INTRODUCTION GENERALE
A l'instar de bon nombre d'entreprises au Cameroun, la
SOciété CAmerounaise de PALMeraies (SOCAPALM) a fortement
été affectée par la crise économique qu'a connu le
pays au cours des années 1980-1990. Crise économique dont les
efforts du gouvernement pour l'éradiquer ont été
couronnés par l'admission du pays au vaste programme de restructuration
des économies en péril ; Initiative PPTE (pays pauvres
très endettés). L'un des volets de cette restructuration
concernait à cet effet le soutien et la relance du secteur privé
pour le rendre plus performant. Accompagné à cela, l'ouverture du
pays au vaste réseau d'échange mondial par la signature des APE
(Accords de Partenariat Economique) exige de plus en plus des entreprises
camerounaises de la compétitivité dans leurs activités
à fin de se positionner et faire face à la concurrence qui se
veut de plus en plus hargneuses aussi bien sur le plan national que sur le plan
international.
Pour se faire, le concept de la qualité
prôné et soutenu au Cameroun par le Ministère de
l'industrie et du developpement technologiquense révèle
être l'une des armes pour démarquer les entreprises camerounaises,
lorsque ses principes et ses outils sont de façon efficiente mis en
oeuvre dans celle-ci. La SOCAPALM pour sa part après sa privatisation en
2000 s'est retrouvée confronté à de nombreuses
difficultés qui ont fortement entachées ses objectifs de relance,
de rentabilité et d'affirmation sur ses marchés. Telle que celle
de la performance de son personnel. Vue sur cet angle, dans le cadre du stage
académique effectué en son sein notre réflexion a
été orientée vers cette étude dont le thème
est : OPTIMISATION DES POSTES DE TRAVAIL ET MISE EN OEUVRE DES
OUTILS DE LA QUALITE A LA SOCAPALM : CAS DE L'HUILERIE DE MBONGO.
Il s'agira dans ce sujet de montrer comment arriver à rendre le
personnel de l'huilerie plus performant d'une part et d'autre part de montrer
comment le management de la qualité par la mise en oeuvre de ses outils
pourrait contribuer à améliorer la productivité de ses
salariés.
A cet effet notre travail s'articulera en deux principales
parties. La première partie plus théorique présentera le
concept d'optimisation des postes de travail, le concept du management de la
qualité et ses outils d'une part, et d'autre par elle présentera
la SOCAPALM et l'huilerie de Mbongo dans son secteur d'activité, celui
de l'Agro industrie. La deuxième partie quant à elle, plus
pratique, présentera les résultats de l'enquête
réalisée après avoir procèdé à une
analyse empirique des postes de la chaîne de production,
présenté les outils de la qualité comme
éléments d'optimisation des postes de travail, illustré la
méthodologie de la dite enquête. Elle sera bouclée par des
suggestions que nous ferons compte tenu des résultats de l'enquête
et des multiples avantages que le management de la qualité et ses outils
pourraient apporter pour l'amélioration des performances du personnel de
l'huilerie et des résultats de la SOCAPALM dans son ensemble.
CONCEPTS DE MANAGEMENT DE LA QUALITE ET D'OPTIMISATION
DES POSTES DE TRAVAIL A LA SOCAPALM
La création des richesses dans les économies
des pays est en grande partie soutenue par des entreprises reparties en trois
grands secteurs d'activité (primaire, secondaire, tertiaire). Une
entreprise est une unité économique autonome combinant divers
facteurs de production, produisant pour la vente des biens et services et
distribuant des revenus en contre partie de l'utilisation des facteurs1(*). Si certaines d'entre elles sont
à but non lucratif c'est- dire désintéressées de
la notion de bénéfice, bon nombre d'entre elles ont pour objectif
premier la recherche des bénéfices nécessaires pour la
suivie, la croissance, la pérennité sur les divers
marchés et secteurs d'activités. Ainsi, sont
élaborés et mis en oeuvre des stratégies, des plans et
projets des disciplines et de nouvelles technologies pour davantage
créer de la valeur et à chacune d'elles de choisir la voie qui
lui satisfait le mieux. Au Cameroun, la SOCAPALM à su à partir
des trois facteurs principaux de production de la théorie classique de
l'économie à savoir le capital, le travail et la terre, mettre
sur pied une structure véritable fleuron de l'économie. Le
facteur travail qui fera l'objet de notre intéressement étant
celui le plus en rapport avec l'homme, fait l'objet de plusieurs disciplines
permettant de le rendre plus productif à l'instar du management de la
qualité dont les principes et les outils intègrent de plus en
plus les systèmes de gestion. Ainsi après avoir
présenté la SOCAPALM sur le marché Camerounais de l'huile
de palme et le déroulement du stage au sein de l'huilerie de Mbongo,
nous éluciderons dans cette partie les concepts de d'optimisation de
poste de travail et du management de la qualité et ses outils.
CHAPITRE I : LA SOCAPALM DANS LE MARCHE DE L'HUILE
DE PALME AU CAMEROUN ET DEROULEMENT DU STAGE AU SEIN DE L'HUILERIE DE
MBONGO
Le marché camerounais de l'huile de palme en forte
expansion est marqué par la présence de plusieurs acteurs dont
l'influence et la taille varient fortement, allant de la production artisanale
par des villageois à la production industrielle par des grandes
entreprises comme la SOCAPALM que nous présenterons en première
section ainsi que le déroulement du stage au sein de l'huilerie de
Mbongo.
SECTION 1 : PRESENTATION DE LA SOCAPALM
Cette présentation nous parait judicieuse car c'est au
regard de son historique, de sa présentation institutionnelle, de ses
activités, de son marché et de ses projets que nous pourrons
mieux comprendre, le cadre et l'importance d'une telle étude.
I-1- Historique
L'histoire de la SOCAPALM remonte jusque dans les
années 60. Après l'indépendance du Cameroun le
1er Janvier 1960, on assiste à une réelle
volonté politique dans la création des richesses et
l'amélioration des conditions de vie de populations. Ainsi assiste-t-on
à la création de plusieurs sociétés à
l'image de la SOCAPALM dont l' historique peut être fait en trois
Périodes.
I-1-1- De 1968 à 1990
Créée par décret présidentiel
N°68/DF/45/du 23 Novembre 1968, la SOCAPALM est au départ, une
société de développement relevant du porte feuille de
l'Etat, elle a pour objet la création et l'exploitation des plantations
de palmiers, la commercialisation de l'huile de palme et de palmistes.
Placée sous la tutelle du ministère du plan et du territoire, ses
investissements sont financés par les fonds nationaux d'une part et par
prêts accordés au gouvernement camerounais par les bailleurs de
fonds internationaux.
Son capital initial de 810.500 000 FCFA est porté
à l'assemblée générale du 26 janvier 1979 à
6.120.000.000 répartis de la manière suivante :
- Etat du Cameroun 45,45%
- Office National de Commercialisation des Produits de Base
(ONCPB)
46,7%.
- Société Nationale d'Investissement (SNI)
7,84%)
Les partenaires financiers extérieurs à ses
investissements sont :
- La BIRD (Banque Internationale pour la Reconstruction et le
Développement)
- La Caisse Centrale de Développement
- La Banque Européenne d'Investissement
L'évolution de sa production au cours de cette
période sera soutenue tel que présenté dans le tableau
suivant :
TABLEAU N°I-1 : Evolution des productions
industrielles (en tonnes)
Années
|
1974/1975
|
1975/1976
|
1976/1977
|
1977/1978
|
1978/1979
|
1979/1980
|
1980/1981
|
Régimes
|
12232
|
22829
|
28062
|
41859
|
64972
|
79079
|
106842
|
Huiles
|
3303
|
5174
|
6226
|
8447
|
12239
|
18484
|
22939
|
Palmistes
|
551
|
657
|
1507
|
1855
|
1855
|
3849
|
3500
|
1981/1982
|
1982/1983
|
1983/1984
|
1984/1985
|
1985/1986
|
1986/1987
|
1987/1988
|
1989/1990
|
13394
|
144504
|
143098
|
152891
|
201041
|
255772
|
248705
|
251774
|
27247
|
29187
|
29306
|
32472
|
45153
|
53674
|
52674
|
57821
|
5406
|
5474
|
5474
|
5394
|
7245
|
7496
|
6997
|
8817
|
(Source :Echos de socapalm n°2 page 9 )
I-1-2- Période de 1990 au 30 Juin 200
La chute brutale des cours mondiaux de l'huile de palme
survenue à la fin des années 1980 à conduit à une
baisse notable des performances de la structure. Ajouté à cela,
elle se voit abandonné par son partenaire technique et financier `'terre
rouge''. Ainsi M. Robert Mbella Mbappe alors Directeur Général
décide de mettre sur pied des mesures drastiques pour relancer la
structure à savoir : réduire les charges de personnel et
ajouter de la valeur à la production de la SOCAPALM. Le projet de
production de l'oléine et de la stéarine voit le jour avec
l'inauguration de l'unité de fractionnement à NKAPPA en 1992.
En 1993 M. JOHN NIBA NGU est nommé a son tour Directeur
Général il met en place le Syndicat National des Producteurs de
l'Huile de Palme (SNPHPC) du Cameroun et se donne pour mission de redresser
l'entreprise avec le concours de la Caisse Centrale de Coopération
Economique à travers le consultant EUREXEL. Les principales
articulations du plan de restructuration sont les suivantes :
- Opérer la contractualisation des opérations
agricoles et mettre sur pied un plan de replantation et de
régénération des veilles cultures
- Ramener les effectifs de 4000 à environ 2500
personnes
- Accentuer la camerounisation des cadres dans la plupart des
postes stratégiques.
- Opérationnaliser l'organigramme de l'entreprise en
fusionnant la direction technique et celle de la production en une
direction : la direction technique et production.
- Informatiser progressivement toutes les opérations de
l'entreprise.
Ainsi la plantation de Mbongo est scindée en deux
pour créer la plantation de Mbambou et en 1994 des opérations
d'extension et de création de nouvelles cultures sont lancées
pour une superficie d'environ 1000 hectares.
La société ayant renoué avec les
bénéfices en 1995 (plus de 2 milliards) Voir tableau I-2, elle
procède à une restructuration de son capital social qui passe de
10.250.000.000 FCFA à 12.629.030.000 FCFA en 1996.
La seconde mission du Directeur concernant l'accompagnement et
la réparation de la structure à la privatisation sera remplie le
30 Juin 2000 avec la signature à Yaoundé de la convention de
cession de 90% des actions détenues par l'Etat du Cameroun pour une
valeur de 21 milliards.
TABLEAU N°I-2- DE L'EVOLUTION DES
PRODUCTIONS , DU CHIFFRE D'AFFAIRE, DES INVESTISSEMENTS, DES RESULTATS
NETS, DES EFFECTIFS SUR LA PERIODE 1990/1991 Au 30 juin 2000
rubriques
|
90/91
|
91/92
|
92/93
|
93/94
|
94/95
|
95/96
|
96/97
|
97/98
|
98/99
|
99/00
|
Obs.
|
Régimes
|
231436
|
215154
|
215428
|
235355
|
193663
|
270543
|
238887
|
267433
|
250209
|
303145
|
tonnes
|
Huilerie
|
50270
|
49100
|
47385
|
55663
|
48495
|
58181
|
50571
|
56622
|
52403
|
63336
|
tonnes
|
Palmistes
|
2722
|
7788
|
9681
|
9150
|
8791
|
11501
|
9585
|
11573
|
10735
|
12916
|
tonnes
|
Oléine
|
/
|
/
|
2685
|
4469
|
7085
|
3170
|
4372
|
3653
|
5231
|
3452
|
X 103 Litre
|
Stéarine
|
/
|
/
|
/
|
2273
|
3413
|
1461
|
2164
|
1670
|
2296
|
1749
|
tonne
|
Chiffre d'affaire
|
8505446
|
11610565
|
9042794
|
12373299
|
11466227
|
17653689
|
18961711
|
19999206
|
20219678
|
19292403
|
X 103 francs
|
Résultat
|
73749
|
176700
|
-472626
|
-19182700
|
2121285
|
2364238
|
2427985
|
3336347
|
40622577
|
166840
|
X 103 francs
|
Investis-
sement
|
1198115
|
1463297
|
1250854
|
2062020
|
429032
|
1388793
|
2373968
|
1367590
|
1081994
|
1035992
|
X 103 francs
|
Effectifs
|
4298
|
4067
|
4072
|
4116
|
3122
|
3088
|
2266
|
1518
|
1542
|
1575
|
|
(Source :Echos de socapalm n°3 page 9)
1-1-3- La période allant du
1er Juillet 2000 à nos jours
Après la cession des actions de la SOCAPALM, la
nouvelle répartition des actions est la suivante :
- Le groupement PALMCAM (constitué
d'intérêts nationaux et étrangers) 70% avec le portage des
3% des actions réservés au personnel en activité au 30
Juin 2000.
- l'Etat conserve 10% des parts sociales
- 17% des parts sont destinées aux privées
camerounais
Le groupe PALMCAM est alors à la tête du conseil
d'administration et M. SPEIJER RAAD de nationalité Néerlandaise
est nommé directeur général. La nouvelle équipe
s'engage dans la restructuration de l'outil de travail tant administratif et
comptable que technique et agricole. Le 15 Février 2001 M. Patrick
Caillau remplace M. SPEIJER RAAD à la tête de la direction. En
2002 une nouvelle politique de commercialisation des produits est mise en place
et toutes les agences commerciales sont fermées. En Octobre 2003 suite
aux travaux de réfection du pont sur le Wouri, la Direction
générale se délocalise et s'installe à Douala rue
LEMAN à AKWA ; M. Marc Mutsaars remplace M. P. Caillau en 2004.
Avec son arrivée, la régénération de la plantation
de Mbongo est lancée avec pour objectif de planter entre 500 et 1000h
par an. L'usine de fractionnement est fermée en Février 2005 et
en Juin s'éffectue la finalisation du paiement de la réserve
sociale des 403 millions de francs aux travailleurs présents au 30 Juin
2000. S'en suit alors la création de la SOCIPALM (société
civile d'investissement du palmier). Peu à peu la SOCAPALM retrouve de
la santé avec l'amélioration des principaux indicateurs de
gestion dans le domaine tant agricole qu'industriel (comme l'indique le tableau
n°I-3 et peut se lancer dans de grands projets pour améliorer sa
capacité de production.
Tableau n° I-3- De l'évolution des
productions, du chiffre d'affaires, des investissements, des résultats
nets et des effectifs sur la période 2000/2001 à 20072(*).
Rubrique
|
2000/2001
|
2001/2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
unites
|
Régimes
|
310138
|
328075
|
284700
|
332423
|
372667
|
381375
|
320984
|
Tonnes
|
Huilerie
|
64535
|
67777
|
60678
|
70262
|
77130
|
77452
|
56547
|
Tonnes
|
Palmistes
|
15158
|
15781
|
12670
|
13947
|
17854
|
18113
|
14143
|
Tonnes
|
Oleine
|
3830
|
1017
|
2897
|
1651
|
0
|
0
|
0
|
× 1000 Litres
|
Stéarine
|
2089
|
540
|
1491
|
856
|
0
|
0
|
0
|
Tonnes
|
CA
|
21.503.221.437
|
27.232.153.928
|
23.887.828.803
|
26.749.363.268
|
27.139.470.576
|
25.620.306.921
|
23.860.410.482
|
Francs
|
Résultat net
|
363220332
|
-19.779.68.359
|
2.486.887.331
|
818.798.140
|
41.202.603
|
45.020.342
|
23.191.241
|
Frans
|
Invest
|
3.260.552.933
|
2.229.699.710
|
3.181.933.039
|
1.627.145.815
|
3.733.362.169
|
6.872.230.498
|
7.772.391.770
|
Francs
|
Effectifs
|
1606
|
1423
|
1530
|
1433
|
1306
|
1367
|
1314
|
|
I-2- Présentation institutionnelle de la
SOCAPALM
A l'image de toutes les entreprises qui se veulent
sérieuses et ambitieuses , elle fait apparaître des relations
fonctionnelles traduites dans son organigramme. La multiplicité des
associés propriétaires configure son conseil d'administration.
I-2-1- Coordonnées de la SOCAPALM
La SOCAPALM, Société Camerounaise de PALMeraies
est une société anonyme au capital social de 12.629.030.000 FCFA
dont le siège social se situe à TILLO (Dibombari) route de
NKONGSAMBA. La Direction Générale se trouve à Douala rue
du général LEMAN
Tél. : (237) 33 43 7783,
Tél. /Fax : (237) 33 43 87 34
E-mail :
socapalm@socapalm.com
I-2-2- Structure de l'organigramme
L'organigramme d'une entreprise traduit les liaisons
hiérarchiques qui existent entre les divers postes de travail,
l'éfficience dans la gestion peut être altérée par
sa mauvaise structure. L'organigramme de la SOCAPALM est de type fonctionnel
c'est-à-dire qu'il est basé sur les fonctions essentielles de
l'entreprise organisées en directions.
La structure fait apparaître au-dessus, la direction
générale à laquelle est reliée les services d'audit
interne, d'achats, du coordonnateur délégué de KIENKE,
juridique et contentieux.
Puis à la suite, se situent les `'supers directions
`'se sont des directions qui ont comme composantes d'autres directions et
d'autres services ayant à leur tour leur directeurs, en clair ont sous
leur compétence d'autres directeurs qui cette fois sont des selfs
directeurs c'est-à-dire des directeurs n'exerçant pas de
contrôle sur d'autres directeurs. Ainsi on distingue comme
direction :
- La Direction Financière (DF) qui en plus de ses
missions classiques dans la gestion des finances intègre
également la direction informatique
- La Direction de l'Administration du Personnel et
desRressources Humaines (DAPRH) qui est compétente en matière de
gestion du personnel de la structure
- La direction des opérations agricoles qui
intègre la direction de production agricole
- La Direction Technique Industrielle plus dense renferme en
son sein la Direction Technique en charge du garage (DT garage) la direction de
la production industrielle (DPI), et la Direction de la Production, de la
Logistique et de la Qualité (DPLQ).
Liens fonctionnels
DF
SC
DI
CG
TRP
CC
CCA
DAPRH
Service
Médical
CP
RH
CCA
DU :
MBO
ESA
DIB
MBA
AAC
DOA
DPA/DIB
DPA/MBA
AP
CCPV
DC
AC
DTI
DT
Garage
CG
RML
DPI
CH
DIB
CHA
DPLQ
CH :
MBO
ESA
KKE
SOCAPORT
CHA :
MBO
ESA
KKE
AI
SA
CD/Kiènké
SJC
Directeur Général
Légende
DF : Directeur Financier
DI : Directeur Informatique
CC : Chef Comptable
SC : Service Commercial
SJP : Service Juridique &
Contentieux
TRP : Transport Relation Publique
CG : Contrôle de Gestion
CCA : Chef Comptable Adjoint
CP : CHEF du personnel
RH : Ressources Humaines
AAC : Assistant Administratif &
Comptable
DC : Directeur des Champs
DPA : Directeur de Production Agricole
AP : Assistant Principal
CCPV : Chef de Cellule PV
AC : Assistants Champs
AT : Assistant Technique
DPLQ : Directeur Production Logistique
Qualité
CG : Chargé de Garage
CH : Chef Huilerie
CHA : Chef Huilerie Adjoint
RML : Responsable Maintenance Lourde
DPI : Directeur Production Industrielle
AI : Audit Interne
SA : Service Achat
CD : Coordonnateur Délégué
kiènké
Graphique N°1 organigramme de la SOCAPALM
(source DARPH)
Graphique N°1 organigramme de la SOCAPALM
(source DARPH)
La présentation de cet organigramme fait tout de
même ressortir quelques points faibles à savoir :
- La multiplication des niveaux hiérarchiques rend
difficile la circulation de l'information ascendante et ou descendante aussi
bien entre les unités de production et la direction
générale.
- Cette présentation a aussi pour inconvénient
la difficulté d'évaluation des résultats notamment leur
imputation aux divers postes concernés.
I-2-3- Les organes de gestion
La SOCAPALM est gérée exclusivement par deux
organes principaux : Le conseil d'administration et la direction
générale. Ce conseil siège une fois par an selon une date
fixée à la convenance des diverses parties prenantes.
- Le conseil d'administration fait intervenir l'Etat
camerounais, détenteur de 10% des parts sociales, la SOCIPALM organe
chargé de gérer les 3% de part sociales cédées aux
employés et les autres investisseurs privés nationaux et
internationaux détenant des actions sans oublier le groupement PALMCAM
actionnaire majoritaire. Le conseil d'administration ayant pour
président M. JUIMO MONTHE décide du budget de l'exercice à
débuter, prend les décisions stratégiques3(*) et laisse la charge au directeur
général pour la conduite des activités tout au long de
l'exercice.
I-3- Les activités de la SOCAPALM
Dès sa création la SOCAPALM a pour principal
objet la culture du palmier à l'huile, la production d'huile de palme et
des amandes (palmistes), et leur commercialisation.
I-3-1- La culture du palmier à l'huile
Les plantations de la SOCAPALM se retrouvent dans trois
départements et trois provinces ; le Nyong Ekelé dans le
Centre, l'océan dans le Sud, le Moungo et la Sanaga Maritime dans le
Littoral pour une superficie totale des plantations de prêt de
22 000ha. Les premières plantations ayant vu le jour avec la
création de la société, la structure procède depuis
plus de 10 ans à des extensions et des rajeunissements des plantations
déjà vieilles sous la coordination de la direction des
opérations agricoles (DOA).
I-3-1-1- Le palmier à l'huile
De son nom elaeis Guineensis Jacq, le palmier à huile
est une plante originaire de la zone intertropicale africaine avec plus de 2000
espèces de la même famille recensées dans le monde, elle
présente une puissante couronne de 30 à 45 palmes vertes
(feuilles) de 5 à 9 mètres de long surmontant un stipe (tige)
cylindrique unique. Sa production est constituée de régimes de
fruits charnus (Drupes), de la pulpe desquels on extrait une huile rouge
comestible appelée « huile de palme ». De l'amande
du fruit on extrait aussi une huile de couleur jaune clair, elle est
également comestible et est appelée « huile de
palmiste »4(*).
D'une durée de vie allant jusqu'à plus de 30 ans il est
planté à raison de 143 plants à l'hectare avec une hauteur
comprise entre 10 et 20 m il se cultive sur des sols drainé, fertiles ou
neutres avec beaucoup de soleil.
I-3-1-2- L'huile de palme
De couleur variant du jaune orangé clair au rouge
orangé foncé, elle est le second corps gras végétal
mondial après l'huile de soja sa production autre fois assurée
par l'Afrique (14% de la production actuelle) est assurée par l'Asie qui
est passée en tête dans la production mondiale depuis les
années 70 (80% de la production mondiale)
Tableau N°I-4- Production mondiale d'huile de
palme en 106t (source Oil World)
|
2007
|
2006
|
2005
|
2004
|
Indonésie
|
16,8
|
15,9
|
14,0
|
143
|
Malaisie
|
16,2
|
15,8
|
14,9
|
13,9
|
Thaïlande
|
0,84
|
0,82
|
0,68
|
0,67
|
Nigeria
|
0,83
|
0,81
|
0,80
|
0,79
|
reste du monde
|
3,63
|
3,37
|
3,32
|
3,24
|
Total
|
38,3
|
36,7
|
0,154
|
30,9
|
I-3-1-2-1 La composition de l'huile de palme
La fraction insaponifiable de l'huile de palme
représente 0,5 à 1,2% de l'huile brute, elle comprend
essentiellement en mg/100g des stérols (40-90), des hydrocarbures
(100-110), des tocophérols et de tocotrienols (32-100) ainsi que des
carotènes (50-70).
I-3-1-2-2- L'huile de palme et la santé humaine
L'huile de palme est tout à fait satisfaisante sur le
plan nutritionnel, la présence des caroténoïdes permet de
protéger le corps humain contre certaines maladies des yeux, elle est
l'aliment naturel le plus riche en vitamine A. Elle est également riche
en lipides qui sont les nutriments ayant le pouvoir énergétique
le plus élevé. Des études récentes menées
aux Etat-Unis ont montré que la consommation régulière de
l'huile de palme diminuait les risques de souffrance du cancer de la peau, du
foie, du col de l'utérus. Mais il faut noter que lorsqu'elle est
chauffée à une forte température elle dégage une
fumée capable de déclencher une crise d'asthme chez un malade.
I-3-1-3- Les palmistes
Extraites des drupes et contenues dans les noix de palme, les
amandes sont très dures. La composition et les qualités des
palmistes marchands sont habituellement les suivantes :
- Humidité de 8 à 7%
- Teneur en huile de 48 à 53%
- Impuretés < à 4%
- Amandes brisés < à 15%
De ces palmistes est extraite une huile appelée huile
de palmiste généralement utilisée par les savonniers et
les industries cosmétiques.
I-3-1-4- Les sous produits et effluents
On distingue :les rafles,les
fibres et coques et les efluents liquides
I-3-1-4-1- Rafles
La rafle est le support fibreux du régime de palme,
elle est récupérée après égrappage et
représente environ 25% du poids de régimes. D'une densité
d'environ 0,75, elle contient 75% d'eau qui peut être
évacuée par :
- incinération
- épandage en plantation
- combustion en chaudière après fragmentation et
éssorage.
I-3-1-4-2- Les fibres et coques
Le tourteau sortie de la presse contient les fibres et les
noix de palmiste dans un mélange très dense qui est après
émottage séparé : d'un côte les fibres avec une
humidité de 40% environ et un pourvoir calorifique inférieur
voisin de 2500 K cal/kg, représentants 12 à 13% du poids des
régimes elles sont utilisées comme combustible principal. De
l'autre côté les coques d'un pouvoir calorique inférieur
d'environ 3500k cal/kg pour une humidité de 20% elle représente 5
à 7% du poids des régimes et sont également
utilisées comme combustible.
