRY CALLEBAULT.
II. Le concept de PME
La PME5 fait référence aux entreprises
de petite et moyenne taille.
Au CAMEROUN, deux (02) textes définissent cette notion
:
-- l'arrêté N° 00244/MINEFI/DCE/D du
28/03/1989: son article 5 considère comme PME, toute entreprise,
indépendamment de sa forme juridique, dont au moins 65% du capital est
détenu par des Camerounais et réalisant un Chiffre d'Affaires
(CA) annuel qui ne dépasse pas 500 millions de FCFA. Par ailleurs, son
encours de crédit par caisse à court terme ne franchit pas le
seuil de 200 millions de FCFA. Ces conditions étant suffisantes et
nécessaires ;
10
5 On parle souvent de PMI pour désigner les
petites et moyennes industries.
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PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
-- l'ordonnance de 1990: ramène le minimum du
capital détenu par les
nationaux à 35% et met un plafond des investissements
cumulés à
1,5 milliards. Enfin, toute PME a obligation de créer un
emploi pour
chaque tranche de 5 millions de FCFA d'investissement
programmé.
Les PME occupent une place importante dans l'économie
Africaine. Ces quelques statistiques6 tendent à le
démontrer :
-- au CONGO, 80% des entreprises emploient moins de 50 personnes
;
-- au KENYA, le secteur des PME emploient quelques 3,2 millions
de personnes et contribue pour environ 18% dans le PIB ;
-- au NIGERIA, les PME représentent environ 95% de
l'activité manufacturière et 70 % de l'emploi industriel.
III. L'organisation des PME
Les PME ont des organisations simples et souples. Elles se
caractérisent par une prépondérance du pouvoir du
promoteur ; la décentralisation y est presque inexistante. Il existe une
forte polyvalence du personnel. Par ailleurs, les technologies de l'information
y sont très rarement intégrées bien qu'elles
représentent une solution à la forte « mortalité
» des PME liée aux problèmes de gestion.
Sous-section II : L'information dans le
processus de décision de gestion
En 1948, C. SHANNON énonce la théorie de
l'information comme étant la théorie mathématique de la
transmission et du traitement de l'information. Il montre que l'information est
un élément mathématique quantifiable suivant la
formule7 :
I = log2 (1/p)
Où I est la quantité d'information ;
log2 est le logarithme de base 2 ;
p est la probabilité qu'un message soit choisi parmi un
ensemble d'autres possibles.
6
Source : Banque africaine de développement et le Centre de
recherche de l'OCDE, Perspectives économiques en Afrique (2004-2005).
7
11
Source : "Information, théorie de l'." Microsoft®
Études 2007 [DVD]. Microsoft Corporation, 2006.
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Cette quantité d'information est la base du langage
informatique car il permet d'exprimer tout élément sous une forme
binaire (à l'aide des caractères 0 et 1).
En référence à la théorie du
Knowledge Management, C. SHAPIRO et H. VARIAN (1999) démontre
l'importance de l'information dans l'économie mondiale et dans les
entreprises.
I. Les caractéristiques de l'information
Chaque information8 constitue un ensemble de faits,
de données et d'événements qui permet de resserrer un
champ d'investigation. Elle est la ressource qui détermine la
majorité des décisions prises en entreprise. En
considérant que la vie de l'entreprise est faite d'un ensemble de
décisions, il devient déterminant pour le décideur d'en
prendre de bonnes; que ce soit au niveau de la gestion ou au niveau de la
stratégie. Ce qui n'est pas aisé pour le décideur ; il
peut néanmoins être aidé par une information de
qualité qui est :
-- fiable et à jour : elle doit provenir d'une
source sincère et surtout être actuelle, afin d'avoir un suivi des
activités en temps réel ;
-- ciblée, disponible et rapidement accessible :
elle doit être facilement à
notre portée et dans des délais courts, mais
surtout avoir un but ;
-- significative et succincte : elle doit être
suffisamment parlante et
expressive tout en étant résumée.
L'information ne doit en aucun cas
être exhaustive. Car le décideur peut se retrouver
surchargé par des
informations exagérées et mal structurées
;
-- structurée et organisée : pour
qu'elle soit plaisante à consulter, facilement compréhensible et
expressive, l'information doit être présentée suivant une
structure logique et ordonnée.
12
8 "Information, science de l'." Microsoft®
Études 2007 [DVD]. Microsoft Corporation, 2006.
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II. La nécessité de l'information
La gestion d'une entreprise exige du responsable qu'il
effectue un suivi du déroulement des activités, du fonctionnement
de son unité et qu'il soit permanemment dans l'attente d'un
problème éventuel. Le gestionnaire a des préoccupations
(P.VOYER, 2000, P27-28) relatives à :
-- la surveillance de la base des clients ;
-- le repérage et la localisation des problèmes
correspondants ;
-- l'analyse des écarts entre les résultats
prévus et ceux obtenus ;
-- le positionnement du gestionnaire dans le temps
vis-à-vis des autres ; -- l'analyse des solutions possibles et la prise
de décision ;
-- la simulation et l'optimisation ;
-- la prévision et la planification ;
Il s'agit là de préoccupations purement
informationnelles.
Le système doit nécessairement fournir des
informations actuelles,
car l'information a une valeur qui varie en fonction du temps
(figure 1). Figure 1 : La valeur de l'information selon son horizon temporel
Valeur de
l'information
Historique à Historique à Période Futur
à Futur à
moyen et à court terme actuelle court terme moyen et
à
long terme long terme
I-- Horizon temporel -'
Source : P. V0YER, Tableaux de bord de gestion et
indicateurs de performance 2e édition, édition PRESSES
DE L'UNIVERSITE DU QUEBEC, 2000, P.33. (Inspiré de MC AULIFFE).
MC AULIFFE9 pense que l'intérêt d'une
information décroîtrait à mesure qu'on s'éloignerait
du présent.
13
9 Cité par P. VOYER (2000, P. 32).
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
III. L'apport des TIC
Les TIC se présentent de nos jours comme un atout
majeur vis-à- vis des différents problèmes de gestion que
rencontrent les entreprises et les PME en particulier. C'est la raison pour
laquelle la CNUCED (2008, P.17) préconise que les politiques
adoptées au sein des PME (des pays en voie de développement),
devraient viser à intégrer les TIC comme un élément
fondamental de leurs plans de développement. Les retombées
positives de l'intégration des TIC dans les entreprises sont clairement
identifiées dans deux (02) documents :
-- le rapport de la CNUCED(2008) sur l'économie de
l'information, science
et technologie pour le développement : le nouveau
paradigme des TIC ;
-- le rapport de l'Institut Supérieur de Gestion
de Tunis (A. LAJMI, 2005)
s'intitulant TIC et nouveau rôle du contrôle de
gestion : le contexte des
entreprises Tunisiennes.
Il ressort en substance de ces rapports que les apports des TIC
sont perceptibles à plusieurs niveaux :
O au niveau des résultats : une étude
menée en THAÏLANDE démontre que l'emploi des TIC est
susceptible d'accroître la productivité des employés et les
revenus de l'entreprise. Lorsque la proportion d'employés utilisant un
ordinateur augmente de 10%, la productivité du travail s'accroît
de 3,5% dans les entreprises thaïlandaises. De plus, les entreprises ayant
accès à Internet et possédant un site Web ont un chiffre
d'affaires par employé plus élevé ;
14
O au niveau de la comptabilité : les services
financiers se distinguent des autres services par une plus forte
intensité d'informations. Dans ces services, la collecte et le
traitement des données ont un volume important. A cet effet, les
services financiers sont les premiers à utiliser les TIC pour
accroître leur efficacité ;
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
O au niveau du contrôle de gestion : COMBES et
LABROUSSE60 estiment que les TIC facilitent l'élaboration
rapide des indicateurs des tableaux de bord et en assurent la cohérence.
Par conséquent, le contrôleur de gestion et les autres
destinataires des tableaux de bord ont plus de temps pour faire des analyses
approfondies ; d'où la prise de bonnes décisions.
Sous-section III : Le système
comptable
D'après D. KAMDEM (2004, P.38), un système
comptable est « un mode d'organisation et d'enregistrement de
l'information comptable, compte tenu des besoins d'information de l'entreprise
et des tiers, dans le respect des règles et procédures comptables
en vigueur ». Après avoir approfondi la notion de
comptabilité, nous présenterons la typologie des systèmes
comptables. Nous terminerons en énonçant les critères de
qualité d'un système comptable.
I. La notion de comptabilité
La comptabilité est une technique de saisie et de
traitement de l'information. Elle a deux (02) variantes principales : la
comptabilité analytique et la comptabilité
générale. La comptabilité analytique (ou de gestion) a
pour objectif le calcul et l'analyse des coûts, tandis que la
comptabilité générale vise à mémoriser
l'activité économique.
L'AUDC dans son article premier définit la
comptabilité comme un système qui classe, saisit et enregistre
les opérations afin de fournir les informations requises par les
différents utilisateurs. Ce même article dit : « toute
entreprise au sens de l'article 2 ci-après doit mettre en place une
comptabilité destinée à l'information externe comme
à son propre usage 1....] ». Il s'agit des
entités exerçant une activité économique.
15
10 Cités par A. LAJMI (2005, P.6).
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
En fait, la comptabilité consiste à tenir et
diffuser un certain nombre de documents11 (livre-journal,
grand-livre, balance générale, livre d'inventaire), dans le
respect des principes comptables. Il existe de nombreux principes comptables
dont les plus importants sont :
-- le principe de prudence ;
-- le principe de permanence de méthodes ;
-- le principe d'intangibilité du bilan d'ouverture ;
-- le principe de spécialisation des exercices ;
-- le principe du coût historique ;
-- le principe de continuité d'exploitation ;
-- le principe de transparence ;
-- le principe de l'importance significative ;
-- le principe de non compensation ;
-- le principe de prééminence de la
réalité sur l'apparence.
II. Les types de système comptable
La tenue de la comptabilité d'une entreprise suppose le
choix d'un système comptable. Quelque soit celui pour lequel on opte,
les enregistrements doivent se faire en employant la technique de la partie
double. Comme le dit l'article 17 al.2 de l'AUDC, « l'emploi de la
technique de la partie double qui se traduit par une écriture affectant
au moins deux (02) comptes, l'un étant débité et l'autre
crédité. Lorsqu'une opération est enregistrée, le
total des sommes inscrites au débit des comptes doit être
égal au total des sommes inscrites au crédit d'autres comptes
». Ce mécanisme permet d'appréhender un flux
économique selon sa nature tout en identifiant sa contrepartie.
Une entreprise qui met en place sa comptabilité peut opter
pour :
-- un système classique : c'est un système
élémentaire. Il suppose que la comptabilité est tenue par
une seule personne. Car avec ce système
16
11 Cf article 19 de l'AUDC
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
on a un unique journal et un unique grand-livre. Il est
adéquat pour une comptabilité manuelle. Lorsque le volume des
opérations devient important, ce système devient très vite
limité. On a alors recours au système centralisateur ;
-- un système centralisateur : c'est un système
qui permet de gérer un volume considérable d'opérations,
dans la mesure où plusieurs personnes peuvent tenir la
comptabilité en même temps. Ceci est rendu possible par la
création de journaux spécifiques pour chaque nature
d'opérations (achat, vente...). Ces journaux sont appelés
journaux auxiliaires. Concomitamment, il sera créé les
grands-livres auxiliaires correspondants. Afin d'avoir un état
général, les journaux auxiliaires seront périodiquement
centralisés dans un journal général, tandis que les
grands-livres auxiliaires seront rapportés dans un grand-livre
général. Ce traitement doit se faire en gardant une
cohérence générale. Pour éviter toute double
imputation, ce système utilise des comptes de virements
internes12. Ce système constitue la base du système
automatisé ;
-- un système automatisé : il s'agit d'une
automatisation du système centralisateur. En plus, il procure des
avantages incontestables par rapport aux précédents
systèmes. On peut citer :
0 la rapidité de traitement des données ;
m la mise à disposition permanente de l'information ;
m la minimisation du risque d'erreur dans les traitements ;
m la facilité d'adapter les informations aux besoins de
pilotage. La particularité de ce système est qu'il intègre
plusieurs dimensions à la fois, comme l'illustre la figure 2.
17
12 Le plan comptable OHADA prévoit ces comptes:
585« Virements de fonds» et 588« Autres virements
internes».
THEME : CONTRII3KTION D'KN SySTEME COMPTAI3LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
Figure 2 : Un exemple de fonctionnement automatisé du
système comptable
Autres
Achat
Trésorerie
Centralisation
Comptabilité générale
Liaison, couplage,
intégration
Système d'information comptable
Systèmes amont
Vente
Personnel
Immobilisation
Journaux auxiliaires
Comptabilité auxiliaire
Journaux
Comptabilité analytique
Système de pilotage
|
Système de contrôle de gestion
|
|
|
Source : E. T0RT, 0rganisation et management des
systèmes comptables : optimiser les leviers de la performance comptable,
édition DUN0D, Paris, 2003, P.18.
Comme nous pouvons le constater, les tableaux de bord se
situent au niveau du système de pilotage (système de
contrôle de gestion). Il devient donc aisé de comprendre comment
un système comptable est susceptible d'alimenter les tableaux de bord en
information.
III. Les critères qualité d'un système
comptable
Tout système comptable doit d'ores et
déjà obéir à des règles
générales ('article 17 de l'AUDC). En sus, les
comptabilités informatisées obéiront à des
règles particulières (l'article 22 de l'AUDC) telles que :
-- prévoir et permettre une précomptabilisation de
chaque opération ;
-- mettre en oeuvre une procédure de validation des
écritures qui ne peut
excéder un mois afin d'interdire toute suppression ou
modification ;
-- prévoir la mise en oeuvre d'une procédure de
clôture informatique
trimestrielle qui suit la fin de chaque période. Ceci pour
éviter les
insertions intercalaires ou les additions ultérieures ;
-- les données saisies doivent être
conservées sur des supports
règlementaires, c'est-à-dire des supports
à transcription indélébile ;
-- le système de
traitement informatique doit avoir une documentation
relative à la programmation, aux analyses et aux
procédures de
18
traitements afin de faciliter les contrôles ;
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
-- les états périodiques doivent être
numérotés et datés.
Au terme de cette section, nous prenons conscience de la place
qu'occupe l'information au sein de l'entreprise moderne. Le dirigeant doit
aussi manager l'information. Cette dernière doit être
organisée dans un système bien structuré. Pour y parvenir,
il est nécessaire de maîtriser quelques notions relatives à
la théorie des systèmes d'information.
SECTION II : LES GÉNÉRALITÉS SUR
LES SYSTÈMES
D'INFORMATION
Les systèmes d'information font l'objet de nombreux
travaux. Les innovations y sont permanentes. L'objectif de cette section n'est
en aucun cas de faire un tour complet de la théorie des SI, mais
plutôt d'en présenter les notions de base.
Sous-section I : Le
concept de système d'information
Parler des systèmes d'information (SI) reviendrait
à circonscrire d'une part le contexte historique qui a favorisé
l'émergence des systèmes d'information et d'autre part à
définir les systèmes d'information.
I. L'historique des systèmes d'information
Depuis quelques décennies, le contexte
économique mondial est marqué par deux changements importants :
la mondialisation des économies et la transformation des entreprises.
En ce qui concerne la mondialisation des économies, on
note qu'elle draine avec elle l'accroissement de la valeur de l'information et
de nouvelles opportunités de croissance. Les SI donnent aux entreprises
de puissants moyens de communication et d'analyse pour effectuer leurs
opérations et diriger leurs affaires à l'échelle
planétaire.
19
Alors que l'entreprise contemporaine est une organisation plus
flexible, offrant des produits personnalisés à une
clientèle mondiale, les technologies de l'information s'imposent en tant
qu'outil incontournable.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
II. La définition des systèmes d'information
De prime abord, un système est un ensemble
d'éléments en corrélation ou en interaction, qui forment
un tout et poursuivant un objectif précis. D'où la
définition proposée par J. O'BRIEN (1995) : « un
système d'information est un ensemble de personnes, de procédures
et de ressources qui recueillent l'information, la transforment et la
distribuent au sein d'une organisation ». Aussi, C. LARGUIER, (2002,
P.183) pense que « le système d'information est un ensemble de
différents éléments concourant à la création
et à la manipulation de l'information nécessaire au bon
fonctionnement de l'entreprise ».
De ces deux (02) définitions, il ressort que tout SI est
un ensemble de composantes destinées à remplir des fonctions bien
précises.
a. Ces fonctions d'un système
d'information
Les SI assurent généralement les rôles de
collecte, de traitement et de diffusion de l'information sur l'environnement
(constitué notamment par les actionnaires, les clients, les
fournisseurs, l'Etat) ou sur son organisation. Ceci se traduit par trois
activités (figure 3):
-- l'entrée : il s'agit du regroupement et de la saisie
des données brutes
provenant soit de l'organisation, soit de l'environnement externe
;
-- le traitement : c'est la transformation des données
brutes en
synthèses utiles pour les décisions ;
-- la sortie : c'est le processus de diffusion de l'information
obtenue à la suite du traitement.
20
Pour avoir un certain équilibre, les SI se basent sur
la rétroaction. Cette dernière est la transmission de
l'information obtenue en sortie vers l'entrée afin de l'évaluer
ou de la corriger.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPTA13LE
INFORMATISEAL LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
Figure 3 : Les fonctions d'un système
d'information
Organis
règlementation
me de
Clients
Entrée
ENVIRONNEMENT
ORGANISATION
SYSTEME
D'INFORMATION
Actionnaire
Traitement
Classification
Disposition
Calcul
Rétroaction
Sortie
Fournisseur
Concurrent
Source : K. C. LAUD0N, J. P. LAUD0N, Les systèmes
d'information de gestion : organisation et
réseaux
stratégiques, édition VILLAGE M0NDIAL, Paris/
Pearson Education France, 2000, P.8.
6. Lesfirmes à système
d'infio~mation
Un système peut être constitué de
sous-systèmes. Cette règle s'applique aussi en matière de
SI. Après avoir isolé un SI dans une organisation, on se rendra
compte qu'il peut être formalisé ou non.
-- les systèmes d'information formels : sont des
systèmes qui
fonctionnent avec des règles précises
préalablement définies. Ces SI
peuvent être :
O soit automatisés : on parlera aussi de Système
d'Information Informatisé (SII). Ici, on a recours aux procédures
informatiques dans l'exécution d'au moins une des activités du SI
;
O soit manuels : ce sont des systèmes pour lesquels (au
moins) l'activité de traitement-stockage ne se fait pas par des
procédés automatiques.
-- les systèmes d'information informels : il
s'agit des SI n'obéissant à aucune règle. Il n'existe
aucune procédure relative à chacune des activités.
21
NB : A défaut de précisions,
l'usage du terme SI fera référence aux SII.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
III. La sécurité des systèmes
d'information
La sécurité des SI est l'ensemble des mesures
prises pour protéger les infrastructures du SI et les données
stockées. Cela signifie que la sécurité doit être
abordée dans un contexte global. Ce qui sous-entend :
-- la sensibilisation des utilisateurs aux problèmes de
sécurité ;
-- la sécurité logique, c'est-à-dire la
sécurité au niveau des données ; -- la
sécurité des télécommunications ;
-- la sécurité des applications :
sécurité des différents processus; -- la
sécurité physique : la sécurité des infrastructures
matérielles.
Les enjeux de la sécurité des SI sont
très importants de nos jours. Les notions de virus et de pirates
informatiques (hackers) sont devenus monnaie courante. Les risques encourus
sont très significatifs. Les résultats d'une
étude13 menée (entre 2006 et 2008) sur des entreprises
Françaises révèlent que les intrusions par réseau
sans fil sont passées à 2%, tandis que les infections virales
sont en progression de 5%.
Sous-section II : Les composantes d'un
système d'information
Le fonctionnement des SI s'appuie sur des
éléments matériels et immatériels qui doivent
évoluer dans un environnement entièrement sécurisé.
On ne peut évidemment faire fi de l'Homme comme moteur essentiel du
système.
I. Les ressources humaines
C'est elles qui animent l'ensemble du système. Elles sont
composées essentiellement du personnel. Il s'agit :
-- des utilisateurs : qui sont des personnes qui utilisent les
SI. J. O'BRIEN (1995, P. 19) parle « d'utilisateurs finals ». Leur
intervention peut se faire soit à l'entrée, soit au traitement,
soit à la sortie. Il peut
22
13 Source : CLUSIF (2008, P.33)
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
s'agir de comptables, d'ingénieurs, de cadres, de
dirigeants, de clients ou de fournisseurs ;
-- des informaticiens : qui sont des personnes qui
s'occupent de la conception et du déploiement du SI. Ils veilleront
aussi au bon état de marche du matériel et des applications.
Parmi les informaticiens nous avons notamment : les analystes fonctionnels, les
programmeurs, certains cadres et les employés de bureau. Ces personnes
peuvent être internes ou externes à l'entreprise.
II. Les composantes matérielles
Ces composantes font référence à tout
dispositif physique ou de machines servant à la collecte, au traitement,
au stockage et à la diffusion de l'information. Il s'agit :
-- des machines : qui sont des appareils intervenant
dans le cycle des activités du SI. Il s'agit notamment des ordinateurs,
des écrans, des scanners, des lecteurs de code barre, des imprimantes
;
-- des supports : qui sont des outils permettant
d'enregistrer les données et les informations. Exemples : disque dur,
disquette, carte mémoire, clé USB, CD/DVD ROM(RW) ;
-- des réseaux : c'est un ensemble
d'ordinateurs et de périphériques connectés les uns aux
autres. L'objectif étant de transmettre les données ou les
informations. Les développements technologiques des dernières
décennies ont permis d'étendre les réseaux à
l'échelle mondiale (INTERNET). On note d'ailleurs une forte expansion
des réseaux sans fil (WI-FI) car ceux-ci offrent une grande
flexibilité.
III. Les composantes immatérielles
Ces composantes ont la particularité d'être
impalpables. Il s'agit : des données, des logiciels et des
informations.
23
-- des données : ce sont les ressources, les
événements et les faits qui proviennent de l'entreprise ou de son
environnement. Elles
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
représentent la matière première (inputs) du
SI. Elles seront stockées et traitées afin d'obtenir les
informations (outputs) ;
-- des informations : l'information (K. LAUDON, 2000 P.8) peut
être perçue comme des « données qui sont
présentées sous une forme significative et utile pour les
êtres humains ». J. O'BRIEN (1995, P.9) parle même de
«produits informatifs ». En réalité, ce sont des
synthèses utiles pour les utilisateurs dans la prise de
décision.
