UNIVERSITE D'ANTANANARIVO GRAND MEMOIRE
FACULTE DE DROIT, DE GESTION,
D'ECONOMIE ET DE SOCIOLOGIE.
DEPARTEMENT ECONOMIE
MADAGASCAR
Second cycle, Promotion Sortante
Année Universitaire : 2005/2006
Promotion MANDA
ETUDE D'IMPACT STRATEGIQUE DU
PROGRAMME :
«MADAGASCAR ACTION PLAN»
M.A.P.
Rédigé par Setra
RAZAFINDRAMAVO Encadreur: Monsieur Henri
RAKOTOBE
REMERCIEMENTS
C'est un grand plaisir pour moi de pouvoir vous
présenter le fruit de mes recherches durant ces quelques années
passées à l'université.
O Dieu créateur qui m'a permis de vivre encore
jusqu'à ce jour, et qui m'a donné une chance énorme de
pouvoir continuer mes études : MERCI.
A vous tous :
- Chef de Département,
- Chers professeurs,
Il est certainement impossible d'oublier tous ce que vous
avez fait, vous nous avez donné les meilleurs de vous-mêmes, aussi
tenais-je à vous remercier de tout mon coeur.
Je sais combien était grand votre
dévouement.
- vous, monsieur RA KO TOBE Henri, vous
avez accepté d'être mon encadreur ; j'ai adoré votre
entière disponibilité de m'accompagner pas à pas comme
votre enfant.
Vous avez eu l'amabilité de diriger mon
travail.
- aux étudiants frères et amis qui ont
partagé joie et
souffrance,
- à vous tous de près ou de loin, nous ont
apporté leur soutien, tant spirituel qu'intellectuel et matériel
;
Par leur confiance, leur espérance, et leur amour, ils
nous ont fait comprendre notre devoir dans la coexistence, le dialogue, la
bonne volonté
- à ma chère famille, votre collaboration,
votre support moral et financier me sont très important. Combien vous
m'êtes précieuses.
A VOUS TOUS MERCI
ETUDE D'IMPACT STRATEGIQUE DU
PROGRAMME :
«MADAGASCAR ACTION PLAN»
M.A.P.
Sommaire
I- Approches théoriques de l'environnement
p5
-De la pensée économique...
...jusqu'au développement durable
-Différence entre étude d'impact stratégique
et étude
d'impact environnementale.
II- Le M.A.P. en quelques mots : p15
1-Contexte économique et politique du M.A.P.
2-La vision «Madagascar Naturellement»
3- Les Objectifs du millénaire pour le
développement
4- Les objectifs transformationnels du programme
III- Analyse des impacts et des conséquences
de
cette nouvelle politique du point de vue
environnemental p21
Conclusion p61
Bibliographie p62
Annexes p64
Glossaire p71
INTRODUCTION
Madagascar Naturellement, tel est la vision
nationale définie en 2004, pour le pays malgache. En effet, chaque pays
et chaque nation tentent de trouver la bonne marche a suivre pour continuer ou
accéder au développement de celui-ci, c'est dans ce cadre la que
sont apparus les «Objectifs du Millénaire pour le
développement».
Mais comment cette notion de développement a-t-elle pris
naissance surtout dans le cas d'une économie basé sur
l'environnement ? Pour pouvoir éclaircir cette énigme il nous
faut voir en détail les divers pensées des économistes de
l'environnement ainsi que les divers théories sur l'environnement.
Pour le cas malgache, divers programmes et actions ont
été mis en oeuvres pour promouvoir le développement depuis
plusieurs années consécutives, à commencer par les divers
programmes environnementaux (PE1, PE2, PE3...), le DSRP ainsi que d'autres.
Madagascar, sur le plan écologique, est considéré par la
communauté internationale comme l'un des pays les plus riches de la
planète où le patrimoine de diversité biologique est le
plus en danger. C'est en même temps, sur le plan économique, l'un
des plus pauvres. C'est dans ce contexte qu'est née le MAP (Madagascar
Action Plan).
Ce document, conçu pour une durée de cinq ans, de
2007 à 2012, a comme objectifs de réduire la pauvreté en
conformité avec les Objectifs du Millénaire pour le
Développement et de réaliser une croissance économique
supérieure à 10% et des investissements privés directs dix
fois plus élevés qu'en 2006, en 2012. Avec la réalisation
du MAP, c'est un grand défi que nous devons entreprendre à partir
de 2007. Il faut que chacun à son niveau trouve le courage et la
détermination nécessaire pour y contribuer.
L'objet de ce mémoire est l'étude d'impact
environnementale stratégique de ce programme. Il comporte trois parties
:
1- Approches théoriques de l'environnement
2- Le programme lui-même en quelques chapitres
3- L'analyse des impacts et des conséquences de cette
nouvelle politique du point de vue environnemental.
- Approches théoriques de
l'environnement
Pensées économiques ...
développement durable.
La difficulté de traduire les problématiques
environnementales en termes scientifiques se pose à l'économie
comme à toute discipline. Nous disposons aujourd'hui d'un certain recul
pour pouvoir juger de cette difficulté. C'est, en effet, à partir
des années 60 que les économistes se saisissent de cette
problématique1, et ce dans un double mouvement2.
Il en résulte l'adoption de deux postures
épistémologiques3 : la première vise à
la construction d'un économie de l'environnement, la seconde à
celle d'une économie écologique. Ces projets comportent à
chaque fois, l'affirmation de la pertinence d'un type particulier d'analyse
économique à mener pour répondre aux problématiques
environnementales et l'appréhension d'une certaine conception de
l'environnement. Nous allons donc faire un retour dans les pensées des
économistes en essayant d'appréhender dans chaque cas les
particularités de chaque pensée, qui après convergence
mèneront tous a la finalité d'un développement durable.
I -Les grands Paradigmes :
1- les physiocrates :
Primat à la nature :
La nature est considérée comme première et
l'emporte sur l'homme. La nature est un concept large et englobant des sens
métaphysiques (doit posséder cette nature) ; elle relève
exclusivement du qualificatif «tous dans l'univers physique». L'homme
doit s'y soumettre y compris dans ces activités politiques, morales,
économiques et il est obligé de préserver
intégralement cette nature. Rien de ce qui constitue le biosphère
ne doit être atteint du fait de l'homme ; il n'a aucun droit sur les
ressources naturels. Les éléments non humain de la nature
possède en revanche un droit que l'homme doit respecter.
2-La théorie économique standard
d'inspiration néoclassique : (Analyse conventionnelle des
ressources naturels et de l'environnement)
L'univers s'explique par les seuils dimensionnels de la
grandeur de l'espace et du temps. Le temps est irréversible, ainsi,
l'univers n'existe que dans la mesure où il est quantifiable, le
qualificatif est rejeté. La connaissance rationnelle qui en
découle implique que l'action de l'homme sur l'univers physique est sous
limite. D'où la conception d'un modèle unique de l'explication
des phénomènes physiques et des vivants et des
phénomènes économiques et sociales.
3- L'école de Londres
(Thermodynamique)
Il s'agit de comprendre l'univers à partir des lois de la
physique. Ces lois s'appliquent à des phénomènes
(énergies) mal représentés par le mécanique
classique. L'explication proposée repose fondamentalement sur deux temps
irréversibles. Ces caractéristiques (Entropie) emmènent
à considérer les limites de l'action humaine sur le monde
physique plutôt que son
1 B. de Jounevel [1971 :1463], qui est un pionnier en
matière de prise en compte de l'environnement [de Jounevel, 1957],
rapporte cette anecdote : dans le bilan effectué aux Etats-Unis en 1966
par l'Américan Economic Association à propos des contributions et
apports de la science économique aux questions intéressant la
société, l'environnement n'est pas mentionné. Il faudra
attendre la parution de l'article de R. Ayres et A. Kneese [1969] dans
l'American Economic Review pour que cette thématique
acquière une certaine visibilité.
2 O.Godard [1998 :25] distingue des
«démarches d'extension », qui visent à réaliser
une construction économique standard, et des «démarches en
compréhension» de la singularité de la question
environnementale, qui mènent un travail critique sur la pertinence des
catégories et hypothèses de base de l'approche économique
standard.
3 On peut aussi évoquer une troisième
posture visant à donner une place à l'environnement au sein de la
théorie de la régulation, mais qui reste peu
développée, y compris au sein de ce courant. Voir les
écrit d'A.LIpetrz [1993,1995], B.Zuindeau[2001] et S.Rousseau - De
Vetter [2002].
expansion infinie. Cependant, la représentation qui en
résulte est tout aussi rationaliste au phénomène physique
qu'aux activités économiques de l'homme et ses résultats.
Elles échouent néanmoins à rendrent comptes correctement
du vivant et son évolution.
4-Courant évolutionniste
Préconise la relation économique environnement et
ressources naturelles et qui souligne la spécificité du vivant
c'est-à-dire une interprétation du maintien de la vie aux travers
des dégradations entropiques, elle insiste sur l'instabilité de
la vie face au monde physique sur la complexification croissante du vivant et
sur la nécessité d'organiser la
«co-évolution.»
II- La théorie dans la pensée
économique :
Les vocables écologiques et de ressources naturelles ne
sont devenus courants qu'à partir du 20 ème siècle. C'est
une référence à la nature qu'on retrouve le plus souvent
chez les auteurs les plus anciens.
- chez les physiocrates : la terre est la seule
fournisseur de richesse et l'agriculture le seul secteur productif. Se trouve
ainsi l'interdépendance entre acteur-ressources qui conduit à une
formalisation macro-économique de l'agriculture.
-chez les classiques, le développement industriel
a montré l'importance du facteur-travail ; et ils se sont
déjà poser les questions suivantes :
Les ressources sont-elles illimitées ?
L'homme a-t-il tout pouvoir et tout droit sur elles ?
-«L'état stationnaire »A. Smith : un
état hypothétique d'arrêt de l'accumulation du capital et
des richesses.
-I. Stuart Mill «Smith ne pensait pas vraiment que
la nature ne puisse pas un jour fournir assez de produit, cette
hypothèse était envisagée par la terre, par choix des
producteurs mais non par insuffisance des terres. Dans les manufactures, la
terre (nature) ne fait rien, la main de l'Homme fait tout».
-Selon Jn Baptiste Say :
«Smith se trompe en attribuant une si grande influence
à la division du travail, car on doit les plus merveilles à
l'usage qu'on fait des forces de la nature.»
- Selon Schumpeter : «l'idée d'état
stationnaire a deux sens possible dans la littérature :
1- Il peut être une construction conceptuelle qui sert
à isoler, pour les besoins de l'analyse, l'ensemble des
phénomènes économiques qui apparaissent dans un processus
économique dont le changement serait absent (Karl Marx).
2- Il ne peut être une construction conceptuelle mais une
réalité future (Malthus- West- Ricardo - Mill).
D'après l'optimisme de réseau de J. Stuart
Mill :
«L'accroissement de la population ne peut être
illimitée et aussi rapide que la croissance de la production et que
l'augmentation du capital même si il reconnaît que les produits de
la terre et des mines subissent des rendements décroissantes.»
L'état stationnaire est désirable car c'est un
état où il serait laissé plus de place à la culture
morale et aux progrès sociaux et à l'art de vivre.
Il imagine un temps de travail qui se réduit aux produits
d'activité artistique et religieux. On retrouve des positions analogues
de certains mouvements écologistes contemporains.
Questions fondamentales de ces époques :
* les rapports de l'homme et de la nature :
-Débat Biocentriste - Anthropocentriste :
Dans ce débat, les décisions prises quand au droit
de l'homme à disposer de la nature comme ils l'entendent dépend
des règles adoptés en terme de droit et! ou de devoir. De
même, les politiques économiques reposent sur les outils qui
traduisent remarquablement un certain concept des liens homme-nature.
Biocentriste :
L'homme n'a pas plein droit sur la nature que n'importe quel
espèce présente sur la terre.
Anthropocentriste :
« Si les éléments de l'environnement doivent
être défendu et le cas échéant
protégé, c'est qu'ils sont utiles et nécessaires à
l'homme. Si l'homme dispose de la nature, il a dans le même temps le
devoir de la conserver au mieux dans l'intérêt des
générations présentes et futures.
*les précurseurs de l'économie de
l'environnement
Les économistes se sont intéressés assez
tardivement aux problèmes soulevés par l'écologie. Ce
n'est que vers les années 60 que va apparaître une nouvelle
discipline : «l'économie de l'environnement ou économie de
la Nature.»
Il y a deux courants :
- le courant libéral (Ronald Coase)
- le courant Interventionniste (Pigou)
!! Les ressources naturels:
C'est à Jevons que l'on attribue la paternité de
l'ouvrage « Economie des ressources Naturelles» dont le titre
était « la question charbonnière» 1865
Dans cet ouvrage il a mis en évidence les
conséquences entre la croissance démographique et l'accroissement
de la production du charbon.
Mais c'est Hotteling (1931) qui a formalisé le cas d'une
entreprise minière exploitant une ressource non renouvelable où
il a envisagé une production en concurrence pure et parfaite, et il est
arrivé à la conclusion : «l'augmentation du prix de la
ressource devrait être égal au taux d'intérêt
réel.»
!!Les limites qualitatives (effets externes aux
marchés)
C'est à Marshall (1890) que l'on doit la première
réflexion sur les effets externes (externalités). Les
effets sont dits externes lorsque du fait de l'interdépendance des
agents, les phénomènes se produisent sans que le marché
fasse payer ou rétribuer les conséquences de ces effets. La
pollution est l'exemple type d'un effet externe négatif
c'est-à-dire elle entraîne des coûts pour les victimes sans
que le marché intègre spontanément ces coûts dans
les coûts de production des pollueurs.
Il existe des effets externes positifs (apiculteurs -
arboriculteurs) pour l'autre partenaire.
!!La taxation des effets externes négatifs
En 1962, Pigou propose de prendre en compte ces effets
externes négatifs par un système de taxation qui compenserait les
dommages causés par les pollueurs par une indemnisation aux victimes de
cette pollution (principe du pollueur -payeur).
* la théorie des externalités :
Tout activité économique a un coût.
L'ensemble des coûts imposés par une activité à la
collectivité constitue le coût social.
Une partie de ce coût social est compensé par les
paiements effectués par l'agent à l'origine de l'activité.
Tels sont par exemple les coûts des matières premières ou
ceux du facteur travail. Ce sont des coûts privés de l'agent, il
peut néanmoins exister d'autres coûts imposés à
d'autres agents sans qu'un parent ne vienne opérer la moindre
compensation.
Pour Pigou, les inconvénients et les avantages
procurés sans compensation pécuniaire peuvent être
évalué monétairement. Si ce coût (ou ce
bénéfice) est pris en compte dans la somme des coûts (ou
des bénéfices) qui détermine le coût social, on voit
que ce coût social est en réalité plus grand que le
coût privé supporté par l'émetteur (ou plus petit
dans le cas d'une économie externe positive).
- Evaluation des ressources de l'environnement :
Sous l'hypothèse de la concurrence pure et parfaite
(existence de marché), il est a rappeler que plus un bien est rare, plus
il a de la valeur. Si le marché n'existe pas, il faut inventer un
marché hypothétique.
Il existe deux grands groupes de méthodes
d'évaluation :
a- le premier est composé de :
// L'évaluation par les préférences
exprimés :
L'agent économique s'exprime sur la valeur (le prix) d'un
bien et service c'est -à- dire tous les agents expriment la
rareté et donnent le prix de cette rareté du bien et/ou du
service. Dans ce cas il s'agit de demander directement aux personnes
concernées leur évaluation de l'environnement. La méthode
privilégiée est l'évaluation contingente i- e
l'étude de marché dans lequel le produit est une modification de
l'environnement. Les personnes interrogées sont invitées à
indiquer le montant qu'elles consentiraient à payer soit pour une
amélioration hypothétique de l'environnement ; soit pour
empêcher une détérioration. Ou bien à indiquer ce
qu'elles seraient prêtes à accepter en compensation.
L'évaluation contingente s'applique également
à l'évaluation des modifications touchant les biens publiques
tels que paysages, faunes, flores sauvages... (Valeur d'existence)
// L'évaluation par les préférences
révélées.
Les préférences des personnes en matière
d'environnement sont directement déduites de l'observation de leur
comportement sur le marché lié à l'environnement.
Il existe des biens et services : -de complément de la
qualité de l'environnement -de remplacement ou de substitution.
Les préférences des personnes en matière
d'environnement peuvent être observé par l'examen sur le
marché des prix qu'elles payent ou des avantages qu'elles en tirent.
//méthode des coûts de trajet : temps
dépensés ajouté des frais supportés et en sus le
prix d'accès
* le comportement d'évitement et dépenses de
protection est l'ensemble des dépenses effectuées par les
individus pour se protéger contre une baisse réelle ou potentiel
de la qualité de leur environnement.
* méthode des prix hédonistes :
Prix d'un bien immobilier correspondant à la
qualité de l'environnement ou bien salaire aux risques tenant à
l'hygiène de l'environnement.
b- le second par
// la méthode d'évaluation directe :
elle est conditionnée par l'existence d'un marché
de substitution :Hotelling (1947) actualisé par Clawson M. et
Knetsch (1967) ont préconisé la méthode des coûts de
transport, ils ont étudié la demande en matière
d'environnement ( qualité) par les dépenses de transport
engagés pour bénéficier des qualités
récréatives de certains sites
*Méthode des prix hédonistes ou par implicite :
1- Ridker et Henning (1969) ont étudié le
marché de l'immobilier par le biais du marché de substitution
(bruit, pollution...)
2- Rozan (1974) a étudié le marché du
travail en étudiant le salaire en terme réel en fonction des
caractéristiques, des lieux de travail et de résidence. Il a pris
pour hypothèse que le prix de la sécurité est
intégré dans la négociation des salaires.
