La réinsertion familiale des enfants de la rue dans la ville de Ndjaména au Tchad: Etat des lieux et perspectives( Télécharger le fichier original )par Jacob NOUBATOINGAR LOGTO Ecole des Cadres Supérieurs en Travail Social de Ouagadougou- Burkina - faso - Diplôme d'Etat d'Inspecteur d'Education Spécialisée 2005 |
3.1.1.3 Lieu d'habitation des « enquêtés »Tableau n° 6 : Répartition des « enquêtés » selon leur lieud'habitation
Source : enquête de terrain mars 2008 Le tableau ci-dessus nous montre que 85% de la totalité des « enquêtés » vivent dans la rue ou ont vécu dans la rue avant d'être recueillis par l'ATAD soit dix (17) enfants sur vingt (20). Cette situation peut avoir son explication dans la précarité que vivent les familles mais surtout pour le fait que beaucoup ont été confiés à des tuteurs et ne vivent pas dans leurs propres familles. Le départ dans la rue est alors plus facile pour ces enfants qui échappent à l'autorité parentale. « La plupart des enfants, c'est-à-dire, surtout ceux qui ont choisi d'y être, la liberté et l'indépendance de la rue offrent des dimensions nouvelles, une occasion de découvrir d'autres gens, d'autres idées, d'autres formes de vie sociale que celle de la maison : la rue crée son propre système de valeurs de bonté et de la justice se transforment en astuce et ruse. La rue met tout le monde sur le même pied d'égalité et efface le passé. Lorsque l'avenir est lointain, seul le présent compte17(*) ». * 17 « Sans toit ni frontière » : bureau international de l'enfance - collection les enfants du fleuve, Fayar Leserment, 1986. |
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