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Etude d'un enjeu économique majeur dans un jeu d'échelles et d'acteurs politiques particuliers: L'aménagement de la zone d'activités industrielles du Technoparc du Lodévois

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par Jean-François BIHAN-POUDEC
Université Paul Valéry Montpellier 3 - Gestion des Espaces Ruraux, Aménagement et Développement Local 2008
  

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ANNEXES

Table des annexes :

Annexe1- Aperçu du travail accompli sur le site du Technoparc.

1- Le règlement intérieur du Technoparc du Lodévois

2- Le plan d'aménagement personnel de la zone d'activité extrait du logiciel Autocad.

Annexe2- Entretiens réalisés.

Règlement intérieur du Technoparc du

Lodévois:

1. PLAN :

I- DISPOSITIONS GENERALES.

Art. 1.1. Objet du règlement

Art. 1.2. Champ d'application

Art. 1.3. Répartition des espaces communs et privatifs

II- OBLIGATIONS ET PRESTATIONS A LA CHARGE DE L'AMENAGEUR : LES ESPACES A USAGES COLLECTIFS

A) Voies de circulation ouverte au public

Art. 2.1. Accès, voirie, signalétique

B) Desserte en réseaux de la zone d'activité (viabilisation)

Art. 2.2. Eau potable

Art. 2.3. Traitement des Eaux usées et Eaux pluviales

Art. 2.4. Électricité - Téléphonie - Réseaux câblés - internet.

Art. 2.5. Exceptions.

C) Aménagement et entretien des espaces communs

Art. 2.6. Espaces naturel à recomposer.

Art. 2.7. Aires publiques de stationnement

Art. 2.8. Locaux techniques

III- OBLIGATIONS DE L'ACQUEREUR

A) Mode d'utilisation et d'occupation du sol

Art. 3.1. Nature de l'occupation et de l'utilisation des sols

Art. 3.2. Occupations et utilisations des sols interdites sur l'ensemble du parc.

B) Prescriptions d'urbanisme s'appliquant à la parcelle

Art. 3.3. Prise de contact avec les services publics

Art. 3.4. Implantation des constructions par rapport aux limites séparatives des

lotissements publics

Art. 3.5. Implantation des constructions les uns par rapport aux autres sur un même lot

Art. 3.6. Coefficient d'occupation des sols

Art. 3.7. Dépassement du COS

Art. 3.8. Hauteur des constructions

Art. 3.9. Parkings privatifs

C) Architecture des bâtiments et aménagements liés.

Art. 3.10. Aspect extérieur de la parcelle privée.

Art. 3.11. Clôtures

Art. 3.12. Enseignes

Art. 3.13. Eclairage privatif

D) Nuisances, gestion et déchets industriels Art. 3.14. Nuisance et gestion des déchets industriels

IV- DISPOSITIONS DIVERSES.

Art. 4.1 Permis de construire

Art. 4.2. Révision du lotissement.

Art. 4.3. Association syndicale

Art. 4.4. Servitudes

TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 1.1 - OBJET DU REGLEMENT :

Le présent règlement s'applique à l'intérieur de la zone industrielle réalisée par la Communauté de Communes du Lodévois située sur la commune du Bosc (Hérault), tel que le périmètre en est défini sur le plan de l'état des lieux et autres documents graphiques du dossier de demande d'autorisation. Il ne s'applique qu'aux espaces privatifs ; il fixe les règles et servitudes d'intérêt général imposées dans l'assiette foncière du lotissement.

ARTICLE 1.2 - CHAMP D'APPLICATION :

Ce règlement est applicable en sus du droit des tiers et des règles générales d'urbanisme applicables sur le territoire de la commune du Bosc, à savoir :

- P.O.S. (Plan d'Occupation des Sols) :

Il doit être rappelé dans tous actes de succession, de vente et de location d'un lot, par voie de reproduction intégrale.

Les dispositions du présent règlement ne deviendront définitives qu'après approbation par l'autorité administrative.

ARTICLE 1.3 - REPARTITION DES ESPACES COMMUNS ET PRIVATIFS :

La répartition des espaces communs et privatifs sera effectuée lorsque les surfaces et lots seront définis.

TITRE II - OBLIGATIONS ET PRESTATIONS A LA CHARGE DE L'AMENAGEUR : LES ESPACES A USAGES COLLECTIFS

A) Voies de circulation ouverte au public.

ARTICLE 2.1 - ACCES, VOIRIE, SIGNALETIQUE

L'accès aux lots se fera uniquement depuis l'entrée principale du Technoparc raccordée à la RD 142 et le passage au poste de garde. Tout véhicule doit se conformer au sens signalétique conforme indiqué par les panneaux de signalisations présents sur place.

Un Panneau indicatif cartographiant et listant les entreprises sera visible dans le secteur du poste de garde. L'installation de panneaux privés est interdite sur le secteur public.

Le fléchage est déterminé par le maître d'ouvrage aménageur.

B)Desserte en réseaux de la zone d'activité (viabilisation)

ARTICLE 2.2 - EAU POTABLE

- Toute construction d'habitation ou d'établissement recevant du personnel ou du public doit être alimenté en eau potable.

- Toute alimentation en eau potable doit se faire par branchement au réseau public de distribution d'eau.

- De surcroît, toute opération d'aménagement doit comporter un réseau d'eau suffisant pour assurer la desserte des constructions ou installations projetées.

- En cas d'aménagement partiel, la conception de ce réseau ne doit pas compromettre l'aménagement ultérieur du reste du secteur ou de la zone.

ARTICLE 2.3 - TRAITEMENT DES EAUX USEES ET EAUX PLUVIALES


· Eaux usées

- L'assainissement de toute construction doit être réalisée conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur.

- Toute construction ou toute installation doit évacuer ses eaux usées dans le réseau public d'assainissement.

- Les effluents doivent subir un prétraitement avant d'être rejetés.

- De surcroît, la voirie de toute opération d'aménagement doit comporter un réseau d'assainissement suffisant pour assurer la desserte des constructions ou installations projetées. - En cas d'aménagement partiel de la zone ou du secteur, la conception de ce réseau ne doit pas compromettre l'aménagement ultérieur du reste de la zone ou du secteur.


· Eaux pluviales

- L'implantation des constructions ne doit pas compromettre le libre écoulement des eaux naturelles.

- Les eaux pluviales des toitures, aires imperméabilisées etc..., doivent être évacuées sur le terrain d'assiette de la construction.