I-3-1-4-2- Les effluents liquides
Ils sont composés des boues de clarification, des eaux
de stérilisation et de purges diverses, leur volume et leur composition
dépendent du procédé d'extraction utilisé ainsi que
des technologies mises en oeuvres. On considère qu'ils
représentent 0,8m3 par tonne de régimes usinés,
leur charge polluante est très élevée avec des chiffres de
25 000 PPM en DBO (demande biochimique en oxygène après 5
jours) et 60 000 PPM en DCO (demande chimique en oxygène). Avant
d'être rejetés, ils sont décantés pour retenir de
l'huile par écrémage et peuvent être traités pour
servir d'aliment de complément pour ruminants ou porcins.
Concassage
Fibres (13kg)
(40-50% H)
Petits débris=Fibres
(25kg)
Coques de palmiste
(5kg 15% H)
Stérilisation
Régimes (100kg)
Livraison
(Moins de 48 H)
Rafles (25kg)
(60-70% H)
Condensats
20l
Egrappage
Fruits (65 kg)
Malaxage
Extraction
Huile brute
Décantation
Boues
Récupération sur boues
Boues
(50l)
Huile semi finie
Epuration
Déshydratation
Huile de palme
Finie
21-23kg
Tourteaux de palme
Séchage
Défibrage
noix=palmistes
Séchage
Calibrage
Amandes
Séparation (lavage)
Amandes + coques
Séchage
Amandes séchées
4kg
Divers (10L)
Graphique N°2 les produits et résidus du
palmier5(*)
I-3-2- La production de l'huile et des amandes
Avec sa production de plus de 320 000 tonnes de
régimes la production d'huile est assurée par quatre
unités de productions 130 t/h et une capacité de stockage de
26.100t. Elle constitue le volet industriel de son activité d'où
il ressort deux out puts : l'huile de palme brut et les amandes. Cette
production est faite sous la coordination de la Direction Technique
Industrielle (DTI).
Tableau N°I-5- Représentation des
superficies, des capacités de production par unité
Unités industrielles
|
Départements
|
Plantation
Superficie
|
Huilerie de capacité en T
|
CER
|
ENR
|
Kienke
|
Océan
|
7521
|
2192
|
20 x 2
|
Dibombari
|
Moungo
|
2563
|
1083
|
20 x 2
|
Eséka
|
Nyong Ekelé
|
2601
|
/
|
10
|
Mbongo
|
Sanaga maritime
|
4294
|
/
|
20 x 2
|
Mbambou
|
Sanaga maritime
|
4894
|
891
|
/
|
CER: culture en rapport
CENR: culture en non rapport
|
Source : SOCAPALM (Archives)
I-3-3- La commercialisation des produits
La SOCAPALM vend comme produits l'huile de palme brute, les
amandes de noix de palmes, les plants de palmier à huile. En ce qui
concerne l'huile de palme et les amandes, les clients peuvent être
repartis de la manière suivante :
Tableau N°I-6- Répartition des clients de la
SOCAPALM
Catégories
|
Spécialités
|
Pourcentage
|
Industriels
|
- triturateurs (pour les amandes)
- Les savonniers
- Les raffineurs
|
80%
|
Grossistes
|
Vendeurs d'huile brute
|
20%
|
Source : service commercial
I-4- Le marché de la SOCAPALM
Le marché étant le lieu de rencontre de l'offre
et de la demande, le marché de la SOCAPALM s'étend en grande
partie sur le territoire camerounais et occasionnellement elle éffectue
des ventes sur le marché international.
I-4-1- Le marché national de l'huile
Le marché national de la SOCAPALM fait l'objet d'une
forte influence de la part de l'ATPO (Association des Transformateurs des
Produits Oléagineux) et du comité AD-HOC chargé de la
régulation de la filière huile de palme et produits
dérivés. Ces deux organes pèsent d'un grand poids sur la
fixation du prix du kg d'huile qui est fixé à 360 FCFA le kg (HT)
soit 430 FCFA TTC avec un prix sur le marché oscillant entre 500F
pendant le premier semestre et 600 F au cours du second.
Les quantités demandées étant en
constante évolution suite à l'évolution des besoins des
ménages et à l'installation de nouvelles structures de
transformation. Le Cameroun importe en outre entre 12000 et 15000 tonnes
d'huile par an. Le marché camerounais de l'huile comprend plusieurs
acteurs répartis dans le tableau suivant.
Tableau I-7 Répartition des poducteurs
d'huilles au Cameroun6(*)
Entreprises
|
Localisation
|
Capacité de production
|
Marques du produit
|
Types d'huiles
|
Sodecoton
|
GAROUA
|
1327696
Cartons
|
Diamaor
|
Huile de coton
|
SPFS
Palmor
|
EDEA
|
12.000 tonnes
|
Palmor
|
Huile de palme raffinée
|
SCR Maya et cie
|
DOUALA
|
8225 tonnes
|
Mayor
|
Huile de palme raffinée
|
CCO
|
BAFOUSSAM
|
Non disponible
|
Promor
|
Huile de palme raffinée
|
Maiscam
|
NGAOUNDERE
|
Non disponible
|
Camlor
|
Huile de maïs raffinée
|
Pamol
|
BUEA
|
14 000 tonnes
|
/
|
Huile de palme brute
|
Socapalm
|
DOUALA
|
77 452 tonnes
|
/
|
Huile de palme brute
|
Soc bafoussam
|
BAFOUSSAM
|
Non disponible
|
/
|
Huile de palme brute
|
Safacam
|
DIZANGUE
|
10.000 tonnes
|
/
|
Huile de palme brute
|
CDC
|
LIMBE
|
103176
|
/
|
Huile de palme brute
|
I-4-2- Le marché international de l'huile de palme
Bien que les ventes de la SOCAPALM ne soient pas
orientées vers l'extérieur le prix de l'huile vendue sur place
subit tout de même l'influence du cours international qui a connu des
augmentations spectaculaires depuis 2007.
Mais on constate un certain ralentissement dans la production
de l'huile de palme en raison de l'influence grandissante du facteur climatique
qui menace en Asie (temps chaud et sec) en Malaisie et en Indonésie.
Tableau N°I-8- production mondiale des principales
huiles en million de tonne (source oil World).
|
2006 / 2007
|
2005/2006
|
2004/2005
|
2003/2004
|
Palme
|
38,4
|
35,8
|
33,4
|
29,8
|
Soja
|
36,7
|
34,8
|
32,8
|
30,8
|
Colza
|
18,7
|
18
|
15,8
|
14,4
|
Tourne sol
|
11,2
|
10,9
|
9,3
|
9,6
|
Coton
|
5,0
|
4,9
|
4,9
|
4,2
|
Palmistes
|
4,4
|
4,2
|
3,9
|
4,8
|
Arachide
|
4,3
|
4,6
|
4,5
|
4,8
|
Coprah
|
3,1
|
3,2
|
3,1
|
3,1
|
Total
|
121,6
|
116,4
|
107,7
|
100,2
|
I-5- Les projets de la SOCAPALM
L'un des rôles que doit jouer un Directeur
Général est de manager le futur de sa structure. Aussi, si le
personnel opérationnel a une vue courtermiste sur les activités,
lui en revanche doit avoir le regard porté assez loin dans le futur pour
lui permettre de mieux anticiper et de prendre les décisions
stratégiques qui aujourd'hui mises en oeuvre porterons leurs fruits et
assurerons l'adaptation de la structure à l'évolution du temps.
C'est dans ce cadre que s'inspirent les projets de la SOCAPALM.
I-5-1- La construction d'une nouvelle usine
Suite à l'extension et à la
regénération de la plantation de Mbambou et de la position
géographique de l'usine de Mbongo par rapport à l'ensemble des
divisions il s'est avéré opportun de créer une nouvelle
unité de transformation.
A ce jour, la croissance de la production de la division de
Mbanbou est éffective, et la construction de l'unité de
transformation qui a subie un retard en raison de la crise financière
internationale vient de voire les études d'impact environnemental
validées.
I-5-2- L'augmentation du capital
Pour financer ses investissements une entreprise a une
multitudes de choix qui s'offrent à elle, elle peut procéder
à l'autofinancement, par un emprunt ou se retourner vers le
marché financier en émettant des actions et/ou des obligations.
C'est dans cette lancée que pour faire face à la
crise financière à l'international, la SOCAPALM s'est
orientée vers le marché financier camerounais en s'introduisant
à la bourse de Douala. Introduction qui lui permettra de lever les
fonds nécessaires pour le financement de ses projets.
I-5-3- La certification ISO 9001
Pour faire face à l'adversité grandissante sur
les marchés du fait de l'ouverture progressive et menaçante des
frontières, s'adapter à l'évolution des technologies , des
compétences et des exigences de ses clients, le Directeur
général Marc Mutsaars pense opportun l'instauration dans toutes
les unités de production d'un système d'assurance qualité
donc la finalité est l'obtention du label ISO 9001. Label donc les
finalités pour la SOCAPALM sont :
- Accroître la satisfaction des clients par
l'établissement d'un partenariat visant la pleine compréhension
de leurs attentes en matière de performance, de coûts, et de
délais.
- Offrir des produits de qualité par
l'amélioration incessante de la maîtrise des
procédés et méthodes, par le maintien de l'expertise et
des ressources matérielles à la pointe de la technologie.
- Favoriser le développement et l'épanouissement
par la promotion d'un milieu sain et stimulant (house keeping) propre à
la créativité, à la réalisation professionnelle et
au travail d'équipe.
- Déterminer une stratégie pour satisfaire les
besoins futurs de la clientèle7(*).
SECTION II- DEROULEMENT DU STAGE AU SEIN DE L'HUILERIE
DE MBONGO
Inaugurée le 05/03/1974 par le Président de la
République Unie du Cameroun son excellence AHMADOU AHIDJO, l'huilerie de
Mbongo est considérée comme la mère des autres usines de
la SOCAPALM. Elle est située à 18 km de l'axe lourd
Yaoundé Douala. La population qui s'y trouve est en majorité
étrangère, venue s'installer pour travailler dans les champs ou
dans l'usine.
L'huilerie accueille également des stagiaires sorties
des écoles de formation et en quête d'une expérience
pratique permettant de clôturer leur formation académique. C'est
dans ce cadre que nous avons effectué notre stage dont le séjour
à Mbongo devait durer neuf semaines.
II-1- Présentation de l'unité de Mbongo
L'activité de la SOCAPALM étant exercée
au sein de quatre unités. L'unité de Mbongo à l'image des
autres, présente un organigramme représenté par la figure
suivante :
Graphique N°3 :Organigramme de l'unité
de Mbongo
Comptabilité
Caisse
Directeur
Service médical
Cellule transport
Secrétaire radio
Directeur production agricole
Directeur champs
Assistants champs
Chef chantiers
Entretien production
Comptable champs
Chef d'huilerie
Chef d'huilerie adjoint
Contre maître
Entretien, fabrication
Adjoint administratif
Et comptable
Paiement et
administration
Magasin
Avec une superficie d'environ 4300 ha de plantation de palmier
à huile sa capacité de production est 20 x 2 tonnes de
régimes usinés à l'heure.
II-2- L'huilerie de Mbongo de Mbongo
L'huilerie est la partie de l'unité qui a la charge de
transformer la matière première (régimes de noix de palme)
en produit finie l'huile de palme brute ou CPO (crude palm oil) et des
amandes.
II-2-1- L'équipement de production de
l'huilerie
La production de l'huile de palme est faite à partir
d'une installation industrielle fonctionnant avec deux chaudières qui
alimentent en vapeur chaude et sèches les turbines et les divers postes
de transformation au cours des étapes de la production. Malgré
son âge avancé l'équipement de l'huilerie fait l'objet d'un
remplacement progressif et d'un entretien lui permettant de se maintenir. La
production se fait avec deux chaînes communicantes. Sa production a
évolué d'année en année. L'annexe N°6 nous
permet de visualiser de façon synoptique une huilerie industrielle.
II-2-2- Description du processus de transformation des
régimes à
l'huilerie
Le passage des régimes à l'huilerie peut se
décrire en plusieurs étapes de la manière suivante.
-La réception des régimes
Les régimes livrés en provenance des plantations
industrielles et villageoises sont pesés, déchargés dans
une rampe pour les dessabler et ensuite chargés dans des cages où
ils sont stockés sur le carreau en attente de leur introduction dans les
stérilisateurs.
-La stérilisation des régimes
Permettant de stopper l'activité enzymatique des
lipasses cause d'augmentation de l'acidité de l'huile par cuisson, elle
permet aussi de cuire les régimes à fin d' extraire le maximum
d'huile contenue dans les drupes (fruits). Elle est effectuée sous
vapeur saturée à une pression de 2,5 à 3 bars pendant
environ 45 à 60nm. Elle se fait dans quatre stérilisateurs
(cylindres cubiques horizontaux) à l'intérieur desquels on
introduit un train de 8 cages (dans chacun) d'un poids theorique d'environ 2,5
tonnes la cage. La réussite de l'étape de stérilisation
permet une bonne séparation des fruits à l'égrappage.
- L'égrappage des régimes
Permettant de séparer les fruits des rafles, cette
étape est effectuée dans des tambours égrappoirs. Les
régimes qui sont entraînés dans une cage à
écureuil chutent continuellement dans les barreaux de la cage pour
laisser s'échapper les fruits et les rafles sortants progressivement du
tambour. Huilerie dispose de deux égrappoirs.
- Le malaxage
Il est réalisé dans des tubes cylindriques
verticaux à une température d'environ 100OC. La masse
des fruits est ainsi réchauffée et soumise à l'action
mécanique d'un bras de malaxage. La durée du malaxage (20 min) et
la température sont deux facteurs essentiels de la qualité de
l'extraction, le malaxeur étant maintenu constamment plein. L'huilerie
dispose de cinq malaxeurs : trois pour la chaîne 1 et deux pour la
chaîne 2.
-L'extraction
Elle permet d'extraire le jus contenu dans la masse de fruit
malaxés à l'aide des presses continues à vis, cinq presses
au total. Dans chacune d'elles, la masse des fruits malaxés est
entraînée par la vis à l'intérieur d'une cage
perforée dont la sortie est partiellement obstruée par un
cône réglable freinant la sortie des matières. La pression
ainsi engendrée à l'intérieur permet d'extraire le jus
brut, mélange d'huile, d'eau et d'impuretés solides
utilisé à la clarification, et le tourteau (fibres et noix)
dirigé vers la palmisterie.
-La clarification
Ayant pour objet d'épurer les jus bruts pour
récupérer le maximum d'huile, la clarification se fait par
décantation. La température jouant un rôle très
important, cette décantation se fait en deux principaux
procédés.
· A la décantation naturelle : La
sédimentation est effectuée à une durée de 20
à 25mn avec une température voisine de 95oC. Elle
s'effectue dans les cuves à fonctionnement continu (décanteurs)
soit un (01) par chaîne. L'huile contenue dans les jus bruts ne pouvant
être récuperée en totalité , l'huilerie dispose de
centrifugeuses éboueuses pour maximiser les récuperations.
· La décantation centrifuge : c'est un
procédé récent qui permet en une seule opération de
séparer les jus bruts en trois phases, phase légère
(huile), phase aqueuse (l'eau + matières solubles) et la phase solible
(matière en suspension et insoluble). C'est un procédé
très avantageux : il est simplifié, économique en
eau, produit moins d'effluents chargé mais son coût reste encore
relativement élevé. L'huilerie en dispose de 5.
L'huile ainsi extraite ne pouvant par être
stockée au risque de l'exposer à l'acidification par hydrolyse en
cours de stockage elle est séchée à l'aide d'un hydrateur
naturel où elle est étalée en couche mince sous
ventilation d'air. Après avoir été chauffé à
plus de 1000C. La clarification comprend aussi l'écluse et le
florentin qui permettent de récupérer l'huile contenue dans les
effluents de huilerie.
-La palmisterie
Elle regroupe les équipements permettant d'extraire
les amandes du tourteau sortant des presses. L'émottage est
effectué par la vis émottoir. Après émottage, les
fibres sont séparées des noix par aspiration pour être
dirigé à la chaudière. Les noix sont recueillies dans un
tambour polisseur et stockées dans un silo à noix où elles
sont séchées pour permettre une bonne séparation des
amandes des coques. Puis, elles sont concassées, séparées
des coques par aspiration et stockées dans un silo où elles sont
séchées. La palmisterie fonctionne également à deux
chaînes communicantes.
II-3- Le laboratoire de l'huilerie
Le laboratoire de l'huilerie a à sa tête un chef
de laboratoire accompagné d'un effectif de trois employés soutenu
par un employé temporaire.
II-3-1- Le rôle du laboratoire
Entité incontournable dans la production d'une huile de
palme de qualité, le rôle du laboratoire est le suivant :
- Permettre que la qualité de l'huile et des amandes
produites soit contrôlée quotidiennement et que toute
irrégularité commise soit décelée sans
délai
- Permettre la détermination de la teneur en huile des
fruits comme exigé
- Permettre l'analyse des échantillons des eaux de
chaudière afin que le traitement de l'eau d'alimentation de ces
chaudières soit bien effectué8(*).
II-3-2- Les contrôles en laboratoire
Ils sont de deux types : les contrôles de
qualité à l'entrée et à la sortie des produits et
les contrôles des pertes en huile aux différents stades de
l'usinage
II-3-2-1- Les contrôles qualité à
l'entrée des produits
Ils se font sur échantillons de régimes
prélèvés dans les véhicules de livraison a leur
arrivée ou sur le carreau. Ainsi sont déterminés le
degré de maturité des régimes, leur taux de fruits
détachés.
II-3-2-2- Les contrôles des pertes en cours
d'usinage
A divers stades de production, des pertes non
négligeables en huile et en amandes sont susceptibles d'être
enregistrées. Le tableau suivant permet de récapituler les
différents points à surveiller et les pertes à
évaluer.
Tableau N°I-9- Pertes en cours d'usinage
Stade
|
Sous-produit
|
Type de perte
|
Récupération
|
Stérilisation
|
Condensats
|
Huile
|
Décantation en florentin
|
Egrappage
|
Rafles
|
Fruits
|
Non
|
Défibrage
|
Fibres
|
Huile
|
Non
|
Clarification
|
Boues liquides
|
Huile
|
Centrifugation,
décantation en florentin
|
Clarification
|
Boues solides
|
Huile
|
Non
|
Palmisterie
|
Coques
|
Amandes
|
Non
|
Source nous même
II-3-2-3- Les contrôles qualité des produits
finis et semi finis
Ils concernent : la qualité de l'huile de palme
(taux d'acidité, le taux d'impuretés et le taux
d'humidité), la qualité des palmistes (taux d'amandes
casées, taux d'impuretés, taux d'humidité et taux
d'acidité gras).
L'annexe N°4 permet de représenter le
récapitulatif de toutes les analyses effectuées au
laboratoire.
II-4 Le stage académique
Arrivé au terme de la 1ère
année de leur formation les étudiants de la Filière DEPA
sont contraints à la production soit d'un mémoire de fin
formation soit d'un rapport de fin de stage effectué dans une
structure de leur choix. C'est dans ce sens que dans le cadre de notre
recherche d'une structure au sein de laquelle nous devrions effectuer notre
stage, le choix a été porté sur la SOCAPALM.
II-4-1- L'obtention du stage
Faisant usage de la notion d'anticipation très
chère aux managers, nous avons entrepris très tôt des
contacts incessants avec la structure malheureusement infructueux. Suite
à notre insistance à rencontrer le Directeur
général, celui consentit finalement à nous accorder une
audience au cours de laquelle il nous orientait vers la DPLQ pour un
entretien. L'entretien étant concluant, le 10/11/2008 notre lettre de
mise en stage académique était signée.
II-4-2 Le programme de travail de stage
De commun accord avec les responsables de notre encadrement,
un programme de stage a été élaboré tel que
présenté ci-dessous.
Activités
|
Lieu
|
Durée
|
Recherche bibliographique
|
Direction générale
|
Une semaine (01)
|
Descente sur le terrain et imprégnation à
l'huilerie
|
Huilerie de Mbongo
|
Deux (02) semaines
|
Etude d'amélioration et d'optimisation des postes de
travail (observer, décrire, analyser, hiérarchiser)
décider et agir
Optimisation de la mise en oeuvre du 5s sensibilisation sur
le port des EPI
|
(Sept (07) semaines
|
Rédaction et correction du rapport de stage
|
Direction générale
|
Deux (02) semaines
|
Sources lettre de mise en stage
II-4-3 Les activités du stage
Arrivé à Mbongo le 17 Novembre dans
l'après midi, nous avons été orienté vers M.
BOAMINA Aurélien de la Direction Technique qui s'est chargé de
notre hébergement en attendant l'arrivée de M. Libert notre
encadreur sur place.
Le lendemain, la question de notre hébergement
fût réglée, ainsi que celle de notre équipement de
protection individuelle, et s'ensuivit le tour de présentation de
l'huilerie par Mr Libert. Ainsi pouvaient débuter nos activités
que peuvons regrouper en trois grandes parties.
II-4-3-1- L'étude des postes de
travail
Elle nous a permis d'examiner tous les postes clés de
la chaîne de production afin de recueillir le maximum d'informations nous
permettant d'étayer nos arguments et nos travaux, cette étape
aura duré deux semaines.
II-4-3-2- Les analyses en laboratoire
Le laboratoire étant l'entité en charge par
excellence du contrôle qualité de la production, il s'est
avéré judicieux pour nous de nous y attarder, surtout que ce
n'est qu'en son sein que nous étions le plus compris compte tenu de
notre formation. Ainsi avons-nous au cours de tout le restant de notre
séjour à l'huilerie apporté une main d'oeuvre disponible
et dévouée pour pallier au manque qui se faisait ressentir, en
procédant aux analyses des produits finis et semi finis, au
prélèvement des échantillons et à la mise à
disposition des résultats à l'ensemble de l'huilerie.
II-4-3-3- L'élaboration et l'administration du
questionnaire
Pour davantage être en possession de l'information,
notamment l'information chiffrée nous avons administré un
questionnaire dont l'exploitation des résultats à la
deuxième partie sera d'un apport considérable dans notre
étude pour résoudre le problème que nous nous sommes
posés.
II-5 Les difficultés rencontrées
Faisant nos véritables premiers pas dans le monde de
l'entreprise, notre séjour ne s'est pas effectué sans
difficultés d'influences plus ou moins grandes dans l'évolution
de nos travaux. Mais doté d'un mental préparé à
subir des situations stressantes, et cultivé à l'école de
management, nous avons sût faire face et tirer des leçons de ces
difficultés ci-dessous présentées.
- Les difficultés relatives au
matériel de travail
En tant qu' étudiant stagiaire, nous avions besoins
d'un petit matériel de travail (stylo, papier...) afin de prendre des
notes, ce qui n'était pas très évident dans les
débuts. De plus, le seul poste d'ordinateur auquel nous avions
accès était partagé par près de 10 personnes
à la fois ce qui n'a pas été sans conséquence sur
l'évolution de nos travaux.
- Les difficultés relatives à la
collecte de l'information
L'information étant à la base de notre travail,
nous nous sommes très vite lancé à sa quête :
vers le personnel d'encadrement qui malgré la volonté
manifesté de nous aider, avançait les raisons de secret
professionnel pour ne pas la mettre à notre disposition. Vers les
ouvriers de ce côté-là aussi nous avons buté
à l'aversion des ouvriers de se confier craignant des
représailles à leur encontre. Mais il faut aussi noter que le
même problème a été rencontré à la
direction générale où à plusieurs reprises notre
démarche de recherche de l'information s'est soldée par un
échec. Ce qui a eu pour conséquence de baser bon nombre de nos
analyses sur des prévisions faites par nous même et sur les
informations collectées auprés des employés au moyen du
questionnaire.
- Les difficultés relatives à la non
connaissance du management de la qualité
Du fait de son très jeune âge et de sa lente
évolution dans les entreprises, le management la qualité
souffre encore de sa non connaissance par les ouvriers de la
société par conséquent très vite la
difficulté de passer le message s'est présentée, les
principes et l'essence de cette discipline étant encore ignorés
à plus de 90% par le personnel de l'huilerie.
CHAPITRE II : LES CONCEPTS DE QUALITE ET
D'OPTIMISATION DES POSTES DE TRAVAIL
Pour mener à bien notre étude et permettre
la compréhension de l'optique dans laquelle nous nous situons du point
de vue de la discipline étudiée, il importe pour non de
présenter les principaux concepts qui sont évoqués. Tant
la compréhension de leur essence facilitera celle de la
démarche adoptée. A cet effet cette partie nous permettra de
présenter en premier le concept de qualité et en seconde
partie celui de l'optimisation des postes de travail.
SECTION 1 : CONCEPT DE
QUALITE : DEFINITIONS, CARACTERISTIQUES
Plus que par le passé, la qualité des biens et
services constitue un argument commercial primordial pour les entreprises en
forte concurrence sur les marchés. Mais il est à constater que
le concept en lui même a connu plusieurs évolutions dans son
historique et vu la multitude de définitions qui peuvent être
faites nous nous accorderons ici sur quelques unes.
I-1- Définitions de la qualité
L'une des définitions des plus simples de la
qualité est celle qui considère la qualité d'un produit ou
d'un service comme étant son aptitude à satisfaire les besoins
des utilisateurs9(*). La
satisfaction induirait la qualité du bien utilisé. On remarque
ici très vite que cette définition ne ressort aucune
caractéristique spécifique du produit. D'où la
définition de la qualité par la norme ISO 8 402 (1996)
comme étant l' « ensemble des caractéristiques
d'une entité qui lui confèrent l'aptitude à satisfaire
des besoins exprimés et implicites ». Il est aisé de
constater ici qu' en plus des besoins exprimés par les utilisateurs la
norme fait intervenir les besoins non spécifiés qui très
souvent permettent de différencier l'offre d'un produit ou d'un
service.