Pour l'employé, la rémunération est
élevée pour compenser un surcroît de risque. Pour
l'employeur, le salaire pour compenser les dépenses effectuées
pour améliorer la sécurité.
* mesure d'évitement mesure de dépense
effectuée par les ménages pour se protéger contre
certaines nuisances (travaux isolation acoustiques). Ces dépenses sont
l'équivalente des consentements à payer pour un environnement de
qualité d'où la méthode d'évaluation
contingente.
Création d'un marché expérimentale qui
permet une évaluation directe des préférences des
individus par le biais des questionnaires. Il s'agit de mettre les individus
dans une situation hypothétique la plus concrète possible en
terme de paiement (impôts et de perception de dommage (film,
photographies ou bandes sonores) et de lui poser directement la question du
type : «combien êtes vous prêtes à payes pour
éviter tel dommage à l'environnement ou prêts à
recevoir en échange de tel dégradation de
l'environnement.»
// La méthode d'évaluation indirecte :
Lorsqu'il y a des raisons de penser que les individus
concernés ne sont pas conscients des effets qu'entraînent les
dégradations (pollution...)
Première étape : étudier la relation entre
dose et effet (ex : pollution) les effets dommageables pour la santé,
des biens matériels ou les écosystèmes
concernés.
Deuxième étape : évaluation monétaire
des dommages subis, et on fait les calculs économiques de la
morbidité, de la mortalité ou les dépenses et entretiens
pour un immeuble.
- Politique environnementale
1 /les instruments des politiques environnementales
Les questions environnementales sont devenues une
préoccupation majeure affichée par les multiples agents dans le
comportement sociale, politique, et de plus en plus économique. Nul
doute qu'au-delà des effets de mode et de
l'hétérogénéité des sensibilités
exprimées, ce mouvement traduit l'idée que les ressources
environnementales ne sont pas toujours correctement exploitées et que
leur gestion efficace nécessite des politiques publiques
appropriées. Une distinction classique consiste à opposer au sein
des politiques consacrées à l'environnement les instruments
économiques et non économiques. Cette distinction pour
commande qu'elle soit n'est pas toujours opératoire dans la mesure
où il est rare qu'une politique utilise l'un des deux types
d'instruments à l'exclusion de l'autre.
La plupart des politiques d'environnement combinent en effet les
deux catégories d'instruments :
-Les instruments non économiques :
Interdiction
Autorisation
Normes (judiciaires)
- Les instruments économiques :
Ceux qui portent directement sur l'activité
économique qu'il tente de modifier dans un sens favorable à
l'environnement à l'aide des mesures tels que taxes, subvention,
marchés de droit ou permis...
Cela ne veut pas dire que les instruments non économique
n'aient pas des conséquences économiques.
Il est clair que la réglementation par l'administration
d'une activité peut avoir aussi des incidences sur le niveau des
coûts de production et donc sur l'activité des firmes.
a- utilisation d'instruments non économique
Parmi les instruments non économiques les plus
utilisés, on en recense trois principalement :
- la réglementation
Elle concerne les régimes complexes d'interdiction ou
d'autorisation, de surveillance et de contrôle édicté par
le pouvoir publique et ayant pour objet la défense de l'environnement.
Obligation juridique de faire ou ne pas faire ou contrôle judiciaire de
la responsabilité qu'en découle.
La politique d'environnement utilise ces réglementations,
met en place des objectifs de qualités environnementales ou des normes
de qualité. Elle fixe ensuite les limites à ne pas
dépasser ou oblige à choisir tel type de processus productif
à l'aide d'un système d'autorisation ou de contrôle. Le non
respect de la réglementation établie (normes, autorisation,
interdiction) est sanctionné pénalement au même terme que
la violation juridique d'ordre publique.
- les normes :
il existe quatre normes en matière d'environnement :
*normes de qualité qui s'apparentent à des
objectifs à atteindre.
* normes d'émission qui fixent la
quantité rejetée qui correspond à une obligation de
résultat
*normes de produits définissant les
caractéristiques propres des produits
*normes de procédés fixant les
procédés technologiques de produits à employer et les
équipements qui correspondent à une obligation des moyens
à installer qui correspond à une obligation des moyens.
b- utilisation d'instruments économique :
La taxation :
La taxation peut être directe ou indirecte.
La subvention :
On peut trouver plusieurs types de subventions : -La subvention
en espèce ou de bien-être :
-La subvention en nature
-La subvention par le système intermédiaire (bon
d'acquisition ...) - La subvention par baisse de prix
2- une bonne politique environnementale
Il s'agit d'évaluer dans quelle mesure les objectifs
d'action des pouvoirs publics sont en phases d'être atteints :
a) dans la réduction de la charge de pollution
b) dans l'intégration de la politique d'environnement
politique sectorielle
c) dans la coopération internationale
Dans cette optique, il faut :
- Identifier les problèmes récents : polluants
émis par les sources fixés (oxyde de souffre, particules et
métaux lourds), installation industrielle, centrale thermique, rejets
d'eau industriel et ménagères, gestion des déchets
urbains.
- évaluer les degrés de réalisation des
objectifs de la politique environnementale - évaluer en terme absolu la
qualité de l'environnement.
Ces trois points vont conduire respectivement à
- découpler la croissance économique du volume
d'émission de principaux produits polluants - voir la faisabilité
des divers politiques en cours
-améliorer la santé publique
Les données nécessaires sont les suivantes :
- Données concernant l'observation du milieu
biophysique
- Données procurés en matière de
progrès technologiques (amélioration des rendements
énergétique...)
- Gestion de l'air.
Ces données proviennent de l'utilisation (mise en oeuvre
des meilleures technologies disponibles) et d'autres applications d'une
panoplie de l'homme (émission produit et qualité). En
particulier, ces données proviennent de la pollution de l'eau et de la
gestion des déchets.
Malgré l'application de la politique environnementale, les
problèmes demeurent :
* problèmes de pollution atmosphérique
Proviennent : - de l'existence d'écosystème
vulnérable
- de l'existence des secteurs de transport
- de l'existence de la pollution proprement dite (intensification
industrielle et agricole, pollution de la nappe phréatique)
* problème d'incapacité dans le domaine de
l'élimination des déchets :
- récupération des déchets
- réduction de la production des déchets
(malgré l'existence des redevances et de subvention, il est difficile
d'arriver à recycler un pourcentage important de déchets)
*méthode de lutte contre la pollution et leur
coût
Il n'est pas certains que les résultats obtenus soient
atteints au coûts les plus bas. Il faut compléter les approches
actuelles principalement basées sur le progrès technique et sur
l'application de réglementation uniforme (à l'échelle du
territoire)
Ceci nécessite donc des modifications à cause de
:
a- l'accroissement des coûts marginaux de la
réduction de la pollution
b- l'existence de la contrainte financière
Ces deux points conduisent à une meilleure formulation des
produits et des choix plus efficaces par rapport aux coûts.
L'évaluation des coûts se révèle
nécessaire pour les trois points suivants :
- sauvegarde une plus grande rescousse à des mesures
différenciatives tenant comptes des caractéristiques propres des
écosystèmes (délais différents
d'installation...)
- établissement des accords volontaires entre
l'état et les firmes pour obtenir des décisions reposant sur des
bases scientifiques et plus appropriées conduisant à la mise ne
oeuvre plus rapide et plus efficace par rapport au coûts.
*mieux informer le public sur les questions d'environnement :
Fournir les données : . D'ordre général et
les rapport sur l'état de l'environnement
. Des données scientifiques concernant les installations
ou des projets
particuliers.
Ces deux types de données doivent conduire à une
participation réelle du public aux décisions en matière
d'environnement et aux renforcements des résultats des études
d'impact sur l'environnement auxquels sont soumis les projets.
3 - La remise en état de l'environnement
L'évaluation de l'état de l'environnement concerne
deux points :
* le coût global de la remise en état de
l'environnement demeure incertain, ce coût correspond aux
responsabilités de décontamination du site pollué ; et de
l'estimation totale des dépenses.
* le calendrier global de remise en état
C'est dans ce calendrier qu'ont trouve tous les priorités
et la durée de chaque remis en état. Il permet aussi d'avoir une
bonne gestion et un bon suivi des activités dans les moindres
détails.
L'intégration des précisions dans les politiques
industrielles et sectorielles :
Les facteurs économiques et les mutations structurelles
des principaux secteurs économiques influent sur l'état de
l'environnement (renforcer ou annuler les avantages des progrès
techniques et des réglementations relatives à l'environnement)
l'intégration des préoccupations environnementales dans la
politique sectorielle est un élément déterminant des
performances et du développement durable ainsi que d'un rapport
coût efficacité des réponses apportées aux
problèmes d'environnement.
.
Le développement durable (soutenable) doit être
compris comme un développement à la fois supportable, viable et
durable, en d'autres termes, «un développement qui répond
aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs.
Il exprime la prise de conscience des limites de la croissance et
du développement sous leurs formes actuelles et des risques au niveau
des pays concernés et au niveau planétaire.
«Le développement durable n'est pas un concept mais
est un objectif de développement». Il n'est possible que si la
démographie et le système économique évoluent en
harmonie avec le potentiel productif de l'écosystème.
Selon Clark (directeur du programme des nations unies pour
l'environnement (PNUE) «Un développement durable doit tenir compte
de trois objectifs spécifiques :
- disséminer les connaissances et les moyens permettant de
contrôler la croissance économique
- faciliter la croissance économique suffisamment forte
et une distribution équitable de ces bénéfices pour que
l'homme puisse répondre aux besoins fondamentaux des
générations actuels et futures.
-Orienter le développement dans des directions où
d'énormes pouvoirs de transformation de l'homme sur l'environnement
puissent se faire tout en persévérant sa
sécurité.
-Le M.A.P. en quelques
mots :
Le MAP, programme commun du peuple malgache pour les cinq ans
à venir, a été élaboré depuis plus d'une
année et a été discuté dans tous ses
détails. Représentants de la société civile, du
secteur privé, de la fonction publique, parlementaires, chefs de
région, maires aux simples citoyens y ont mis des leurs pour atteindre
un consensus
C'est la feuille de route pour adapter les Objectifs du
Millénaire des Nations Unies aux besoins et aux possibilités de
Madagascar. C'est un plan innovateur, non seulement, dans la mesure où
il définit des objectifs spécifiques et chiffrés,
où il établit des liens entre les objectifs, les actions et le
financement nécessaire, mais également, il définit des
indicateurs clairs tels la direction vers laquelle on va, et la distance qu'on
va parcourir.
- Contextes économiques et politiques du
M.A.P.
Le programme MAP a été lancé vers la fin de
l'année 2006, plus précisément il a été
présenté officiellement le 10 novembre 2006 par le
Président de la république de Madagascar.
En effet, le Document stratégique pour la réduction
de la pauvreté ou DSRP touche à sa période
d'exécution finale. Selon le gouvernement, «Le DSRP a
réussi. Le point d'achèvement a été atteint»,
et le MAP prendra son relais. L'exécution du MAP se fera pendant une
période de 05 années (2007 à 2011) pour atteindre les
objectifs attendues en 2012.
«Le MAP devra être appliqué le 01 janvier 2007
puisqu'il est appelé à succéder au DSRP qui arrivera
à son terme le 31 décembre de cette année. Même si
le président de la république fait l'éloge de ce document
élaboré par le régime précédent,
visiblement, il ne s'en accommode pas pour autant. A la place de la
réduction de la pauvreté, le MAP est une approche positive car il
vise le développement. Entre devenir riche et être moins pauvre,
il y a certainement une différence. « Nous allons recourir à
de nouvelles stratégies, à de nouvelles méthodes de
travaille », prévient le président lors de son discours de
présentation du MAP.
Par rapport au DSRP, Le MAP définit des objectifs
spécifiques et chiffrés qui sont basés sur les objectifs
de la Vision « Madagascar naturellement! » et les Objectifs du
Millénaire pour le Développement.
Il crée un lien clair entre les objectifs et les actions
et l'investissement et le financement qui sont nécessaires.
Puis le MAP donnera le tracé clair des programmes
sectoriels nationaux.
Avec l'inclusion de la planification du territoire, le programme
s'assurera que les plans et les activités régionaux et sectoriels
sont en cohérence avec les objectifs nationaux.
C'est pourquoi on peut dire qu'il est réactif aux demandes
des bailleurs, requiert un engagement à moyen terme de leur part, et met
en exergue la coordination des bailleurs et l'ajustement des
procédures.
Le MAP sera le résultat d'un processus de planification
qui aura une forte participation des secteurs publics et privés ainsi
que de la société civile; ceci créera la dynamique
nécessaire et encouragera la participation au processus de
développement.
De plus, le point de commencement du programme MAP coïncide
avec le début du mandat présidentiel à Madagascar, cela
permettrait peut-être un nouveau départ pour la nation.
Brièvement, voici l'organigramme schématisant le
système global du programme Madagascar Action Plan
2- La vision Madagascar Naturellement
C'est une vision pour Madagascar et ces régions pour
permettre de savoir la direction à prendre en matière de
développement.
Cette vision dégage l'image et la valeur que les malgaches
voudraient véhiculer. A partir de cette vision, le peuple sera
identifié (par sa foi et sa confiance).
Notons que Madagascar est une Nation Unie ; c'est le message que
les habitants de Madagascar veulent transmettre a la communauté et aux
investisseurs internationaux.
La vision a pour nécessité d'affermir des liens
plus forts avec le monde rural pour la réduction de la pauvreté
:
a)La concentration des investissements aux zones franches et la
privatisation n'ont pas réduit la pauvreté.
b) Les plus values dans le monde rural proviennent :
- de l'augmentation de la productivité, de la
quantité et de la qualité des produits naturels. - D'une
amélioration de la logistique (stockage, conditionnement,...)
- De la prolongation de la chaîne de valeurs industries
alimentaires et non-alimentaires, tourisme, industries textiles, transformation
de produits miniers)
En effet, une vision doit être claire, simple et
précise. La vision Madagascar Naturellement permet l'identification et
la consolidation des atouts de Madagascar :
Dispose d'importante richesse naturelle comme de vaste
territoire, un climat favorable, faunes et flores endémique en
majorité, vastes aires et plages protégées, énormes
potentiels en agricultures élevages pêches...
Cette vision démontre que Madagascar est riche en
ressources humaines travailleurs (notamment les paysans qui représentent
75 % de la population).
Les valeurs culturelles sont fortes et bien
préservées .En bref Madagascar est un pays à vocation
agricole.
Néanmoins, cette vision a quelques points faibles :
- insuffisance :
de bonne gouvernance,
de capacités
D'infrastructures (physiques, administratives)
des systèmes d'éducation et de santé
- économie monopolistique ; faible
compétitivité des produits -économie fermée :
faible intégration dans l'économie mondiale - économie de
rente (spéculation), esprit de prédation
- pas de transformation des produits agricoles et miniers
3- Les Objectifs du millénaire pour le
développement (O.M.D.) et le M.A.P.
Le sommet du millénaire des Nation unies (septembre
2000)
Lors du sommet du millénaire des Nations Unies ; les
dirigeants du monde ont convenu d'un ensemble d'objectifs mesurable et
limités dans le temps pour combattre la pauvreté, la faim, la
maladie, l'analphabétisme, le dégradation de l'environnement, la
discrimination envers les femme. Ils ont également crée un
partenariat mondial pour le développement. Ce contrat mondial connu sous
le vocable d'Objectifs du Millénaire pour le développement a
été approuvé par les membres des nations unies. Il
définit une série de cibles quantifiables, assorties de
délais, qu'il s'agit de réduire de moitié l'extrême
pauvreté et mettre fin à la propagation du sida d'ici 2015. La
déclaration du sommet du Millénaire détaille
également la façon de procéder, d'une manière, en
insistant particulièrement sur les droits humains, la bonne gouvernance
et la démocratie tout autant que la prévention des conflits et la
consolidation de la paix.
Dans les pays en développement comme Madagascar, les
objectifs du Millénaire pour le développement ont
démontré qu'ils permettraient de réunir un large
éventail de leaders d'opinion et de décideurs ( hauts
fonctionnaires, parlementaires, organisations non gouvernementales et secteur
privé) décidés à apporter leur soutien à un
agenda de développement commun. Les dirigeants d'Afrique et d'Asie ont
placé les Objectifs du Millénaire pour le développement au
coeur du débat politique et les Ministres des Finances s'en servent pour
accorder plus que jamais la priorité aux problèmes de
développement. Pour le cas Malgache, les décideurs ont
commencé par l'accomplissement du DSRP, puis, ayant trouvé les
failles et les améliorations de l'accomplissement de ce document de
réduction de la pauvreté, passent au plan Marshall malgache : le
MAP, comme disait le président de la république de Madagascar
lors du sommet «challenges of gouvernement» union européenne
à Bruxelles (vendredi 17 novembre 2006).
OBJECTIFS DU MILLENAIRE POUR LE DEVELOPPEMENT
Brièvement, les Objectifs du millénaire pour le
développement peuvent se résumer comme suit :
Atteindre l'éducation primaire universelle pour tous les
enfants jusqu'en 2015
Promouvoir l'égalité des sexes et donner du pouvoir
aux femmes: élimination de l'inégalité entre
garçons et filles à tous les niveaux d'éducation jusqu'en
2015
Réduire la mortalité infantile (>5) de 2/3
jusqu'en 2015
Améliorer la santé maternelle: réduire la
mortalité des mères de 3/4 jusqu'en 2015 Combattre le VIH/SIDA,
le malaria, ainsi que d'autres maladies: contenir et renverser la tendance
jusqu'en 2015
Assurer la durabilité environnementale: 1)
stratégies pour le développement durable, protection des
ressources naturelles, 2) réduction de Y2 de la population sans
accès à l'eau potable et à la sanitaire jusqu'en 2015
Éradiquer la pauvreté extrême et la famine:
réduire de Y2 la portion de la population mondiale qui vit avec moins de
1$ par jour jusqu'en 2015, réduire de Y2 la population mondiale qui a
faim
Développer un partenariat global pour le
développement: commerce et système de financement
libéralisés, accès aux marchés, annulation de
dette, emplois pour les jeunes, accès aux médicaments à
prix abordables, accès aux nouvelles technologies.