Afin de lever toute équivoque, la figure 4 ci-dessous
nous aide à
faire le distinguo entre les données et l'information.
Figure 4 : Les données comparées à
l'information
Traitement
des données
Représentant : J. Côté Territoire
:
Région Ouest
Ventes actuelles
147 Unités 147000 $
35000 $ 12 Unités
12000 $ J. Côté
Région Ouest
100000 $ 100
Unités
35 Unités
Source : J. 0'BRIEN, Les systèmes d'information de
gestion, édition REN0UVEAU PEDAG0GIQUE, Canada, 1995, P.21.
-- des logiciels : qui sont des instructions
programmées qui permettent de traiter les données ou de
gérer le matériel informatique. Il existe un nombre
indéterminé de logiciels. Ils peuvent néanmoins être
regroupés en quatre (04) catégories majeures :
m les logiciels de base : ce sont les programmes tels que les
systèmes d'exploitation qui gèrent toutes les opérations
de base de l'ordinateur et ses périphériques ;
m les logiciels d'application : ce sont des programmes
spécialisés destinés à effectuer des traitements
particuliers. C'est le cas des programmes d'analyse des ventes, des programmes
de calcul de la paie et des programmes de traitement de texte ;
m
24
Les logiciels de communication : ce sont des programmes qui
permettent de transmettre des informations d'un ordinateur à un autre.
Exemple : les logiciels de tchatche, les logiciels de
téléchargement ;
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
O les procédures (ou didacticiels) :
on parle aussi de Procédures Opérationnelles Standards (POS). ce
sont des consignes d'exploitation destinées aux utilisateurs d'un SI et
qui expliquent, par exemple, comment remplir un formulaire ou utiliser un
logiciel.
Sous-section III : La typologie des
systèmes d'information
L'étude de cette typologie permet de voir l'appui des
SI au niveau de l'exploitation, de la gestion et de la stratégie. Ainsi
les six (06) types de SI peuvent être regroupés en trois (03)
catégories. On aura :
I. Au niveau de l'exploitation
Les systèmes utilisés au niveau de
l'exploitation ont pour vocation de traiter de manière efficiente les
transactions commerciales, de contrôler les processus de production, de
faciliter les communications, d'accroître la productivité du
travail administratif. On a :
-- les systèmes de bureautique (SB) : sont des
programmes conçus pour augmenter la productivité des travailleurs
dans l'exécution des tâches de bureau. Ils regroupent entre autre
les logiciels de traitement de texte et d'impressions automatisées
(Exemples : OPEN OFFICE, MS WORD), les logiciels de création d'images
(Exemple PAINT) et les logiciels de gestion du courrier (Exemple : MS OUTLOOK)
;
-- les systèmes pour le travail intellectuel
(STI) : sont des programmes conçus pour assister les travailleurs de
la connaissance (Ingénieurs, Médecins, Scientifiques,
Designers...). Ce sont en réalité des stations de travail de
conception intégrée. A titre d'exemples on peut citer AUTOCAD,
ROBOT pour les ingénieurs ;
25
-- les systèmes de traitement des transactions
(STT) : sont des logiciels qui exécutent et enregistrent les
opérations journalières et récurrentes de l'entreprise.
Ces systèmes peuvent être utilisés dans des domaines
variés tels que : les ventes, la production, la finance, la
comptabilité et les ressources humaines. Exemples : GESCOM 100,
COMPTABILITE 100, PAIE 100 pour les gestionnaires.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
II. Au niveau de la gestion
Les SI qui soutiennent la gestion fournissent les informations
et
l'appui nécessaires aux gestionnaires dans le processus
de prise des
décisions. Les données de ces systèmes
proviennent généralement des
STT sous-jacents. Il existe deux (02) SI de soutien à la
gestion :
-- les systèmes d'information de gestion (SIG) :
les STT ont la particularité de présenter de longs rapports
produits régulièrement (Exemple du grand-livre du compte vente).
Ces derniers n'offrent pas une bonne lisibilité pour la prise des
décisions. Les SIG permettent de pallier à cette limite en
proposant des synthèses utiles (parfois sous forme de graphiques) et
faciles à analyser. Exemple : Reporting & Decisions 100 de Sage
Saari pour les cadres et les décideurs ;
-- les systèmes d'aide à la décision
(SAD) : ces systèmes présentent la particularité
d'intégrer les informations du marché telles que les prix actuels
des concurrents ou les prix des actions. En outre, les SAD sont interactifs car
l'utilisateur peut modifier les hypothèses, poser de nouvelles questions
et rentrer de nouvelles données. Exemple : ORACLE HYPERION PERFORMANCE
SCORECARD pour dirigeants.
III. Au niveau de la stratégie : les systèmes
d'information pour dirigeants (SID)
Ces systèmes permettent d'inclure certains
paramètres externes (les nouvelles lois fiscales, les nouveaux
concurrents, le taux de croissance du marché) de l'environnement dans
l'application. Ils créent donc un environnement de calcul et de
communication général. Il est donc possible d'obtenir rapidement
des graphiques sur l'analyse stratégique qui tiennent compte d'une
multitude de facteurs complexes. Exemple : le logiciel de manager Business
Object.
26
Au vue de cette section, les SIG fournissent les informations
dont le décideur a besoin. Néanmoins, les SIG peuvent
échouer dans leurs
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPTA13LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
missions si leur élaboration et leur mise en place ne sont
pas méthodiques.
SECTION III : L'ÉLABORATION ET LA MISE EN PLACE
D'UN
SYSTÈME D'INFORMATION DE GESTION
Rendus à ce niveau de notre analyse, nous pouvons
aisément affirmer que la mise en oeuvre des SII dans les entreprises est
un enjeu de taille. On observe malheureusement que le taux de réussite
est faible. Les résultats d'une enquête du Réseau
ANACT14 (2007) montre que les projets TIC engagés ont un taux
d'échec de 18% et les cas de dépassements de délais sont
à 53%.
Ces nouveaux systèmes sont susceptibles de modifier
profondément le fonctionnement de l'entreprise et son organisation ; les
influences pouvant être réciproques. Par conséquent la
maîtrise de ces influences nous conduira à définir les
facteurs clés de succès préalables à tout processus
de mise en place d'un SIG.
Sous-section I : Les SIC et
l'organisation : influences réciproques
Un SIG est en réalité l'introduction
d'éléments nouveaux dans le système de gestion
traditionnelle d'une entreprise. Aussi, il est immuable que cette introduction
peut, dans certaines circonstances, provoquer un rejet immédiat du
système. Ce phénomène s'explique d'un côté
par les effets du SIG sur l'organisation et d'un autre côté par
les changements imposés par l'organisation au SIG.
27
R. CHEVALLET (2007, P.2)
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
I. Les influences des SIG sur l'organisation
Les mutations de l'organisation sont perceptibles :
-- au niveau de la stratégie globale : K.LAUDON
(2000, P.33) estime que « pour profiter pleinement de la technologie de
l'information, notamment des occasions qu'offre internet, les organisations
doivent repenser et remodeler leur manière de concevoir leurs produits
et services, de les produire, de les livrer et de les entretenir ». La
stratégie globale semble alors être influencée car
l'orientation générale de la firme est modifiée.
-- au niveau de la structure : on remarquera :
m une plus grande flexibilité : les nouvelles
technologies viennent reconfigurer les structures, surtout dans la perception
de l'espace et les interactions qui existent entre les personnes ;
m une redéfinition des postes : le contenu du travail
des gestionnaires est actualisé. Un bon nombre des traitements manuels
sont annulés avec le recours au progiciel de gestion
intégrées ;
m une émergence de nouveaux métiers au sein d'une
organisation tels que : Opérateur de saisie, Auditeurs Informatiques
;
-- au niveau des opérations : l'usage des SIG va
rendre l'environnement de travail plus convivial. Les traitements sont plus
rapides et les risques d'erreurs sont minimisés. Les conditions de
travail sont nettement améliorées.
II. Les influences de l'organisation sur l'implantation du SIG
L'organisation a une main mise totale sur l'implantation d'un
SIG. En effet, compte tenu des objectifs de l'organisation, elle va
déterminer : -- les domaines de la gestion à informatiser :
l'entreprise peut par
exemple opter pour une informatisation de ses transactions
commerciales ou (et) de la gestion de son personnel;
28
15 K.LAUDON (2000, P.27) : « système de
gestion qui intègre toutes les facettes des activités, notamment
la planification, la fabrication, la vente et les finances, pour pouvoir
coordonner plus étroitement en diffusant l'information aux
différents services concernés »
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-- les objectifs assignés au SIG : un des objectifs
peut être de réduire le temps de traitement des dossiers clients.
Exemple : les compagnies d'assurance peuvent réduire le temps du
traitement des demandes de souscription à quelques jours au lieu de
plusieurs semaines ;
-- les produits informatifs : les utilisateurs du SIG, vont,
préalablement à son implantation, préciser les
informations dont ils ont besoin pour accomplir leurs tâches ;
-- les investissements à opérer : la direction de
l'entreprise va définir le montant et l'échelonnement des
investissements du projet ;
-- l'ampleur du matériel à déployer : la
cellule informatique va par exemple opter pour l'installation d'ordinateurs
personnels ou l'installation d'un serveur central auquel sont reliés des
terminaux;
-- les personnes qui vont intervenir dans la mise en place et le
suivi du projet d'implantation du SIG ;
Ces interactions sont de nature à favoriser
l'échec des projets. La connaissance des facteurs clés de
succès nous garantira le succès de notre du projet.
Sous-section II : Les facteurs
clés de succès de l'implantation d'un SIG
Un projet de SIG engendre de nombreuses mutations dans une
entreprise. Il se solde malheureusement parfois par des échecs. Afin de
se prémunir de tout désagrément, il est indispensable
d'anticiper ces effets engendrés, de maîtriser son projet dans
tous ses aspects, et enfin d'ajuster l'organisation après la mise en
place.
I. Connaître les effets attendus sur l'entreprise
29
Les changements drainés par les SIG sont plus ou moins
faciles à percevoir. C'est la raison pour laquelle les responsables du
projet doivent les prévoir afin de mieux les anticiper lors de la mise
en oeuvre du projet et surtout préparer les utilisateurs. Les mutations
peuvent être de plusieurs ordres ; on aura entre autre :
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-- les mutations sur l'organisation du travail : un
décalage brutal et peu anticipé entre les nouveaux processus et
les anciens est à l'origine de la plupart des échecs des projets
;
-- les mutations sur les métiers : la
modification des processus fait appel à l'utilisation de nouveaux outils
de gestion. D'où l'évolution de certains métiers et
même la naissance de nouveaux métiers. Ces évolutions sont
rendues possibles par les différentes formations ;
-- les risques sur la santé : l'introduction
d'éléments informatiques est susceptible de causer des
problèmes de santé à certains employés. D'où
l'attention à porter sur les facteurs à risques comme :
l'augmentation des sollicitations, l'isolement de l'employé (absence de
soutien collectif) et l'ergonomie de l'application.
II. Maîtriser le projet de mise en place du SIG
Les échecs de certains projets sont liés
à la perte de contrôle des responsables sur le déroulement
du projet. Les étapes de mise en oeuvre doivent être
scrupuleusement respectées. Pour s'assurer du bon déroulement du
plan d'action retenu, R. CHEVALLET (2007, P.13) propose une méthode de
suivi en 10 étapes qui va de la réalisation d'une étude
d'opportunité à la formation des utilisateurs.
III. Ajuster l'organisation
Au terme de l'implantation du SIG, il est probable que
certains risques ou effets n'aient pas été identifiés et
anticipés. Il est indispensable de faire un examen complet du projet
(durant les premières utilisations des applications) afin d'effectuer
les derniers réglages. R.CHEVALLET(2007, P.34) a une démarche en
trois(03) étapes :
1. réaliser un bilan rapide des résultats de
l'implantation d'une application et des usages qui en sont faits ;
2. identifier les difficultés éventuelles et leurs
causes ;
3.
30
repérer et mettre en oeuvre les ajustements, qu'ils soient
liés à l'outil, à l'organisation, aux compétences
ou à la conduite du projet.
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Se prémunir des désagréments est une chose,
encore faudrait il maîtriser les étapes de la mise en oeuvre d'un
SIG.
Sous-section III : Les étapes de
la mise en oeuvre d'un SIG
Il existe plusieurs démarches dans la mise en place
d'un SIG. Loin de nous la prétention de les présenter toutes,
nous donnerons une synthèse des démarches proposées par
E.TORT et J.O'BRIEN en tenant compte des apports faits par d'autres auteurs en
la matière. Ces démarches sont basées sur la
méthode MERISE (Méthode d'Etude et de Réalisation des
Informations par les Sous-Ensembles).
Avant de débuter tout projet, la direction doit
inéluctablement réaliser une étude d'opportunité
afin de cerner la pertinence du projet. Il ne faut surtout pas initier un
projet juste pour imiter la concurrence.
L'implantation d'un SIG est une démarche en quatre (04)
phases :
1. La phase de conceptualisation (Etude préalable)
2. La phase d'évaluation détaillée et de
conception
3. La phase de programmation et de mise en exploitation
4. La phase de maintenance du système et d'examen du
SIG
I. La phase de conceptualisation (Etude préalable)
L'idée de l'informatisation de la gestion étant
acquise, la phase de conceptualisation aura pour objectif d'énoncer les
grandes orientations relatives au projet. Cette étude préalable
se subdivise en trois(03) étapes : I Etape 1 : Constituer le
Groupe de Travail (GT)
I Etape 2 : Définir les besoins
I Etape 3 : vérifier la faisabilité
I Etape 4 : Evaluer les différents scenarios
a. Etape 1: Constituer l
-e Groupe à (Travail - (G(T"
31
Le GT est un groupe de personnes qui connaissent bien
l'institution, ses procédures, sa philosophie et sa culture. Ainsi, le
GT sera formé entre autre du chef d'entreprise, du responsable des
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ressources humaines, du chef du service informatique, des
utilisateurs, des représentants des différents métiers et
fonctions, les représentants du personnel ;
b. Etape 2 : Definir Ces
besoins
La définition des besoins est une étape majeure
qui fournit les renseignements nécessaires pour une compréhension
parfaite de l'organisation et de ses sollicitations. Cette définition
permet entre autre la mobilisation, la concertation et la négociation
avec les utilisateurs. Bien conduite, elle nous éloigne des surprises
désagréables et maximise nos chances de réussite. Il sera
question de s'interroger sur les besoins techniques, fonctionnels et
organisationnels. Pour mener correctement cette étape, le GT devra :
-- constituer un dossier d'information : il regroupe tous les
documents et les pièces décrivant les principes et les
procédures de l'entreprise. Il est possible que certains processus aient
des documents incomplets, contradictoires ou même inexistants. Ce n'est
pas pour autant qu'ils seront négligés. Le GT doit y porter une
attention particulière afin de les cerner. Dans ce cas, il faut
interviewer le personnel pour comprendre ces processus ;
-- définir les besoins et les flux d'information :
consiste à répondre entre autre aux questions suivantes :
où les données sont-elles recueillies ? Où sont-elles
traitées ? Qui a besoin de quelles informations ? Où seront-elles
stockées ? Quelles informations sont nécessaires pour prendre ces
décisions ? Quand les décideurs en ont- ils besoin ? En quoi la
réorganisation des procédures peut-elle améliorer leur
efficacité ?
Sur la base du dossier d'information et des réponses
aux questions ci-dessus le GT établit un diagramme de circulation de
l'information.
-- examiner le système : l'examen du système nous
permet d'identifier
32
ses points forts, ses points faibles et surtout de
connaître les raisons
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de l'insatisfaction des utilisateurs. Car le nouveau
système doit pouvoir répondre aux besoins mis en lumière
au point précédent.
A l'issue de cette étape, le GT doit rédiger le
cahier des charges
fonctionnelles et techniques.
a Etape 3 : Véri~ier
fafaisa6ilité
Etant donné qu'il est quasiment impossible de satisfaire
tous les
besoins, le GT doit circonscrire ce qui est réalisable.
Ce travail se base
sur une analyse des ressources humaines, techniques, et
financières.
-- les ressources humaines : c'est l'étude de
la faisabilité organisationnelle et sociale du projet. Le GT va dans un
premier temps repérer les grandes mutations et évaluer les
difficultés induites par le projet. Par exemple, va-t-on passer d'une
culture de l'informel à celle de la traçabilité, de
l'autonomie à un travail plus encadré? Dans un second temps,
s'interroger sur les capacités humaines à assurer aussi bien la
mise en oeuvre du SIG que son fonctionnement ;
-- les ressources techniques : à la suite de
la définition des besoins, le GT doit délimiter le niveau
d'informatisation de la gestion. L'informatisation de la comptabilité,
se fera : soit au niveau des opérations et des transactions soit au
niveau du reporting et du pilotage. Il s'agira alors de se demander si
l'entreprise a les compétences techniques pour assurer l'implantation et
le bon fonctionnement du SIG ;
33
-- les ressources financières : il s'agit de
faire une estimation du coût de cet investissement en terme de :
matériel et logiciel, prestations externes, temps interne avant, pendant
et après l'intégration, formation, sans oublier le coût de
fonctionnement, de mise à jour et de maintenance.
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d Etape 4 :
Eva(uer Ces différents
scenarios
D'après J.O'BRIEN, l'entité a le choix entre
trois (03) scénarios : l'achat d'un système standard, la
modification du système existant ou l'élaboration d'un
système personnalisé. Il propose d'ailleurs un tableau de
comparaison de ces options (tableau 1) qui est présenté
ci-dessous.
Quelle que soit l'option choisie, elle devra tenir compte du
nombre d'utilisateurs. Faut-il une application monoposte ou multiposte ?
Tableau 1 : La comparaison des options
Source : J.0BRIEN, Les systèmes d'information de
gestion, éd. REN0UVEAU PEDAG0GIQUE, Canada, 1995.
En ce qui concerne les applications monopostes, elles ne
fonctionnent que sur un seul ordinateur à la fois. Ceci implique que
plusieurs utilisateurs ne peuvent pas se servir du programme
simultanément. Ces applications ont l'avantage d'être peu
coûteuses mais imposent que tous les enregistrements se fassent à
partir d'un seul poste. Elles semblent être inadaptées aux
entreprises de petite taille ayant un petit nombre d'opérations.
34
Les applications multipostes, encore appelées
applications Client- serveur, offrent une plus grande flexibilité qui
facilite la décentralisation. Son principe de fonctionnement est le
suivant : l'application est installée sur un ordinateur central
appelé Serveur. Les utilisateurs aux différents postes de travail
sont dotés d'ordinateurs (appelés Clients) qui sont
reliés
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au serveur par le biais d'un réseau. De cette
manière, les enregistrements des données et la consultation des
informations peuvent se faire à tout moment et par plusieurs
utilisateurs situés à des lieux géographiques
différents. Ces applications nécessitent la mise en place
d'infrastructures importantes et coûteuses mais semblent être
très adaptées aux structures de grande taille.
A l'issue de cette étape, le GT doit préparer un
rapport sur les solutions proposées, les estimations relatives aux
coûts et au temps probablement nécessaire à l'implantation,
et présenter ce rapport à la direction pour examen et
approbation. En outre, il établira un rapport global de la phase qui
guidera l'exécution des phases suivantes.
Il faudra ensuite former l'Equipe du Projet (EP) du SIG, qui
devra être composée à la fois d'utilisateurs et de
programmeurs ; de nombreux membres du groupe de travail en feront sans doute
partie. Néanmoins, il importe que les spécialistes des
systèmes d'information y soient plus largement
représentés. Le chef de l'équipe de projet devra
être un membre de l'institution, et non un consultant.
II. La phase d'évaluation détaillée et de
conception
Il s'agit ici de procéder à une étude
approfondie des logiciels et surtout d'effectuer la conception du
système. Cette phase se déroule en trois (03) étapes que
sont : l'évaluation des logiciels, la présentation du nouveau
système et la mise au point du plan de déploiement du SIG.
a. Etape 1: EvaCuer Ces
~i~~~rents CogicieCs
Les logiciels identifiés par le groupe de travail dans la
phase 1 doivent maintenant faire l'objet d'une évaluation
détaillée.
Avant l'évaluation, tous les documents de
référence rassemblés sur les principes directeurs et les
procédures de l'institution doivent être communiqués au
prestataire.
35
On note que les sociétés d'informatique
proposent de plus en plus des logiciels de type ERP (Enterprise Ressource
Planning), traduction anglo-saxonne de Progiciel de Gestion
Intégré (PGI). Ces logiciels ont la
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particularité d'être basés sur une
approche intégrée. Ils sont constitués de logiciels
indépendants spécialisés pour chaque domaine de la
gestion, tout en étant liés les uns aux autres pour garder une
cohérence générale.
En ce qui concerne la gestion comptable, l'achat d'un
progiciel peut être la meilleure solution. Car il existe une multitude de
programmes de comptabilité destinés aux petites entreprises
à bon prix qui opèrent généralement sous Windows.
Les plus courants sont notamment Maestria, Ciel Compta, Peachtree Accounting et
ACCPAC Accounting.
Il est essentiel que le logiciel choisi (acheté ou
conçu) remplisse certains critères :
-- le plan comptable et les formats de rapport doivent être
modifiables ;
-- le programme doit empêcher les utilisateurs de passer
facilement d'une période comptable à une autre;
-- l'usage systématique des mots de passe pour
l'accès aux logiciels ;
-- l'application doit permettre d'imprimer toutes les
données requises pour les audits et les documents comptables
obligatoires ;
-- l'application doit avoir une bonne ergonomie
c'est-à-dire être conviviale dans l'utilisation ;
-- l'utilisation du logiciel doit être intuitive et logique
;
-- le logiciel doit être accompagné d'un bon manuel
de l'utilisateur et bénéficier d'un solide appui technique.
6. Etape 2 : (résenter k
nouveau système
A ce niveau de la procédure, l'EP est à
même de faire un choix entre acheter un programme standard encore
appelé progiciel'6, modifier un programme existant ou
élaborer un nouveau logiciel pour la gestion.