- En outre, en l'absence de réseau collecteur ou en cas de réseau collecteur insuffisant, la voirie de toute opération d'aménagement doit comporter un réseau d'eaux pluviales récupérées dans un dispositif adapté.

- En cas d'aménagement partiel de la zone ou du secteur, la conception de ce réseau ne doit pas compromettre l'aménagement ultérieur du reste de la zone ou du secteur.

ARTICLE 2.4 - ÉLECTRICITÉ - TÉLÉPHONE - RÉSEAUX CABLÉS - INTERNET

Toute construction sur le site peut être directement raccordé aux réseaux électriques, téléphonique, câblés et internet. Les entreprises devront se rapprocher du délégataire du service public pour formuler une demande de raccordement.

- Lorsque aucune contrainte ne s'y oppose, les lignes publiques et privées de téléphone, d'électricité ainsi que les réseaux câblés doivent être enterrés.

- Lorsque aucune contrainte technique ne s'y oppose, les branchements et dessertes internes au terrain doivent être enterrés.

- Un réseau wifi est mis en place sur l'ensemble de la zone du Technoparc.

ARTICLE 2.5 - EXCEPTIONS

- Ces règles ne s'appliquent pas aux constructions et installations qui ne nécessitent pas de desserte par les réseaux et notamment aux installations techniques des services publics.

C) Aménagement des espaces communs.

ARTICLE 2.6 - ESPACES NATUREL A RECOMPOSER En projet.

ARTICLE 2.7 - AIRES PUBLIQUES DE STATIONNEMENT

Caractéristiques des places de stationnement :

Les dimensions minimales de ces places, sauf en bordure des voies en stationnement linéaire, doivent être de 5,00 m x 2,50 m. Elles sont indépendantes ou autonomes, sauf cas particulier de réhabilitation et pour l'habitat individuel.

En cas d'impossibilité technique de réaliser tout ou partie des places de stationnement exigées ci-dessus sur le terrain d'assiette de l'opération, l'implantation des places manquantes est admise sur un terrain situé à moins de 100 m ; en cas d'implantation dans un parc public de stationnement, l'obtention d'une concession à long terme est obligatoire ; en outre, lorsque le Conseil Municipal a délibéré sur le montant de la place de stationnement en application de l'Article L 42 1-3 du Code de l'Urbanisme, le pétitionnaire est tenu quitte de ses obligations en versant la participation financière correspondante.

Les places adaptées doivent être localisées à proximité de l'entrée du bâtiment, du hall d'accueil ou de l'ascenseur. Elles sont reliées à ceux-ci par un cheminement accessible.

Sur la voie publique, les emplacements réservés sont librement accessibles. Leur agencement permet à toute personne de rejoindre le trottoir ou le cheminement pour piétons sans danger et sans obstacle.

_ L'emplacement doit être de plain-pied en dehors de tout obstacle et de toute circulation automobile, pour permettre une bonne approche des véhicules par les personnes circulant en fauteuil roulant. Il doit comporter une bande d'accès latérale, prévue à côté des places aménagées, d'une largeur d'au moins 0,80 m, ce qui porte la largeur totale de l'emplacement à un minimum de 3,30 m.

_ Un cheminement d'accès au niveau du trottoir, d'une largeur au moins égale à 0,80 m. Il doit lui-même obéir aux prescriptions des mêmes textes relatives aux pentes, ressauts, bateaux... _ Les emplacements longitudinaux doivent permettre au conducteur de sortir sans danger du véhicule par la portière gauche.

_ Il est recommandé de prévoir une hauteur de passage minimale de 2,15 m pour faciliter l'accès des véhicules adaptés aux besoins des personnes en fauteuil roulant. _ En principe, les emplacements doivent être également répartis sur la voirie.

ARTICLE 2.8 - LOCAUX TECHNIQUES

En projet.

TITRE III - OBLIGATIONS DE L'ACQUEREUR

A) Mode d'utilisation et d'occupation du sol

ARTICLE 3.1 - NATURE DE L'OCCUPATION ET DE L'UTILISATION DES SOLS

- Les terrains situés dans le périmètre de la zone industrielle sont réservés à des constructions affectées à des activités industrielles, artisanales ou assimilées et admissibles.

- Des logements ne peuvent être aménagés en zone industrielle que lorsqu'ils sont nécessaires pour assurer la garde ou la surveillance des installations industrielles.

- La construction de locaux à destination de bureaux est autorisée uniquement lorsqu'ils sont directement nécessaires à l'exercice de l'activité industrielle, artisanale ou commerciale des superficiaires.

ARTICLE 3.2 - OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL INTERDITES

Sont interdites sur l'ensemble du Technoparc :

- Les activités agro-alimentaires, d'hébergements,

- Les résidences permanentes ou temporaires ainsi que tout bâtiment à vocation festive et de loisirs

- La création de décharge, dépôts de déchets industriels.

B) Prescriptions d'urbanisme s'appliquant à la parcelle.

ARTICLE 3.3 - PRISE DE CONTACT AVEC LES SERVICES PUBLICS

Toutes les constructions ou installations seront obligatoirement raccordées aux réseaux mis en place par la Communauté de Communes du Lodévois conformément au plan de récolement.

Il incombe aux superficiaires de prendre contact dès que possible avec les Services Industriels et des entreprises de télécommunication, en vue de l'alimentation de leurs bâtiments en eau, gaz, électricité, leur liaison au réseau téléphonique et au réseau wifi. Les superficiaires ne doivent entreprendre aucun travail quelconque sur le terrain avant d'avoir établi ce contact et obtenu l'accord des services publics en question. Ils doivent également se renseigner auprès de ces derniers sur les emplacements des câbles et canalisations (eau, gaz, électricité, téléphone) traversant leurs parcelles et sur ceux qui sont implantés à proximité immédiate.

Gestion des eaux pluviales : Toutes les eaux de toitures des bâtiments privés doivent être raccordées au réseau de canalisation mis en place.

ARTICLE 3.5 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT AUX LIMITES SEPARATIVES AVEC LES LOTISSEMENTS PUBLICS

- Les constructions doivent être implantés à au moins 4,00 mètres des limites séparatives. Toutefois, cette distance peut être supprimé lorsque des mesures sont prises pour éviter la propagation des incendies.

ARTICLE 3.6 - IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR RAPPORT AUX AUTRES SUR UN MEME LOT

Lorsqu'elle n'est pas contiguë ou intégrée à un bâtiment d'activité doit en être éloignée d'au moins 4,00 mètres. Les équipements et installations techniques d'intérêt général peuvent être soit contigus aux autres installations ou constructions, soit éloignés de celles-ci.