I-2 Historique
Le concept de qualité a connu sont essor avec la
création des grandes industries au début du 19es. Le
secteur secondaire est celui qui à la plus connu des avancées
à cette époque aux états unis, puis il a progressivement
envahit le reste du monde et évolué dans son essence en suivant
les étapes suivantes :
a- L'auto contrôle (1900)
C'est l'étape primaire, elle traduit le
contrôle par le fabricant. L'ouvrier est contrôlé par son
chef qui est son responsable, détenant à lui seul le savoir et
le pouvoir. A cette étape la qualité revêt une
particularité trop technique et le succès de l'entreprise est
attribué au seul ingénieur ou fabricant
b- L'inspection (1920)
Elle apparaît au cours de la toute première
guerre mondiale et concerne beaucoup plus la fourniture du matériel de
guerre. Progressivement les services d'inspections naissent dans les
entreprises et on élabore les premières spécifications, ce
qui leur permet d'accepter ou de refuser les produits qui leurs sont
présentés.
c- le contrôle (1940)
La surproduction générée par la seconde
guerre mondiale a favorisé l'introduction sur les marchés des
produits défectueux. Dès lors, la nécessité de
solliciter des spécialistes indépendants du service de la
production pour atténuer la proportion des produits non
commercialisable ou défectueux commerçait à se poser.
d- Le contrôle qualité (1950)
L'objectif ici est de réduire au maximum les
quantités de défectueux dans la production. Plus orienté
et plus formel, il permit d'améliorer la productivité. Le
contrôle de la qualité sert d'une part à vérifier
que la qualité de service est maintenue (contrôlée)
à un niveau acceptable (niveau cible) et d'autre part à
identifier tout écart par rapport à ce niveau.
e- Le contrôle statistique de la
qualité (1940-1960)
Les premières méthodes d'échantillonnage
ont été utilisées par le Dr. Edouard DEMING. La
statistique introduite par le mathématicien Walter Stewart sert
à établir les plans d'échantillonnage, à montrer
les limites de contrôle des produits et le niveau moyens de
qualité. La maîtrise de la qualité ici vise un
contrôle rigoureux et peut coûteux de la production pour faire
face à la forte pression de la demande.
f- L'assurance qualité (1950-1970)
Elle vise à garantir une qualité durable. Elle
est née du besoin des consommateurs d'obtenir à l'avance une
preuve que la qualité des produits qui leur seront livrés
comblera leurs attentes. C'est un ensemble approprié de dispositions
préétablies et systématiques destinées à
donner confiance en l'obtention de la qualité requise10(*).
Elle trouve donc son origine dans les rapports entre les
partenaires commerciaux et à pour objectif de .
- Garantir au client un niveau de qualité acceptable
- Aider les fournisseurs à se responsabiliser et
à réaliser le niveau de qualité attendu.
g - La gestion de la qualité
(années 80)
Pouvant être définie comme l'ensemble des
activités préalablement définies pour réaliser un
produit conforme aux besoins des utilisateurs en évitant les
dépenses inutiles11(*). La force pressante et l'utilité de la
qualité dans l'entreprise ont nécessités formellement
l'intervention de tous dans la gestion de l'entreprise. Les produits, les
procédures et les relations humaines concourent à
l'amélioration de la qualité. L'approche participative est
souhaitée et la politique qualité convenablement
élaborée. La gestion de la qualité s'appuie sur 3
éléments indispensables à savoir :
- la politique qualité validée par la direction
générale et fixant les objectifs à attendre
- l'organisation ressortant les fonctions et leur
coordination
- les hommes réalisant le travail quotidien
h- La qualité totale ou qualité
intégrée
Vu les exigences croissantes des clients,
l'amélioration des produits et services représente une
priorité absolue pour de nombreuses entreprises. Car la plus part des
clients n'acceptent plus une qualité moyenne. Dès ce moment, on
a vu l'émergence des systèmes de management de la qualité
dans les entreprises, à partir des groupes internationaux de
préférence.On peut ainsi définir la qualité totale
comme un effort entrepris au niveau de l'ensemble de l'entreprise et des
parties prenantes pour, sans cesse améliorer les produits12(*). Suite au développement
de la notion d'environnement avec l'avènement des catastrophes
naturelles dues à la non maîtrise des espaces occupés par
les entreprises et les communautés, les systèmes de gestion ont
évolués en intégrant la gestion de l'environnement de la
sécurité de l'hygiène alimentaire. On parle alors de
gestion de la qualité intégrée.
I-3 Les caractéristiques de la qualité
et le management de la qualité
La qualité d'un produit présente un aspect
intrinsèque, elle est le plus souvent indépendante du
producteur qui la produit par le biais de l'écoute du client qui la
détermine. Elle intègre à cet effet la perception, les
impressions, du client la tradition et la réputation de l'entreprise et
bien d'autres éléments.
I-3-1 Les caractéristiques de la
qualité
La qualité d'un produit/service est un concept complexe,
mais simple à comprendre du moment où le producteur essaye de
prendre la place de l'utilisateur et fait un alliage entre la satisfaction
des exigences de celui-ci et les exigences réglementaires. Ainsi
convient-il de présenter : ses principes de base, les facteurs
l'affectant et les coûts d'obtention de la qualité
I-3-1-1 Les principes de base de la qualité
Principalement nous pouvons citer 4 principes de base à
la qualité : la conformité, la prévention, le
zéro défaut, la mesure.
a)- la conformité
C'est l'adéquation entre les produits de notre
activité et la satisfaction des besoins de nos clients.13(*)Répondant très
souvent aux besoins de l'utilisateur ,elle s'établie à travers la
bonne conduite et l'entente de tous les éléments ou acteurs du
système formé autour de l'entreprise. A cet effet sont mis en
place les signes de la qualité.
b)- La prévention
Elle permet la mise en oeuvre des mesures nécessaires
pour éviter les erreurs, les défauts, les défaillances
à tous les niveaux et pour toutes les activités. Elle se fait
à travers les réunions préparatoires, les études de
satisfaction du client, la sécurité, l'analyse de la
capacité des fournisseurs, les procédures d'essais. On distingue
deux formes de prévention :
- La prévention prospective c'est celle qui est mise
en oeuvre dès la conception, l'étude ou même le
développement. Elle intéresse les produits, les processus et les
procédures.
- La prévention active consistant à
éliminer les erreurs ou les défaillances le plus en amont
possible dans le processus.
La prévention entraîne une diminution des
coûts d'obtention de la qualité de façon permanente.
c)-Le « zéro
défaut » « POKA
YOKE »
Ce principe vise l'excellence dès le premier coup en
éliminant toutes les causes d'erreurs possibles. Pour garantir le
« zéro défaut » il faut déterminer les
points zéro défaut. Leur recherche doit être un
réflexe dans la conception d'un poste en auto contrôle.
Plutôt que de rechercher à éliminer le défaut par
un contrôle il faut rechercher un dispositif qui évite de le
produire14(*).
d)- La mesure
Elle est définie comme l'action de déterminer la
valeur de certaines grandeurs avec une grandeur constante de même
espèce comme valeur de référence. En qualité, elle
revêt un aspect très important en ce sens qu'elle permet la
collecte d'informations nécessaires pour l'élaboration et
l'évaluation des divers indicateurs, ainsi peut-on mesurer, les retards,
les erreurs, les rebuts, les retouches, les délais de paiement... La
mesure permet également de fournir les données chiffrées
pour faciliter la prise de décision.
I-3-1-2- Les coûts d'obtention de qualité
Le coût de la non qualité représente des
proportions assez grandes du volume de production (plus de 30%15(*)). Généralement
appelé `'l'usine cachée'' parce que chaque employé et
chaque machine participe à l'élaboration du défaut, il
comporte le coût de défaillance et le coût de
détection. Le coût d'obtention de la qualité englobe les
mêmes éléments mais en plus intègre le coût de
prévention de ces défaillances. Ces coûts sont repartis
comme suit.
Les coûts de prévention
- Planning d'amélioration de la qualité
- Audits qualité
- Revue des projets
- Formation ou management de la qualité
- Conception et planification de l'activité de
prévention
- La maintenance préventive
Les coûts de
détection :
- Evaluation des produits
concurrents
- Qualification des produits nouveaux
- Contrôle des produits achetés
- Contrôles et essais en production
- Contrôle final
- Entretien des appareils de mesure
- Acquisition de nouveaux matériaux et de nouvelles
méthodes de production
Les coûts de défaillance
- Arrêts d'activité - Perte inclues dans les
coûts standard
- Les réparations - Retour des produits
- Les rebuts - Transports spéciaux
- Les retours sur garantie
I-3-1-3- Les facteurs affectants la qualité
Ils sont encore appelés les 7M, et on
distingue : le marché, le management, les matières, les
machines, et méthodes, la main d'oeuvre, le milieu de travail.
a. Le marché
L'évolution des exigences des consommateurs
est à la base de la qualité de beaucoup de produits sur les
marchés devenus de plus en plus concurrentiels. Ainsi pour
résister, il faut offrir à l'utilisateur le produit qui satisfait
le mieux à ses attentes.
b. La main d'oeuvre
Le progrès technique et la complexité du
système de production nécessitent de la main d'oeuvre de plus en
qualifiée, d'où la nécessité de multiplier des
stages de formation, de recyclage de cette main d'oeuvre appelée
à exécuter des tâches de plus en plus
spécialisées.
c. La monnaie
Une maxime en commerce international dit : `' à
qualité au moins égale proposons le prix le plus bas et le
produit se vendra seul'' ceci prouve que le prix est en rapport direct ave la
qualité d'un produit. La qualité peut être
évaluée en niveaux de qualité et à chaque niveau
correspondra un prix optimal. Alors peut on Ainsi penser que les produits
chinois ont un niveau de qualité acceptable pour le prix
payé.
d. Le management
La qualité d'un produit ou service
dépend de l'importance que la direction lui accorde. Ainsi tout
changement important dans l'orientation dans le marché, la main
d'oeuvre, les investissements les méthodes et techniques à une
incidence sur la qualité de la producti
e. Les matières
Quelque soit le processus de production
utilisé, la mauvaise qualité des intrants aura une
répercution sur les extrants d'où l'intérêt de
procéder une sélection et au contrôle qualité des
ces intrants à leur entrée dans le processus de production.
f. Les marchés et les méthodes
L'assurance d'une production de bonne qualité peut
s'effectuer par l'utilisation d'un matériel sophistiqué et
performant et aussi par la mise au point des méthodes et pratiques
appropriées.
g)- Le milieu
La qualité du poste de travail, les conditions de travail
affectent la qualité du produit/service. La propreté au poste,
l'ordre, l'aménagement, les dimensions d'éclairage, les
températures constituent un ensemble de facteurs influents sur la
qualité de la production.
I-3-2- Le management de la qualité
Pour garantir la qualité de la production dans
l'entreprise, le service responsable de la gérer est rattaché le
plus souvent directement à la direction générale. En
relation directe avec la clientèle, qu'il représente dans
l'entreprise le service commercial et la production. Il doit aider la direction
générale dans la définition de la politique
qualité. Ainsi convient il alors de définir le management de la
qualité de présenter la démarche qualité et les
outils de la qualité :
I-3-2-1- Principes de base du management de la
qualité
La norme iso 840215(*) (1996) définit le management de la
qualité comme « l'ensemble des activités de la fonction
générale de management qui déterminent la politique
qualité, les objectifs et les responsabilités et les mettent en
oeuvre par des moyens tels que la planification de la qualité, la
maîtrise de la qualité, l'assurance de la qualité et
l'amélioration de la qualité dans le cadre du système
qualité ». Le gestionnaire qualiticien dans son
activité quotidienne doit faire usage de deux principes
essentiels : L'amélioration continue et l'approche processus.
a)- Le principe d'amélioration
continue
Schématisé par la Roue du Dr. DEMING il
représente la dynamique d'évolution permanente que le
gestionnaire qualiticien doit maintenir dans tous les processus de
l'organisation. Le PDCA (roue de DEMING) constitue un processus dynamique
d'acquisition des connaissances. En d'autres termes il joue le rôle d'un
catalyseur dans le processus universel adopté par les hommes pour faire
progresser leurs connaissances. La démarche s'effectue en quatre
étapes
- Préparer (plan). Cette étape consiste à
faire un plan d'action concernant une expérience ou un changement.
- Développer (DO) il s'agit ici de réaliser le
changement tel qu'il est présenté dans le plan d'action.
- Comprendre (CHECK, STUDY) elle a pour but d'observer les
effets du changement ou de l'essai.
- Agir (ACT) si l'essai est concluant il faut mettre en
oeuvre le
changement étudié, dans le cas contraire il faut
recommencer le cycle à la première étape en utilisant les
connaissances accumulées dans les cycles précédents.
b)-L'approche processus
Au sens de la norme Iso 8402, un processus est un
« ensemble de moyens et d'activités liés qui
transforment des éléments entrants en éléments
sortants ». On peut ainsi considérer que les
différentes activités techniques et administratives forment un
ensemble de processus et que ces processus sont des enchaînements de
tâches réalisées avec des moyens humains et
matériels, des informations et des méthodes ou procédures.
Chaque processus est caractérisé par des
éléments entrants mesurables, une valeur ajoutée, des
éléments sortants mesurables à partir desquels une
correction, une mesure corrective, ou une mesure préventive, donc une
amélioration est possible. L'approche processus présente ainsi
l'organisation comme un ensemble d'éléments imbriqués les
uns les autres et qui interagissent, chacun d'eux ayant une influence dans le
résultat final de la production.
I-3-2-2- L'organisation du management de la
qualité
La gestion de la qualité dans l'organisation est une
tâche dense et par conséquent une participation effective de
l'ensemble du personnel ainsi qu'une organisation permettant de mieux
coordonner les activités. Ainsi s'imposent : la démarche
qualité, la maîtrise documentaire et l'audit qualité.
1- La démarche qualité
Elle décrit en quelque sorte les actions
entreprises dans une organisation pour aboutir à une production de
qualité, la norme Iso 9000 (version 2000) définit la
démarche qualité comme l' « ensemble des
activités coordonnées permettant d'orienter et de contrôler
un organisme en matière de qualité ».
2- La maîtrise documentaire
Le management de la qualité est basé sur les
écrits. L'assurance de la qualité est basée sur le
principe :
- Ecrire ce que l'on veut faire
- Faire ce que l'on a écrit
- Vérifier que l'on fait ce que l'on a écrit
La structure documentaire qui découle de ce principe du
système qualité : ensemble de l'organisation, des
procédures, des processus et des moyens nécessaires pour mettre
en oeuvre le management de la qualité » (Iso 8402) est la
suivante :
- Le manuel qualité qui énonce la politique, le
système qualité de l'organisation.
- Les plans qualités qui eux énoncent les
pratiques, les moyens et les séquences des activités liées
à la qualité spécifique à un produit service
- Les documents opérationnels divers : modes
opératoires, les fiches d'enregistrement.
3- L'audit qualité
Il se définit dans le cadre d'une politique
d'assurance qualité menée au sein des l'entreprise, il a pour but
de vérifier la validité des processus par rapport aux objectifs
définis. Il doit aussi vérifier que les personnes
concernées connaissent et appliquent les recommandations de l'assurance
qualité.
I-3-2-3- La normalisation et certification
Ce sont deux notions liées dont la
nécessité se fait ressentir lorsque l'activité de la
structure fait l'objet d'une réglementation et quant elle veut faire
confiance à ses partenaires.
1- La normalisation
La législation ayant un rôle
prépondérant dans l'activité des organisations, la loi
camerounaise stipule que la normalisation est l'établissement des
exigences, des spécifications ou des règles techniques
applicables aux produits, biens et services16(*). Les atouts de la normalisation résident dans
le fait qu'elle améliore la sécurité, la santé, le
bien être des consommateurs, les protége et permet
également l'interchangeabilité des produits et services par le
biais des normes (nationales et internationales) : donnée de
référence résultant d'un choix collectif raisonné
et destiné à servir de base d'entente pour la solution de
problèmes répétitifs17(*).
2- La certification
Destinée à donner confiance aux partenaires de
l'organisation, la certification est en général un acte
volontaire initié par un organisme pour rassurer ses clients de sa
capacité à les satisfaire en qualité, en quantité
et en coût réduit. L'entreprise peut certifier une de ses
parties, un de ses processus. Très souvent elle est un atout principal
dans les relations avec les grands donneurs d'ordre.
I-3-3- Les outils de la qualité et les
méthodes statistiques
Dans le cadre du développement des concepts de
maîtrise de la qualité, puis de management de la qualité et
de management total de la qualité, un certain nombre de méthodes,
d'outils et de techniques contribuant à l'amélioration de la
qualité ont été introduits. C'est le cas des outils de
base du management de la qualité et des méthodes statistiques.
I-3-3-1- Les outils de la qualité
Le développement du management de la qualité
à permit de vulgariser dans l'entreprise ces outils dans tous ses
processus aussi peut on distinguer : les septs outils du contrôle
qualité Japonais et les techniques de travail de groupe.
a. Les septs outils du contrôle qualité
Japonais
Mis aux point par le JUSE17(*) ils constituent une méthode
élémentaire d'analyse des données pour la
détections des causes spéciales et des causes du défauts
d'un produit, ces outils sont :
- Le diagramme de parreto
- le diagramme d'Ishikawa ou diagramme de cause à
effet
- Le tableau de saisie des données
- La stratification
- Le graphique de contrôle
- Diagramme de corrélation
b) Les techniques de travail de groupe
Elles ont but essentiel de faciliter la prise de
décision en : réduisant le timing, circonscrivant les
problèmes prioritaires et en faisant participer un grand nombre de
personne.
On distingue :
- Le QQO QCP
- Le brainstorming
- La grille d'efficacité
- La matrice multicritère
- Le vote pondéré
I-3-3-2- Les méthodes statistiques
Définie par les statisticiens comme un ensemble
d'informations chiffrées révélées sur un groupe de
personnes, d'animaux, de plantes, d'objets etc ; la statistique concerne
de nos jours pratiquement toutes les sciences. Elle joue un rôle
déterminant dans le contrôle de la qualité. Elle permet de
faire des estimations des caractéristiques de tendance centrale et de
dispersion d'une population étudiée. Les méthodes
statistiques fournissent ainsi des informations chiffrées permettant de
comparer les caractéristiques d'un phénomène, ou d'une
population à des standards préétablis afin de s'assurer de
la maîtrise du processus de production utilisé ; de la
qualité du produit et de programmer des actions préventives et
correctives.
La gestion moderne de la qualité fait également
intervenir un certain nombre de pratique telle que la relation client
fournisseur interne qui elle aussi peut s'appliquer à tous les processus
de l'organisation et les méthodes de planification à l'exemple du
diagramme de GANTT et du PERT (Programme évaluative ressoursfull
technic).
SECTION II : LE CONCEPT D'OPTIMISATION DES
POSTES
DE TRAVAIL
Le travail en entreprise est une source non négligeable
de la valeur. Le plus souvent éffectué par l'être humain.
Il a très tôt fait l'objet d'études par la théorie
classique, par Frédérick Taylor (1856-1915) qui à cette
époque déjà, achevant une étude
réalisée à la MIDVALESTEEL concluait qu'en confiant
à la bonne personne munie d'un outillage et d'un équipement
adéquat, en l'incitant à respecter à la lettre ses
instructions et en le motivant par une augmentation substantielle de son
salaire on peut arriver à tripler la productivité de cet
ouvrier18(*). C'est pour
ainsi dire que la productivité dépend de nombreux facteurs qui
mis en oeuvre contribuent à l'atteinte de meilleurs résultats.
Aujourd'hui l'optimisation d'un poste de travail passe par plusieurs axes que
nous représenterons dans cette partie avec son intérêt
après avoir défini au préalable les termes principaux.
II-1- Définitions
Nous définirons ici pour élucider les
mémoires les termes suivants : Optimisation, poste de travail.
II- 1-1- Le poste de travail
Nous considérerons que le poste de travail est la
combinaison d'un poste et d'une localisation en vue de produire ou de
contribuer à la production des biens et services économiques et
donc le titulaire reçoit en contre partie du travail effectué une
rémunération. L'intérêt porté au poste de
travail participe largement à l'atteinte des objectifs
opérationnels et stratégiques. Ainsi convient-il par
l'administration de l'optimiser.
II-1-2- Le concept d'optimisation
L'optimisation est la recherche de la solution la meilleure
parmi toutes les solutions possibles compte tenu du critère de choix que
l'on s'est fixé19(*). C'est donc une solution extrême. Elle suppose
la disposition du maximum d'information chiffré sur le problème
étudié. Dans notre travail nous n'adopterons justement pas cette
optique du fait du manque d'information chiffré et du principe de
rationalité limité traditionnellement utilisé en
économie. Par conséquent nous nous intéresserons beaucoup
plus aux facteurs d'optimisation et à la démarche.
II-2- Les axes d'optimisation d'un poste de travail
Pour parvenir à obtenir d'un poste de travail le
meilleur en terme de productivité trois axes principaux sur lesquels
l'on pourrait agir sont déterminés et nous pouvons citer.
L'homme, le matériel de travail et l'environnement de travail.
II-2-1- L'environnement de travail
On peut distinguer l'environnement naturel et
l'organisation du travail.
II-2-1-a- L'environnement naturel
Le poste de travail doit être organisé de
manière à créer un environnement sain et sécurisant
pour son titulaire. Ainsi les conditions d'éclairage, de
mobilité, climatique et autre doivent être étudiées
dans le moindre détail. Aussi doit être assurer au travailleur les
normes d'hygiène et de sécurité conformes à celles
recommandées.20(*)
II-2-1-b- L'organisation du travail
L'une des tâches quotidienne du manager est d'organiser
son travail ainsi que celui de l'organisation. La mauvaise organisation du
travail au poste est le plus souvent à l'origine de la baisse ou des
mauvaises performances. Par conséquent, l'entreprise doit veiller
à mettre en oeuvre la meilleure organisation adaptée au poste,
à ses besoins. Elle concerne entre autre, le planning de travail, les
horaires, de travail, les méthodes et techniques, les procédures
et modes opératoires.
II-2-2- Le matériel et l'outillage de travail
Etant le moyen par lequel le travail est effectué il
doit à l'image de l'environnement du travail faire l'objet d'un
intéressement particulier du moment où l'outil de production
aujourd'hui constitut un avantage concurrentiel redoutable dans la
maîtrise du coût de production. Ainsi doit-il non seulement
être ergonomique mais aussi intégrer les technologies nouvelles en
l'adaptant au contexte géographique et économique auquel
l'entreprise appartient.
II-2-3- L'homme
Principal centre d'intérêt dans la
démarche d'optimisation d'un poste de travail. L'intervention dans le
facteur humain pour la quête de l'optimisation d'un poste de travail est
à coup sûr incontournable. Car même dans un processus
automatisé à 100% son intervention est toujours
programmée. L'entreprise doit veiller ainsi à avoir le capital
humain le plus adapté à ses besoins immédiats et futurs
par le biais de la formation, le recrutement et à créer des
conditions attrayantes et stimulantes pour tirer le meilleur des ses
employés : Par la motivation, la communication, l'esprit
d'équipe, les salaires et biens d'autres moyens.
II-3- L'intérêt de l'optimisation des
postes de travail
Contrairement à la tendance à l'attitude averse
développée dans les entreprises, l'investissement dans
l'optimisation des postes de travail est d'un atout majeur pour la santé
de l'organisation. A l'occurrence, elle permet à l'organisation de
réduire ses coûts de productions par les économies
d'échelles, la réduction des pertes en temps et en
matières, et autres frais liés à la prise en charge des
dommages et accidents liés au travail. Par conséquent la marge
bénéficiaire est revue à la hausse et l'entreprise peut
prospérer sur le marché.
Mais il faut noter qu'optimiser un poste de travail n'est pas
une action ponctuelle C' est une démarche permanente à la quelle
l'entreprise doit prêter une attention toute particulière. Pour
permettre son efficience, elle doit être définie comme un
processus et par consequent faire l'objet d'une démarche
d'amélioration continue dans sa mise en oeuvre.
Pour arriver à optimiser un poste de travil, cela peu
prendre une journée, une semaine ,un mois ou un an , en fonction de la
nature du poste et des taches du poste. Aussi, en raison de la concception
d'une entreprise comme un systeme constitué d'éléments en
interaction, prétendre optimiser de façon isolée un
poste de travail integré dans un système serait une illusion.
Ainsi il serait alors préferable de mener une action collective
integrant tous les postes de travail d'un processus.
CONCLUSION PARTIELLE
La première partie de notre travail que nous venons de
vous exposer nous a permi de vous présenter la SOCAPALM de façon
synoptique depuis sa création en 1968 à nos jours. Il en ressort
de l'analyse de son marché que bien que celui-ci connaissant une
certaine évolution dans les quantités demandées la part de
marché de la SOCAPALM risquerait de se voire réduite suite
à l'envahissement du marché par les produits concurrents aussi
bien nationaux qu'internationaux. Ainsi le management de la qualité
également présenté, mis en oeuvre au sein des huileries
par le biais de ses outils, en permettant d'optimiser les performances des
divers postes de travail permettrait à la SOCAPALM de faire face
à la concurrence et d'améliorer la qualité de sa
production. Mais seulement nous reste-t-il encore de mener de façon
empirique notre étude afin de ressortir la posologie à employer
à la SOCAPALM pour optimiser ses postes de travail.
ÉTUDE EMPIRIQUE POUR L'OPTIMISATION DES POSTES
DE TRAVAIL ENQUETES ET SUGGESTIONS
Cette partie menée de bout en bout sera
structurée en deux chapitres. Le premier présentera le diagnostic
de la performance et les solutions à l'optimisation des postes de
travail et la méthodologie de l'enquête réalisée,
alors que le deuxième nous ressortira, la présentation, l'analyse
des résultats de l'enquête et les perspectives
d'amélioration. Et, bien entendu étant la dernière partie
de notre étude, elle sera suivie par une conclusion
générale de celle-ci.