L'EP doit présenter un projet de structure du nouveau
système comprenant entre autres :
-- une description de la saisie et du stockage des données
de base ;
16
Produit logiciel ou ensemble de logiciels standards
répondant à une catégorie de besoin pour un ensemble
36
d'entreprises
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-- une description du personnel nécessaire et des
fonctions de celui-ci;
-- une description et des exemples de toutes les sorties
imprimées et des rapports qui seront générés par le
système ;
-- des procédures de contrôle et de confirmation des
flux d'informations ; -- des procédures de sécurité
concernant l'accès des utilisateurs au système et la sauvegarde
des données.
c. Etape 3 : Mettre au
point le plan de déploiement du SIC
L'EP a l'obligation d'une part, de présenter aux
utilisateurs, pour approbation, tous les éléments de
spécifications du système. D'autre part, Elle doit établir
un plan détaillé de mise en oeuvre du système, ainsi que
le calendrier et le budget de l'opération. Il reviendra ensuite à
la Direction d'approuver le plan et d'autoriser l'affectation des ressources
monétaires et humaines nécessaires.
III. La phase de programmation et de mise en exploitation
Durant cette phase, les applications sont
développées par les programmeurs (cas des applications sur
mesure). Celles-ci seront par la suite mises en exploitation. Nous
négligerons l'aspect programmation pour nous concentrer sur la mise en
exploitation. Cette dernière se fragmente en trois étapes que
sont : le paramétrage et le test des applications, la formation des
utilisateurs et la bascule.
a. Etape 1:
Paramétrer et tester les applications
Cette étape n'est nécessaire que lorsque
l'entreprise opte pour un progiciel de gestion. Cette étape consiste
à intégrer au progiciel les paramètres et options
décrites dans le cahier des charges. Il s'agira par exemple
d'initialiser la structure du plan comptable et la structure du plan
analytique.
37
Quel que soit le choix de scénario opéré,
la nouvelle application doit être testée. En pratique, il s'agit
d'installer l'application sur quelques postes « test », de s'assurer
qu'elle réponde correctement au cahier des
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charges et, le cas échéant, de reparamétrer
ou de modifier les codes sources en conséquence.
6. Etave 2 : Former Ces
utilisateurs
La formation des utilisateurs se fait généralement
parallèlement au paramétrage. Celle-ci vise à :
-- développer la maîtrise technique de l'outil ;
-- favoriser son appropriation par des mises en situation ;
-- insister sur les nouveaux modes opératoires ;
-- revoir, certains processus afin d'intégrer les bonnes
pratiques ; -- mettre en évidence les nouvelles possibilités du
système ;
c. Etave 3 : Migrer Ces
données et gérer Ca 6ascuCe
Le nouveau système doit s'inscrire dans la
continuité du précédent. C'est la raison pour laquelle il
est indispensable d'intégrer les données de l'ancien
système au nouveau. C'est une opération très
délicate en raison du risque de perte d'information ou
d'incohérence. Cette étape doit être réalisée
avec minutie ; d'où la nécessité de définir le
périmètre et le niveau de détail des reprises de
données. Il est recommandé que seules les données
véritablement nécessaires soient reprises, et que cette bascule
soit autant que possible automatique.
IV. La phase de maintenance et d'examen du SIG
38
Le prestataire ne doit pas se limiter à l'installation
du système. Il doit aussi assurer un appui rapide et fiable en cas de
panne. On remarquera qu'un système relativement nouveau qui n'a pas
été testé de façon approfondie nécessitera
un appui beaucoup plus important. En principe, au fur et à mesure que
l'entreprise utilisera et connaîtra son système d'information de
gestion, elle sera en mesure de résoudre les problèmes, et
l'appui technique sera moins cher.
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39
Enfin, il est nécessaire de procéder à
des examens réguliers du programme pour que le système continue
à bien fonctionner, qu'il soit bien adapté aux principes
directeurs et aux procédures de l'institution, et continue de
répondre aux différents besoins d'information et de gestion. Il
est recommandé de procéder à ce type d'examen tous les
trois (03) ans.
Ce premier chapitre consacré aux fondements
théoriques des SI dans les entreprises nous a permis de voir comment
l'information de gestion peut être organisée au sein d'une PME
à l'aide des TIC. Le but visé étant de soutenir
efficacement le pilotage de la performance dans l'entreprise.
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«Au-delà de l'automatisation et de
l'intégration des données transactionnelles, se pose le
problème de leur mise à disposition dans le cadre du processus de
décision. En clair, il ne suffit pas d'informatiser les flux
opérationnels et les principales fonctions de l'entreprise, il est
également nécessaire de pouvoir organiser les systèmes de
pilotage et d'aide à la décision dont ont besoin les dirigeants
et les responsables opérationnels » (E. TORT, 2003, P.224).
40
Une telle démarche exige le suivi d'une
méthodologie. De prime abord, il faudrait appréhender les
concepts de performance et de tableaux de bord.
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SECTION I : LE PILOTAGE DE LA PERFORMANCE
La responsabilité du pilotage de la performance incombe
au contrôle de gestion. Par conséquent, c'est lui qui
décidera des outils et des méthodes à utiliser à
cette fin.
Sous-section I : La notion de
performance
La performance peut se définir comme la recherche de la
maximisation du rapport résultats/moyens, selon un objectif visé.
Ce qui sous-entend l'efficience et l'efficacité de l'organisation.
L'efficacité est le rapport entre les résultats et
les objectifs fixés.
L'efficience est la gestion optimale des ressources
allouées pour obtenir les résultats. L'efficience se
décompose en oisiveté et en gaspillage. L'oisiveté
étant la non utilisation des capacités de production, engendrant
des coûts de capacité ; tandis que le gaspillage a trait aux
pertes de ressources liées à une utilisation irrationnelle.
I. Le concept de gestion
Traduction du terme anglo-saxon « Management », la
gestion est la science des choix et de l'action. D'après le lexique de
gestion, c'est « la science permettant de déterminer la combinaison
la plus satisfaisante en terme de rendement et de productivité des
moyens matériels et de la ressource humaine dans les organisations
».
41
C. ALAZARD (2004, P.6) décline le concept sous deux (02)
dimensions : la gestion stratégique et la gestion opérationnelle
(figure 5).
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Figure 5 : Les dimensions de la gestion
Ainsi la gestion voit son champ d'action s'agrandir tant
à l'intérieur qu'à
l'extérieur de
l'organisation.
Gestion opérationnelle
ou gestion de
l'entreprise
GESTION
+
Gestion stratégique
ou gestion de
marché
- analyse stratégique
- orientations
- mise en oeuvre
- contrôle
- structure
- systèmes de décision
- système d'information
- système d'animation des hommes
Source : C. ALAZARD, S. SEPARI, DECF7 Contrôle de
gestion : manuel et applications, 6e édition, éd DUN0D, Paris,
2004, P.6.
Par ce schéma, on peut déduire que c'est la gestion
qui conduit l'entreprise. D'où la nécessité d'une vision
globale.
II. La performance globale
KAPLAN & NORTON, concepteurs du tableau de bord
prospectif,
cernent la performance d'une organisation suivant quatre (04)
axes :
-- la performance financière : il s'agit
d'évaluer quantitativement l'amélioration des résultats
suite à la mise en oeuvre de la stratégie. Cette performance est
généralement orientée vers la satisfaction des
actionnaires. D'où l'utilisation d'indicateurs comme l'EVA17
;
-- la performance client : elle vise dans un premier
temps à identifier nos différents segments de marchés, et
dans un deuxième temps à mesurer la satisfaction des clients.
Ainsi le manager prendra les décisions adéquates en ce qui
concerne sa clientèle ;
-- la performance des processus internes : cet axe aide
à identifier et à évaluer les processus importants qui
nous démarquent de la concurrence ;
42
17 Economic Value Added
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-- la performance dans l'apprentissage organisationnel
: elle est portée vers le personnel et l'organisation du travail. Elle
jauge la capacité du personnel et de notre organisation à
répondre aux exigences nées des autres performances.
III. Le contrôle de gestion
De manière élémentaire, contrôler
signifie vérifier, examiner des actions, des faits ou des
décisions. En se rapportant à la définition de la gestion
énoncée ci-dessus (paragraphe I), nous pouvons dire que le
contrôle de gestion est la vérification ou l'examen de
l'administration de l'entreprise.
Ainsi, le contrôle de gestion aura pour principale
fonction de veiller à la performance de la firme en utilisant des outils
classiques18 tels que : -- la comptabilité analytique :
notamment les coûts partiels, le coût
marginal, le seuil de rentabilité et l'imputation
rationnelle des charges
fixes ;
-- la gestion budgétaire :
planification-budgétisation-contrôle budgétaire. A
côté de ces outils traditionnels, il existe des méthodes
récentes.
Sous-section II : Les méthodes
plus ou moins récentes de la performance
Les méthodes classiques présentent des limites.
C'est la raison pour laquelle on note l'émergence de nouveaux outils
comme : le surplus de productivité globale, la gestion de la
qualité, les tableaux de bord (seront développés dans le
cadre de la section suivante).
I. Le surplus de productivité globale
C'est une méthode française qui tend à
mesurer la performance des entreprises dont l'objectif n'est pas le profit,
mais plutôt l'obligation de services publics. Cette méthode se
base sur le concept de productivité
43
18 Classification proposée par C. ALAZARD
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qui est un objectif pour toute entreprise et symbolise le
rapport entre la production et les ressources mobilisées pour les
obtenir. Le surplus de productivité globale va donc essayer de donner
une tendance de l'évolution de la productivité globale. Cette
dernière étant « le rapport entre la production totale sur
l'ensemble des facteurs de production pondérés selon leur
participation aux coûts » (C. ALAZARD, 2004, P.542).
C. ALAZARD (2004, P.542) définit le surplus de
productivité globale comme « une mesure de la variation de la
productivité globale, c'est-à-dire le gain ou la perte qui existe
dans la combinaison des moyens de production et calcule la contribution de
chaque moyen de production à la variation de cette productivité
». C'est une variation sur deux (02) années consécutives.
Ainsi, la méthode met en exergue la contribution de chacun des
partenaires de l'entreprise.
II. La gestion de la qualité totale
La qualité totale (C. ALAZARD, 2004, P.565) est un mode
de gestion orientée vers la satisfaction du client à moindre
coût qui consiste à instituer dans toute l'entreprise des
méthodes de travail organisées en stratégie globale.
La démarche globale se fait suivant trois (03) axes ;
à savoir :
-- l'axe technique : il s'agit d'avoir un
système de production tendant
vers le zéro défaut. D'où la diminution des
sources de non-qualité19 ;
-- l'axe humain : c'est la gestion optimale du
personnel afin de minimiser
les risques d'erreurs et de défauts ;
-- l'axe organisationnel : il s'agit de mieux organiser
le travail des postes.
La gestion de la qualité totale engendre des
coûts : le coût de la gestion de la qualité, le coût
de non-qualité et le coût de malfaçon. Ces derniers peuvent
être analysés suivants la figure 6 ci-dessous.
44
19 Lexique de gestion : différence entre la
qualité conçue et la qualité du produit livré ou du
service rendu
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Figure 6 : L'analyse des coûts de la
qualité
Coût de la prévention
Coût de la
gestion de
la qualité
Coût de la détection
Coût de la
non- qualité
Coût de la
malfaçon
Coût de la défaillance interne
Coût de la
défaillance externe
Coût du
préjudice
commercial
Source : C. ALAZARD, S. SEPARI, DECF7 Contrôle de
gestion : manuel et applications, 6e édition, éd DUN0D, Paris,
2004, P.567.
Sous-section III : Les
indicateurs de la performance
L'unité de mesure de la performance est l'indicateur.
I. La notion d'indicateur
D'après le lexique de gestion, un indicateur
désigne « un outil de mesure ou un critère de l'état
d'un phénomène à un moment donné ». Il va
déterminer le choix opéré par le décideur. C'est
une information qui va offrir une meilleure appréciation d'une
situation.
En ce qui concerne les TB, les indicateurs sont de trois
catégories :
-- les indicateurs d'alerte : c'est un signal qui nous
informe d'un comportement ou d'une situation anormale. Ils
génèrent des actions à court terme. Exemple : le
dépassement du stock de sécurité;
-- les indicateurs d'équilibration : ils
constatent les évolutions par rapport aux objectifs fixés. Ainsi,
le décideur saura si les facteurs progressent normalement ou pas. Le cas
échéant, il pourra effectuer les interventions
nécessaires. Exemple : la progression du CA ;
45
-- les indicateurs d'anticipation : ils fournissent des
informations sur l'environnement de l'entreprise. Ce qui aidera le
décideur à modifier habilement sa stratégie et ses
politiques. Exemple : l'évolution du PIB.
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DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
II. La typologie des indicateurs
A côté de cette classification, C. ALAZARD (2004, P.
604) propose la typologie suivante :
-- les indicateurs de résultat ou de progression ;
-- les indicateurs financiers ou non financiers ;
-- les indicateurs globaux ou ponctuels ;
-- les indicateurs de reporting ou de pilotage.
Indifféremment du type, un indicateur peut prendre l'une
des formes (A-M KEISER, 1995, P.170) ci-après :
0 un nombre : qui est une quantité ou une valeur (exemple
: le CA);
O un ratio : qui est le rapport entre deux valeurs (exemple : le
CA par commercial);
O un graphique : c'est une représentation qui donne une
meilleure lisibilité de l'indicateur.
SECTION II : LES TABLEAUX DE BORD
Avant la 2ème guerre mondiale, on a
remarqué l'émergence d'un nouvel outil dans les entreprises
françaises : les tableaux de bord. Son objectif était de donner,
aux responsables et décideurs, une vue globale et synthétique sur
l'entreprise afin qu'ils soient mieux guidés dans la prise de
décision. De nos jours cet objectif reste toujours le même, mais
les pratiques ont beaucoup évolué. C'est la raison pour laquelle
nous donnerons un aperçu des généralités et des
types de TB avant de présenter le cadre propice à leur
déploiement.
Sous-section I : Les
généralités sur les tableaux de bord
46
Parler des généralités sur les TB
reviendrait d'une part à préciser le contexte d'émergence
des TB et d'autre part à les définir.
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I. L'émergence des tableaux de bord
Les tableaux de bord émergent dans un contexte
où coexistent de nombreux outils à la disposition des
décideurs. Il réussit à s'imposer grâce à ses
avantages particuliers.
6. Contexte
Les dirigeants d'entreprise ont recours aux outils tels que la
comptabilité générale, la comptabilité de gestion
et le contrôle budgétaire pour piloter la performance. Ceux-ci
présentent quelques limites :
0 l'information détaillée et exhaustive : les
informations fournies ont un
volume important. L'analyse n'est pas aisée ;
0 les délais de traitement des données sont
relativement longs ;
0 les informations ne permettent pas de localiser les
responsabilités et les performances de chacun ;
D'où l'intérêt accru des décideurs
pour les TB.
6. Intérêts
Un grand nombre assimile les TB à des outils de
contrôle ou à un simple compte rendu, alors qu'ils vont
au-delà. En réalité, ce sont plus des outils d'aide
à la décision et de pilotage. A la différence des autres,
les TB sont tournés vers la maîtrise de l'action et
l'anticipation.
Les TB ont l'avantage d'avoir :
RI des informations globales et
actuelles : les informations fournies
appréhendent globalement les fonctions de l'entreprise.
En plus,
celles-ci peuvent être mises à jour dans un
délai relativement court ; RI des informations
en nombre et en valeur essentielles au pilotage ;
RI des informations faciles à
comprendre et à interpréter : par
l'utilisation des graphiques.
47
Toute médaille ayant son revers, nous notons que le TB
présente quelques limites.
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c. Limites et risques de
dérives
Les TB ont deux (02) limites principales. La première
tient du fait que son processus de mise en oeuvre est relativement complexe et
nécessite parfois des analyses très approfondies. La seconde,
quant à elle, se rapporte au fait que le TB est fortement
dépendant du processus de planification.
Le non respect des principes d'élaboration
édictés fait courir un certain nombre de risques aux
utilisateurs. Au lieu d'être un atout, le TB va se transformer en point
faible, ne remplissant plus les rôles qui sont les siens. Les
dérives identifiées sont notamment :
-- la sur-information qui correspondrait à une
désinformation ; -- l'utilisation de mauvaises périodes de
référence ;
-- le privilège important accordé à
l'information financière au détriment de l'information
économique.
II. Le concept de décision
Une décision est un choix que l'on opère face
à un problème donné. Pendant la 2nde Guerre
mondiale, certains chercheurs en mathématiques et en statistiques
portent un intérêt particulier sur la stratégie militaire.
C'est ce qui est à l'origine de la théorie de la décision.
De nos jours, cette théorie s'étend à l'étude et
à la modélisation des choix de l'individu dans un contexte
composé de lois, d'entreprises, d'autorités, d'adversaires et
d'alliés. En réalité la théorie de
décision20, est « une étude formelle de la prise
de décision et des choix optimaux répondant à des
problèmes organisationnels ».
Rapportée au contexte de l'entreprise, on remarque
qu'il existe en son sein trois (03) types de décision :
structurée, non structurée et semistructurée. On dira
d'une décision qu'elle est structurée lorsqu'elle s'obtient au
bout d'une procédure de traitement préétablie. Ce type
de
48
20 "décision, théorie de la."
Microsoft® Études 2007 [DVD]. Microsoft Corporation, 2006.
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décision est très souvent routinière. A
contrario les décisions non structurées ont un caractère
inhabituel. Le responsable doit faire preuve de discernement et d'intuition car
il n'existe pas une procédure préconçue pour le guider. Le
troisième type est une cohabitation des deux (02)
précédents types.
Parler de décision implique aussi une
présentation, dans un premier temps, des niveaux de prise de
décision, et dans un deuxième, du processus de prise de
décision.
a. Niveaux de prise de décision
Au sein d'une firme, la prise de décision intervient
à quatre (04) niveaux ; à savoir :
-- la prise de décision stratégique : c'est
la définition des objectifs, des ressources et des politiques de
l'organisation ;
-- la prise de décision de contrôle de
gestion : elle est relative à l'efficience et à
l'efficacité de l'organisation ;
-- la prise de décision au niveau de la
connaissance : il s'agit de décisions relatives à la
recherche et au développement ;
-- la prise de décision de contrôle
opérationnel : elle concerne les choix faits en relation avec
l'exécution des tâches.
Peu importe le niveau, la prise de décision suit un
processus défini.
6. Processus de ~a prise décisionde
Prendre une décision relève de plusieurs
étapes qui vont de la compréhension du problème au choix
d'une solution spécifique qui sera mise en application.
SIMON21 décrit ce processus en quatre (04) étapes :
1. l'intelligence : elle consiste à recueillir les
informations nécessaires pour mieux appréhender les
problèmes de l'organisation ;
2. la conception : ici, le décideur évalue
les différentes solutions ;
3. le choix : il s'agit de choisir l'une des options
retenues à l'étape précédente ;
49
21 Cité par K. LAUDON (2000, P.146)
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PERFORMANCE: C.4S DE L'ENTREPRISE
EXPRESS AgRO
4. la mise en application : c'est le déploiement de
la solution.
Il est possible d'établir un lien entre la prise de
décision et les SI. Le tableau 2 ci-après en fait la
synthèse.
Tableau 2 : Les étapes de la prise de
décision, les besoins d'information et les
systèmes
d'information de soutien
Etapes de la prise de
décision
|
Besoins d'information
|
Exemple de système
|
Intelligence
|
Présentation de rapports sur les exceptions
|
SIG
|
Conception
|
Prototype de simulation
|
SAD, STI
|
Choix
|
Simulation par questions/réponses
|
SAD, grands modèles
|
Mise en application
|
Graphiques, tableaux
|
Aides à la décision sur ordinateur personnel et
macro-ordinateur
|
Source : K. LAUD0N et P. LAUD0N,; SC0TT-M0RT0N, 1971 (
P.147).
Le recours aux SAD pour la prise de décision nous pousse
à nous interroger sur l'outil d'aide à la décision qu'est
le tableau de bord.
III. Le concept de tableau de bord
Le TB fait l'objet d'une littérature abondante. Il est
fort de constater que les définitions proposées convergent toutes
dans le même sens.
a. Essai de d~~inition du ta6~eau de 6ord
C. LARGUIER (2002, P.283) pense que le tableau de bord est une
« présentation de synthèse des activités et des
résultats de l'entreprise par centre de décision, sous forme
d'indicateurs caractéristiques permettant de contrôler la
réalisation des objectifs et de prendre les mesures adéquates
selon une périodicité appropriée et dans un délai
limité ». Dans le même ordre d'idées, A. DAYAN (2004,
P. 876) le définit comme « un ensemble d'indicateurs, peu nombreux,
devant donner aux responsables une information significative destinée au
pilotage de leurs activités »
De ces deux définitions, il ressort que le TB est :
-- un instrument de communication orienté vers l'action
;
-- un instrument de diagnostic ;
-- un instrument de pilotage ;
50
-- un instrument destiné aux responsables ;
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-- un instrument exprimé en langage
opérationnel.
Le TB est confondu au reporting dans la majorité des
entreprises. Le reporting se limite à rendre compte des résultats
passés. C'est plutôt un outil de contrôle à
posteriori des responsabilités déléguées, qu'un
support de l'action comme le TB. Le reporting est essentiellement
constitué d'indicateurs financiers et s'adresse principalement à
la hiérarchie, alors que le tableau de bord s'adressera également
aux responsables opérationnels. Le reporting a trois fonctions
essentielles:
-- focaliser l'attention des dirigeants sur les objectifs
délégués aux
responsables ;
-- synthétiser des informations destinées aux
supérieurs hiérarchiques ; -- vérifier si les objectifs
sont atteints et évaluer la performance des responsables.
6. Concepts liés
L'élaboration et le fonctionnement des TB se basent sur
quatre concepts : -- objectifs : c'est le but à atteindre. Ils
doivent être chiffrés ;
-- variables clés : ce sont les
éléments fondamentaux et significatifs sur
lesquels s'appuient la réussite ou l'échec de notre
stratégie ;
-- plans d'action : c'est la mise en oeuvre d'actions sur
les variables clés ; -- indicateur : c'est
l'élément qui met en relation les objectifs, les
variables clés et les plans d'actions. Il doit être
facile à interpréter.