ARTICLE 3.7 - COEFFICIENT D'OCCUPATION DES SOLS

La surface hors oeuvre nette constructible sur l'ensemble de la zone d'activité est fixée en fonction de la surface totale des lots (115 ha) et d'un C.O.S. de 0.60 à 69 ha.

ARTICLE 3.8 - DEPASSEMENT DU C.O.S.

Non autorisé.

ARTICLE 3.9 - HAUTEUR DES CONSTRUCTIONS

La hauteur maximale des constructions, comptée à partir du terrain naturel est fixée à 12,00m. Le dépassement de cette hauteur maximale est admis pour les annexes fonctionnelles telles que cheminées, réfrigérant, etc. ..., ou pour des éléments ponctuels de superstructure.

ARTICLE 3.10 - PARKINGS PRIVATIFS

Les places de parkings privatifs doivent respecter les mêmes dimensions que celles des aires publiques de stationnement.

Le stationnement des véhicules correspondants aux besoins des constructions et installations projetées doit être assuré en dehors des voies publiques ou privées sur des emplacements prévus à cet effet.

La superficie à prendre en compte pour le stationnement à l'intérieur des parcelles devra être suffisante compte tenu de l'activité de l'entreprise. Il est interdit de stationner hors des parkings privatifs.

A ces places de stationnement pour les véhicules de transport des personnes, s'ajoutent les espaces à réserver pour les camions et autres véhicules utilitaires.

Les aires de stationnement devront être traitées de préférence en matériau perméable permettant de limiter le ruissellement et favoriser l'infiltration des eaux pluviales.

C) Architecture des bâtiments et accompagnement.

ARTICLE 3.11 - ASPECT EXTERIEUR DES PARCELLES PRIVEES

Les bâtiments, quelle que soit leur destination, les terrains, même s'ils sont utilisés pour des dépôts, aires de stockages, etc. doivent être aménagés et entretenus de telle sorte que l'aspect extérieur et la propreté de la zone ne soient altérés. Les bâtiments seront traités avec une architecture compatible avec l'environnement qui devra tendre vers la simplicité. Les matériaux de bardage ne devront pas présenter de brillance et les enduits seront de teinte neutre. La topographie du terrain doit être absolument respectée et les niveaux de la construction se répartir et se décaler selon la pente.

Les annexes devront être traitées avec le même soin que le bâtiment principal.

ARTICLE 3.12 - CLOTURES

Toute personne désirant édifier ou modifier une clôture doit auparavant adresser une déclaration à la communauté de commune du Lodévois. Cela ne dispense pas des démarches administratives en vigueur en matière de permis de construire et de déclaration de travaux.

- Les clôtures doivent être constituées de grillages en mailles soudées de couleur verte d'une hauteur maximum de 3,00m.

- Les murs pleins sont autorisés uniquement pour recevoir les éléments techniques (coffret EDF, boite aux lettres...).

- Les clôtures peuvent et doivent être doublées de haies arbustives d'une hauteur maximale de 2,00m. Dans le cas d'entreposage de matériel à l'extérieur des bâtiments

- Les clôtures d'aspect béton préfabriqué sont interdites.

- Les éléments dits décoratifs, notamment en béton moulé, sont interdits.

- Les matériaux ne présentant pas un aspect suffisant de finition (tels que parpaings, briques creuses, etc...) doivent être enduits.

Equipements d'infrastructure

Leur examen doit s'effectuer dès le stade de leur localisation et portera également sur leur aspect architectural (volume, nature et tons de matériaux utilisés).

· La demande doit comporter :

- Un plan de situation du terrain ainsi qu'un plan sommaire des lieux comportant l'implantation de la clôture projetée et l'indication des bâtiments de toute nature existants sur le terrain ;

- Un plan en élévation de la clôture projetée, précisant la nature des matériaux et sa dimension (linéaire, hauteur...), les plantations ainsi que leur traitement (haie libre ou taillée, hauteur...); - Des photos du voisinage (clôture voisine, environnement...)

- Le formulaire rempli en indiquant avec précision la nature des matériaux et les espèces végétales ou les types de végétaux.

La clôture devra être implantée sur l'alignement (c'est-à-dire à la limite exacte du domaine public et de la propriété privée) ou en retrait. Il est indispensable de demander à la mairie un arrêté d'alignement, s'il s'agit d'une voie communale.

Lorsque la clôture est destinée à clore une propriété ou à protéger des travaux pour lesquels un permis de construire est sollicité, la demande d'autorisation de construire présentée tient lieu de demande d'autorisation d'édification de clôture. La demande de permis de construire comprendra alors tous les éléments relatifs au projet de clôture.

Une clôture suppose l'édification d'un ouvrage, ce qui exclut les haies vives et fossés d'une demande d'autorisation de clôture.

· Pour les plantations :

Une haie de plus de deux mètres doit être plantée à deux mètres au moins de la limite séparative. Par contre, une haie de moins de deux mètres peut être édifiée à 0,50 m de la limite séparative. Si la haie est commune entre deux voisins, elle peut être plantée sur la limite séparative. Les frais de plantation, d'entretien et de remplacement éventuel de plans doivent être partagés.

ARTICLE 3.13 - ENSEIGNES

Les enseignes ne sont autorisées que sur les bâtiments et sur le mur placé à coté de l'entrée sur l'accès du terrain.

Les enseignes disposées sur les bâtiments sont libres dans leur forme et leur couleur mais ne doivent jamais dépasser le volume du bâtiment ou de ses annexes (possibilité d'implantation sur mur d'accompagnement)

Les enseignes disposées sur le mur placé à coté de l'entrée doivent être éclairées (si elles le sont) exclusivement par projecteurs placés sur le haut du mur.

Hauteur maximale : 6 m (attention à la hauteur sous charpente des halls)

Les Enseignes clignotantes sont interdites.

Le format de la signalétique ne devra causer aucune gêne aux parcelles voisines. Toute enseigne sur les clôtures est interdite.

ARTICLE 3.14 - ECLAIRAGE

Les appareils doivent inclure sans restreindre la généralité :

les immeubles et structures; les éclairages de stationnement; l'éclairage d'aménagement extérieur; les enseignes lumineuses; l'éclairage de rue; les lieux d'entreposage; le toit; les espaces vacants.

L'ensemble de l'éclairage des terrains sera obtenu : - par des projecteurs situés sur les bâtiments

- par des balisages au sol (bornes).