CHAPITRE III : DIAGNOSTIC DE LA PERFORMANCE,
SOLUTION A L'OPTIMISATION DES POSTES DE TRAVAIL, METHODOLOGIE DE L'ETUDE
EMPIRIQUE
De sa création en 1968 au 30 Juin 2000 la SOCAPALM
était une société d'Etat à 100%. La gestion de son
personnel à l'image de celle de bon nombre d'entreprises publiques
faisait l'objet d'une certaine légèreté, la recherche de
la performance de son personnel n'était pas véritablement au
centre des préoccupations du staff dirigeant. Ainsi après sa
privatisation il a fallu la rendre de nouveau prospère. La performance
de son personnel placée au centre de cette orientation, par la recherche
de l'optimisation des postes de travail, sera examinée dans ce chapitre
structuré en deux sections : La première ressortira le
diagnostic de la performance du personnel de l'huilerie et la deuxième
présentera l'apport des outils de la qualité à
l'optimisation des postes de travail.
SECTION 1 : DIAGNOSTIC DE LA PERFORMANCE DU
PERSONNEL DE L'HUILERIE
Cette section comprend l'analyse et les propositions à
l'optimisation des postes.
I-1- Analyse
I-1-1- Situation générale de
l'huilerie
L'huilerie de Mbongo à la date du 30 Novembre 2008
emploie un effectif de 103 en personnel de fabrication, additionnés
à eux trois cadres pour un effectif total de 105. Il faut aussi noter
la présence d'un appui constant en personnel saisonnier en
période de forte production des plantations.
Cadres
|
3
|
Personnel d'encadrement
|
5
|
Personnel de fabrication
|
97
|
Ce personnel est reparti au sien des postes d'encadrement, du
laboratoire, de l'analyse régimes, réception régimes, de
stérilisation, égrappage, palan, malaxeur, extraction,
palmisterie, clarification, chaufferie, expédition d'huile conducteur
d'engin, centrale électrique, peinture et propreté.21(*)
I-1-2- Le problème et les manifestations
Malgré la production en hausse à l'huilerie de
Mbongo au fil de ces dernières années, des inquiétudes se
montrent quant à la performance des divers postes. Alors se pose le
problème de trouver la solution la meilleure pour optimiser les
rendements. Surtout que l'analyse récente de certains indicateurs
présente des chiffres inquiétants. Ces indicateurs nonobstant
leur quantité réduite sont représentés dans le
tableau suivant
Tableau N°III-1 analyse des
indisponibilités de l'usine année 200822(*)
Absences
|
Absences
Aux sanction
|
Permission
Sans solde
|
Absences justifiées
|
Malade
|
Repos médical
|
Accident de travail
|
19,12%
|
37,73
|
58,44%
|
15,62%
|
53,25%
|
55,97%
|
84,5
|
Il ressort de ce tableau en fait que les problèmes les
plus inquiétants sont ceux de l'absentéisme, de l'indiscipline,
de la sécurité au travail et des maladies professionnelles.
I-1-3- Analyse des causes
L'analyse des causes des mauvaises performances aux postes
de l'huilerie sera faite à partir de cinq causes principales telles que
décrites dans le schéma d'Ishikawa ci-après.
Matières
utilisées
Taux élevé de régimes verts et pourri
Présence élevée du sable et autres
déchets dans les livraisons
Production par les plantations
villageoise de l'espèce `'tura''
Vétusté du matériel et de
l'équipement de travail
Insuffisance du matériel
et des outils
Matériel de travail non
ergonomique
Matériel non
sécurisant
Outil et matériel de travail
Pas de fiches de poste
insuffisances de procédure
et mode opératoire
Faible amélioration
dans l'organisation du travail
Faible implication du personnel
Mauvais suivi et contrôle dans la fixation des objectifs
politique de recrutement non objective
Organisation et méthodes de travail
Politique de rémunération
non objective
Pas de profit de profil de carrière
Pas de plan de formation
Pas de gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences
Pas de bilan social
Insuffisance d'indicateurs de
mesure de performance
Forte démotivation du personnel
Effectif vieillissant
Résistante au changement
Niveau d'instruction faible
Milieu de
travail
Débris de fibre dissipé dans l'air
Mauvais éclairage de nuit
Fortes nuisances sonores
Forte odeur des masses de fruits, des
boues et autres effluents
Fortes chaleur et présence de vapeurs
humides dans l'usine
Mauvaise performance des postes de travail
Effets
s
Causes
Main d'oeuvre
Schéma N°1 : Diagramme d'ISHIKAWA
représentant les causes des mauvaises performances aux postes de travail
a. Les causes liées au milieu de
travail
Elles sont essentiellement dues à la forte
détérioration de l'environnement dans lequel le travail est
effectué à l'huilerie. Ainsi est-on très vite
frappé dès l'entrée à l'usine par la chaleur, les
poussières, le bruit et les odeurs aux divers postes. Ce qui a pour
conséquence d'amener les ouvriers dès la première occasion
à quitter le poste pour un environnement plus sain, celui de son poste
l'exposant à de nombreuses nuisances.
b. Les causes liées aux matières
utilisées
Elles tiennent essentiellement à la qualité des
matières premières livrées à l'usine. Parmi elles
on note la présence élevée des déchets (sable,
pierre herbes...), le taux élevé des régimes verts,
pourris et la production par les plantations villageoises de l'espèce
`'tura'' ce qui contribue fortement à la baisse du taux d'extraction de
l'huile et des amandes et à la mauvaise qualité du C.P.O (crude
palm oil).
c. Les causes liées à l'outil et au
matériel de travail
Malgré les efforts constants entrepris par la direction
générale pour renouveler l'équipement de production, la
qualité du matériel, de l'outil de travail reste encore une cause
importante de la mauvaise performance des postes de travail. Vétuste,
insuffisant et inadapté, il n'est très souvent pas ergonomique et
sécurisant causant ainsi des pertes en temps et en argent à
l'huilerie sans compter les dommages qu'il cause au personnel.
d. Les causes liées à l'organisation et aux
méthodes de travail
Véritable `'tendon d'Achille'' du problème
étudié puisque l'organisation et les méthodes regroupent
tout l'encadrement organisationnel qui est fait autour des postes de travail.
Elles présentent la responsabilité de l'administration dans les
mauvaises performances des postes de travail. Ainsi peut on citer.
- L'insuffisance de procédures mises en oeuvre et des
modes opérations
- Le manque de fiches de poste
- Des manquements dans la gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences
- La faible implication du personnel dans la prise de
décision
- Le mauvais suivi et contrôle dans la fixation des
objectifs
- L'insuffisance d'indicateurs de mesure de la performance
- L'inexistence de la fonction gestion des ressources humaines
à l'huilerie.
Toutes ces causes hypothèquent largement toute
volonté d'optimisation des postes de travail car si elles ne sont pas
combattues l'on ne pourrait prétendre à une solution
objective.
e. Les causes liées à la main
d'oeuvre
L'homme étant l'acteur principal du poste de travail la
qualité de l'opérateur qui s'y trouve contribue
énormément à l'atteinte des objectifs fixés
à ce poste. La main d'oeuvre employée à l'huilerie de
Mbongo affiche une très forte démotivation. D'un niveau
d'instruction assez bas dans l'ensemble, il est vieillissant et très
résistant au changement.
I-2- Contribution à l'optimisation des postes
de travail
Il s'agit ici de vous présenter notre contribution
à l'optimisation des postes de travail. A cet effet nous
présenterons une démarche d'optimisation des postes de travail et
l'élaboration des fiches de poste de l'huilerie.
I-2-1- La démarche d'optimisation des postes de
travail
Pour aller dans le sens économique de la
définition du concept d'optimisation (recherche de la solution la
meilleure à un problème en tenant compte des contraintes
fixées) nous proposons ici une démarche qui certes ne
résulte pas d'une modélisation à partir des facteurs
évalués de façon numérique, mais résulte
d'une recherche de notre part intégrant nos connaissances en management.
Le schéma suivant à ainsi l'avantage de s'appliquer à tous
les postes de travail de l'huilerie mais aussi de l'unité et de la
SOCAPALM. Sa mise en oeuvre intégrale dans un poste de travail le
prédispose à la réalisation des meilleures performances
possibles.
Schéma N°2 : la démarche
d'optimisation des postes de travail
Etapes Moyens et
procédés
- Communication
- Le salaire attrayant
- La formation et le développement
des Compétences
- Aménagement du climat social
- Mise sur pied et application d'un plan de carrière
- Garantir la sécurité
- promouvoir l'esprit d'équipe
Bien connaître le poste
Choisir la bonne personne pour le poste
Bien organiser le poste : allouer le bon
outillage, le bon matériel, la bonne méthode, et la bonne
technique
Motiver le titulaire du poste
Instaurer une dynamique d'amélioration continue
des performances du poste
-Organigramme
- fiche de poste détaillé
- Plan et recrutement objectif
et détaillé
- Fiche de poste
- profil du titulaire du poste
- Fiche de poste
- Procédures de travail
- Modes opératoires
- Application du 5s
- Matériel performant
- équipement de protection
Individuelle
- Aménagement des conditions
de travail
- Organisation du travail
- Mise en oeuvre des outils de la qualité
- Plan de formation
- revue de poste
- changement organisationnel
- Arrimage à l'évolution
technologique, normative et
réglementaire
- Audit interne et externe
Source nous même
Le schéma tel que présenté ressort cinq
étapes et à chacune d'elles est présenté un certain
nombre de moyens et de procédés à utiliser et mettre en
oeuvre pour la réaliser
.
a. Etape1 : Bien connaître le
poste
C'est l'étape introductive de la démarche, elle
se fait par le biais de la situation du poste sur l'organigramme et de
l'établissement d'une fiche de poste. Elle permet de s'assurer de
l'adéquation des actions entreprises dans les étapes
ultérieures avec le poste étudié.
b. Choisir la bonne personne pour le
poste
Cette étape permet de s'assurer du choix de la personne
la mieux adaptée pour le poste compte tenu de ses
caractéristiques. Elle se fait à travers l'étude de la
fiche de poste, la mise en oeuvre d'un plan de recrutement objectif et
l'élaboration d'un profil du titulaire du poste.
c. Bien organiser le poste
L'organisation du poste de travail permet d'aménager le
cadre dans lequel le travail sera effectué en son sein. En
spécifiant de façon formelle la façon dont le travail doit
être accompli. Elle l'intègre dans un processus en interaction
avec d'autres postes aussi, elle permet l'aménagement de l'environnement
dans lequel le poste se situe. Elle se fait à travers les
procédures, les modes opératoires, le matériel performant,
l'aménagement des conditions de travail, les outils qualité...
d. Motiver le titulaire du poste
Cette étape revêt toute son importance en ce sens
que tout travail effectué sans motivation saine s'assimile à une
contrainte par la personne concernée. Or cette étape mise en
oeuvre permet de développer chez le titulaire du poste une vision selon
laquelle le travail n'est pas une contrainte mais un besoin. Elle permet de
susciter au sein du titulaire une envie constante d'exercer son travail. A cet
effet on cite comme moyen la communication, le salaire attrayant, la formation,
l'esprit d'équipe et l'aménagement du climat social.
e. Instaurer une dynamique d'amélioration
continue des performances du poste.
Elle part du principe d'amélioration continue
utilisé dans le management de la qualité. Son but est d'arriver
à s'assurer que les pratiques au poste de travail sont
respectées, s'adaptent continuellement à l'évolution du
temps. Elle se fait par les plans de formations, les revues, des postes les
audits internes et ou externes, les changements organisationnels.
II- 2-2- Elaboration des fiches de poste
Dans la suite de la logique de notre contribution à
l'optimisation des postes de travail à l'huilerie nous avons
procédé à l'élaboration des fiches de certains
postes de l'huilerie. Car comme vous pouvez le constater à la lecture de
notre démarche, la fiche de poste est un outil primordial dans la
recherche de la performance surtout pour l'huilerie. On ne saurait demander
à l'opérateur à un poste de travail le meilleur de lui si
ses missions, ses tâches, ses responsabilités, son matériel
de travail et les conditions de travail ne sont pas formalisés. Elle est
donc pour le titulaire du poste un guide de fonction et pour les
supérieurs hiérarchiques un guide de contrôle (voir annexe
N°1 Fiches de postes).
SECTION II : L'APPORT DES OUTILS DE LA QUALITE A
L'OPTIMISATION DES POSTES DE TRAVAIL
La qualité est une notion transversale, et par
transversalité ici s'entend son application à tous les aspects et
domaines de l'entreprise. C'est pour ainsi dire que les outils sont tout aussi
bien à mesure de résoudre des problèmes qui ne
relèvent pas de la qualité dans son sens premier du terme. Ainsi
pour emboîter le pas à la section précédente dans
la démarche d'optimisation des postes de travail, cette section
après avoir présenté la qualité telle qu'elle est
pratiquée à l'huilerie, nous permettra de faire ressortir
l'apport des outils de la qualité à l'amélioration des
performances et par la fin, présentera notre contribution à cette
démarche.
II-1- La pratique de la qualité à
l'huilerie
Nous voulons en cette partie faire ressortir l'organisation
déjà mise en oeuvre pour résoudre les problèmes de
la qualité de la production à l'huilerie.
II- 1-a- Le contrôle qualité aux diverses
étapes de la production
- A la réception des matières
premières:
Un contrôle de réception de matière est
effectué à l'arrivée des livraisons de régimes en
fonction de leur origine. Ce contrôle à pour but de
déterminer le taux de régimes verts, de régimes pourris,
de régimes murs. Il se fait par échantillonnage, la
détermination de la taille de l'échantillon étant
laissé à l'appréciation du chef de poste.
- A la stérilisation :
Au cours de cette étape du processus un contrôle
est effectué pour déterminer les pertes d'huile dans les
condensats, mais celui ci n'étant pas mentionné dans le manuel
des méthodes standards SOCFINCO 2008, il est fait de façon
occasionnelle à la demande du C.H.A.P.
- L'extraction :
A ce niveau, plusieurs indicateurs sont suivis : le taux
de perte d'huile, le nombre de fruits sur rafles, le taux de perte d'huile dans
les tourteaux, le taux de dillution des jus brut, le niveau de pression des
presses.
- La clarification :
Ici le contrôle qualité se fait par le suivi du
taux d'humidité, du pourcentage d'huile et d'eau dans les rejets des
éboueuses.
- Palmisterie :
La qualité de la production des amandes est
surveillée pour minimiser les pertes en huile, en amandes et en noix.
Ainsi sont suivis : le taux d'huile dans les fibres, le taux de brisures,
le taux d'impuretés, le taux d'humidité, la température
des stocks.
- Entretien des équipements :
Bien que l'organigramme de l'huilerie présentant
l'existence d'un chef d'huilerie adjoint chargé de l'entretien des
équipements, le laboratoire, s'est vu confier l'analyse et le traitement
de l'eau, à l'entrée et à la sortie des chaudières
avec l'appui du fournisseur des produits de traitement Nalco par ses
inspections trimestrielles. Ainsi sont mesurés le potentiel
d'hydrométrie (PH), le titre alcamètrique simple (TAS) et
complet, le taux de sulfite, le taux de silice, le taux de phosphate, le titre
hydroïque.
Tableau N°III-2 Présentation des indicateurs
suivis et des matières analysés aux différents postes
(source nous même)
Postes
|
Indicateurs
|
Matières et matériel
analysés
|
Réception des régimes
|
- Taux de régimes verts
- Taux de régimes pourris
- Taux de régimes mûrs
|
Régimes de noix
|
Stérilisation
|
Taux d'huile dans les condensas
|
Effluents liquides des stérilisateurs
|
Extraction
|
- Taux de perte d'huile
- Taux pertes de fruits
- Taux de dilution du jus brut
- Niveau de pression
- Niveau de température
|
Rafles, tourteaux, jus brut, presses malaxeurs
|
Clarification
|
- Taux d'humidité
- Taux d'acidité
- Taux de solides non
huileux
- La température
|
Huile finie et semi finie, boues
|
Stockage
|
- Taux d'acidité
- Taux d'humidité
- Température
|
Huile finie
|
Palmisterie
|
- Taux d'impuretés
- Taux de brisures
- Taux d'humidité
|
- Amandes
- coques
|
Chaudière à combustible
|
Le titre alcamètrique simple
Le titre alcamètrique complet
Le taux de silice, le taux de sulfite
Taux de phosphate, le titre hydroïque
|
Eau de chaudière
|
II-1-b- La responsabilité des problèmes
de qualité
Le nombre important de contrôles et d'analyses
éffectués exige une certaine organisation et coordination dont le
C.H.A.P en tant que responsable au premier plan se voit attribué la
charge.
Ø Les missions du C.H.A.P en matière de
contrôle qualité
o Analyser les résultats des contrôles des
matières.
o Coordonner les activités d'enregistrement des
résultats des analyses et les valider.
o Déclencher les mesures d'actions correctives pour
améliorer la qualité des matières en ramenant les
paramètres observés au niveau requis par la norme.
On constate ainsi qu'aucune véritable action
préventive n'est menée par la mise en oeuvre d'un plan de gestion
de la qualité.
Ø La structure documentaire
Loin de satisfaire les prescriptions de la norme Iso 9001
(version 2000) en matière de structure documentaire relative au
management de la qualité, la documentation est essentiellement
basée sur des enregistrements dans des fiches (fiche d'analyse du
régime, fiche de résultat des analyses de laboratoire, fiche de
traitement de l'eau de chaudière etc.), dans des cahiers
d'enregistrements qui aboutissent à l'établissement d'un tableau
de bord de la production et à la production des résultats annuels
de la production et des performances.
Il faut également noter l'usage d'un manuel des
méthodes standard de laboratoire SOCFINCO 2008 de la MPOB. (malaysian
Palm oil Board).
Ø Les outils et méthodes qualités
couramment utilisés
La gestion courante des activités est menée de
telle manière que les outils de la qualité et les méthodes
mises en place peinent à être optimisé dans leur usage.
Ainsi utilise-t-on la méthode du 5S (organisation du plan de travail),
et les procédures (03 mises en application).
II-2- L'apport des outils de la qualité
Il s'agira ici de montrer comment le management de la
qualité par ses outils peut faire l'objet d'un autre usage
différent de celui déjà fait, pour cette fois optimiser
les performances des poste de travail. Cette partie présentera la mise
en oeuvre des outils de la qualité, leur avantage et une
interprétation de certains graphiques de production.
II-2-1- La mise en oeuvre des outils de la
qualité
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la mise en
oeuvre des outils de la qualité ne requiert pas la mise sur pied d'un
vaste programme qualité, ou d'un système qualité imposant.
Le principal élément moteur de la mise oeuvre de ces outils est
la volonté de la direction de faciliter et d'optimiser la prise de
décision et cela suppose :
- La formation du personnel à l'usage des outils de la
qualité.
- L'attribution des responsabilités à divers
niveau hiérarchique.
- La réorganisation du système documentaire dans
l'optique de permettre la collecte d'information.
II-2-2- Les avantages de la mise en oeuvre des outils de
la qualité
Les outils ont pour avantage :
- De motiver le personnel. Car le principe du travail en
équipe et la prise en compte du point de vue de chacun contribuent
fortement au développement du sentiment d'appartenance à un
groupe de la part du personnel par conséquent permet de
développer ses capacités.
- D'améliorer la qualité de la production qui se
voit nettement développée, confortant ainsi la satisfaction de
la clientèle, qui devient de plus en plus fidèle et par
conséquent assurent à la structure une certaine stabilité
dans ses prévisions du chiffre d'affaire à moyen et à long
terme.
- La conduite à la baisse des coûts de production de
l'huilerie par :
· La réduction des pertes de temps dans la prise de
décision
· La résolution des problèmes par
priorité
· L'identification des causes des problèmes et l'élimination des causes
principales.
· L'amélioration des méthodes et des pratiques
aux postes de
travail.
II-3 Interprétation des graphiques de
production
La pratique du traçage et de l'interprétation de
graphique permet une meilleure visualisation des phénomènes dans
le temps et facilite ainsi la mise au point de plans d'actions pour
résoudre les problèmes détectés.
II-3-1 Interprétation de l'évolution
annuelle du taux d'extraction d'huile (2007-2008).
Graphique N°IV Evolution annuelle du taux
d'extraction d'huile
(Année 2007-2008)
Ce graphique présente à première vue une
certaine amélioration des taux d'extraction mensuels de l'année
2008 par rapport à l'année 2007. Les deux courbes presentent des
minimas aux mois de mars , août et septembre. Ce qui peut laisser croire
à une influence saisonnière dans l'obtention des valeurs du taux
d'extraction qui ne parviennent pas à être contenues dans
l'intervalle prévu par la Norme (21-23 %). Aussi on constate que les
valeurs du taux d'extraction de l'année 2008, au second semestre
présentent une certaine baisse compte tenu de la tendance
générale des deux courbes.
Ainsi pour l'année 2009 faudrait-il mettre sur pied un
plan d'action à fin de :
- Réduire la dispersion du taux d'extraction au tour de
la moyenne (22%)
- Ressortir les causes de non reflet de la tendance
générale au cours du second semestre de l'évolution du
taux d'extraction
II-3-2 Interprétation de l'évolution du
taux d'extraction des amandes de l'année 2007 à l'année
2008.
Graphique N°V Evolution annuelle du taux
d'extraction des amandes (Année 2007-2008)
Ce graphique présente une légère
évolution générale dans la moyenne du taux d'extraction.
Mais l'évolution à l'année 2008 est plus dispersée
(avec une étendue de 2,99) dévoilant ainsi la non maîtrise
du taux extraction au cours de cette année.
Par conséquent pour l'année 2009, un point
d'insistance pourrait être mis pour réduire la dispersion en
récupérant le maximum d'amandes perdues par incinération
à la chaudière.
II-3-3 Interprétation de l'évolution du
taux d' extraction journalier
d'huile :
année 2008.
Graphique N°VI Evolution quotidienne du taux
d'extraction de l'huile de palme (Année 2008)
Ce graphique présente une certaine satisfaction des
valeurs du taux d'extraction du début de l'année à la fin
de la 1ère dizaine du mois de Juillet malgré. Les pics
descendants observés (taux d'extraction moyen superieur à 22%
pendant cette période), puis s'en suit une récession jusqu'au
mois d'octobre relayée par la reprise de la hausse du taux. Mais il est
à signaler une forte dispersion au cours de l'année à
partir du mois d'Avril.
Ainsi le programme de l'année 2009 devrait viser la
recherche de la stabilité du taux d'extraction au dessus de la moyenne
normale, la recherche des causes de la baisse du taux d'extraction à
partir du mois de Juillet et mettre en oeuvre un plan d'action pour les
anihiler.
II-4 Contribution à la mise oeuvre des outils
de la qualité
Il s'agit ici de mettre en exergue notre contribution pratique
au programme qualité de la SOCAPALM à l'huilerie de Mbongo.
II-4-1 Contribution au programme qualité
a) Sensibilisation sur le port des EPI
La direction générale ayant manifesté la
volonté d'accroître la sécurité des employés
par l'élaboration et la mise en oeuvre d'une procédure de gestion
de EPI, (équipement de protection individuelle) nous a confié
dans le cadre de notre stage effectué au sein de l'huilerie, la charge
de sensibiliser son personnel au port de l'équipement de protection
individuelle. Chose qui a été faite au cours de notre premier
mois à l'huilerie dans le cadre de notre passage aux divers postes de
travail. Mais cependant, très vite s'est posé le problème
de la disponibilité de ces équipements même et de leur
politique de mise à disposition aux employés. Il serait à
cet effet souhaitable d'accompagner une telle campagne de sensibilisation par
des dotations éffectives et la mise sur pied d'un plan d'action pour la
sécurité et la mise en oeuvre des mesures repressives contre le
personnel ne respectant pas les mesures de sécurité.
b) La sensibilisation au 5S
Elle s'est effectuée également dans le cadre de
notre démarche d'étude de poste. Par des entretiens
interactifs, nous avons sensibilisé les employés à l'usage
pratique de la méthode du 5S surtout au laboratoire où nous
étions acceulli. Accompagné à cela, nous avons
participé activement à la séance de formation
organisée par le responsable en provenance de la direction
générale.
II-4-2 Présentation du projet de formation du
personnel cadre et d'encadrement de l'huilerie à l'usage des outils de
la qualité
Comme nous vous l'avons précisé à la
partie II-2-1- la mise en oeuvre des outils de la qualité suppose un
préalable; la formation du personnel à leur usage. C'est dans
cette optique que nous avons élaboré ce projet en vue de
présenter à la direction générale de la SOCAPALM
les gains espérés par une telle formation.
II-4-2-1 Projet de formation
Formateur : Mr XX
Participants : Personnel cadre et agent de maîtrise de
l'huilerie
Effectif : 25 personnes (10 cadres, 15 agents de
maîtrise)
Nombre de séance : 2 séances (1 séance
par groupe)
Lieu de la formation : Huilerie de Mbongo
PROGRAMME DE LA FORMATION
8H : Arrivée des participants et
installation des supports
8H30 : Début de la première partie
de la formation
Les septs outils du contrôle qualité
japonnais
§ But
§ Methode
§ Exemple
§ Conseils
11H-11H30 : Pause café
11H30-13H30 : 2ème
partie de la formation
Les outils et techniques de travail de groupe
§ But
§ Methode
§ Exemple
§ Conseils
13H30-14H : Pause café
14H-15H : Evaluation
15H-16H : Synthèse
Fin de la formation
Coût de la formation
Amenagement de la salle
25000 FCFA = 25 000 FCFA
Sonorisation
50 000 x 2 = 100 000 FCFA
Vidéo projecteur
10 000 x 2 = 20 000 FCFA
Rafraîchissants
3000 x 27 = 75 000 FCFA
Support de formation
200 x 25P x 25 = 125000 FCFA
Support d'évaluation
200 x 5 x 25 = 25 000 FCFA
Frais du formateur
200 000 x 2 = 400 000 FCFA
TOTAL 770 000 FCFA
EVALUATION DES GAINS ESPERES
Le rapport de production de l'année 2008
présentant une réception totale de plus de 129000 tonnes de
régimes de noix de palmes nous pouvons estimer la production de
l'année 2009 à 135 000 tonnes compte tenu de
l'évolution de la productivité des jeunes plantations de
l'unité sur cette base,
- La production estimée en CPO avec un taux
d'extraction de 22% est de 29700 tonnes soit en valeur pour un prix de vente de
430 FCFA le kg un montant de 12 771 000 000 (douze millards
sept cents soixante onze millions) FCFA
- La production d'amandes estimée est de 6750 tonnes
pour un taux extraction estimé à 5% soit en valeur avec le prix
de vente de 170 FCFA une production de 1 147 500 000 (un millard cent
quarante sept millions cinq cent milles) FCFA.