Fonctionsdu ta6leau àc. 6ord
Un TB assure généralement les fonctions suivantes
:
-- contrôle et comparaison : cet outil permet de
contrôler constamment le niveau de réalisation des objectifs.
Aussi, il surveille les points clés de gestion et diagnostique les
points faibles ;
-- évaluation : le TB pourra aussi servir de base
d'évaluation de certains collaborateurs ;
51
-- dialogue et communication : le TB est un support
d'échanges d'informations entre les subordonnés et la
hiérarchie ;
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-- aide à la décision : la mise en
exergue de points faibles induit dans un premier temps une analyse des causes
et dans un deuxième temps les actions correctives.
La figure 7 ci-dessous résume les fonctions des TB dans
notre environnement actuel.
Figure 7 : Les fonctions des tableaux de bord
Source : A. FERNANDEZ, Les nouveaux tableaux de bord des
managers, ed 0rganisations, France, 2008. P. 255.
Les attentes des utilisateurs étant différentes
d'un niveau hiérarchique à l'autre, les TB doivent
nécessairement respecter une logique hiérarchique. C'est elle qui
détermine la typologie des TB.
Sous-section II : La typologie des
tableaux de bord
52
Certains auteurs catégorisent les TB en les associant
aux grandes fonctions de l'entreprise. Le TB général étant
la somme des TB associés à chaque fonction. Cette logique est
quelque peu erronée car il va se poser un problème de
cohérence générale. Certains indicateurs peuvent perdre
leur sens lorsqu'ils sont associés à d'autres.
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Une approche récente voudrait que les TB soient de
trois (03) types : le TB prospectif, le TB de gestion et le TB
opérationnel. Chacun d'eux correspond à un niveau
hiérarchique (figure 8):
Figure 8 : La fréquence de TB en fonction du niveau de
responsabilité
Source : E. AMMARY, Dossier thématique Q-
« Les tableaux de bord »,
www.qualiteonline.com
I. Le tableau de bord prospectif
Encore appelé Tableau de bord équilibré,
Navigateur de SKANDIA ou Balanced Scorecard, le tableau de bord prospectif est
une oeuvre de R. KAPLAN et D. NORTON. Durant de longues années, les
entreprises se sont contentées de mesurer la performance en suivant les
résultats financiers. Compte tenu du contexte actuel
caractérisé par des changements rapides et à la
concurrence exacerbée, ces auteurs proposent de décliner la
performance selon 4 axes :
-- l'axe financier : que faut-il apporter aux actionnaires ?
-- l'axe client : que faut-il apporter aux clients ?
-- l'axe processus internes : quels sont nos avantages ?
53
-- l'axe apprentissage organisationnel : comment piloter le
changement et l'organisation ?
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Ce TB a pour rôle de faciliter la conception d'une
stratégie concrète et en assurer le déploiement au niveau
opérationnel. Ainsi le tableau de bord prospectif, dont la
périodicité est pluriannuelle, se propose de :
-- transformer la vision stratégique en objectifs
opérationnels ;
-- communiquer la vision stratégique et les objectifs, en
les reliant à la
performance individuelle ;
-- planifier sur le terrain, décliner les objectifs et
fixer les enjeux quantitatifs ;
-- gérer la boucle, le feed back ou retour
d'expérience, l'apprentissage et l'ajustement stratégique.
II. Le tableau de bord de gestion
P. VOYER (2000, P.39) définit le tableau de bord de
gestion comme « une façon de sélectionner et d'agencer les
indicateurs essentiels et pertinents, de façon sommaire et
ciblée, en général sous forme de "coup d'oeil"
accompagné d'un reportage ventilé ou synoptique, fournissant
à la fois une vision globale et la possibilité de forer dans les
niveaux de détail ».
Le tableau de bord de gestion est particulier car il est
situé entre le niveau stratégique et le niveau
opérationnel. Le décideur y trouvera les éléments
pour mener les différentes déclinaisons de la stratégie.
La vision globale qu'il fournit sur les activités facilite la prise de
décisions à court terme.
III. Le tableau de bord opérationnel
Ce type de TB se caractérise par sa courte
périodicité (son horizon temps hebdomadaire). Il est
utilisé pour le suivi des opérations et des transactions. Il
touche généralement le domaine commercial et le domaine
industriel.
54
En ce qui concerne les opérations commerciales, le TB
va contenir des indicateurs permettant de mesurer la performance commerciale.
Il va donc intégrer des indicateurs tels que : le délai de
traitement des
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commandes clients, le délai de livraisons clients, les
ventes en quantité et en valeur.
En ce qui concerne les processus industriels, le TB peut
être conçu pour différents niveaux : l'atelier de
fabrication, un site de production. Ce TB a très souvent des indicateurs
relatifs entre autre aux quantités produites, à la
productivité, au rendement des machines, au nombre de panne et à
la qualité des processus.
Le déploiement d'un TB, quelque soit son type, requiert
l'existence d'un cadre adéquat.
Sous-section III : Le cadre de mise en
oeuvre des tableaux de bord
La mise en oeuvre des tableaux de bord soulève a priori
trois (03) interrogations : quelles sont les conditions favorables à
leur déploiement ? Comment interviendra l'informatique ? Aurons-nous des
TB de bonne qualité ?
I. Conditions favorables de l'implantation des tableaux de
bord
L'instauration des TB dans une organisation requiert :
-- l'existence d'une politique générale :
la politique générale représente les grandes orientations
de la firme. C'est elle qui oriente les décideurs dans le choix des
stratégies à adopter ;
-- l'existence d'un plan stratégique :
CHANDLER22, l'un des géniteurs de la stratégie,
considère que « la stratégie consiste en la
détermination des buts et des objectifs à long terme, l'adoption
des moyens d'action et d'allocation des ressources nécessaires pour
atteindre ces objectifs » ;
-- l'existence d'un plan opérationnel : un plan
opérationnel indique les
modalités pratiques de mise en oeuvre
de la stratégie à court terme ;
-- l'existence d'un bon système de planification
: le système de planification se charge de déterminer une
ventilation des objectifs sur une période inférieure à
l'année, en tenant compte des contingences
55
22 Citée par C. ALAZARD (2004, P.46)
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environnementales. C'est sur la base de ces objectifs que l'on
fixera les seuils des indicateurs retenus ;
-- la facilité à recueillir les données
nécessaires : les données qui vont alimenter les TB doivent
être facilement accessibles ;
-- l'existence de traitements fiables : le mode de
traitement des données doit garantir contre les fraudes ou les erreurs
dans la manipulation des données. On constate que les utilisateurs sont
de plus en plus tournés vers l'usage de l'informatique qui offre une
garantie satisfaisante.
II. Usage de l'informatique
L'usage des TIC pour faciliter le fonctionnement des TB est
presque inéluctable, puisque le TB est essentiellement un flux
d'information.
Le recours à l'informatique intervient dans trois (03) cas
possibles : -- La collecte des données : le TB peut tirer ses
données des rapports
édités par d'autres systèmes
informatisés ;
-- Les programmes d'édition des TB : ce sont des
applications qui traitent entièrement les données
préalablement collectées et enregistrées dans celles-ci.
Ainsi, elles effectuent tous les calculs nécessaires et impriment les
tableaux de bord ;
-- L'informatisation intégrale du tableau de
bord : cette hypothèse est en fait la synthèse des deux
premières. En effet, la collecte de données utilise au
départ des supports informatiques et aboutit à l'impression d'un
TB. Car le plus souvent, l'utilisateur-concepteur ressaisit les informations
qu'il obtient. Une telle manière de procéder rend l'outil
indépendant des autres systèmes informatiques.
56
En 1994, F.BUSSON-VILLA réalise une enquête
auprès de 94 PME. Il constate que 50% d'entre elles ont recours au
tableur comme outil de support de leurs TB. Le tableur a l'avantage
d'être : facile à mettre en place, peu onéreux et flexible.
De plus, il donne accès à des modes de représentations
graphiques et permet à des non-informaticiens d'automatiser leur TB sans
difficulté, offrant des informations de qualité.
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III. Qualités d'un bon tableau de bord
C. LARGUIER (2002, P. 284) estime que pour être utile au
décideur, le TB doit être :
-- rapidement établi ;
-- synthétique ;
-- adaptable à chaque utilisateur ;
-- facile à utiliser ;
-- cohérent ;
-- pertinent ;
-- évolutif.
SECTION III : UNE DÉMARCHE DE MISE EN OEUVRE
DES
TABLEAUX DE BORD
La démarche que nous énoncerons est celle
proposée par A. FERNANDEZ (2008). Elle suppose une communication
permanente et franche entre les concepteurs et les utilisateurs qui sont tous
des acteurs du projet. Ces derniers peuvent être regroupés en
trois (03) catégories :
-- le comité de pilotage : il est constitué
des membres de l'entreprise. Il
est judicieux que le DG le dirige. C'est lui qui a la
responsabilité du
projet. Sa mission est de veiller au bon déroulement du
projet ;
-- l'architecte des systèmes /consultant en TB :
c'est le maître d'oeuvre. Il
cadre le projet et anime les groupes de projet ;
-- les groupes de projet (ou groupe de travail) : ce
sont des groupes
composés d'utilisateurs et d'informaticiens. Ils
interviendront
essentiellement lors des deux (02) dernières phases du
projet.
57
La méthode GIMSI(c) (Généralisation de
l'accès aux Informations décisionnelles en s'appuyant sur une
Méthodologie d'inspiration Systémique facilitant l'expression des
Individualités de l'entreprise) suggère un processus fait de dix
(10) étapes qui peuvent être réunies en trois (03) phases
que sont : l'identification, la conception et la mise en oeuvre/ suivi
permanent.
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Sous-section I :
L'identification
Cette phase nous permet de circonscrire le contexte dans
lequel l'entreprise exerce ses activités. Elle se subdivise en deux (02)
étapes; à savoir : l'environnement de l'entreprise et
l'identification de l'entreprise.
I. L'étape 1 : Environnement de l'entreprise
L'étude de l'environnement de l'entreprise consiste
à identifier la firme par rapport à son marché, sa
stratégie et son management.
Caractériser l'entreprise vis-à-vis de son
marché revient à définir ses produits, sa
clientèle, ses fournisseurs (et ses partenaires) et ses concurrents. Ce
qui rendra aisée l'appréhension de la stratégie. Cette
dernière procède d'une analyse préalable de nos forces et
faiblesses, qui débouche sur des choix stratégiques.
En ce qui concerne le management, il faut connaître le type
de management appliqué, le mode et le degré de
délégation du pouvoir.
II. L'étape 2 : Identification de l'entreprise
Cette étape vise à approfondir notre
connaissance de l'organisation afin d'identifier les activités et les
processus cibles ; c'est-à-dire ceux qui feront l'objet d'une
évaluation de la performance. Il s'agira alors d'examiner l'entreprise
en termes de :
-- métiers : une entreprise a
généralement six (06) métiers : la conception,
l'approvisionnement, la fabrication, la vente, la livraison et le soutien.
Chaque métier étant caractérisé par ses processus
;
-- processus : c'est une suite de phénomènes.
Compte tenu du nombre important de phénomènes, on se focalisera
sur ceux relatifs au projet ;
-- activités : sont les tâches d'un processus. Une
fois de plus on
sélectionnera les activités à
intégrer au système de performance.
58
Cette étape se clôture par la création des
groupes de projet. Chacun d'eux regroupe les personnes qui partagent les
mêmes objectifs.
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La phase d'identification est traitée par le
consultant/architecte. Le comité de pilotage validera la synthèse
qui fixe l'objectif du projet.
Sous-section II L:a
conception
Après avoir cerné l'entreprise et son
environnement, il est maintenant question de concevoir les TB.
I. L'étape 3 : Définition des objectifs
En fonction des processus et des activités, les
objectifs globaux seront déclinés en sous-objectifs. Tout
sous-objectif, pour une meilleure compréhension, doit être :
-- borné : il faut que l'objectif soit
réalisé dans une période bien définie ; --
mesurable : l'objectif doit se traduire en unité mesurable, garantissant
ainsi un bon contrôle de la performance ;
-- accessible : les responsables ont les ressources
nécessaires pour toucher les objectifs assignés à chacun
d'eux ;
-- réaliste : fixer des objectifs sous-entend la
définition d'actions pour y parvenir. On dira d'un objectif qu'il est
réaliste lorsque ses actions sont claires et évidentes ;
-- fédérateur : le responsable adhère
à son objectif ;
-- constructif : l'objectif converge vers l'orientation
globale.
Suivant les critères ci-dessus, chaque groupe de projet
va formaliser ses objectifs potentiels, avec l'appui du
consultant/architecte.
II. L'étape 4 : Construction du tableau de bord
Cette étape vise à concevoir la structure du TB.
Cette tâche est sous la responsabilité du consultant/architecte.
En considérant le caractère personnel du TB, il guidera chaque
utilisateur dans le choix des indicateurs.
59
Il n'existe pas de structures prédéfinies de TB.
Les acteurs veilleront donc à ce que :
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-- les informations soient accessibles : lorsqu'un
signal est reçu d'un indicateur, il est parfois nécessaire de
voir le détail des informations qui l'ont construit. Il est
impératif que le décideur ait les droits d'accès à
ces informations de base pour éviter toute frustration ;
-- le TB reste en cohérence avec les objectifs :
cette cohérence sera assurée si nous avons bien effectué
la définition des objectifs ;
-- les indicateurs du TB soient cohérents : les
informations visualisées
dans un TB ne doivent pas engendrer des
comportements opposés ;
-- les modalités de révision du TB soient
claires : l'évolution du système va obligatoirement
entraîner une révision des TB. Mais on ne doit non plus
réviser fréquemment nos objectifs. Les principales raisons de
révision sont : le changement d'objectifs, l'inadéquation des
indicateurs et le souhait de passer à d'autres indicateurs.
En règle générale, un bon TB aura 7
(#177; 2) indicateurs. En référence aux travaux de G.
MILLER23, un Homme ne peut saisir plus de 7 (#177; 2) informations
à la fois.
La démarche du choix des indicateurs est explicitée
à l'étape 5.
III. L'étape 5 : Choix des indicateurs
La construction d'un TB requiert une sélection
d'indicateurs pertinents. Pour ce faire, chacun d'eux doit remplir les
critères suivants : -- l'indicateur doit être utilisable en temps
réel : la valeur le l'information
varie en fonction du temps. Les indicateurs doivent être
actualisés en
temps opportun ;
-- l'indicateur doit mesurer un ou plusieurs objectifs ;
-- l'indicateur doit induire l'action : le TB ne sert pas
à faire des constats
a postériori. Il guide les utilisateurs dans la prise de
décision ;
-- l'indicateur doit être constructible : l'indicateur doit
être déterminable; -- l'indicateur doit pouvoir être
présenté sur le poste de travail : il est
question de voir sous quelles formes va apparaître
l'indicateur.
60
23 Cité par A. FERNANDEZ (2008, P.256)
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IV. L'étape 6 : Collecte des informations
Toutes les informations ne peuvent pas servir à la
détermination des indicateurs. Les critères qu'elles doivent
remplir sont les suivants :
-- l'accessibilité technique : l'information n'aura
d'intérêts que si elle est
facilement accessible au sein de l'organisation ;
-- la disponibilité politique : la compétition au
sein de l'entreprise fait que certains collaborateurs dissimulent des
informations ;
-- le coût : obtenir l'information nécessite la
mobilisation de certaines infrastructures. Ce qui engendre des coûts ;
-- la pérennité : une information a une
durée de vie qui varie en fonction du contexte. Elle est donc
susceptible de disparaître ;
-- le degré de confiance : l'information doit être
fiable ;
-- la simplicité : la construction de l'indicateur
grâce à cette information doit se faire en suivant des
règles simples.
V. L'étape 7 : Système de tableau de bord
Cette étape vise à vérifier la
cohérence générale entre les différents TB
conçus d'une part et entre ces TB et la performance globale d'autre
part.
Cette étape se déroule concomitamment aux
étapes 4, 5 et 6. Elle est placée sous la responsabilité
du consultant/architecte. Le groupe de pilotage doit prendre part aux travaux
afin de s'assurer que le projet cadre toujours avec ce qui était
prévu.
A l'issue de l'étape, il est possible de définir
les spécifications fonctionnelles et techniques qui nous guideront dans
le choix du progiciel.
Sous-section III L:a
mise en oeuvre et le suivi permanent
61
La conception étant réalisée, le souci
est d'implanter les tableaux de bord ; et surtout d'en assurer le suivi. Cette
dernière phase va donc se décliner en trois (03) étapes :
le choix du progiciel, l'intégration et l'audit.
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DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
I. L'étape 8 : Choix du progiciel
Le marché propose une large gamme de produits qui tient
compte des exigences des entreprises en termes de collecte, de traitement et
d'exploitation des informations. Ces offres peuvent être
regroupées en sept (07) catégories (tableau 3).
Tableau 3 : Les catégories de logiciels
1
|
Reporting et Query
|
A usage de rapport et de compte rendu
|
Crystal Report
Cognos Impromptu Crystal Query...
|
2
|
Tableurs
|
Analyse personnelle
|
Microsoft Excel
|
3
|
Analyse
|
Utilise une base multidimensionnelle OLAP24, l'usage est «
universel »
|
Cognos Powerplay, Business Object....
|
4
|
Portail WEB
|
Standardisation et
règlementation de l'accès à l'information en
Intranet
|
Brio Technologie, Computer Associate (anciennement Sterling
Software),Hummingbird
|
5
|
Outils de tableaux de bord généralistes
|
Pour construire les tableaux, présentation des indicateurs
clés
|
Pilot software, Crystal décision holos...
|
6
|
Outils Métiers et verticaux
|
Répondent à un besoin métier ou sectoriel :
finance, gestion de magasins...
|
Hyperion, Comshare, Pilot software...
|
7
|
Outils fonctionnels
|
Répondent à un besoin
fonctionnel ou organisationnel : ABC ou Balanced Scorecard...
|
Oracle, Cognos, Crystal decision application...
|
Source : A. FERNANDEZ, Les nouveaux tableaux de bord des
managers, ed 0rganisations, France, 2008. P. 376.
Pour déployer une solution, deux (02)
éléments vont déterminer le choix de l'entreprise :
-- le prix : le coût d'acquisition de ces logiciels est
relativement élevé.
Comme vous pouvez le constater le moins coûteux Microsoft
Excel ;
-- la technologie : le déploiement de certaines solutions
nécessite
l'existence d'internet ou d'intranet.
II. L'étape 9 : Intégration et le
déploiement de la solution
Lors de cette étape, l'objectif est de
paramétrer le logiciel afin d'incorporer les exigences relatives
à notre organisation. Dans l'hypothèse où l'entreprise
décide de faire un programme sur mesure, c'est lors de cette
étape que le développement se fera.
62
24 On-Line Analytical Processing
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63
Quelque soit l'option choisie, il va s'en suivre :
-- l'intégration des données ou des informations
existantes ;
-- la sécurisation du système : accès,
sauvegarde, modalités de diffusion; -- la formation des utilisateurs
;
-- la redéfinition des responsabilités de tout un
chacun.
Cette étape qui fait intervenir tous les acteurs se
termine par les tests et le démarrage effectif de l'application. Le tout
sera accompagné de la documentation conséquente.
III. L'étape 10 : Audit du système
L'entreprise est destinée à évoluer. Par
conséquent, il est fort probable que les besoins des utilisateurs
changent.
Nous devons nous assurer que les TB répondent toujours
à leurs exigences par un audit du système de TB. C'est une
procédure à quatre (04) niveaux :
-- l'identification des axes d'amélioration ;
-- l'interview et la collecte des avis ;
-- l'analyse des résultats ;
-- la définition des actions d'amélioration.
Ce chapitre était consacré à la mise en
oeuvre d'un instrument de mesure de la performance. Aussi, nous montrons de
quelle manière les Technologies de l'Information et de la Communication
(TIC) sont susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre d'un
système de tableau de bord.
Chapitre III: Le cadre d'étude : EXPRESS AGR0
Erreur! Signet non défini.
Section I: L'aperçu
général sur EXPRESS AGR0 66
Section II : La présentation et l'évaluation du
projet Erreur! Signet non défini. Section III: Les indicateurs de la
performance choisis 81
Chapitre IV : La comptabilité informatisée et
les indicateurs de la performance 87
Section I: L'intégration et l'informatisation de la
comptabilité Erreur! Signet non défini.
Section II : L'implantation des tableaux de bord 100
Section III: L'évaluation et les projections futures
Erreur ! Signet non défini.
64
THEME : CONTRIBKTION D'KN SySTEME COMPTABLE
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65
Ce chapitre a pour objectif de baliser la mise en oeuvre de
notre système d'information de gestion. Il va tenir lieu d'étude
préalable à notre projet d'implantation.
Après avoir fait une présentation de
l'entreprise, nous allons circonscrire l'étendue du projet. Enfin, nous
définirons les indicateurs de la performance qui interviendront dans la
construction des tableaux de bord.
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SECTION I : L'APERCU GÉNÉRAL SUR EXPRESS
AGRO
Un aperçu général d'EXPRESS AGRO (EA) va
consister à présenter tour à tour la genèse d'EA,
sa structure et son service administratif.
Sous-section I :
L'historique et les activités I. L'historique
L'idée de créer l'entreprise EXPRESS AGRO (EA)
naît d'une histoire insolite. Après avoir passé sept ans en
UKRAINE sans avoir mangé de la sauce d'arachide, le promoteur, Thierry
NYAMEN, Docteur25 en mécanisation agricole, demande à
sa mère de lui faire parvenir de la pâte d'arachide. Un de ses
camarades de passage au CAMEROUN a bien voulu lui faire la commission, mais n'a
pas pu car les arachides n'ont pas été écrasées
faute d'électricité.
Dans sa déception, il lui vient l'idée de
concevoir une machine permettant de fabriquer de la poudre d'arachide et de
l'huile d'arachide première pression à froid. Dès son
retour au CAMEROUN, il monte une petite unité de production. Il
commercialise de la poudre d'arachide. Le produit n'est pas très
rentable. C'est alors qu'il conçoit une bouillie en sachet à base
de soja et d'arachide. Elle est approuvée par le centre pasteur (Annexe
1) en décembre 1999 et sera commercialisée sous la marque
déposée TANTY®.