D) Nuisances et gestion des déchets industriels

ARTICLE 3.15 - NUISANCE ET GESTION DES DECHETS

Il est interdit de jeter ou de déposer des déchets en dehors des installations d'élimination
autorisées. Le compostage des déchets d'industries ou autres dans des installations

individuelles est autorisé, pour autant qu'il ne pollue pas l'eau ou n'embarrasse pas les voisins par des émissions nauséabondes.

Le Conseil communautaire peut proposer la collecte de certains déchets particuliers et en fixer les modalités.

TITRE IV - DISPOSITIONS DIVERSES

ARTICLE 4.1 - PERMIS DE CONSTRUIRE

Toute construction devra faire l'objet d'une demande de permis de construire.

Les règles applicables pour la délivrance des permis de construire sont les suivantes :

1. Pendant une période de 5 ans à compter de la date d'achèvement de la zone industrielle (hors travaux de finition), il sera fait application des dispositions du règlement. Si le règlement renvoie aux dispositions d'Urbanisme applicables sur la Commune et si ces règles ont évolué depuis la date de l'autorisation de lotir les règles les plus favorables seront appliquées au demandeur.

2. Au-delà du délai de 5 ans, les règles d'Urbanisme applicables au permis de construire seront celles en vigueur au moment de sa délivrance

Si les règles du Plan d'Occupation des Sols sont plus restrictives, elles primeront sur les dispositions du règlement

Si ces règles sont moins restrictives, elles seront primées par les dispositions plus rigoureuses du règlement

3. Au-delà d'un délai de 10 ans, à compter de la date de délivrance d'autorisation de lotir lorsqu'un Plan d'Occupation des Sols ou un document d'Urbanisme en tenant lieu a été approuvé dans la Commune, les règles spécifiques de la zone artisanale cesseront de s'appliquer au bénéfice des règles du Plan d'Occupation des Sols sauf dans le cas où conformément à l'article L.315.2.1. du Code de l'Urbanisme, la majorité des co-lotis a demandé le maintien des règles de la zone artisanale.

Avant tout projet de construction, les propriétaires et architectes devront prendre connaissance du plan de récolement établi par le maître d'ouvrage après construction du réseau d'assainissement

Ils détermineront sous leur entière responsabilité tant l'altimétrie des futures
constructions que la bonne évacuation des eaux usées aux antennes de branchement.

Toute demande de permis de construire devra être conforme au cahier des recommandations architecturales et aux articles du règlement national d'urbanisme restant applicables.

ARTICLE 4.2 - REVISION DU LOTISSEMENT

Toute demande de révision de la zone artisanale devra être présentée dans les formes prévues au Code de l'Urbanisme.

En projet.

ARTICLE 4.3 - ASSOCIATION SYNDICALE

En projet.

ARTICLE 4.4 - SERVITUDES

Toutes les servitudes référencés à l'acte notarié qui concerne les terrains.

Fait à LODEVE, le 3 mars 2008

Jean-François BIHAN-POUDEC

Communauté de communes du Lodévois.

Entretiens :

1. Entretiens réalisés au premier semestre avec Florine, Cédrinc ; Rémi, Alex, Gaelle et exploités pour ce mémoire.

Pouvez vous nous décrire succinctement le rôle de la maison des entreprises ?

Nous sommes une association composée de deux collèges composés d'élus et d'acteurs économique. Nous intervenons sur le territoire coeur d'Hérault, formé de quatre communautés de communes, et un pays. Cela fait plus de 20 ans que l'on existe. Dès l'origine les gens la maison des entreprises comprenait trois services : une aide à la création d'entreprise, une pépinière, accompagnant les micros projets, avec parois des journées multi conseil dans les lycées, une formation à la création d'entreprise, l'objectif est d'accompagner les entreprises dans le développement et l'amélioration de leurs compétences. Nous accompagnons différents types de projets, très divers, comme la création d'association, l'installation d'artiste... Nous assurons aussi une veille territoriale avec la réalisation de diagnostics sociaux économiques. Dans la structure on peut noter la présence du président de la chambre de commerce et d'industrie. Les fonds proviennent à 10% du privé, 10% des communes, 20% du département, 20% région, 20% état, 20% Europe. Entre 200 et 300 accueils à la création d'entreprises, une vingtaine de personnes travaillent dans la pépinière pour des projets majeurs, à fort potentiel pour le territoire en rapport avec les communautés de communes et les chambres consulaires.

Nous avons constaté, dans les chiffres, un certain renouveau démographique, de quelle population s'agit-il, une population jeune, active ?

Le solde migratoire est excédentaire, dans la partie basse du territoire, le solde naturel est inférieur au solde migratoire. Depuis 1999, nous n'avons pas tous les chiffres? Le Languedoc Roussillon ne semble pas être qu'une terre d'accueil pour les seniors comme on l'a souvent répété, des jeunes arrivent aussi. On note un apport de population le long de l'autoroute. En terme de revenus fiscaux, l'est est bien plus important que l'ouest. Dans la partie sud-est du territoire, la plus proche de Montpellier on observe un revenu légèrement supérieur à la

moyenne du département (plus de 16 000/an). En 2003, on observe une vague de population, alors on s'éloigne de Montpellier et de sa première couronne. Globalement le territoire a de très faibles revenus médians par habitants, sauf dans sa partie sud est. Pour les projections, on ne sait pas à cause du recensement. Il faudrait créer 400 emplois par an. On fait un grand travail sur les entreprises et leur développement, d'ou viennent elles, sont elles endogènes, exogènes, mixte ?

Le taux de chômage est passé de 25% à 19% en lodévois, qu'est ce qui a permis cela ?

La maison de l'emploi a travaillé sur ces chiffres. Les Assedic ont constaté une augmentation sur certains secteurs, la construction notamment, on observe aussi la création de nombre d'entreprises, avec une augmentation du nombre d'emplois, cependant, est-ce des emplois pérennes ? S'agit il d'un phénomène d'induction de l'économie résidentielle qui apporte de la croissance et de l'emploi ?

Le parc de logement augmente de façon important sur tout le territoire, cependant beaucoup moins dans le Lodévois, pourquoi ?

Les gens s'installent d'abord à Montpellier, on ne sait pas si les gens qui viennent ici, le font par choix, ou par défaut. Souvent, c'est parce qu'ils n'ont pas les moyens. Tire-t-on vraiment la plus value de cette arrivée de population ? Sommes nous juste un bassin dortoir ou allie-t-on bassin de vie et bassin économique ? Qu'est ce qui reste dans le pouvoir d'achat des ménages ?