Le MAP s'engage à atteindre les Objectifs du
Millénaire pour le développement
LES OBJECTIFS TRANSFORMATIONNELS DU MAP:
Le but du MAP est de faire un saut qualitatif dans le processus
de développement grâce à un plan innovant sur cinq ans qui
mobilisera le peuple Malgache ainsi que les partenaires internationaux,
démarrera une croissance rapide, mènera à une
réduction de la pauvreté, et assurera le développement du
pays en réponse aux défis de la mondialisation et
conformément à la vision Madagascar - Naturellement !
Les objectifs transformationnels du MAP sont des cibles
étendus que les dirigeants impliqués par le MAP sont
engagés à atteindre dans les cinq prochaines années. Nous
savons qu'ils sont difficiles mais nous croyons qu'à travers la
mobilisation de toutes les ressources disponibles (humaines, techniques, et
financières), combinée au sens de leader accentué, au
travail sérieux, à la créativité, et à une
excellente coordination, l'atteinte des résultats attendus peuvent
devenir réalité..
Les objectifs transformationnels du MAP supportent la Vision
Nationale et vont assurer le«bond en avant très
significatif»pour devenir une nation développée et hautement
compétitive.
Etant donné que les objectifs transformationnels du MAP
sont des cibles auxquels les autorités doivent atteindre durant les cinq
années d'exécution du programme.
L'atteinte de ces objectifs est conditionnée par la
mobilisation de toutes les ressources existantes sur le territoire malgache.
Ces objectifs du MAP supportent la vison Madagascar Naturellement
et assurera le devenir d'une économie émergente et
compétitive. En effet, Madagascar fait partie des pays performants en
matière de développement économique. Plusieurs objectifs
ont été fixés lors
de la création du MAP, ils diffèrent d'un secteur
à un autre. Mais ces derniers convergent tous vers un même but :
le développement de Madagascar.
- Analyse des impacts et des
conséquences de cette nouvelle
politique du point de vue
environnemental
a- L'étendue du programme :
Le M.A.P. a son étendue sur tout le territoire de la
république de Madagascar ; en effet, l'application de ce plan mobilisera
tout le peuple Malgache tant en milieu rural qu'en milieu urbain.
Etant donné que le développement d'un pays concerne
toute la population existante sur ce pays, l'application du MAP ne sera
effective que si la population participe aux différents projets du
programme et accepte son application réelle.
b- Les réformes transformationnelles :
Les engagements définis par le programme MAP doivent
être tenus. Dans le but de devenir un pays pilote, diverses reformes
seront en conséquences exigés ; c'est-à-dire des projets
urgents. Pour ce faire 06 réformes doivent être faites :
1- pour le secteur des finances publiques : plus de recettes
doivent être recouverts pour pouvoir financer les projets et initiatives
du MAP.
La stratégie dans ce domaine est l'augmentation du taux
de pression fiscale. Le ratio doit être de 15% en 2012 (il était
de 10% en 2005). Une refonte du système fiscal ainsi que du processus
administratif est nécessaire. Avec l'appui du Fonds Monétaire
International et de la Banque Mondiale, du secteur privé et de la
société civile, le code fiscal sera analysé. Mais la
question se pose, est ce que l'analyse ou l'augmentation du taux de pression
fiscal ainsi que des taxes ne serait pas un frein pour le
développement.
L'AIDE INTERNATIONALE (A)
Mobiliser les bailleurs
Pour que le MAP soit un succès, bailleurs doivent
être mobilisé pour venir en appui au MAP. Pour aider au processus
de mobilisation, nous devons :
-Tenir compte des déclarations des G8, de la
Déclaration de Paris, le Plan d'Action de la Banque Mondiale pour
l'Afrique, la nouvelle stratégie de l'UE pour l'Afrique et d'autres -
rendant ainsi les bailleurs redevables de leurs déclarations
publiques.
- Créer un lien clair entre les Objectifs du
Millénaire pour le Développement - auxquels les bailleurs se sont
engagés - et l'investissement et le financement nécessaires.
- Formuler un système cohérent d'objectifs, de
stratégies et d'actions à long terme (la vision), à moyen
terme (le MAP et les programmes nationaux) et à cour terme (la politique
générale) et décrire comment les bailleurs devraient
être intégrés dans ce système.
- Organiser une Conférence Annuelle des Bailleurs et
créer d'autres moyens pour mieux coordonner les engagements des
bailleurs et, de ce fait, accroître l'efficacité de l'aide.
- Renforcer la position de Madagascar en tant que pays pilote
pour l'Afrique et motiver ainsi les bailleurs à faire des efforts
supplémentaires pour soutenir le développement de Madagascar et
montrer au monde que l'impact de leurs activités peut être
substantiel pour
l'Afrique.
L'aide internationale joue un rôle important dans la
concrétisation du MAP ; pour cela la demande, l'offre et la mise en
oeuvre doivent être harmonisées, il devrait y avoir un certain
équilibre entre ces trois principaux éléments de bases.
Les objectifs spécifiques du MAP basés sur la vison
Madagascar Naturellement et sur les Objectifs du millénaire et autres
indicateurs doivent suivre un plan d'investissement sur cinq ans. , un plan qui
vise au développement global, à la protection de l'environnement,
au développement rural, et au développement des infrastructures,
le secteur privé et l'élargissement du domaine santé et
planning familial.
Pour la réalisation de ce plan d'investissement, il faut
naturellement un plan de financement établi sur cinq années
aussi.
Les principaux bailleurs de fonds internationaux tel que le
G8, les Etats unies, le Japon .. ont fait une promesse de doubler leur aide
pour l'Afrique. Madagascar devrait recevoir plus que le double en étant
un pays performant.
Les bénéfices attendues du MAP
1-Pour tous les malgaches : Le MAP devrait créer
un optimisme et une confiance en l'avenir. Elle devrait sentir que le MAP ne
lui est pas imposé mais qu'il est fait avec elle et par elle.
En effet, une psychologie plus confiante de la part du peuple
malgache permettrait de faire évoluer son niveau de vie , avec cette
optimisme, les malgaches prendront les faits qui s'exposent devant eux du bon
coté.
2-Pour l'administration Publique Malgache : La vision
du MAP habilite la fonction publique. Les fonctionnaires doivent se rendre
compte que ceci est une opportunité privilégiée et unique
de faire partie de quelque chose de spécial et de vital. Au bout du
compte, ils doivent sentir qu'ils dirigent la mise en oeuvre du Plan d'Action.
Ils doivent être engagés à accomplir des résultats
exceptionnels, à produire un travail de qualité, et à
fournir un service réel aux Malgaches et au pays dans son ensemble. En
bref, le MAP sera le plan directif pour les services publics.
3-Pour les investisseurs nationaux et les firmes ou
entreprises sur le territoire malgache : Ils doivent sentir qu'un
changement réel et durable est en train d'avoir lieu. Il doivent se
voir
comme essentiels dans la réussite du Plan d'Action
Madagascar en investissant dans le secteur privé et en ne plaçant
pas leurs fonds à l'étranger. D'une autre manière, ils
seront confiants que des changements s'opèrent.
4-Pour les investisseurs étrangers : Ils doivent
être confiants et enthousiastes pour investir à Madagascar. Leur
confiance sera due à la stabilité politique du pays et à
la volonté politique et à la prévoyance du gouvernement.
Ils doivent voir que la politique du gouvernement, le cadre légal, et
l'administration sont maintenant organisées de manière à
soutenir la facilitation et la protection des investissements. Ainsi que
l'existence de mains d'oeuvre qualifiants sur le territoire malgache. Il en est
de même pour les opportunités économiques existant à
Madagascar.
Les bailleurs devraient considérer Madagascar comme un
pays pilote en termes d'appui et de mise en oeuvre d'un plan créatif et
de grande envergure qui mènera à un changement majeur et à
un développement durable. En d'autres termes, les bailleurs doivent voir
qu'il y a un pays réellement décidé à «bien
faire» et à ne pas gaspiller les fonds et la bonne volonté
qui lui sont donnés.
Les 8 engagements du MAP et leur défis
respectifs
Engagement 1 : BONNE GOUVERNANCE :
ou gouvernance responsable, chacun, que ce soit un citoyen ou un
membre de la communauté internationale aura confiance. Des membres de la
fonction publique efficaces et intégrés, fonctionne dans le
professionnalisme.
Défi 1 : Fournir un niveau de
sécurité suffisant pour assurer le sentiment de
sûreté des personnes et des biens.
Stratégies :
1- réviser le système actuel de
sécurité, adopter les meilleures pratiques, former et
développer les forces de sécurité dans
l'amélioration des méthodologies.
2- Aligner la mission des forces de sécurités sur
les besoins nationaux et régionaux, mobiliser des ressources pour le
soutien te la mission
3- Rationaliser le corps sécurité,
améliorer et renforcer la coordination entre les corps de
sécurité et les institutions civiles.
4- Renforcer la surveillance des côtes nationales les
bureaux de douane et les corps de sécurité pour contrôler
les frontières.
Défi 2 : renforcer
l'état de droit :
Stratégies :
1- asseoir la crédibilité et l'indépendance
des juges en s'assurant de leur intégrité
2- augmenter la transparence et la responsabilité du
système judiciaire, et reformer les lois.
3- Mieux différencier les cas important des cas mineurs
et créer des procédures rapides pour ces derniers
4- Améliorer les conditions de vie dans les prisons
5- Développer un système éducatif de
réinsertion comme une alternative à l'emprisonnement pour les
enfants et adolescents criminels
Défi 3 : Réduire la
corruption
Stratégies :
1- faire migrer les valeurs de l'intérêt personnel
vers le bien commun et l'intérêt national
2- réduire les circonstances et les pratiques favorables
à la corruption
3- appliquer des sanctions lourdes pour les acteurs de la
corruption
4- mobiliser la conscience publique sur la corruption et sur la
bonne gouvernance
Défi 4 : établir un
processus budgétaire de l'état efficace et efficient
Stratégies :
1- renforcer et appliquer la loi des règlements
2- améliorer la transparence et le contrôle des
finances publiques et de l'exécution budgétaire.
3- Maximiser les revenus des impôts et taxes ainsi que
l'exploitation rationnelle du patrimoine national
4- Réduire le gaspillage et assurer l'utilisation
rationnelle et efficace des ressources de l'état.
Défi 5 : Renforcer les
prestations de services publics
Stratégies :
Conduire une réforme complète des
réserves publics- objectifs, stratégie, structure,
systèmes, personnel, qualification et rémunération - pour
améliorer l'efficacité et la qualité des services rendus
aux usagers.
Défi 6 : décentraliser
l'administration publique
Stratégies :
1- renforcer les PRD pour s'assurer qu'ils ont fait l'objet de
l'analyse de la situation, des besoins et des potentialités
régionales.
2- Améliorer la capacité des régions et des
communes à faire face aux défis locaux et régionaux.
3- Améliorer les pouvoirs politiques et légaux des
régions et des communes dans les processus de résolution de
problèmes, de prise de décisions et d'exécution.
Défi 7 : devenir une nation
ouverte au progrès
Stratégies :
1- créer un réseau de ressources humaines ouvertes
au progrès au niveau national pour améliorer le partage et la
recherche de solution aux problèmes publics.
2- Envoyer des missions à l'extérieur et faire
appel aux connaissances internationales pour étudier et appliquer les
meilleures pratiques internationales sur un sujet spécifiques.
3- Etablir un mécanisme d'apprentissage et de
participation des citoyens dans la gouvernance de la communauté locale,
régionale et nationale.
Engagement 2 : INFRASTRUCTURES RELIEES
Des projets important de construction en matières
d'infrastructures routiers, ferroviaire aériens et portuaires sont en
vue d'être entrepris, ces constructions mettrons en place des
systèmes de technologies de l'information dans tout le pays, la
facilitation des entreprises et du commerce, la communication entre les
habitants du territoire malgache ( citoyens ou visiteurs, résidant ou de
passage), et pour assurer l'amélioration du niveau de vie et
d'accès aux ressources ainsi qu'a l'évolution des connaissances
globales.
Défi 1 : Accorder une
priorité aux infrastructures de développement pour les
pôles de croissance
Stratégies :
1- élaborer et mettre en oeuvre un plan
stratégique national en infrastructure adapté aux besoins
nationaux et globaux de croissance rapide.
2- Développer et augmenter la capacité des
réseaux d'interface, tel que Port de Toamasina et l'Aéroport
d'Ivato, à relier les différents zones voisins de
développement économique tout en s'assurant que les besoins
locaux sont satisfaits.
3- Prioriser le développement des corridors et
réseaux de transport liés avec les moteurs de croissance
économique tel que le tourisme, les mines et l'agriculture.
4- Reformer le Ministère pour être
«facilitateur» et un sponsor d'investissement et de croissance
économique et non juste un «régulateur»
5- S'assurer que les priorités de financement
reflètent une politique économique efficace de
rentabilité.
6- Inciter des firmes multinationales à venir à
Madagascar pour réaliser des grands projets de qualité
susceptibles de générer des transferts de connaissances et de
technologie.
Défi 2 : Améliorer
l'efficacité et la qualité de la circulation des biens et des
personnes. Stratégies :
1- passer des chaînes d'approvisionnements usuelles
à une approche intégrée de gestion logistique
appropriée aux diverses demandes.
2- Augmenter la compétition dans et entre les modes de
transports
3- Développer une réputation internationale et
nationale de fiabilité et de services.
4- Gérer les subventions inefficaces
5- Diminuer les impacts économiques et environnementaux
en réduisant les encombrements.
6- Mettre en pratique effectivement la politique d'«Open
Skies» qui augmenterait le nombre de destinations, encouragerait la
compétition et réduirait le coût de transport
aérien.
7- Etablir et uniformiser un système de formation pour la
gestion de projets, de chaînes d'approvisionnements, de logistiques et de
construction d'infrastructures.
Défi 3 : Améliorer
l'accès à des services de transport dans tous le pays
Stratégies :
1- Gérer les infrastructures existantes comme
étant des biens nationaux qui requiert entretien et investissement.
2- .Réhabiliter les corridors et infrastructures
clés les plus détruits incluant les canaux et pistes
d'atterrissage isolées.
3- . Explorer de nouvelles technologies de transport
intermédiaire pour relier les zones enclavées.
4- . Encourager l utilisation de moyens de transport à
moindre coût d énergie ou à production locale d
énergie.
5- Développer des technologies et pratiques qui s
harmoniseraient avec le matériel, la main d oeuvre et les
compétences locaux..
Défi 4 : Assurer un
approvisionnement d'énergie adéquat, à coût
abordable et compétitif Stratégies :
1- Elaborer en oeuvre un plan stratégique national de
développement du secteur énergie qui peut répondre d'une
manière flexible aux changements de la demande.
2- Considérer la possibilité de production
indépendante d'énergie (IPP) afin de baisser le coût
exorbitant de production d'énergie.
3- Restructurer et réformer la JIRAMA.
4- Réhabiliter et installer de nouvelles centrales.
5- Donner priorité a l'approvisionnement en
énergie des zones clés industrielles et les moteurs de croissance
économiques incluant le tourisme, les mines et l'agriculture.
6- Explorer les sources d'énergies locales, en
particulier des énergies renouvelables (solaire, éolienne,
hydraulique).
Défi 5 : Assurer un
système de communication efficace et abordable
Stratégies :
1- Réduire le coût des appels sur un mobile ainsi
que ceux des appels internationaux.
2- Augmenter la compétition entre les opérateurs
de téléphonie mobile.
3- Elargir l'accès aux services TIC.
4- Mettre en oeuvre le Plan d'Action National sur l'Information
et la Technologie.
5- Etendre la couverture en téléphonie dans tous
le pays.
6- Etendre la couverture des services postaux.
7- Améliorer la couverture nationale
médiatique.
Défi6 : meilleur système
de prévision météorologique et d'information sur les
cataclysmes naturels comme les cyclones
Stratégies :
1- Etendre et moderniser les réseaux d'observations
nationaux.
2- Mettre en place un système d'information
météorologique national et étendre les services de
prévision météorologique vers les régions.
3- Promouvoir la coopération régionale et
internationale dans la prévention des catastrophes naturelles comme les
cyclones.
4- Fournir des services spécialisés aux
opérateurs économiques, notamment agro-buisness.
Défi7 : Améliorer de
manière significative l'accès à l'eau potable et à
l'hygiène Stratégies :
1- Développer et mettre en oeuvre un Programme National
sur l'Eau Potable et l'Hygiène couvrant tous les aspects
d'approvisionnement et d'utilisation, l'irrigation, les utilisations
industrielles, la protection de l'environnement et les systèmes
d'égouts.
2- Construire de nouveaux puits communautaires.
3- Mettre en place un système intégré de
gestion communautaire de l'eau.
4- Promouvoir le Partenariat Public Privé.
Engagement 3 : TRANSFORMATION DE L'EDUCATION
Avoir un système éducatif de normes internationales
en terme de qualité et d'efficacité, qui stimule la
créativité et aide nos apprenants à transformer leurs
rêves en réalité, et qui fournit à Madagascar les
ressources humaines nécessaires pour devenir une nation
compétitive et une acteur performant de l'économie mondiale.
Défi 1 : Assurer l'accès
de tous les enfants aux opportunités de développement avant leur
véritable scolarisation
Stratégies :
1- Elaborer une stratégie nationale de
développements du préscolaire.
2- Impliquer les membres des communautés locales.
3- Assurer la disponibilité d'éducateurs
compétents.
Défi 2 : Créer un
système d'éducation primaire performant
Stratégies :
1- Augmenter les capacités d'accueil des écoles,
en particulier dans les zones vulnérables, à travers le
développement des infrastructures scolaires, la formation et le
recrutement de nouveaux enseignants.