EA voit officiellement le jour en Mars 2000. Deux (02) ans
après, EA sort 2e sur le plan national lors des
journées technologiques. En 2003, le concept d'EA fait partie des
projets nominés au salon de création d'entreprises et
reçoit la palme d'or du meilleur projet dans le domaine agro
alimentaire. C'est un tournant décisif dans le développement des
affaires de l'entreprise puisqu'elle recevra un important soutien financier.
C'est le début d'une ascension fulgurante.
66
25 Diplômé de l'Université d'Etat
de Technique d'Agriculture de KARHKOV
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II. Les activités
EXPRESS AGRO (EA) a deux principales activités que sont la
production et la commercialisation de produits agro-alimentaires.
a. & production des biens
L'unité de production située à
Yaoundé utilise plusieurs matières premières à
savoir : le soja, le maïs, l'arachide et du poisson
séché.
En output, les produits offerts sont variés et peuvent
être regroupés en trois (03) catégories :
-- les huiles : c'est de l'huile vierge d'arachide
première pression à froid. Elle est adaptée pour les
cuissons et assaisonnements des personnes suivant un régime alimentaire
particulier ;
-- les farines :
m la farine de soja TANTY (100g): 100% soja, pour enrichir les
sauces, légumes, pâtisseries, omelettes, bouillies ... ;
m la chapelure TANTY : pour gratiner et paner toutes les
fritures ; -- les bouillies :
m TANTY nature (100g et 50g): composée notamment du
maïs et du soja, facilite la digestion ;
m TANTY arachide (100g) : principalement constituée de
maïs, de soja, et d'arachides. Il développe les muscles ;
m TANTY poisson (100g) : composée notamment du maïs,
soja, poisson. Il fortifie les os ;
m TANTY parfumé (100g) : principalement constituée
de maïs, soja, cocktail de fruits. Il stimule l'appétit ;
m TANTY REINE (80g) : formule enrichie de TANTY nature. A ces
produits s'ajoutent les déchets appelés tourteaux destinés
aux éleveurs et aux agriculteurs.
67
Les Annexes 2 et 3 illustrent respectivement le schéma de
production de l'huile et celui des bouillies qui seront
commercialisées.
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6. fa commerciafisation
EXPRESS AGRO (EA) dispose d'une équipe de commerciaux
qui approvisionnent les marchés des capitales (Yaoundé et
Douala), ainsi que les marchés des villes environnantes. Cette
équipe dessert aussi bien les grandes surfaces que les petites
échoppes. Les clients sont regroupés par zones. Chaque
intervention sur le terrain des commerciaux se fait suivant un programme de
travail (Annexe 4). Pour uniformiser les prix, ils sont guidés par la
grille de prix (Annexe 5).
Il arrive parfois que les commerciaux vendent directement les
produits aux consommateurs.
Pour la vulgarisation des produits, EXPRESS AGRO (EA) effectue
périodiquement des séances de dégustation - «
opérations commandos » - dans les marchés. Ces
séances sont accompagnées de ventes directes aux consommateurs
à des prix promotionnels.
Pour soutenir ses deux (02) activités, EXPRESS AGRO (EA) a
comme activités supports l'administration et la logistique.
Sous-section II : La
structure et la politique générale
EXPRESS AGRO (EA) est une jeune PME dont le siège
social est situé à Yaoundé. Elle déploie ses
activités sous la forme d'un GIC (Groupement d'Initiative Commune). Elle
réalise un CA de 72 millions de FCFA, avec un effectif d'environ 30
salariés. Sa fiche signalétique est présentée en
Annexe 6.
I. L'organisation
68
L'organigramme officiel d'EXPRESS AGRO (EA) (Annexe 7), montre
l'existence d'une hiérarchie linéaire. Le pouvoir de
décision est reparti entre les deux niveaux hiérarchiques que
sont la Direction et les services. Cette structure fait apparaître un
poste de conseil (un conseiller technique auprès du Directeur
général), ce qui nous amène à conclure qu'EA a une
structure organisationnelle de type Staff & line basée sur une
structure simple. Aussi, nous pouvons dire que le DG supervise
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toutes les activités de la structure. Tandis que la
personne responsable de la gestion coordonne les activités du service
commercial et du service technique. L'Annexe 8 récapitule les
obligations relatives à chaque poste.
Dans la pratique cependant, Il n'existe pas une réelle
délégation de pouvoir. Le DG, en plus de ses fonctions propres,
s'occupe des achats importants et de la production. En outre, il donne les
orientations et gère lui-même le service commercial. Par ailleurs,
l'extension de son marché est à l'origine de la création
du poste de gestionnaire des stocks. On obtient dès lors un organigramme
plus proche de la réalité illustré en Annexe 9.
Sur le plan géographique, EA est structurée comme
suit : -- une usine située à Yaoundé au quartier dit
« Anguissa » ;
-- une Direction située à Yaoundé au
marché du Mfoundi (près du supermarché Rayon des
Economies). Ces locaux abritent le service administratif et le service
commercial. Ils tiennent aussi lieu de magasin pour une partie des produits
finis. ;
-- des représentations à Bafoussam,
Baganté, Douala, et Ebolowa. EXPRESS AGRO envisage d'ouvrir une autre
dans les prochains mois à Bamenda.
II. La politique générale
Les stratégies mises en oeuvre par EA ont pour but
ultime d'être leader du marché des bouillies de soja dans toute
l'Afrique noire. Son slogan est « grâce à vous nous sommes
N°1 ».
Les missions d'EA sont principalement d'ordre social ; il
s'agit de : -- créer, innover pour proposer des solutions
concrètes à la malnutrition en Afrique centrale ;
-- apporter son savoir-faire pour transformer avec un soin
particulier tous les produits agricoles locaux sans produits chimiques et
surtout les commercialiser à bon prix ;
-- valoriser le « made in Cameroon » ;
69
-- lutter contre le chômage et la pauvreté ;
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-- assurer le succès de la qualité des produits
TANTY® ;
-- assurer la sécurité alimentaire des familles
africaines au revenu bas.
Depuis son lancement il y a huit (08) ans, les
activités ont connu une forte croissance. L'entreprise propose
près de dix (10) produits différents sur le marché. Cette
croissance est le fruit de beaucoup d'efforts ; mais EXPRESS AGRO (EA) a du mal
à maîtriser sa croissance.
Bien que les produits proposés soient nouveaux, il
existe des concurrents. EA va se différencier de ses concurrents en
proposant un produit de meilleure qualité. Par ailleurs, EA va
intensifier les campagnes publicitaires et assurer une présence
permanente des produits dans les différents marchés. Pour
augmenter sa part de marché, EA touche les marchés reculés
des capitales.
EA adopte une stratégie qui vise à se rapprocher de
ses clients (et de ses consommateurs) et être plus compétitif.
Soit :
-- une amélioration de l'image et de la qualité des
produits ;
-- un élargissement de l'offre en produits ;
-- une amélioration du système de gestion ;
-- une amélioration du service à la
clientèle ;
-- un rajustement des prix et une détermination
précise du coût de revient.
Les actions à mener s'effectueront suivant trois (03)
directions : 0 maîtrise de la qualité des produits ;
O viabilisation du système administratif ;
70
O développement du marketing.
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Sous-section III : Le
fonctionnement et la
tenue de la comptabilité
I. L'organisation de la comptabilité
La comptabilité dépend du service administratif
qui est sous l'autorité directe du DG. Ce service fonctionne avec deux
(02) personnes (gestionnaire et secrétaire) et se charge
généralement de :
-- la réception, du traitement et de l'émission
des courriers ;
-- l'achat du matériel et des fournitures, ainsi que de
leur gestion ;
-- l'enregistrement des ventes, des recettes et des
dépenses journalières ; -- la gestion du personnel notamment la
paie et leur évaluation ;
-- la détention et de la gestion de la trésorerie
;
-- la situation financière de l'entreprise ;
-- la fiscalité de l'entreprise.
L'annexe 8 précise les obligations inhérentes
à ces personnes.
II. Les méthodes utilisées
La comptabilité est tenue sous la forme de
recettes/dépenses. La gestionnaire tient un cahier sur lequel est
tracé un tableau (configuration Annexe 10) qui lui permet de noter tous
les mouvements de caisse. Les enregistrements journaliers effectués sont
par la suite reportés dans une feuille de calcul Excel (Annexe 11).
NB : la majorité des achats se font au comptant.
71
Parallèlement, la gestionnaire collecte les informations
relatives aux ventes et aux stocks.
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a. Ces ventes
A la fin de la journée, chaque commercial doit fournir
les informations relatives à ses ventes. Pour ce faire, chacun d'eux
remplit deux tableaux tracés (Annexe 12) dans un cahier format A4. Une
ligne d'un tableau correspond aux informations sur un client pour une
journée. Nous précisons que le tableau 2 de cette annexe liste
tous les produits avec les différents conditionnements.
Nous avons remarqué que ces tableaux
présentaient des redondances et étaient fastidieux à
remplir.
Ces informations seront reprises dans un fichier Excel. Une
feuille du fichier enregistre les informations issues du cahier d'un
commercial.
C'est sur la base de ce fichier que la gestionnaire
déterminait journellement le stock théorique de produits
finis.
Pour confectionner ses rapports, la gestionnaire actualise les
informations du fichier Excel « Etat de livraison » dont les feuilles
sont regroupées en trois (03) catégories :
-- les feuilles clients : un client est associé
à une feuille qui donne pour chaque date le nom du livreur, le montant
des ventes à crédit, le recouvrement et le solde de son compte
(Annexe 13) ;
-- les feuilles livreurs : tout livreur aura aussi une
feuille configurée de la même manière que celle de l'annexe
13 ;
-- deux (02) feuilles récapitulatives : la
première va détailler l'ensemble des mouvements clients avec un
solde progressif global (Annexe 14). La seconde quant à elle va
présenter toutes les créances en les classant par ordre
d'importance (Annexe 15).
6. Ces stocks de produits inis
72
Le magasin du siège n'est pas très grand. C'est
pourquoi la veille, chaque commercial estime et porte les quantités de
produits nécessaires sur une fiche de sortie de produits (Annexe 16).
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NB: les autres colonnes de la fiche seront
complétées par le commercial à la fin de la
journée. Il y marquera respectivement les quantités vendues, les
quantités retournées, les emballages vides26, les
avaries et le CA par produit.
La responsable des stocks cumule les besoins des commerciaux.
En fonction du stock actuel et du stock de sécurité, elle passe
une commande à la production par un appel téléphonique.
Le lendemain, le logisticien rapporte les produits, avec la
liste des produits demandés. La responsable des stocks vérifie
les produits. Sur la base des fiches individuelles, elle sert les
commerciaux.
Par la suite, elle portera les entrées de produits dans
les cahiers de stock (Annexe 17). En effet, chaque produit a un cahier de stock
qui répertorie ses mouvements. A la fin de la journée, elle met
à jour ses cahiers de stock (Annexe 17) en inscrivant les informations
relatives aux sorties, aux emballages vides, aux avaries, au stock
théorique et au stock physique.
Etant entendu que la gestionnaire détermine aussi un
stock théorique par produit, un rapprochement avec celui des cahiers de
stock laisse fréquemment apparaître des écarts
significatifs. Ce qui induisait des inventaires physiques très
souvent.
SECTION II : LA PRÉSENTATION ET
L'ÉVALUATION DU PROJET
L'objectif de cette section est de cadrer notre projet en
délimitant son étendue.
Sous-seetion I : La présentation
du projet
La présentation du projet va consister
premièrement à désigner les acteurs du projet, et
deuxièmement à répertorier les objectifs assignés
au projet.
73
26 Ce sont des sachets offerts gratuitement aux
clients en échange de sachets vides fournis
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
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I.
Les acteurs du projet
Les acteurs du projet seront rassemblés au sein d'un
groupe de travail dirigé par le DG. Ce groupe comptera parmi ses membres
: le responsable du service commercial, la secrétaire et la
gestionnaire.
Compte tenu du fait qu'EA n'a pas de savoir-faire en
matière de SI, elle a fait appel à un consultant extérieur
: CREATIV CONSULT (Junior entreprise de l'Université Catholique
d'Afrique Centrale).
II. Les objectifs visés
Le système de gestion actuel d'EA est un système
manuel bien que les traitements automatiques soient faits à l'aide du
logiciel Microsoft Excel. Les employés n'utilisent pas le logiciel de
gestion Sage Saari, bien qu'il soit installé. En ce qui concerne les
rapports périodiques, ils sont soit imprimés soit remis au DG sur
une clé USB.
Des interviews ont été menés auprès
du DG et du personnel du siège. Il en ressort les attentes suivantes
:
O à court terme :
-- rendre le processus de production efficient ;
-- réduire les délais de traitement des
opérations de ventes afin de limiter les heures supplémentaires
;
-- réduire les délais de productions des rapports
;
-- réduire les erreurs et les omissions ;
-- avoir les statistiques et les tendances du CA par produit ; --
avoir les statistiques du CA par commercial et par zone ;
-- avoir les statistiques sur les emballages vides et les avaries
; -- avoir les statistiques sur les consommations ;
-- pouvoir consulter des informations en temps réel ;
-- mettre en place un système comptable.
O à moyen terme :
-- transformer l'entreprise en SARL ;
-- maîtriser l'information comptable ;
74
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-- concevoir un programme de calcul des salaires ;
-- concevoir un programme de calcul des amortissements. O
à long terme :
-- automatiser la gestion des stocks ;
-- déterminer le coût de revient des produits ;
-- commercialiser des produits via un site Web ;
-- mettre en place un système d'analyse
financière.
Cette synthèse nous permet de voir que les
sollicitations sont essentiellement relatives à l'obtention de la bonne
information pour une prise de décision de qualité ; soit une
meilleure gestion.
Sous-seetion II : L'évaluation du
projet
Un SIG est susceptible de répondre aux attentes d'EA ;
mais tout dépendra des ressources qu'elle mobilisera à cette
fin.
I. L'évaluation technique
Le service administratif dispose de deux (02) ordinateurs, dont
un (01) ordinateur portable. Les caractéristiques sont les suivantes
:
Tableau 4 : Les caractéristiques des ordinateurs
ELEMENTS
|
Ordinateur portable (1)
|
Ordinateurs de bureau (2)
|
Marque
|
FUJITSU SIEMENS
|
DELL
|
Ecran
|
15"
|
17" (l'un a un protège-écran)
|
Lecteur
|
Graveur CD/lecteur DVD
|
Lecteur CD
|
Processeur
|
PENTIUM IV
|
PENTIUM II
|
Mémoire vive
|
512 Mo
|
128 Mo
|
Disque dur
|
40 Go
|
10 Go
|
Logiciels de base
|
Microsoft OFFICE 2003
|
Microsoft OFFICE 2003
|
Logiciel professionnel
|
Comptabilité 100 version 6.1
|
Comptabilité 100 version 6.1
|
Source : Auteur.
75
Les impressions sont faites à partir d'une imprimante
laser noir et blanc de marque HP.
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De plus tous ces ordinateurs sont reliés par le biais
d'une connexion internet. Ainsi, le DG a accès à tous les
ordinateurs depuis son bureau.
Pour un projet d'une telle envergure, il sera
nécessaire que les ordinateurs de bureau aient de meilleures
performances, notamment en terme de processeur et d'espace mémoire. En
fonction de l'ampleur du système, nous préconiserons l'achat d'un
serveur. Aussi, il est essentiel de se doter d'un antivirus puissant.
II. L'évaluation humaine et financière
Comme le présente l'organigramme, EXPRESS AGRO (EA) n'a
pas de service informatique. C'est la raison pour laquelle EA reçoit
l'appui technique de FUTUREX pour la maintenance du matériel.
Le personnel n'est pas formé à l'utilisation de
Sage Saari. Par conséquent, le logiciel Comptabilité 100 n'est
pas utilisé pour la gestion. Il faudra former les utilisateurs aux
fonctionnalités de base.
A cet effet, Nous pouvons envisager la création d'une
cellule informatique de trois personnes (dont un chef) qui va gérer le
SIG.
En ce qui concerne l'aspect financier nous n'avons pu obtenir
aucun budget d'EA. Ceci nous pousse à penser qu'EA est probablement
très limitée en matière de ressources financières.
De plus, une lecture du cahier de charges de CREATIV CONSULT nous montre que
leurs interventions ne seront pas très approfondies.
Sous-section III : Les
options possibles I. Le choix du système
A la base, EA a le choix entre modifier le système
existant, élaborer un système sur mesure ou acquérir un
progiciel.
76
Modifier le système existant sous-entendrait
améliorer les applications développées sous Excel. Etant
donné que le système est de très loin
dépassé, une amélioration ne pourrait consister
qu'à un
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME
COMPT.413LE INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES
INDICATEKRS DE LA- PERFORMANCE: CAS DE
L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
développement d'applications sous Visual Basic
Application. Mais, EA court le risque de voir son système devenir
désuet après quelques mois car le volume de données
à gérer par une telle application est très
limité.
Elaborer un système sur mesure est l'hypothèse la
plus onéreuse. Elle serait par conséquent difficile à
envisager pour EA.
Par élimination, EA ne peut qu'opter pour l'achat d'un
système standard. Ceci reviendrait à acquérir un
progiciel.
Nous présenterons quelques offres du marché
uniquement pour les logiciels ayant une version française.
II. Le choix du progiciel
En termes de progiciels, nous étudierons deux (02) offres
: CIEL et Sage SAARI car ils sont compatibles à notre environnement.
a. Le progiciel-CIEL
Ce progiciel a plusieurs modules. Pour notre étude, nous
ne présenterons que ceux relatifs à la gestion comptable et
commerciale.
L. Le oMuLe Me gestLotA, coptabLe
A partir de 299 euros hors taxes (en fonction du nombre de
postes) - soit 195845 FCFA - le logiciel Ciel Compta 2007 requiert les
configurations minimales suivantes : Windows 2000, XP - processeur 500 Mhz (700
Mhz conseillé) avec 256 Mo de Ram - lecteur de CD-Rom ou de DVD-Rom -
imprimante laser ou jet d'encre - carte graphique et moniteur ayant une
résolution minimum de 1024x768 (65636 couleurs minimum ou 16 bits).
L'utilisation des fonctionnalités Internet nécessite Internet
Explorer 6.0 (minimum) ou Internet Explorer 7.0, une connexion Internet et un
logiciel de messagerie compatible MAPI (Outlook recommandé). Ce logiciel
très flexible permet notamment de :
- choisir parmi les modèles de plans comptables celui qui
est adaptable votre activité : BTP, hôtellerie, etc. ;
77
- passer automatiquement les écritures comptables à
l'aide de nombreux assistants et des modèles d'écritures ;
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COMPT.413LE INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES
INDICATEKRS DE LA- PERFORMANCE: CAS DE
L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
-- obtenir en un clic un tableau de bord complet avec le
bénéfice du
mois, les clients en retard de règlements, les charges
à payer ;
-- obtenir automatiquement le bilan et le compte de
résultat de même
que tous les autres livres comptables obligatoires ;
-- pointer vos comptes en quelques clics afin de comparer
facilement votre comptabilité avec les prélèvements de la
banque ;
-- simplifier les échanges avec l'expert comptable.
ii. Le vodu.Le de g estiotA, commerciciLe
A partir de 395 euros hors taxes (soit 258725 FCFA) en
fonction du nombre de postes, Ciel Gescom 2007 nécessite la même
configuration matérielle que celle de CIEL Compta. Les
fonctionnalités offertes par le logiciel de gestion commerciale CIEL
2007 sont entre autres :
-- des devis/pro-forma, factures d'acompte, commandes, bons de
livraison, factures et avoirs, avec modèles de documents prêts
à l'emploi ;
-- la gestion des taxes ;
-- la gestion des clients et des fournisseurs ;
-- l'analyseur commercial des ventes et des achats ;
-- des tableaux de bord et graphiques ;
-- la gestion des stocks et des achats : seuils d'alerte,
stock
minimum, réapprovisionnements, reliquats de commandes ;
-- le transfert des factures, règlements et avoirs dans
Ciel Compta ;
-- des informations instantanées sur les clients avec la
possibilité de leur
envoyez des documents par e-mail en un clic;
-- des états sur la marge réalisée sur
chaque devis, sur chaque produit ; -- des conseils et les astuces pour bien
gérer votre entreprise.
78
Le progiciel CIEL a une bonne interface utilisateur et peut
être configuré pour un grand nombre d'entreprises. Ces logiciels
proposent une gamme très variée de produits informatifs.
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DES
INDICATEKRS DE LA- PERFORMANCE: CAS DE
L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
6. Le progiciel - Sage Smn
En tant que Progiciel de Gestion Intégrée (PGI),
Sage Saari dispose de plusieurs modules : la gestion comptable, la gestion
commerciale, la paie, les immobilisations et les moyens de paiements. Nous ne
nous intéresserons qu'à deux (02) de ses modules : la gestion
comptable et la gestion commerciale en version 10.
L. La gestLoin, comptabLe
La gestion comptable se fait à l'aide du logiciel
COMPTABILITE 100. Son prix varie en fonction des distributeurs ; sur
www.achetermoins-cher.com,
l'offre est à 7.535 euros TTC (environ 4.935.425 FCFA) pour 10 postes,
prix n'incluant pas la mise en service du logiciel.
Sage Comptabilité est un progiciel destiné à
la réalisation d'opérations comptables telles que :
-- la création d'un plan comptable ;
-- la gestion de la comptabilité générale
;
-- la gestion de la comptabilité tiers ;
-- la gestion des devises ;
-- la gestion de la comptabilité analytique ;
-- la gestion budgétaire ;
-- le transfert de données vers d'autres logiciels et la
communication client/expert comptable ;
-- l'édition des états comptables ;
Ce programme est disponible pour les ordinateurs
équipés du programme Microsoft Windows (95, 98, Me, 2000, XP, NT
ou 2003). De plus sous Windows, COMPTABILITE 100 est décliné en
plusieurs versions : 100, 100 Pack et 100 Pack Plus.
79
Le programme peut être utilisé en réseau
avec une configuration client/serveur. Par ailleurs, il est possible de
synchroniser les écritures entre un client équipé
COMPTABILITE 100 et son expert-comptable utilisant une application Sage ou Sage
COALA. Cette synchronisation gère notamment l'ajout, la suppression et
la modification des écritures
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME
COMPT.413LE INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES
INDICATEKRS DE LA- PERFORMANCE: CAS DE
L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
comptables, les ventilations analytiques ainsi que les
éléments de structure (comptes généraux, comptes
tiers, codes journaux, etc.). Elle intègre également une gestion
des conflits en cas de modifications simultanées des données par
les deux intervenants. La synchronisation utilise un fichier au format XML
standard Sage qui peut être transmis sous forme de fichier
magnétique ou par messagerie.