Quelle est l'évolution de la part des travailleurs en dehors du pays ?

En terme de flux, un gros volume va travailler vers Montpellier, un bien plus petit vers Béziers et deux autres de moindre importance vers Pezenas et sète. Globalement 55% des actifs migrants vont à Montpellier. Certaines entités économiques permettent d'avoir des emplois localement. Apparemment, on assiste à un maintien de ces flux, qui ont cependant beaucoup grossis, plus 25% en 7 ans. Certaines entreprises du littoral viennent chercher des terrains ici, des gens de Poussan, de Balaruc...

A-t-on des demandes dans le secteur industriel ?

On a surtout des demandes dans le gros artisanat, des entreprises ne dépassant pas 20 salariés. Il existe un fort déficit de réserves foncières à vocation économique dans les PLU. Le déficit d'acquisition est important dans les communes, et plus les prix montent, plus il leur est difficile d'acheter. Dans le Lodèvois, il est assez difficile d'accueillir des entreprises car le territoire est situé un peu loin de l'agglo. A Lodève même les contraintes réglementaires sont importantes, notamment avec les inondations. L'A75 est synonyme d'arrivée de population.

Quelles industries dans le coeur d'Hérault ?

Il reste quelques industries en lodévois. Il n'existe cependant pas d'entreprises de plus de 50 salariés;

En terme de projet, récemment nous avons vu l'implantation d'une entreprise de 10 salariés sur le site d'Iri France.

Au niveau du Technoparc du Bosc, que peut-on attendre ?

L'absence de transport ferroviaire semble nuire au Technoparc. On a donc la nécessité d'une logistique courte. Avec le prix de l'essence qui grimpe et en raisonnant de plus en plus en développement durable, il faudrait installer des entreprises à forte valeur ajoutée, soit proche du marché, soit à forte valeur pour pouvoir payer les surcoûts. 54 hectares viabilisés, ne sont pas trop grands, et même cela ne suffira pas. Il faudrait deux zones supplémentaires pour pouvoir répondre à la demande future. Le problème est celui de la gouvernance économique. On est face à une erreur stratégique majeure, le techno parc appartient à une communauté de commune. L'échelle n'est pas la bonne. Et si elle appartenait à la région ? Un chef d'entreprise n'a rien à faire des guéguerres d'élus. Vais je m'installer à Figueras, en Espagne, à Castelnaudary, salon en Provence ? La stratégie n'est pas la même si l'on est chef d'entreprises, la paire de lunette change si l'on est élu ou chef d'entreprise. Il faut un outil

juridique fédérateur pour accueillir du bâti, se rassembler impérativement, que cela soit une SEM, un syndicat mixte, il faut un outil de partage, qui fédère les acteurs.

Avez vous noté une modification dans le tissu industriel local depuis l'ouverture de l'A75 ?

On tout de même constaté une augmentation conséquente du nombre d'entreprises. La clientèle est de plus en plus importante sur le territoire. On note que beaucoup d'entreprises qui ne sont pas du territoire se sont installés ici. Cependant on a assisté à un changement des secteurs d'activités, on a eu une perte d'entreprises agricole, une perte d'industrie, ce sont les professions libérales qui ont augmentés ainsi que les artisans, cependant est ce que se sont des emplois pérennes, durables ? L'économie est surtout résidentielle.

Au niveau du secteur de la santé, ou en est-t-on ?

Cela dépend du SDR de la santé et du financement public. On n'obtient pas des lits d'hôpitaux comme ça. C'est au niveau public. En revanche, un médecin c'est une implantation libre, et oui on a vu une augmentation de leurs nombres.

Quelle stratégie à adopter ?

Il faut attirer des entreprises à forte valeur ajoutée, de 10 à 20 salariés, ou celle qui peuvent bénéficier d'un grand marché à proximité. En 2030 Montpellier atteindra les 825 000 habitants. Une entreprise qui doit être ou proche de sa matière première, soit de son marché, soit de la logistique propre à sa branche. On a vu par exemple le développement d'une entreprise qui produit des algues pour la fabrication de spiruline qui remplace les protéines. L'agro-alimentaire, les nouveaux aliments, les neutrosceptiques peuvent constituer des potentialités. On a les ressources, comment les utiliser ? Il faut miser sur l'innovation, le développement, nouveaux produits peuvent valoriser les olives, le raisin...

Entretien avec M. Salvaniac, patron de EBS France, industrie d'emballage bois.

Date: le 23 Janvier 2008

Quelles sont les activités de votre entreprise, en quoi consistent-elles?

M Salvaniac: Elle comprends trois activités, la première, la plus importante est une fabrique d'emballage bois pour l'industrie, elle concerne tous types de caisses aussi bien du matériel médical que avec IBM. Ensuite il y a une deuxième activité qui est de l'emballage personnalisé où l'on va directement chez les clients pour réaliser des emballages sur mesure. Enfin, il y a une troisième, mais elle est encore à petite échelle, il s'agit d'un travail de logistique avec préparation de commande, de gestion.

Exportez vous à l'étranger?

M Salvaniac: Alors, non pas directement mais ceux sont mes clients qui eux font de l'exportation aussi bien en France, l'Union Européenne que dans le monde entier. Ce sont 70% de sa clientèle qui exportent internationalement.

D'où vient le bois que vous utilisez dans votre activité?

Le bois vient pour la plupart de Haute Loire et de l'Aveyron.

Combien avez vous d'employés au total?

J'ai 18 employés en CDI plus une main d'oeuvre d'intérimaire dans les moments de pic de l'activité où là j'emploi environ 2 personnes, parfois plus ça dépend.

Pourquoi voulez-vous déplacer votre entreprise sur le Technoparc? Quelles sont vos motivations? Qu'est ce qu'il manque ici?

Le manque de place, je souhaite m'agrandir c'est pour cela que je déplace mon entreprise ailleurs, sur le Technoparc.

Je souhaite rester dans le lodévois. C'est proche de l'autoroute et cela permet un accès facile par camion.

Pourquoi Lodève et pas une autre commune?

Mes employés habitent le lodévois donc je souhaite rester ici, pour qu'ils soient prés de chez
eux. Il y a qualité de la main d'oeuvre ici; les gens sont issus d'un milieu rural où l'on a appris
à travailler, c'était une nécessité de travailler. Ils ont une éducation du travail et cette tendance

du aux changements de mentalité des nouvelles générations commence à se perdre. En plus, dans le lodévois il y a un cadre de vie préservé et intéressant.

