II. LA GESTION COMPTABLE ET
FINANCIERE DU CREDIT
II.1. LA GESTION COMPTABLE
La gestion comptable est une science de traitement des
informations économiques. Elle favorise l'établissement des
documents de synthèses (bilan, compte de résultat,...). Notre
étude ne concerne que des informations liées aux comptes de
crédit et de comptes des membres.
En ce qui concerne le compte crédit des caisses, il
augmente au débit et diminue au crédit. Il est constaté
par le numéro de compte suivant :
· le crédit court à (0-12 mois),
N° compte 20 10 10,
· le crédit moyen terme (12-36 mois), N°
compte 20 20 10,
· le crédit long terme (+ de 36 mois) N°
compte 20 30 10,
Le compte du membre est un compte créditeur. Il
augmente au crédit et diminue au débit. Il est
représenté par le compte 24.
Les opérations spécifiques liées à
ces comptes sont les suivantes :
II.1.1. LES OPERATIONS DE VERSEMENT DU
CREDIT
II.1.1.1. IMPUTATION
COMPTABLE DES CHARGES PREALABLES A L'OCTROI DU CREDIT :
X
X
II.1.1.2. LE VERSEMENT DES
FONDS OCTROYES EN CREDIT
Le versement dans le compte de l'emprunteur s'effectue en terme
d'écriture comme suit :
Le retrait du prêt par l'emprunteur est
matérialisé par l'écriture ci-après :
II.1.2. LES OPERATIONS DE
REMBOURSEMENT
Ce sont des opérations comptables qui constatent les
diminutions progressives et périodiques du montant emprunté,
conformément au tableau d'amortissement et au contrat de prêt.
II.1.3. LE TRANSFERT DU CREDIT SAIN EN CREDIT
SOUFFRANT
Selon l'article 1 de l'instruction N°4 de la BCEAO
relative à la gestion des coopératives, sont en souffrance des
crédits dont une échéance au moins est impayée
depuis 3 mois. Dès lors, la totalité de l'encours du
crédit non échu doit être déclassée sous
cette rubrique.
L'imputation comptable qui en découle est la
suivante :
Les pénalités de retard sont
déterminées sur le solde du crédit au taux de 10% et
viennent en augmentation de la traite à rembourser.
Lorsque le crédit sain n'est pas recouvré, il
est constaté en fin de période une perte probable (provision), ou
une perte réelle (radiation).
II.1.4.LA RADIATION ET LE PROVISIONNEMENT DES
CREDITS SOUFFRANTS
II.1.4.1. LEPROVISIONNEMENT
DES CREDITS SOUFFRANTS
Selon l'article 2 de l'instruction N°4 de la BCEAO, les
crédits en souffrance doivent faire l'objet de provisions, en fin
d'exercice social. Le montant des dotations sur les créances douteuses
est déterminé comme suit :
ü pour un retard de 3 à 6 mois au plus, une
provision de 40% du solde restant dû est constituée ;
ü Pour un retard de 7 à 12 mois au plus, une
provision de 80% de solde restant dû est constituée.
Pour ce faire, l'imputation à porter, est la
suivante :
X
par ailleurs, on doit opérer une reprise des provisions
de l'exercice précédente ; Ce qui donne lieu à
l'écriture suivante :
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