2- Favoriser un engagement plus durable des enseignants
recrutés au niveau local par une meilleure gestion de leur
carrière.
3- Assurer l'accès universel, par la communication et la
sensibilisation des parents a l'importance d'une scolarité
prolongée pour leurs enfants ?
4- Réduire la contribution financière des parents
(leurs charges).
5- Apporter soutien et encouragement aux enfants des zones
vulnérables et défavorisées.
6- Améliorer les programmes d'enseignements en
renforçant l'enseignement des mathématiques, des sciences et
technologies, des langues étrangères et des sciences sociales, et
par le développement des compétences transversales
(créativité, compétitivité, sens de
l'entreprise).
7- Améliorer la formation des enseignants et directeurs
d'école.
8- Produire d'avantage de manuels en malgache, le
français et l'anglais étant des langues secondaires, et en
équiper les écoles.
Défi 3 : Intensifier le
système d'éducation fondamentale de second cycle ou
collège Stratégie :
1- Augmenter les capacités d'accueil par le
développement des infrastructures scolaires, la formation et le
recrutement de nouveaux enseignants.
2- Appuyer les enfants des zones vulnérables (climat,
accès, sécurité, catégorie sociales)
3- Développer la collaboration avec le secteur
privé.
4- Améliorer les programmes d'enseignement en
renforçant l'enseignement des mathématiques, des sciences et
technologies, des langues étrangères et des sciences sociales, et
garantir leur préférence par rapport aux défis
économiques et sociaux auxquels le pays fait face.
5- Développer les pratiques pédagogiques
susceptibles de promouvoir la créativité, le sens de la
compétition, de l'entreprenariat et du professionnalisme.
6- Etablir un système de formation des enseignants.
7- Créer des kits d'outils pédagogiques et les
nouveaux matériels didactiques pertinent.
Défi 4 : Améliorer le
système d'enseignement secondaire ou lycée et développer
la formation professionnelle
Stratégies :
1- Améliorer les capacités d'accueil par la
construction d'infrastructures, la formation et le recrutement de nouveaux
enseignants.
2- Développer le partenariat avec le secteur privé
et diversifier les sources de financement pour l'enseignement professionnel.
3- Transformer les programmes de manière à
introduire de nouvelles matières : les TIC, l'économie, les
communications, les langues et les sciences.
4- Transformer le système éducatif secondaire
professionnel de manière à répondre aux besoins locaux.
5- Développer la créativité,
l'auto-apprentissage.
6- Assurer des compétences de qualité.
7- Assurer le suivi et la mise aux normes.
Défi 5 : Transformer
l'enseignement supérieur
Stratégies :
1- Mettre les programmes diplômants en conformité
avec les normes et standards internationaux, y compris le système LMD
(Licence, Master, Doctorat)
2- Diversifier la formation par la promotion des institutions
techniques qui proposent des cycles de formation courts.
3- Développer le système d'enseignements à
distance.
4- Développer le partenariat entre institutions
étrangères.
5- Promouvoir le partenariat avec des institutions
étrangères.
6- Assurer la relève et le développement d'une
nouvelle génération d'enseignants et de professeurs
doués.
7- Créer la coordination et la synergie entre les
institutions publiques et privées de formation.
8- Orienter les Recherche et Développement vers les
besoins du pays.
Défi 6 : Mettre fin à
l'analphabétisme
Stratégie :
1- Intensifier les activités d'alphabétisation en
dehors des programmes d'éducation scolaire en ciblant les jeunes et les
adultes analphabètes.
2- Proposer des programmes spécifiques pour les jeunes
illettrés de 11 a 17 ans de manière à leur permettre de
rattraper les programmes de l'éducation formelle, en particulier par les
activités ASAMA (éducation alternative).
3- Mener des grandes campagnes de sensibilisation sur la lutte
contre l'analphabétisme.
4- Développer une stratégie nationale pour
réintégrer dans le secteur formel les enfants n'allant pas
à l'école par la fourniture de formation et de conseils
concernant l'alphabétisation et les aptitudes.
Défi 7 : Développer les
capacités et l'attitude mentale et psychologique des jeunes par les
sports et la participation à la vie civique
Stratégies :
1- Formuler une stratégie nationale du sport .
2- Encourager la participation aux sports de compétition
aux niveaux local, régional, national et international.
3- Elaborer un programme de sports de masse pour maximiser la
participation aux activités sportives.
4- Construire davantage de Maisons des Jeunes, de centres
sportifs et d'aires récréatives.
5- Former des enseignants et des cadres pour les
activités sportives et de jeunesse.
6- Déterminer les sports prioritaires pour les
compétitions régionales et internationales.
7- Promouvoir les sports traditionnels.
8- Elargir les activités des Maisons des Jeunes dans les
zones rurales pour y inclure les pratiques entreprenariats.
9- Assurer que les filles/femmes reçoivent la même
attention que les garçons/hommes et soient encouragées à
participer aux sports et aux activités de jeunesse.
10- Assurer que les hommes et les femmes qui se sont
distingués,qui ont réussi , deviennent des modèles pour
les jeunes .
Engagement 4 : DEVELOPPEMENT RURAL
Le développement rural dynamique et la réduction
effective de la pauvreté sont à la base des efforts du
gouvernement. Les régions rurales prospéreront à travers
une révolution verte qui augmentera substantiellement la production
agricole.
Défi 1 : Sécuriser la
propriété foncière
Stratégies :
1- Moderniser et informatiser la propriété
foncière et l'archivage des documents topographiques.
2- Décentraliser la gestion de la propriété
foncière aux niveaux des communes et des régions.
3- Reformer la légalisation foncière.
4- Renforcer la capacité des agents du service
foncier.
5- Créer des bases de données foncières en
vue des investissements dans le tourisme, l'agrobusiness et les industries
manufacturières.
6- Harmoniser l'intervention des partenaires de
développement dans la Politique Nationale Foncière.
Défi 2 : Améliorer
l'accès au financement rural
Stratégies :
1- Etendre les réseaux de micro-finances et bancaires.
2- Promouvoir et adapter le système de crédit
à caution solidaire.
3- Développer les autres formes de financement.
Défi 3 : Lancer une
révolution verte durable
Stratégies :
1- Intensification : amélioration de la
productivité.
2- Extension : augmentation des surfaces cultivées.
3- Fourniture et assistance en semences et engrais.
Défi 4 : Promouvoir les
activités orient »es vers le marché
Stratégies :
1- Développer un système de diffusion
d'information sur le marché.
2- Renforcer les échanges intra et inter
régionaux.
3- Développer les infrastructures pour un meilleur
accès au marché.
4- Améliorer l'équité et la fluidité
du marché.
Défi 5 : Diversifier les
activités agricoles
Stratégies :
1- Mener des recherches sur les produits potentiels et les
opportunités de marché.
2- Encourager la diversification des activités pour des
revenus additionnels en vue de réduire la vulnérabilité
causée par les fluctuations des prix mondiaux et des mauvaises
conditions climatiques.
3- Développer et mettre en oeuvre une stratégie
pour l'agriculture biologique.
4- Identifier et développer des
spécialisation-filières régionales.
5- Promouvoir les activités secondaires : artisanat,
écotourisme, etc.
Défi 6 : Accroître la
valeur ajoutée agricole et promouvoir l'agrobuisness
Stratégies :
1- Développer et coordonner la chaîne de valeur
agricole : de la production à la transformation.
2- Mettre en place des centres d'agrobusiness pour former et
appuyer les paysans dans la production, le marketing et l'approvisionnement de
la chaîne de valeur.
3- Promouvoir des systèmes de production (normes et
qualités).
4- Développer l'agriculture contractuelle : entreprises
agroindustrielles en partenariat avec les producteurs locaux.
Engagement 5 :SANTE,PLANNING FAMILIAL ET LUTTE CONTRE
LE VIH/SIDA
La population sera en bonne santé et pourra contribuer au
développement de la nation et mener de longues et fructueuses vies. Les
problèmes de malnutrition et du paludisme seront résolus.
Défi 1 : Assurer la fourniture
de services de santé de qualité à tous
Stratégies :
1- Assurer que tous les centres de santé et les
hôpitaux de première référence ont le personnel
qualifié pour offrir le paquet de services de base.
2- Assurer l'accès aux soins de santé de
qualité en particulier en milieu rural.
3- Attirer le personnel médical qualifié en
périphérie en leur offrant des motivations appropriées tel
qu'un logement décent.
4- Faire en sorte que le personnel médical formé
exerce effectivement la profession pour laquelle il a été
formé.
5- Décentraliser la gestion et le financement du
système de santé et la prise de décision au niveau des
Régions et Communes.
6- Mettre en oeuvre la politique nationale de contractualisation
des services pour le personnel médical et paramédical public,
privée et autre.
7- Créer une synergie entre les pratiques de
médecine traditionnelles et modernes ?
Défi 2 : Elimination des
principales maladies transmissibles
Stratégies :
1- Assurer une totale couverture des services de
prévention et de traitement du paludisme.
2- Les kits de traitement des Infections Sexuellement
Transmissibles sont disponibles dans tous le pays.
3- Améliorer les capacités des agents de
santé à prévenir, diagnostiquer et traiter la tuberculose,
par le biais des vaccinations, de l'éducation et de la mobilisation
sociale.
Défi 3 : Gagner la lutte contre
le VIH et SIDA
Stratégies :
1- Améliorer l'accès des groupes
vulnérables et des populations vivant dans les zones à haut
risque d'infection du VIH aux services médicaux promotionnels.
2- Améliorer et mettre en oeuvre les pratiques standards
de fourniture de services intégrés à tous les niveaux.
3- Renforcer le leadership et les compétences
managériales de coordination tant inter qu'intra sectoriel à tous
les niveaux de la réponse nationale selon le principe du « three
ones ».
4- Renforcer le Partenariat Public Privé.
5- Améliorer la stimulation de la demande et la
fourniture de services.
6- Améliorer l'accès et la gestion des services de
diagnostic et du traitement des IST, du VIH/SIDA incluant les
médicaments antirétrovitraux.
Défi 4 : Mettre en oeuvre une
stratégie efficace de planning familial
Stratégies :
1- Améliorer l'accès aux services et l'offre de
produits contraceptifs.
2- Dispenser des programmes éducatifs appropriés
aux hommes, femmes et jeunes.
3- Diminuer le nombre de grossesse non désirées
chez les adolescentes.
4- Intégrer le planning familial dans d'autres campagnes
majeures (vaccination, VIH et SIDA,...).
Défi 5 : Réduire la
mortalité infanto juvénile
Stratégies :
1- Renforcer les programmes de prévention en
matière de santé de l'enfant.
2- Intégrer les services de prise en charge des enfants
à tous les niveaux (nutrition, vaccination).
3- Augmenter le nombre de sages-femmes et d'infirmières
dans les centres de Santé de Base.
Défi 6 : Réduire la
mortalité maternelle et néonatale
Stratégies :
1- Augmenter la demande en matière de soins
prénataux et obstétricaux chez les femmes enceintes.
2- Améliorer la prise en charge des grossesses à
risque et des accouchements difficiles.
3- Augmenter le nombre de sages-femmes notamment dans le milieu
rural.
4- Mener des programmes éducatifs à l'intention
des mères sur les soins à domicile.
Défi 7 : Améliorer la nutrition et
la sécurité alimentaire
Stratégies :
1- Se concentrer sur la malnutrition au niveau des enfants de
moins de 5 ans en traitant surtout les déficiences en micronutriments
(vitamine A, iode et fer).
2- Assurer la sécurité alimentaire pour les
groupes vulnérables tels que les populations les plus
défavorisées et les victimes de catastrophes naturelles.
3- Coordonner les structures de surveillance concernant la
nutrition au niveau national, régional et local.
4- Mettre un accent sur la prévention de la malnutrition
et d'insécurité alimentaire dans les activités à
forte intensité de main d'oeuvre (HIMO).
5- Intensifier le programme national de nutrition
communautaire.
6- Diminuer les déficiences en micronutriments chez les
femmes enceintes et les mères allaitantes pour réduire
l'insuffisance pondérale des nouveaux nés.
Défi 8 : Approvisionner la
population en eau potable et généraliser les pratiques
hygiéniques et sanitaires
Stratégies :
1- Assurer l'accès de toute la population à l'eau
potable.
2- Eduquer la population sur les pratiques hygiéniques et
sanitaires.
3- Mettre en oeuvre la stratégie WASH.
Engagement 6 : ECONOMIE A FORTE CROISSANCE.
Madagascar aura une économie à forte croissance
avec un taux de croissance atteignant entre 7% et 10% jusqu'en 2012. Un secteur
privé fort et diversifié prospérant dans le commerce et
l'investissement national, régional et international naîtra. Le
gouvernement fournira les conditions fondamentales pour améliorer
l'environnement des affaires et faciliter les succès. L'encouragement de
la création et l'utilisation des meilleures idées techniques,
technologies, et stratégies de pointe pour que la nation puisse
répondre aux défis de la mondialisation, fera preuve de haute
productivité dans les lieux de travail, et capitaliser sur ses avantages
compétitifs.
Défi 1 : Assurer un
environnement macroéconomique stable
Stratégies :
1- Mener une politique monétaire ferme (restrictive) pour
contenir l'inflation et promouvoir une stabilité sur le marché
des devises.
2- Rationaliser la gestion des finances publiques et
éliminer les dépenses gouvernementales excessives de
manière à respecter la discipline budgétaire.
3- Réduire le déficit budgétaire.
4- Entreprendre une révision importante et une
simplification du système fiscal pour stimuler l'initiative
privée et améliorer les recettes de l'Etat.
5- Renforcer les capacités en matière d'analyse et
de prévision économique de l'Administration publique.
Défi 2 : Accroître
l'investissement direct étranger.
Stratégies :
1- Créer un environnement des affaires
compétitives.
2- Sécuriser les investissements et le commerce.
3- Promouvoir intensivement Madagascar pour attirer des
investissements.
4- Fournir les infrastructures favorables aux investissements :
énergie, zones industrielles, propriété
foncière.
5- Initier des accords internationaux pour accroître la
confiance des investisseurs et accès aux marchés.
6- Eliminer les distorsions dans l'économie.
Défi 3 : Promouvoir le plein
emploi.
Stratégies :
1- Stimuler les secteurs générateurs d'emploi.
2- Reformer les lois sur le travail en mettant en place un Cours
d'Arbitrage Industriel.
3- Développer un Plan National sur la main d'oeuvre pour
faire coïncider le travail avec les besoins de l'économie.
4- Fournir des formations professionnelles pour soutenir les
industries contribuant à une forte croissance de l'économie.
5- Changer l'état d'esprit pour soutenir l'efficience de
l'activité économique.
Défi 4 : Réformer le
système bancaire et financier. Stratégies
:
1- Améliorer la compétition dans le secteur
bancaire.
2- Renforcer le cadre de régulation et de supervision.
3- Renforcer l'efficience et le réseau des institutions
de micro finance.
4- Etablir les conditions pour le développement de
marchés financiers et la création de marché boursier.
5- Encourager l'augmentation de l'épargne.
Défi 5 : Renforcer les
entreprises locales, les PME et l'artisanat. Stratégies
:
1- Créer des centres de soutien à la
productivité.
2- Transition du secteur informel vers le secteur formel.
Défi 6 : Renforcer la
compétitivité commerciale internationale
Stratégies :
1- Faciliter le marketing, l'assurance et le financement des
exportations.
2- Construire des infrastructures et assurer des mesures
d'accompagnement.
3- Développer les mécanismes pour la
standardisation et la certification du produit.
4- Adopter une nouvelle stratégie industrielle pour
pénétrer le marché avec des produits à forte valeur
ajoutée.
Défi 7 : Développer
intensivement le secteur minier.
Stratégies :
1- Les Ministères, les sociétés et les
bailleurs s'associent pour éliminer les obstacles au
développement du secteur.
2- Améliorer l'environnement existant basé sur les
réactions des sociétés privées.
3- Impliquer les citoyens dans les projets d'extraction en cours
(consultation durant la phase de prospection et de suivi).
4- Intégrer les opérateurs dans les petites mines
dans l'économie formelle.
Défi 8 : Promouvoir et
développer intensivement le secteur tourisme.
Stratégies :
1- Attirer des investissements de haute qualité à
travers l'octroi d'incitations, accès au foncier et d'autres appuis.
2- Promouvoir la destination « Madagascar » comme une
destination supérieure et particulière en écotourisme.
3- Appuyer la gestion du secteur touristique et appuyer la
professionnalisation dans le secteur.
4- Améliorer la gamme de produits du secteur tourisme.
Défi 9 : Exploiter
intensivement les opportunités régionales.
Stratégies :
1- Ratifier les protocoles régionaux pour améliorer
l'accès aux commerces transfrontaliers et aux opportunités
d'investissements.
2- Sensibiliser l'opinion nationale des opportunités du
marché régionale.
3- Appuyer le régionalisme à travers le
développement du commerce inter et intra régional.
4- Renforcer l'intégration verticale au niveau
régional.
Défi 10 : Développer des
synergies économiques à travers la diplomatie.
Stratégies :
1- Formuler une stratégie de publicité visant
à rehausser le profil de Madagascar.
2- Etablir un groupe de coordonnateurs pour promouvoir l'image
de marque internationale de Madagascar.
3- Faciliter et renforcer les négociations
internationales appuyant la promotion des activités
socio-économiques.
Engagement 7 : PRENDRE SOIN DE L'ENVIRONNEMENT.
Madagascar deviendra un leader mondial dans le
développement et l'utilisation des meilleures approches pour la
protection de l'environnement. La tendance a été inversée
après de nombreuses décennies d'exploitation et de
négligence. Madagascar deviendra de nouveau une « île verte
». L'engagement à prendre soin, à aimer et à
protéger l'environnement sera primordial.
