![]() |
Analyse de le Rentabilité Financière des Unités de Transformation de Maïs/Sorgho Installées dans l'Arrondissement de Mirbalais( Télécharger le fichier original )par Elie Mélech Désir Université d'Etat d'Haïti (UEH) - Ingénieur-Agronome 2009 |
5.4.- Evaluation de la rentabilité financière des unités de transformationPour évaluer la rentabilité financière des installations de transformation de maïs et de sorgho, on a privilégié quatre indicateurs de rentabilité clés : le flux net de trésorerie actualisé (FNTA) ou valeur actuelle nette (VAN), des ratios avantages-coûts actualisés, le taux de rentabilité interne (TRI) et le taux de profit. 5.4.1.- Le flux net de trésorerie actualisé (FNTA)Trois facteurs influent grandement le FNTA : les recettes, les coûts et l'investissement. L'analyse de ces trois facteurs sur une période de 7 ans (projection faite sur les années à venir) nous permet d'accuser un FNTA de 763 103.97 gourdes pour les unités de type I contre 28 819.46 gourdes pour le type II. Cela veut dire que les installations de type I disposent de beaucoup plus de ressources financières pour faire face à leurs besoins, c'est-à-dire pour effectuer leurs dépenses de fonctionnement. De plus, les unités de type II seraient rentables dans sept (7) ans. Cette variation du flux net de trésorerie entre les deux types d'unités pourrait s'expliquer par rapport au capital investi au départ et à la recette générée par rapport au positionnement des unités de transformation. Les unités de type I investissent au départ 488 796.5 gourdes en moyenne, tandis que ceux de type II 723 555.2 gourdes, ce qui est tout à fait normal, car les unités de type II sont celles qui reçoivent du financement de la part du PRODEP ; car, lors de l'exécution du projet elles ont besoin de fonds pour l'encadrement technique des Organisations Communautaires de Base (OCB) et pour la formation du comité de gestion. L'état des bâtiments est aussi un autre point qui influe le degré d'investissement au niveau des unités de transformation car, comme nous l'avons signalé plus haut, les unités de type II investissent beaucoup plus d'argent pour la mise en place des bâtiments que celles du type I. Enfin, la recette des unités est grandement influencée par la présence ou l'absence de marché dans les environs. Ainsi, les unités de type I ont un niveau de recette beaucoup plus élevé car elles se trouvent en général proche des marchés, ce qui est différent pour les unités de type II. Tableau 14.- Le flux net de trésorerie actualisé des deux types d'unités de transformation14(*)
Source : Enquête de l'auteur, mai 2008 N.B. Taux d'actualisation 16% et pour une même technologie, une même capacité technique, un même niveau de formation et un même type d'activité, on a appliqué un taux d'inflation moyen indifférencié de 13%. Avec comme hypothèses : - les 7 années sont des années normales (sans cyclones ou autres catastrophes naturelles ou climatiques) - Pas d'installation de moulins supplémentaires * 14 Rt: recette moyenne des unités de transformation, Ct: coûts moyen, Coa: coefficient d'actualisation, (Rt-Ct) cum: Recette moyenne-coût moyen cumulé, (Rt-Ct) act : Recette moyenne- coût moyen actualisé, Vr : valeur résiduelle actualisée et I : investissement initial. |
|