Dans le cas où l'utilisateur possède
simultanément la comptabilité et la gestion commerciale, il peut
lier ses deux (02) fichiers.
ii. La gestiovt commerciaLe
Ce module se sert du logiciel GESCOM 100 dont le prix
dépend du
distributeur.
www.acheter-moins-cher.com fait une offre à 7.745 euros TTC
(environ 5.072.975 FCFA) pour 10 postes, prix n'incluant pas la mise en service
du logiciel.
Ce programme fonctionne sur tout micro-ordinateur utilisant le
système d'exploitation Microsoft Windows (95, 98, 2000, NT4, Me, XP ou
2003). La configuration matérielle recommandée est
constituée d'un micro-ordinateur équipé au minimum d'un
microprocesseur Pentium cadencé à 75 MHz et d'une mémoire
vive répondant aux préconisations de Microsoft pour un bon
fonctionnement des programmes. La capacité des disques durs
dépend des volumes d'informations à gérer et des
applications installées.
GESCOM 100 est un progiciel permettant entre autre la
réalisation des opérations de gestion commerciale comme :
-- la gestion des familles d'articles, des articles et des
nomenclatures ; -- la gestion des fiches et des règlements clients et
fournisseurs ;
-- la gestion des achats, des ventes et des stocks ;
-- l'édition des commandes, bons de livraison, factures et
autres documents clients, fournisseurs et stocks ;
-- l'édition des statistiques ;
80
GESCOM 100 se décline en trois (03) versions sous Windows
: la version 100 de base (ne gère que les ventes), la version 100 Pack
(intègre
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
en plus un volet achat) et la version 100 Pack Plus (encore plus
complète).
Ce programme propose aussi une configuration en réseau
client/ serveur.
SECTION III : LES INDICATEURS DE LA PERFORMANCE
CHOISIS
Cette section vise à définir l'orientation de nos
tableaux de bord.
Sous-section I : Le système de
tableaux de bord
Préalablement à la conception des nouveaux TB, il
est nécessaire d'avoir un aperçu sur ceux existants.
I. Le système actuel
Durant notre stage, nous avons pris connaissance du
fonctionnement d'EA. De manière hebdomadaire, le DG reçoit deux
(02) tableaux de bord. L'un venant du responsable commercial et l'autre de la
responsable administrative. Le TB transmis par cette dernière est une
feuille de calcul Excel qui retrace pour chaque journée et pour chaque
commercial les informations suivantes :
-- les détails du CA et des quantités
correspondantes par produit ; -- le total du CA et des quantités en
kilogramme ;
-- le montant des ventes à crédit et des paiements
au comptant; -- le montant des recouvrements ;
-- le montant des dépenses correspondantes.
Le bas du tableau donne un récapitulatif par semaine et
par mois. Ainsi, les informations d'une semaine sont sur environ 1700
cellules.
Ce TB n'est pas très différent de celui du
responsable commercial, en ce sens qu'il intègre en plus les objectifs
de chaque commercial.
II. La conception du tableau de bord
81
Le système de TB à implanter rentre dans le cadre
d'une prise de décision structurée. Toutes les décisions
sont prises par le DG ; il est
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
donc le principal utilisateur des TB. Ses attentes sont
principalement orientées vers le domaine commercial. Les indicateurs
seront en grande partie relatifs au CA et aux quantités vendues.
Afin d'avoir une vue globale sur l'entreprise, il est
essentiel que les TB prennent en considération d'autres
éléments tels que les temps d'usinage, la valeur de l'entreprise
et le coût de la matière première.
Sous-section II : Le
choix des indicateurs
Le choix des indicateurs est fait par le DG, en fonction de
ses sollicitations en matière d'informations. Nous l'assisterons dans la
définition et la formalisation des indicateurs.
I. La forme des indicateurs
Les indicateurs seront essentiellement présentés
sous forme de graphiques. Les types de graphique seront :
-- les diagrammes à bande : ils seront utilisés
pour les comparaisons entre les résultats et les objectifs ;
-- les diagrammes en secteur : ils illustreront la contribution
d'une variable à un résultat global ;
-- les courbes de tendances : elles vont visualiser le
comportement d'une variable suivant une périodicité
donnée.
Les graphiques faisant intervenir les produits vendus doivent
tenir compte de leur couleur d'affectation pour faciliter les
interprétations. Aussi, ces graphiques doivent instantanément
être mis à jour et avoir des critères d'affichage.
II. La définition des indicateurs
Dans ce paragraphe, nous ne citerons que quelques uns des
indicateurs mis en oeuvre pour le pilotage de la performance d'EA.
82
Le décideur a surtout opté pour des indicateurs
de résultat ou de progression. Ces derniers seront organisés en
indicateurs d'alerte et en indicateurs d'équilibration.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
a. Les indicateurs d~a~erte
Comme indicateurs d'alerte, nous avons : les sorties gratuites,
les règlements clients et les prix des matières
premières.
i. Les sorties gratuites Pour vulgariser son
produit, EA effectue des distributions gratuites
de produits. Ces distributions sont de trois (03) ordres :
-- les emballages vides : ce sont des sachets offerts au client
en contrepartie d'emballages vides de sachets de bouillies ;
-- les dotations du personnel : ce sont des produits offerts
mensuellement au personnel de l'entreprise ;
-- les promotions faites par le DG ou le responsable
commercial : ce sont des produits offerts aux clients soit pour qu'ils les
découvrent, soit pour les encourager à les consommer.
L'indicateur est la quantité distribuée par type
de promotion et par famille de produits, avec la possibilité d'avoir les
quantités par produits.
Sa périodicité hebdomadaire ou mensuelle
dépendra de la périodicité de validité du seuil
d'alerte.
ii. Les règl,ewevtts cl,ievtts Le DG
estime que pour sa gestion, les règlements des clients
doivent représenter au moins 80% de son chiffre
d'affaire.
L'indicateur choisi est le montant des règlements
clients mensuels. Aussi, le décideur pourra visualiser son
évolution d'un mois à l'autre. Pour être significatif, sa
périodicité sera d'au moins un mois.
iii. Les prix Mes wortières
prewières Le DG surveille permanemment les fluctuations des
prix des
matières premières. Le but étant de
prendre les bonnes décisions d'achats futurs, compte tenu du programme
de production. Aussi il pourra facilement localiser les périodes de
baisse des prix.
83
L'indicateur choisi est le prix unitaire et sa
périodicité sera d'au moins trois (03) mois.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME
COMPT.413LE INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES
INDICATEKRS DE LA- PERFORMANCE: CAS DE
L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
6. Les indicateurs déquili6ration
Les indicateurs d'équilibration retenus sont relatifs aux
quantités produites, aux quantités vendues et aux CA.
L. Les qua vttLtés prootuLtes
L'usine fabrique les produits suivant un rythme précis.
Le décideur
a besoin de connaître l'évolution des
quantités produites dans le temps. Aussi, il pourra prendre les
décisions qui s'imposent en cas de sous production ou de surproduction.
Une analyse sur une période relativement longue l'aidera probablement
à anticiper sur certains problèmes.
En fonction du besoin, la période peut être
hebdomadaire, mensuelle ou plus grande.
LL. Les quavttLtés vevtott,tes
Le DG fait un rapprochement entre les objectifs et les
réalisations
des ventes en quantité pour chaque produit. De plus, il
doit pouvoir consulter le CA de chaque produit. A cet effet nous aurons recours
aux courbes de tendance. De cette manière, si à une certaine
échéance les objectifs ne sont pas atteints, le décideur a
un peu de temps pour prendre les mesures correctives qui s'imposent.
Cet indicateur peut être mis à jour chaque semaine
ou après deux (02) semaines.
LLL. Les vevttes evt CA
L'analyse porte sur les CA réalisés par les
commerciaux. Dans un
84
premier temps, il est question de connaître le niveau de
réalisation des objectifs de chaque commercial. Dans un deuxième
temps, nous aurons la contribution de chacun d'eux à la
réalisation du chiffre d'affaire de chaque produit. La
périodicité choisie dépendra du besoin de l'utilisateur
à un moment donné.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
Sous-section III : Les sources de
données
Les données sont la principale ressource de notre
système. Par conséquent, nous devons veiller à ce quelle
soit disponible à tout moment. Ceci passe par une organisation des
sources de données et une étude du mode de collecte de
celles-ci.
I. L'organisation des sources
La configuration des indicateurs nous permet de voir que les
sources de données sont essentiellement d'origine interne. Ces
données proviennent de la gestion comptable et/ou commerciale. Elles
doivent être de bonne qualité car les décisions à
prendre en dépendent fortement.
Les données nécessaires sont politiquement
disponibles dans la mesure où le DG est l'utilisateur et a accès
à toutes les informations de l'entreprise. Par ailleurs, ces
données sont techniquement disponibles car elles sont
mémorisées dans la base de données des logiciels
utilisés. Le décideur accèdera aux données :
-- soit du serveur : cela suppose que les logiciels soient en
configuration client/serveur. Les données sont alors accessibles
à tout moment, à la transaction près ;
-- soit à partir de l'ordinateur du comptable : le
décideur ne pourra pas accéder aux données si un autre
utilisateur se sert des logiciels. La solution serait qu'une copie des fichiers
soit disposée à un autre emplacement afin que le DG puisse y
accéder à tout moment.
Cette recherche des données constitue la collecte des
données.
II. La collecte de données
Les ordinateurs d'EA sont en réseau ; il est donc
aisé d'accéder aux différentes sources données.
Deux (02) questions vont se poser :
-- est-il possible d'extraire les données
nécessaires ? En réalité, certains
85
logiciels standards n'offrent pas la possibilité
d'attaquer leurs bases
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
86
de données. Car toutes les informations qu'ils
enregistrent sont visualisables uniquement à partir de ceux-ci ;
-- les données extraites seront-elles
exploitables ? Les données doivent être sous forme de champs
logiques et interdépendants. Etant donné que nous visons une
automatisation du système de TB, le format d'extraction des
données doit être pris en charge par le programme des TB. Dans le
cas contraire, il faudra envisager un changement de logiciel ou l'achat d'un
convertisseur.
Il est donc primordial d'avoir la possibilité d'extraire
ces données utiles pour le programme qui va générer les
tableaux de bord.
En supposant que les conditions ci-dessus soient
réunies, il faudra concevoir des modèles d'extraction de
données pour faciliter cette collecte.
Au total, l'aperçu sur EA nous édifie sur son
système de gestion qui comporte quelques incohérences et
redondances. A cet effet, nous proposons quelques solutions visant à
assainir et à viabiliser la gestion d'EXPRESS AGRO (EA).
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
87
Ce dernier chapitre traite de la mise en oeuvre proprement
dite de notre système de gestion. Il s'articulera autour de
l'intégration de la comptabilité (Section I), l'implantation du
système de tableau de bord (Section II) et l'évaluation du
système (Section III).
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
SECTION I : L'INTÉGRATION ET L'INFORMATISATION
DE LA
COMPTABILITÉ
Dans cette section, il est question de l'installation et du
paramétrage de la solution choisie. Nous énoncerons aussi
quelques unes des informations fournies par le système.
Sous-section I :
L'intégration de la comptabilité
L'intégration de la comptabilité consiste
à déterminer le niveau d'informatisation de notre système.
Ceci passe notamment par un examen de l'infrastructure matérielle et de
ses fonctions de sécurité.
I. L'infrastructure matérielle et la
sécurité
En ce qui concerne le matériel, EA a acquis deux (02)
nouvelles unités centrales. Leurs caractéristiques sont :
-- marque : DELL ;
-- processeur : Pentium III ;
-- disque dur : 20 Go (avec deux (02) partitions) ;
-- mémoire vive (principale) : 256 Mo ;
-- système d'exploitation : Windows XP Professionnel.
Ces nouveaux ordinateurs ont été configurés
sur le réseau actuel. Ils jouissent donc de leurs droits de partage et
d'une connexion internet.
En termes de sécurité physique, EA a
décidé de louer des bureaux un peu plus sécurisés
que les précédents.
88
En termes de sécurité logiciel, ces ordinateurs
ont d'ores et déjà reçu des codes utilisateurs. En plus,
tous les ordinateurs ont une licence d'utilisation de l'antivirus KASPERSKY
version 6 entreprise d'un an.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
II. Les choix et les orientations
En ce qui concerne le logiciel de gestion, EA a acquis deux
modules du PGI (encore appelé ERP27) de Sage Saari. Il s'agit
des logiciels COMPTABILITE 100 et GESCOM 100 en version 10 Pack Plus. La
configuration matérielle fait que l'installation des logiciels ne peut
se faire qu'en monoposte. Il n'est donc pas possible d'envisager une liaison
entre les différentes agences, la production et la Direction
Générale. La gestion comptable ne sera pas
décentralisée.
La configuration de COMPTABILITE 100 doit :
-- assurer l'enregistrement des opérations comptables ;
-- assurer le suivi et l'édition des comptes
généraux ;
-- assurer le suivi et l'édition des comptes clients et
fournisseurs ; -- gérer les échéances des clients et des
fournisseurs ;
-- gérer le suivi des autres comptes tiers ;
-- éditer les différents livres comptables.
La configuration de GESCOM 100 doit :
-- gérer les différents articles ;
-- assurer un suivi théorique des stocks d'articles ;
-- assurer l'enregistrement des factures d'achat et de vente ;
-- assurer l'enregistrement des règlements clients et
fournisseurs ; -- gérer les abonnements (exemple : loyer) ;
-- éditer les statistiques des ventes par produits ;
-- éditer les statistiques des ventes par commercial ;
NB : Le PGI prévoit une mise à jour de la
comptabilité à partir des enregistrements de factures faits avec
GESCOM 100.
89
27 Enterprise Resources Planning
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
Sous-section II : L'informatisation de
la comptabilité
L'introduction des logiciels modifie l'organisation. Nous avons
veillé à ce que les ajustements ne soient pas substantiels.
Après avoir présenté brièvement la
nouvelle configuration du service administratif, nous donnerons quelques
indications relatives au paramétrage.
I. Les ajustements de l'organisation
Les influences d'un SIG sur l'organisation ont
été en grande partie relatives aux postes de travail. Par
conséquent, il était indispensable de former les utilisateurs aux
nouvelles tâches qui les incomberont désormais.
a. Les postes de trayait
Suite à notre étude préalable et à
une lecture du document « QUI FAIT QUOI A TANTY ? », nous avons pu
observer que les différents postes de travail présentaient
quelques redondances et incohérences. Ce projet nous a permis d'apporter
quelques modifications sur la configuration des postes. D'où notre
proposition, intitulé « QUI FAIT QUOI A TANTY ?
(REMIX)28 » qui est un résumé des fiches de poste
(tableau 4) ci-après.
Les changements sont faits dans le respect des principes
comptables et du contrôle interne. Par exemple, notre proposition
sépare la fonction d'enregistrement de celle de détention des
valeurs ; ce qui n'était pas le cas auparavant. Par ailleurs, la
répartition des tâches est beaucoup moins
disproportionnée.
Comme nous pouvons le constater, le système
nécessite le recrutement d'un comptable. Il devra être apte
à l'utilisation les logiciels installés. Si ce n'est pas le cas,
il doit être formé comme les utilisateurs actuels.
90
28 Ceci est un extrait qui ne présente que les
postes du service administratif
TI-fEME: CONTRIBKT ION D'KN SySTEME COMPTABLE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
Tableau 5 : L'extrait du résume des fiches de
poste
QUI FAIT QUOI A TANTY ? (REMIX)
|
Comptable
|
Secrétaire
|
Gestionnaire des stocks
|
Logisticien
|
Responsable administratif
|
Responsable des affaires administratives et
financières
Etablir un inventaire et un bilan par trimestre. Résoudre
de manière
prompte, efficace et rentable des demandes de fond pour
atteindre les objectifs
Produire chaque mardi les états des dettes et
créances de nos clients, fournisseurs, partenaires
et collègues, la synthèse du
cA, vente à crédit,
recouvrement, des
dépenses et des promotions des quantités
produites, vendues et en stock
Effectuer les imputations comptables
Contrôler les saisies
comptables
classer des pièces
comptables
Superviser l'activité du
logisticien Autoriser la sortie du matériel roulant
Etablir d'un état journalier de caisse
Viser les bordereaux de réceptions et commandes
Contrôler les comptes des stagiaires de vacance
|
Classer et archiver les documents et
dossiers de
l'entreprise
Recevoir les
commerciaux
Faire les opérations de saisies initier rédiger
et suivre les courriers
Responsable du
matériel du bureau Effectuer les saisies comptables
Viser les bordereaux de réceptions et commandes
Garder les clés Responsable des
ventes du bureau Assure l'intérim du
gestionnaire en cas
d'empêchement
|
Responsable du
matériel et stock des produits finis
Eviter toute rupture de stock
Détruire les
vides s em,iballagies
vjgesntrhleles ordres " "--r-----
administratif
Distribuer les produits au mm r xi
aux co ecau
Recevoir les retours
des produits des commerciaux.
Faire les inventaires des produits au quotidien de
façon à éviter les écarts en stocks. Faire Faire
les rapports de stock hebdomadaire et mensuel ;
Viser les fiches de stock des commerciaux.
Responsable des
commandes et
réception, matériel et fournitures
consommables
Assurer l'intérim de la secrétaire en cas
d'empêchement
courses, ourses, les
|
Mettre l'ordre
et la propreté dans les bureaux Faire les
et les
approvisionneme nts
Transporter les produits
l'usine de
(ANGUISSA) au
centre
administratif (Marche
MFOUNDI)
Veiller au bon
état de
du matériel de
transport et
autres matériels
du centre
administratif
|
Veiller à la
préservation du patrimoine
Assurer la
détention des
valeurs
Assurer la
qualité de
l'information financière
Veiller au
respect du
règlement
intérieur et à
l'application des procédures
Participer à la
définition des objectifs
généraux
Ordonner la
destruction des
emballages vides.
Contrôler le
stock
Valider les
écritures comptables
Prévenir les
fraudes, les
erreurs, les
pertes et les vols
Adresser un
rapport mensuel
à la Direction
|
Source : Auteur.
6. Lafoemation
La formation des utilisateurs a porté sur les deux (02)
modules de Sage Saari. Cette formation était surtout axée sur
l'utilisation même des logiciels. Compte tenu de la nouveauté de
l'outil, les utilisateurs ont été entretenus notamment sur :
-- l'ouverture et la fermeture des logiciels ;
-- la création de journaux, des comptes, des articles, des
familles d'articles, des modèles et bien d'autres ;
-- l'enregistrement des différentes opérations ;
91
-- les validations des enregistrements ;
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
-- les modes de rectification des erreurs constatées ;
-- les mises à jour automatiques des journaux de saisie
;
-- l'édition des états souhaités ;
-- les méthodes de contrôle ;
-- les mesures à prendre en cas d'arrêt brutal du
système ;
-- les paramètres de sécurité.
Cette formation a concerné tout le personnel du service
administratif à l'exception du logisticien. Chaque utilisateur recevait
une formation quelque peu personnalisé. Par exemple, la formation du
responsable administratif était beaucoup plus approfondie en
matière de contrôle. Ce qui n'était pas le cas pour les
autres dont la formation était concentré sur les enregistrements.
Cette démarche se justifie par le souci de spécialisation rapide
des utilisateurs et de sécurisation (réduction des risques de
fraude).
La formation se faisait avec beaucoup de mise en situation vu
qu'elle se déroulait parallèlement au paramétrage.
II. Le paramétrage et la bascule
Le PGI est une application standard. Il est utilisable pour
plusieurs types et formes d'entreprise. Le paramétrage consistera
à intégrer les spécifications propres à EXPRESS
AGRO. Car c'est lui qui fixe les bases d'utilisation et de fonctionnement des
logiciels.
a. Les paramètres
généraux
Ce sont des paramètres qui sont exploités par
les deux (02) logiciels. Ils sont remplis lors de la création du fichier
COMPTABILITE ou GESCOM. Lorsque la fenêtre « A propos de »
s'ouvre, il s'agit des onglets : -- identification : c'est ici que sont remplis
les renseignements généraux
sur EA (raison sociale, activité, adresse...) ;
92
-- initialisation : consiste à inscrire les indications
relatives à l'exercice comptable, la monnaie utilisée et la
configuration des nombres ;
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME
COMPT.413LE INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES
INDICATEKRS DE LA- PERFORMANCE: CAS DE
L'ENTREPRISE EXPRESS A4RO
-- l'individualisation des utilisateurs : pour des raisons de
sécurité, chaque utilisateur aura un code d'accès. Aussi,
en fonction de l'utilisateur, l'accès à certaines
fonctionnalités sera restreint. Par, exemple, l'opérateur de
saisie ne peut pas valider les enregistrements.
6. Les paramètres spécifiques
Ce sont des configurations particulières à
effectuer sur chacun des logiciels du PGI Sage Saari.
L. Avec COMPTA13ILITE 100
L'inscription des paramètres clés se fait dans
l'onglet « options », qui s'ouvre en suivant le chemin FICHIER > A
PROPOS DE. Cette fenêtre affiche les axes de paramétrage. Nous
prendrons pour exemple « organisation » ; en double-cliquant on
obtient la figure 9 ci-dessous.
Figure 9 : Les paramètres d'organisation comptable
Source : Auteur.
Cette liste présente les supports informatiques des
opérations à réaliser avec le logiciel. En double-cliquant
sur un élément de la liste, la fenêtre de configuration
s'ouvre. Nous pouvons alors définir les champs obligatoires ou
optionnels, par rapport à nos procédures.
LL. Avec 4ESCOM 100
Pour inscrire les paramètres clés, il faut ouvrir
l'onglet « options »
93
en suivant le chemin FICHIER > A PROPOS DE. Cette
fenêtre affiche les
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
axes de paramétrage. Par exemple, prenons «
0rganisation » ; en double- cliquant on obtient la figure 10
ci-après.
Figure 10 : Les paramètres d'organisation commerciale
Source : Auteur.
Cette page liste les catégories de documents
informatiques à manipuler dans le logiciel. En double-cliquant sur une
catégorie, on obtient le détail. Nous pouvons alors choisir ceux
qui correspondent à notre manuel de procédures.