Défi 1 : Augmenter les aires
protégées pour la conservation et la valorisation de la
biodiversité terrestre, lacustre, marine et côtière.
Stratégies :
1- Créer des nouvelles aires protégées
terrestres, lacustres, marines et côtières.
2- Assurer la pérennisation financière pour la
gestion durable des aires protégées et de la
biodiversité.
3- Gérer les aires protégées et la
biodiversité terrestre, lacustre, marine et côtière.
4- Valoriser la biodiversité d'une manière
durable.
5- Mettre en place un cadre de travail et une
stratégie nationaux de l'écotourisme pour contribuer à la
protection et à la promotion de l'environnement et aussi pour assurer
une harmonisation « éco-éco »
(économique-écologique).
Défi 2 : Réduire le
processus de dégradation des ressources naturelles.
Stratégies :
1- Elaborer et mettre en oeuvre les plans d'utilisation durable
pour les zones terrestres, lacustres, marines et côtières.
2- Promouvoir le développement et l'utilisation de
sources d'énergie alternative, comme les biocarburants qui incluent
l'huile de palme, le jatropha, le soja et la canne à sucre.
3- Gérer le défrichement de la couverture
végétale et les dommages causés par le feu.
4- Promouvoir le reboisement et la restauration des habitats
dégradés.
5- Promouvoir le financement du secteur privé pour la
gestion environnementale.
Défi 3 : Développer du
réflexe environnemental à tous les niveaux.
Stratégies :
1- Explorer les voies et moyens pour que le gouvernement, avec
l'aide du secteur privé, puisse apporter leur assistance dans la
protection de l'environnement et s'assurer de l'atteinte des normes mondiales
les plus élevées en la matière.
2- Renforcer le cadre de prévention des nuisances
environnementales causées par les opérateurs, les exploitants
miniers, les agriculteurs, les pêcheurs et les touristes.
3- Contribuer à la protection des zones sensibles par
l'évaluation environnementale.
4- Internaliser l'enjeu environnemental dans les politiques et
plans sectoriels, régionaux et communaux.
5- Mettre en oeuvre la Politique Relative à
l'Environnement (PRE).
Défi 4 : Renforcer
l'efficacité de l'administration forestière.
Stratégies :
1- Créer les capacités humaines,
matérielles et infrastructure du Ministère pour s'assurer qu'il
puisse effectivement assumer sa mission.
2- Renforcer la régulation, la mise en oeuvre et le
contrôle forestiers et environnementaux.
3- Mettre en oeuvre des techniques de gestion forestière
durable, aménager des plantations forestières dans les
régions appropriées pour satisfaire la demande en produits
forestiers et en jeunes plants d'arbre, et prendre d'autres mesures pour
supporter la reforestation.
4- Améliorer le système des recettes
forestières et initier une réforme de la fiscalité pour
s'assurer d'une taxation qui compense les conséquences négatives
favorisant la pollution et la dégradation.
5- Assurer la planification, suivi et évaluation de
toutes les activités du Ministère et s'assurer d'une meilleure
coordination, gestion, vulgarisation et utilisation de la recherche, des bases
de donnés et des meilleures pratiques aux niveaux national,
régional et local.
Engagement 8 : SOLIDARITE NATIONALE.
L'identité nationale forte et unifiée respecte et
valorise la multitude de cultures et de traditions de tout le peuple Malagasy,
et promet la participation et le partenariat.
Le peuple sera fier de son identité, pourra faire face aux
défis de notre ère, et participera pleinement au
développement de Madagascar.
Défi 1 : Honorer la
diversité culturelle, la compréhension et le respect mutuels.
Stratégies :
1- Faire un inventaire des sites et des pratiques de patrimoines
culturels, les conserver et les valoriser.
2- Préserver la culture malagasy, les traditions,
l'histoire et les dialectes locaux.
3- Mettre en place des institutions pour promouvoir la culture
et l'art au niveau local, régional et national.
4- Organiser des événements multiculturels qui
encouragent le dialogue, favorisent le partage de cultures et qui renforcent la
fierté.
Défi 2 : Développer une
confiance sociale et promouvoir la participation citoyenne.
Stratégies :
1- Promouvoir la participation citoyenne pour améliorer
la responsabilisation du service public et pour réduire les abus.
2- Améliorer la coordination et l'harmonisation des
activités des organisations de société civile.
3- Identifier les besoins de la population et y
réagir.
4- Mobiliser les organisations religieuses pour accroître
leur contribution dans le développement communautaire et la
cohésion sociale.
5- Intensifier le développement d'une presse responsable,
indépendante et professionnelle contribuant au progrès social,
politique et économique.
Défi 3 : Promouvoir
l'identité, la solidarité et la fierté nationales.
Stratégies :
1- Améliorer les événements nationaux
existants en s'assurant qu'ils promeuvent et honorent la solidarité
nationale.
2- Créer de nouveaux événements et
symboles, de nouvelles traditions qui valorisent encore davantage
l'unité nationale.
3- Mettre a profit les valeurs et aspirations communes des
Malagasy.
4- Accorder des distinctions honorifiques à ceux qui
parviennent à rehausser le niveau de Madagascar.
Défi 4 : Améliorer
l'appui aux très pauvres et vulnérables.
Stratégies :
1- Améliorer la gestion de la protection sociale et
l'accès des groupes vulnérables aux services sociaux de base.
2- Améliorer le ciblage et le suivi des dépenses
de protection sociale et leur impact sur le bien-être de la
population.
3- Assurer la prévention, la réaction rapide et
l'atténuation de l'impact des catastrophes sur la population.
4- Garantir un cadre juridique équitable aux
vulnérables.
Défi 5 : Promouvoir
l'égalité de genre et l'autonomisation des femmes.
Stratégies :
1- Intégrer la dimension genre dans le
développement.
2- Favoriser l'accès des femmes aux opportunités
économiques.
3- Augmenter le nombre des femmes occupant des postes
supérieurs au niveau de l'administration locale, régionale et
nationale.
4- Réduire les abus contre les femmes.
5- Eliminer les pratiques traditionnelles qui affectent
négativement les femmes.
6- Honorer les femmes en tant que source de la vie.
7- Mettre en place une institution gouvernementale pour
promouvoir les conditions féminines.
AVANTAGES- INCONVENIENTS ET RECOMMANDATIONS
Engagement 1 : GOUVERNANCE RESPONSABLE.
Défi 1 : Fournir un niveau de
sécurité suffisante, pour assurer la sûreté des
personnes et des biens.
Avantages :
+ Une révision du système de
sécurité, permettant de réduire la destruction de
l'environnement par l'homme et ses actes tels que, les feux de brousses, les
braconnages, les exploitations abusives ou illégales des ressources
environnementales.
+ De nouvelles méthodologies de sécurité
stimuleront un rajeunissement de l'environnement du fait que les cultivateurs
et les éleveurs seront incités à produire des
denrées environnementales (faunes et flores).
+ Un système de sécurité environnemental
favoriserait aussi la protection de la faune et de la flore typiquement
malgache.
+ Le renforcement des côtes nationales, et des
frontières permettra de préserver l'environnement et de
sauvegarder l'endémisme existant sur le territoire national.
Inconvénients :
- La révision du système de sécurité
ne tient pas souvent compte de la réalité environnementale
existante, dans un territoire ayant ses propres particularités.
- L'alignement des forces de sécurité sur les
besoins nationaux et régionaux ne sera effectif que si l'on
détermine ses besoins.
- Les nouvelles méthodes de sécurité peuvent
surprendre les opérateurs environnementaux, de ce fait leur production
serait instable à cause du manque de connaissances.
- Les nouvelles méthodes de sécurité mettent
du temps pour être appliquées.
- La coordination entre le corps de sécurité et les
institutions civiles s'avère difficile, du fait qu'ils proviennent de
deux types d'environnements différents et de l'existence des
hiérarchies dans l'environnement intérieur de ces corps de
sécurités.
- La surveillance des frontières et des côtes
nationales doit être parfaite et sans faille. La frontière toute
entière doit être bien surveillée mais pas seulement une
partie.
Recommandations :
O La révision du système de sécurité
doit être faite très rapidement dans les conditions les plus
favorables avec des informations précises et réelles.
O Seul, l'environnement humain autour du territoire
étudié, est le plus apte à connaître la
réalité existante. Il est le premier concerné à
cette sécurité environnementale.
O Une bonne information transparente et claire, pour la
population environnante sur les transformations du système,
contribuerait à la compréhension des mesures et des nouvelles
méthodes. Celle-ci aboutira à son application rapide.
O La détermination des besoins environnementaux nationaux
et/ou régionaux, en matière de sécurité, ne se fera
qu'après enquête auprès de la population
concernée.
O Mettre corps de sécurité et société
civile, sur un même pied d'égalité pour que lors de la
coordination, il existe une bonne entente environnementale.
O Recruter de nouveaux corps de sécurité et mettre
à jour les techniques adéquates. O Assurer la
sécurité des frontières sur les côtes toutes
entières.
Défi 2 : Renforcer
l'état de droit :
Avantages :
+ L'existence de juge crédible et indépendant en
matière d'environnement contribuerait à une bonne gestion et une
conservation efficace de l'environnement.
+ Un système judiciaire transparent et responsable
serait un atout pour résoudre les problèmes environnementaux.
Chaque entité judiciaire sera consciente de son rôle dans
l'environnement juridique.
+ Une réforme des lois existantes sera la base du
développement de l'environnement, pour qu'on puisse prendre des mesures
adéquates lors des nouveaux problèmes concernant
l'environnement.
+ La différenciation des cas importants permettra, de
résoudre rapidement les problèmes existants dans l'environnement
économique, écologique et juridique.
La résolution rapide de ces problèmes assurera un
développement rapide, surtout en matière de conservation de
l'environnement.
+ Le droit en matière d'environnement humain dans les
prisons sera respecté. Les prisonniers auront un environnement plus sain
et viable.
Après avoir suivi des éducations, les enfants et
adolescents criminels seront capables, d'améliorer et de
préserver leur environnement. Ainsi pourront-ils contribuer dans
l'accomplissement de la vision « Madagascar naturellement ».
Inconvénients :
- Un juge ne sera crédible lors d'une affaire concernant
l'environnement que s'il a les savoirs et connaissances, mis à jour,
dans ce domaine.
- Des réformes fréquentes des lois
désorienteraient les opérateurs environnementaux, et pourraient
finir par les décourager, ou même réduire leur
intérêt du fait de l'instabilité juridique des lois.
- Un système judiciaire transparent nécessite une
communication rapide et durable pour que la transparence soit permanente et
réelle.
- Les procédures rapides entreprises peuvent être
déplacées du fait que ces derniers n'aient pas fait une
consultation minutieuse des problèmes et solutions environnementales sur
terrain.
- La différenciation des cas importants et mineurs peut
être faussé par manque d'information.
- L'amélioration des conditions de vie dans les prisons
nécessite un environnement plus viable et la création de
nouvelles infrastructures.
- Une condition de vie nouvelle dans les prisons inciterait les
détenus relâchés à y revenir, surtout si ces
derniers vivaient dans un environnement plus médiocre lors de leur
sortie de prison.
- Le système éducatif peut ne pas être
efficace si les enfants et adolescents ne sont pas convaincus des changements
environnementaux qu'ils ont à subir.
Recommandations :
O Les juges doivent être protégés pour qu'ils
puissent accomplir librement leur tâche. O Les juges doivent suivre des
formations périodiques pour une mise à jour de leurs
connaissances en matière de droits environnementaux afin
de prendre les bonnes décisions. O Une large information est
nécessaire lors des réformes des lois.
O De nouveaux systèmes d'informations doivent être
mise en place, pour que les réformes judiciaires en matière
d'environnement soient connues par toute la population malagasy.
O Les administrateurs environnementaux et juridiques sont tenus
de faire des enquêtes approfondies et rapides pour solutionner aux
problèmes majeurs.
O Veiller à ce que les prisonniers, ayant terminés
leur peine, s'intègrent facilement dans le nouvel environnement.
O Faire en sorte qu'une exploitation de ressources
environnementales par les détenus relâchés puisse leur
donner un nouveau départ prometteur. L'environnement humain dans
l'exploitation et/ou la sauvegarde de l'environnement, augmentera. Ce qui
permettra un développement de l'économie de l'environnement.
O Les formateurs des enfants et des adolescents doivent
impérativement apprendre à ces derniers à préserver
et à exploiter convenablement l'environnement et ses ressources. Ils
doivent leur guider psychologiquement pour qu'ils acceptent le changement.
O Pour que la réinsertion, dans le nouvel environnement,
soit efficace, le système éducatif devrait aussi se faire au
niveau des adultes.
Défi 3 : Réduire la
corruption
Avantages :
+ La réduction de la corruption environnementale permettra
de connaître la vraie valeur des ressources environnementales en
matière d'exploitation.
+ Plus la corruption environnementale diminue, plus on aura moins
de perte en faune et flore, qui sont pour la plupart endémique.
+ La migration des intérêts personnels vers le bien
commun permettra une bonne gestion à grande échelle de
l'environnement et de ses productions. La notion de bien publique et la notion
de valeur environnementale feront son apparition. D'où le
développement durable de la nation.
+ Un environnement qui ne favorise pas l'existence de la
corruption conduirait à une transparence de la réalité
existante au niveau des réserves environnementales ou autres de ce
genre.
+ Les sanctions pour les acteurs de la corruption feront l'objet
d'un exemple pour les autres opérateurs de l'environnement.
Plus les sanctions seront plus lourdes, il y aura moins
d'opérateurs environnementaux corruptibles. Il y aura moins de fuite au
niveau de la gestion de l'environnement, c'est-à-dire, on aura la notion
de valeur réelle de l'environnement.
+ Un public conscient de la corruption environnementale et de la
bonne gouvernance serait capable de bien gérer l'environnement autour de
lui, et d'être jaloux de cet environnement pour un développement
partiel.
Inconvénients :
- Les opérateurs environnementaux individuels ne seront
plus motivés du fait qu'ils pensent travailler pour une
communauté et non pour eux-mêmes.
- La réduction de la corruption dans le domaine de
l'environnement sera défavorable pour les agents économiques
environnementaux du fait que leur source d'argent (salaires) diminue. Etant
donné que le gain lors des actes corrompus fait parties des compliments
de leur salaire réel.
- Plus les sanctions sont lourdes, plus le montant que les
corrompus augmente et plus les risques sont énormes.
Et plus le montant qu'on a payé pour la corruption
environnementale augmente, plus les acteurs sont incités à
être corrompus.
D'où une grande perte dans le système
environnemental national.
- Un public conscient mais qui n'agit pas, sur l'environnement,
est équivalent à un public ignorant.
Recommandations :
O Introduire la notion qui montre que c'est la somme des
intérêts individuels qui constituent l'intérêt
commun, d'où le développement environnemental d'un point de vue
macro-économique et non la migration des valeurs
d'intérêts.
O Une augmentation, des salaires et/ou des
intérêts environnementaux, ou même de leurs marges
bénéficiaires, des agents économiques environnementaux;
sont nécessaires pour lutter contre la corruption.
O Les sanctions, en matière de corruption
environnementale, doivent être médiatisées pour que tout
l'environnement humain soit au courant des problèmes s'y
afférent.
O La mobilisation ne doit pas se restreindre à la
conscientisation du public mais aussi à l'action qu'il doit faire sur
l'environnement.
Défi 4 : Etablir un processus
budgétaire de l'état efficace et efficient.
Avantages :
+ Un processus budgétaire efficace et efficient permet de
bien financer et de bien gérer les projets environnementaux.
L'application de la loi des règlements dans le domaine de
l'environnement permet de mettre les normes à suivre pour que les
ressources naturelles soient bien gérées.
+ Une transparence en matière budgétaire aidera les
décideurs environnementaux à mieux prendre des décisions,
surtout lors des transitions de fin de mandat.
+ Les impôts et les taxes ainsi que les frais
d'exploitation des ressources de patrimoine national serait
l'élément moteur pour une bonne gouvernance de la gestion des
produits environnementaux.
+ Une réduction des gaspillages de ressources
environnementaux augmenterait la qualité et la quantité des
ressources.
L'emploi rationnel et efficace des produits environnementaux de
l'état engendrera un maximum de profit, du point de vue financier,
écologique, économique et social.
Inconvénients :
- L application « bête » de la loi des
règlements des ressources naturelles sera un frein pour le
développement de l'environnement si elle n'est pas bien acquise.
- Un contrôle à long terme des finances publiques
nécessite un budget extra.
- Si on augmente les impôts en matière
d'environnement ; les opérateurs et acteurs économiques de
l'environnement reculeront du fait que celle-ci n est plus porteur.
Recommandations :
O La loi de règlement doit être bien
maîtrisée par les agents et décideurs environnementaux
avant d'être appliqué et renforcé.
O Les contrôles doivent être faits
périodiquement pour qu'on puisse avoir une idée précise de
l'évolution de l'environnement global de la nation.
O Les montants des taxes et impôts environnementaux doivent
être en fonction de la valeur des biens, de la valeur-rareté et la
valeur d'existence.
Défi 5 : Renforcer les
prestations de services publics.
Avantages :
+ Le renforcement des prestations de services publics naturels
encouragera tous ceux qui utilisent l'environnement que ce soit à des
fins lucratifs ou non.
+ Une réforme complète des réserves naturels
et des services de l'environnement permettra d'accroître les
bénéfices attendus de celle-ci.
+ Une main d'oeuvre qualifié et un environnement stable et
prospère seront la fierté de la nation.
Inconvénients :
- Les nouvelles réformes dans le domaine de
l'environnement et de sa gestion nécessitent un budget imminent.
- Il faut que chaque personne concernée aux changements
environnementaux dus à cette réforme s'adapte. Et même, il
faut que l'environnement elle-même s'adapte aux nouvelles structures.
