3. La floriculture
La floriculture est en pleine expansion dans la capitale. Elle
a eu de grandes avancées grâce au centre de recherche horticole de
Cambérène. Cette expansion est aussi le fait de la
promiscuité et du changement de mentalité. Ainsi, même si
les populations n'ont pas beaucoup d'espace, elles accordent une plus grande
importance aux plantes surtout aux espèces ornementales et à la
décoration intérieure.
4. La riziculture
La riziculture est une culture vivrière
pratiquée par les femmes Diolas dans la zone d'inondation du lac
Ouarouaye. Sa pratique nécessite un dessalement des sols
surtout en fin de saison sèche.
5. La pisciculture
La pisciculture en est encore à ces débuts. Elle
est pratiquée dans des bassins sur des parcelles occupées par
l'arboriculture autour du lac Ouarouaye. La pêche est une
activité qui a tiré partie du retour de la pluviométrie,
Tilapia est la seule espèce pêchée à cause
de la nature argileuse du substrat et de la salure des eaux.
6. L'extraction de sel
L'extraction du sel est pratiquée en saison
sèche avec le retrait des eaux. Elle est pratiquée dans la Grande
Niaye de Pikine sur le site du Technopôle et au lac Ouarouaye.
Elle a une importance moindre à cause du retour de la
pluviométrie.
La richesse et la diversité des sols autorisent la
production de plusieurs spéculations. Selon les saisons, les
maraîchers cultivent des produits dont la demande sur le marché
ne fait qu'augmenter. Les activités agricoles se déroulent toute
l'année et la diversification des cultures est une réalité
vécue par les maraîchers. Ces possibilités sont des atouts
majeurs de ce site.
Il y a cependant d'autres activités qui ne sont pas
directement liés au secteur primaire (commerce, artisanat), en ce sens
on peut considérer que la nature du site et ses potentialités ne
sont pas le seul facteur d'occupation. Certains résidents, surtout dans
Yeumbeul ne sont intéressés par la zone des niayes que pour des
besoins d'habitation. Ceci confirme le rôle de « cité
dortoir » de certains quartiers de la banlieue de Dakar.
La zone des niayes présente donc une grande
spécificité du fait du cadre urbain dans lequel elle se trouve.
Elle offre des possibilités multiples aussi bien pour l'habitat que pour
les activités. Cette situation géographique fait sa richesse et
lui confère une valeur certaine, mais l'expose aussi à une
mauvaise utilisation de ses ressources et à des risques de
dégradation. Cela traduit la difficulté de préserver des
espaces naturels dans des villes en pleine expansion.
DEUXIEME PARTIE : LA DYNAMIQUE DE L'OCCUPATION DU
SOL
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