Ce qui nous fait un total de 13 918 500 000 (treize
millards neuf cent dix huit millions cinq cent milles) de chiffre d'affaire
estimé.
A partir de l'analyse de Philippe Crosby, les coûts de
non qualité représentent 30% du CA des entreprises soit
4 175 550 000 (quatre milliards cent soixante quinze millions cinq cent
cinquante milles) FCFA pour le cas de l'unité.
- Si nous imputons 10% de ces coûts à l'huilerie,
elle serait alors responsable d'une perte de 417 555 000 f cfa (quatre
cent dix sept millions cinq cent cinquante cinq milles) .
- Si nous considérons que les outils de la
qualité optimisé dans leur mise en oeuvre puissent contribuer
à hauteur de 10% seulement à la résorption de ces
coûts soit 41 755 500 (quarante un millions sept cents
cinquante cinq milles cinq cents) FCFA.
Alors en comparant cette somme au coût de la formation
présentée (770 000 FCFA) on obtien un potentiel minimal
à gagner de 40 985 500 (quarante millions neuf cents quatre
vingt cinq milles cinq cents) FCFA
II-4-2-2 Présentation des fiches outils
qualité
Afin de mieux comprendre l'interêt et l'importance de la
maîtrise de ces outils par le personnel de l'huilerie nous avons
jugé opportun d'élaborer les fiches d'outils qualité. Ces
dernieres ressortent en réalité le but de leur usage, la
méthode d'utilisation et des conseils d'utilisation pour leur
optimisation. Ainsi le personnel en possession de ces fiches peut en faire un
meilleur usage compte tenu de la diversité des problèmes auxquels
il peut être confronté au cours de l'année (voir annexe
N°2).
SECTION III : METHODOLOGIE DE L'ENQUETE REALISEE
Il sera question dans cette section de définir clairement
le problème identifié, d'analyser le cadre de l'étude et
de présenter le plan d'échantillonnage.
III-1 Identification et opérationnalisation du
problème
Tout problème de gestion soumis à une
étude doit être défini dans son contexte, des
hypothèses doivent être émises et compte tenu des objectifs
et des interêts de la dite étude, procéder à la
collecte d'informations.
III-1-1 Définition du problème
Suite à notre diagnostic éffectué sur les
causes de mauvaises performances du personnel de l'huilerie par
l'élaboration du diagramme d'Ishikawa il ressort que les causes
principales de la mauvaise performance sont : La vétusté et
l'insuffisance du matériel de travail, la non assurance de la
sécurité du personnel et l'inéfficacité de la
politique et de la gestion des ressources humaines. Ce qui a pour
conséquence l'enregistrement des chiffres assez élevés
suivants liés à l'absentéisme, aux accidents de travail,
et aux indisponibilités dûes aux maladies.
Tableau : récapitulatif des
indisponibilités à l'usine année 2008
|
Absences
|
Absences dues aux sanctions
|
Malades
|
Repos medical
|
Accident de travail
|
Usine
|
19,12%
|
37,73%
|
53,25%
|
55,97%
|
84,5%
|
De ce fait pour réduire les pertes subies
répercutées dans le coût de production du C.P.O et des
amandes cette étude est menée avec la problématique
d'identifier les voies et moyens pour optimiser les performances en mettant une
instance particulière sur les outils de la qualité.
III-1-2 Objectifs et intérêts de
l'étude
Nous nous sommes fixé comme objectifs dans la
réalisation de cette étude :
- D'améliorer la productivité du travail des
salariés à l'huilerie;
- De réduire les coûts de production;
- D'améliorer la qualité de production;
- De susciter la mise au point des méthodes et des
pratiques adéquates dans l'organisation du travail;
- De déclencher la réorganisation de la gestion
des ressources humaines;
- De susciter l'implication du personnel et stimuler sa
motivation.
- Préparer le personnel de l'huilerie à la mise
en place d'une démarche qualité.
Le personnel de l'entreprise étant
considéré comme sa première richesse, par
conséquent il doit être au centre de toutes ses
préoccupations surtout en ce qui concerne la qualité de la
production et les objectifs managériaux, car un bon produit
dépend en partie d'une bonne main d'oeuvre. Ainsi cette étude a
pour intérêt de :
- Créer un cadre de travail sérein et convivial
pour des bonnes prestations aux postes de travail.
- Stimuler les salariés au travail bien fait.
- Préparer le personnel à un mouvement de
changement organisationnel et de restructuration.
III-1-3 Hypothèses de l'étude et besoins
en information
Nous nous sommes fixé pour notre étude une
hypothèse générale à la quelle nous avons
associé deux hypothèses secondaires.
Hypothèse
générale : L'organisation du travail permet
d'améliorer la productivité des salariés.
Hypothèses secondaires :
Hypothèse 1 : L'
aménagement de l'environnement et de la sécurité au
travail constituent des facteurs de motivation prioritaires des
salariés.
Hypothèse 2 : Les outils de la
qualité peuvent contribuer à l'amélioration des
performances.
La recherche des informations en vue d'affirmer ou d'infirmer
ces différentes hypothèses s'est faite à la direction
générale et la unité par des entretiens, des
investigations, des observations et l'enquête réalisée au
moyen du questionnaire.
III-2 Démarche de l'étude
Soucieux de collecter le maximum d'informations pertinentes
pour ressasser les contours de notre étude, nous avons entrepris une
démarche assez classique dans les études marketing.
III-2-1 Recherches préliminaires
La recherche préliminaire a été
basée sur la recherche documentaire, descriptive et les entretiens semi
directifs auprès du personnel cadre de l'unité.
III-2-1-1 Recherche documentaire
Elle a consisté en la consultation des ouvrages
spécifiques en gestion, économie, et marketing, des
mémoires d'étudiants ayant un certain rapprochement avec le
thème de notre étude, des textes de lois et autres articles pour
mieux comprendre le problème et l'analyser en prenant en compte
l'environnement immédiat et lointain dans lequel se situe la SOCAPALM et
l'unité de Mbongo.
III-2-1-2 Les entretiens semi directifs
Effectués auprès du personnel occupant divers
postes de responsabilité à l'unité le A.A.C, le personnel
de l'infirmerie, le C.H.A.E, le C.H, C.H.A.P, les contremaîtres et le
chef de laboratoire. Ils avaient pour principal objectif d'obtenir des
informations crédibles provenant d'un personnel ayant une vision plus
managériale de notre étude.
III-2-2 Recherche descriptive
Nous avons opté pour cette recherche parce qu'elle nous
permet de collecter les informations à la base, c'est à dire par
le opérateurs aux postes, ceux la même qui sont au centre de notre
préoccupation. Ainsi une enquête par sondage s'est
révélée être la méthode de collecte de
données la plus appropriée compte tenu des délais de plus
en plus pressants auxquels nous étions contraints.
III-3- Elaboration du plan d'échantillonnage
Son élaboration nous a permis de définir la
population à fin de déterminer la taille de l'échantillon
à interroger.
III-3-1 Définition de la population et de
l'unité statistique
Notre population statistique est l'ensemble des
employés de l'huilerie de Mbongo telle que répartie dans le
tableau suivant au 01 décembre 2008 (Répartition du personnel de
fabrication).
Catégories
|
Effectifs
|
Personnel de fabrication
|
78
|
Personnel cadre
|
3
|
Total
|
81
|
Il faut préciser ici que le champ d'étude a
été circonscrit à l'usine pour des raisons
administratives, car notre lettre de mise en stage nous orientait vers
l'huilerie.
III-3-2 Détermination de la taille de la
population à interroger
Malgré la modestie des moyens à notre
disposition, nous avons opté pour la production du 75 exemplaires de
notre questionnaire soit 92,6% de taux de couverture.
III-4 Collecte des données
Elle a été faite à l'aide du
questionnaire d'étude établi par nous avec l'accord C.H. Ainsi
convient il de le présenter avant de proccéder à son
dépouillement et à son traitement.
III-4-1 Présentation du
questionnaire
Le questionnaire tel que élaboré se
présenté en quatre parties :
- La première partie nous permet d'obtenir les
informations sur l'identification du répondant.
- La deuxième partie à pour but d'évaluer
le cadre dans lequel les tâches des ouvriers sont exécutées
et l'organisation mise en oeuvre.
- La troisième partie s'intéresse à
l'environnement et au cadre sécuritaire des postes de travail.
- La quatrième partie en fin, s'intéresse
à la formation et aux facteurs de motivation.
III-4-2 L'administration du questionnaire
Compte tenu du programme de travail de l'huilerie et de
l'indisponibilité des ouvriers après leur quart nous avons
opté pour une distribution des questionnaires pour un remplissage
à domicile, en prenant la peine de préciser de se rapprocher de
nous en cas de besoin d'assistance.
Malheureusement, malgré toute notre
détermination et volonté d'avoir le meilleur taux de retour des
questionnaires nous nous sommes heurté aux mentalités encore
retrogrades de certains ouvriers, voyant en notre questionnaire un outil
d'espionnage, de sanction.
III-4-3 Dépouillement du questionnaire
Des 75 exemplaires distribués nous avons
récupéré 56 exemplaires, après examen de ceux-ci,
deux d'entre eux ont été écarté jugé
irrecevables.
Nous avons fait recours pour besoin d'analyse des
données collectées au tri à plat sur les variables
correspondantes aux questions posés. Une échelle ordinale a
été utilisée pour mesurer les degrés
appréciation par rapport aux facteurs énoncés. Les poids
ou scores attribués au niveau décroissant d'appréciation
comme décrit dans le tableau ci-dessous, ont permis de calculer les
scores pour l'analyse du degré d'appréciation. Aussi pour une
bonne analyse des résultats fournis par cette enquête nous avons
fait recours au logiciel Excel
ATTRIBUTION DES SCORES D'APPRECIATION
Très bonne
|
5
|
Assez bonne
|
4
|
Moyenne
|
3
|
Médiocre
|
2
|
Mauvaise
|
1
|
CHAPITRE IV : PRESENTATION, ANALYSE DES RESULTATS
DE L'ETUDE EMPIRIQUE ET SUGGESTIONS D'AMELIORATION
Ce chapitre dernier de notre présentation sera
articulé en deux principales sections : La première nous
fera une présentation, et une analyse des résultats de
l'enquête réalisée et la dernière présentera
nos suggestions à la résolution du problème.
SECTION 1 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS
DE L'ENQUETE
Elle se fera par rubriques de présentation du
questionnaire soit quatre rubriques.
I-1- Informations générales sur les
répondants
I-1-1- Statut à la SOCAPALM
Tableau N°IV-1 Répartition de la
population
Statuts
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Employé
|
48
|
96%
|
1er
|
Temporaire
|
2
|
4%
|
2e
|
Total
|
50
|
100%
|
/
|
L'huilerie employant pour ses besoins une main d'oeuvre
temporaire le pourcentage faible ici peut se justifier par le fait que
l'étude soit réalisée en période de basse
production.
I-1-2- Catégorie professionnelle
Tableau N°IV-2 Répartition par categorie
professionnelle
Catégories
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Cadres
|
3
|
6%
|
2e ex
|
Agents de maîtrise
|
3
|
6%
|
2e
|
Agent d'exécution
|
44
|
88%
|
1e
|
Total
|
50
|
100%
|
|
Malgré le refus de certains ouvriers de fournir leur
catégorie professionnelle cette répartition reflète tout
de même la situation de l'huilerie qui emploi en grande majorité
un personnel classé en agent d'exécution malgré le
potentiel et le niveau d'instruction requerrant souvent une meilleure position
sur la grille de classement du personnel.
I-1-3- Niveau d'étude
Tableau N°IV-3 Répartion par niveau
d'étude
Diplômes
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Rang
|
CEPE
|
28
|
63,64%
|
1er
|
BEPC
|
6
|
13,64%
|
2e
|
Probatoire
|
3
|
6,82%
|
4e
|
Bac
|
5
|
11,36%
|
3e
|
Licence et plus
|
2
|
4,54%
|
5e
|
Total
|
44
|
100%
|
|
Ce tableau justifie l'emploi d'un nombre assez
élevé d'agent d'exécution, mais présente
également des augures de mauvais reclassements car 12,96% des
employés ont un niveau supérieur au baccalauréat, mais la
population étudiée présente quant à elle que 6% de
personnel cadre.
I-1-4- Age
Graphique n°VII Histogramme de la
répartition de la population par tranche d'age
L'histogramme de la répartition des âges de la
population présente un pic au niveau de la tranche d'âge [45-50[
ce qui est la preuve d'un vieillissement de la population de l'huilerie donc
l'âge moyen est de (43,7) soit 43 ans 8 mois et 12 jours. 68,18% de la
population a un âge supérieure à 40 ans.
I-1-5- Ancienneté
Tableau n°IV-4 Répartition des
années d'ancienneté du personnel
|
-de 10 ans
|
10-15
|
15-20
|
20-25
|
25-30
|
30 et
|
Total
|
Effectif
|
10
|
3
|
10
|
8
|
8
|
9
|
48
|
Pourcentage
|
20,83%
|
6,25%
|
20,83%
|
16,67%
|
16,67%
|
18,75%
|
|
La population de l'huilerie selon ce tableau est
constituée d'un d'effectif fortement expérimenté . 52,08%
de son effectif ayant une expérience d'au moins 20 ans, ce qui peut
constituer un paradoxe par rapport à l'objet de notre étude.
I-2- Exécution des tâches
I-2-1- Définition des tâches
Tableau n°IV-5 Définition des
tâches
Rubriques
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Tâches définies ?
|
Oui
|
37
|
68,52%
|
1e
|
Non
|
17
|
31,48%
|
2e
|
Total
|
54
|
100%
|
|
Objectifs de travail fixes ?
|
Oui
|
46
|
85,19%
|
1e
|
Non
|
8
|
14,81%
|
2e
|
Total
|
54
|
100%
|
|
Si le tableau ci-dessus présente que les tâches
des ouvriers sont définies et des objectifs fixés pour la plus
grande majorité, on se pose tout de même la question de savoir
comment elles sont définies puisque l'huilerie ne disposent d'aucune
fiche de poste décrivant les tâches, les missions et les
responsabilités des ouvriers à leur poste de travail.
I-2-2- Suivi des tâches par indicateur
Tableau n°IV-6 Suivi des tâches par
indicateur
Rubriques
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Exécution des tâches suivie par des
indicateurs ?
|
Oui
|
49
|
90,74%
|
1e
|
Non
|
5
|
9,26%
|
2e
|
Total
|
54
|
100%
|
|
Fréquence indiquée
|
Quotidienne
|
41
|
89,13%
|
1e
|
Hebdomadaire
|
8
|
17,39%
|
3e
|
Mensuelle
|
9
|
19,58%
|
4e
|
Il ressort de ce tableau que le travail de 90,74% des ouvriers
de l'huilerie est suivi par des indicateurs et que pour 89,13% d'entre eux ces
indicateurs sont communiqués de façon quotidienne. Quelle
pourrait alors être la pertinence des actions correctives menées
pour améliorer les valeurs de ces indicateurs ? Les indicateurs
utilisés et communiqués aux employés correspondent-ils
à leur activité ?
I-2-3- Organisation du travail
Tableau n°IV-7 Information sur
l'organisation du travail
Rubriques
|
Fréquences
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Travail organisé ?
|
Oui
|
53
|
98,15%
|
1e
|
Non
|
1
|
1,85%
|
2e
|
Total
|
54
|
100%
|
|
L'organisation améliore-t- le rendement ?
|
Oui
|
47
|
94%
|
1e
|
Non
|
3
|
6%
|
2e
|
Total
|
50
|
100%
|
|
Appréciation de l'organisation
|
Mauvaise
|
1
|
18,9%
|
5e
|
Médiocre
|
1
|
1,89%
|
4e
|
Moyenne
|
19
|
35,85%
|
2e
|
Assez bonne
|
25
|
47,17%
|
1e
|
Très bonne
|
7
|
13,21%
|
3e
|
Il ressort de ce tableau que le 98,15% des postes de
l'huilerie font l'objet d'une organisation qui pour 94% deux permet
d'améliorer les performances. L'appréciation portée par
les employés à cette organisation est au moins moyenne pour
96,22% de ceux-ci. Ce qui parait normal au regard des plus de 50 ans que compte
la SOCAPALM, elle a eu le temps d'améliorer au fil du temps
l'organisation du travail aux divers postes et l'adapter aux différentes
évolutions de sa technologie et du processus de fabrication.
I-2-4- Les méthodes de travail
Tableau N°IV-8 Informations sur les
méthodes de travail
Rubriques
|
Effectifs
|
Fréquences
|
Rangs
|
Les méthodes de travail sont -elles
adaptées ?
|
Oui
|
43
|
79,63%
|
1e
|
Non
|
11
|
20,27%
|
2e
|
Les méthodes améliorent-elles votre
rendement ?
|
Oui
|
41
|
83,67%
|
1e
|
Non
|
8
|
16,33%
|
2e
|
Les méthodes de travail sont-elles souvent
améliorées ?
|
Oui
|
32
|
69,57%
|
1e
|
Non
|
14
|
30,43%
|
2e
|
Le tableau nous indique que 79,63% des employés pensent
que les méthodes du travail à leur poste sont adaptées et
pour 83,67% d'entre eux ces méthodes de travail améliorent le
rendement. Mais la tendance n'est pas du tout aussi assez réconfortante
en ce qui concerne l'amélioration de ces méthodes qui pour 69,57%
des cas sont souvent améliorées.
I-2-5- Les enregistrements
Tableau N°IV-9 Informations collectées sur
les enregistrements
Procédez-vous à des
enregistrements ?
|
Rubriques
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Oui
|
36
|
66,66%
|
1e
|
Non
|
18
|
33,44%
|
2e
|
Fréquence d'exploitation ?
|
Quotidienne
|
32
|
94,12%
|
1e
|
Hebdomadaire
|
5
|
14,71%
|
3e
|
Mensuelle
|
6
|
17,65%
|
2e
|
Autres
|
1
|
2,94%
|
4e
|
Ces enregistrements sont effectués sur 66,66% des
postes de travail et leur fréquence d'exploitation est à 94,12%
quotidienne. Par contre malgré ces indications on peut s'interroger sur
la nature des informations contenues dans ces enregistrements et leur
pertinence dans la démarche d'optimisation du poste de travail
concerné.
I-2-6- Sensibilisation au 5S
L'enquête nous révèle que 68,52% du
personnel a été sensibilisé au 55 ce qui est le
résultat de notre action menée lors de notre passage à
chacun de ces postes. Action renforcée par la sensibilisation
effectuée avec le relais du personnel d'encadrement de l'usine.
I-3- Environnement et sécurité au
travail
I-3-1- Matériel de travail
Tableau N°IV-10 informations collectées
sur le materiel de travail
Avez-vous du matériel de travail à votre
disposition ?
|
Rubriques
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Oui
|
50
|
92,59%
|
1e
|
Non
|
4
|
7,41%
|
2e
|
Est-il en quantité suffisante?
|
Oui
|
10
|
20%
|
1e
|
Non
|
40
|
80%
|
2e
|
Est-il adapté ?
|
Oui
|
33
|
70,21%
|
1e
|
Non
|
14
|
29,79%
|
2e
|
Est-il en bon état?
|
Oui
|
26
|
54,17%
|
1e
|
Non
|
22
|
45,83%
|
2e
|
Est-il en sécurisant ?
|
Oui
|
28
|
57,14%
|
1e
|
Non
|
21
|
42,86%
|
2e
|
Si 92,59% du personnel de l'huilerie a à sa disposition
du matériel de travail, des inquiétudes peuvent cependant se
présenter en ce qui concerne l'état et la sécurité
de ces matériels de travail qui ne sont pas toujours rassurants. Le
mauvais état et la mauvaise sécurité du matériel de
travail se retrouvant respectivement sur 45,83% et 42,86% des postes de
travail.
I-3-2- Exposition au risque
Tableau N°IV-11 Informations collectées
sur l'exposition au risque
A quel risques étés vous exposés
sur votre poste de travail
|
Risques
|
effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Chutes
|
30
|
53,57%
|
4e ex
|
Contaminations
|
11
|
19,64%
|
9e
|
Electrocutions
|
17
|
30,36%
|
8e
|
Chaleur
|
42
|
75%
|
1er
|
Odeurs
|
29
|
51,79%
|
6e
|
Nuisances sonores
|
38
|
67,86%
|
3e
|
Troubles de la vue
|
30
|
53,57%
|
4e ex
|
Poussière
|
40
|
71,43%
|
2e
|
Et blessure
|
24
|
42,86%
|
7e
|
Les principaux risques auxquels le personnel est exposé
sont : la chaleur, l'inhalation, des poussières, les nuisances
sonores, les chutes avec les pourcentages respectifs suivants : 75%,
71,43%, 67,86%, 53,57%. Ces différents risques doivent dont être
prioritaire dans la démarche de sécurisation des
employés.
I-3-3- Accidents de travail et maladies
professionnelles
Tableau N°IV-12 Informations collectées
sur les maladies liées au travail
Etes-vous victime d'un mal malaise dû au travail
à votre poste?
|
|
effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Oui
|
30
|
56,6%
|
1e
|
Non
|
23
|
43,4%
|
2e
|
Lequel ?
|
Trouble de la vue
|
9
|
6,67%
|
1er
|
Blessure
|
2
|
26,67%
|
8e
|
Mal de rein
|
8
|
10%
|
2e
|
Migraine
|
3
|
16,67%
|
7e
|
Douleur articulaire
|
5
|
23,57%
|
5e ex
|
Trouble respiratoire
|
7
|
71,33%
|
3e
|
Trouble auditif
|
5
|
16,67%
|
5e
|
Autres
|
6
|
20%
|
4e
|
Le tableau nous révèle que les principaux
malaises dont souffrent les employés sont les troubles de la vue, le mal
de rein, les troubles respiratoires ( qui représente respectivement
30%, 26,67% et 23,33%). Ces troubles viennent corroborer les chiffres du
tableau précédent relatif à l'exposition aux risques.
I-3-4- Protection du travailleur
Tableau N°IV-13 Informations collectées
sur la protection des travailleurs
Etes-vous doté d'un E.P.I ?
|
Rubriques
|
effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Oui
|
53
|
96,3%
|
1e
|
Non
|
2
|
3,7%
|
2e
|
Est-il complet ?
|
Oui
|
10
|
18, 87%
|
2e
|
Non
|
43
|
81,13%
|
1e
|
Est-il en bon état ?
|
Oui
|
28
|
53%
|
1er
|
Non
|
24
|
46%
|
2e
|
Est-il adopté ?
|
Oui
|
29
|
58%
|
1er
|
Non
|
21
|
42%
|
2e
|
Malgré la grande disponibilité des EPI à
une large majorité du personnel de l'huilerie 96,3%, reste encore
à mener des efforts supplémentaires pour qu'ils soient complets
car ils ne le sont pas pour 81,13% du personnel. Aussi des efforts
supplémentaires sont à effectuer dans le but de mieux les adapter
à chaque poste et à garantir leur bon état.
I-4- Formation et facteurs de motivation
I-4-1- Formation
Tableau N°IV-14 Informations collectées
sur les formations
Avez-vous déjà
bénéficié d'un séminaire ou d'une formation ?
|
Rubriques
|
effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Oui
|
15
|
27,78%
|
1e
|
Non
|
39
|
72,22%
|
2e
|
La politique de l'huilerie en terme de formation de son
personnel est reflétée ici dans ce tableau qui
révèle que 72,22% de l'effectif n'a pas encore suivi une
formation on un séminaire. Or malgré son ancienneté, le
personnel à toujours besoin d'être formé pour assurer
l'arrimage aux évolutions techniques et permettre le transfert des
compétences.
I-4-2- Appréciation du climat social
Tableau N°IV-15 Informations collectées sur
le climat social
Quelle appréciation faite-vous du climat
social qui règne à l'huilerie ?
|
Rubriques
|
effectifs
|
Pourcentages
|
total Scores
|
Rang
|
Mauvaise
|
5
|
8,93%
|
5
|
5e
|
Médiocre
|
6
|
10,72%
|
12
|
4e
|
Passable
|
34
|
64,29 %
|
42
|
1e
|
Assez bonne
|
6
|
10,72%
|
24
|
2e
|
Très bonne
|
3
|
5,55%
|
15
|
3e
|
L'appréciation que le personnel porte au climat social
est illustrée par le score total le plus élevé
accordé à la modalité `'passable''. Plus de 79,62% du
personnel à en effet attribué au moins cette appréciation.
Il faut mentionner ici que le travail s'effectuant dans la plupart des cas en
équipe, le climat social dans lequel il s'effectue influence
considérablement l'humeur des opérateurs.