Recommandations :
O Le renforcement doit se faire mais après étude de
chaque cas qui diffère d'un endroit à un autre, d'un consommateur
à un autre, et d'un individu à un autre.
Défi 6 : Décentraliser
l'administration publique
Avantages :
+ Une décentralisation dans le domaine de l'environnement
permettra un bon suivi et une bonne gestion des problèmes
environnementaux locaux.
+ Les régions décentralisées seront
indépendantes et l'administrateur général n'aura qu'un
rôle de « gendarmes ».
+ Les problèmes locaux seront traités directement
et feront l'objet d'une solution plus rapide et plus adapté du fait que
les administrateurs décideurs sont sur place.
+ L'amélioration de la capacité des
régions face aux divers défis favorisera la concurrence entre les
régions en matière de bonne gestion de l'environnement. Ce qui
conduira facilement au développement de la région par
l'intermédiaire de cet environnement.
Inconvénient :
- Pour certaines régions, malgré la bonne gestion
des ressources environnementales, ils n'arrivent pas à
s'autofinancer.
Recommandation :
O Une décentralisation de l'administration publique en
matière d'environnement nécessite un financement durable surtout
par la conservation de la biodiversité qui n'arrive pas à
s'autofinancer.
Défi 7 : devenir une nation
ouverte au progrès :
Avantages :
+ L'ouverture au progrès permettra de trouver la solution
adéquate aux problèmes de l'environnement.
+ L'envoi des missions à l'extérieur permettra
d'avoir une vision plus large de la réalité environnementale des
autres pays, et ainsi adapter cette vision à l'environnement devant la
personne en question.
Inconvénients :
- Chaque cas est unique en matière de problème
concernant l'environnement du fait que l'environnement est différent
d'un point à un autre.
- L'application du progrès dans certains cas est
spécifique.
Recommandations :
O Il faut savoir adapter le progrès à chaque
situation.
O Savoir que chaque problème environnemental a sa propre
solution et il faut tirer des leçons des autres faits déjà
accomplis.
Engagement 2 : INFRASTRUCTURES RELIEES
Défi 1 : Accorder une
priorité aux infrastructures de développement pour les
pôles de croissance
Avantages :
+ La mise en oeuvre d'un plan stratégique en
infrastructure facilitera la tâche des exécuteurs
de projets.
+ La création de nouvelle infrastructure environnementale
permet de conserver
efficacement « in situ » les espèces
menacées au plan mondial.
+ L'existence de nouvelle infrastructure de transports serait un
atout pour la libre circulation interne des produits et espèces
environnementaux
Inconvénients :
- Il faut d'abord déterminer les besoins nationaux et
globaux en infrastructures.
- Nouvelles infrastructures routières, signifient une
augmentation du parc automobile à Madagascar ; donc un accroissement de
la pollution atmosphérique par le rejet de gaz.
Recommandations :
O Il faut donc mettre des stratégies permettant de
déterminer les priorités et les besoins nationaux en
matière d'infrastructure.
O Ainsi, il est à recommander aux dirigeants politiques de
créer des activités environnementales productives pour la
population qui vivent dans les zones très éloignées du
développement pour qu'ils puissent accroître leur niveau de
vie.
O Les automobilistes et les utilisateurs des infrastructures sont
priés d'employer des filtres dans leur échappement afin de
réduire le gaz dégagé. Ou bien d'utiliser d'autres sources
d'énergie n'affectant pas ou atténue les conséquences
environnementales.
Défi 2 : Améliorer
l'efficacité et la qualité de la circulation des biens et des
personnes. Avantages :
+ Une bonne analyse des demandes en matière de transport
favoriserait le tourisme qui est une des sources de financement.
+ Une concurrence en matière de transport facilitera
l'accès à l'environnement du fait de la notion du consentement
à payer qui sera plus faible.
+ Le développement de la réputation internationale
de fiabilité de services sera un atout pour la confiance des
investisseurs et permettrait une bonne gestion des aires
protégées.
+ Une bonne gestion des subventions inefficaces permettrait de
savoir le pourquoi et le comment de cette inefficacité.
+ Des formations pour la gestion environnementale des sites et
aires protégées permettront le suivi du projet.
Inconvénients :
- La libre circulation des biens environnementaux mettra en
difficulté le suivi de ce dernier surtout en matière de norme.
- La notion de « réputation » en matière
environnementale peut n'être que fictif (différent de la
réalité).
- Il faut toujours soigner cette image dans de long terme.
Recommandations :
O Un réseau de suivi environnemental en matière de
circulation des biens est conseillé pour une bonne gestion de ces biens
et pour éviter leur rupture en stock.
O La notion de « réputation » doit être
réelle et vérifiée pour qu'il y ait fiabilité
environnementale.
O Améliorer fortement la coordination des ressources de
financement pour les aires protégées, en se fondant sur des
stratégies établies conjointement avec tous les acteurs
principaux, ainsi que la coordination, la qualité et la diffusion des
informations sur le financement de la conservation.
O S'attacher davantage à améliorer le rapport
« coût-efficacité » du financement des aires
protégées en perfectionnant la budgétisation, la
planification financière et en utilisant des moyens novateurs tels que
les droits d'usage à des fins de conservation, le versement
d'indications directes, les dégrèvements d'impôts et
d'autres transactions commerciales.
Défi3 : Améliorer
l'accès à des services de transport dans tous le pays :
Avantages :
+ La notion de biens environnementaux est respectée. Les
entretiens des services de transports seront un atout pour l'environnement du
fait que les infrastructures soient bénéfiques en termes de
coût.
+ Le relais de nouvelles zones enclavées par
l'intermédiaire d'exportation de nouvelles technologies de transport
permettrait la découverte de nouvelles faune et flores, ou bien de
créer des sites de conservation.
+ L'exportation de la production locale d'énergie dans le
transport permettrait d'avoir des débouchés des produits
environnementaux, d'où le développement de la région.
Inconvénients :
- Le désenclavement de certaines régions permet de
détruire l'environnement du fait qu'il y a des kilomètres de
plantation (faune) en jeu.
- Une exploitation abusive des ressources environnementales
détériorerait la productivité de celles-ci et arriverait
même à le faire disparaître.
Recommandations :
O Malgré le fait d'utiliser l'énergie locale, il
faut bien gérer la consommation de ce bien pour qu il n'y ait pas
rupture.
O Bien faire des études d'impact environnemental avant
de construire des infrastructures.
Défi4 : Assurer un
approvisionnement d'énergie adéquate, à coût
abordable et compétitif : Avantages :
+ L'existence d'une énergie nouvelle sera un atout pour la
conception et la sécurité des sites de conservation.
+ Une production indépendante d'énergie ferait
baisser le coût de la consommation, donc le coût de la gestion de
l'environnement de cette région baissera.
+ La restructuration de la JIRAMA permettra de freiner la
concurrence, ce qui diminuera la création de nouvelles centrales
d'énergie, d'où une bonne présentation de
l'environnement.
+ L'exploitation des mines et de l'agriculture permettra d'avoir
une rentabilité économique élevée.
+ Dans le long terme, l'exploitation des sources
d'énergies locales (solaire ...) est à très faible
coût et sont très favorable à la sauvegarde de
l'environnement.
Inconvénients :
- Il existe des ondes et des interférences
électriques et magnétiques qui tuent les animaux et la
végétation aux alentours des centrales électriques
- .Les combustibles (sources d'énergies) utilisés
peuvent ruiner au bon fonctionnement de l'environnement.
- Sans concurrence, la JIRAMA détient le monopole, le prix
d'énergie et le coût des gestions et de consommation
augmenteront.
- L'exportation abusive des produits miniers, et l'utilisation
d'une réforme agraire mal acquise n'auront pas de bénéfice
à long terme.
- Les installations d'outils sources d'énergies nouvelles
sont chères et difficiles à appliquer.
Recommandations :
O Bien faire de l'analyse stratégique environnementale
avant de faire des installations. O Réduire la quantité de
pollution émise par l'intermédiaire d'un suivi minutieux des
producteurs d'énergie.
O Former la population à utiliser les nouvelles
technologies qui emploient les sources d'énergie tout en
préservant l'environnement.
Défi5 : Assurer un
système de communication efficace et abordable.
Avantages :
+ Un système de communication à faible coût
favorise la transmission de donné environnementale, ainsi que les
évolutions dans les divers sites de connections.
+ Les opérateurs peuvent jouir d'une augmentation des
profits environnementaux.
Inconvénients :
- La conservation des zones par un système de
communication augmenterait les interférences qui sont dangereux pour la
faune et la flore.
- L'existence d'une compétition saturerait le
réseau, d'où de nouveaux problèmes environnementaux.
Recommandations :
O Bien prévoir les impacts des installations sur
l'environnement écologique et naturel.
O Poursuivre l'accès aux TIC pour que tout le monde ait la
même information en matière d'environnement.
Défi6 : Meilleur système
de prévision météorologique et d'information sur les
cataclysmes naturels comme les cyclones.
Avantages :
+ Un meilleur système de prévision
météorologique et de cataclysme naturel permet de prendre la
masse environnementale par la réhabilitation des aires
protégées.
+ Le renouvellement des ressources naturelles serait donc plus
facile.
+ Le service fourni aux opérateurs économiques
conduirait à une révolution agraire.
Inconvénients :
- Les donnés météorologiques doivent
être compréhensible pour tous.
- Même, connu d'avance, les cataclysmes naturels produisent
d'immenses dégâts.
Recommandations :
O Satisfaire les besoins des usagers de l'environnement.
O Veiller à ce que des mesures soient appliquées
lors des cataclysmes naturels.
Défi7 : Améliorer de
manière significative l'accès à l'eau potable et à
l'hygiène. Avantages :
+ L'accès à l'eau potable permet d'avoir une
hygiène meilleure.
+ L'eau permet de sauvegarder la nature et de développer
d'autre parti sur le domaine de l'environnement.
Inconvénients :
- Les puits sont difficilement accessibles aux femmes.
- L'utilisation industrielle de l'eau potable nuit
l'environnement car les industries polluent l'eau et détruisent tout sur
leur passage.
- Une mauvaise gestion de l'eau potable peut détruire
toute la population.
Recommandations :
O Les industries doivent faire des études d'impactes
environnementales avant d'utiliser l'eau potable.
O Lancer une campagne qui permettra de puiser l'eau des puits par
des technologies nouvelles.
Engagement 3 : TRA NSFORMATION DE
L'EDUCATION
Défi 1 : Assurer l'accès
de tous les enfants aux opportunités de développement avant leur
véritable scolarisation.
Avantages :
+ Les enfants de 0 à 5 ans auront un environnement
parental sérieux.
+ L'implication des communautés locales dans
l'éducation favorise le développement de la communauté.
+ La formation en éducation parentale des travailleurs
sera un atout pour le développement de l'enfant.
Inconvénients :
- Les parents manquent de formation et ne se préoccupent
souvent pas de l'éducation de leurs enfants en matière
d'environnement.
- Diverses actions environnementales doivent être apprises
par les éducateurs pour qu'on puisse bien atteindre les objectifs.
Recommandations :
O L'éducation parentale devra être pour tout le
monde.
O La formation des éducateurs doit être faite
périodiquement du fait qu'il y a toujours une évolution autour
d'eux.
Défi2 : Créer un
système d'éducation primaire performant.
Défi3 : Intensifier le
système d'éducation fondamentale de second cycle ou
collège. Avantages :
+ L'augmentation des infrastructures et du nombre d'enseignants
permettra aux enfants de savoir les réels dangers de la non protection
de l'environnement.
+ Les enfants auront une bonne base sur la notion de
l'environnement.
+ La réduction des charges parentales serait un atout pour
qu'ils améliorent leur niveau de vie toute en préservant leur
environnement.
+ Un système d'éducation parfait de cause permet
l'apprentissage de l'environnement de tous en détail.
Inconvénient :
- Les subventions doivent être à jour et
suffisant.
Recommandations :
O Création de réseau de programme d'apprentissage
pour les aires protégées et de leur apparence en santé
institutionnelle.
O Il faut améliorer la connaissance et le progrès
d'enseignement de l'environnement dans le plan.
Défi 4 : Améliorer le
système d'enseignement secondaire ou lycée et développer
la formation professionnelle.
Avantages :
+ Construction de nouveau infrastructure et recrutement de
nouveau enseignants. + La transformation de programme et du système sera
un atout pour une bonne connaissance de base, sur l'environnement et de ses
ressources.
+ La créativité et l'auto-apprentissage permettent
souvent de mettre en évidence les ressources environnementales
locales.
Inconvénients :
- La stratégie n'a pas fait attention aux problèmes
concernant l'environnement.
- Les étudiants n'ont aucune notion d'environnement et de
protection de celui-ci.
Recommandations :
O Un bon accompagnement des enfants dans la protection et
renouvellement de la nature est à faire.
O La notion de compétence de qualité diffère
d'un point à un autre.
Défi 5 : Améliorer le
système d'enseignement secondaire ou lycée et développer
la formation professionnelle.
Avantages :
+ Les étudiants de l'enseignement supérieur sont
plus aptes et plus performants en ce qui concerne l'éducation sur
l'environnement.
+ Le système d'enseignement à distance permet aux
étudiants de s'occuper de leur propre environnement.
+ La coordination entre institution publique et privée
conduit à une analyse environnementale détaillée par
l'auteur lui-même des problèmes environnementaux.
Inconvénients :
- L'application du système LMD n'est pas facile pour tous
- Il est difficile de savoir si un professeur est doué ou pas.
Recommandations :
O Des formations concernant les nouveaux réformes (LMD)
devront être faites. O La vision Madagascar Naturellement doit faire
l'objet d'une recherche et d'un développement.
Défi 6 : Mettre fin à
l'analphabétisme
Avantages :
+ L'intensification des activités
d'analphabétisation permet la fluidité des informations et
l'accroissement des compétences, ainsi, les nouveaux apprentis peuvent
influencer sur l'enseignement local.
+ Une sensibilisation permettant des financements locaux et une
attraction pour l'éducation. C'est une façon de connaître
le « contentement à payer » d'un individu pour qu'il ait un
environnement humain sachant au moins lire.
Inconvénients :
- Les activités d'alphabétisation intenses
nécessitent un financement intense.
- L'application du programme ne tient pas compte de
l'environnement des personnes concernées.
- L'objectif : mettre fin à l'analphabétisation est
trop ambitieux.
Recommandations :
O Il faut être réaliste dans les chiffres et les
objectifs quinquennaux.
O La notion d'environnement doit être prise en compte lors
des formations.
Défi 7 : Développer les
capacités et l'attitude mentale et psychologique des jeunes par les
sports et la participation à la vie civique.
Avantages :
+ Une formulation de stratégie sportive simplifie le
travail des exécuteurs des programmes. + Le sport traditionnel permet
d'élargir la culture.
+ Une évolution mentale serait un moteur pour
l'environnement.
Inconvénients :
- C'est tout le monde qui est sportif.
- L'adaptation avec les acteurs nécessite du temps. - Il
est difficile de savoir le sport prioritaire.
Recommandations :
O Chaque sport doit être au même point
d'égalité pour qu'on puisse modifier les psychologies de
l'enfant.
O Détecter les priorités en matière de
sport.
O Prendre des décisions en fonction des résultats
qui existent.
O Faciliter l'environnement d'adaptation du problème.
Engagement 4 : DEVELOPPEMENT RURAL
Défi 1 : Sécuriser la
propriété foncière.
Avantages :
+ La sécurisation de la propreté facilitera les
travaux environnementaux des paysans et permettra de produire dans les
meilleures conditions.
+ L'existence de propriété foncière
permettra une bonne gestion du territoire en matière d'environnement.
+ La décentralisation de la gestion des
propriétés foncières diminuera le déplacement des
personnes concernées lors des traitements de leur dossier.
Inconvénients :
- L'enregistrement de la propriété coûte
très cher.
- La prise de décision en matière d'environnement
peut être acceptée par les hiérarchies
supérieures.
Recommandations :
O Faciliter l'accès aux enregistrements de
propriétés foncières à moindre coût. O Les
autorités compétentes doivent connaître le territoire.
O Faire des études approfondies avant l'acceptation de
l'enregistrement des propriétés foncières.
Défi 2 : Améliorer
l'accès au financement rural.
Avantages :
+ L'accès au financement rural permet des
innovations (techniques) et environnementales. + Les micro-finances et
bancaires facilitent les investissements ruraux pour que les paysans puissent
avoir un bon départ de production.
+ Le système de crédit à caution solidaire
permet aux plus pauvres d'acquérir le financement.
Inconvénients :
- Les taux d'intérêts des micro-finances sont
souvent élevés.
- La mauvaise gestion des micro-finances nuit aux
résultats attendus.
Recommandations :
O Subsistance des micro-finances et bancaires pour que le taux
d'intérêts soit faible, voir nul.
O Former la population sur la gestion des ressources
financières en main.
Défi 3 : Lancer une
révolution verte durable.
Avantages :
+ Le lancement d'une révolution reste
durable et aboutit à une réforme agraire. + La production
attendue serait élevée.
+ L'amélioration de la productivité facilitera
l'intensification du fait que la production augmente en qualité et en
quantité.
+ L'augmentation des surfaces cultivées augmente le
surplus de l'exploitation agricole, ainsi il pourrait en créer
d'autres.
+ Le ravitaillement en engrais et semences assure la
prospérité de la production.
+ L'emploi de la mécanisation agricole ferait l'objet
d'une production à grande échelle. + Les produits seront dans les
normes.
+ Une production intense permettra de pousser l'environnement
existant.
Inconvénients :
- Le manque de débouché peut conduire la
surproduction.
- Les engins agricoles coûtent lourdement cher.
- Un grand nombre de paysan ne saurait pas exploiter au mieux les
semences et les engrais.
Recommandations :
O Assurer un réseau de débouché.
O Il est préférable de faire diminuer le prix des
engins agricoles ou de permettre des facilités de payement.
O La location à bon marché de ces engins, peut
être envisagée.