Ici aussi, pour minimiser les risques de falsifications,
chaque utilisateur aura un code d'accès avec des droits
limités.
c. Les tests
La phase des tests a directement suivi la fin des
paramétrages. Les tests ont été effectués sur une
copie des fichiers COMPTABILITE et GESCOM. Ainsi, nous avons
vérifié, par le biais de simulations : les autorisations
d'accès, les enregistrements, les mises à jour comptables, les
validations et les éditions. Certains manquements ont pu être
détectés. Par exemple, la mise à jour d'un article ne
s'exécutait pas. Cette défaillance était due à
l'absence d'un compte d'affectation.
d. La gestion de fa 6ascufe
Initialement prévue le 01 août 2007, la mise en
service effective des applications COMPTABILITE 100 et GESCOM 100 s'est faite
à la date du 20 août 2007. En effet, le transfert des
données nécessitait
94
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
l'établissement d'un bilan provisoire d'EA à la
date du 31 juillet 2007. Ce bilan servirait de base à l'enregistrement
des écritures du bilan d'ouverture. Ainsi tous les soldes des comptes
seront intégrés au nouveau système. Le passage vers le
nouveau système serait alors complet.
La réalisation de ce bilan prenait des retards
considérables. Le chef de projet prend la décision de lancer
l'utilisation des applications.
Sous-section III : Les exemples de
traitements et les produits informatifs
Cette sous-section illustre quelques traitements et produits
informatifs des utilisateurs.
I. Les exemples de traitements
Nous donnerons un exemple d'opérations
réalisées à l'aide de chacun des logiciels.
a. (1.1n traitement avec CONDerABILIerE
100
Tout traitement comptable sous-entend la création d'un
plan comptable, des journaux et des tiers (clients, fournisseurs,
salariés...).
Exemple : enregistrement du salaire à verser
à M. SSS pour le mois d'août 2007. Cette
rémunération est de 100 000 FCFA.
Sur la base du récapitulatif des salaires du mois
d'août, le comptable effectue l'imputation comptable suivante :
Journal auxiliaire des opérations diverses
6611
422
31/08/07
Rémunération du mois
d'août
07
(SSS)
100000
100000
95
La secrétaire pourra alors passer les écritures
dans le fichier comptable en suivant le chemin du menu TRAITEMENT > JOURNAUX
DE SAISIE. La liste de journaux auxiliaires par mois s'affiche. Elle va
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
double-cliquer sur la ligne du journal auxiliaire des
opérations diverses du mois d'août (figure 11) pour l'ouvrir.
Figure 11 : L'exemple d'un enregistrement des salaires
Source : Auteur - Données de simulation.
Lorsque l'enregistrement sera achevé, la secrétaire
n'aura qu'à fermer la fenêtre.
6. (1.1n traitement avec ÇESCON
100
Toute saisie nécessite préalablement la
création des familles d'articles et des articles correspondants.
Exemple : 25/08/07 --> Vente à
crédit (effectuée par le commercial XXX) de 100 sachets de
bouillies de Soja-Arachide 170F l'unité et 150 sachets de bouillies de
Soja-Reine à 80F l'unité au client CCC.
Nous avons remplacé le « Cahier des commerciaux
» par un document d'une page appelé « Feuille de route »
(extrait figure 12).
Figure 12 : L'extrait d'une feuille de route
eE'17~IIE'llE'189171E'
|
DATE : 25/08/07
|
Noms : XXX Ville
:Yaoundé Zone: ZZZZ Autres
N°
|
Nom du client
|
BSA
|
.....
|
BSR
|
VERSE INFOS
.... CA MENT CLIENTS
|
1
|
CCCC
|
* 100
|
|
150
|
29000 0 .....
|
....
|
**
|
|
|
|
|
|
2
.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL LIVRAISON
|
|
|
|
29000 0
|
* QUANTITES LIVREES
|
VENTE A CREDIT : 29 000 RECOUVREMENTS: 0
DEPENSES: 0 SOLDE: 0
|
** QUANTITES TROUVEES
|
96
Source : Auteur - Données de simulation.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
La secrétaire saisit ces données dans le fichier
GESCOM en suivant le chemin du menu TRAITEMENT > DOCUMENTS DES VENTES. La
liste des documents des ventes s'affiche ; ouvrir le menu contextuel (clic
droit) et sélectionner « Ajouter un nouvel élément
... ». La secrétaire choisit le type « Facture » et
valide ; le formulaire (figure 13) s'affiche.
Figure 13 : Le formulaire d'une facture
Source : Auteur - Données de simulation.
Pour associer le commercial qui a vendu les articles, la
secrétaire doit cliquer sur le bouton « Informations sur le
document » (encerclé sur la figure ci-dessus). Une fenêtre
s'affiche : la secrétaire n'aura qu'à sélectionner le nom
du commercial dans le champ « Représentant » (figure 14) et
à valider avec le bouton OK.
Figure 14 : Les informations sur les documents
Source : Auteur - Données de simulation.
97
La facture est enregistrée en fermant la fenêtre de
la facture.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
98
NB : chaque article est associé à un compte. Ainsi,
la mise à jour passe automatiquement une écriture dans le fichier
comptable (figure 15).
Figure 15 : Une écriture de vente
Source : Auteur - Données de simulation.
Au bout des différents traitements, les logiciels mettent
des informations à la disposition des utilisateurs.
II. Les produits informatifs
Les informations obtenues de chaque logiciel sont sous forme
d'états imprimables. Ces états sont modélisables en
fonction des besoins de l'utilisateur à un moment donné.
a. Les états compta61es
Le logiciel COMPTABILITE 100 édite tous les livres
comptables. En outre, il offre des états supplémentaires comme
« l'échéancier des tiers ». Pour ce faire, le comptable
se rend au menu ETAT > ECHEANCIER. La fenêtre qui s'ouvre permet de
configurer notamment la date, les comptes et le type de tiers. Après
avoir validé, il obtient un échéancier (figure 16).
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
Figure 16 : L'extrait d'un échéancier
client
Source : Auteur - Données de simulation.
6. Les états commerciaux
Les états commerciaux éditables par GESCOM 100
sont nombreux. A titre d'exemple, nous présentons ci-dessous les
statistiques relatives aux produits pour la journée du 25/08/07 (figure
17). L'utilisateur va ouvrir le menu ETAT > STATISTIQUES ARTICLES. La
fenêtre qui s'affiche aide notamment à configurer la date et les
produits à éditer.
Figure 17 : L'extrait de statistiques des produits
99
Source : Auteur - Données de simulation.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
100
SECTION II : L'IMPLANTATION DES TABLEAUX DE BORD
La mise en oeuvre des tableaux de bord d'EA va suivre trois
(03) étapes : le choix du logiciel, le paramétrage du
système et l'utilisation effective de l'outil.
Sous-section I : Le choix du logiciel
Avant de présenter la configuration des
différents TB, il est essentiel d'analyser quelques logiciels
susceptibles de nous aider à les réaliser.
I. Les options possibles
La majorité des logiciels de tableaux de bord sont en
version anglaise. Nous avons néanmoins pu trouver deux (02) qui sont en
français : MAXSI et COGNOS.
a. Le togicietSMSI
MAXSI est un Progiciel de Gestion Intégré (PGI) qui
a un module dédié aux tableaux de bord.
MAXSI permet de créer tous les indicateurs et les TB
nécessaires au pilotage, avec une accessibilité en temps
réel à toutes les données de l'entreprise. Ce logiciel
donne la possibilité de coordonner l'ensemble des activités de
l'entreprise, en collectant les informations (financières, commerciales,
techniques). Ses caractéristiques sont les suivantes :
-- la simplicité : MAXSI a une interface utilisateur
claire, identique
dans chaque traitement de l'information, et aussi respectueuse de
la
logique de l'activité de l'utilisateur. Ceci est de nature
à faciliter sa
prise en main et le rend opérationnel immédiatement
;
-- la complétude : ce logiciel intègre
parfaitement la variété des attentes des chefs d'entreprise. Ces
attentes peuvent être : analyser son marché, ses activités,
les performances de ses commerciaux ou mesurer des écarts ;
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
101
-- la sécurité : MAXSI logiciel de pilotage est
doté de procédures de sauvegarde, de compression, d'auto
réparation.... Par ailleurs, il utilise la base de données ACCESS
(une des bases les plus utilisées). Et surtout, MAXSI dispose d'un
réseau national (en France) de proximité qui intervient en
appui-conseil à tout moment.
-- La gratuité : ce logiciel de pilotage est gratuit.
Seule la formation des utilisateurs est payante. Pour les concepteurs, «
ce qui est important c'est la formation et l'accompagnement à la gestion
de production de leur entreprise grâce à un système
d'information adapté et reposant sur le concret et la
réalité de leur entreprise ».
6. Le l-ogiciel-COplOS
Il s'agit ici de la version 8 de COGNOS Business Intelligence,
qui coûte 15 000 euros HT (soit 9 825 000 FCFA) pour 10 postes, et est
compatible avec les systèmes d'exploitation Windows, UNIX et Linux. Ce
logiciel est un produit unique qui prend en charge le reporting de toute
l'entreprise, des rapports stratégiques ou de production jusqu'aux TB.
CONGOS réduit la complexité de l'environnement de reporting, en
intégrant toutes les sources de données. COGNOS offre :
-- une création intuitive : l'utilisateur n'a pas
besoin de maîtriser les bases de données ni même les
langages informatiques. Avec COGNOS, il suffit de glisser-déposer les
données et les indications de format sur une « page blanche »
pour créer un rapport. Les rapports sont automatiquement
redimensionnés en fonction du format de sortie et du support de
destination que l'utilisateur aura défini (HTML, PDF, Excel...). Aussi,
l'utilisateur peut construire des modèles de rapports intégrant
des objets, des requêtes et des présentations standards ;
-- une intégration de toutes les sources de
données : COGNOS donne accès à un large éventail de
sources de données. Il s'agira notamment : des sources satellites (les
fichiers Excel, Access...), de toutes les bases de données
relationnelles (y compris Oracle, SQL,
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
102
IBM, Teradata, SAP, PeopleSoft, Siebel, Sybase et ODBC, ainsi que
les sources à plusieurs dimensions comme SAP BW), des systèmes
ERP ;
-- un déploiement full web : ce logiciel utilise un
modèle de déploiement en ligne sécurisée. Les
utilisateurs vont pouvoir échanger des idées, des modifications
et des connaissances par un réseau internet ou intranet. Les groupes
d'utilisateurs pluridisciplinaires sont désormais à même de
développer des rapports collaboratifs. De plus, COGNOS prend en charge
plusieurs langues. Les créateurs de rapport ont la possibilité
d'identifier les éléments qui devront être adaptés
à la langue des destinataires.
II. La configuration du système
Comme nous avons pu le constater, EA utilise le PGI Sage
Saari. Il est possible d'attaquer sa base de données. On peut donc
extraire d'un fichier des programmes Sage Gestion commerciale ou
Comptabilité tout ou partie des données sous forme de :
-- fichier au format SYLK qui présente les données
sous une configuration reconnue par beaucoup de tableurs ;
-- fichier au format Texte qui enregistre les données
sous la forme d'un
fichier texte au format d'import de la Ligne 30 ou de la Ligne
100 ;
-- fichier au format HTML qui pourra être directement
exploité par les
programmes de navigation sur Internet ;
-- fichier au format Classeur Microsoft Excel.
En ce qui concerne le choix du logiciel de TB, la Direction
n'a opté pour aucune des propositions faites. Cependant nous avons
décidé de développer quelques applications sous Microsoft
Excel qui vont nous permettre de répondre aux différentes
sollicitations en matière de TB.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
103
Sous-section II : L'intégration
des tableaux de bord
L'intégration des tableaux de bord requiert un
aperçu du matériel.
I. Le matériel
Les TB seront générés et analysés
à partir du poste de travail du DG. Il a un ordinateur portable de
marque TOSHIBA, d'une capacité de disque dur d'environ 80 Go. Son
processeur est cadencé à 1 Ghz (Pentium M), avec une
mémoire vive de 512 Mo, et est géré par le système
d'exploitation Windows XP Professionnel (avec service Pack II).
L'ordinateur du DG appartient aussi au réseau et jouit
de tous les privilèges d'accès. Ainsi, il peut accéder
directement aux sources de données. Afin d'éviter tout bug
lorsque le DG veut utiliser les sources de données, nous avons
recommandé que des copies journalières des fichiers comptable et
commercial soient placées dans un répertoire particulier.
II. Les procédures informatiques
Le système de TB sera basé sur un fichier Excel
dont deux des feuilles permettront de visualiser les indicateurs retenus. Les
autres feuilles serviront de base de calculs et porteront le nom des
indicateurs qu'elles génèrent. Les traitements se feront
principalement à l'aide des « Rapports de tableau et graphique
croisés dynamiques ». Les étapes à suivre sont :
l'exportation des données et le formatage.
a. Etape 1: L'evortation des
données
Deux (02) procédés seront utilisés pour
exporter les données de Sage Saari. Ce se sont les suivants :
-- les modèles d'exportation : ici, on
définit les éléments qui vont apparaître dans chaque
colonne en précisant l'ordre d'enchaînement des colonnes. Les
données sont directement prêtes à l'emploi ;
-- l'impression des états : les états
édités peuvent être imprimés dans un fichier Excel.
Ces données sont aussi exploitables. Mais elles
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
présentent le défaut d'avoir les
éléments superflus qui ne rentrent pas dans la construction de
nos TB ; c'est la raison pour laquelle il est nécessaire de les
formater.
6. Etape 2 : Le formatage
donnéesdes
Chaque feuille de traitement a une zone précise
où les données seront inscrites. Dès que le formatage est
terminé, l'utilisateur va actualiser les données présentes
sur la feuille. Les « Rapports de tableau et graphique croisés
dynamiques » seront instantanément mis à jour. Les
indicateurs correspondants pourront donc être visualisés
grâce aux différents graphiques.
NB : l'utilisateur devra toujours
vérifier que toutes les nouvelles données sont prises en
considération dans le champ des traitements.
Sous-section III
·
Le déploiement des tableaux de bord
Comme nous l'avons souligné dans le paragraphe
précédent, le fichier de TB aura deux (02) feuilles pour
visualiser les indicateurs. La première regroupera les indicateurs
d'alerte, tandis que la deuxième présentera les indicateurs
d'équilibration.
I. Les indicateurs d'alerte
Le décideur portera son attention en premier sur les
indicateurs d'alerte. A ce titre, nous avons : les sorties gratuites, les
règlements clients et les prix des matières premières.
a Les sorties gratuites
Les distributions gratuites de produits d'EA sont : les
emballages vides, les dotations du personnel et les promotions faites par le DG
ou le responsable commercial. Leurs tendances peuvent être
synthétisées dans la figure 18 ci-dessous. L'utilisateur peut
sélectionner le type de sortie à faire apparaitre en cliquant sur
la flèche à droite du champ « TYPE DE S0RTIE ». Il
pourra varier ses choix, sans oublier que la date peut être
groupée en mois, en trimestre, en semestre et en
année.
104
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
105
Figure 18 : Les sorties gratuites
Source : Auteur - Données de simulation.
Ce graphique provient des données extraites du fichier
GESCOM 100. Pour ce faire nous avons conçu un modèle (figure 19).
Cette fenêtre s'obtient en cliquant sur le menu Fichier > Exporter
> Format ligne 30 et 100, HTML... Ensuite il faut sélectionner le
modèle d'exportation correspondant et valider. L'utilisateur n'aura plus
qu'à définir une période et cliquer sur le bouton «
Exporter ». Une nouvelle interface nous permet de donner un nom et de
choisir le format d'exportation. Après avoir renseigné les
différents champs et validé, les données extraites
apparaissent automatiquement à l'écran dans une feuille Excel. Il
ne nous reste plus qu'à suivre les étapes de la procédure
de traitement Excel énoncée précédemment.
Figure 19 : L'exportation des sorties gratuites
Source : Auteur - Données de simulation.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
106
6. Les règlements clients
Ici, l'exportation est une impression dans un fichier Excel.
Pour ce faire, le DG doit d'abord visualiser tous les règlements
clients. Aller au menu TRAITEMENT > GESTION DES REGLEMENTS > SAISIE DES
REGLEMENTS CLIENTS : une fenêtre s'ouvre. Cliquer sur le bouton «
Imprimer les règlements » puis sur le bouton « Plus de
critères » : une fenêtre s'affiche (figure 20). Après
avoir définie une période, cliquer sur le bouton « Imprimer
dans un fichier ». Donner un nom, choisir le format et valider ; les
données exportées s'affichent dans une feuille Excel.
Figure 20 : L'exportation des règlements clients
Source : Auteur - Données de simulation.
Il faut formater les données et les actualiser pour le
traitement. On obtient par exemple la courbe (figure 21) ci-dessous.
Figure 21 : La tendance des règlements clients
Source : Auteur - Données de simulation.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
107
c. Les pri..trks matières
premières
C'est aussi une courbe de tendance qu'on obtient sur la base
d'un modèle d'exportation. Lorsqu'on a sélectionné le
modèle d'exportation « Quantités et Prix unitaires des
matières » (figure 22).
Figure 22 : L'exportation des quantités et prix
unitaires des matières
Source : Auteur - Données de simulation.
La fenêtre de définition de la période
s'affiche. Il faut la renseigner et valider. Puis cliquer sur le bouton «
Imprimer dans un fichier ».
Après l'actualisation des données du fichier Excel,
obtient automatiquement la courbe (figure 23) qui paraîtra comme suit
:
Figure 23 : Les tendances des prix des matières
Source : Auteur - Données de simulation.
Chaque produit a une couleur d'affectation qui le
matérialise à l'écran. La flèche située
à droite du champ « C0DE » permet de sélectionner la
matière première pour laquelle on veut la tendance.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
108
II. Les indicateurs d'anticipation
Les indicateurs d'équilibration sont : les
quantités produites, les quantités vendues et le CA. Les
traitements informatiques étant les mêmes, ce paragraphe
s'attèlera surtout à présenter les modèles
d'exportation et les TB correspondants.
a. Les quantités produites
L'extraction des données se fait à partir du
modèle « Production » (figure 24) ci-après.
Figure 24 : L'exportation de la production
Source : Auteur - Données de simulation.
Après avoir défini la période et mis
à jour les données du fichier Excel, on obtient la figure 25
ci-dessous.
Figure 25 : La tendance des quantités produites
Source : Auteur - Données de simulation.
Chaque produit ayant une couleur d'affectation.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
109
6. Les quantités vendues
Les données nécessaires proviennent de
l'état personnalisé « Statistiques Articles ».
Personnalisé parce qu'il n'affiche que les statistiques relatives aux
articles vendus. La procédure est donc légèrement
différente. Pour ce faire, ouvrir le menu ETAT > ETATS PERSONNALISES
> STATISTIQUES DES VENTES : la fenêtre ci-dessous s'affiche (figure
26). Le DG doit imprimer l'état dans un fichier Excel à l'aide du
bouton « Imprimer dans un fichier » après avoir inscrit la
période.
Figure 26 : L'exportation des ventes en quantités
Source : Auteur - Données de simulation.
Les données obtenues dans la feuille Excel seront
formatées.
Après avoir ajouté les objectifs de chaque produit
dans les cellules prévues à cet effet, on a le graphique (figure
27) suivant :
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
110
Figure 27 : Les quantités vendues par rapport aux
objectifs
Source : Auteur - Données de simulation.
c. Les ventes en (2)4
L'état personnalisé « Statistiques
Représentants » servira de base d'exportation. Cet état
affiche pour chaque commercial, les quantités et le CA par produit. Pour
y accéder, la procédure est la suivante : ouvrir le menu ETAT
> ETATS PERSONNALISES > STATISTIQUES REPRESENTANTS : La fenêtre qui
s'affiche (figure 28) permet à l'utilisateur de délimiter une
période d'extraction. Il peut donc imprimer l'état dans un
fichier Excel à l'aide du bouton « Imprimer dans un fichier
».
Figure 28 : L'exportation des statistiques des
représentants
Source : Auteur - Données de simulation.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
111
Après avoir ajouté les objectifs de chaque
commercial, le décideur obtient : la réalisation des objectifs
(figure 29), la contribution de chaque commercial au CA global (figure 30) et
la contribution de chaque commercial au CA d'un produit (figure 31).
Figure 29 : La réalisation des objectifs des
commerciaux
Source : Auteur - Données de simulation.
Ce graphique a la particularité de mettre en rouge et en
dessous de 0 tout écart négatif constaté dans la
période.
Figure 30 : La répartition globale du CA
Source : Auteur - Données de simulation.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
112
Figure 31 : La répartition du CA par commercial et par
produit
Source : Auteur - Données de simulation.
La flèche située à droite du champ «
PR0DUIT » permet de sélectionner le produit dont on veut afficher
le graphique.
SECTION III : L'ÉVALUATION ET LES PROJECTIONS
FUTURES
La dernière articulation d'un projet SI est son
évaluation. Le but visé est de faire une auto critique du
système implanté, tout en envisageant son
développement.
Préalablement à toute évaluation, il est
primordial d'apporter des précisions sur la maintenance du
système installé.
Sous-section I : La
maintenance
La maintenance constitue les décisions prises et les
actes posés pour garder les ressources techniques qu'utilise le
système en bon état de marche. Cette maintenance va concerner le
matériel et les logiciels.
I. Le matériel informatique
A EA, les ordinateurs et leurs périphériques sont
bien entretenus. De plus, l'entreprise bénéficie d'un appui
technique appréciable de son
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
113
partenaire FUTUREX. Mais il existe quelques points à
améliorer. Premièrement, EA gagnerait à équiper
tous les autres ordinateurs d'onduleurs afin de se préserver de toute
surprise désagréable. Deuxièmement, FUTUREX s'efforcera de
réduire ses délais d'intervention (qui sont d'une à deux
semaines) en cas de panne.
Les bases de données sont amenées à
prendre de plus en plus d'espace c'est la raison pour laquelle EA doit penser
à augmenter la capacité des disques durs des machines qui
utilisent les applications.
II. Les logiciels
De manière générale, EA veillera à
ce que son antivirus soit toujours à jour. Nous avons tous conscience de
l'ampleur des dégâts qu'une attaque virale peut causer.