I-4-3- Facteurs de motivation
Tableau N°IV-16 Informations collectées sur
les facteurs de motivation
Classement des facteurs de motivation par ordre
d'importance
|
Facteurs
|
Total des points
|
Rang
|
|
Salariés et avantage sociaux
|
123
|
1e
|
|
Communication
|
240
|
5e
|
|
Environnement et sécurité au travail
|
181
|
2e
|
|
Climat social
|
280
|
6e
|
|
Organisation et méthodes de travail
|
182
|
3e
|
|
Outils et matériel de travail
|
205
|
4e
|
|
Statut à la SOCAPALM
|
295
|
7e
|
|
Ce tableau présente les principaux facteurs de
motivation du personnel et en premier vient le salaire et les avantages sociaux
puis l'environnement, la sécurité au travail. Il faut dire que
ces facteurs de motivation tel que présenté constituent des voies
d'agissement pour améliorer le rendement des employés surtout que
les résultats de notre questionnaire révèlent
déjà des insuffisances en matière de
sécurité au travail.
I-4-4- Usage des outils de la
qualité
Tableau N°IV-17 Informations sur l'usage des
outils de la qualité
Des outils et méthodes de la qualité
suivants desquels faites-vous usage ?
|
Outils
|
Effectifs
|
Fréquences
|
Rangs
|
Brainstorming
|
2
|
3,77%
|
5e ex
|
Diagramme d'Ishikawa
|
1
|
1,89%
|
7e ex
|
Le QQOQCP
|
1
|
1,89%
|
7e ex
|
Le diagramme de parreto
|
2
|
3,77%
|
5e ex
|
Relation client fournisseur interne
|
7
|
13,2%
|
2e ex
|
Feuilles de relevé
|
9
|
16,98%
|
1e
|
Tableau de bord
|
6
|
11,32%
|
4e
|
Contrôle de réception
|
7
|
13,21%
|
2e
|
Il est révélé que l'usage des outils de
la qualité n'est que très faiblement intégré dans
l'activité courante du personnel de l'huilerie. Ce qui peut justifier
à certains égards, certains écarts observés dans
son fonctionnement et son organisation.
I-5- Vérification des hypothèses
Hypothèse générale
L'énoncé de l'hypothèse
principale est la suivante : l'organisation du travail permet
d'améliorer la productivité des salariés. L'analyse des
résultats relatifs à cette hypothèse nous
révèle les donnés suivantes :
L'organisation du travail améliore-t-elle votre
rendement ?
|
Rubriques
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Oui
|
47
|
94%
|
1er
|
Non
|
3
|
6%
|
2e
|
Ce qui nous permet d'affirmer notre hypothèse
générale donc il existe une forte liaison entre la
productivité du travail et son organisation.
Verification des hypotheses secondaires
Hypothèse 1 :
L'aménagement de l'environnement et de la sécurité au
travail constituent des facteurs de motivation prioritaires des salaires.
Le classement des facteurs de motivation du personnel de
l'huilerie à partir de notre questionnaire nous révèle que
l'environnement et la sécurité au travail constituent le
2e facteur de motivation juste après le salaire et les
avantage sociaux. Ainsi nous pouvons valider cette première
hypothèse secondaire.
Hypothèse 2 : Les outils de la
qualité peuvent contribuer à l'amélioration des
performances.
Le tableau suivant nous présente les pourcentages
d'utilisation des outils de la qualité par les salariés à
l'huilerie.
Nous pouvons de ce fait constater les pourcentages très
faibles de leur usage. Et compte tenu de leur but nous sommes amené
à confirmer que leur usage pourrait contribuer à
l'amélioration des performances et à valider cette
hypothèse.
Outils
|
Effectifs
|
Pourcentages
|
Rangs
|
Brainstorming
|
2
|
3,77%
|
5e ex
|
Diagramme d'Ishikawa
|
1
|
1,89%
|
7e ex
|
Le QQOQCP
|
1
|
1,89%
|
7e ex
|
Diagramme de parreto
|
2
|
3,77%
|
5e ex
|
La relation client F/au interne
|
7
|
13,21%
|
2e ex
|
Feuille de révèle
|
9
|
16,98%
|
1e
|
Tableau de bord
|
6
|
11,32%
|
4e
|
Contrôle de réception
|
7
|
13,21%
|
2e ex
|
SECTION II- SUGGESTIONS A L'OPTIMISATION DES POSTES DE
TRAVAIL
Compte tenu de la problématique de notre étude
à savoir : comment arriver à rendre le travail des
employés de l'huilerie plus productif ? Nous présentons ici
nos suggestions à sa résolution. Ainsi cette section
présentera en premier les suggestions propres à certains postes
de travail et ensuite les suggestions relatives à l'organisation
générale de l'huilerie et de la SOCAPALM.
II-1- Suggestions spécifiques à
l'amélioration des performances à certains postes de
travail
a)-Au pont bascule
· Mettre à disposition du poste un mobilier et
matériel de bureau ergonomique.
· Pour éviter des cas d'indisponibilité de
deux seuls agents formé à l'usage du logiciel d'application
utilisé au poste, former deux autres employés à son usage.
· Installer une boîte à suggestions pour
recevoir les réclamations et remarques des usagers du pont.
· Compte tenu du mauvais état technique de la
plupart des véhicules pesés et de la qualité des
chargements éffectués, élaborer, mettre en oeuvre
une procédure de sélection des prestataires transporteurs des
régimes, assurer le suivi de la reglémentation en vigueur sur le
chargement des vehicules.
b)-A l'analyse des régimes
Pour une meilleure qualité et de bonnes
fréquences d'analyses de régimes faire :
§ Doter les opérateurs du poste en EPI
adéquats permettants de travailler sous les intemperies du climat.
§ Veiller à l'utilisation sans arrêt tout au
long de l'année du personnel d'analyse.
c)- A la stérilisation
§ Installer des silencieux au niveuax des vannes de
dégagement pour réduire les nuisances sonores lors des
dégagements de la vapeur des stérélisateurs.
§ Le temps de cuissons de régimes étant un
paramètre important dans l'extraction de l'huile, déplacer
l'horloge et l'installer bien à porté de vue des
opérateurs sur le poste.
§ Eliminer les fuites de vapeur qui diminuent la pression
et exposent les opérateurs à la chaleur et aux brûlures.
d)- A l'extraction et à la clarification
Pour réduire les risques de brûlure calorifuger
les équipements.
e)- A la chaufferie
· Equiper le personnel de combinaison iso thermique.
f)- A la centrale
· Élaborer et mettre en oeuvre une
procédure et un mode opératoire de la centrale
électrique.
· Eliminer les fuites et drainer les eaux pour
éviter les risques d'électrocution.
g)- A l'expédition
· Installer un hangar au poste de chargement des tanks 1, 2,
et 5.
i)- Au laboratoire
- Pour réduire le temps mis pour les jauges
quotidiennes et faciliter leur exécution, installer des jauges
automatiques sur les tanks.
- Renforcer le personnel du quart B en recrutant un
laborantin.
j)- A la palmisterie
- Pour réduire le temps moyen mis pour coudre un sac
d'amandes qui après observation est d'environ 240 secondes et s'assurer
d'un bon conditionnement de ces amandes, acquérir une machine à
sceller permettant de réduire ce temps à 15 secondes et
réaliser ainsi un gain en temps de 225 secondes par sac
ensaché.
- Pour éviter les risques de brûlure, calorifuger
les conduits de vapeur.
II-2- Suggestions d'amélioration relatives au
fonctionnement général de l'huilerie et de la
SOCAPALM
Au regard de l'analyse des résultats obtenus de
l'enquête réalisée à l'huilerie et du diagnostic des
causes des mauvaises performances de postes de travail ; les perspectives
d'amélioration que nous proposons sont de trois ordres.
· La promotion de la sécurité et
l'assainissement des postes de travail.
· L'enrichissement de la fonction de gestion de
ressources humaines.
· La mise en oeuvre d'un changement organisationnel
permettant le développement du management de la qualité à
la SOCAPALM.
II-2-1- La promotion de la sécurité et
l'assainissement des postes de travai
Les scores obtenus pour le compte de l'année
2008 en matière d'accident de travail, d'absentéisme, et de repos
maladie laissent croire à des manquements dans la sécurité
des employés qui d'après les résultats de notre
questionnaire est le second facteur de motivation de ces derniers. Il est de ce
fait urgent d'élaborer et de mener au sein de l'huilerie une campagne
soutenue permanente de promotion de la sécurité visant
l'atteinte du point `'zéro accident de travail''. Ainsi pour aller dans
le sens de la loi n°92-007 du 14 août 1992 portant code du travail
Camerounais, dans son titre 6 de la sécurité et de la
santé au travail et de la directive 89/656 article R 233-1 du code du
travail français en matière d'obligation des entreprises, cette
campagne pourra avoir comme action :
1- Le recensement de tous les risques sur les lieux de travail
et leur évaluation .
2- La suppression des risques et la mise en place de moyens de
protection individuelle et collective.
3- Le choix des EPI adaptés aux risques à
couvrir et la vérification de la validité de ce choix.
4- L'information des salariés sur les risques, les
conditions d'utilisation des EPI, les consignes et l'entraiment des
salariés.
5- La formation des salariés à l'utilisation des
EPI.
6- La mise à disposition gratuite des salariés,
des EPI de façon individuelle.
7- La vérification de leur utilisation
éffective.
8- L'entretien des EPI en état de conformité.
9- La vérification périodique des EPI.
Dans le même sens, la qualité de l'outil de
production procurant un avantage concurrentiel en terme de coût de
production, et prenant en compte l'état d'âge avancé de
l'huilerie, la politique de renouvellement de l'équipement et du
matériel de production devrait être renforcer en mettant un point
d'insistance sur l'ergonomie et l'évolution technologique et allier
ainsi à la performance la facilité d'exécution.
II-2-2 L'enrichissement de la fonction de gestion de
ressources humaines
La présentation de l'organigramme de l'unité
laisse au A.A.C (Adjoint administratif et comptable) la charge de gérer
le personnel de l'huilerie. Mais il faut dire que cette dénomination
déjà ne ressort pas l'aspect gestion de ressource humaine. Ses
tâches en terme de gestion du personnel étant plus centrées
sur la paie. Pour cela nous préconisons l'enrichissement de cette
fonction, enrichissement qui aura pour mission entre autres.
- La mise sur pied et le suivi d'une gestion
prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC), avec un point
d'honneur sur la formation. La formation est pour un nombre croissant de
dirigeants d'entreprise d'une variable d'action susceptible de
générer des améliorations de performance individuelle et
collective23(*). Elle
permet d'abaisser le coût de l'autonomie en améliorant la
cohérence des décisions.24(*) Moyen de relais des compétences entre le
personnel ancien très expérimenté et les jeunes ayant un
grand potentiel, elle permet une meilleure adaptation aux changements dans
l'organisation de la structure.
La mise sur pied de la GPEC devrait aussi aboutir à
l'élaboration d'un bilan social à la fin de chaque année.
A la manière du bilan financier de l'entreprise, il donne des
indications en fin d'année sur la santé des ressources humaines.
Son analyse porte sur l'évolution des indicateurs d'une année
à l'autre à fin de connaître les potentialités
globales et estimer le risque social de l'entreprise25(*). Etablit en sept rubriques
(emploi, rémunération conditions d'hygiène et de
sécurité, autres conditions de travail, formation relations
professionnelle, autres conditions de travail relèvent de l'entreprise)
il est un instrument de pilotage pour envisager l'amélioration des
politiques sociales. Les indicateurs qui permettent son analyse sont par
exemple : la pyramide des âges, la répartition de contrats de
travail, l'absentéisme, les départs, les promotions, les
rémunérations, les actions de formations et leur coûts.
- Le développement d'une politique de mesure des
performances. L'un des handicaps majeurs de notre étude a
été la non disponibilité des données pertinentes en
quantité pour évaluer le degré du problème. Or ce
n'est que par la mesure qu'un jugement objectif peut être porté.
De ce fait une telle politique en permettant d'organiser le
système documentaire nécessaire à la collecte de
l'information permettra de consolider les acquis en terme de bon
résultats mais aussi de déceler les points défaillants
dans la performance du personnel et la prise de mesure efficaces, pour les
améliorer.
II-2-3- Le changement organisationnel par le
développement du management de la qualité à l'huilerie et
à la SOCAPALM
Le changement l'organisationnel est le passage d'un
état stable à un autre état stable considéré
par les dirigeants comme mieux adapté aux défis auxquels
l'entreprise est confrontée.26(*) Et parlant de défis justement la promotion du
management de la qualité à la SOCAPALM devrait en être un,
tant les multiples possibilités qu'il offre pour améliorer son
système de gestion et la production n'est plus a démontrer. Ainsi
devra-t-on.
· Appliquer le principe du PDCA (plan, Do, Check, Act)
à tous les processus de l'huilerie. C'est une démarche qui permet
de continuellement remettre le processus en cause, consolider les acquis et
s'orienter vers l'atteinte de la perfection.
· Vulgariser l'usage des outils de la qualité.
Cette vulgarisation permettra des actions synergiques et concertantes dans les
prises de décisions avec pour finalité l'amélioration de
la gestion interne.
· La création sur l'organigramme de la SOCAPALM du
poste de responsable qualité.
L'organigramme de la SOCAPALM présentant un certain
engorgement avéré des directions, la DPLQ (direction de la
production logistique qualité) doit ressortir un poste de responsable
qualité ayant pour mission de piloter tous les programmes
qualités de la SOCAPALM dans ses unités et garantir leur
efficience.
· Mettre en place un système de management de la
qualité dans le but de synchroniser les activités de la SOCAPALM
à la politique qualité édictée par le directeur
général.
CONCLUSION PARTIELLE
Cette partie de notre travail qui s'est voulue très
empirique nous aura permis d'aborder les deux volets de l'étude et de
présenter notre contribution somme toute modeste à la
résolution du problème.
A partir du diagramme d'Ishikawa nous avons effectué un
diagnostic permettant de ressortir les causes des mauvaises performances au
lieu de travail et proposer une démarche d'optimisation.
L'apport des outils de la qualité a été
précisé et nous avons à cet effet présenté
un projet de formation à l'usage de ces outils. Projets qui
présente un large potentiel en terme de gains espérés.
Suivants ces analyses, nos suggestions ont porté sur certains postes de
l'huilerie et sur l'organisation et le fonctionnement de l'huilerie et de la
SOCAPALM.
CONCLUSION GENERALE
A la fin de notre travail dont le problème était
de parvenir à trouver des voies et moyens pour rendre le travail des
salariés plus productif et de montrer l'apport des outils de la
qualité à cette quête de la performance, un regard
rétrospectif s'impose pour éclairer notre logique et notre
démarche.
En effet, sa première partie nous aura permis de
présenter la SOCAPALM depuis sa création à nos jours ainsi
que son unité de Mbongo qui nous aura servie de cas pratique. Puis la
revue de la littérature qui s'en est suivie nous aura permis de cerner
les concepts d'optimisation, de poste de travail, de management de la
qualité et de ses outils. La seconde partie quant à elle nous
aura permis d'éffectuer un diagnostic des causes des mauvaises
performances. De ce diagnostic il ressort les causes principales
suivantes :
- Insuffisances dans l'exercice du poste en charge de la
gestion du personnel
- Milieu et conditions de travail peut sécurisants
- Personnel vieillissant, démotivé et
résistant au changement.
Pour pallier à ces dysfonctionnements nous avons
présenté une démarche d'optimisation en cinq
étapes, associée à elle des fiches de postes ont
été élaborées. L'apport des outils de la
qualité s'est fait par la présentation d'un projet rentable de
formation du personnel cadre et d'encadrement et l'élaboration des
fiches outils qualité prêtes à l'usage.
De son côté l'enquête
réalisée au moyen d'un questionnaire nous a permis de constater
des manquements en ce qui concerne la formation du personnel, la
disponibilité, l'état du matériel et de l'outils de
production. Aussi les donnés collectés nous ont permis d'une part
de ressortir les facteurs, de motivation prioritaires pour le personnel de
l'huilerie.
1er Salaire et avantages sociaux
2e Environnement, sécurité au
travail.
3e Organisation et méthodes de travail.
Et d'autre part de valider l'hypothèse
générale et les deux hypothèses secondaires.
Ce qui nous à conduit à des propositions d'abord
propres à certains postes spécifiques et ensuite au
fonctionnement de l'huilerie et de la SOCAPALM dans son ensemble à
savoir :
· La promotion de la sécurité et
l'assainissement des postes de travail.
· L'enrichissement de la fonction de gestion des
ressources humaines.
· Le changement organisationnel par le
développement du management de la qualité à l'huilerie et
à la SOCAPALM.
Au final, le personnel de l'huilerie placé ici au
centre de notre étude est une ressource qu'il faut développer et
protéger au même titre que les fonds et les équipements.
Son développement., bien qu'ayant un coût non des moindres, est un
investissement rentable aussi bien à court qu'à moyen et à
long terme. L'assurance de l'efficience de cette rentabilité sera faite
avec la mise en oeuvre effective du management de la qualité de ses
principes, de ses outils, à l'ensemble de la structure, lui permettant
ainsi de se démarquer et de relever le défi des entreprises
à ce jour : Celui de la certification de son système de
management de la qualité gage d'un positionnement stratégique
dans un environnement qui se présage hautement concurrentiel.
FICHE DE POSTE N°1
I- Intitulé du poste : commis
peseur (02)
II- Rôle : Assurer la pesée
des matières et matériaux à l'entrée et ou à
la sortie
de l'huilerie.
III- Contrôle
- Contrôle exercé sur lui : il est sous le
contrôle du chef de quart.
IV- Tâche du poste :
· Réaliser la pesée des véhicules
destinés au chargement ou au déchargement des produits et
matières.
· Dresser un état récapitulatif quotidien
de l'activité du poste de pesée.
· Veiller à l'hygiène et à la
sécurité sur le site.
V- Documents du poste : bordereau de
livraison, bon d'enlèvement, rapport
journalier du pont bascule, journal des mouvements.
VI- Matériel du poste : Mobilier
de bureau, un poste d'ordinateur, une unité
centrale, une
imprimante matricielle, un onduleur,
un tabier relié
à un lecteur de mesure.
VI- Horaire de travail : le travail
s'effectue par quart de 8H par jour 6H-14H
et 14H-22H de Lundi
à samedi
VIII- Profil du titulaire du poste
|
Caractères
|
|
Exigé
|
Souhaite
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Travailleur discipliné
|
x
|
|
Esprit d'organisation
|
x
|
|
Sociable
|
x
|
|
Formation
|
Primaire et secondaire
|
x
|
|
Technique
|
|
x
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Sexe
|
Homme / femme
|
xxx
|
x x x
|
Age
|
20-30
|
x
|
|
IX- Incidents critiques
- Mauvaise insertion des données
- Confusion des bordereaux
- Pesée supplémentaire (en cas de présence
d'autres entités non destinées à la pesée sur le
tabier lors de celle-ci).
X- Indicateurs de performance
- Taux de réclamation des usagers
- Taux d'erreurs d'enregistrement.
XI- Relation du poste
Interne : le titulaire du poste est en relation avec le
laboratoire, les analystes de régimes, le service informatique, le CHAP,
le service de gardiennage.
Externe : il est en relation avec les clients de la
SOCAPALM, les fournisseurs, les livreurs de régimes.
XII- Remplacement : il peut être
remplacé par son collègue de service ou par tout autre
employé ayant reçu la formation adéquate.
FICHE DE POSTE N°2
I- Intitulé du
poste : Opérateur de commande et de supervision
(02)
II- Rôle : coordonner les
activités de déchargements des véhicules chargés de
régimes et le chargement de ces
régimes dans les cages.
III- Contrôle du poste
- Contrôle exercé sur lui : il est sous le
contrôle du contre maître de fabrication.
- Contrôle exercé par lui : il
contrôle le travail des ouvriers de rangement des régimes dans les
cages (03) et du ramasseur de fruits (01).
IV- Tâches du poste :
Ordonner le déchargement des véhicules
- Veiller au remplissage des cages au bon tonnage,
- organiser le travail de son équipe
- Veiller à l'hygiène sur le site
- Veiller au bon état du matériel à la
disposition du poste
V- Matériel de travail :
Le poste dispose d'une rampe de déchargement capable de charger quatre
cages à la fois, actionnées par un système de
vérins à compresseur d'air à partir d'un tableau de
commande.
VI- Horaire de travail : le travail
s'effectue par quart de 8H par jour de Lundi à Samedi
6H-14H et 14H- 22H
VII- Profil du titulaire du
poste :
|
Caractères
|
|
Exigé
|
Souhaite
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Robustesse musculaire
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Travailleur discipliné
|
x
|
|
Esprit d'équipe
|
|
x
|
Sens de l'organisation
|
|
x
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Technique
|
|
x
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Age
|
30-40
|
x
|
|
Sexe
|
Homme
|
x
|
|
VIII Incidents
critiques : Cages à moitié remplies, occupation
abusive de la
rampe par les
véhicules, pertes de fruits.
IX- Indicateurs de performance :
Poids moyen de remplissage des cages,
taux
de réclamation des usagers.
X- Relation du poste :
En interne : Le titulaire du poste est en relation avec
le pont bascule, les conducteurs d'engin, le chef de quart, le C.H.A.P.
En externe : Il est en relation avec les livreurs de
régimes.
XI- Remplacement du poste
Le titulaire du poste peut être remplacé par un
collègue du même poste, d'un autre poste ou par un
supérieur hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°3
I- Intitulé du poste :
Opérateur de stérilisation (02)
II- Rôle du poste :
Coordonner les activités de cuisson des régimes de noix de
palme.
III- Contrôle du poste :
Contrôle exercé sur lui : Il est sous le
contrôle du chef de quart
Contrôle exercé par lui : Il contrôle
le travail de l'ouvrier chargé de la porte et de l'aiguillage.
IV- Tâches du poste :
Surveiller le temps de cuisson des régimes
· Mener les activités de cuisson
· Procéder aux enregistrements des différentes
étapes de cuisson.
· Organiser le travail du poste de travail.
· Ordonner la sortie des trains du stérilisateur.
V- Documents du poste : Fiche
d'enregistreur de stérilisateur , Journal des enregistrements des
étapes de stérilisation.
VI- Matériel du poste : Le
poste dispose de quatre stérilisateurs munis d'enregistreurs de
stérilisateur, de vannes de purges et d'admission de la vapeur et d'un
mano de pression.
VII- Horaire de travail : Le travail
s'effectue par quart de 8H par jour de Lundi à Samedi :
6H-14H et 14H-22H.
VIII- Profil du titulaire du poste
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Travailleur discipline
|
x
|
|
Esprit d'organisation
|
|
x
|
Esprit d'équipe
|
|
x
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Technique
|
|
x
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
x
|
Anglais
|
|
x
|
Age
|
25-35
|
|
x
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xxxx
|
xxx
|
IX- Incidents critiques :
· Non respect des différentes étapes de
cuisson.
· Non fermeture des vannes d'admission de la vapeur dans
le stérilisateur avant le dégagement par pot.
· Non dégagement de la vapeur du
stérilisateur avant son ouverture.
X- Indicateurs de performance :
· Tonnage oeuvré par jour
· Nombre d'accident de travail
· Pourcentage d'huile dans les condensats.
XI- Relation du poste :
En interne :
· Le poste est en relation avec le chef de quart
· Les conducteurs d'engin
· Les opérateurs de la chaufferie.
XII- Le remplacement du poste :
Peut être remplacé par un collègue du
même poste, d'un autre poste de travail ou par son
supérieur hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°4
I- Intitulé du poste :
opérateur d'extraction (06) dont 02 au palan.
II- Rôle du poste : Assurer
l'égrappage, le malaxage et le pressage de fruits
déjà cuits et
extraire le maximum de jus brut.
III- Contrôle du poste :
- Contrôle exercé sur lui : Il est sous le
contrôle du chef de quart
- Contrôle exercé par lui : Il
contrôle le travail des ouvriers malaxeur, d'accrochage des cages et de
nettoyage sauterelle et tamis.
IV- Tâches du poste :
Coordonner et organiser le travail au sein du poste
d'extraction.
· Veiller au bon fonctionnement des machines et signaler
rapidement toute anomalie
· Procéder au réglage des machines
· Veiller à l'hygiène et à la
sécurité sur le site.
V- Document du poste : Rapport
d'extraction
VI- Matériel du poste : Le
poste dispose par chaîne d'un palan d'un égrappoir, de deux
malaxeurs de deux ou trois presses selon la chaîne d'un bac à eau,
d'un tamis vibreur, d'un déssableur, d'un bac à jus brut et
d'une vis de communication entre les deux chaînes.
VIII- Horaire de travail : le
travail s'effectue par quart de 8H par jour de Lundi à
Samedi : 6H-14H-14H-22H.
VIII- Profil du titulaire du poste
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Travailleur discipline
|
x
|
|
Esprit d'équipe
|
x
|
|
Bonne capacité d'organisation
|
|
x
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Technique
|
|
x
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Age
|
Minimum 25 ans
|
x
|
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xxxx
|
xxx
|
IX- Incidents critiques :
· Chute des cages
· Fonctionnement à vide des malaxeurs
· Débordement des malaxeurs
X- Indicateurs de performance :
Taux d'extraction, pourcentage d'huile dans les tourteaux, tonnage
oeuvré, nombre d'accident de travail, taux de dilution du jus brut.
XI- Relation du poste : Le
titulaire du poste est en relation avec le chef de quart, avec le poste de
stérilisation, de clarification, de la chaufferie ,de la centrale, de la
palmisterie et avec les conducteurs d'engins.
XII- Remplacement : Il peut
être remplacé par un collègue du même poste, d'un
autre poste ou par un supérieur hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°5
I- Intitulé du poste :
Opérateur de commande et de supervision de la clarification (04).
II- Rôle du poste :
Extraire le maximum d'huile de palme à partir du jus brut provenant du
bac à jus brut et des différentes récupérations
à certaines étapes de la chaîne de production.