O Il faut adopter et faire des formations pour les personnes qui
utilisent les engins et les semences.
Défi 4 : Promouvoir les
activités orientées vers le marché. Avantages
:
+ Les activités agricoles orientées sur le
marché permettent aux collecteurs d'obtenir directement un profil
élevé.
+ La notion de système d'information est sur le
marché. + La loi de l'offre et de la demande est favorisée.
Inconvénients :
- Le système d'information doit être simple et
transparent.
- Le développement des infrastructures diminue le prix des
denrées environnementales.
Recommandations :
O Les systèmes sont souvent complexes.
O Supprimer l'existence des intermédiaires pour avoir
directement le profit.
Défi 5 : Diversifier les
activités agricoles.
Avantages :
+ Les produits des recherches sont souvent fructueux.
+ L'agriculteur biologique permettra d'obtenir des produits
uniques. + La classification des activités agricoles assure la
rentabilité.
Inconvénients :
- Les recherches sont coûteuses et de longue
durée.
- Les semences et techniques de l'agriculture biologique sont
complexes.
- La diversification des cultures ne permet pas d'acquérir
le maximum de production pour un seul produit.
Recommandations :
O Coopérer afin d'obtenir des financements pour permettre
les recherches rapidement et efficacement.
O Des recherches sur les produits environnementaux doivent
être faites.
Défi 6 : Accroître la
valeur ajoutée agricole et promouvoir l'agro-business
Avantages :
+ Le développement de l'agro-business assure le mandat de
la qualité de l'environnement tout en tirant profit de ce
développement.
+ L'installation des centres d'agro-business contribuera à
un développement de l'environnement à grande échelle.
+ La modernisation des systèmes de production augmente
cette production.
+ La notion d'«agriculture contractuelle » permet de
produire tout ; on accroîtra le profit obtenu.
Inconvénients :
- Les centres agro-business différent d'une région
à un autre.
- L'accroissement de la valeur ajoutée agricole augmente
le prix de ces produits.
Recommandations :
O Les fonctions et les centres d'agro-business suivent des noms
intéressants.
O L'agriculture contractuelle doit toujours tenir compte des
problèmes afférant l'animal. O Créer un système de
stabilisateur de prix pour que tout soit effectif.
Engagement 5 :SANTE,PLANNING FAMILIAL ET LUTTE CONTRE
LE VIH/SIDA
Défi 1 : Assurer la fourniture
de services de santé de qualité à tous.
Avantages :
+ L'environnement humain adéquat pour les prestations dans
les hôpitaux et autres sera qualifié.
+ Les services de santé de qualité diminueront
largement la propagation des maladies dans le milieu environnemental ; et
facilitera le rétablissement des malades.
+ Les pratiques de médecine traditionnelles montrent
l'utilité de la consommation des ressources de l'environnement par
l'intermédiaire des plantes médicinales qui sont pour la plupart
endémique pour le territoire malgache.
Inconvénients :
- La population est mal informée des problèmes
environnementaux qui causent les maladies.
- Les plantes médicinales disparaissent peu à
peu.
Recommandations :
O Eduquer la population pour qu'elle soit consciente des
problèmes environnementaux causés par les malades.
O Lancer une campagne de protection des plantes
médicinales.
Défi 2 : Elimination des
principales maladies transmissibles.
Défi 3 : Gagner la lutte contre
le VIII et le SIDA
Avantages :
+ L'élimination des maladies transmissibles permettra de
vivre dans un environnement sain et propre.
+ La lutte contre le VIII Sida limitera la propagation de la
maladie dans la nature.
Inconvénients :
- Le VIII Sida est jusqu'à maintenant incurable.
- Le traitement des maladies transmissibles est contant.
Recommandations :
O Créer un environnement vivant, pour que les atteints du
VIII Sida puisse se sentir mieux. O Financer le traitement des maladies
transmissibles pour qu'elles soient anéanties dans leur apparition dans
l'environnement de l'individu.
Défi 4 : Mettre en oeuvre une
stratégie efficace de planning familial. Défi 5
: Réduire la mortalité infanto juvénile.
Défi 6 : Réduire la
mortalité maternelle et néonatale.
Avantages :
+ Une réduction de la taille des familles dans chaque
foyer permettra d'augmenter l'espace environnemental qu'elles ont à
occuper ; de plus, cela permet d'augmenter leur niveau de vie dans un
environnement toujours joyeux (le bien être).
+ Une réduction de la mortalité
infanto-juvénile augmente le nombre de population globale. + Une
augmentation de nombre de sage-femme et infirmière permettrait des soins
plus adaptés.
Inconvénient :
- Il y aura en surplus des ressources humaines, augmentation
à long terme, l'environnement sera infecté.
Recommandation :
O Préserver un environnement sain et riche en faune et
flore pour pouvoir vaincre les maladies et autres.
Défi 7 : Améliorer la
nutrition et la sécurité alimentaire.
Avantage :
+ La population, victime des catastrophes naturelles, a une
chance de se nourrir grâce à la sécurité
alimentaire.
Inconvénient :
- Une fois lancé, l'organisme humain aura toujours besoin
de ces micronutriments.
Recommandation :
O Il faut protéger les animaux et les plantes comestibles
pour qu'on puisse combler naturellement ce manque.
Défi 8 : Approvisionner la
population en eau potable et généraliser les pratiques
hygiéniques et sanitaires.
Avantages :
+ L'accès à l'eau potable permet à l'homme
de survivre dans son milieu naturel.
+ Les pratiques hygiéniques et sanitaires permettent
à la population d'avoir un environnement favorable à la bonne
santé.
Inconvénients :
- Les bornes fontaines pour l'accès à l'eau potable
favorisent la propagation des maladies. - Il y a toujours une partie de la
population qui refuse toute éducation prospérée.
Recommandations :
O Utiliser des bornes fontaines propres à chaque famille
pour éviter la propagation des maladies.
O Former des formateurs locaux pour que ceux-ci soient
crédibles aux yeux de la population locale.
Engagement 6 : ECONOMIE A FORTE
CROISSANCE.
Défi 1 : Assurer un
environnement macroéconomique stable. Avantages
:
+ Une politique monétaire ferme entraînant une
stabilité sur le marché de devise attirerait les touristes et les
bailleurs environnementaux.
+ Agir sur la balance de paiement permet de stabiliser la
politique économique.
Inconvénient :
- Dans l'environnement macro-économique, il y a des
politiques micro-économiques.
Recommandation :
O Utiliser les capacités macro-économiques pour
aboutir à une bonne gestion environnementale stable.
Défi 2 : Accroître
l'investissement direct étranger.
Avantages :
+ L'existence d'un environnement des affaires compétitif
permet l'attraction des investisseurs étrangers.
+ L'environnement humain sera satisfait par la création
d'industries et d'énergies investissant.
Inconvénient :
- Une ruée d'entreprise nouvelle polluera l'environnement
Malgache.
Recommandation :
O Tout investisseur devrait faire une étude d'impact
environnementale de son projet avant accomplissement sur le territoire
Malgache.
Défi 3 : Promouvoir le plein
emploi.
Avantages :
+ Le plein emploi permet d'accroître le niveau de vie de la
population.
+ Un changement de l'état d'esprit accroîtrait
l'efficacité de la croissance économique sur le
développement.
Inconvénients :
- On ne fait pas le travail qu'on aime conforme à ses
diplômes
Recommandations :
O Création d'une école pour formation
professionnelle dans le domaine environnemental. O Stimuler à un
changement d'esprit pour le goût de la nature.
Défi 4 : Réformer le
système bancaire et financier.
Avantages :
+ Possibilité de création de PME dans les secteurs
environnementaux
+ L'augmentation de l'épargne permet d'encourager les gens
à développer dans les secteurs environnementaux
Inconvénients :
- Embarras de choix.
- Manque d'idée pour la création de projets.
Recommandations :
O Création de possibilité d'épargne.
O Instauration d'une sorte d'établissement ne visant
qu'à informer les nationaux sur leurs possibilités et les
démarches à suivre lors de la création d'un projet.
O Possibilité de formation
Défi 5 : Renforcer les
entreprises locales, les PME et l'artisanat. Avantages
:
+ Augmentation de production.
+ Rentrée fiscale pour l'Etat.
Inconvénients :
- Insouciance du bien fait de la qualité mais course
après le nombre. - Diminution des rentrées financières
pour les intéressés.
Recommandations :
O S'associer pour une meilleure production afin d'envisager plus
de rentabilité.
O Formation des responsables de secteurs formels pour les avertir
qu'ils ont plus d'intérêt à être formel.
Défi 6 : Renforcer la
compétitivité commerciale internationale.
Avantages :
+ Encouragement à s'intégrer dans le domaine
commercial surtout vers la commercialisation des produits environnementaux.
+ Compétition aux développements économiques
et environnementaux du pays. + Entrez des devises.
+ Exploitation des denrées environnementales.
+ Découverte de nouvel horizon pour le
développement du secteur environnemental.
Inconvénients :
- Insouciance.
- Création des infrastructures détruit des
kilomètres de plantes sur son passage.
Recommandations :
O Formation des formateurs pour une meilleure production.
O Bien faire des études environnementales avant la
construction des nouvelles infrastructures.
Défi 7 : Développer
intensivement le secteur minier.
Avantages :
+ Implication des citoyens dans les projets d'extraction en
cours.
+ Le manuel environnement basé sur les réactions
des sociétés privées.
+ Diminution du nombre des secteurs informels, ce qui permettra
le suivi des produits miniers exploités.
+ Par l'amélioration de l'environnement existant,
plusieurs personnes seraient attirées par l'exploitation
minière.
Inconvénients :
- Dépendance de l'environnement des sociétés
privées.
- Un développement trop intensif peut entraîner la
disparition des richesses naturelles.
Recommandations :
O Trouver d'autres secteurs sur lequel l'environnement sera
basé.
O Bien gérer l'exploitation des ressources minières
pour préserver l'avenir.
Défi 8 : Promouvoir et
développer intensivement le secteur tourisme.
Avantages :
+ Découverte de Madagascar « île verte »,
lieu touristique permet beaucoup d'entrer des devises.
+ Création d'autres secteurs de travail entre autre
conservation de la nature.
Inconvénients :
- Exportation illégale des richesses naturelles. -
Exportation par des étrangers.
Recommandations :
O Faire goûter au peuple malgache la beauté de
Madagascar.
O Organiser des voyages à travers l'île à des
prix moindres pour que les malagasy puissent en profiter.
O Création d'un système de surveillance et de
réglementation des richesses de l'environnement.
O Faire renaître le sentiment de conservation.
O Favoriser le financement pour permettre l'exploitation
interne.
Défi 9 : Exploiter
intensivement les opportunités régionales.
Avantages :
+ Accords interrégionaux, SADC-COI, diminuent les
déplacements polluants. + L'accès aux commerces internationaux
et les possibilités d'investissements.
Inconvénients :
- Il n'existe plus des relations interpersonnelles, il n'y a pas
de contacte entre individu. - Exploitation abusive environnementale des
richesses nationales.
Recommandations :
O Renouvellement des accords internationaux et renforcement pour
le financement des environnements.
O Création d'infrastructure de communication.
O Instauration des normes et des lois régissant
l'exploitation.
Défi 10 : Développer des
synergies économiques à travers la diplomatie.
Avantages :
+ Venu massif des touristes donc entrer de devises, et
enrichissements interpersonnels. + La vision Madagascar naturellement donne
l'image de marque internationale et fait
naître la préservation d'un sentiment
d'appartenance, par ce fait, il y a amélioration des
attitudes.
+ Le profil Madagascar naturellement sera au premier plan.
+ Les activités socio économique et environnemental
seront promues.
Inconvénients :
- Le tourisme sexuel est favorisé.
- Il faut toujours conserver cette image de marque.
- Il y a toujours des contre parties dans la diplomatie.
Recommandations :
O Elaboration d'une loi uniforme, conforme aux droits de l'homme
et à la chartre de l'environnement.
O Prendre des mesures de conservation de l'environnement.
O Les contres partis environnementaux (en matière de
produits naturels) doivent être bien étudiés et bien
équilibrés, des normes doivent être instaurées.
Engagement 7 : PRENDRE SOIN DE L'ENVIRONNEMENT.
Défi 1 : Augmenter les aires
protégées pour la conservation et la valorisation de la
biodiversité terrestre, lacustre, marine et côtière.
Avantages :
+ La création de nouvelles aires protégées
permet de protéger la biodiversité.
+ Valorisation durable de la biodiversité permet de
connaître la vraie valeur des ressources environnementales sur le
territoire.
+ Création de nouveau travail pour les habitants
environnants tel que : guide touristique ...
Inconvénients :
- Diminution des surfaces pour le pâturage, d'où la
destruction des aires cultivables. - Stagnation ou même diminution du
budget alloue à l'environnement.
- Diminution des forces productives et de l'économie
environnementale.
Recommandations :
O Reconnaître sur l'ensemble du territoire les aires a
protégé.
O Formaliser le système d'élevage afin de limiter
la destruction de l'environnement.
O Encourager la population environnante à s'associer
à un financement communautaire des aires protégées
nouvellement créer.
O Favoriser le financement durable de la conservation de la
biodiversité.
Défi 2 : Réduire le
processus de dégradation des ressources naturelles.
Avantages :
+ Amélioration de la couche d'ozone due à la
réduction des gaz nocifs à l'environnement + Promouvoir le
reboisement et la pratique de l'auto-gestion des forêts primaires
restantes. + Encourager le financement du secteur privé pour la gestion
environnementale.
Inconvénients :
- Manque d'usage technique sur l'amélioration des
pratiques usuelles comme la carbonisation.
- Non confiance des investisseurs nationaux et internationaux sur
la politique nationale à long terme de l'environnement.
Recommandations :
O Exploitation au niveau national des ressources naturelles.
O Encourager la population sur la préservation et la
gestion des énergies naturelles. O Vulgariser l'accord de Durban.
O Créer un climat de confiance pour les investisseurs
étrangers.
Défi 3 : Développer du
réflexe environnemental à tous les niveaux.
Avantages :
+ Toute catégorie de population oeuvre pour la
préservation de l'environnement. + Toute personne serait dotée
d'un réflexe à améliorer son environnant.
+ Réduction des maladies endémiques et contagieuses
dues à un environnement sain et durable.
+ Accession de la population Malagasy à toute
communication environnementale.
Inconvénients :
- Manque de matériel pour détecter la pollution
existante.
- Le taux d'analphabétisation trop élevé
ralentit le défi du PRD (Plan Régionales de
Développement).
- Inadéquation des programmes existants au monde
paysan.
Recommandations :
O Faciliter l'accès aux divers matériaux pour
valoriser la perte environnementale. O Sensibilisation de la population par
voie médiatique.
O Adaptation d'un programme scolaire adéquat afin de
préserver un environnement naturel.
O Elaboration d'un code de l'environnement avec la participation
active du monde rural.
Défi 4 : Renforcer
l'efficacité de l'administration forestière.
Avantages :
+ Exploitation des terres non cultivés jusqu'ici
désert, conservation des plantes endémiques.
+ Mise en vente des bois précieux d'où richesse
nationale.
+ Mise en valeur de la médecine traditionnelle par
l'exportation des plantes médicinales.
Inconvénients :
- Egoïsme : profit d'une minorité.
- Risque de destruction totale de la Forêt naturelle. -
Remise en question de la médecine.
Recommandations :
O Prendre soin de l'environnement .Cultiver l'amour de la
protection de son environnement.
O Faire un triage rigoureux pour les exploitants forestiers.
O Contrôles forestiers et environnementaux.
O Conservation des plantes endémiques et
médicinales.
Engagement 8 : SOLIDARITE NATIONALE.
Défi 1 : Honorer la
diversité culturelle, la compréhension et le respect mutuels.
Avantages :
+ Respect mutuel et conservation des aires
protégées.
+ Echanges culturels qui renforcent la fierté et pourquoi
pas l'unité.
Inconvénients :
- Incompétence des diverses autorités dans
l'institution, non intégration au niveau local, régional et
national.
- Risque d'exportation des paysans par les intellectuels.
Recommandations :
O Pour la conservation des aires protégées,
conscientiser les paysans locaux qu'ils soient les seuls et premiers
responsables de son entourage.
O Existence des lois ferme et rigueur dans la réalisation
des projets cherchant profit de la nation et non d'une minorité.
Défi 2 : Développer une
confiance sociale et promouvoir la participation citoyenne.
Avantages :
+ S'il y a coordination et harmonisation entre les diverses
activités et organisations. + La population rurale et citadine sera en
parfaite communication.
+ L'identification des besoins de la population permettra d'y
intégrer son besoin environnemental.
+ Facilité de communication.
Inconvénients :
- Cette facilité de communication, s'il n'est pas
maîtrisé sera aussi un appareil destructeur de l'environnement
exemple pour les feux de brousses.
- Il y a risque de clivage, et ne plus savoir qui prime en
premier.
Recommandations :
O Chercher à comprendre et à faire comprendre que
la société doit accepter chaque individu tel qu'il est, et le
faire participer à la recherche d'une harmonisation dans la vie.
O Tout citoyen est responsable de l'harmonie environnementale
aussi est-il nécessaire d'organiser des formations.
Défi 3 : Promouvoir
l'identité, la solidarité et la fierté nationales.
Avantages :
+ La nation symbolise l'unité, l'unité faite la
force si tout le monde cherche à l'amélioration et la
conservation des richesses nationales c'est l'idéal.
+ Savoir profiter des valeurs et aspiration commune des Malagasy.
Exemple respect des paroles des anciens et dans ce cas ne chercher qu'à
faire dominer la pensée que la Terre c'est une des premières
richesses.
Inconvénients :
- Si la solidarité entraîne à la destruction
et non à l'amélioration.
- Si on est trop traditionaliste on ne veut aucune
amélioration, on se contente du peu, de ce qui existe.