En ce qui concerne le progiciel Sage Saari, il est doté
d'un outil de maintenance. Il permet de réparer automatiquement tous les
dysfonctionnements liés aux programmes. Ce progiciel ne nécessite
pas une assistance technique particulière.
Sous-section II : Les
constats
EA est une organisation tournée vers l'avenir dans la
mesure où elle intègre les TIC dans son processus de
développement. Ceci nous amène à faire des constats
à deux niveaux.
I. Au niveau du système de transactions
Les efforts d'adaptation du personnel sont notables. Les
salariés ont fait preuve de beaucoup de courage et de
détermination.
Ce système a permis de réduire
considérablement les temps de traitements des opérations
commerciales. Les heures d'arrêt de travail sont respectées.
Aussi, le système a permis de délimiter les
responsabilités de tout un chacun. Il a aidé le service
administratif à localiser une erreur qui faisait apparaître un
écart de caisse significatif.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
114
Aussi, on note une diminution du stress des employés
lié à l'établissement des différents rapports
périodiques.
EA ne semble toujours pas avoir intégré un
comptable dans son personnel. L'entreprise ne tire donc pas tous les
bénéfices de cet outil de gestion.
II. Au niveau du système de tableaux de bord
Le nouveau système de TB se révèle
être nettement meilleur que le précédent. Il est plus
cohérent, plus synthétique et plus convivial.
Nous constatons malheureusement que ces tableaux de bord sont
toujours focalisés sur personnel commercial et le chiffre d'affaires.
Ceci s'explique par le fait la Direction à la fiction de maîtriser
ses charges puisque celles-ci sont proches des décaissements. Ne
l'oublions pas une entreprise est aussi performante en maîtrisant ses
coûts. Par ailleurs, EA gagnerait à intégrer des
indicateurs financiers dans ses analyses.
La performance globale ne semble pas être
d'actualité. Aussi EA peut envisager de mesurer la performance des
autres postes et services.
Sous-III:Lessection
projections
Comme les constats, les projections se feront à deux (02)
niveaux.
I. Au niveau du système de transactions
A terme, EA doit changer la version des logiciels qu'elle
utilise parce qu'il s'agit d'une version de démonstration. Elle pourra
alors bénéficier de toutes les fonctionnalités de ces
programmes.
Pour une entreprise industrielle comme EA, un accent
particulier doit être mis sur la comptabilité analytique. Le
système de traitement des transactions installé a les
capacités pour soutenir cette dimension comptable.
Le plan de croissance d'EA va imposer l'implantation d'une
configuration client/serveur. De cette manière, on pourra
aisément regrouper les données provenant des différentes
agences.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
115
II. Au niveau du système de tableaux de bord
Le logiciel Excel est susceptible de gérer un volume
considérable de données. Pour tirer un grand profit de cet outil,
nous pouvons développer des macros et des codes sources pour enrichir
notre système et le rendre encore plus dynamique.
A long terme, EA songera aussi à acquérir un
logiciel spécialisé qui intègrera plusieurs dimensions et
sera capable de gérer un haut niveau de complexité.
Au terme de cette partie, nous avons apprécié le
système de gestion d'EXPRESS AGRO en nous fondant sur une analyse des
différents processus. Les outils de gestion recensés semblaient
quelques peu dépassés. Le volume d'activités imposait
d'aller au-delà d'un système de recettes/dépenses.
Nous pensons que notre objectif a été atteint ;
à savoir celui de mettre en place un système comptable
informatisé répondant aux exigences légales et
organisationnelles.
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
116
CONCLUSION GENEKALE
Nous nous sommes fixés comme objectif de ce travail, de
proposer une procédure d'implantation d'une comptabilité
informatisée. Cette dernière devra rendre aisé le calcul
des indicateurs de la performance tout en prenant en considération les
exigences légales et organisationnelles.
De prime abord, une présentation exhaustive des aspects
théoriques des notions d'entreprise et de système d'information a
été faite. Il en ressort que l'accès à
l'information constitue sans aucun doute, l'une des pierres angulaires du
processus de décision dans les entreprises. Cependant, un système
d'information mal organisé est susceptible de conduire à une
désinformation. D'où la prise de mauvaises décisions
débouchant probablement sur la faillite de l'entreprise. A cet effet,
nous avons proposé une approche méthodologique de mise en place
d'un système d'information comptable intégrant les Technologies
de l'Information et de la Communication (TIC).
Notre démarche s'est poursuivie par une approche
théorique des méthodes de détermination des indicateurs de
la performance. Nous avons recensé un ensemble de techniques qui
appréhendent l'entreprise de manière globale. Il s'agit notamment
du tableau de bord, qui facilite le contrôle et l'évaluation des
performances. Cette technique contribue aussi bien à
l'amélioration de la communication qu'à la prise de
décisions au sein de l'entreprise. Nous avons également
proposé une démarche d'implantation d'un système de
tableau de bord.
A EXPRESS AGRO où nous avons effectué notre
stage académique, nous nous sommes imprégnés des
contraintes et des méthodes de gestion appliquées dans ce
contexte. Le constat que nous avons fait est celui d'un système de
gestion ne répondant plus aux exigences de l'organisation en
matière de méthodes de travail et d'information. Une mauvaise
organisation du système d'information donnait une image
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
INFORMATISEA LA- DETERMINATION
DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
117
erronée des performances de l'entreprise. Les conclusions
qui se dégagent de ces investigations se résument comme suit :
-- le nombre réduit de pièces comptables;
-- les lourdeurs administratives ;
-- les responsabilités ne sont pas clairement
définies ;
-- le stress permanent du personnel administratif avec des
arrêts maladies fréquents ;
-- les traitements des transactions avec Excel sont lourds et
présentent des incohérences ;
-- les informations fournies ne favorisent pas des analyses
concrètes ;
-- le système de tableau de bord semble inefficace et a un
champ limité.
Au terme de ce mémoire et à la lumière de
l'étude que nous avons menée, nous faisons le constat selon
lequel, EXPRESS AGRO fait des efforts importants pour assainir son
système de gestion en s'aidant des Technologies de l'Information et de
la Communication. Mais en ce qui concerne les tableaux de bord, l'approche
reste inchangée. Il s'en déduit l'interrogation suivante :
EXPRESS AGRO pourra-t-elle à terme continuer à piloter sa
performance à l'aide d'indicateurs aussi limités ? Aussi, ne
serait-il pas opportun pour l'entreprise d'intégrer les autres modules
de l'ERP Sage Saari dans sa gestion ?
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DES INDICATEKRS DE LA-
PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
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BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
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édition 5e tirage, édition Organisations, France, 2008
2. A. DAYAN (Coordonnateur général) et al, Manuel
de gestion volume I, 2e édition, éditions
ELLIPSES/AUF, France, 2004
3. A-M KEISER, Contrôle budgétaire et de gestion,
éditions ESKA, France, 1995
4. C. ALAZARD, S. SEPARI, DECF7 Contrôle de gestion :
manuel et applications, 6e édition, éditions DUNOD, Paris,
2004
5. C. LARGUIER, J-P. ISAIA, Gestion de la PME : Guide pratique
du chef d'entreprise, 3e édition, ed Francis LEFEBVRE, France, 2002
6. D. KAMDEM, Système Comptable OHADA (SYSCO) :
Comptabilité Générale, 1ere édition,
éditions DIANOÎA, Yaoundé, 2004
7. E. TORT, Organisation et management des systèmes
comptables : optimiser les leviers de la performance comptable, éditions
DUNOD, Paris, 2003
8. Harvard Business Review, les Systèmes de mesure de la
performance, édition ORGANISATIONS, Paris, troisième tirage,
2001
9. J. O'BRIEN, Les systèmes d'information de gestion,
éditions RENOUVEAU PEDAGOGIQUE, Canada, 1995
10. K. C.LAUDON, J. P. LAUDON, Les systèmes d'information
de gestion : organisation et réseaux stratégiques,
éditions
VILLAGE MONDIAL, Paris/Pearson Education France, 2000
11. P. LAUZEL, R. TELLER, Contrôle de gestion et des
budgets, 8e édition, éditions DALLOZ/SIREY, 1997
12. P. VOYER, Tableaux de bord de gestion et indicateurs de
performance 2e édition, éditions PRESSES DE
L'UNIVERSITE DU QUEBEC, 2002
13. C. SHAPIRO et H. VARIAN, Economie de l'information,
édition De Boeck, Bruxelles, 1999
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II. ARTICLES, ENCYCLOPEDIES ET MEMOIRES
1. A. MARTINET, Ahmed SILEM, Lexique de gestion, 5e
édition, éditions Dalloz, Paris, 2000
2. A. PANG, Raymond BOGGS, LIVRE BLANC : Toucher la cible
mobile de l'excellence opérationnelle : l'identification et la collecte
des informations nécessaires à une réussite durable, Mai
2007
3. A. LAJMI, TIC et nouveau rôle du contrôle de
gestion : le contexte des entreprises Tunisiennes, Institut Supérieur de
Gestion de Tunis, 2005
4. C. KAUFFMAN, Repères N°7 : Le financement des
PME en Afrique, coéditions Banque africaine de développement et
centre de développement de l'OCDE (Organisation de Coopération et
de Développement Economiques), 2005
5. Clubs des Maîtres d'Ouvrage des Systèmes
d'information & Michel VOLLE, lexique du système d'information,
2004
6. CNUCED, Rapport sur l'économie de l'information ;
science et technologie pour le développement : le nouveau paradigme des
TIC (Aperçu général), NU, 2008. UNTCAD/SDTE/ECB/2007/ 1,
GenèveJanuary 2008
7. CLUSIF, Menaces Informatiques et Pratiques de
Sécurité en France, édition 2008
8. M.A MAUPERTUIS, T. ALBERTINI, A. CASABIANCA, X. PIERI, Les
usages TIC de petites entreprises insulaires : l'exemple des PME corses,
Séminaire Marsouin, Rennes 5-6 juin 2007
9. MEDEF, Guide sur la définition d'une PME, Agence
Poisson d'avril, décembre 2006
10. Microsoft® Encarta® 2007 [DVD],
(c)1993-2006Microsoft Corporation
11. R. CHEVALLET, Réussir un projet système
d'information en PME : l'enjeu des conditions de travail, Réseau ANACT,
2007
12. Sage FRANCE, Manuel d'utilisation COMPTABILITE 100, 2005
13. Sage FRANCE, Manuel d'utilisation GESCOM 100, 2005
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120
III. NOTES DE COURS
1. AMBASSA L., Méthodologie de recherche, MSTCF UCAC,
2006-2007, cours inédit
2. EYADA T., Organisation et structures des entreprises, LICOFI
UCAC, 2004-2005, cours inédit
3. NDAMBWE G., Mise en place d'un progiciel comptable, MSTCF
UCAC, 2006-2007, cours inédit
4. OLOA P., Contrôle de gestion dans les PME, MASTER-CFII
UCAC, 2007-2008, cours inédit
IV. REGLEMENTS ET TRAITES
1. Acte uniforme OHADA relatif au Droit Comptable Journal
Officiel de l'OHADA n°10, 20 novembre 2000
2. Acte Uniforme relatif au Droit Commercial
Général, Journal Officiel de l'OHADA N° 1, 1er octobre
1997
3. Acte Uniforme relatif aux Sociétés Commerciales
et le GIE, Journal Officiel de l'OHADA N° 2, 1er octobre 1997
IV. SITES WEB
1.
www.acheter-moins-cher.com
2.
www.cognos.com
3.
www.CommentCaMarche.net
4.
www.maxsi.fr
5.
www.nodesway.com
6.
www.performancezoom.com
7.
www.qualitéonline.com
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121
LI5TEDE5ANNEXE5
ANNEXE 1 : Rapport d'analyse du Centre Pasteur ANNEXE 2 :
Schéma de production de l'huile
ANNEXE 3 : Schéma de production des bouillies ANNEXE 4 :
Programme de travail
ANNEXE 5 : Grille de prix
ANNEXE 6 : Fiche signalétique
ANNEXE 7 : Organigramme d'EXPRESS AGRO
ANNEXE 8 : Qui fait quoi à TANTY ?
ANNEXE 9 : Organigramme perçu d'EXPRESS AGRO ANNEXE 10 :
Configuration du cahier Recettes/Dépenses ANNEXE 11 : Configuration du
fichier Recettes/ Dépenses ANNEXE 12 : Configuration du cahier des
commerciaux ANNEXE 13 : Feuille client
ANNEXE 14 : Etat des livraisons générales
ANNEXE 15 : Solde TANTY
ANNEXE 16 : Fiche de sortie de produits
ANNEXE 17 : Configuration du cahier de stock
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TABLEDE5MATIEKE5
SOMMAIRE I
DEDICACE II
REMERCIEMENTS III
LISTE DES ABREVIATIONS IV
TABLEAUX ET FIGURES V
INTRODUCTION 1
PREMIERE PARTIE : L'INFORMATION D'ENTREPRISE 6
CHAPITRE I : LES FONDEMENTS THEORIQUES DES SYSTEMES D'INFORMATION
DANS LES ENTREPRISES 7
SectionI : L'information dans la pme 8
Sous-section I : la PME 8
I. Le concept d'entreprise 8
a. Les écoles de pensée en matière
d'organisation 9
b. Un essai de définition de l'organisation 9
II. Le concept de PME 10
III. L'organisation des PME 11
Sous-section II : L'information dans le processus de
décision de gestion 11
I. Les caractéristiques de l'information 12
II. La nécessité de l'information 13
III. L'apport des TIC 14
Sous-section III : Le système comptable 15
I. La notion de comptabilité 15
II. Les types de système comptable 16
III. Les critères qualité d'un système
comptable 18
Section II : Les généralités sur les
systèmes d'information 19
Sous-section I : Le concept de système d'information 19
I. L'historique des systèmes d'information 19
II. La définition des systèmes d'information 20
a. les fonctions d'un système d'information 20
b. Les formes de système d'information 21
III. La sécurité des systèmes d'information
22
Sous-section II : Les composantes d'un système
d'information 22
I. Les ressources humaines 22
II. Les composantes matérielles 23
III. Les composantes immatérielles 23
Sous-section III : La typologie des systèmes d'information
25
I. Au niveau de l'exploitation 25
II. Au niveau de la gestion 26
III. Au niveau de la stratégie : les systèmes
d'information pour dirigeants (SID) 26
Section III : L'élaboration et la mise en place d'un
système d'information de gestion 27
Sous-section I : Les SIG et l'organisation : influences
réciproques 27
I. Les influences des SIG sur l'organisation 28
II. Les influences de l'organisation sur l'implantation du SIG
28
Sous-section II : Les facteurs clés de succès de
l'implantation d'un SIG 29
I. Connaître les effets attendus sur l'entreprise 29
II. Maîtriser le projet de mise en place du SIG 30
III. Ajuster l'organisation 30
Sous-section III : Les étapes de la mise en oeuvre d'un
SIG 31
I. La phase de conceptualisation (Etude préalable) 31
a. Etape 1 : Constituer le Groupe de Travail (GT) 31
b. Etape 2 : Définir les besoins 32
c. Etape 3 : Vérifier la faisabilité 33
d. Etape 4 : Evaluer les différents scenarios 34
II. La phase d'évaluation détaillée et de
conception 35
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a.
123
Etape 1 : Evaluer les différents logiciels 35
b. Etape 2 : Présenter le nouveau système 36
c. Etape 3 : Mettre au point le plan de déploiement du
SIG 37
III. La phase de programmation et de mise en exploitation 37
a. Etape 1 : Paramétrer et tester les applications 37
b. Etape 2 : Former les utilisateurs 38
c. Etape 3 : Migrer les données et gérer la
bascule 38
IV. La phase de maintenance et d'examen du SIG 38
CHAPITRE II : LA SYNTHESE DES INDICATEURS DE LA PERFORMANCE PAR
LES TABLEAUX DE BORD 40
Section I : Le pilotage de la performance 41
Sous-section I : La notion de performance 41
I. Le concept de gestion 41
II. La performance globale 42
III. Le contrôle de gestion 43
Sous-section II : Les méthodes plus ou moins
récentes de la performance 43
I. Le surplus de productivité globale 43
II. La gestion de la qualité totale 44
Sous-section III : Les indicateurs de la performance 45
I. La notion d'indicateur 45
II. La typologie des indicateurs 46
Section II : Les tableaux de bord 46
Sous-section I : Les généralités sur les
tableaux de bord 46
I. L'émergence des tableaux de bord 47
b. Contexte 47
b. Intérêts 47
c. Limites et risques de dérives 48
II. Le concept de décision 48
a. Niveaux de prise de décision 49
b. Processus de la prise de décision 49
III. Le concept de tableau de bord 50
a. Essai de définition du tableau de bord 50
b. Concepts liés 51
c. Fonctions du tableau de bord 51
Sous-section II : La typologie des tableaux de bord 52
I. Le tableau de bord prospectif 53
II. Le tableau de bord de gestion 54
III. Le tableau de bord opérationnel 54
Sous-section III : Le cadre de mise en oeuvre des tableaux de
bord 55
I. Conditions favorables de l'implantation des tableaux de bord
55
II. Usage de l'informatique 56
III. Qualités d'un bon tableau de bord 57
Section III: Une démarche de mise en ceuvre des tableaux
de bord 57
Sous-section I : L'identification 58
I. L'étape 1 : Environnement de l'entreprise 58
II. L'étape 2 : Identification de l'entreprise 58
Sous-section II : La conception 59
I. L'étape 3 : Définition des objectifs 59
II. L'étape 4 : Construction du tableau de bord 59
III. L'étape 5 : Choix des indicateurs 60
IV. L'étape 6 : Collecte des informations 61
V. L'étape 7 : Système de tableau de bord 61
Sous-section III : La mise en oeuvre et le suivi permanent 61
I. L'étape 8 : Choix du progiciel 62
II. L'étape 9 : Intégration et le
déploiement de la solution 62
III. L'étape 10 : Audit du système 63
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DEUXIEME PARTIE : LA MISE EN PLACE D'UN TABLEAU DE BORD A EXPRESS
AGRO 64
CHAPITRE III : LE CADRE D'ETUDE : EXPRESS AGRO 65
Section I : L'aperçu général sur EXPRESS
AGR0 66
Sous-section I : L'historique et les activités 66
I. L'historique 66
II. Les activités 67
a. la production des biens 67
b. la commercialisation 68
Sous-section II : La structure et la politique
générale 68
I. L'organisation 68
II. La politique générale 69
Sous-section III : Le fonctionnement et la tenue de la
comptabilité 71
I. L'organisation de la comptabilité 71
II. Les méthodes utilisées 71
a. les ventes 72
b. les stocks de produits finis 72
Section II : La présentation et l'évaluation du
projet 73
Sous-section I : La présentation du projet 73
I. Les acteurs du projet 74
II. Les objectifs visés 74
Sous-section II : L'évaluation du projet 75
I. L'évaluation technique 75
II. L'évaluation humaine et financière 76
Sous-section III : Les options possibles 76
I. Le choix du système 76
II. Le choix du progiciel 77
a. Le progiciel CIEL 77
i. le module de gestion comptable 77
ii. le module de gestion commerciale 78
b. Le progiciel Sage SAARI 79
i. la gestion comptable 79
ii. la gestion commerciale 80
Section III : Les indicateurs de la performance choisis 81
Sous-section I : Le système de tableaux de bord 81
I. Le système actuel 81
II. La conception du tableau de bord 81
Sous-section II : Le choix des indicateurs 82
I. La forme des indicateurs 82
II. La définition des indicateurs 82
a. Les indicateurs d'alerte 83
i. Les sorties gratuites 83
ii. Les règlements clients 83
iii. Les prix des matières premières 83
b. Les indicateurs d'équilibration 84
i. Les quantités produites 84
ii. Les quantités vendues 84
iii. Les ventes en CA 84
Sous-section III : Les sources de données 85
I. L'organisation des sources 85
II. La collecte de données 85
CHAPITRE IV : LA COMPTABILITE INFORMATISEE ET LES INDICATEURS DE
LA PERFORMANCE 87
Section I : L'intégration et l'informatisation de la
comptabilité 88
Sous-section I : L'intégration de la comptabilité
88
I. L'infrastructure matérielle et la
sécurité 88
II. Les choix et les orientations 89
Sous-section II : L'informatisation de la comptabilité
90
I. Les ajustements de l'organisation 90
a. Les postes de travail 90
b. La formation 91
THEME : CONTRI13KTION D'KN SySTEME COMPT.413LE
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PERFORMANCE: CAS DE L'ENTREPRISE EXPRESS AgRO
125
II. Le paramétrage et la bascule 92
a. Les paramètres généraux 92
b. Les paramètres spécifiques 93
i. Avec COMPTABILITE 100 93
ii. Avec GESCOM 100 93
c. Les tests 94
d. La gestion de la bascule 94
Sous-section III : Les exemples de traitements et les produits
informatifs 95
I. Les exemples de traitements 95
a. Un traitement avec COMPTABILITE 100 95
b. Un traitement avec GESCOM 100 96
II. Les produits informatifs 98
a. Les états comptables 98
b. Les états commerciaux 99
Section II : L'implantation des tableaux de bord 100
Sous-section I : Le choix du logiciel 100
I. Les options possibles 100
a. Le logiciel MAXSI 100
b. Le logiciel COGNOS 101
II. La configuration du système 102
Sous-section II : L'intégration des tableaux de bord
103
I. Le matériel 103
II. Les procédures informatiques 103
a. Etape 1 : L'exportation des données 103
b. Etape 2 : Le formatage des données 104
Sous-section III : Le déploiement des tableaux de bord
104
I. Les indicateurs d'alerte 104
a. Les sorties gratuites 104
b. Les règlements clients 106
c. Les prix des matières premières 107
II. Les indicateurs d'anticipation 108
a. Les quantités produites 108
b. Les quantités vendues 109
c. Les ventes en CA 110
Section III : L'évaluation et les projections futures
112
Sous-section I : La maintenance 112
I. Le matériel informatique 112
II. Les logiciels 113
Sous-section II : Les constats 113
I. Au niveau du système de transactions 113
II. Au niveau du système de tableaux de bord 114
Sous-section III : Les projections 114
I. Au niveau du système de transactions 114
II. Au niveau du système de tableaux de bord 115
CONCLUSION GENERALE 116
BIBLIOGRAPHIE 118
LISTE DES ANNEXES 121
TABLE DES MATIERES 122