D'où viennent vos employés?

Ils sont 15 sur 18 à venir de Lodève ou la communauté de communes et 3 du clermontais. Dans les intérimaires que j'emploie, il y la moitié qui proviennent du lodévois et la seconde moitié du clermontais.

Le chômage à Lodève, que réprensente-t-il pour vous?

Le chômage représente un atout pour ce territoire et pour la main d'oeuvre locale; ici les gens
vont donc tout faire pour conserver leur emploi et par la même être motivé pour le conserver.

Que recherchez vous comme type de profils?

Je recherche tous types de profil, pas de qualification particulière, il suffit pour moi d'être manuel et d'avoir une envie de travailler.

Avez vous du mal à recruter?

Non absolument aucun problème à trouver le main d'oeuvre. Pour cela, il faut être un patron respectueux de ses employés, je leur assure des avantages sociaux, une complémentaires santé pour toute la famille de 29€/mois, de plus je verse un «intéressement aux bénéfices» qui est une part du bénéfice de l'année qu'ils touchent.

Quel est le salaire de vos employés?

Le SMIC est de 1280€ brut par mois et je donne 1450€ brut par mois, même les emplois les moins qualifiés.

Quelles sont les contraintes vis-à-vis du Technoparc?

Je pense que la vision globale du projet du Technoparc est floue, il y a un manque d'information et surtout de communication sur les projets de celui-ci. Bon, moi il se trouve que je commence à en être informé au travers de M. Cornée.

Aviez vous des facilités et des contacts politiques plus aisés de fait de votre origine (celle de Lodève)?

Non, enfin pas vraiment. Les politiques semblent avoir un «comportement un peu autistique»,

«ils ne se bougent pas assez», cette tendance on l'a retrouve à toutes les échelles, ils pensent d'abord à leur carrière.

Le passé du Technoparc, vous apparaît-il comme un risque potentiel?

Cette idée m'a effleuré une fois et depuis, je ne pense pas du tout que ce soit un problème car
les principes de précautions ont été prises et que ce principe prévaut. Aujourd'hui l'on fait
attention à tout cela, pas comme avant et lorsqu'ils disent que ce site est sûr, je le pense aussi.

Combien de personnes pensez vous embaucher une fois que vous serez sur le site du Technoparc?

Je pense recruter au moins 4 personnes à plein temps, plus d'autre quelques fois par mois seulement.

Avez vous des projets autres en ce qui concerne votre entreprise? Non, pas du tout. Je n'ai pas prévu sur le long terme.

Pensez vous qu'il serait possible de concrétiser une synergie entre les acteurs, et pensez vous que une coopération avec l'entreprise d'emballage carton (le nom!!) serait envisageable? Nous avons pris en effet contact une fois ensemble, et cette approche est envisageable, je suis moi même rentrer en contact avec lui en premier. Ce serait extrêmement complémentaire. On peut imaginer une palette de bois pour pouvoir transporter des cartons dessus, ou aussi pour les matériaux carton en général.

Nous avons déjà une collaboration étroite aussi avec une association loi 1901, «Midipack» ( www.midipack.org) dont je suis le président. Nous procédons à des achats entre nous, des salons, ce sont des entreprises pas seulement d'emballage en bois, elles sont situées dans le département.

Que pensez vous du fret ferroviaire? En manque-t-il pour votre entreprise?

Il ne manque pas car il n'est pas pratique comparé aux transport par camion. Le seul avantage à étudier serait l'acheminement jusque dans le Technoparc d'une partie de la matière première volumineuse comme les contres plaquées, les panneaux, et le bois brut. Le seul côté intéressant serait aussi sa vocation écologique en comparaison avec les camions, à ce moment à pourquoi pas. Mais le camion est vraiment le plus pratique même si je suis pour tout ce qui est environnement.

Par contre, pour ce qui est d'une ligne TER entre Montpellier jusqu'à Lodève en desservant
Clermont l'Hérault pour réduire le trafic routier lié à la migration pendulaire.

Remerciements.

Entretien Bruno Tamani : directeur de l'entreprise TAM : production de bennes et conteneurs. Chaudronnerie industrielle, métallerie. Siège à Ganges. Tel fixe entreprise: 0467730000

Portable : 0619572168

Il n'a pas le temps de nous accorder un entretien, mais il a accepté de répondre aux questions par téléphone.

Quelles motivations pour s'être installé sur le site du Technoparc à Lodève ?

Les infrastructures. Leur atelier sur Ganges est bloqué au niveau des infrastructures. A Lodève, il y a l'A75 et une surface de travail possible. Le prix au m2 est attractif.

Pourquoi Lodève ? Il y a d'autres parcs dans la région

Les villes ne veulent plus d'industries comme la sienne. Bruit, pollution. Prix au m2 beaucoup trop cher en ville. De plus, il a particulièrement besoin de place. Lodève veut faire une zone industrielle. C'est assez rare dans un village qu'il y ait une si grande volonté politique et c'est important. Les villages maintenant font dans le résidentiel, du coup, ils s'orientent sur des activités commerciales qui ne font pas de bruit ou qui ne polluent pas. Une industrie à coté de la villa ? Impossible ! Dans les villages les loisirs passent en premier. Tant que les hommes politiques ne comprendront pas qu'il faut faire un choix entre le résidentiel et l'industrie ils ne

s'en sortiront pas ». Lodève c'est le seul endroit où il y a un dynamisme industriel. Il est accueilli à Lodève alors que les autres le rejettent.

Aviez-vous des contacts avec Lodève avant de choisir cette destination ? Vous êtes peut être originaire du coin ?

« Pas du tout. C'est purement une stratégie industrielle. »

Avez-vous rencontré des problèmes pour l'installation de votre entreprise sur le site ?

Il a eu beaucoup de mal à trouver de la main d'oeuvre. Ce qu'il propose c'est un métier dur. Mais c'est partout pareil en France. En plus la région n'est pas très industrielle. La nouvelle génération est difficile à attirer. « C'est normal, les parents souhaitent voir leurs gamins à l'abri dans des bureaux, je les comprends ».

Avez-vous créé du personnel qui habite à Lodève même ?

50%.

Il y a beaucoup de chômage dans la région et à Lodève en particulier, pourquoi ne trouvez vous pas du personnel sur place ? Vous demandez une qualification particulière ?