Recommandations :
O Plus on est uni, plus on a une force.
O Faire naître dans tout un chacun le sentiment
d'appartenance et le responsabiliser à la sauvegarde et
l'amélioration de son monde environnemental.
O Tout citoyen à pour devoir de faire développer
son pays alors la première chose à faire c'est de cultiver en
chacun qu'il est responsable de son monde.
Défi 4 : Améliorer
l'appui aux très pauvres et vulnérables. Avantages
:
+ L'accès des groupes vulnérables aux services
sociaux de base leur permettra d'avoir une situation plus stable pour pouvoir
assumer son travail.
+ Tout le monde se sentira responsable et cherchera à une
sauvegarde de la nature.
Inconvénients:
- Si les gens n'ont pas un certain sentiment d'appartenance, ils
ne penseront qu'à chercher profit et ne pas penser aux autres.
- S'ils ne se sentent pas responsable là où ils
doivent, ils ne trouvent même pas qu'ils doivent participer à la
prévention des catastrophes.
Recommandations :
O Responsabilisation de chaque groupe dans la
société.
O Chercher à faire comprendre aux habitants que la nature
fait partie de son environnement.
Défi 5 : Promouvoir
l'égalité de genre et l'autonomisation des femmes
Avantages :
+ Participation de tout un chacun dans le développement et
la mise en production de la terre.
+ La famille aura beaucoup plus d'argent et elle peut de ce fait
améliorer leur situation. + Considération de la forme en tant
qu'être humain capable d'amélioration.
Inconvénients :
- La femme n'a plus le temps de s'occuper de son foyers alors il
y a un laissé aller du coté de la propriété par
exemple des ordures par ici et par là.
- S'il y a trop de femmes qui s'occupent des postes
supérieures, vu leur sentiment il est fort possible qu'elles ne seront
pas strictes vis-à-vis de certaines situations.
- Les femmes, des fois, s'occupent trop de leur intérieur,
et il y a risque de négligence dans le domaine du travail.
Recommandations :
O Faire prendre conscience à tout un chacun que la femme
n'est pas la seule responsable de la bonne marche de la maison.
O Apprendre aux femmes de savoir qu'il y a priorité dans
la vie et savoir dans ce cas choisir ce qui prime ; exemple à ne pas
mêler travail et devoir.
CONCLUSION :
Il faut donc considérer dorénavant
l'économie de l'environnement dans ces moindres détails lors de
la mise en oeuvre d'un programme.
Les économistes de l'environnement ont établi des
théories permettant de démontrer la nécessité de
l'environnement dans la notion de développement durable. Les notions de
valeurs et des méthodes de valorisation sont invoquées.
Tout programme a ses propres objectifs et pour atteindre
celles-ci, des stratégies devraient être mises en place. Mais ces
stratégies connaissent des points forts et des points faibles.
Pour le cas du MAP (Madagascar Action Plan), son application doit
mettre en évidence les avantages des stratégies, atténuer
les impacts négatifs de cette stratégie sur l'environnement, ses
inconvénients peuvent être minimisés si les recommandations
proposées seront appliquées.
On peut donc affirmer après ces études que le MAP
peut faire l'objet d'exécution mais certains points peuvent avoir des
conséquences négatives.
Des solutions sur ces problèmes sont proposées dans
les recommandations.
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-Ineris, Le magazine de l'institut national de l'environnement
industriel et des risques, «Risques naturels, nature sous
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-Plan d'Action Madagascar 2007-20 12 « un plan
audacieux pour le développement rapide» [2006], p.
112
- Recommandation « V° congrès mondial
sur les parcs de l'IUCN » Durban, Afrique du Sud, 08 au 17
sept 2003
- Sciences économiques et sociale,«
économie et société francaise»,
ed Nathan 1986, p.417
- Sciences économiques et sociale « la
nouvelle donne mondiale des années 90», ed
Nathan, 1990, p.575.
Ressources sur Internet :
- Le site du gouvernement Malgache www.madagascar.gov.mg/
MAP - Présidence de la république de Madagascar http://1
96.192.46.132/
- Le site de la direction général de
l'environnement
http://www.europa.eu.int/comm/environment/index
fr.htm -
ANNEXES
Les Objectifs du millénaire pour le développement
en chiffres
68
Glossaire.
- Anthropocentrisme : Conception qui
considère l'homme comme le centre de l'univers.
- Capital : Ensemble de biens
ou d'activités déterminant la richesse d'un groupe d'individu ou
d'entreprise.
- Classique : Ensemble des
auteurs anglais et français des XVII° et XVIII °
siècles qui élaborent une théorie économique
fondée sur la notion de lois naturelles dont le respect garantit
l'équilibre économique.
- Contrôle
judiciaire : Mesure, qui, tout en sauvegardant la
liberté d'un inculpé, le soumet à une certaine
surveillance.
- Croissance : Mode
de comportement de certains grandeurs économiques en fonction du temps
(point de vue statistique).
- Croissance
économique : Elévation des
différentes grandeurs marquant l'activité
économique.
- Culture : Ensemble des
manières de penser, de sentir, d'agir que partagent les membres d'une
même société et qui les distingue des autres
sociétés. Dans ce sens anthropologique, très large, la
culture est assez proche de la notion de civilisation ; à distinguer du
sens courant pour lequel elle est une somme de connaissance « nobles
» (appelée « culture savante » en sociologie).
- Développement
: Amélioration qualitative durable d'une économie et de son
fonctionnement.
- Développement
durable : Un développement qui
répond aux besoins présents sans compromettre la capacité
des générations future à répondre aux leurs ;
exprime la prise de conscience des limites de la croissance et du
développement sous leurs formes actuelles et des risques au niveau des
pays concernés et au niveau planétaire.
- DSRP : Documents
Stratégiques pour la Réduction de la Pauvreté : programme
de lutte contre la pauvreté instauré avant le MAP.
-
Déréglementation : A la suite des
critiques de la réglementation et de la bureaucratie qu'à
développée dans les années 70 aux Etats-Unis
l'école du Public choice notamment, processus tendant à supprimer
ou assouplir des règles ou règlements considérés
comme nuisibles au bon fonctionnement économique.
- Environnement :
Ensemble de tout ce qui nous entoure, c'est aussi l'ensemble des
éléments naturels et artificiels qui constituent le cadre de vie
d'un individu.
Apparaît aujourd'hui comme une préoccupation
collective qui doit être intégrée aux activités
productives.
- Etat stationnaire :
Selon Adam Smith, c'est un état hypothétique d'arrêt de
l'accumulation du capital et des richesses.
- Genre de vie : Ensemble des
manières de vivre collectives qui caractérise un groupe humain
(types de travail et de loisirs, usages du temps, formes de l'habitat, etc...).
C'est une notion qualitative à la différence de celle de niveau
de vie qui quantitative.
- Hypothétique
: Fondé sur une hypothèse.
- Innovation :
Introduction dans l'appareil productif des inventions issues de la recherche.
C'est la phase de l'exploitation économique de l'invention ; elle se
traduit par l'apparition de produits nouveaux, de procédés de
fabrication nouveaux ou par un usage nouveau de produits ou
d'équipements existants.
- Interventionniste :
Partisan du doctrine préconisant une intervention soit de l'état
dans les affaires privées (comme l'environnement), soit d'une nation
dans un conflit entre d'autres pays.
- Investissement : .
Accroissement de deux évaluations de capital en deux instants
donnés, du temps.
. Un ensemble de biens hétérogènes dont
l'apparition est la conséquence de décisions
elles-mêmes.
- Libéral :
Qui est partisan de la plus grande liberté individuelle possible dans le
domaine économique, politique et environnemental, et hostile à
l'intervention de l'état.
- Macroéconomie
: Approche de l'analyse économique fondée sur l'étude
de quantités globales ou d'agrégats correspondant aux actes
économiques essentiels : production nationale, consommation,
épargne, investissement, importation, etc.
- Madagascar
naturellement : C'est une vision pour Madagascar
et ses régions, permet de savoir la direction à prendre. Elle
dégage l'image et la valeur que les malgaches voudraient
véhiculés.
- Malnutrition :
Insuffisance qualitative de la ration alimentaire qui se traduit par la carence
de certains éléments nutritionnels spécifiques (en
particulier des protéines).
- Mandat : Pouvoir
d'une personne donnant à une autre d'agir en son nom ; fonction,
obligation déléguée par le peuple ou une classe de
société.
- MAP : Madagascar
Action Plan : plan d'action ambitieux qui définit la feuille de route et
les priorités de notre nation, de 2007 à 2012 ; il décrit
les engagements, les stratégies et les actions qui conduiront à
une croissance économique rapide, contribueront à la
réduction de la pauvreté et permettront au pays de tirer
avantages des défis de la mondialisation, conformément à
la vision nationale : « Madagascar naturellement » et aux objectifs
du Millénaire pour le Développement.
- Microéconomie
: Approche de l'analyse économique fondée sur l'étude
de comportement des unités individuelles dans leurs opérations de
production, consommation, épargne, etc...
- Mondialisation : Configuration
mondiale dans laquelle un espace économique de plus en plus
intégré déborde (par la transnationnalisation des firmes,
la mondialisation des marchés de capitaux...) le cadre tracé par
les frontières des Etats nations.
- Nature :
Réalité physique existant indépendamment de l'homme ;
ensemble des caractères fondamentaux propres à un être ou
à une chose.
- Néoclassique :
Ensemble d'économistes de la deuxième moitié de la
XIX° siècle dans la lignée des classiques dont ils ne
s'écartent que sur un point, celui de la valeur travail à
laquelle ils substituent la valeur utilité. L'utilité se mesure
à la marge.
- Niveau de vie :
Quantité réelle de biens et de services dont peut disposer un
individu ou une population grâce à son revenu : c'est un
indicateur du degré de satisfaction des besoins.
- Norme :
Règle plus ou moins contraignante, généralement non
écrite, qui fixe les conduites qu'une société attend de
ses membres
conformément à son système de
valeurs.
- OMD : Objectifs du
Millénaire pour le Développement : objectif mis en forme par les
Nation Unies en Septembre 2000 lors du sommet du Millénaire des Nations
Unies.
- Obligation juridique
: Engagement qu'imposent la morale et la loi
environnementale relatif aux normes judiciaires, à la justice, aux lois
qui règlent les rapports entre citoyens et, en général, au
droit sur l'environnement.
- Paradigmes :
Ensemble des termes d'une même classe de mots qui peuvent être
substitué l'un à l'autre dans un contexte
déterminé.
- PE : Programme
Environnementaux : un objectif à atteindre pour l'amélioration
économique et pour une gestion efficace des biens et ressources
environnementaux.
- Physiocratie :
Doctrine économique du XVIII ° siècle qui fonde
l'évolution économique sur l'activité agricole et la
liberté de commerce en réaction contre les
mercantilismes.
- Plan : Ensemble cohérent
de prévision et d'objectifs économiques et sociaux pour une
période donnée ainsi que des moyens nécessaire à
leur réalisation. Au niveau national, le Plan est incitatif (et non
impératif) et résulte d'une concertation des agents
économiques ainsi que de choix politique ; il existe également
des plans régionaux et des plans sectoriels.
- Prix : Valeur d'une chose,
exprimée en monnaie.
- Problématique
environnementale : Ensemble des questions sur
l'environnement, peut valablement poser en fonction de ses moyens, de son objet
d'étude et de ses points de vue dans l'environnement.
- Productivité
: Rapport entre la production réalisée et le ou les facteurs
qui ont permis de l'obtenir.
Productivité (apparente) du
travail : rapport entre la valeur ajoutée et la
quantité de travail (représentée soit par le nombre de
travailleurs soit par le nombre total d'heures travaillées).
Productivité (apparente) du
capital : rapport entre la valeur ajoutée et le stock
de capital.
Productivité total des
facteurs : rapport entre le volume de production et le volume
de l'ensemble des facteurs (travail + capital +
consommations intermédiaires).
- Produit Intérieur Brut
(PIB) : Somme des valeurs ajoutées brutes
réalisées par les différentes branches de
l'économie, de la TVA grevant les produits, et des droits de douane. On
distingue le PIB marchand, évalué au prix du marché et le
PIB non marchand, évalué au coût des facteurs.
- Production : .
Ensemble des opérations qui permettent d'obtenir, par la combinaison et
la transformation de biens existants, mais
imparfaitement utilisable, des biens nouveaux, mieux adapter
à la satisfaction d'un besoin technique.
. Création d'utilités, privilégie le
lien qui s'établit entre production et satisfaction des besoins ou
consommation.
- Réforme agraire
: Politique économique qui vise à transformer les structures
de l'agriculture. En général, elle cherche à modifier la
répartition des terres en vue de réduire la concentration de la
propriété
foncière ; elle peut se faire selon des
modalités et à des degrés très variables.
- Régime
économique : Organisation économique
d'un pays caractérisée par un ensemble plus ou moins
cohérent de structure. Il est l'application concrète du
système économique.
- Réglementation :
Action de soumettre à un règlement, ensemble des mesures
légales et réglementaire régissant une question.
- Régulation : Ensemble
des processus et institutions qui assurent la coordination, au niveau
macroéconomique, des décisions des agents économiques et
la reproduction du système économique et social. Le
régulateur fondamental dans une économie capitaliste est le
marché : mais cette régulation s'est modifiée avec la
transformation des marchés (marchés oligopolistiques) et surtout
par l'intervention de l'Etat avec sa politique économique et
social.
- Relance (politique)
: Politique économique conjoncturelle destinée à
stimuler la croissance économique dans une phase de récession ou
de dépression. Les mesures envisageables relèvent des politiques
budgétaires et monétaire destinées, en
général, d'introversion ou extraversion.
- Rentabilité
(économique) : Pour une entreprise, elle se
définit comme le rapport entre les revenus obtenus et le capital
engagé. Cet indicateur peut donc être assimilé à un
taux de profit ; il est généralement calculé en rapportant
l'excédent brut d'exploitation (EBE) au capital fixe brut engagé
en valeur.
- Révolution
agricole : Ensemble des transformations de mode de
production agricole qui concerne les techniques, les semences et les formes de
propriété.
- Statut (status) :
Au sens large, ensemble des positions d'un individu qui le situe dans la
hiérarchie sociale. Au sens restreint, place occupée par un
individu dans une hiérarchie de prestige. Au sens de l'INSEE, position
juridico-politique occupée par un actif
(salarié/indépendant).
- Taux de mortalité :
Rapport du nombre des décès à la population moyenne de
l'année.
- Taux de mortalité
infantile : Rapport des décès d'enfants de
moins d'un an aux naissances vivantes de l'année.
- Taxation : Action
d'interdire la hausse du prix d'une marchandise.
- Valeur (théorie de la)
: La question de la valeur d'un bien se trouve au coeur de l'analyse des
différentes écoles, classique, marxiste, néoclassique. Les
réponses données à l'origine de la valeur sont diverses et
différent parfois à l'intérieur d'un même courant.
On a cependant l'habitude de caractériser chaque courant par une
théorie unique de la valeur liée à la conception dominante
dans l'école considérée : pour les classiques, la
théorie de la valeur-travail sous entend la répartition entre
salaire, profit et rente. Pour les marxistes, la théorie de la
valeur-travail met en évidence les rapports d'exploitation entre
travailleurs et capitalistes. Enfin, pour les néoclassiques, la
théorie de la valeur-utilité reflète la rareté des
biens économiques, fonde une conception des comportements individuels de
maximisation des avantages conduisant à l'optimum collectif.
- Valeur-rareté
: Théorie selon laquelle la valeur d'un bien est lié à
la quantité de biens disponibles. Les néoclassiques reconnaissent
l'importance de la rareté dans la valeur d'un bien mais y ajoute
l'utilité.
- Valeur-utilité (théorie de
la) : Théorie selon laquelle la valeur d'un
bien réside dans son utilité. Pour les néoclassiques, la
conception de la valeur-utilité est de nature subjective, elle traduit
l'importance que l'individu accorde à la satisfaction de ses besoins, la
hiérarchie des choix qu'il opère. Elle reflète à la
fois la conception individualiste du choix et la rareté des biens
économiques qui induit ce choix.
- Valeurs :
Manière d'être ou d'agir qu'une société propose
comme idéal à ses membres.
Nom et prénoms : RAZAFINDRAMAVO Setra
Titre : Etude d'impact stratégique du
programme : «Madagascar Action Plan»
Nombre de pages :77 Nombre de
tableaux : 16
Nombre d'annexes : 01 Nombre de
graphiques : 02
Nombre de références bibliographiques
:23
Encadreur : Monsieur RAKOTOBE Henri
RESUME ANALYTIQUE
Madagascar Naturellement !
La conception du programme MAP s'est
déroulée sans ambigu.
MAP, le programme d'action pour Madagascar conçu
pour une durée de cinq années est basé sur la vision
Madagascar Naturellement et sur «les objectifs millénaires du
développement».
Ce programme remplace le DSRP et sera appliqué
à partir du début de l'année 2007 pour une durée de
cinq ans.
Dans ce mémoire de fin d'étude, vous
trouverez en détails les différentes analyses sur les
stratégies proposées pour la mise en oeuvre de ce programme. Ces
analyses, du point de vue environnemental, ont fait l'objet d'étude pour
voir les avantages et les inconvénients de l'application réelle
de ces stratégies.
Diverses recommandations sont avancées pour
solutionner les problèmes. Afin qu'on puisse appliquer librement et dans
les meilleures conditions environnementales le programme MAP.
Afin que chacun puisse comprendre convenablement les
problèmes et les faits existants dans le domaine actuel de
l'environnement ; la première partie a été
consacrée pour l'explication minutieuse de la théorie de
l'économie de l'environnement
Mots clés : Economie de l'environnement,
Etude Impact stratégique, Madagascar, développement durable.
Adresse : II A 59 DJA Soavimbahoaka- 00101
Tananarive
Madagascar.
seitchaa@gmail.com
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