III- Contrôle du poste :
Contrôle exercé sur lui : il est sous le
contrôle du chef de quart
IV- Tâches du poste :
- Veiller au bon fonctionnement de la chaîne de
production
- Effectuer des réglages
- Tenir le registre de clarification
- Signaler tout disfonctionnement dans la chaîne de
production.
V- Document du poste : Registre
de clarification
VI- Matériel et outils du
poste : Le poste dispose de deux décanteurs, de cinq
éboueuses centrifugeuse, d'une colonne d'ébullition d'un bac
à huile semi finie, d'un bac à huile finie.
VII- Horaire de travail : Le
travail s'effectue par quart de 8H par jour de Lundi à
Samedi : 6H-14H et 14H-22H.
VIII- Profil du titulaire du poste
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Travailleur discipliné
|
x
|
|
Esprit d'équipe
|
|
x
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Technique
|
|
x
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xxxx
|
xxx
|
Age
|
+ de 25 ans
|
|
x
|
IX- Incidents critiques :
usinage à faible température.
X- Indicateurs de performance :
taux d'extraction, taux d'humidité de l'huile, taux de
récupération des centrifugeuses, nombre d'accident de travail.
XI- Relation du poste : Il est en
relation avec le poste d'extraction, le florentin, la centrale
électrique, la chaufferie, le laboratoire.
XII- Remplacement : Il peut
être remplacé par un collègue du même poste, d'un
autre poste de travail ou par un supérieur hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°6
I- Intitulé du
poste : Pointeur analyse régime (02).
II- Rôle du poste ;
Contrôler la qualité des régimes livrés à
l'huilerie
II- Contrôle du poste :
- Contrôle exercé sur lui : Il est sous le
contrôle du chef de laboratoire.
- Contrôle exercé par lui : Il
contrôle le travail des ouvriers de tri (04).
IV- Tâches du poste :
§ Sélectionner les fournisseurs de régimes
à être soumis à l'analyse,
§ Analyser les régimes,
§ Dresser les statistiques des analyses et faire les
observations
§ Organiser le travail de l'équipe.
V- Document du poste : cahier
d'analyse et fiche d'analyse de régimes.
VI- Matériel de travail du
poste : Le poste dispose de fourches, de pèles, des
râteaux à feuilles.
VII- Horaire de travail : Le
travail s'effectue de 8H-17H avec une heure de
pause de Lundi
à Samedi.
VIII- Profil du titulaire du poste
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Bonne mobilité
|
|
x
|
Qualités personnelles
|
Travailleur discipline
|
x
|
|
Esprit d'organisation
|
|
x
|
Esprit d'équipe
|
x
|
|
Sens de l'observation
|
x
|
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Supérieure
|
|
x
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Age
|
+ de 25 ans
|
x
|
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xxx
|
xxx
|
IX- Incident critique : Faible
tonnage analysé.
X- Indicateurs de performance :
Tonnage analysé, diversité des fournisseurs analysés,
nombre d'accidents de travail.
XI- Relation du poste :
- En interne : Le poste est en relation avec le poste de
pesage, le laboratoire, la rampe de chargement, les conducteurs d'engins.
- En externe : Il est en relation avec leslivreurs de
régimes.
XII- Remplacement : Il peut
être remplacé par un collègue du même poste, d'un
autre poste ou par un supérieur hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°7
I- Intitulé du poste :
Opérateur de commande et de supervision de la palmisterie (02)
II- Rôle du poste :
Coordonner les activités de la palmisterie
III- Contrôle du poste :
- Contrôle exercé sur lui : Le poste est sous
le contrôle du chef de quart.
- Contrôle exercé par lui : Il contrôle
le travail des aides opérateurs (02) et des ouvriers d'ensachage et de
fermeture des sacs (04).
IV- Tâches du poste :
Surveiller le fonctionnement de la chaîne, l'ensachage et le stockage des
amandes, organiser le travail des ouvriers signaler tout disfonctionnement et
procéder à des réglages.
V- Documents du poste : Rapport
de palmisterie
VI- Matériel du poste : Le
poste dispose par chaîne d'un séparateur de fibre, d'un tromel
polisseur, d'une vis émottoire, d'un concasseur, d'un radiateur et d'un
silo de stockage.
VII- Horaire de travail : Le
travail s'effectue par quart de 8H par jour de Lundi à Samedi
6H-14H et 14H-22H.
VIII- Profil du titulaire du
poste
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Travailleur discipliné
|
x
|
|
Esprit d'organisation
|
x
|
|
Esprit d'équipe
|
x
|
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Technique
|
|
x
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Age
|
+ de 25 ans
|
x
|
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xx
|
xx
|
IX- Incident
critique : Disfonctionnement non signalé.
X- Indicateurs de performance :
Tonnage ensaché, taux d'humidité des amandes, nombre d'accident
de travail, taux d'impuretés des amandes.
XI- Relation du poste :
- En interne : Il est en relation avec l'extraction et
la chaufferie, et le laboratoire.
- En externe : Il est en relation avec le prestataire de
service chargé du chargement des véhicules des clients.
XII- Remplacement du poste : Il
peut être remplacé par un collègue du même poste,
d'un autre poste ou par un supérieur hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°8
I- Intitulé du poste :
Opérateur de commande et de supervision de la chaufferie
(02).
II- Rôle du poste :
Produire de la vapeur en qualité suffisante pour les besoins de la
centrale et de la chaîne de production.
III- Contrôle du poste :
Contrôle exercé sur lui : Il est sous le
contrôle du chef de quart.
- Contrôle exercé par lui : Il
contrôle le travail des aides opérateurs (02) et des ouvriers du
foyer et des cendres (04).
II- Rôle du poste :
Produire de la vapeur en quantité suffisante pour les besoins de la
centrale et de la chaîne de production.
III- Contrôle du poste : Il
contrôle le travail des aides opérateurs (02) et des ouvriers du
foyer et des cendres (04).
IV- Tâches du poste :
Préparer le démarrage de la et/ou des chaudières, veiller
à son chargement en contime, veiller à la sécurité
et à l'hygiène sur le site. Contrôler les paramètres
de température et de pression, organiser le travail, tenir le cahier de
rapport de la chaudière.
V- Horaire de travail : Le
travail s'effectue par quart de 8H de Lundi à Samedi
6H-14H et 14H-22H.
VII- Document du poste : Cahier
de rapport de le chaufferie
VIII- profil du titulaire du poste
|
Caractère
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Esprit d'équipe
|
x
|
|
Travailleur discipline
|
x
|
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Technique
|
|
x
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Age
|
+ de 25 ans
|
x
|
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xx
|
xx
|
IX- Incident critique :
Arrêt de la chaudière
X- Indicateurs de performance :
Niveau de pression de la vapeur, nombre d'accident de travail.
XI- Relation du poste : Le poste
est en relation avec la centrale, le laboratoire et tous les autres postes de
la chaîne de production.
XII- Remplacement : Il peut
être remplacé par un collègue du même poste, d'un
autre poste ou par un supérieur hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°9
I- Intitulé du poste :
Opérateur turbine et groupe (04).
II- Rôle du poste :
Gérer l'énergie électrique produite par la
centrale et celle en prévenance du réseau national.
III- Contrôle du poste :
Contrôle exercé sur lui : Il est sous le contrôle du
chef de quart
IV- Tâches du poste :
- Mettre en marche et en arrêt les turbines et le
groupe électrogène
- Répartir l'énergie aux différentes
consommations
- Contrôler le fonctionnement des turbines
- Procéder aux enregistrements.
V- Document du poste : Cahier
d'enregistrement de la centrale
VI- Matériel du
poste : La centrale dispose des 03 turbines, d'un groupe
électrogène, d'un Master pack et d'un transformateur.
VII- Profil du titulaire :
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Travailleur discipliné
|
x
|
|
Organisé
|
x
|
|
attentionné
|
x
|
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Supérieure
|
|
x
|
Technique
|
x
|
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Age
|
+ de 20 ans
|
x
|
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xx
|
xx
|
VIII- Horaire de travail : Le
travail s'effectue par quart de 9H par jour de Lundi à
Samedi à raison de trois quarts par jour.
IX- Incidents critiques :
- Mauvais réglages au Master Pack et sur les turbines
- Court circuit
X- Indicateurs de performance :
Nombre d'accidents de travail, tension et
fréquence de l'énergie distribuée.
XI- Relation du poste : Le poste est
en relation avec la chaufferie, le contre maître de fabrication et les
autres postes de la chaîne.
XII- Remplacement : Il peut
être remplacé par un collège du même poste ou par un
supérieur hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°10
I- Intitulé du poste : Commis
d'expédition d'huile (02).
II- Rôle du
poste : Servir aux clients et autres usagers l'huile de
palme brute stockée dans les tanks.
III- Contrôle du poste : Il
est sous le contrôle du contre maître de fabrication
IV- Tâches du poste :
Vérifier l'authenticité des documents à lui
présenter par les usagers.
- Servir les quantités d'huiles indiquées
- Dresser un état quotidien de l'expédition
d'huile.
V- Document du poste : Cahier
d'expédition d'huile.
VI- Matériel et outillage du
poste : Le poste d'expédition dispose de 05 tanks de
stockage d'huile finie d'une capacité totale de 5250 tonnes,de deux
postes d'expédition.
VII- profil du titulaire du poste :
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Sociable
|
x
|
|
Travailleur discipliné
|
x
|
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Technique
|
|
x
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Age
|
+ de 25 ans
|
x
|
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xx
|
xx
|
VIII- Horaire de travail : Le
travail s'effectue par quart de 8H par jour de Lundi à Samedi
IX- Incident critique : perte
d'huile .
X- Indicateurs de performance :
Taux de réclamation des clients, temps moyen de service.
XI- Relation du poste :
Interne : Il est relation avec le chef de quart, le
laboratoire.
Externe : Il est en relation avec les clients de la
SOCAPALM.
XII- Remplacement : Il peut
être remplacé par un collègue du même poste ,d'un
autre poste ou par un supérieur hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°11
I- Intitulé du poste :
Chef de laboratoire (01).
II- Rôle du
poste : Assurer le contrôle de la qualité de la
matière première, des encours de production et des produits
finis.
III- Contrôle du poste :
- Contrôle exercé sur lui : Il est sous le
contrôle du C.H.A.P
- Contrôle exercé par lui : Il contrôle
le travail des laborantins (03).
IV- Tâches du poste :
Organiser le travail au laboratoire, produire les chiffres de production,
coordonner les analyses qualités et proposer des mesures correctives,
assurer le traitement et les analyses de l'eau de chaudière.
V- Documents du poste : Fiche de
résultat d'analyses de laboratoire, cahier de production, cahier
d'analyse de l'eau de chaudière.
VI- Matériel du
poste : Le laboratoire dispose de deux déssicateurs
d'une étuve, de deux balances électroniques, de deux plaques
chauffantes, de deux chauffe ballons, d'un agitateur, de deux potences, deux
pipettes, des fioles, des picettes, d'un indicateur de silice, d'un PH
mètre numérique, un distillateur, des produits d'analyses ect.
VII- Profil du titulaire du poste
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Parfaite mobilité
|
|
x
|
Travailleur discipliné
|
x
|
|
Esprit d'équipe
|
x
|
|
Méticuleux
|
x
|
|
Aimer les chiffres
|
x
|
|
Formation
|
Primaire / secondaire
|
x
|
|
Supérieure
|
x
|
|
Technique
|
x
|
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
Age
|
+ de 30 ans
|
x
|
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xx
|
xx
|
VIII- Horaire de travail : Le
travail s'effectue de 7H à 17H avec 2H
de pause de Lundi à Samedi.
IX- Incidents critiques : Non
traitement de l'eau de chaudière, non réalisation des analyses
pendant le fonctionnement.
X- Indicateurs de performance :
Fréquence des analyses, temps de mise a disponibilité des
résultats d'analyse, taux de réclamation des clients, taux
d'extraction, nombre d'accident de travail.
XI- Relation du poste : Il est en
relation avec le pont bascule, la CHAP, le
C.H et tous les autres
postes de la chaîne de production.
XII- Remplacement : Il
peut être remplacé par un laborantin ou par un supérieur
hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°12
I- Intitulé du poste :
chef de quart (03).
II- Rôle du poste :
Superviser les activités du quart de travail.
III- Contrôle du poste :
- Contrôle exercé sur lui : Il est sous le
contrôle du C.H.A.P.
- Contrôle exercé par lui : Il
contrôle l'ensemble du personnel de fabrication
IV- Tâches du poste :
- Coordonner les activités de démarrage de la
chaîne de production.
- Veiller au bon fonctionnement de la chaîne de
production
- Surveiller et contrôler le travail des ouvriers
- Repérer et signaler les pannes dans la chaîne
de production
- Tenir le registre de rapport d'inspection et de fabrication
- Veiller à l'hygiène sur le site et à la
sécurité.
V- Document du poste : Rapport
d'inspection et rapport de fabrication.
VI- Matériel et outillage du
poste : Le poste dispose d'un bureau équipé
d'un matériel de bureau.
VII- Horaire de travail :
Le travail s'effectue par quart de 8H par jour de Lundi à
Samedi 6H-14H et 14H-22H.
VIII- Profil du titulaire du
poste :
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Parfaite mobilité
|
x
|
|
Travailleur discipliné
|
x
|
|
Esprit d'équipe
|
x
|
|
Bonne capacité managériales
|
x
|
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Age
|
+ 35 ans
|
x
|
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xxx
|
xxx
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
IX- Incident critique :
- Arrêt de la chaîne de production.
X- Indicateurs de performance :
- Taux de présence aux postes
- Temps de détection et de signalement des anomalies
- Pertinences des actions correctives et préventives
- Nombre d'accidents de travail
- Tonnage oeuvré jour
- Le taux d'extraction.
XI- Relation du poste : Il est en
relation avec tous les postes de la chaîne de
production, le
laboratoire et le CHAE.
XII- Il peut être remplacé par
un collègue du même poste ou par un supérieur
hiérarchique.
FICHE DE POSTE N°13
I- Intitulé du poste : CHA.
Chargé de la production (01).
II- Rôle du poste : Superviser
les activités de production de l'huilerie.
III- Contrôle du poste :
- Contrôle exercé sur lui : il est sous le
contrôle du C.H.
- Contrôle exercé par lui : il a sous son
contrôle le chef de laboratoire et
les chefs de quart.
IV- Tâches du poste : Etablir
un programme de travail
- Veiller au suivi des paramètres de production (pertes,
taux, extraction, acidité, qualité de régimes...).
- Elaborer les statistiques de production
- Mettre sur pied les mesures correctives
- Veiller au service des clients.
V- Document du poste : Rapport de
fabrication.
VI- Matériel du poste : Il a
à sa disposition un bureau équipé d'un mobilier.
VII- Profil du titulaire du
poste :
|
Caractères
|
Exigé
|
Souhaité
|
Aptitudes physiques
|
Bonne santé physique
|
x
|
|
Qualités personnelles
|
Travailleur discipliné
|
x
|
|
Esprit d'équipe
|
x
|
|
Sens de l'organisation
|
x
|
|
Capacité managériale
|
x
|
|
Formation
|
Primaire / Secondaire
|
x
|
|
Technique
|
|
x
|
Supérieure
|
x
|
|
Expérience professionnelle
|
Dans la même fonction
|
|
x
|
Dans une autre fonction
|
|
x
|
Age
|
+ de 25 ans
|
x
|
|
Sexe
|
Homme / Femme
|
xxx
|
xxx
|
Langue
|
Français
|
x
|
|
Anglais
|
|
x
|
VIII- Horaire de travail :
Le titulaire du poste dispose de la liberté de
gérer son temps de travail mais avec l'obligation cependant de faire au
moins 8H de travail par jour.
IX- Incident critique :
Arrêt de la chaîne de production en plein usinage.
X- Indicateurs de performance :
Rapport quantité oeuvré / temps d'usinage jours, taux
d'extraction.
XI- Relation du poste : Il est en
relation avec le C.H, le chef de laboratoire, les chefs de quart.
XII- Remplacement : Il
peut être remplacé par le contre maître de fabrication
sous la supervision du
C.H.
NB : xxxxx = indifférent
FICHE OUTILS 1 : DIAGRAMME DE PARETO
BUT
c'est un diagramme sous forme de bâton, qui aide
à déterminer quels problèmes il faut résoudre et
l'ordre dans lequel ils doivent être résolus.
Il permet de visualiser un classement selon des
critères quantitatifs qui peuvent être la fréquence, le
coût, un nombre d'apparition, un résultat de vote.
MÉTHODE
· Etablir la liste des problèmes (ou causes, ou
options...) et quantifier l'importance de chacun d'eux (en nombre, en
coût en temps...).
· Faire un tableau pour recueillir ces informations en
les rangeant dans un ordre décroissant du critère quantitatif
choisi.
· Faire la somme des valeurs obtenues et calculer pour
chacune d'elles sa part en % ou nombre,
· Porter sur un graphique en bâtons, toujours par
ordre décroissant :
Ø en ordonnées (axe vertical) pourcentage ou
nombre,
Ø en abscisse (axe horizontal) les largeurs
équivalentes pour chaque attribut,
Ø représenter les bâtons correspondants
aux valeurs du tableau pour chaque attribut,
Ø prendre la valeur à 80% sur l'axe des
ordonnées et descendre sur l'axe des abscisses.
EXEMPLE
On veut ranger les causes d'apparition d'un défaut en
fonction du nombre de fois où elles interviennent (sur la base de 20
relevés):
|
Valeur
|
Valeur cumulées
|
Pourcentage cumulé
|
Cause 3
Cause 4
Cause 2
Cause 1
Cause 5
|
10
5
3
1
1
|
10
15
18
19
20
|
50
75
90
95
100
|
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Cause Cause Cause Cause Cause
3 4 2 1
5
Quand on aura éliminé les causes 3 et 4, on aura
supprimé 80% des défauts.
CONSEILS
Ø Ce diagramme est très utile pour faire
ressortir la cause principale d'un problème. On attaquera les causes
dans l'ordre des hauteurs de colonne, en refaisant des diagrammes au fur et
à mesure de la mise en application des solutions retenues, pour en
suivre l'évolution.
Ø Ce diagramme peut également être
utilisé à différents stades de la démarche, de
résolution de problèmes, par exemple pour visualiser les
résultats d'un vote pondéré.
On peut regrouper dans une classe « divers »
tous les attributs apparaissant avec un pourcentage inférieur à
un seuil que l'on s'est fixé. La largeur de la colonne sera la
même que les autres, mais elle sera souvent plus haute puisqu'elle cumule
plusieurs valeurs.
FICHE OUTILS N°2 : le QQOQCP
But
Il permet de réunir toutes les informations liées
au problème traite
Méthode
L'animateur pose 6 questions auxquelles le groupe devra apporter
des réponses concrètes :
Qui : qui est concerné ? qui a
identifié, qui a soulevé le problème ? qui est
acteur ?
Quoi : quel est le
problème ?
Où : où se situe le
problème géographiquement et/ou sur le produit ?
Quand : depuis quand a-t-on le
problème ?
Comment : comment est fabriqué,
réalisé le produit en question ?
Combien : toutes données relatives
aux questions, combien de produits en cause ? quelle est la mesure du
défaut ? quelle est la fréquence ?
Pourquoi : On attaque ici la phase
suivante :
« Recherche des
causes »
CONSEILS
· Cette phase se prépare : avant de
réunir un groupe de travail, on répartira le rôle de
chacun dans la recherche des données.
· Il faut être rigoureux sur la notion des
faits : on travaillera sur des constats précis et non des
opinions.
· La grille QQOQCCP et à construire à
chaque fois avec des questions spécifiques au problème.
· La méthode est/n'est pas pourra
être judicieusement associée au QQOQCCP.
· On recherche le non problème : où
n'y a-t-il pas le problème ? Quand n'avons-nous pas le
problème ?...
FICHE OUTILS 3 DAGRAMME D'ISHIKAWA
BUT
C'est un schéma en « arête de
poisson » qui, dans les groupes de résolution de
problèmes, est utilisé pour visualiser l'enchaînement
logique dans causes (rangées par catégorie) qui produisent un
même effet. Sa construction permet de classer clairement les idées
et en provoque de nouvelles.
METHODE
Ø Répartir les causes possibles issues d'un
brainstorming (voir fiche brainstorming) dans les cinq catégories
suivantes (5M) :
Machines - Main - d'oeuvre -Méthodes
-Matières - Milieu
Ø Les catégories peuvent prendre d'autres noms
adaptés au problème et/ou peuvent être plus ou moins
nombreuses (il est souhaitable de ne pas dépasser 6), mais dans tous les
cas, doivent être définies clairement pour que tous les membres du
groupe soient d'accord sur leur signification.
Tracer la base du diagramme « arêtes de
position » :
Machines
Main-d'oeuvre
Effet
Méthodes
Méthodes
Méthodes
Ø Remplir chacune des branches en identifiant si
possible les enchaînements de causes. En principe, sur les
« arêtes » principales, ne doivent être
inscrits que les causes directes de l'effet étudié.
EXEMPLE
On étudie les causes d'une surconsommation d'essence pour
une voiture.
1. Classement des causes par domaine
- Machine ou matériel : déréglage
carburateur, déréglage allumeur, starter bloqué, forme
voiture.
- Main-d'oeuvre : formation, non respect des consignes
d'entretien (réglage, contrôle pneumatique).
- Méthode : absence contrôle pression (visuel),
mauvaise conduite, surcharge véhicule, horaire de circulation
« bouchon », choix du véhicule inadapté, type
de trajet.
- Milieu : état des routes, bouchons.
METHODES
Bougies
MACHINE
Déréglage
Carburateur
Déréglage
Allumer
Starter
Bloqué
Forme
Voiture
MAIN D'OEUVRE
Contrôle
Pression
Etat
Routes
Non respect
Des cosignes
Réglage
Surconsommation
d'essence
Vis platinées
MATIERES
Pas de contrôle
Visuel
Mauvais
conduite
Surcharge du
Véhicule
Horaire de
circulation
Bouchons
MILIEU
Formation
2. Tracé du diagramme d'Ishikawa
CONSEI
Conseils
Si les causes sont trop nombreuses, et/ou le diagramme trop
compliqué, il peut être utile de construire des
sous-familles.
Une même cause peut apparaître dans plusieurs
arêtes. Ce qui est important c'est que celui qui énonce la cause
justifie la catégorie dans laquelle il la classe.
Lorsque l'on construit la discussion peut amener à
découvrir de nouvelles causes. Il faut les prendre en compte en les
classant dans l'une des 5 catégories.
Une fois la (les) cause (s) probable (s)
sélectionné (s), les 5 Why's (les 5
pourquoi ?) permettent de remonter à la cause à l'origine.
Pourquoi ?
CAUSE
Pourquoi ?
CAUSE1
CAUSE1
FICHE OUTILS 4 BRAINSTORMING -
CREATIVITE
BUT
Recherche en groupe le plus grand nombre d'idées
possible, nouvelles, originales, sans se soucier a priori de leur
pertinence.
METHODE
· Chaque membre doit pouvoir exprimer librement toutes ses
idées.
· Limiter le temps de la séance.
· Donner une idée à la
fois.
· Ne pas critiquer les idées
émises, ne pas se critiquer soi-même.
· Noter toutes les idées sans
exception et avec les mots utilisés.
· Piller les idées des autres.
· Ecouter.
· Donner le plus d'idées possible
(même les idées folles).
CONSEILS
· Dans ce type de séances de
créativité, il faut faire abstraction des craintes ou contraintes
habituelles (peur de la hiérarchie, peur du ridicule, désir de
respect humain, jugement des autres, autocensure...).
· L'animateur doit créer l'ambiance propice à
la production d'idées. Il peut par exemple lancer la première
idée un peu folle...
· L'animateur doit réguler : c'est-à-dire
ne pas laisse parler tout le monde en même temps, mais faire en sorte que
chacun puisse exprimer son idée. Pour cela, il ne doit pas avoir le
rôle de secrétaire.
· Il est important de maintenir un certain rythme de
production des idées.
· La séance peut se terminer par un tour de table
où chacun, après 1mn de réflexion, donne une idée
nouvelle.
FICHE OUTILS 5 MATRICE MULTI-CRITERES
BUT
§ Amener l'individu ou le groupe à un choix
programmé.
§ Rendre la comparaison entre les différentes
solutions la plus objective possible.
§ Faciliter l'obtention du consensus.
Méthode
La matrice multicritères est utilisée plus
particulièrement pour le choix des solutions à mettre en
oeuvres :
§ Faire la liste des solutions potentielles.
§ Regrouper les solutions par catégories. La solution
finale pourra être une combinaison de solutions prises dans chacune des
catégories complémentaires.
§ Choisir les critères qui permettront de
« coter » chacune des solutions, par exemple :
coût, efficacité, délai de mise en oeuvre, facilité,
durabilité, rentabilité,..
§ Se donner une échelle de valeur de 1 à 5 (5
étant la meilleure solution) ou de - à ++.
§ Hiérarchiser les critères,
éventuellement, en leur donnant des poids différents selon
l'importance qui leur est accordée et les contraintes connues de
décision.
§ Coter chaque solution selon l'échelle de valeur
donnée sur les critères pilotes (les plus importants). Ceci
permettra de faire un premier tri et d'éliminer immédiatement les
solutions manifestement mauvaises sur les critères importants.
§ Finir la cotation sur les autres critères, toujours
solution par solution.
§ Si la cotation a été faite en valeur de 1
à 5 on peut donner une note globale aux solutions tenant compte du poids
relatif de chaque critère.
Critères
Solutions
|
Coût x 2
|
Délai de mise en oeuvre x
2
|
Rentabilité x 2
|
Facilité de mise en oeuvre
|
Acceptabilité x 1
|
Total
|
S1
S2
S3
S4
|
4
3
2
4
|
2
2
4
1
|
3
1
3
3
|
3
4
3
|
2
3
4
|
23
-
25
23
|
chiffres
pilotes Autres critères
Poids x 2
poids x 1
C'est la solution 3 qui sera préférée.