_ « Non, aucune qualification. Vaillant et dynamique simplement ! Mais il faut remettre les gens au travail. Il y a une démobilisation et une volonté d'être au chômage. Je vais vous expliquer la raison. On a moins besoin d'argent dans les villages. Du coup le RMI et la grande surface de Coluche suffisent, comme en Guadeloupe. Logement gratuit, pharmacie gratuite, 300€ par mois. Il lui reste même assez pour faire la fête ! Or à mon ouvrier, il ne lui en reste pas autant ».

N'avez-vous pas eu peur du passé du Technoparc ? Le radon par exemple...

« Non, c'est vraiment pas un problème ». il a pris des précautions auprès des associations

écolos locales (il a oublié le nom) il y a 3 ans. « Mais c'est resté dans la tête des gens. C'est un
moyen de bloquer l'industrie aussi. Ça fait peur de voir débarquer des gros camions. »

Vous n'avez pas besoin de transport ferroviaire ? Le rail ne vous manque pas ?

« Non, j 'en ai pas besoin. Tant que le fret fonctionne comme actuellement en France ce n'est pas la peine. Il faudrait qu'ils privatisent. » Il a essayé avec RFF et il a eu beaucoup d'ennuis. Il ne savait jamais quand la marchandise partait et arrivait. Les gains en termes de coût étaient ridicules. Il y a une plus grande fiabilité au niveau des transports routiers. Pas de politique globale chez la SNCF. « il ne connaissent même pas leurs équipements ! » il faut du matériel spécifique pour le déchargement de matériel que certaines gares n'ont pas. Or c'est seulement sur place qu'ils s'en rendent compte.

« Pour que ça marche, il faudrait un fournisseur pour un client. Or moi j'en ai 2000 des clients. Le problème c'est que 70% de fonctionnaires ne veulent pas changer. Les prix devraient être 50% moins cher que le camion. Le problème vient des fonctionnaires. C'est pareil pour les ports, tous les ports du monde sont en croissance sauf en France, à cause du syndicat des dockers. Pas moyen d'avancer. »

Vous exportez à l'étranger ?

« Oui. Par camion. En suisse, Allemagne, Autriche, Espagne, Portugal ».

2. Entretien. Après les élections.

C.Cornée. Le mercredi 14 mai 2008.

Quel bilan peut on dresser des entreprises installées ? Au niveau de l'emploi dans un premier temps.

En matière d'emploi 55 personnes sont embauchées. 22 à Ondupack id à TAM 5 pers à Muzarelli. (Muzarelli est une antenne sur le Technoparc), 1 ou 2 chez plastic design. Plastic Design est une société qui s'est installé à la fermeture de Cogema dans des bâtiments déjà existants. Ils font de l'emboutissage de matières plastiques... Notamment des présentoirs pour les étiquettes.

Est-ce que ce sont des entreprises locales ?

Ce sont des entreprises qui existaient déjà dans le local régional. Elles sont toutes les 3 familiales et existent depuis 20 ou 30 ans. C'est le plus fiable pur démarrer des implantation.

Est-ce qu'elles emploient de la pop locale ? Sur ce point, ce n'est pas vraiment une réussite.

Pourquoi ?

Les raisons sont multiples. C'est d'abord une question de gestion managériale. Il y a des raisons endogènes et exogènes. La réputation d'entreprise est endogène. Par exemple, Tam a mauvaise réputation, Donc des problèmes de recrutement. Ensuite, l'absence de formation par exemple est exogène.

Ensuite, c'est erreur commerciale ou politique de la communauté de communes de conditionner l'examen de réussite des entreprises par l'emploi. Les entreprises ne peuvent pas s'engager pour dire qu'elles vont prendre tant de personnes à tel endroit. L'approche ne se fait pas de cette façon. Les critères commerciaux sont à mettre en avant, le reste se fait naturellement.

Quels critères commerciaux ?

Fiabilité, montant d'investissement, génératrice de main d'oeuvre mais de manière globale. Qu'on ne dise pas qu'il en faut 10 ou 40 ici ou là. Mauvais critère de sélection.

Peut-on faire un état des lieux global de la croissance ?

Bonne croissance en terme de C.A. progression entre 10 et 20 points sur 4 ou 5 ans. Les emplois progressent. Muzarelli sont passé de 30 personnes à 47 (dont 5 sur le Technoparc). Avec des nouveaux marchés à la clef. Elles n'avaient plus de place où elles étaient et en situation de pouvoir engager de nouveaux marchés c'est pourquoi ils se sont installés sur le Technoparc.

Quels nouveaux marchés ?

Muzarelli s'est engagé dans la taille de pierre avec de nouveaux matériaux (informatique) en s'ouvrant vers le grand public et la commande privée.

Tam a un nouveau marché sur les charpentes métalliques.

Quels sont les projets en cours ?

Il y en a plusieurs.

Technoglobe. Veut racheter un bâtiment. Activité : distribution et équipement moto. Démarches administratives pour vente du bâtiment vestiaire. Il fait du montage également (alarme, communication radio.)

Projet de plate forme logistique. Société SOTEC. Projet de 12000m2

Projet WOOLD. Société qui fabrique des poutres en bois et chaises en bois en recherche et développement. L'idée est de mettre en avant des objets originaux. L'entreprise occuperait 700 m2 de bâtiment en dessous de Muzarelli.

Projet EBS. Nouvelle usine de fabrication. Bâtiment de 4000m2. Prototype de la société familiale.

Un hangar pour de l'entrepôt. Soprovolt pas encore clair. 5000m2. avec toiture équipée photovoltaïque.

Ensuite il y a une multitude de projets liés au photovoltaïque. 9 projets tournent autour de champs voltaïques avec par ex la compagnie du vent, EDF énergies nouvelles, Optisolar (société californienne), Juwi, JMB énergie, impact énergie, SAMFI Invest...

Pourquoi autant de projets ?

La différence entre ces projets est la taille de l'investisseur et la capacité à maîtriser le Soursing (la capacité à maîtriser industriellement et financièrement la production des panneaux solaires.)

Quels projets n'ont pas pu être réalisés ?

Il y en a peu. Il y a eu Pneumatix : projet pas réalisé. Distribution des pneumatiques. La société n'a pas pu porter son projet financièrement. C'est le seul projet qui n'a pas abouti.

Entre 1999 et 2002, un projet de stade automobile de France est étudié. Pourquoi est ce que ça a périclité ?

C'était le gros projet. Ça ne s'est pas réalisé à cause d'une opposition des associations locales et environnementales qui ont fini par décourager les investisseurs américains sur le projet. Il englobait l'aménagement du lac du Salagou en terrain de golf.

