Chap. IV : DISCUSSIONS
Les recherches antérieures ont notées que la
parité et l'âge semblent nettement en cause. GILLIBRAND trouve
près de 50 % de rupture prématurée des membranes chez les
femmes de plus de 35 ans.
La rupture prématurée des membranes est
également plus fréquente chez la multipare que chez la primipare
(GILLIBRAND) et (PLAVANIL)
Par contre, dans notre étude, nous trouvons 23,88 % des
cas de rupture prématurée des membranes chez les femmes de plus
de 35 ans contre 66,91 % des cas de rupture prématurée des
membranes chez les femmes dont l'âge est comprise entre 20 et 34 ans.
Quant à la parité, nous remarquons que les
grandes multipares représentent un taux faible par rapport aux
primipares.
Nos résultats sont en contradiction avec ceux des
auteurs ci hauts cités.
Cette contradiction pourrait s'expliquer par l'approche
méthodique du fait que GILLIBRAND et PLAVANIL ont utilisé un
grand échantillonnage avec une recherche qui a durée plusieurs
années.
PLAVANIL trouve, dans ses travaux, que la rupture
prématurée des membranes est plus fréquente aux alentours
du terme, puisque dans 80 % des cas, l'enfant pèse plus de 2.500 Gr
à la naissance contre 20 % d'enfants de faible poids.
De même, dans notre travail, la plupart des cas de RPM
surviennent vers la 37ème semaine et plus, soit 50,7 % contre
11,10 % des cas = 34 semaines, 9,7 % des cas entre 34ème et
37ème semaine.
Aussi, pour le poids, nous trouvons 81,4 % d'enfants avec un
poids = 2,500 Kg contre 18,66 % d'enfants avec un poids < 2,500 Kg.
Selon GILLIBRAND, la rupture prématurée des
membranes est trouvée dans 20 à 30 % d'accouchements
prématurées.
Nos résultats (18,60 %) sont inférieurs à
ceux trouvés dans la littérature. Ceci peut s'expliquer par une
différence dans la méthodologie.
Selon PLAVANIL, la présentation siège est de 7 %
lorsque la rupture a lieu avant la 38ème semaine.
Nos résultats (1,40 %·) sont inférieurs
par rapport à ceux trouvés par l'auteur ci haut cité. Sa
littérature place en première position l'Ampicilline et les
Céphalosporines comme antibiotiques de base.
Nous constatons dans nos résultats que 12,6 % des cas
de rupture prématurée des membranes on reçu une
antibiothérapie systématique à l'Ampicilline. Certaines
contradictions et différences trouvées par rapport aux recherches
antérieures (parité et âge).
Nous pensons que la méthodologie utilisée, les
campagnes de sensibilisation pour une maternité sans risque et le
Programme National de Naissances désirables, ont joué un
rôle très important en faveur de certaines évolutions.
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