CONSEIL
Il faut s'efforcer de récolter le maximum
d'informations pour remplir la matrice. Si des informations chiffrées
sont disponibles, il faut les faire apparaître.
D'autres critères non quantifiables peuvent être
rajoutés pour affiner le choix. Indiquer par exemple les
répercussions secondaires...
NB : La matrice de décision peut être
utilisée comme premier filtre de choix.
On examine pour chaque solution si cette dernière
répond « oui » ou « non » au
impératifs définis.
On choisit la (ou les) solution (s) qui satisfait positivement
à tous les impératifs.
On peut ensuite affiner le choix en utilisant la matrice
multicritères.
FICHE OUTILS 6 VOTE PONDERE
BUT
Il permet à un groupe de choisir efficacement la meilleure
proposition possible parmi un certain nombre.
METHODE
o Chaque membre du groupe dispose de 15 points qu'il doit
répartir sur cinq idées seulement. Ces idées, causes,
solutions... sont repérées par des lettres A, B, C... dans le
tableau ci-dessous.
o Chacun vote le poids 5 pour l'idée qui lui parait
être très importante, 4 pour celle qui vient en second, 3 pour la
troisième, 2 pour la quatrième, 1 pour la cinquième. Le
tableau de vote et les idées sont affichés et lisibles de
tous.
o Si l'animateur vote, il le fait en dernier avec les
mêmes contraintes. Il reporte sous le contrôle des membres du
groupe les points attribués
idées
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
Total
Des
points
|
Nbre
De
votants
|
T x N
|
Place
|
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
N
|
1
2
3
4
5
|
5
4
3
2
|
3
2
5
4
1
|
4
2
1
5
3
|
1
2
3
1
5
|
2
9
7
-
11
3
9
4
10
4
8
-
8
-
|
2
2
3
-
4
1
2
2
2
1
3
-
2
-
|
4
18
21
-
44
3
18
8
20
4
24
-
16
-
|
8
5
3
-
1
9
5
7
4
8
2
-
6
-
|
· Dans la colonne « total des
points », on effectue la somme des points par ligne. Il n'est pas
rare de trouver des ex aequo.
· Pour réduire leur nombre, on multiplie ligne par
ligne le total de points par le nombre de votants.
· Le classement est alors immédiat.
· Dans le cas rarissime où deux idées ont
obtenu rigoureusement le même classement, on discute à nouveau et
éventuellement on effectue un nouveau vote.
· Le vote à « main
levée » est souvent suffisant si les participants l'acceptent
Sinon, on recommence un vote identique mais en donnant à chacun 6
points, qu'il répartit en 3, 2,1 après avoir
éliminé les idées qui n'ont obtenu aucune faveur ou celles
qui sont très loin dans le classement comme exemple ici, celles qui
n'ont pas atteint 30 points.
Variante : Si les idées, causes,
solutions... sont peu nombreuses, on peut utiliser une méthode plus
rapide.
· Chaque personne dispose d'un quota de points
égal au nombre d'options -1 qu'elle doit répartir sur les
options ; en question.
Options
Votants
|
A
|
B
|
C
|
D
|
Nbre d'options +1
|
Votant 1
Votant 2
Votant 3
Votant 4
TOTAL
|
2
1
3
2
8
|
1
2
2
2
7
|
1
1
0
0
2
|
1
1
0
1
3
|
5
5
5
5
20
|
On retient l'option qui obtient le maximum de points.
CONSEIL
Rappelons d'abord que le nombre de participants dans un groupe
de travail est idéalement compris entre 5 et 10 avec comme effectif
préférentiel 7 ou 8, animateur compris.
Chaque participant au vote doit donner ses résultats
que lorsque tout le monde a terminé son classement individuel, y compris
l'animateur de façon à ne pas influencer les autres votants.
Si on classe ses idées, ce n'est pas pour leur retenir
toutes mais pour garder la ou les plus importantes pour le groupe.
FICHE OUTILS 7 GRILLE D'EFFICACITE
BUT
Repérer rapidement les solutions les plus pertinentes.
METHODE
Sur une grille de 9 casses on positionne les solutions selon 2
critères de choix par exemple : coût/efficacité.
Choix le
+++
++
+
+
++
+++
Efficacité
Plus pertinent
Coût
On repérera sur la grille, les solutions les moins
chères et les plus efficaces.
CONSEIL
Les 2 critères de choix seront variables selon vos
objectifs.
On peut imaginer travailler sur :
§ La rapidité de mise en place.
§ Les risques associés.
§ Le retour sur investissement.
§ La faisabilité...
FICHE OUTILS 8 Relation client fournisseur
interne
BUT
Permettre une meilleure gestion de l'activité interne
par spécification des exigences en amant et en aval de tous les postes
de travail.
METHODOLOGIE GLOBALE
Analyse de la relation client fournisseur
tournée vers le fournisseur
Diagnostic de la fonction et recentrage
éventuel
Analyse de la relation client fournisseur
tournée vers le client interne
Dialogue et négociation avec les clients et
fournisseurs internes
Formalisation des nouvelles relations client
fournisseur internes
CONSEIL
La présence, l'implication, et la participation de la
hiérarchie est indispens
Société Camerounaise des Palmeraies
(SOCAPALM)
Huilerie de Mbongo
Ecole supérieure des sciences
économiques et commerciales (ESSEC)
Etude pour l'optimisation des postes de travail et la
mise en oeuvre des outils de la qualité à la
SOCAPALM : cas de l'huilerie
de Mbongo
Questionnaire
Réalisée par : Andela Stève
Patrick
Etudiant en gestion de la qualité à l'
ESSEC de DOUALA
Stagiaire à la SOCAPALM
NB : le présent questionnaire
est réalisé dans le cadre d'une étude à des fins
purement académiques, les informations qui pourront y être
mentionnées ne feront en n'aucun cas l'objet de sanctions.
Si besoin, faites vous aider pour le remplir et merci de nous le
retourner !
Questionnaire de l'étude
I-IDENTIFICATION DU REPONDANT
Nom et
prénoms :........................................................................
Nationalité :..............................................................................
Catégorie
professionnelle :............................................................
Statut à la SOCAPALM : employé
temporaire
Niveau
d'étude :........................................................................
Age :.....................sexe.............................................................
II-EXECUTION DES TACHES
Q1 -Depuis combien d'années travaillez
vous à la SOCAPALM ?.......ans
Q2- Quel poste occupez vous
actuellement ?..............................................
Q3- vos taches sont elles clairement
définies ? Oui Non
Q4- Des objectifs de travail vous sont ils
fixés ? Oui Non
Si non,
pourquoi ?..........................................................................................
Si oui, à quelle fréquence ?
Quotidienne Hebdomadaire
Mensuelle Annuelle
Q5- L'exécution de vos taches fait elle
l'objet d'un suivi par un ou plusieurs indicateurs ? Oui
Non
Si non, comment contrôle-t-on votre
travail ?....................................................
Si oui, à quelle fréquence vous est il
indiqué ?
Quotidienne hebdomadaire Mensuelle
Q6 -Votre travail est il organisé ?
Oui Non
Si non, comment oeuvrez
vous ?.................................................................
Si oui, cette organisation améliore- t-elle votre
rendement ?
Oui Non
Quelle appréciation pouvez vous donner à cette
organisation ?
Mauvaise Médiocre
Moyenne
Assez bonne Très
bonne
Q7- Les méthodes de travail à
votre poste de travail sont elles adaptées ?
Oui Non
Si oui, améliorent-elles votre rendement ?
Oui Non
Ces méthodes de travail sont elles souvent
améliorées ?
Oui Non
Q8 -Procédez vous à des
enregistrements à votre poste de travail ?
Oui Non
Si oui, quelle est la fréquence d'exploitation de ces
enregistrements ?
Quotidienne hebdomadaire
mensuelle
Q9- Avez-vous été
sensibilisé aux méthodes d'organisations du plan de travail
(5S) ?
Oui Non
III-ENVIRONNEMENT ET SECURITE AU TRAVAIL
Q10- Avez-vous des outils ou du matériel
de travail à votre disposition ?
Oui Non
Si oui, sont- ils en quantité suffisante ? Oui
Non
Sont ils adaptés à votre travail ?
Oui Non
Sont ils en bon état ?
Oui Non
Sont ils sécurisants ?
Oui Non
Q11- À quel risque êtes vous
exposé sur votre poste de travail ?
Chute Odeurs
Chaleur Contamination Nuisance sonore
Poussières Electrocution
Troubles de la vue Blessures
Q12-Etes-vous victime d'un malaise, d'un mal
ou d'une maladie dû au travail à votre poste ? Oui
Non
Si oui, lequel ?
..........................................................................................................................................................................................................................................................................................
Q13 -êtes vous doté d'un
équipement de protection individuelle ?
Oui Non
Si non,
pourquoi ?................................................................................................
Si oui, est il complet ? Oui
Non
Est il en bon état ? Oui
Non
Est il adapté a votre travail ? Oui
Non
Q14-A quelle fréquence les
équipements suivants vous sont ils dotés?
|
fréquences
|
satisfait
|
Trimestrielle
|
semestrielle
|
annuelle
|
Tous les 2 ans
|
Autres
|
oui
|
non
|
Tenue
|
|
|
|
|
|
|
|
Chaussures
|
|
|
|
|
|
|
|
Casque
|
|
|
|
|
|
|
|
Gants
|
|
|
|
|
|
|
|
Cache nez
|
|
|
|
|
|
|
|
Casque anti bruit
|
|
|
|
|
|
|
|
Lunettes
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres...............................
|
|
|
|
|
|
|
|
.......................
|
|
|
|
|
|
|
|
IV- FORMATION ET FACTEURS DE MOTIVATION
Q15- Depuis votre entrée à la
SOCAPALM avez-vous bénéficié d'une formation,
séminaire ou autre ? Oui Non
Si oui : Interne
Externe
Q16- L'exécution des taches à
votre poste exige-t-elle une formation de base ? Oui
Non
Si oui, l'avez-vous ? Oui Non
Q17- Quelle appréciation faite vous du
climat social qui règne à l'huilerie de Mbongo ?
Mauvais Médiocre Passable Assez bon
très bon
Q18- Classez les facteurs de motivation suivants
par ordre d'importance selon vous.
Facteurs de motivation
|
rang
|
Facteur de motivation
|
rang
|
Salaire et avantages sociaux
|
|
Environnement sécurité au travail
|
|
communication
|
|
Climat social
|
|
Organisation et méthodes de travail
|
|
Outils et matériel de travail
|
|
Statut à la SOCAPALM
|
|
Autres à préciser
....................................
|
|
Q19- Adhérez vous au syndicat des
travailleurs ?
Oui Non
Si non, pourquoi ?
.........................................................................................................
Si oui, vous satisfait-il ? Oui Non
Q20- Avez-vous déjà entendu parler
de la gestion de la qualité ?
Oui Non
Si oui, pensez vous qu'elle puisse contribuer à
l'amélioration de vos performances ?
Oui Non
Q21-Parmi les outils et les méthodes
de la qualité suivants, des quels faites-vous usage ?
Outils et méthodes
|
Cochez pour choisir
|
Outils et méthodes
|
Cochez pour choisir
|
Le brainstorming
|
|
Relation client fournisseur interne
|
|
Le QQQOCP
|
|
Feuille de relevé
|
|
Le diagramme d'Ishikawa
|
|
Tableau de bord
|
|
Le diagramme de Pareto
|
|
Cartes de contrôle
|
|
Le vote Pondéré
|
|
Contrôle de réception
|
|
TABLE DES MATIERES
Dédicace.................................................................................................................................
i
Remerciements............................................................................................
.....................ii
Avant
propos..............................................................................................
.....................iii
Resume...................................................................................................iv
Sommaire................................................................................................v
Liste des tableaux,Figures et
schemas.....................................................................
....vi
Liste des
abréviations...........................................................................................................vii
Introduction
générale..............................................................................................................1
1ère partie : Concepts de
management de la qualité et d'optimisation des
postes de travail à la
SOCAPALM ................................................3
CHAPITRE I : La SOCAPALM sur le marché de
l'huile de palme au
Cameroun et déroulement
du stage au sein de l'huilerie
de
Mbongo.................................................................................................4
Section 1 : Présentation de la
SOCAPALM.......................................................................4
II-1-
Historique.........................................................................................................4
I-1-1- De 1968 à
1990..............................................................................................4
I-1-2- De 1990 au 30 Juin
2000...............................................................................5
I-1-3- Du 1er Juillet 2000 à nos jours
......................................................................8
I-2- Présentation institutionnelle de la
SOCAPALM............................................10
I-2-1- Coordonnées de la
SOCAPALM................................................................10
I-2-2- Structure de
l'organigramme.......................................................................10
I-2-3- Les organes de
gestion................................................................................13
I-3- Les activités de la
SOCAPALM.....................................................................13
I-4- Le marché de la
SOCAPALM........................................................................19
I-5- Les projets de la
SOCAPALM.......................................................................21
Section II- Déroulement du stage au sein de
l'huilerie de Mbongo.........................23
II-1- Présentation de l'unité des
Mbongo.............................................................23
II-2- Présentation de l'huilerie de
Mbongo..........................................................24
II-3- Le laboratoire de
l'huilerie............................................................................27
II-3-1- Le rôle du
laboratoire.................................................................................27
II-3-2- Les contrôles au
laboratoire.......................................................................27
II-4- Le stage
académique.....................................................................................28
II-4-1- L'obtention du
stage...................................................................................28
II-4-2- Le programme de travail du
stage..............................................................29
II-4-3- Les activités du
stage.................................................................................29
II-5- Les difficultés
rencontrées............................................................................30
CHAPITRE II : Les concepts de qualité et
d'optimisation des postes
de
travail.................................................................................................31
section-I- Le concept de qualité
définition,
caractéristiques..........................................31
I-1- Définition de la
qualité..................................................................................32
I-2-
Historique......................................................................................................33
I-3- Les caractéristiques de la qualité et le
management
de la
qualité............................................................................34
I-3-1- Les caractéristiques de la
qualité.................................................................34
I-3-1-1 Les principes de base de la
qualité............................................................35
a. La
conformité........................................................................................35
b. La
prévention.........................................................................................35
c. Le zéro
défaut........................................................................................35
a. la
mesure........................................................................36
I-3-1-2- Les coûts d'obtention de la
qualité...........................................................36
I-3-1-3- Les facteurs affectants la
qualité...............................................................37
I-3-2- Le management de la
qualité........................................................................38
I-3-2-1- Principes de bases du management de la
qualité......................................38
a. L'amélioration
continue..........................................................................38
b. L'approche
processus.............................................................................39
c. L'audit
qualité........................................................................................39
I-3-2-2- Normalisation et
certification....................................................................40
I-3-3- Les outils qualité et les méthodes
statistiques..............................................41
I-3-3-1- Les outils de la
qualité..............................................................................41
a. Les sept outils de
base.............................................................................41
b. Les techniques de travail de
groupe.......................................................42
I-3-3-2- Les méthodes
statistiques..........................................................................42
Section II- Le concept d'optimisation des postes de
travail............................................43
II-1-
Définition.......................................................................................................43
II-1-1- Le poste de
travail......................................................................................43
II-1-2- Le concept
d'optimisation..........................................................................43
II-2- Les axes d'optimisation d'un poste de
travail...............................................44
II-2-1- L'environnement de
travail........................................................................44
a. Le milieu de
travail...........................................................................44
b. L'organisation du
travail...................................................................44
II-2-2- Le matériel et l'outillage de
travail...........................................................44
II-2-3-
L'homme....................................................................................................45
II-3- L'intérêt de l'optimisation des postes de
travail...........................................45
CONCLUSION
PARTIELLE.................................................................46
2e Partie : Etude empirique pour
l'optimisation des postes
de travail enquête et suggestion
d'analyse................................47
CHAPITRE III : Diagnostic de la performance solution
à l'optimisation
des postes de travail,
méthodologie de
l'enquête...............................48
Section 1 : Diagnostic de la performance du
personnel de l'huilerie.............................48
I-1-
Analyse..........................................................................................................48
I-1-1- Situation générale de
l'huilerie....................................................................48
I-1-2- Le problème et les
manifestation.................................................................49
I-1-3- Analyses de
causes......................................................................................49
a. Les causes liées aux matières de
travail................................................50
b. Les causes liées aux matières
utilisées..................................................51
c. Les causes liées à l'outil et au matériel
de travail .................................51
d. Les causes liées à l'organisation et aux
méthodes
de
travail................................................................................................51
e. Les causes liées à la main
d'oeuvre.......................................................52
I-2- Contribution à l'optimisation des postes de
travail.......................................52
I-2-1- La démarche d'optimisation des postes de
travail......................................53
I-2-2- Elaboration des fiches de poste
.................................................................55
Section 2 : L'apport des outils de la qualité
à l'optimisation
des postes de
travail..........................................................................................55
II-1- La pratique de la qualité à
l'huilerie.............................................................56
II-1-a- Le contrôle qualité aux diverses
étapes de production..............................56
II-1-b- La responsabilité des problèmes de
qualité...............................................57
II-2- L'apport des outils de la
qualité...................................................................58
II-2-1- La mise en oeuvre des outils de la
qualité.................................................58
II-2-2- Les avantages de la mise en oeuv
des outils de la
qualité..............................................................59
II-3- Interprétation des graphiques de
production.................................................59
II-3-1- Interprétation de
l'évolution du taux d'extraction
mensuel
(2007-2008)..............................................................................60
II-3-2-Interprétation de l'évolution
du taux d'extraction
des amandes
(2007-2008)............................................................... .61
II-3-3-Interprétation de l'évolution du taux
d'extraction
journalier année
2008..................................................................................62
II-4- Contribution à la mise en oeuvre des outils de la
qualité..........................63
II-4-1- Contribution au programme
qualité...........................................................63
- Sensibilisation au port des
EPI................................................................63
- Sensibilisation au
5s................................................................................63
II-4-2- Présentation du projet de formation du personnel
cadre et d'encadrement de l'huilerie
à l'usage des
outils de la
qualité.........................................................................................63
II-4-3 Présentation des fiches outils
qualités.........................................................66
Section 3 : Méthodologie de l'enquête
réalisée................................................................66
III- 1-Identification et opérationnalisation du
problème......................................66
III-1-1- Définition du
problème......................................................
..................66
III-1-2- Objectifs et intérêts de
l'étude..................................................................67
III-1-3- Hypothèses de l'étude et besoins en
informations....................................68
III-2- Démarche de
l'étude....................................................................................68
III-3- Elaboration du plan
d'échantillonnage........................................................69
III-3-1- Définition de la population de l'unité
statistique.....................................69
III-3-2-Détermination de la taille de la population
à interroger.....................69
II-4- Collecte des
données.....................................................................................69
III-4-1- Présentation du
questionnaire..................................................................70
III-4-2- L'administration du
questionnaire...........................................................70
III-4-3- Dépouillement du
questionnaire..............................................................70
CHAPITRE IV : Présentation, analyse des
résultats de l'étude
empirique et suggestions
d'amélioration............................................72
Section 1 : Présentation et analyse des
résultats de
l'enquête........................................72
.91 I-1- Information générales sur
les répondants................................................72
I-2 Execution des
taches....................................................................74
I-3 Environnement et la sécurité au
travail..............................................78
I-4 Formation et facteur de
motivation...................................................81
I-5 Vérification des
hypothèses...........................................................82
Section 2 : Suggestions à l'optimisation des
postes de travail.......................................83
II-1- Suggestions spécifiques à
l'amélioration
des performances à certains postes de
travail...............................................83
II-2- Suggestions d'amélioration relatives au
fonctionnement
de l'huilerie et de la
SOCAPALM...............................................................85
II-2-1- La promotion de la sécurité et
l'assainissement
des postes de
travail...................................................................................85
II-2-2- L'enrichissement de la fonction de gestion
des ressources
humaines...........................................................................86
II-2-3- Le changement organisationnel par le développement
du management de la qualité à
l'huilerie
et à la
SOCAPALM.................................................................................87
CONCLUSION
GENERALE...........................................................................89
OUVRAGES SPÉCIFIQUES
Ø Jean Michel Saussois :Théorie des
organisations collection repères
nombre 2007.
Ø Jean Marc le Gall : La gestion des ressources
humaines édition PUF
Mai 2007.
Ø Lexique d'économie par Ahmed Silem et Jean
Marie Albertini édition Dalloz, 7e Edition 2002.
Ø Jean Bernard Bruneteaux : Gestion des
ressources humaines et communication édition PUCAC ,4e
édition 2007.
Ø Strategor : politique générale
de l'entreprise 4e édition, Dunod 2005
Ø Management l'essentiel des concepts et des
pratiques Stephien Robbins- David Decenzo, 4e édition
Nouveaux Horizons Septembre 2006.
Ø Management de la qualité : Jean Marie
Gogue, 2e édition Economica Janvier 1997.
Ø Daniel Duret et Maurice Pillet qualité en
production édition d'organisation 2e édition
3e tirage 2003.
Ø Le manuel qualité outil stratégique
d'une démarche qualité Michel Perigord AFNOR 1994
2e tirage.
Ø courtois (A) et collaborateur gestion de la
production édition d'organisation 8e tirage Paris
2000.
Ø Périgord : Réussir la
qualité totale, édition d'organisation collection management
Paris 2000.
Ø Les outils du management de la qualité Alain
Bernillon et Olivier Ceruti les éditions d'organisation 1994.
Ø Le technicien d'agriculture tropical : le
palmier à huile édition maison neuve et Larose par Jean
Charles Jacquemard 1995.
AUTRES OUVRAGES ET COURS
· Qualité de cycle de vie d'un produit / service par
M. Joseph TEGUE année 2007/2008.
· Précis de : Gestion des opérations et
de la production par M. KAMDEU Daniel chef département SIAD.
· Gestion des ressources humaines recueil des textes et cas
par M. Patrice TONYE année académique 2008/2009.
AUTRES DOCUMENTS
o Le code du travail camerounais du 14 août 1992
o Le code du travail français
o Magasine échos de la SOCAPALM, N°1, N°2,
N°3, N°4 et N°5.
MEMOIRES
- PAHO Landry : Contribution à la mise en place
d'une démarche
qualité à la SOCAPALM 2006.
- KOUNDE BOUBA : Mise en oeuvre de la démarche
qualité pour l'amélioration de la satisfaction clientèle
d'une entreprise agro-industrielle : cas de la SODECOTON Cameroun
2007-2008.
- Gabriel Yombi : Gestion de la qualité de
service et compétitivité des coopec de Douala 2002.
- DJAGA DJINDO PATRICK JOEL :Analyse des postes de
travail et création d'un fichier du personnel à SAGA
Cameroun :cas du service camionage transit février 2005
* 1 Lexique économique
7e édition, édition Dalloz P.294
* 2 Source
échos de SOCAPALM N°4 P.7
* 3 PAHO Landry :
Contribution à la mise en place d'une démarche qualité
à la SOCAPALM . 2006 P.16
* 4 Le technicien d'agriculture
tropicale : Le palmier à huile, édition Maisonneuve
et Larose, par Jean Charles Jacquemard ,1995
* 5 Le technicien d'agriculture
tropicale : le palmier à huile, Ed. Maisonneuve et Larose
1995 P.195
* 6 Source rapport de stage
présenté par KOUNDE BOUBA : Mise en oeuvre de la
démarche qualité pour l'amélioration de la satisfaction
d'une entreprise agro-industrielle cas de la SODECOTON CAMEROUN P.16, 2008
* 7Propos du Directeur
général recueilli dans échos de SOCAPALM N°2 P.3
2008
* 8 Par MPOB (malaysian palm oil
board) dans le Manuel de méthodes standard pour les analyses de
laboratoire SOCFINCO 2008
* 9 Courtois (A) et
collaborateurs gestion de la production édition d'organisation
8e tirage 2000 Paris P. 120
* 10 Perigord réussir
la qualité totale, éditions d'organisation collection
management 2000 Paris P.46
* 11 Périgord (M)
réussir la qualité totale, édition s
d'organisation, collection Management 2000 paris 1592 P45
* 12 Madame FOKA cours
d'Assurance qualité ESSEC DEPA 2007/2008.
* 13 Périgord (M)
Réussir la qualité totale, collection Management 2000
édition d'organisation, paris 1592 P45
* 14 Daniel duret et Maurice
Pillet Qualité en production de l'Iso 9000 à six sigma
édition d'organisation 2e édition 2003 P.99.
15 Jean Marie Gogue Management de la
qualité : 2e édition, édition économica
P.55.
* 15 Iso 8402 : Norme de
l'international standard organisation version 1996
* 16 Loi N°96/11/du 05
Août 1996 article 2 al 1.
18 Précis de gestion des opérations
et de la production par Dr. J. D. KAMDEU P. 30
* 17 Japanese Union of
scientist and engineers
* 18 Stephen Robbins- DAVID
Decenzo : Management l'essentiel des concepts et des pratiques,
édition nouveau horizon, 4e édition, septembre 2006,
P.5
* 19 AHMED SILEM et Jean Marie
Albertini : Lexique d'économie, édition campus Dalloz
,7e édition ,2002 P.481
* 20 Code du travail
camerounais titre 6, article 95 al2. Août 1992
* 21 Source :
répartition du personnel de fabrication décembre 2008 huilerie de
Mbongo
* 22 Source : Analyse des
indisponibilités de l'exercice 2008 à l'huilerie de Mbongo
* 23 J.M. le Gall la gestion
des Ressources Humaines, édition PuF, 7e édition
,Mai 2007 P.105
* 24 Stratégor :
politique générale d'entreprise, 4e
édition , Dunod 2005 P.419
* 25 J.B. Bruneteaux Gestion
des Ressources Humaines et Communication édition PUCAC 4e
édition 2007 P.98
* 26 Stratégor :
Politique générale d'entreprise 4e
édition , Dunod 2005 P.442
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