J'aimerais en savoir plus sur les contrats qui les lient les entreprises au Technoparc. Sont-ils devenus propriétaires ?

TAM et Muzarelli se sont installés en juillet 2006 sous la forme de bail précaire d'occupation proposé dans un premier temps pour permettre de finaliser la situation géoéconomique de la zone. Il a été signé pour une période de 6 mois dans un premier tps. Comme on n'a pas pu finaliser les projets directeurs ont à tacitement créer des projets constructeurs. Les loyers payés depuis 2006 sont déductibles du prix final.

On y reviendra plus tard.

Quel est le prix de vente des terrains au m2 ?

Je vais vous donner les prix de vente de TAM et Muzarelli.

Prix de vente payable sur 15 ans. 2827 m2 pour TAM et 1700 pour muza voir info clef.

TAM :

Bâti : 2827 m2

Terrain : 15 236 m2 (document cadastral établi)

Prix de vente de l'ensemble : 684 000 euros

Paiement en 180 mensualités à partir de Juillet 2006

Montant investi par l'entreprise pour son installation : 800 000 €uros

MUZZARELLI :

Bâti : 1562 m2

Terrain : 7003 m2 (document cadastral établi)

Prix de vente de l'ensemble : 509 970 euros

Paiement en 180 mensualités à partir de Juillet 2006

Montant investi par l'entreprise pour son installation : 350 000 €uros

Le sujet du Technoparc faisait parti des programmes électoraux. J'ai pu connaître facilement le programme de M-C bous quet mais je ne suis pas parvenu à mettre la main sur le programme de R. Lecou. Connaissez-vous le programme de R. Lecou concernant le Technoparc ?

Le programme n'a pu être publié.

Les points sur le Technoparc c'est poursuivre pas à pas la requalification de l'ancien site Cogema en conservant et valorisant le patrimoine existant (construction et réseaux existant) et en privilégiant les entreprises créatrices d'emplois.

Quelle est la place du Technoparc dans la prise de décision de l'électorat ?

C'est un élément important et essentiel. Il y a des éléments sur lesquels les élections se jouent. C'en est un indéniablement.

Quels impacts le contexte de l'élection municipale a sur le Technoparc ? Il y a une mise en stand by. Ça se débloque petit à petit en ce moment.

Quelles sont les conséquences immédiates de la victoire de M-C Bousquet sur le fonctionnement du Technoparc ?

La mise du dossier entre les mains du service éco de la région.

Quelles conséquences y a-t-il sur les acteurs politiques ?

Il y a une entrée en scène de nouveaux responsables politiques : la région.

Y a-t-il des changements pour l'instant concernant les projets en cours avec de nouveaux acteurs industriels ?

C'est trop tôt pour le dire. Il y aura des changements. Il y a eu une création d'un parc sans schéma directeur, sans procédures. En ce sens, ce n'est pas une démarche normale. Quand on crée un parc d'activité on commence par les procédures. Sauf que là c'est un cas particulier ou on héritait d'une zone déjà urbanisée ou on pouvait implanter des activités.

Ce qui change c'est ce qu'on attend de voir. On va poursuivre et finaliser ce qui a été fait.

Est-ce qu'il y a une menace pour les entreprises déjà installées quand à leur développement sur place ?

Le fait que les entreprises aient un bail précaire nous a été reproché par la région.

C'est possible que les acteurs politiques se débarrassent des entreprises implantées ? Ils ont la capacité de le faire car ils ne sont titulaires que d'un contrat précaire.

Est-ce qu'il se passera quelque chose ?

Après 24 mois de contrat précaire, ils sont titulaires d'un bail de fait. Juridiquement on ne peut plus les expulser, ça devient un bail commercial. Je ne pense pas que la région fasse quelque chose, dans 3 mois, ils obtiennent leur bail.

Entretien avec F. Salvagnac, le 21 mai 2008 :

Vous avez un projet qui consiste à délocaliser votre entreprise sur le site du Technoparc. Puis je savoir depuis quand et ou en est il aujourd'hui ?

J'attends des nouvelles. J'ai un bâtiment dessiné en attente du terrain. Aujourd'hui, (21 mai 2008) je viens d'avoir un rendez vous avec C.Cornée et la région, le dossier semble avancer maintenant.

Depuis combien de temps êtes-vous en attente ? Ça doit faire entre 6 mois et un an.

Est ce que cette attente est selon vous en rapport avec les élections municipales ?

Oui, tout a fait. Elle est en partie en rapport avec. En fait il existe deux phases. La première c'était avant les élections, c'était une période de flou. On avait l'impression que les décisions n'étaient pas prises. La seconde phase après les élections. Ça semble beaucoup plus rapide. Il a fallu 3 ou 4 semaines après les élections pour que j'obtienne un rendez-vous avec la mairesse. Le rendez vous que je viens d'avoir m'a vraiment donné l'impression que les choses avançaient maintenant.

Est-ce que, selon vous, les élections municipales ont des conséquences sur l'aménagement industriel ?

(Réflexion)... Ça a de grosses conséquences. Mais c'est difficile de dire si c'est un bien ou un mal car avant ça n'avançait pas et maintenant ça a l'air de s'accélérer. Ça accélère ou ça ralentit les choses en fonction de la période électorale. On devrait écouter plus souvent les acteurs de l'économie. Mais c'est aussi aux acteurs économiques de faire l'effort pour présenter clairement leurs projets...

Avez-vous des recommandations personnelles pour que le mécanisme soit meilleur ?

Il faudrait un éclaircissement de ce qui se passe à l'échelle locale. C'est beaucoup trop flou, ça faisait quand même 3 ou 4 ans qu'on ne voyait pas le bout du tunnel, sans schéma directeur...

Est-ce que la volonté de financer le Technoparc par la région est une bonne nouvelle ?

La régionalisation du site est une bonne nouvelle ! La région a les moyens que les communautés de communes n'ont pas. Si je voulais être mauvaise langue, je critiquerais la hausse du coût du terrain... mais la région est une grosse structure, c'est une très bonne nouvelle pour le Technoparc et pour le Lodévois.

Est-ce que la régionalisation risque de bouleverser les projets qui sont en cours ?

Oui mais ce sont des gens intelligents. Ils vont prendre en considération les besoins locaux.

Vous n'avez pas d'inquiétude sur la finalisation de votre projet ? Non, aucune inquiétude. Bien au contraire.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon